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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 06:03

 

Merci Vanessa

pour aschkel.info et lessakele

 

Pourquoi suis-je pro-israélienne ?

 

Témoignage de Madeleine Isaëlle BIGOT

 

Je suis pro israélienne avant tout parce que je refuse l'injustice, et le sort réservé à Israël aujourd'hui à travers le monde est injuste. 

Je suis pro israélienne parce que j'ai été émue par le sort dramatique réservé depuis toujours à la population juive, par l'oppression dont elle a toujours été victime depuis la nuit des temps. 

Je suis pro israélienne parce que j'ai voulu comprendre, et pour comprendre, j'ai du apprendre, c'est à dire, chercher, découvrir, comparer, soupeser et faire la synthèse du tout. 

Je suis pro israélienne, mais en aucun cas je ne suis anti musulmanne, anti arabe ni anti palestinienne. Il y a des imbéciles et de braves gens partout, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, dans chaque classe socio-culturelle, dans chaque ethnie, dans chaque village et dans chaque capitale, chez les athées comme chez les croyants, chez les jeunes comme chez les vieux. 

Je suis pro israélienne car je refuse de me plier aux idées reçues, au politiquement correct, aux diktats du mercantilisme, aux préjugés. Je revendique la liberté de ma pensée, même si elle n'est ni très "catholique" ou très "orthodoxe", comme on veut. Je revendique mon indépendance, mes choix, j'en assume la responsabilité et les conséquences. 

Je suis pro israélienne car je suis une femme libre, fière d'être libre, et je veux que mes enfants et mes petits enfants et tous ceux qui me suivront soient libres eux aussi. 

Je suis pro israélienne de cœur donc, mais aussi d'études et de raison. 

Mon engagement en faveur de la cause israélienne est total, sans compromission, fervent, inaltérable. Je comprends que certains puissent ne pas être d'accord, et j'aimerais qu'ils réussissent à me persuader qu'il n'ont pas tort et même qu'ils ont raison, à condition qu'ils le fassent de façon courtoise et avec des raisonnements basés sur l'histoire, sur des faits avérés, pas sur ce qu'ils ont pu lire au hasard des journaux, sur ce qu'ils ont entendu dire, sur des commérages sans fondement, sur ce qu'ils croient savoir sans l'avoir jamais réellement vérifié ; qu'ils me fournissent des références précises, des témoignages irréfutables, des titres d'articles ou de livres, qu'ils vérifient l'origine des auteurs des ouvrages ainsi que leur orientation politique et aussi l'époque et le lieu où s'est - où se déroule leur vie : dans un tel contexte, toutes les données sont importantes. 

Je souhaite, peut-être, être à l'origine de discussions saines, où chacun pourrait garder assez d'ouverture d'esprit sans se verrouiller dans un bastion de certitudes pour autant que ces certitudes ne soient en fait qu'une somme d'incertitudes acquises au fil du temps et des fréquentations. Je ne prétends pas être incollable, loin de là. Souvent mon cœur parle en premier, il m'appartient ensuite d'aller à la pêche aux renseignements pour de ne pas tourner sans fin dans des errances qui ne résolvent pas le problème. 

Je veux également, afin que nul ne soit surpris, dire que je ne critiquerai jamais Israël car ce serait l'affaiblir et Israël a besoin de toutes ses forces, et de toutes les forces de ses amis. Non qu'Israël soit irréprochable toujours, mais entrer par cette porte est vite interférer avec la politique du pays, de la seule démocratie du Proche Orient, et la politique est l'affaire des ressortissants du pays concerné, pas celle des étrangers qu'ils soient Juifs de la diaspora ou "goyim" car ceux là ne vivent pas Israël au quotidien et ne paient pas la note avec leur sang. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut distinguer entre l'Israël "ponctuel", dirigé par tel ou tel parti de gauche ou de droite, et l'Israël en tant qu'entité pérenne, en tant que pays des Hébreux - de la même façon que la France ne se réduit pas à Mitterand ou à Sarkozy, ni les États Unis à Busch ou à Clinton. 

 

Voilà pourquoi je suis pro israélienne, farouchement pro israélienne, voilà pourquoi je défends Israël, pourquoi je plaide pour lui, pourquoi je signe les pétitions qui me parviennent, pourquoi je prends la parole, pourquoi j'ai chez moi un drapeau israélien.

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 21:39

 

 

 

 

 

 

D. LUI-MEME, PROCHAINEMENT POURSUIVI PAR LA COUR SUPREME POUR DISCRIMINATION

 

Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH

pour lessakele et aschkel.info

 


Le feuilleton de l’école de Beit yaacov de Emmanuel s’est finalement achevé par la décision d’envoyer en prison, les 35 pères de famille ashkénazes ultra-orthodoxes qui refusent à leurs filles, de fréquenter l'école ou étudient les filles séfarades du Yichouv.

Dans les faits, l’école pour filles de Beit Yaacov à Emmanuel est supposée dispenser au sein du même établissement, un enseignement commun aux jeunes filles orthodoxes d’origine séfarades et ashkénazes. Or, au cours de l’année 2007, des parents ashkénazes ont décidé d’organiser un enseignement séparé pour leur fille au sein du même établissement. C’est ainsi que dans cette école administrée par le centre d’éducation indépendant, ont été édifiés des murs pour dissocier les cours, aménagés des entrées indépendantes et des espaces de récréation séparés au moyen d’un rideau, les filles ashkénazes étant tenues au respect de règles religieuses plus strictes et à une récitation des prières avec un accent ashkénaze.

Les parents séfarades se sont alors tournés vers la Cour suprême pour dénoncer la discrimination qu’emportait le mode éducatif institué au sein de l’école. Au cours de l’été 2009, la Cour Suprême israélienne a jugé que l’Ecole Beit Yaacov et le Centre d’éducation indépendant avaient violé le droit à l’égalité des étudiants séfarades et ordonné « au Centre d’éducation indépendant de retirer toutes indications formelles ou implicites du phénomène de discrimination existant au sein de l’établissement ».

Ce faisant, la Cour suprême s’est fondée sur les principes d’égalité et de non discrimination sur lesquels repose la société israélienne : au sein d’un établissement scolaire, il n’est pas admissible d’opérer une ségrégation entre élèves en considération de leur origine géographique.

C’est toutefois par la suite que l’affaire s’est compliquée. Lors de la rentrée 2009, les parents ashkénazes qui ne souhaitaient pas que leurs filles suivent le même enseignement que les filles sépharades au sein d’une même structure, ont tout simplement décidé de les changer de bâtiment. Ils ont tout d’abord sollicité une place dans un local dépendant du Conseil local d’Emanuel (ce qu’a refusé l’Autorité Administrative qui partageait la position de la Cour Suprême), avant de décider une dispense de l’enseignement dans deux appartements privés.

Non contents de cette organisation nouvelle de l’enseignement des filles ashkénazes, les détracteurs de la ségrégation sont revenus à la charge devant la Cour Suprême pour souligner que « les classes n’étaient pas unifiées à Emmanuel, et qu’il existait dans ce Yichuv un Etat dans l’Etat où les principes fondamentaux juifs et démocratiques n’existaient pas, ni même les décisions de la Cour Suprême ». Les requérants ont alors attiré l’attention des juges de la Cour Suprême sur le fait que « les parents ashkénazes reçoivent des lettres informant de l’absence de leurs enfants à l’Ecole mais qu’ils refusent de les y emmener. Ils doivent donc être sanctionnés par des peines de prison ou d’amende ».

Les Juges de la Cour Suprême ont alors demandé aux requérants de préciser les noms, adresses et numéros de téléphones des familles récalcitrantes ainsi que ceux de leurs professeurs (comme au bon vieux temps), et ce, avant le 16 mars 2010 avant de prendre une décision.

Finalement, la Cour Suprême israélienne a estimé que ce nouveau mode d’enseignement (dans des établissements séparés) était constitutif d’un outrage et a décidé, ce 16 juin 2010, que les parents d’élèves de l’école Beit Yaacov encouraient deux semaines de prison s’ils ne confirmaient pas par écrit leur intention de renvoyer leurs filles dans l’école du yichouv. Le Juge Edmond Lévi a motivé sa position de la manière suivante : « le respect du Jugement d’un Tribunal ne nécessite pas l’accord d’un rabbin. Nous vivons dans l’Etat d’Israël qui dispose d’un système de justice qu’il faut respecter».

C’est cette dernière décision qui est éminemment contestable en ce qu’elle viole bon nombre de principes sur lesquels reposent la structure de l’Etat d’Israël et son mode d’organisation.  

Rappelons tout d’abord que les parents du mouvement Hassidique avaient respecté la décision initiale et supprimé la ségrégation ou la discrimination à l’égard des filles sépharades en retirant leurs filles de l’établissement et en choisissant de faire suivre les enseignements spécifiques dans un autre lieu. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une prérogative fondamentale accordée par le système israélien, en l’occurrence la liberté du choix d’enseignement pour les enfants. Ce principe est inhérent à la diversité culturelle en Israël et aux modes d’enseignement qui l’accompagnent. Les filles musulmanes ne sont pas tenues de suivre l’enseignement dans une Yechiva, ni les filles juives dans un établissement islamique. Il y a également différents courants de pensée qui coexistent au sein du judaïsme non pas de manière ségrégative mais bien comme participant d’un respect des identités culturelles. Sur ce point, et en obligeant les parents ashkénazes à faire suivre à leurs filles, le même enseignement que celui dispensé aux filles sépharades et ce, au sein d’un même établissement, la Cour Suprême viole leur liberté fondamentale visée dans la loi fondamentale du 17 mars 1992 dont l’article 7 affirme que « chacun à le droit au respect de sa vie privée et à son intimité ». Elle viole également l’article 5 de cette loi qui interdit toute peine privative de liberté arbitraire.

En outre, en s’immisçant dans la vie privée des religieux ashkénazes et en édictant des règles sur ce point, la Cour Suprême viole le mode d’organisation du système politique israélien assis sur la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif est judiciaire). C’est au gouvernement qu’il appartient de diriger, administrer et décider de l’organisation de la vie en collectivité. C’est le gouvernement qui fixe les normes de la vie en société et qui confie à la Knesset le soin de voter les lois pour les figer. En aucun cas le pouvoir judiciaire ne peut établir de normes puisque son domaine est cantonné à l’application de la règle ou encore à celui de les faire respecter.    

Enfin, pour ce qu’il en est du domaine d’application des décisions, il convient de rappeler que la Cour Suprême est compétente pour faire appliquer les règles en Israël alors que le Yichuv d’Emmanuel ne se situe pas sur le territoire israélien, mais en Cisjordanie non annexée. De plus, et s’agissant du statut des personnes, le système judiciaire israélien prévoit que ce sont les Tribunaux rabbiniques qui sont compétents pour en connaître (voire les tribunaux de la charia pour les musulmans et les druzes, et les tribunaux ecclésiastiques pour les chrétiens). La Cour Suprême n’était donc pas compétente ni géographiquement ni au regard du domaine.

En tout état de cause, cette affaire illustre une nouvelle fois les dangers d’un gouvernement des juges vers lequel la Cour Suprême tente de faire basculer l’Etat juif. L’Etat d’Israël devra certainement s’excuser à l’égard des religieux incarcérés puis naturellement les dédommager mais s’il n’est pas mis fin rapidement à ces dérives, c’est D lui-même qui sera prochainement poursuivis par la Cour Suprême pour avoir transmis les Tables de la Lois au Peuple juif, discriminant de ce fait les autres nations.

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 18:52

 

 

 

 

 

« DES AVEUGLES CONDUITS PAR DES AVEUGLES »

Gabriel Lévy 

pour Aschkel.info et Lessakele

 

20 juin 2010

 

 

 

Pieter Bruegel l’aîné, La parabole des aveugles, 1568, Musée de Naples.

 

 

« Ils tomberont tous deux dans la fosse ». Cette parabole de Mathieu a été peinte dans un tableau célèbre par Pieter II Breugel.

 

Dit autrement : « Ceux qui conduisent ce peuple l'égarent. Et ceux qui se laissent conduire se perdent » (Esaïe  9 :16).

 

Marx sera pris en défaut : l’histoire se répètera en tragédie.

 

Les démocraties n’ont pas empêché la militarisation de l’Allemagne nazie, ni ses chantages, ni ses conquêtes jusqu’au dénouement tragique. Aujourd’hui les nations occidentales et notre civilisation n’échapperont pas à une tragédie encore plus grande : une apocalypse. Le tyran de l’Iran a calqué sa stratégie sur celle d’Hitler. Fous sont ceux qui ne s’en aperçoivent pas, et ce n’est pas faute de le répéter depuis 10 ans, mais Cassandre n’est jamais écoutée.

 

Ainsi, M. Robert Gates, secrétaire américain à la Défense, a confirmé que l’Iran était actuellement capable de lancer une attaque contre l’Europe au moyen de "dizaines ou même de centaines de missiles".

 

Pour le moment le chantage de l’Iran se fait sur un mode mineur. Dans peu de jours, ce pays disposera de bombes thermonucléaires et la menace de notre destruction totale lui permettra dans un premier temps – dans un premier temps seulement, espérons-le – d’obtenir la réalisation de toutes ses prétentions en Orient, en Europe et aux Etats-Unis.

 

Les relais pour les premières escarmouches sont prêts : Hamas, Hezbollah, Syrie. Vous rappelez-vous les « missions » musclées des milices hitlériennes en Autriche, dans les Sudètes en Tchécoslovaquie, de la gangrène dans les Balkans ? Et vous rappelez-vous l’inertie des démocraties ? « Elles n’oseront pas intervenir » disait Hitler… Il a fallu un an, ce que nous fêtons le 18 juin, pour entendre une voix résolue en France.

 

Rien ne change dans nos comportements. Ahmadinejad dispose maintenant, non seulement des relais jusqu’en Amérique du sud, mais aussi des « Mussolini » dans la région, et d’une « cinquième colonne » dans nos pays. Il nous manœuvre comme l’avait fait Hitler. Aujourd’hui M. Nicolas Sarkozy vient de lancer une offre de nouvelles négociations. Ne serait-elle pas déjà celle des vaincus ?

 

En effet, nous ne disposons pas de missiles anti-missiles et, selon M. Jean Tsadick de l’agence  Metula New Agency : « Washington reconnait que ses armes ne pourraient être prêtes à déployer pour protéger le Vieux continent qu’à l’horizon de 2018-2020 ». Ainsi, comme en 1940  nous ne résisterons pas à la première offensive.

 

Car, « Le Pentagone s’est aperçu que le bouclier antimissiles qu’il avait préparé pour l’Europe était inadapté. Les missiles intercepteurs étaient, en principe, capables d’arrêter un, voir deux missiles balistiques de longue portée à la fois, mais ils seraient débordés face à une rafale (Gates a utilisé le mot salve) de missiles de courte à moyenne portée ».

 

« Certes, l’Amérique dispose de la technologie nécessaire pour construire des missiles antimissiles – ce qu’elle doit largement à la technologie (israélienne) du Khetz, à laquelle elle a accès pour en avoir financé les cinq sixièmes ». Mais en aura-t-elle le temps ?Nous sommes déjà – aveugles - dans la vingt-cinquième heure (Virgil Georghu).

 

La guerre a commencé au Moyen-Orient et nous ne voulons pas reconnaître ceux qui seront obligatoirement nos alliés, ceux qui ont pris la mesure du danger et qui disposeront rapidement de « missiles anti-missiles théoriquement capables d’intercepter des engins balistiques iraniens, même si ceux-ci sont dotés de têtes multiples,(le Khetz III serait en phase de développement avancé) capables d’intercepter les fusées chiites en phase ascendante (plus loin de leur objectif, plus près de l’Iran) et il conviendrait, au moins temporairement, à l’Union Européenne ».

 

Est-ce vrai que Dieu aveugle ceux qu’il veut perdre ?

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 17:53
Israël est aujourd’hui plus en danger que jamais

par Caroline B. Glick - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

samedi 19 juin 2010

 

 

desinfos


 
Israël est aujourd’hui plus en danger que jamais. La flottille Turco-Hamas d’il y a deux semaines a précipité nombre de dangereux développements. Plutôt que de les suivre tous, les dirigeants d’Israël se consacrent presque exclusivement à faire face au moins dangereux d’entre eux, tout en ignorant les menaces émergentes qui ont le potentiel de nous conduire à de grandes calamités.

is Depuis la prise létale du Mavi Marmara par la Marine, Israël a été maintenu devant un peloton d’exécution diplomatique international conduit par l’ONU et l’Europe et soutenu par le gouvernement Obama. Fermement soutenu par les Européens et largement sans opposition de la part de Washington, l’ONU progresse prestement vers la mise en place d’une nouvelle cour anti-Israël dans le style Goldstone où les jeux sont faits. Ce tribunal truqué déterminera qu’Israël n’a pas le droit de se défendre et tentera de l’obliger à mettre fin à son blocus naval légal de Gaza contrôlé par le Hamas.

Craignant ce résultat, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a cédé à l’exigence du président Barack Obama pour la mise en place d’une commission d’enquête israélienne sur la prise du Mavi Marmara en permettant à des étrangers de superviser ses procédures.

Netanyahou a aussi donné son accord pour réduire significativement le blocus d’Israël, et permettre à des organismes internationaux de tenir un rôle bien plus avancé dans son application de la loi. Netanyahou a fait ces concessions en sachant parfaitement qu’elles vont renforcer le Hamas, dans l’espoir qu’elles affaibliront l’agression internationale contre Israël.

Hélas, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour voir que ses espérances étaient mal placées. Avant même que Netanyahou n’ait annoncé ces concessions, le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon avait déjà annoncé qu’elles n’étaient en rien différentes pour lui ou ses amis à Washington ou à Bruxelles.

Ils vont faire progresser leurs projets pour désigner une nouvelle cour truquée chargée d’affirmer qu’Israël n’a pas le droit de se défendre.   Aussi mauvais que cela soit en vérité, c’est sans importance comparé aux autres conséquences de l’incident de la flottille. L’impact de la campagne diplomatique menée maintenant contre Israël sera ressenti dans le moyen et le long terme. Dans l’immédiat, Israël est confronté à deux menaces qui minimisent ce à quoi il fait face de la part de l’ONU.

Des déclarations récentes des dirigeants iraniens, turcs, syriens, du Hamas et du Hezbollah ont démontré que les membres de l’axe iranien considèrent l’épisode du ‘Mavi Marmara’ comme une victoire stratégique dans leur présente campagne contre Israël. La ruée internationale contre Israël à l’ONU, à la Maison Blanche et à travers l’Europe a révélé le talon d’Achille d’Israël. Le Mavi Marmara a démontré que d’un côté Tsahal ne peut pas appliquer son blocus de Gaza sans l’usage de la force. De l’autre côté, il a enseigné aux ennemis d’Israël qu’en obligeant Israël à utiliser la force, l’Iran, la Turquie et leurs alliés ont suscité un lynchage en masse de la part de l’ONU, de l’UE et des USA contre Israël.    L’Iran, la Turquie, La Syrie, le Hamas et le Hezbollah progressent rapidement pour tirer profit de cette nouvelle découverte.

Dans le très proche avenir, Israël sera confronté à des bateaux iraniens, libanais et turcs emplis de Juifs allemands plein de la haine d’Israël et d’autres partisans du Hamas juifs et non juifs.

Le Mavi Marmara a montré que l’Iran et ses alliés peuvent emporter des victoires stratégiques contre Israël en n’offrant aucune autre option à Tsahal que d’utiliser la force contre eux. Cela signifie qu’Israël peut compter sur la perspective que tous les bateaux qu’ils envoient seront peuplés de protestataires suicides. De fait, les Iraniens l’ont admis ouvertement. Mohammad Ali Nouraee est l’un des officiels du régime impliqué dans la répartition des bateaux iraniens vers la côte de Gaza. Dans un entretien cette semaine avec l’agence officielle d’informations iranienne IRNA, Nouraee a déclaré que les passagers à bord des bateaux « veulent devenir des martyrs de cette façon ».

Les bateaux libanais sont organisés par des individus affiliés au Hezbollah et les bateaux turcs sont organisés par le groupe terroriste IHH qui a monté le Mavi Marmara.

L’inclinaison du Hezbollah à répartir des escouades suicides est bien sûr connue. Et l’IHH a démontré sa dédication aux protestations suicides sur le Mavi Marmara. Alors il est assez clair que les passagers à bord des bateaux des deux pays ont l’intention de forcer Tsahal à les tuer.

L’intensification de la campagne de protestation suicide contre Israël est dangereuse pour deux raisons : 
D’abord c’est un modèle qui peut selon toute probabilité être reproduit dans les airs et sur terre et il peut être reproduit partout. Israël peut et doit s’attendre à des foules de protestataires suicides marchant sur Gaza pour forcer Israël à céder le contrôle sur ses frontières. Israël peut s’attendre à des foules de protestataires suicides marchant sur les ambassades israéliennes et d’autres installations gouvernementales à travers le monde dans une tentative d’augmenter son isolement diplomatique.

Dans les airs, Israël peut s’attendre à ce que des vols charters décollent d’aéroport à travers le monde avec quelques dizaines de protestataires kamikazes qui forceront les Forces Aériennes d’Israël à les descendre lors de leur approche de l’espace aérien d’Israël.   L’Iran et ses alliés ont trouvé le défaut de la cuirasse dans l’armure d’Israël. Ils l’utiliseront de toutes les manières possibles.

Israël doit rapidement développer des tactiques et des stratégies pour faire face à cela.

La deuxième implication bien plus dangereuse de l’adoption agressive par les ennemis d’Israël de protestations suicides, c’est qu’en assurant l’utilisation de la violence, ils augmentent les risques de guerre.

De fait, l’Iran et ses alliés croient clairement que des protestations suicide sont une modalité pour entamer une guerre de grande envergure contre Israël, pour laquelle ils se considèrent sur une base favorable. Selon le service de presse Al Wasaf de Bahrein, Hussein Amir, ambassadeur d’Iran à Bahrein, a menacé cette semaine que « si l’entité sioniste ose une attaque agressive contre les bateau iraniens, alors il est certain [qu’Israël] recevra un coup bien plus puissant et dur ». 

Le président syrien Bashar Assad a déclaré mercredi à la BBC que la région progresse vers la guerre. Et le gouvernement turc continue de monter ses attaques contre Israël. Jeudi, la Turquie a menacé de rompre ses relations diplomatiques avec Israël si celui-ci ne publie pas des excuses formelles pour la prise du Mavi Marmara et ne paie pas des compensations aux familles des terroristes tués à bord du bateau.

Evidemment l’aspect le plus troublant des menaces de guerre, c’est le spectre de vaisseaux de guerre turcs attaquant la Marine israélienne. Si la Turquie – membre de l’OTAN – participe à une guerre contre Israël, les répercussions sur les relations d’Israël avec les Etats membres de l’OTAN, dont les USA, ainsi que l’UE, pourraient bien être sans précédent.

Alors qu’aller en guerre contre Israël serait un pari majeur pour la Turquie, au cours des années récentes, elle n’a pas répugné à prendre des risques élevés avec ses alliés de l’OTAN. De fait, l’une des premières actions du Parti de gouvernement AKP lors de sa prise du pouvoir en 2003, a été de refuser à l’armée des USA le droit d’envahir l’Irak à partir de son territoire. L’impact délétère du refus de la Turquie de venir en aide à son allié de l’OTAN a toujours été ressenti par les forces des USA depuis.

Dans les jours et les semaines à venir, les dirigeants politiques et militaires d’Israël doivent décider résolument de se préparer à résister à ces nouvelles menaces surgies à la suite de l’épisode du Mavi Marmara. Pour recevoir le déluge attendu de protestataires suicides attendus par mer, terre et air, Israël doit immédiatement acquérir des moyens non létaux de disperser ces protestations. Cela implique l’achat et la production de gaz lacrymogène, de canons à eau, de balles en caoutchouc et d’autres armes non létales. 

Ces armes non létales doivent être rapidement distribuées aux équipes de sécurité d’Israël chargées de la protection des installations gouvernementales à travers le monde.

Ces forces doivent subir un entraînement immédiat et intense dans le contrôle et la dispersion d’une foule pour faire face à ce qui est clairement en préparation.

Diplomatiquement, Israël doit maintenir sa nouvelle position sur le blocus de Gaza. La reculade de Netanyahou face à la pression des USA, de l’UE et de l’ONU les a encouragés à redoubler leur agression contre Israël. La nouvelle position doit être tenue à tout prix. Autrement, Israël n’aura aucune ligne diplomatique de défense alors que les menaces qui s’approchent se réaliseront. Stratégiquement, nos dirigeants doivent envisager ce que seront nos objectifs dans la guerre à venir. Par exemple, en ce qui concerne la Turquie, le but d’Israël sera de mettre fin à la guerre aussi vite que possible.

C’est là que les outils de la diplomatie avec les membres de l’OTAN et la diplomatie publique avec le Peuple américain seront cruciaux pour convaincre la Turquie de quitter la barre. Ils doivent être puissamment et énergiquement utilisés sans retard.

D’un point de vue militaire, la dérobade est préférable à la confrontation. Cette approche doit guider les opérations navales à l’égard des forces navales turques.   Quant à l’Iran, l’objectif d’Israël doit être de prolonger la guerre aussi longtemps que nécessaire pour assurer son objectif stratégique de refuser à l’Iran des armes nucléaires. 

De plus, il est important d’utiliser à la fois des moyens mobiles ou fixes pour modifier l’équilibre relatif du pouvoir entre le Peuple iranien et le régime iranien. Alors que selon toute probabilité aujourd’hui, le mouvement vert d’opposition iranienne est incapable de renverser le régime, si l’Iran entame une guerre, Israël doit utiliser l’opportunité que la guerre offre pour modifier cet équilibre du pouvoir. 

Lorsque les dirigeants politiques et militaires d’Israël auront déterminé les objectifs stratégiques d’une guerre régionale, ils doivent mener l’entreprise vivement et entraîner Tsahal pour ce combat. Cette guerre sera certainement différente des précédentes et les objectifs stratégiques d’Israël – et les préférences stratégiques et tactiques claires de ses ennemis – dictent l’entraînement que Tsahal doit commencer immédiatement.   La leçon à long terme de l’incident du Mavi Marmara, et les menaces qui ont émergé à sa suite, c’est que la guerre est un sujet trop sérieux pour être abandonné à des généraux. Tsahal et le ministre de la défense ont clairement mal compris la nature de la menace posée par la flottille Turco-Hamas. De fait, des articles récents rapportent que jusqu’à cet incident du Mavi Marmara, Israël ne collectait même pas des renseignements sur la Turquie malgré sa transformation évidente depuis plusieurs années, d’allié en ennemi : cela souligne le fait que Tsahal est tristement incapable d’évaluer, de comprendre et de se préparer aux menaces auxquelles Israël est confronté.   A la lumière de l’échec de Tsahal de comprendre la transformation de la Turquie d’allié en ennemi en temps opportun, son plan incompétent de contrôle du Mavi Marmara et sa performance problématique aussi bien dans l’Opération ‘Plomb Durci’ et dans la Seconde Guerre du Liban, Netanyahou doit créer un organisme extérieur chargé d’évaluer et de dicter les moyens de se préparer aux menaces émergentes. Cet organisme peut soit être un nouveau département du Bureau du Premier ministre ou bien le Conseil National de Sécurité peut être chargé de cette fonction. Bien que ce ne soit pas l’affaire la plus urgente pour le programme d’action national, l’établissement d’un tel organisme doit être une mission centrale du gouvernement.

Les bateaux iraniens sont déjà en route, et les bateaux du Liban peuvent paraître à tout moment. Les manifestations de masse contre Israël à travers le monde et la menace de violence des dirigeants arabes israéliens soutenant le Hamas montrent que ces foules de protestataires suicide peuvent apparaître partout sans avertissement préalable.

Le temps est essentiel. Non, Israël ne veut pas d’une autre cour truquée de type Goldstone. Mais dès à présent, des cours truquées  ne sont pas notre plus grand problème.


http://www.jpost.com/Opinion/Column...

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 14:19

 

      perez

 

 

Article associé :

 

>>D'autres flottilles en route pour Gaza dans les prochains jours et prochaines semaines -1-


 

 

 

Bateaux de guerre en partance pour Gaza

Par VIctor Perez

 

Selon les informations qui nous parviennent, plusieurs « flottille de la liberté pour Gaza » sont en préparation, voire en route, pour violer le blocus imposé par Israël. Un blocus empêchant le port de cette bande de terre de devenir un port iranien délivrant missiles et autres armes mortelles pour les citoyens israéliens. Des flottilles, de fait, qui n’ont d’humanitaires que le nom.

 

Selon The Israel Project, (1) un navire iranien, en route pour Gaza, a quitté le port iranien de Khorramchahr le 12 juin et envisage de passer par les eaux territoriales d'Oman, du Yémen et d'Egypte avant d'essayer d'atteindre Gaza. Deux navires iraniens organisés par la Société de Défense de la Palestine en Iran devraient partir sous peu : l'un se nomme Toward Gaza et devrait prendre la route à partir du port Bandar Abbas, au sud de l'Iran, alors que l'autre quittera ce pays par le nord pour s'arrêter en Turquie avant de se rendre à Gaza.

 

Deux autres Ongs, libanaises cette fois-ci -Journalistes sans Frontières et Free Palestine- parrainent le Naji Al Ali, avec au moins 50 journalistes et 25 bénévoles européens à bord, y compris des membres du parlement européen.

 

Insani Yardim Vakfi, ou " Le Fonds d'Aide Humanitaire " (IHH), le noyau dur du groupe islamiste turc qui a partiellement organisé la flottille précédente incluant le Mavi Marmara, a dit qu'il enverra six autres bateaux à Gaza au mois de juillet.

 

Une organisation allemande appelée les Voix Juives pour une Paix Juste (Jewish Voices for a Just Peace) parraine un navire avec à son bord 14 activistes, dont le départ est prévu pour la mi-juillet.

 

Free Gaza – le groupe qui a parrainé la flottille a été intercepté par Israël le 31 mai – etViva Palestina, un groupe basé au Royaume-Uni, prévoient un autre convoi de 10 à 15 navires, qui devrait partir pour Gaza vers le mois d'octobre. Un des principaux organisateurs est Iyad el-Sarj, basé en Norvège.

 

Tous ces navires, qui se disent ‘’humanitaires’’ n’ont, au final, qu’un seul objectif. Celui d’assurer la levée de la tutelle israélienne sur le port de Gaza, et ainsi la reprise du conflit entre les criminels du Hamas qui maintiennent la population de cette bande de terre dans la plus grande pauvreté et une grande précarité quant à sa sécurité, et Israëldont l’existence est vue comme un affront. Un conflit qui s’inscrira comme apport aux ‘’frères’’ du nord, HezbollahSyrie et Iran, qui n’attendent que le moment propice pour son déclenchement.

 

L’état du peuple juif ne peut, en conséquence, baisser la garde et permettre l’entrée de bateaux sans connaître sa cargaison et ses passagers. D’autant plus, lorsque ceux-ci battent pavillons de pays ennemis.

 

Israël se doit d’immobiliser ces convois et décourager toutes nouvelles tentatives. Pour ce faire, il lui faut stopper ces navires en eaux internationales par une neutralisation des hélices, ou moyens similaires, et non plus par arraisonnements. L’esprit kamikaze régnant parmi ces ‘’humanitaires’’, le danger est de voir ces ‘’flottilles de la liberté’’ se saborder pour en faire porter la responsabilité à Tsahal.

 

Bloqués, ces navires n’auront de choix que de prendre pour témoins les instances internationales, les autorités de leurs pays respectifs, l’opinion publique internationale, mais devront, bon gré mal gré, se faire remorquer vers leurs ports d’attaches ou d’autres plus proches acceptant de les accueillir pour réparation.

 

Devant cet affront à leur désir d’atteindre les côtes et crier victoire, devant ces convois n’ayant pas eu de sang versé, l’inutilité de tels convois apparaîtra malgré les condamnations sans effets du machin de l’Onu.

 

Ainsi, Israël imposera le respect de ses décisions et de ses frontières tout en affaiblissant l’Islam radical. Il ne restera plus qu’à ce camp à affronter « l’entité sioniste » à partir du terrain où il se trouve, et non pas par l’intermédiaire d’idiots utiles, de naïfs ou de quelques sympathisants stupides et prêts pour le ‘’martyr’’.

 

Ce qui est une toute autre affaire.

 

Victor PEREZ ©

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 00:21

Pour Aschkel.info et Lessakele

billet benillouche

 

BILLET D’HUMEUR : INDIGNATION EXCLUSIVE

Par Jacques BENILLOUCHE

 

 

BILLET D'HUMEUR INDIGNATION EXCLUSIVEECOUTER ICI-copie-1

 



 

La manifestation était monstre à Paris ce 18 juin 2010. Elle était la plus importante de mémoire de journaliste. Le cortège s’étirait de la République à la Nation, sur plusieurs kilomètres en rangs serrés. Un million de personnes selon la police ou deux millions de manifestants selon les organisateurs constituaient le cortège chargé de faire entendre la réprobation devant les massacres. Les informations venues de l’Etranger précisaient qu’au même moment des manifestations de protestation se déroulaient partout dans le monde, à Londres, à Bruxelles, en Turquie, en Jordanie et au Liban. Le Parti des musulmans de France (PMF), proche des mouvements islamistes radicaux, conduisait la marche avec son imam en tête en tenue de gala, tout de blanc vêtu. La gauche française, à l’initiative du Nouveau Parti Anticapitaliste, avait lancé un appel à se rendre en masse au centre de Paris. Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts et porte-parole d’Europe Ecologie, était présente pour accompagner Olivier Besancenot qui s’est dit « révolté par cet acte de guerre » tandis que Marie-George Buffet, secrétaire du parti communiste pour quelques jours encore, appuyait cette déclaration de hochements de tête approbateurs. Bref tous les ténors de la bonne conscience étaient là ; la fine fleur de la contestation défilait comme elle le fait dans les grandes occasions quand le droit est bafoué.

            En effet, depuis une semaine, les violences entre les Kirghizes et la minorité ouzbèke avaient fait, selon les premières estimations, 192 morts mais les chiffres réels avaient été minorés puisqu’ils atteignent à présent, officiellement, 2000 victimes. Les violences ont affecté près d'un million de personnes dont 400.000 ont fui leurs foyers après les affrontements dans les villes d’Och. Un quart de ces personnes a réussi à trouver refuge en Ouzbékistan voisin juste avant que le blocus des frontières n’ait été décidé pour empêcher l’afflux de réfugiés. Les manifestants qui défilaient dans Paris tenaient à marquer leur solidarité active avec les ouzbèkes.

 

Réprobation sélective

 

            Au moment où un dirigeant ouzbèke en exil allait prendre la parole, le son de vuvuzelas a retenti provoquant en moi un sursaut qui me fit bondir de mon lit. J’étais en plein  rêve, dans une réaction impossible de l’esprit. La manifestation monstre était du domaine de l’irréel puisqu’elle avait eu lieu dans mon imaginaire. Les militants qui s’était dérangés pour la flottille de Gaza n’avaient aucune raison de s’intéresser à ce qui se passait dans ces contrées lointaines de l’ancienne URSS. Quelques milliers de morts ne représentent pas grand chose par rapport aux neuf turcs tués sur le bateau Marmara. Il est vrai que le sujet ne fait pas vendre et ne mobilise pas les masses quand Israël n’est pas impliqué et quand les arabes n’apparaissent pas en victimes.

            Les donneurs de leçons habituels n’avaient rien à dire sur ce massacre. Ils ne s’expriment plus, ne réagissent pas dans les médias, ne condamnent plus les « actes barbares » et ils ont perdu leurs mots pour qualifier ce drame. En pleine période de Mondial de foot, ils avaient d’autres chats à fouetter. Bref ils trouvent le prétexte que les ouzbèkes avaient tort d’être en minorité et que l’Ouzbékistan était dans son droit d’imposer un blocus. Il ne manquerait plus qu’on autorise le sauvetage d’un demi-million d’individus qui n’avaient qu’à se laisser exterminer par les Kirghizes pour laisser en paix les bonnes consciences françaises. Le blocus était inconcevable quand il s’agissait de laisser passer des armes de destruction et des terroristes mais il se justifiait pour bloquer des malheureux qui fuyaient les exactions et la mort. En fait l’association d’idées avec mon rêve provenait de ma réflexion, la veille, sur le sujet de philosophie du bac : « la recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? ».

            Où donc avais-je la tête pour faire ce genre de rapprochements ? La vérité est une notion relative puisque les bonnes consciences, qui s’opposent à Israël, sont toujours promptes à réagir quand ils estiment que l’Etat juif n’a «  aucune considération pour les Palestiniens, spoliés, chassés hors de chez eux et maltraités depuis 1948. » Les autres victimes ne méritent pas qu’on s’attarde sur leur sort et ne font l’objet d’aucune polémique. Telle est « leur » vérité. Le problème de ces élites est qu’ils ont l’indignation sélective pour ne pas dire exclusive. Il serait bon que, de temps en temps, ils enlèvent leurs œillères pour constater qu’il y a d’autres peuples, dont la liste est longue, qui méritent une attention et auxquels ils ne daignent même pas offrir un regard de compassion.        

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 12:38

Merci Marcoroz pour cette excellente traduction

 

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

17/06/2010

Israël, la corde au cou, par Daniel Greenfield

Texte original : "The Noose Around Israel's Neck", 16 juin 2010

Traduction française : Marcoroz

 

On est en train de pendre Israël publiquement, sur un gibet érigé par l’ONU, avec une corde joyeusement fournie par le monde musulman. Cependant, les bourreaux sont principalement les Occidentaux, qui croient encore que la mort d’une unique victime permettra d’apaiser la foule musulmane lyncheuse qui est sur le pas de leur porte.


L’ombre de la corde

Quand vous êtes sur le point d’être pendu, il y a trois choses que vous pouvez faire. Vous pouvez marcher fièrement, déclamer une ou deux paroles glorieuses afin que votre supplice soit inscrit dans la mémoire et dans l’histoire, puis, vous laisser pendre. Les Juifs ont une longue expérience de ce genre de martyre.

Une autre possibilité est de plaider votre cause d’un bout à l’autre du chemin menant à la potence, affirmer qu’il y a erreur, que votre affaire n’a pas été jugée de façon correcte, supplier qu’on vous écoute et que l’on fasse quelque chose. Cette méthode aussi aboutit à la pendaison. Mais c’est là la pendaison d’un esclave, sans une once de dignité. Un homme qui meurt en suppliant ses assassins, et qui s’en remet à l’honnêteté de menteurs et d’hypocrites – dont les crimes sont tels, que les pires méfaits du condamné sont des vertus en comparaison –, un tel homme n’est qu’un misérable pleutre.

C’est qu’en réalité, quand on vous passe la corde au cou, il n’y a qu’une chose que vous puissiez faire : résister. Le principe du nœud coulant est qu’il vous serre le cou jusqu’à vous priver d’air, ou jusqu’à vous briser la nuque. En résistant au resserrement du nœud, il est possible de survivre. Au contraire, si vous respectez toute la procédure, si vous vous laissez lier les mains dans le dos et passer la corde au cou tout en gardant confiance dans le système, votre mort est inévitable.

Cela fait dix-sept ans qu’Israël marche vers la potence. Ses dirigeants l’y ont conduit à l’aide d’un anneau passé dans le nez, l’anneau des garanties internationales. Son peuple s’y est laissé mener en refusant de voir ce qui l’attendait, alors même qu’on nettoyait la chaussée du sang répandu. Chaque tentative de parvenir à une solution pacifique, chaque concession et chaque marque de bonne volonté ne faisaient que resserrer les liens autour de ses poignets et le nœud autour de son cou.

C’est que chacune des concessions qu’Israël a faites n’a eu pour résultat que de réduire non seulement sa capacité de se défendre, mais même sa capacité de faire des choses aussi élémentaires que construire des logements résidentiels dans la capitale de sa propre nation. Chaque geste qu’a fait Israël, chaque accord qu’il a signé, l’ont enfermé dans une situation toujours plus contraignante, et sans jamais amener la moindre paix. Le seul résultat a toujours été de mettre la barre plus haut pour la série de concessions exigées par l’ennemi, par ses auxiliaires et par ses complices, lors de la prochaine phase des négociations.

Ce n’est pas un processus de paix, et ce n’en a jamais été un. C’est un lynchage public. C’est le lynchage d’un pays dont le seul crime réel est d’exister, son existence constituant une offense pour le fanatisme religieux et les préjugés d’un milliard de musulmans qui contrôlent une grande partie des ressources mondiales de pétrole, et dont les adeptes sont prêts à se déchaîner et à tuer dans les rues de pratiquement toutes les grandes villes du monde, à la plus légère offense.

Ce lynchage a commencé par un procès dans lequel l’assassin portait un beau costume tandis que sa victime était au banc des accusés, revêtue d’une combinaison orange [NdT – uniforme des prisonniers]. Tous les jours que dura ce procès, l’assassin avait toute latitude de quitter le prétoire et de tuer à nouveau, et chaque soir, quand il y revenait, le juge et les jurés faisaient mine de ne pas voir ses mains sanglantes. Et si la victime osait attirer l’attention sur ces mains couvertes de sang, on la réduisait au silence en affirmant que ces crimes étaient aussi de sa faute. N’avait-elle pas provoqué l’assassin, ne l’avait-elle pas incité à les commettre ?

À présent, le procès se termine. La comédie se dénoue, et l’on voit que tout cela n’avait rien à voir avec la paix. De cela, nous pouvons remercier le Hamas et Obama. Au dernier round, les choses ne sont que trop évidentes. C’est la réparation de cette "erreur" par laquelle la plus ancienne et la plus persécutée des minorités du Moyen-Orient a pu soustraire un court moment son pays à la tyrannie des califes et des sultans, pour que ses membres, persécutés à l’est comme à l’ouest, au sud comme au nord, aient une patrie. Cette erreur.

La corde au cou

Cette année même où le régime iranien viole et assassine les contestataires à la suite d’une élection volée ; cette année où la Chine et la Corée du Nord continuent de torturer et d’assassiner les opposants politiques ; cette année où l’Arabie Saoudite et Dubaï continuent à exploiter des esclaves asiatiques, et où Chavez, au Venezuela, continue de supprimer les médias indépendants et de faire incarcérer les opposants ; cette année où la Turquie continue de détenir des milliers de prisonniers politiques kurdes tout en occupant Chypre ; cette année où la Russie continue de démanteler la démocratie et d’assassiner les journalistes ; où le Soudan continue de perpétrer un génocide, et où le reste du monde émet des reproches, mais continue de vaquer à ses affaires habituelles : cette année, c’est Israël qui est le principal coupable, pour des actes aussi lâches que d’avoir peut-être assassiné un chef terroriste du Hamas à Dubaï, ou d’avoir intercepté une flottille qui apportait de l’aide et du renfort au Hamas. Tous les pays, y compris ceux de la liste qui précède, brandissent leurs condamnations et exigent qu’Israël rende des comptes. Des comptes pour quoi ? Pour avoir refusé de se laisser lyncher.

Chaque fois qu’Israël s’efforce d’être arrangeant, il ne fait que se rapprocher du gibet. Il permet que le nœud se resserre autour de son cou. Et chaque fois que cela se produit, il doit lutter plus durement encore pour pouvoir respirer. À la fin, si cela continue, il ne pourra plus respirer du tout. Il ne sera plus qu’une triste silhouette se balançant désespérément sous le vent chaud du désert, tandis que les cris « Itbah al-Yahoud » [NdT – Mort aux Juifs] retentiront parmi les décombres des villes et des jardins de Jérusalem, de Haïfa, de Tel-Aviv et d’Ariel.

Ce n’est pas en étant conciliant face à une foule de lyncheurs qu’Israël pourra survivre, mais seulement en ayant le courage de l’affronter. Quand une communauté internationale, sur l’injonction de la foule musulmane des lyncheurs, dicte les conditions de la survie d’Israël, il faut que celui-ci élargisse le champ en les faisant passer de l’autre côté. S’ils veulent reconnaître ces terroristes, tuons ces terroristes. S’ils veulent briser le blocus de Gaza, reprenons Gaza. S’ils veulent créer de façon unilatérale un État palestinien, annexons ces territoires. La conciliation, c’est le nœud coulant. L’affrontement, c’est la liberté de respirer. Chaque fois qu’Israël bat en retraite, on le condamne pour cela. Quand il progresse, il est aussi condamné, mais il étend sa liberté d’action.

Le monde entier condamnera toujours Israël, quelles que soient ses intentions. Cependant, comme toute forme d’insulte, ces condamnations ne font que prendre de l’ampleur quand Israël se laisse dicter ce qu’il doit faire. Israël est condamné non pas pour ce qu’il fait, mais en raison de la convergence de trois tendances maladives qui sont le fanatisme islamique, la gauche radicale et une attitude de dhimmi à l’échelon international. Un tel mouvement de haine ne peut pas être défait. Il ne peut qu’être ignoré.

Quand vous écoutez les menaces et les quolibets de ceux qui vous haïssent, vous leur permettez d’exercer un pouvoir sur vous. Si vous essayez d’adopter une attitude plus conciliante pour gagner leurs faveurs, cela ne peut qu’accroître leur haine débordante. En effet, ce qu’ils haïssent, ce n’est pas votre attitude, c’est vous. En leur montrant votre faiblesse, vous les invitez à vous attaquer. En donnant à vos ennemis du pouvoir sur vous, vous ne pouvez réussir qu’à les rendre impatients de profiter de votre vulnérabilité. En continuant de la sorte, vous vous condamnez à devenir un esclave ou un cadavre : un esclave s’ils voient une utilité à vous garder vivant, un cadavre dans le cas contraire. Dans un cas comme dans l’autre, vous mettez la tête dans le nœud coulant qu’ils vous ont préparé.

Israël ne peut pas continuer dans cette voie. Aucun pays ne pourrait le faire longtemps. Et cependant, c’est ce qu’il fait. Israël avance vers la potence tout en dénonçant une terrible erreur. Mais il n’y a pas d’erreur. Pas du tout. Les exécuteurs acquiescent aimablement et promettent de vérifier, tout en lui liant les mains dans le dos. C’est une comédie et tout le monde le sait, sauf le plus idiot des lyncheurs et sauf le condamné.

Cependant, comme le condamné qui refuse qu’on lui bande les yeux avant l’exécution, nous continuons de nous entendre dire que nous devons éviter de faire des remous. Allons-y tranquillement. Respirons profondément. Bientôt, tout cela sera fini. Si nous résistons, qu’est-ce que le monde va dire ? Ce qu’il est en train de dire, précisément. Que nous sommes les gêneurs, les trouble-fête à l’origine de tous les problèmes que connaissent les pays du Moyen-Orient, le ver dans la ravissante pomme bien saine des dictatures du monde musulman.

Toutes les menaces qui ont pu voir le jour sont apparues lorsqu’Israël a fait des concessions, et non lorsqu’il a refusé d’en faire. À chaque fois qu’Israël a choisi la voie de la moralité, ses ennemis lui ont préparé des coups bas. Il est plus que temps de se réveiller et d’en tirer quelques leçons. La corde est tendue, et le pays suffoque. La dernière bouffée d’air, c’était Jérusalem. La prochaine, ce sera la Galilée. Et ensuite ? Combien de bouffées d’air pourrons-nous encore inspirer avant de succomber ?

Avant Oslo, Israël était menacé d’attaques terroristes s’il ne se soumettait pas. Il s’est soumis, et les attaques terroristes ont décuplé. Et s’il n’allait pas plus loin dans les négociations, il était menacé d’isolement au niveau international. Il a négocié et il a cédé, et il ne s’en est pas moins retrouvé isolé. Il a été menacé de boycotts, et il a cédé, et il y a quand même eu des boycotts. Aujourd’hui, la menace porte sur la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Celle-ci sera suivie d’une solution sous forme d’un État unique, puis d’une intervention de la communauté internationale. La corde, la potence, tout est là. Qui peut encore croire que tout cela sera épargné à Israël s’il accorde à Abbas et à ses petits copains terroristes leur propre État officiel avec Jérusalem pour capitale ?

Jusqu’à présent, aucun compromis n’a été probant, ce qui signifie qu’aucun compromis ne le sera. Un processus dans lequel une des deux parties ne cesse de faire des compromis tandis que l’autre ne cesse de menacer et de prendre, ce n’est pas un processus mais un hold-up. Quand un homme vous menace avec une arme, vous pouvez croire qu’il est possible de le contenter. S’il recommence encore et encore, ce n’est plus une menace mais un processus. Israël est pris dans ce processus, ou plutôt, il en est le jouet. À la fin de ce processus, c’est la mort. Si vous ne portez votre attention que sur l’arme, et pas sur le processus, vous allez continuer de céder, jusqu’à ce que vous ayez cédé votre maison, votre femme et vos enfants, jusqu’à ce que votre vie soit le seul bien qui vous reste. Ensuite, ce seul bien, vous le perdrez aussi. C’est la nature du processus. Pour survivre, il faut voir non pas l’arme seulement, mais le processus dont elle fait partie.


Obama et le roi arabe magnat du pétrole

L’expérience de ce dernier mois aurait dû servir enfin de leçon. Le triste constat est que, bien qu’Israël se soit retiré de Gaza, qu’il ait laissé le Hamas en prendre le contrôle et qu’il n’ait rien fait d’autre qu’empêcher le Hamas de disposer d’un libre accès depuis l’extérieur, le monde hurle comme si Israël avait semé la mort d’un bout à l’autre du pays, comme l’ont fait le Soudan, l’Iran et d’autres pays membres, ou anciennement membres de la Commission des droits de l’homme des Nations-unies. Voilà la justice. C’est un lynchage. Et comment réagit Netanyahou ? Comme pratiquement tous les autres dirigeants israéliens avant lui : il cède sur le blocus. Une petite concession pour calmer les lyncheurs. Ça va marcher, n’est-ce pas ? Non ?

Ce n’est plus de négociations qu’il s’agit. Ce n’est pas non plus de discuter sérieusement d’un État. C’est le monde entier qui s’élève comme une seule voix pour défendre les droits d’une organisation génocidaire financée par Mahmoud Ahmadinejad, et dont la charte dit ceci : « L’Heure [du jugement] ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront : Ô Musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer. » Les faux-semblants, c’est fini. Ce n’est pas du tout de paix qu’il s’agit, mais de mort. Ce sont des lyncheurs. Certains sont là de leur propre initiative. D’autres pensent qu’ils n’ont pas le choix. Ils croient qu’une seule mise à mort leur vaudra la tolérance du Dar al-Islam.

Voilà à quoi ressemble un nœud coulant. Voilà le gibet. Les mains attachées, Israël perd sa capacité de se défendre. À mesure que le nœud se resserre, Israël meurt. Ce n’est qu’en résistant au nœud qu’il pourra survivre. Ce n’est qu’en luttant pour se délier les mains qu’il pourra résister. Capituler, c’est mourir. Et quand Israël sera mort, ses bourreaux seront les suivants sur la liste. En effet, le lynchage ne fait que commencer. La mort ne fait que stimuler l’appétit des lyncheurs. Le sang n’apaise pas leur fringale, il l’intensifie. Et si on ne les arrête pas, ils répandront le sang partout dans le monde. Mais le nœud serre déjà. Un peu d’air seulement passe encore. Avec cet air, qu’allons-nous faire ? Crier justice, ou lutter de toutes nos forces pour desserrer le nœud ? Pour l’instant, nous avons encore le choix. Quand le nœud aura fait son œuvre, il sera trop tard.

 

© Sultan Knish (Daniel Greenfield).

Traduction Marcoroz

 

Mis en ligne le 17 juin 2010, par Menahem Macina, sur le site France-Israël.org

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 11:45

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

Benilou 

 

PROVOCATION IRANIENNE A  GAZA

Par Jacques Benillouche

 

PROVOCATION IRANIENNE A GAZAECOUTER ICI-copie-1

 


 

 

 

Les iraniens préparent une nouvelle provocation contre Israël avec Gaza comme point de mire. Les israéliens avaient pourtant tenté d’étouffer dans l’œuf toute velléité d’autres « humanitaires » à rééditer l’épopée de la flottille en sanctionnant avec force le navire turc Marmara qui avait voulu exploiter la couverture médiatique de l’opération. Ils avaient anticipé l’incident en mandatant en Turquie, dans le plus grand secret, une haute personnalité chargée d’informer le premier ministre Tayyip Erdogan sur la détermination d’Israël à arraisonner par la force tout bateau turc qui déciderait de contrevenir à l’interdiction israélienne de forcer le blocus. Mais les conseils n’ont pas été entendus ou ont été volontairement ignorés. Cette mise en garde explique la réaction mitigée de la Turquie qui n’a pas été prise au dépourvu et qui, de ce fait, n’a pas rompu ses relations diplomatiques avec l’Etat juif.

 

Les iraniens s’invitent à Gaza

 

            Ali Larijani, président du Majlis, le parlement iranien, et Alaeddin Bouroujerdi, président de la commission pour la sécurité nationale et la politique extérieure du Majlis se préparent à investir la bande de Gaza, le 19 juin, et envisagent de narguer Tsahal à la frontière israélienne. Téhéran a demandé au Caire des visas pour 200 députés iraniens en intercédant auprès du président Moubarak lui-même pour qu’il autorise cette visite historique.

            Les iraniens ont présenté une demande officielle, le 14 juin, pour faire atterrir sur un aérodrome égyptien un avion civil transportant une importante délégation parlementaire ainsi que des vivres et des produits médicaux à destination de la population de Gaza. Le Caire n’a pas encore donné son accord à cette visite qui, si elle a lieu, serait une grande première puisqu’à ce jour aucune délégation iranienne de haut rang n’a été autorisée à se présenter à la  frontière égypto-israélienne. Le premier ministre Netanyahou pourrait considérer cette initiative comme un casus belli ou, pour le moins, comme une manifestation inamicale de la part des égyptiens.

            Ces provocations à répétition ne semblent pas intimider les israéliens et pourraient au contraire les conduire à radicaliser leur position car, selon leur doctrine, ils ne peuvent laisser entrevoir une quelconque faiblesse. La volonté de provocation du président du Majlis ne fait aucun doute puisqu’il envisage de se présenter à la frontière israélienne, accompagné des dirigeants du Hamas, pour délivrer son message de solidarité à l’intention des palestiniens et il veut aussi profiter pour menacer Israël face à ses frontières. L’impact médiatique recherché pourrait avoir un effet bénéfique pour la position de l’Iran au Proche-Orient car il serait perçu par les islamistes comme une preuve de force et de solidarité de la part d’iraniens apparaissant alors comme seuls défenseurs de la cause arabe.

 

Damer le pion aux turcs

 

            Mais l’objectif de cette visite doit cependant s’insérer dans le contexte de compétition ouverte entre la Turquie et l’Iran, deux pays qui cherchent à se hisser à la tête du monde musulman. L’Iran veut prendre de vitesse le premier ministre Tayyip Erdogan qui, candidat au leadership arabe, a suscité et encouragé l’épopée du Marmara arraisonné au large de Gaza. La place est certes libre et tous les moyens sont bons pour s’afficher comme le plus solidaire des palestiniens afin d’acquérir l’aura internationale.

            L’objectif de Larijani est d’être vu entouré de ses parlementaires à la frontière israélienne en train de défier les patrouilles israéliennes qui lui feront face. Il ne pourrait y avoir meilleur provocation tandis qu’un navire iranien a quitté, le 14 juin, le port de Khomanshahr  et qu’un second appareillera le 19 juin pour la même destination. La recherche de l’incident est flagrante et il est douteux qu’Israël accepte pareille manipulation sans réagir.   Dans l’attente de l’autorisation du Caire, quatre parlementaires ont été envoyés en mission de repérage pour traverser la frontière entre Gaza et l’Egypte afin de préparer, dès réception de l’autorisation finale, l’arrivée massive des iraniens auprès du Hamas. La décision de l’Egypte est attendue avec intérêt et inquiétude par les israéliens qui ont déjà fait savoir, par les voies diplomatiques, qu’ils se comporteraient avec les navires iraniens avec plus de fermeté qu’avec les turcs puisque l’Iran, contrairement à la Turquie, est considéré comme ennemi irréductible de l’Etat d’Israël. Ils espèrent donc que l’Egypte  réagira en pays responsable en déniant le droit aux iraniens de provoquer une riposte militaire israélienne. 

 

Mise en garde des militaires israéliens

 

            Cette initiative intervient au moment où le responsable du Shin Bet (sécurité intérieure) met en garde le gouvernement israélien contre une décision d’alléger le blocus de Gaza qui mettrait en danger la sécurité du pays. Il s’oppose au contrôle éventuel des navires entrant à Gaza par des observateurs étrangers car ils n’auraient, selon lui, aucune compétence pour détecter l’introduction d’armes et de matériel stratégique dissimulé dans les cales. Il prend exemple sur le Liban qui est une véritable passoire alors que les Casques bleus ont reçu la mission d’interdire le réarmement du Hezbollah qui se poursuit au vu et au su de tout le monde.

            Ce responsable rappelle que le Hamas ne fait pas mystère de sa volonté de prolonger la guerre contre Israël puisqu’il dispose en stock, malgré le blocus, de plus de 5.000 roquettes et missiles, de portée de 40 kms, qui ont traversé les tunnels creusés entre l’Egypte et Gaza. Il rejoint ainsi tous ceux qui, dans les sphères militaires et stratégiques, critiquent de manière ouverte le ministre de la défense, Ehud Barak, considéré comme « incompétent et mou » puisqu’il s’aligne, selon eux, sur les désidératas des américains. Les stratèges israéliens, et non des moindres, estiment que la suppression du contrôle du blocus réduirait la marge de manœuvre de la marine israélienne en aggravant les conditions de la défense du sud du pays. Ils rappellent les engagements de Netanyahou de ne pas transformer Gaza en un port iranien ou un port turc.

            Les israéliens voient dans cette nouvelle provocation iranienne une volonté de saboter tous les efforts des diplomates dans la recherche de solutions pacifiques au blocus de Gaza et au conflit palestinien en général. Barack Obama avait fait pression sur le premier ministre Netanyahou pour qu’il fasse preuve de moins d’intransigeance dans ses décisions sur Gaza. Mais les israéliens ne s’étonnent plus de constater que chaque avancée politique est systématiquement contrecarrée par des menaces, des obstacles ou des tirs de missiles qui annihilent les effets et qui ont surtout pour but d’envenimer les relations israélo-américaines. L’Iran s’est invité à Gaza alors qu’on ne l’attendait pas. 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 05:19

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

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BILLET D’HUMEUR : ISRAEL ET LES VUVUZELAS

Par Jacques Benillouche

 

 

BILLET D'HUMEUR ISRAEL ET LES VUVUZELASECOUTER ICI-copie-1



 

 

Je ne suis pas très branché foot car je ne mesure pas le plaisir de voir courir des millionnaires après un ballon. Certains trouveront dans cette réaction un peu de jalousie car, tandis que les joueurs s’enrichissent, ils nous communiquent en échange une tension nerveuse, une excitation et parfois une haine lorsque l’équipe adverse gagne.

            S’il y avait un certain doute sur mes capacités à résister à un match entier face à la télévision, malgré mes réserves de cacahuètes et de chocolat noir amer, il est à présent dissipé car le bruit infernal des vuvuzelas a le don de réveiller en moi les gènes de folie précieusement enfouis en mon fort intérieur. Mais en tombant sur une information israélienne sérieuse, j’envisage de me rabibocher avec le bruit strident et permanent de ces cornes redoutables dans le seul intérêt économique du pays.

            En effet un israélien judicieux, Oron Barber, a trouvé le moyen de s’enrichir en ayant investi depuis juin 2009 son temps et son argent pour créer un site spécialement réservé à ces trompettes. Il ne vend pas de cornes lui-même mais il agit en intermédiaire entre les fabricants et les particuliers. Il a payé cher le droit d’être automatiquement orienté par le moteur de recherche Google sur son site, simplement en tapant « vuvuzela ». Il avoue cartonner en touchant une simple commission dans la vente de plusieurs milliers de cornes à travers le monde entier : Pakistan, Jordanie, Egypte, Algérie, Europe et Grande-Bretagne. Les outils de destruction des tympans prouvent qu’ils ne sont pas sensibles à la politique puisqu’ils traversent toutes les frontières et qu’ils sont même capables de créer des liens économiques entre juifs et arabes.

            Barber aura réussi dans une mission qu’il n’avait pas préméditée mais la réaction du public risque d’être plus tendue que prévue. L’inquiétude vient du fait qu’il envisage de développer ces ventes au delà de la Coupe de Monde pour inonder tous les stades mondiaux, et israéliens en particulier, de ses cornes à l’occasion des matches de championnat locaux. L’aspect positif est certes innovant pour la balance commerciale israélienne et pour la rentrée de devises. Mais en revanche, il faudra dès à présent envisager la multiplication des postes d’ORL dans les hôpitaux pour soigner les séquelles des fanatiques du foot.

            L’aubaine a fait des émules. Un de ses concurrents, Avi Hazan, qui a reniflé l’opportunité financière de ces cornes, a décidé de les commercialiser au prix de six euros auprès des marchands de jouets pour étendre le marché aux enfants et aux étudiants. Les conséquences seront évidentes sur la stabilité familiale à la maison, sur le respect de l’ordre à l’école, et sur le calme sur la voie publique. Il est fort probable que de nombreux parents se transformeront en bourreaux d’enfants et que les voisins useront de leurs carabines pour régler leurs querelles de voisinage à l’occasion d’une sieste interrompue.

            L’argent n’a peut-être pas d’odeur mais parfois, il peut faire des dégâts à nos oreilles. 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 23:11

 

 

Le Hezbollah, et l'Iran derrière  la flottille libanaise ne rêvent que d'un bain de sang

ANALYSE A LA UNE

 

 

Par Aschkel

Pour Aschkel.info et Lessakele

source :http://elderofziyon.blogspot.com/2010/06/hezbollah-iran-behind-this-weekends-aid.html

Suite de 

>>Les organisateurs de la prochaine flottille sont liés à Nassrallah


Un navire transportant des fournitures médicales d'aide à Gaza quittera le Liban dans les prochains jours avec des dizaines  de femmes à bord, à déclaré l'un des organisateurs à l'AFP mardi.

«Nous sommes toutes des femmes indépendantes qui voulons  briser le siège de Gaza et qui se sont engagées contre  l'entité sioniste", a déclaré Samar Hajj, la coordonnatrice du voyage.

Elle a souligné que les femmes ne sont pas affiliées avec le groupe militant du Hezbollah, ou  toute autre organisation politique.

"Cela n'a rien à voir avec le Hezbollah, même si c'est un honneur pour nous d'être des partisans de la résistance", a déclaré Hadj, dont le mari Ali Hajj a été l'un des quatre généraux détenus pendant près de quatre ans  car mis en cause dans l' attentat qui a tué 2005 le Premier ministre libanais Rafic Hariri et 22 autres personnes.

Ali Hajj, qui était chef de la sécurité intérieure, a été libéré de prison en avril  de l'année dernière après qu'un tribunal soutenu par l'ONU ai dit qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves contre lui et les généraux.
Comme je l'ai signalé hier, des médias palestiniens signalaient que le Hezbollah était derrière le navire. Pour en avoir la preuve , allez sur le site Web de la vérité Syrienne.

Dans un article, un journaliste écrit de retour le 6 Juin,  comment le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré publiquement qu'il allait appuyer de nombreux navires destinés à être envoyés à Gaza, et laisse entendre que la coordination des efforts pour briser le blocus  de la Turquie avec  la coordination du Hezbollah est entière, disant que "le drapeau rouge est la prise de décisions fondée sur le drapeau jaune." 

Cet article a également cité des sources affirmant que Nasrallah avait l'intention de cacher les actions du Hezbollah en prétendant que les navires sont envoyés par les ONG - certaines existantes et d'autres crées par le Hezbollah. Par exemple, l'un des navires  est sponsorisé par le "Reporters Without Limits" mais il n'est pas, comme certains ont dit, Reporters sans frontières, mais plutôt une organisation entièrement composé par le Hezbollah et employant des journalistes du Hezbollah!

Ceci, selon cet article, «en pleine coordination avec Damas et Téhéran», dans le but d'embarrasser Israël.

Plus inquiétant encore, l'article dit que le Hezbollah était dédaigneux envers organisateurs du Free Gaza le "Rachel Corrie" , en disant qu'ils étaient naïfs et stupides pour abandonner humblement sans se battre. Cela a donné à Israël une victoire de propagande en comparant leurs actions contre celles de L'IHH.L'objectif est que le Hezbollah et ses commanditaires iraniens visent à provoquer un autre  Mavi Marmara.

Plus loin, dans l'article de la vérité syrienne, est précisé que Samar Hajj, la porte-parole des femmes de ce navire, a eu l'idée de cette action après avoir entendu parler Nasrallah lors d'un rassemblement pour les victimes de la flottille disant qu'il voulait d'envoyer des navires en provenance du Liban. Elle a communiqué avec les dirigeants du Hezbollah qui ont rapidement coordonné la logistique de ce qu'elle appelle un navire  "de résistance des femmes" - quelque chose qu'elle ne pourrait faire seule  dans un délai aussi court  (il a fallu des mois à FreeGaza pour organiser, même un seul bateau. )

Comme nous l'avons vu avec la flottille  Free Gaza et d'autres sont de facto un appui pour les forces armées  de la"résistance", FreeGaza n'avait aucune intention de mener un combat avec l'armée israélienne - C'est l'IHH, en coordination avec la Turquie à, qui a planifié une confrontation violente. Le 'Hezbollah n'est pas moins violent que IHH. Compte tenu du fait que le Hezbollah considère que ces navires sont militaires, dans le seul but de provoquer un autre incident Mavi Marmara, un navire de femmes peut être le moyen idéal pour réaliser cela.  Ses propres organisateurs admettent que cette aide est une ruse pour gagner une victoire politique. 

Les ennemis d'Israël seraient heureux  de voir des femmes se faire tuer à bord de ce navire. Je ne sais pas comment ils pourraient tenter de provoquer l'armée israélienne dans la violence - peut-être par des pièges explosifs a certains endroits du navire et que ces femmes conduiraient les soldats vers ses pièges,ou même d'équiper les humanitaires "avec des pistolets de paintball ou de pistolets-jouets qui ont l'air réel afin provoquer une réaction mortelle.

Les journalistes que le 'Hezbollah envoie est un problème important, les combattants du Hezbollah ou ses membres se faisant passer pour des journalistes car ils savent que les médias seront naturellement sympathiques à leur cause. Les gens sur ce bateau doivent être identifiés  immédiatement.

Le Hezbollah a déjà tenté par le passé de transformer ses défaites en succès. L'enlèvement de soldats israéliens au Liban, provoquant la guerre de 2006, est intervenu  quelques semaines seulement après Gilad Shalit ait été enlevé à Gaza - une gêne majeure pour Israël à l'époque.

Espérons que les caméras tourneront sous de nombreux angles différents, lorsque les navires seront interceptés.

Notre précédent article  révèle les liens entre le mouvement "Free Palestine"  qui organise les  et le Hezbollah - une photo de Samar Hajj avec Hassan Nasrallah:
 
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