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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 05:52

 

 

Arafat a ordonné au Hamas de commettre des attentats contre Israël en l'an 2000,

 

Khaled Abu Toameh

TITRE ORIGINAL "Arafat ordered Hamas attacks against Israel in 2000"

Traduction 

upjf

Article paru dans le Jerusalem Post, 28/9/2010,


 Article associé 

Le bon vieux temps d'avant la paix

 

Arafat dissipa des milliards de dollars d’aide occidentale destinée à des projets de développement, dans les rangs boursouflés de ses armées terroristes. Au lieu de préparer son peuple à la paix, il le formait à la guerre.

Arafat répondit à la supplication de Barak à Camp David et Taba en lançant la plus grande offensive terroriste qu’Israël ait endurée depuis les années 1950

Caroline Glick

(Suite)

 

 

L'ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, avait ordonné au Hamas de lancer des attentats contre Israël, lorsqu'il a compris que les négociations de paix [avec Ehoud Barak] ne menaient nulle part, vient de révéler Mahmoud Zahar, un des dirigeants du Hamas à Gaza.

 

"Le Président Arafat avait ordonné au Hamas de lancer plusieurs opérations militaires au coeur de l'Etat juif, lorsqu'il a senti que les négociations avec le gouvernement israélien avaient échoué", a affirmé Zahar devant des étudiants de l'université islamique de Gaza.

 

Zahar n'a pas précisé quand et comment Arafat avait ordonné au Hamas de lancer des "opérations militaires" – dont la plupart étaient des attentats-suicides contre des civils israéliens. (Jerusalem Post)

 

 

 

[C'est une véritable petite bombe que viennent de publier plusieurs grands media israéliens, parmi lesquels la 2e chaîne de télévision et le Jerusalem Post, dont nous traduisons l'article ci-dessous.

 

 

La collusion entre Arafat et le Hamas était pourtant connue des spécialistes en Israël – et elle est aussi largement abordée dans le livre Le Prince vert qui vient d'être publié en France – mais c'est malgré tout un sujet tabou pour les tenants de la version "politiquement correct" de l'histoire récente du Proche-Orient et de la Deuxième Intifada en particulier.

 

Car officiellement, pour les chancelleries occidentales notamment, il y a le Hamas extrémiste d'un côté, et le Fatah modéré de l'autre – ou si l'on veut, le 'méchant' Mahmoud a-Zahar de Gaza et le 'gentil' Mahmoud Abbas de Ramallah… (le "courageux président Abbas", aux dires de certains notables juifs de France). La réalité, comme le montre cet article du Jerusalem Post, est bien différente…]

 

Arafat avait ordonné au Hamas de commettre des attentats contre Israël en l'an 2000

 

 

L'ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, avait ordonné au Hamas de lancer des attentats contre Israël, lorsqu'il a compris que les négociations de paix [avec Ehoud Barak] ne menaient nulle part, vient de révéler Mahmoud Zahar, un des dirigeants du Hamas à Gaza.

 

"Le Président Arafat avait ordonné au Hamas de lancer plusieurs opérations militaires au coeur de l'Etat juif, lorsqu'il a senti que les négociations avec le gouvernement israélien avaient échoué", a affirmé Zahar devant des étudiants de l'université islamique de Gaza.

 

Zahar n'a pas précisé quand et comment Arafat avait ordonné au Hamas de lancer des "opérations militaires" – dont la plupart étaient des attentats-suicides contre des civils israéliens.

 

On estime toutefois que l'ordre donné par Arafat au Hamas faisait suite à l'échec du sommet de Camp Daviden 2000.

 

C'est la première fois qu'un dirigeant haut placé du Hamas reconnaît que certains des attentats-suicide menés en Israël pendant la Deuxième Intifada, qui a éclaté il y a tout juste dix ans, avaient été commandités par Arafat.

 

Selon différents témoignages [N.d.T. Dont celui de Mosab Hassan Yousef, espion israélien au sein du Hamas, dans son livre Le Prince vertqui vient d'être publié aux éditions Denoël.] Arafat avait ordonné à la branche militaire du Fatah, les "Brigades des martyrs d'Al-Aqsa", de lancer des attentats contre Israël, lorsqu'il a compris que le Premier minsitre Ehoud BArak n'allait pas accéder à toutes ses exigences.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 22:01

 

 

 

 

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Abbas cherche une manière de mettre fin aux pourparlers de paix – le sourire au coin des lèvres


Par Barry Rubin

 

 

Adaptation : Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info


Avec l’aimable autorisation de Yeru Aharoni

Directeur des Publications/Rédacteur en chef du

Global Research in International Affairs (GLORIA) Center

Interdisciplinary Center

 

Titre original : Abbas Looks For A Way to End Peace Talks--With A Smile On His Face

http://rubinreports.blogspot.com/2010/09/abbas-looks-for-way-to-end-peace-talks.html

Je ne cesserai jamais d’être stupéfié de voir à quel point l’hystérie et la mystification  obscurcissent l’esprit des gens, dès qu’il est question du conflit arabo-israélien (ou israélo-palestinien). Considérons ce simple point de logique que vous ne trouverez sans doute expliqué nulle part ailleurs. Et voyons ce qui en découle au final, concernant le Président Obama.

Mahmoud Abbas, le dirigeant de l’Autorité Palestinienne (AP) prétend qu’il ne peut pas négocier avec Israël, si Israël recommence à construire des immeubles dans les implantations déjà existantes, après un gel de 9 mois de la construction.


Evaluons cette pétition de principe.


Premièrement, Abbas savait parfaitement que le gel se terminerait au bout de 9 mois et ne devait pas être renouvelé après que le délai soit passé, en septembre. S’il voulait fournir à Israël une incitation à le poursuivre, - en démontrant que cette concession israélienne apportait un progrès vers la paix et offrait un avantage quelconque à Israël- Abbas aurait dû agir en ce sens. Au lieu de quoi, il a freiné des quatre fers jusqu’à la toute dernière minute. Durant des semaines, les Etats-Unis l’ont supplié et fait pression sur lui afin qu’il retourne à la table des négociations.


Deuxièmement, si les Palestiniens négociaient en vue d’une solution à deux-états, ils obtiendraient –dans le pire des cas – presque toute la Bande Occidentale (de Judée-Samarie/Cisjordanie). Il n’y aura pas de nouvelles implantations juives dans ce territoire. Les implantations seront, sans doute, démantelées. Toutes les routes et bâtiments qu’Israël a construits (à moins d’être démantelés dans les jours précédant la mise en œuvre d’un accord) reviendront aux Palestiniens.

Aussi, pour autant que les Palestiniens soient à ce point horrifiés par les constructions israéliennes, est-ce que cela n’aurait pas fait sens pour eux de négocier aussi vite que possible ? Mais, au contraire, ils ont prolongé le processus, année après année après année, en trouvant de perpétuelles excuses pour se comporter ainsi.

 
Rappelons que l’Autorité Palestinienne a refusé de négocier depuis plus d’un an, depuis janvier 2009. Durant tout ce temps, Israël construisait dans les implantations. Néanmoins, durant les 9 derniers mois, alors qu’Israël ne construisait plus dans la Bande Occidentale, l’AP refusait encore et toujours de négocier.

Si on fournit, maintenant, la pleine mesure du temps écoulé : 

Phase Une : de 1992 jusqu’à la fin de 2000, l’OLP, et plus tard, l’AP ont négocié avec Israël à une époque durant laquelle il n’y avait aucune limite à la construction à l’intérieur des implantations. Ils n’étaient, cependant, pas pressés de trouver un arrangement et, en fait, ont fait avorter les négociations en 2000. Incidemment, Israël a fait une large concession à l’égard de ses positions originelles, lorsque le processus débutait en 1993 : pas de nouvelles implantations ou d’expansion territoriales de celles existant déjà. Il s’est tenu à cet engagement. L’OLP et l’AP ont aussi fait quelques « concessions » : ils s’étaient engagés à combattre le terrorisme.
 Ils ne l’ont pas fait. Ils n’ont jamais élevé l’idée d’un gel de la construction dans les implantations existantes au stade d’un point à marchander.


Phase Deux : puis, de 2000 à 2009 –une décennie- l’AP a refusé de soutenir toute négociation de paix directe, à une époque durant laquelle il n’y avait aucune limitation à la construction à l’intérieur des implantations. Là encore, ils n’ont jamais suggéré l’idée qu’ils mettraient fin à la violence (2000-2005), ni qu’ils négocieraient, en échange d’un gel de la construction dans les implantations existantes. Il s’agissait d’une idée du Président Obama, à la moitié de 2009 et ils l’ont rejetée.

 
Phase Trois : alors qu’Israël gelait effectivement la construction, l’AP a perdu 9 mois – sachant que l’horloge du gel temporaire tournait- sans faire le moindre geste pour accélérer ou simplement même, être partie prenante de négociations quelconques.

Par conséquent, l’AP a perdu presque 20 ans, durant lesquels des milliers de bâtiments se sont ajoutés aux implantations israéliennes.

Il y a là un défaut fondamental dans l’assertion selon laquelle les Palestiniens sont désespérément avides d’obtenir un état et de mettre un terme à leurs souffrances. Ils n’ont pas l’air aussi impatients que cela. Pourquoi ? Parce que les cercles dirigeants palestiniens ont longtemps argué qu’il était plus important de conquérir tout Israël – ou de conclure un accord qui n’empêcherait pas de poursuivre cet objectif – que de faire des compromis et d'aboutir à une solution à deux états.

 

Que veut l’AP? Un état indépendant palestinien offert comme un cadeau par le monde, plutôt que de requérir un compromis mutuel avec Israël. Cela ne nécessite pas de négociations, mais, à l'inverse, une absence de négociations.


Si Abbas claque la porte des discussions, il ne pleurera pas, parce que la création d’un état palestinien a été, une fois de plus, reportée. Au contraire, il sera souriant parce qu’il se sera échappé de ce que la plupart des dirigeants palestiniens – bien que peut-être pas le Premier Ministre Salam Fayyad – perçoivent comme étant le piège de la paix.


Incidemment, notons que lorsque le Président Barack Obama a rendu publique son interprétation massacrante du “processus de paix”, l’un des thèmes principaux de son discours devant l’ONU du 23 septembre, il était totalement averti du fait que les négociations étaient probablement sur le point de s’effondrer, au moment de la fin du gel. On pourrait arguer qu’en jouant son va-tout sur ce sujet, il essayait d’encourager quiconque à poursuivre, mais comment peut-on risquer sa réputation diplomatique sur une carte qui est sur le point de faire s’effondrer un château de cartes ? Cela se situe quelque part entre le fait d’être irresponsable et celui d’être suicidaire.


Mais peut-être qu’Obama a parfaitement raison de penser qu’il peut aller plus loin, dans de telles affaires. Après tout, les gens ont oublié ce qui s’est passé (et dit) durant son discours devant l’ONU, l’année dernière ! Il prédisait alors des discussions israélo-palestiniennes intensives et de haut niveau devant se dérouler dans les trois mois, et cela lui a pris un an pour n’obtenir que des pourparlers de faible niveau, fragiles et limités; Sa politique menait à un échec total, mais essayez de trouver quelqu’un dans les media qui commente ce point.

 

 

Barry Rubin est directeur du Centre pour la Recherche Globale en affaires internationales (GLORIA) et éditeur du journal : la revue des Affaires Internationales et du Moyen-Orient (MERIA). Ses derniers ouvrages sont « le lecteur israélo-arabe (7è édition), La longue guerre pour la liberté : la lutte arabe pour la démocratie au Moyen-Orient (Wiley), ainsi que La vérité sur la Syrie (Palgrave-McMillan). Le site internet du Centre GLORIA est à l’adresse : http://www.gloria-center.org et celle de son blog, Rubin Reports, à :http://www.rubinreports.blogspot.com.

 

 


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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 20:03

 

 


Catégorie à consulter: : CHANTAGE ET "ETAT PALESTINIEN"

"Je demande à mes frères de l'Autorité palestinienne, qui avaient déclaré ne pas vouloir reprendre les pourparlers avec l'ennemi (israélien) si ce dernier poursuivait la colonisation, de tenir leurs promesses", a déclaré le chef du mouvement islamiste palestinien lors d'une réunion à Damas du Parlement arabe, un organe de la Ligue arabe." K.Meshaal 7sur7

par Shraga Blum

Les responsables du Fatah n’arrivent même plus à masquer totalement leurs intentions à long terme. En pleins pourparlers avec Israël, ils indiquent déjà qu’ils veulent se rapprocher du Hamas qui a au moins la sincérité de dévoiler ses desseins concernant l’Etat juif. Cela en dit long sur les engagements qu’ils seront censés prendre dans le cadre d’un « accord définitif de paix ».

Parmi les exigences des Israéliens concernant un futur et hypothétique Etat palestinien il y a celles « qu’il soit désarmé » et « qu’il ne puisse pas signer de traités de coopération avec des pays ennemis d’Israël ». Comment alors croire que les Palestiniens respecteraient ces clauses une fois leur Etat souverain créé, si à peine au début du processus de pourparlers, ils veulent se rapprocher du Hamas?! Car il ne faut pas se leurrer, dans la « réconciliation » entre les frères ennemis palestiniens, c’est bien plus le Fatah qui se rapprochera des vues du Hamas que l’inverse!

Ces nouveaux développements inquiètent beaucoup les responsables de Tsahal, qui ont tablé depuis quelques années sur une coopération avec les services de sécurité de l’AP, la fameuse « Force Dayton » créée par le général américain du même nom.

L’un des officiers supérieurs du Commandement de la Région Centre a confié « que l’action de l’AP contre le terrorisme en Judée-Samarie servait ses propres intérêts avant tout, car le Hamas est – ou était – l’ennemi commun du Fatah et d’Israël, et que le Fatah craint plus que tout une prise de contrôle du Hamas sur la Judée-Samarie, beaucoup plus que le fait qu’il ne tue des Juifs. Mais que se passera-t-il le jour où le Hamas ne sera plus l’ennemi du Fatah? »

Il faut rappeler que si le monde arabe pousse énormément à la réconciliation entre les deux factions terroristes, l’une des pierres d’achoppement et des sujets de discussion entre les deux est justement la coopération sécuritaire entre les Services de sécurité de l’AP et Tsahal!

La versatilité du monde arabo-musulmane n’est plus à démontrer. On se souvient que pas le passé, des terroristes du Fatah qui faisaient des patrouilles commune avec des soldats de Tsahal, selon la lettre des accords d’Oslo, avaient sans sourciller retourné leurs armes contre nos soldats. Idem pour les nombreux « policiers » palestiniens, armés par Israël, et qui ont participé à des attentats anti-israéliens. Le même phénomène risque fort d’arriver avec la « Force Dayton », censée lutter contre le Hamas, et qui du jour au lendemain, pourrait constituer une redoutable armée dirigée contre les Juifs.

Les choses sont écrites, il faut juste avoir la volonté de les lire.

israel7


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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 16:13

 

 

Mon entretien avec Mahmoud Abbas, Par Richard Prasquier (crif.org)

 

 

 

Le président Mahmoud Abbas, accompagné entre autres de M. Nabil Shaat et de l'Ambassadeur de Palestine, M. Hael Al Fahoum, m'a reçu pendant une heure et quart dans sa suite à l'hôtel Meurice lundi 27 septembre 2010.
 
Il a parlé de sa longue expérience au service de la paix, notamment au cours des négociations pour les accords d'Oslo. Il a rendu hommage à la mémoire de Rabin. Il a insisté sur le fait que la "colonisation" est le principal obstacle à la paix. Comme on le sait, il attendra la réunion du sommet de la ligue arabe au Caire la semaine prochaine pour prendre sa décision quant à la poursuite ou l'arrêt du processus de négociations. Il a dit que l'occasion risquait de ne pas se reproduire.
 
Je l'ai remercié de cet entretien, qui fait suite à une rencontre hier avec des personnalités françaises d'origine juive, alors que son emploi du temps était si chargé. J'ai rendu hommage à son courage alors qu'il est tellement plus confortable de camper sur des positions extrémistes que sur des positions modérées.
 
J'ai expliqué que en tant que Président du CRIF, je désirais lui transmettre la sensibilité des Juifs de France, la deuxième communauté dans le monde en dehors d'Israël, communauté particulièrement attachée à l'Etat d'Israël, mais que je n'avais pas de légitimité à commenter des négociations dont j'espérais qu'elle se continuerait malgré les difficultés car l'aspiration à la paix était forte dans la communauté juive. Outre les constructions, qui dans le passé n'avaient pourtant pas créé de point de focalisation, et dont l'arrêt n'avait pas été une pré-condition aux négociations, il y a d'autres sujets qui peuvent susciter des blocages. Certains intéressent directement non seulement Israël, mais l'ensemble des Juifs dans le monde. Mon rôle était de les lui rapporter.
 
J'ai retenu trois thèmes et je les ai longtemps développés devant le président palestinien: la reconnaissance de la centralité de Jérusalem dans la spiritualité juive, la reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif et le remplacement de la culture de la haine par une éducation au respect.
 
Ces questions me paraissent largement plus importantes à long terme que la construction de quelques logements, écoles ou crèches supplémentaires dans des villes qui selon toute vraisemblance resteront israéliennes à l'issue des négociations.
 
Le président de l'Autorité palestinienne n'a pas répondu en détail à chacun de ces trois thèmes. Je n'avais pas d'ailleurs l'ingénuité de penser qu'il le ferait et que nous résoudrions la question de Jérusalem au cours de cet entretien!
 
En ce qui concerne l'éducation, M. Mahmoud Abbas a insisté sur son engagement pour une meilleure compréhension entre les peuples et sur les propositions d'actions communes qu'il avait faites dans le passé aux gouvernements israéliens. Je lui ai dit que j'étais bien informé sur la tonalité des discours qu'on pouvait entendre dans le monde palestinien, y compris dans les territoires contrôlés par l'Autorité palestinienne et que, en tant que Juif, je ne pouvais absolument pas admettre les ignobles insultes sur les Juifs comme bâtards de singes et de porcs. J'ai mentionné, comme exemple, une émission de la télévision officielle de l'autorité palestinienne au jour de Rosh Hachana commentant des images de Juifs priant devant le Mur avec les termes de «pêché et ordures »! M. Mahmoud Abbas a répondu que les insultes contre les fidèles de religions du livre étaient tout à fait contraires aux enseignements de l'Islam. Il a signalé que de tels discours étaient aussi entendus du côté israélien, en se référant aux récentes déclarations de quelques rabbins israéliens. Je lui ai évidemment répondu que d'où qu'ils viennent ces discours étaient insupportables, mais qu'ils étaient bien plus fréquents dans le monde musulman et qu'ils généreraient de la haine pour les générations à venir, car rien n'est plus facile que de remplir de haine le cerveau d'un enfant et il en reste des traces la vie entière.
 
Le président Abbas a dit que ces discours étaient dus à l'occupation et qu'ils cesseraient une fois l'occupation terminée. Je lui ai répondu que l'équation n'était pas évidente car ces appels à la haine se retrouvaient aussi bien pour le Hezbollah, alors que les Israéliens étaient partis du Sud Liban (étonnante réponse sur les fermes de Shabaa, où continuait l'occupation israélienne...) ainsi que pour le Hamas, qui n'avait pas changé sa charte génocidaire alors que les israéliens avaient quitté la bande de Gaza. Le président de l'Autorité palestinienne a répondu qu'un retrait unilatéral sans négociations n'était pas une façon acceptable de gérer la situation. Il a dit qu'il s'opposait à l'idéologie exprimée par le Hamas, ainsi qu'à celle de l'Iran, qui représentait un danger pour les peuples arabes et non seulement pour Israël.
 
J'ai dit au Président Abbas, qui a accepté, que nous allions désormais protester auprès de l'Ambassadeur de Palestine en France, contre les appels à la haine contre les Juifs dans les territoires sous contrôle de l'Autorité palestinienne. J'ai fait part de mon espoir de voir se développer des programmes sportifs, éducatifs ou autres visant à la compréhension mutuelle et de l'importance des symboles dans le conflit israélo-palestinien.
 
En ce qui concerne la reconnaissance de l'Etat d'Israël, M. Mahmoud Abbas a rappelé qu'il l'avait parfaitement acceptée depuis de nombreuses années, et qu'il n'y avait pas dans cette région un Etat de trop, mais un Etat qui manquait, la Palestine. Je lui ai signalé que ce n'était pas évident lorsque l'on voyait toutes ces cartes du Moyen Orient où n'apparaissait pas l'Etat d'Israël. "Que les israéliens m'indiquent où sont les frontières d'Israël et nous le ferons apparaitre sur les cartes!" a répondu le Président Abbas.....
 
Voilà quelques moments significatifs de ce long entretien avec le Président de l'Autorité palestinienne. Je voudrais conclure sur la tonalité de cette rencontre, en la résumant par un terme, qui s'impose à moi et qui représente une des clés essentielles des relations entre israéliens et palestiniens, et de façon plus large entre juifs et musulmans: c'est le mot de "respect". Quels que soient les obstacles sur un très difficile chemin, quelles que soient les oppositions et les tentations simplificatrices, il nous appartient à tous de lui apporter une substance; sans cela tout n'est qu'illusion. Respect et lucidité. A nous aussi, qui ne sommes pas à l'épicentre du conflit, mais qui le ressentons si fort, de travailler en commun. Je salue ici le nouveau responsable en France de la délégation palestinienne, M. l'Ambassadeur Hael Al Fahoum pour lequel, j'ai pu l'apprécier, ces mots sont un programme d'action.
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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 05:45

 

Catégorie : CHANTAGE ET "ETAT PALESTINIEN"

 

 

Résumé par Aschkel

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3960295,00.html

 

PARIS - Mah'moud Abbas (JCALL ??) a rencontré des écrivains et d'intellectuels juifs en France dimanche, avant ses entretiens prévus avec le Président français.

 

Abbas leur a déclaré  que la négociation serait une perte de temps si la construction dans les "colonies" ( traduction Judée-Samarie patrie ancéstrale du peuple Juif)serait une "perte de temps." Toutefois, il s'est dit satisfait des progrès des négociations de paix directes.

 

Le leader de l'AP a souligné l'importance de la diaspora juive de s'impliquer dans le processus de paix. Il a rappelé cela  dans la mesure où le sort des Palestiniens est en cause, Israël a le choix entre la paix et la construction de "colonies", et a exprimé l'espoir que le différend serait réglé.

 

Ce que Abbas n'a pas répété c'est une de ses dernières déclarations

officielles :

 

 "Nous avons déjà expliqué que l'Autorité palestinienne n'autoriserait aucune présence israélienne, qu'elle soit civile ou militaire, dans notre Etat" Lire la suite ICI  et tout le chantage qui va avec.

 

Mais bon Abbas est un Homme de paix modéré et qui fait tout ce qu'il peut pour diffuser la culture de la paix chez son peuple.

 

les preuves grâce à palwatch

 


 

La photo que l'on retiendra sera tout de même celle-ci.

 


      ou celle-la au choix

 

      Site de l'Elysée

Entretien téléphonique avec M. Benyamin NETANYAHOU

Le Président de la République s'est entretenu ce soir au téléphone avec M. Benyamin NETANYAHOU.

Dans le prolongement de l'entretien qu'il a eu lors du déjeuner offert à l'occasion de la visite à Paris du Président de l'Autorité palestinienne, le Président de la République a évoqué avec le Premier ministre israélien les conditions qui permettraient de préserver toutes les chances de la négociation israélo-palestinienne relancée le 2 septembre à Washington.

Dans ce contexte, le chef de l'Etat a souligné l'importance de créer un mécanisme d'accompagnement des négociations directes entre les parties. Il a par ailleurs rappelé sa proposition de tenir à Paris une réunion préparatoire au sommet de l'Union pour la Méditerranée autour de ses deux co-présidents, Hosni MOUBARAK et Nicolas SARKOZY, et à laquelle participeraient notamment le Premier ministre israélien et le Président de l'Autorité palestinienne.

Le Président de la République a indiqué son souhait de rester en contact étroit avec M. NETANYAHOU et l'ensemble des acteurs concernés afin de poursuivre la concertation sur ces propositions.

 

 

 

Conférence conjointe - M. Mahmoud ABBAS, Président de l'autorité nationale palestinienne

M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Palais de l'Élysée -- Lundi 27 septembre 2010


LE PRESIDENT

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais souhaiter la bienvenue au Président ABBAS qui nous fait une nouvelle fois l'honneur de sa présence au retour de son séjour à New York. Sa visite est particulièrement importante aujourd'hui car chacun sait que nous sommes à un moment absolument crucial, quelques semaines après la reprise des négociations directes.

J'ai fait part au Président ABBAS de notre total soutien à son approche, qui est une approche modérée fondée sur la négociation et la recherche d'une solution pacifique. La France soutient le Président ABBAS parce qu'il n'y a pas d'autre alternative.

J'ai naturellement fait part à Mahmoud ABBAS de mon inquiétude de voir le processus lancé le 2 septembre. -processus que la France a pleinement soutenu- risquer de s'interrompre si nous ne nous mobilisons pas dès maintenant. Naturellement nous avons regretté que les appels unanimes afin de prolonger le moratoire israélien sur la colonisation n'aient pas été entendus. Je le déplore. Ce gel existait depuis huit mois, il fallait le maintenir pour donner toutes ses chances à la négociation. Je le dis devant le Président Mahmoud ABBAS, la colonisation doit cesser.

Le Président ABBAS va avoir des consultations au sein de l'OLP ainsi qu'avec les Etats arabes. Nous devons tous évaluer ce nouveau développement et ses conséquences. Ce que je constate, c'est que depuis la conférence d'Annapolis, il y a trois ans, le processus de paix n'a connu aucun développement significatif. Nous avons donc évoqué avec le Président Mahmoud ABBAS la question de la méthode suivie jusqu'à présent qui ne semble plus produire les résultats escomptés.

Nous alternons entre des phases de blocage et des tentatives de reprise. Il ne s'agit nullement de critiquer qui que ce soit. Je veux d'ailleurs rendre hommage aux efforts considérables du Président OBAMA pour relancer le processus. Mais j'observe que dix ans après Camp David, nous n'avons pas progressé et peut-être même reculé dans la reprise du dialogue.

Qui profite de ce sur-place ? Les mouvements radicaux, les mouvements violents qui font leur lit de l'incapacité de la communauté internationale à régler ce conflit. J'ai déjà appelé à plusieurs reprises la nécessité de mieux associer l'ensemble des acteurs à la recherche d'une solution. Le quartet et ses membres doivent collectivement et concrètement exercer le rôle de supervision qui est le leur. L'Europe, premier donateur en faveur des Palestiniens, l'Union pour la Méditerranée qui est affectée par ce conflit, doivent, c'est une exigence, désormais participer au processus politique.

Je souhaite donc mettre à profit les prochains jours pour m'entretenir de ce sujet central de la méthode de négociation avec les parties, les membres du quartet, nos partenaires de l'Union pour la Méditerranée et nos partenaires de l'Union européenne. J'aurai dès ce soir au téléphone le Premier ministre NETANYAHOU.

Il faut tirer les enseignements des efforts précédents, relancer efficacement une négociation solide. Le Président Mahmoud ABBAS et moi, nous pensons ensemble qu'il manque cruellement un mécanisme d'accompagnement à la négociation. Nous en avons parlé tous les deux. Nous ferons des propositions ensemble pour donner des garanties à ces discussions.

Par ailleurs, nous avons décidé de préparer au mieux le Sommet de l'UpM de fin novembre dont nous disons avec le Président Mahmoud ABBAS qu'il doit avoir lieu quoi qu'il arrive. Sur ce sujet nous prendrons des initiatives et je puis vous dire qu'ont accepté de se rendre à Paris dans le courant du mois d'octobre le Président Mahmoud ABBAS et le Premier ministre NETANYAHOU, avec l'autre Président de l'UpM, Hosni MOUBARAK.

Cette rencontre se tiendra avant la fin du mois d'octobre pour préparer le Sommet de l'UpM de fin novembre. D'ici là la France appelle chacun à faire preuve de responsabilité, à s'abstenir de gestes ou de décisions qui limiteraient davantage les chances de maintenir le processus de négociation. Je sais que c'est l'intention de Monsieur ABBAS. J'ai vu, dans le même sens, les déclarations de Monsieur NETANYHAOU appelant à limiter la reprise des constructions, elles vont dans le bon sens même si elles ne suffisent pas. C'est dans ces moments difficiles, où chacun doit avoir la préoccupation de sauver le processus de paix, que la France et le Président Mahmoud ABBAS sont décidés à prendre des initiatives.

Je vous remercie.

M. MAHMOUD ABBAS -- Merci Monsieur le Président. Je voudrais pour ma part soutenir chaque mot dit par le Président SARKOZY dans cette déclaration préliminaire. Nous sommes tout à fait d'accord avec ce qui a été mentionné dans la déclaration du Président. Et, je le dis, nous sommes toujours d'accord avec le Président, depuis que nous avons fait sa connaissance, il n'y a jamais eu de désaccord, au contraire, nous allons toujours dans la même direction, sur la même ligne et avons une seule et même politique. Car nous savons très bien quelle est la politique française. La politique française, en résumé, essaye toujours de parvenir à une paix juste au Moyen-Orient qui donnerait aux Palestiniens leurs droits et qui permettrait l'établissement d'un Etat palestinien indépendant. Et sur cette base, la France a toujours eu une position pilote dans le soutien économique, financier, politique et autre pour aider à établir l'Etat palestinien indépendant.

Nous disons en résumé : nous voulons la France et les parties mentionnées par la France, non pas seulement comme force de soutien pour aller de l'avant, mais comme des acteurs de ce processus politique. Ces pays ne sont pas là uniquement pour financer mais ils ressentent les répercussions de la guerre et de la paix de façon négative et de façon positive selon ce qui se passe sur le terrain. Donc, ces pays doivent avoir un rôle, et un rôle efficace.

Aujourd'hui, j'ai passé en revue avec le Président SARKOZY tout ce qui s'est passé dans le mois écoulé et les négociations que nous avons eues, que ce soit à Washington, à Charm el-Cheikh, ou au Caire ; et également les horizons qui s'ouvrent à nous et ce que nous voulons faire, ce à quoi nous voulons parvenir. Nous sommes d'accord pour dire que la colonisation doit s'arrêter et Monsieur NATANYAHOU, qui a accordé un moratoire de dix mois alors qu'il n'y avait pas de négociation, devrait prolonger ce moratoire de trois ou quatre mois alors que les négociations sont en cours, pour faciliter le processus, pour que nous puissions aller de façon approfondie dans les points qui sont sur la table. Et donc il n'y a absolument aucun désaccord entre la France et nous à ce sujet. Nous sommes tout à fait d'accord au contraire. Bien évidemment, nous, Palestiniens, allons d'abord en référer à nos dirigeants avant de prendre notre décision. (NDRL ??? La Ligue Arabe ??? )Nous n'allons pas avoir de réaction rapide maintenant pour dire « non » ou « oui », nous voulons ou « nous ne voulons pas ». Nous devons étudier toutes les répercussions, toutes les conséquences de façons concrètes, de façon attentive avec la direction palestinienne et également avec les pays arabes. Nous sommes convenus avec les pays arabes à New York, lors de ma rencontre avec les ministres des Affaires étrangères, que le comité arabe de suivi tiendrait une réunion le 4 octobre, c'est-à-dire après toutes ces réunions. Nous pourrons faire part de notre position pour éclaircir quelle est l'opinion palestinienne et l'opinion arabe à ce sujet après qu'Israël a refusé jusqu'à maintenant de continuer à geler la colonisation.

Il y a une idée que le Président a lancée et que nous soutenons également avec lui, c'est qu'il faut absolument qu'il y ait des consultations et une concertation avec les parties concernées afin de créer un mécanisme, quelque chose pour appuyer le processus de paix. Nous allons commencer à en discuter dès maintenant et cela vient d'ailleurs compléter la rencontre d'octobre dont le Président SARKOZY a parlé à laquelle nous serons très heureux de participer. Et nous espérons que nous aurons une participation active au sommet de l'UpM. Nous sommes tout à fait d'accord sur ces mesures et ces initiatives.

Nous avons également abordé la relation bilatérale entre la France et l'Autorité nationale palestinienne. Nous aimerions remercier le Président SARKOZY pour avoir relevé le niveau de la représentation palestinienne à Paris. Bien évidemment, nous avons pour ambition d'avoir plus que cela, nous voulons une coopération, un véritable partenariat avec nos amis français. Nous avons ressenti une position favorable de la part du Président. Nous allons aller de l'avant dans cette direction. Nous sommes tout à fait d'accord. Merci pour votre accueil Monsieur le Président.

LE PRESIDENT -- Merci Monsieur le Président.

QUESTION -- Monsieur le Président, est-ce que vous pensez vraiment que c'est une question de méthode ou que c'est une question d'incapacité des grands leaders à faire pression sur la politique israélienne ?

M. MAHMOUD ABBAS -- Nous supposons qu'il y a de bonnes intentions et qu'il y a un véritable désir. Nous supposons que tout le monde veut la paix, nous supposons que tout le monde travaille pour la paix mais il y a des possibilités et il y a des obstacles qui entravent telle ou telle partie. Mais malgré cela, nous sommes tout à fait déterminés à poursuivre car il y a eu un changement dans la politique américaine et je voudrais dire quel est ce changement : le Président américain et l'administration américaine considèrent désormais que la solution de deux Etats a un intérêt vital, national américain. Donc ce n'est plus uniquement une preuve de bonne volonté ou un luxe pour le processus de paix. Il y a maintenant un engagement. Il reste à ce que ces forces se mettent en marche. C'est pour cela que nous avons dit qu'il faut absolument élargir la base de la participation. Nous avons parlé de cette vision et c'est pour cela que nous avons parlé de la nécessité de créer un mécanisme, quelque chose pour accompagner ce processus et que ce mécanisme soit constitué des parties qui souffrent de l'absence de paix, qui veulent aider à faire la paix et qui ont un véritable désir. On ne peut pas dire : celui-ci veut faire la paix ou ne le veut pas ! Non, l'important c'est de poursuivre le processus. Nous ne devons pas préjuger, nous ne devons pas juger avant de parvenir à des résultats.

LE PRESIDENT -- Ecoutez, pour moi, bien sûr qu'il y a un problème de méthode. La preuve est simple à administrer. Depuis Annapolis, trois ans, il y a eu des gouvernements différents en Israël et pourtant la négociation n'a pas avancé. Si vous remontez à Camp David, dix ans, il y a eu encore plus de gouvernements différents en Israël et la négociation n'a pas avancé. ( NDRL Ces braves palestiniens ont du être tellement patients !!!)On voit bien donc bien qu'il y a un problème aujourd'hui de méthode. Derrière ce problème de méthode, il y a un problème de confiance. C'est la question qui se trouve posée : comment la communauté internationale peut-elle renforcer la confiance entre les deux acteurs de la paix que sont l'Autorité palestinienne, le Président Mahmoud ABBAS, un homme de paix et de dialogue, et le gouvernement israélien ? Comment créer les conditions de la confiance ? L'analyse de la France, c'est que l'ensemble des partisans de la paix, qui participent au financement pour les uns, qui sont membres du Conseil de Sécurité pour les autres, qui sont présidents de l'Union pour la Méditerranée pour les troisièmes, parfois les mêmes, doivent apporter cette confiance. Pour permettre quoi ? A chacun dans son propre pays de résister à la tentation de la violence et de la radicalité.

C'est bien cela qui est en cause, après que nous avons salué tous les deux l'engagement du Président OBAMA et de l'administration américaine au service de la paix. Mais est-ce que l'on sera plus fort s'il y a toute la communauté internationale ou s'il n'y a qu'un seul pays ? La question mérite quand même d'être posée. Poser cette question, ce n'est faire offense à personne. Pourquoi ? Parce que, comme l'a très bien dit le Président Mahmoud ABBAS, les conséquences du conflit entre les Palestiniens et les Israéliens concernent beaucoup de pays dans le monde et pas simplement -même s'ils sont au premier rang- les Israéliens et les Palestiniens.

Enfin quant à la France, dont vous savez très bien que nous sommes très engagés, -je l'avais dit lors de notre première rencontre au Président Mahmoud ABBAS- sur la sécurité d'Israël, nous disons à Israël que la meilleure garantie de la sécurité d'Israël, c'est d'avoir un Etat palestinien moderne, viable, démocratique dans des frontières reconnues. Nous ne voulons pas simplement être des spectateurs qui regardent le temps passer et grossir les extrémismes, qui se nourrissent dans toutes les sociétés de cet immobilisme. C'est pourquoi nous avons décidé de prendre des initiatives et nous sommes dans notre rôle. Qu'est-ce que l'on risque ? Simplement que cela réussisse.

QUESTION - Vous avez dit que l'Union européenne était le premier contributeur à l'Autorité palestinienne. Sans un mécanisme d'accompagnement que vous appelez de vos vœux, est-ce que la participation française ou européenne pourrait être remise en cause ? Et deuxième, petite question, vous avez depuis que vous êtes élu, depuis 2007, multiplié quand même les gestes de bonne volonté et des gestes d'amitié à l'égard d'Israël ; est-ce que l'on pourrait avoir une petite idée sur votre état d'esprit aujourd'hui à l'égard de Benjamin NETANYAHOU ? On a dit, on a lu que vous étiez agacé, est-ce que c'est vrai ?

LE PRESIDENT - Vous savez, je ne pense pas que des questions aussi sérieuses et aussi anciennes se rapportent exclusivement à des problèmes personnels. J'ai dit ce que j'avais à dire au nom de la France sur la colonisation, dont j'aurais mille fois préféré qu'elle s'arrête. Je l'ai dit à M. NETANYAHOU comme je le dis au Président Mahmoud ABBAS. Et peut-être, si vous avez de la mémoire, ce dont je ne doute pas, vous vous souvenez que je l'ai dit à la Knesset, devant le parlement israélien, c'est une chose de le dire devant Mahmoud ABBAS, c'en est une autre de le dire à la Knesset. La France n'a pas changé de position.

Deuxième remarque, ce n'est pas viable de continuer -et nous sommes tout à fait d'accord le Président Mahmoud ABBAS et moi-même- pour l'Europe à financer tout en étant à côté d'un processus politique. C'est l'ensemble qui doit exister, je suis profondément européen et je souhaite que l'Europe se réapproprie des dossiers éminemment politiques comme celui-ci, c'est l'intérêt de nos amis, naturellement.

Troisième remarque, j'ai toujours pensé que la relation transatlantique était une relation essentielle pour l'Europe en général et pour la France en particulier, donc il n'y aura pas un mot de ma part de critique du Président OBAMA ou des Américains. Mais bien au contraire le processus qu'ils ont engagé à Washington sera renforcé si les autres acteurs le garantissent, le portent eux aussi avec leurs réseaux, avec leurs amitiés et c'est très exactement sur cette ligne que nous nous trouvons avec le Président Mahmoud ABBAS.

Et enfin dernier point, comment peut-on vouloir aider à la paix entre deux interlocuteurs et commencer par critiquer telle ou telle personne qui a ses propres problèmes ? M. NETANYAHOU est à la tête d'une coalition, ce n'est pas facile. J'ai dit ce que je pensais sur le fond, mais ce n'est pas facile. Essayons là aussi de créer les conditions de la confiance pour qu'il accepte d'aller un peu plus loin. Ce n'est pas facile pour le Président ABBAS, ce n'est pas facile pour le Premier ministre NETANYAHOU. D'ailleurs je ne connais pas un chef d'Etat pour qui ce soit facile. Créons les conditions de la confiance. La question n'est donc pas de se critiquer ou de se reprocher, c'est de créer les conditions de la confiance. Et pour cela je le pense, Palestiniens et Israéliens ont besoin de la communauté internationale.

QUESTION - Monsieur le Président SARKOZY, il est tout à fait clair que l'Occident sait très bien faire des montres mais ne respecte pas les délais, M. Mahmoud ABBAS attend depuis vingt ans aux portes de l'Occident pour que l'Etat palestinien soit établi. Quand l'Occident va-t-il respecter le temps dans ses engagements envers le Président palestinien ?

LE PRESIDENT - Vous trouvez donc que je ne vais pas assez vite. Rien que pour cela, Monsieur, vous êtes bienvenu en France. C'est la sixième ou septième fois que je rencontre le Président Mahmoud ABBAS, j'ai toujours eu le même discours avec lui et j'ai toujours pensé que les paramètres de la paix entre Israël et les Palestiniens étaient sur la table, que chacun les connaissaient, que ce n'était pas une question de temps, mais de volonté politique. Seulement, il ne suffit pas que je le dise pour que cela se fasse.

En revanche, le rôle de la France, c'est de pousser à ce que l'ensemble des acteurs s'engagent totalement dans la négociation et permettre aux Palestiniens d'avoir enfin cet Etat que nous appelons de nos vœux et qui est l'intérêt de tout le monde. Personne ne peut en douter une seule seconde.

Je veux d'ailleurs remercier le Président Mahmoud ABBAS d'avoir pris le temps de rencontrer hier un certain nombre de personnalités de la communauté juive de France. Ce soir, le Président du CRIF. Il le fait parce lors de son dernier voyage, je le lui avais demandé. Et je voudrais d'ailleurs dire que j'ai beaucoup apprécié les déclarations de Richard PRASQUIER, qui a fait des déclarations à la hauteur de l'évènement, en précisant qu'il admirait la ténacité au service de la paix du Président Mahmoud ABBAS. Voilà et je peux vous dire que la prochaine fois qu'il reviendra, il y aura une rencontre encore plus large. Parce qu'à un moment donné, il faut que tout le monde s'y mette, les chefs d'Etats, les chefs de gouvernement, les sociétés civiles, pour arriver à ce que nous souhaitons : des Palestiniens qui vivent en paix à côté des Israéliens. Voilà ce que nous souhaitons.

QUESTION -- Monsieur le Président ABBAS, j'étais présente à cette réunion hier soir, lorsque vous vous êtes adressé à des personnalités de la communauté juive et je veux répéter à quel point votre discours de paix a touché tous les gens qui y assistaient. J'ai quand même perçu un très grand optimisme de votre part, quelque chose d'assez rassurant, comme si vous aviez le sentiment que même avec Monsieur NETANYAHOU, qui n'est pas votre ami et qui, au départ, a des positions très éloignées, vous alliez peut-être faire du chemin. Est-ce que je me trompe ? Deuxième question, vous avez parlé du Hamas et vous avez eu des phrases très fortes : « le Hamas, c'est la politique iranienne, avez-vous dit, ce n'est pas la politique des Palestiniens ». Mais le Hamas est en train d'évoluer. De quelle façon ? Dernière question, Monsieur le Président SARKOZY, qu'allez-vous dire ce soir à Benyamin NETANYAHOU ?

M. MAHMOUD ABBAS -- Certainement, je dois rester toujours optimiste et je dois garder l'espoir vivant pour le peuple car, en tant que responsable du peuple palestinien et de la cause palestinienne, je ne peux pas montrer mon désespoir ou mon découragement, cela n'est pas dans notre intérêt. Nous devons toujours rechercher la lumière et non pas regarder l'obscurité.

Je suis tout à fait certain qu'en fin de compte, nous parviendrons à un résultat comme l'a dit mon frère Nasser, peut-être que nous prendrons du retard, mais viendra le moment où l'Etat palestinien sera établi et créé. Pourquoi ? Parce que la majorité écrasante du peuple israélien veut la paix, parce que le peuple israélien sait très bien que sans la paix, ils ne peuvent pas vivre, ils ne peuvent pas continuer à vivre, ils veulent une vie normale pour eux et pour les générations futures. Cette conviction, cette certitude existe aujourd'hui chez le peuple israélien comme elle existe chez le peuple palestinien (????°. Il suffit juste de rapprocher les positions des uns et des autres. C'est cela que nous essayons de faire et c'est ce que nous avons fait il y a quelque jours à Washington, à New York et que nous allons poursuivre -si Dieu le veut- à l'avenir.

En ce qui concerne votre seconde question, oui, il y a de nouvelles positions du Hamas et je ne le nie pas. Peut-être que si j'ai un désaccord avec le Hamas, je peux nier tout aspect positif de ce qu'ils disent mais en réalité, je suis responsable de tout le peuple palestinien et certains d'entre eux disent : « nous sommes pour un Etat dans les frontières de 67 ». C'est un bon développement, c'est bien. Il faut que nous les poussions vers davantage de positions similaires. Et ce que j'ai dit -à savoir qu'ils ont des liens avec l'étranger- ou, ils ont des liens avec l'étranger et ils doivent réfléchir d'un point de vue palestinien et dans l'intérêt de la Palestine, et j'espère que Dieu les y guidera.

LE PRESIDENT -- Cet après-midi, je dirai au Premier ministre NETANYAHOU que la France comprend ses problèmes de coalition. Discuter avec les uns et les autres sans comprendre leurs problèmes, ce n'est pas discuter, c'est au contraire compliquer une négociation. Il ne faut pas nier les problèmes du Premier ministre. Mais deuxièmement, je vais lui dire, avec la franchise que j'ai toujours eue avec lui, qu'il faut donner plus de garanties au Président de l'Autorité palestinienne. C'est un problème essentiel. Parce que si lui, le Premier ministre israélien, a des problèmes avec sa coalition, on peut comprendre que le Président Mahmoud ABBAS -pardon je ne veux pas parler en son nom-- a des problèmes lui aussi avec son opinion publique et donc il faut lui donner des garanties. Je ne parle pas bien arabe, mais je pense que le Président acquiesce à ce que je viens de dire.

Et donc, pour donner ces garanties supplémentaires au Président, si on ne peut pas avancer beaucoup plus loin sur le dossier qui est sur la table, peut-être que le Premier ministre israélien peut laisser faire une autre méthode d'accompagnement, sans s'en sentir menacé lui-même. Est-ce que vous comprenez ce que je veux dire ? Si cela ne passe pas par un endroit, par un chemin, on peut en envisager un autre qui donne des garanties au Président de l'Autorité palestinienne sans menacer le Premier ministre israélien. Voilà la proposition que nous mettrons sur la table.

Et par ailleurs, l'UpM, le Premier ministre NETANYAHOU nous a déjà indiqué qu'il était d'accord pour venir à Paris au mois d'octobre et le Président Mahmoud ABBAS m'a donné son accord aujourd'hui.

QUESTION -- Le point de passage, ce n'est pas Washington, c'est Paris ?

LE PRESIDENT -- Non, mais écoutez, cela me permet de vous dire une chose très simple, rien ne sera résolu sans un engagement fort des Américains. C'est ma conviction et vous le savez parfaitement, j'ai toujours pensé cela. Mais est-ce que cet engagement fort dont nous avons besoin, doit être exclusif ? C'est la question qui est posée depuis dix ans, depuis Camp David. Si un engagement exclusif était suffisant ça ce saurait. Pourquoi la paix n'a-t-elle pas lieu ? Donc il ne s'agit en aucun cas que qui que ce soit remplace le rôle irremplaçable des Américains. Mais entre un rôle irremplaçable --et j'ai salué la démarche du Président OBAMA-- et un rôle exclusif, il y a peut--être une différence de nature ?

Et enfin, peut-on reprocher aux Européens de vouloir que l'Europe existe politiquement sur un dossier qui la concerne ? Parce que nous, les conséquences de l'absence de paix, nous les payons avec un certain nombre de radicaux qui alimentent les réseaux terroristes, qui s'expriment où ? A l'endroit de qui ? Nous avons non seulement le devoir de nous engager, mais le droit, parce que cela nous concerne et cela concerne nos sociétés. Et nous avons eu suffisamment à déplorer de victimes du terrorisme pour ne pas continuer à accepter le déroulement d'un conflit dont tout le monde sait bien quels sont les paramètres de la paix une nouvelle fois. Voilà. Peut-être une dernière question ?

QUESTION -- Monsieur le Président, si Israël devait continuer à entraver les efforts de paix comme, par exemple, ne pas poursuivre le gel de la colonisation, la France et l'Europe vont-ils prendre des mesures concernant particulièrement la relation entre l'Union européenne et l'Israël ? 
LE PRESIDENT -- Quand on commence un processus, il faut espérer qu'il réussisse. J'ai dit au nom de la France ce que j'avais à dire sur la colonisation, sur l'État palestinien et sur notre soutien déterminé au Président Mahmoud ABBAS. Je m'en tiendrai là si vous le voulez bien.

Je vous remercie..

 


 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 14:44

 

Catégorie : CHANTAGE ET "ETAT PALESTINIEN" 

 

Chantage - Abbas réclame la libération de dizaines de prisonniers
jpost.
27.09.10
Aricle associé : 
>
Ben voyons les caprices, les chantages........!!!!

L'Autorité palestinienne (AP) appelle Israël à relâcher immédiatement des dizaines de prisonniers palestiniens. Elle évoque un geste de bonne volonté qui aiderait au bon déroulement des négociations de paix.


PHOTO: AP , JPOST

Jérusalem ne s'est pas encore prononcé sur le sujet, a expliqué Mounir Mansour, à la tête du Comité des Prisonniers palestiniens.

A en croire Mansour, Mahmoud Abbas compte sur le succès de ces libérations pour améliorer son image auprès du peuple palestinien, ce qui pourrait lui permettre de poursuivre les négociations de paix avec Israël.

Il ne s'agit cependant que d'une mesure intermédiaire et dans l'éventualité d'un accord de paix final, l'AP pourrait exiger la libération de 7 000 prisonniers, précise le chef du Comité. Ces opérations sont indépendantes de la libération de Guilad Shalit, ajoute Mansour.

et pourtant 

Benjamin Netanyahu « J’invite le président Abbas à poursuivre les pourparlers »

PM Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche, 26.9.10: « J’invite le président Abbas à poursuivre les pourparlers que nous venons juste de commencer de manière bonne et sincère, afin de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples. «  

Aujourd’hui et ces derniers jours, le Premier ministre Netanyahu a été en contact étroit avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et d’autres hauts fonctionnaires de l’administration des États-Unis, ainsi qu’avec le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah de Jordanie. Il les a tenus informés des efforts mis en œuvre pour garantir la poursuite des pourparlers et leur succès.

Le Premier ministre Netanyahu a clairement indiqué, dans ses entretiens, qu’Israël est prêt à avoir des contacts continus dans les prochains jours afin de trouver un moyen de poursuivre les pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne.

Le Premier ministre Netanyahu a ajouté: « J’espère que le président Abbas va rester dans les négociations que nous avons commencé il ya trois semaines seulement et avec moi, continuer sur la voie de la paix, après que de nombreuses personnes dans le monde se soient rendu compte que mes intentions de parvenir à la paix sont sérieuses et véritables et que j’honore mes engagements.

Durant le mandat de mon gouvernement, Israël a accompli des progrès considérables en vue d’aider les Palestiniens en assouplissant les restrictions imposées, améliorant ainsi  leur qualité de vie, tant en Judée qu’en Samarie et dans la bande de Gaza. Je dis au président Abbas : Pour l’avenir de nos deux peuples, concentrons-nous sur ce qui est vraiment important. Ayons des pourparlers accélérés, sincères et continus en vue de parvenir à un accord de paix historique dans l’année. « 

Le Premier ministre Netanyahu a exprimé sa grande reconnaissance au Président Barack Obama ainsi qu’à la secrétaire d’état Hillary Clinton et au sénateur George Mitchell du fait de leurs nombreux efforts pour la reprise et la poursuite des pourparlers.



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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 18:06

 

Bann Gil

 

 

 

Négociations de paix : Abbas signe la fin

Par Gilles RAPHEL

pour aschkel.info et lessakele


Article associé

>Au grand dam des Américains, le Fatah négocie avec le 'Hamas en plein pourparlers

 

 

Une nouvelle fois, l’Autorité palestinienne refuse tout accord de paix avec Israël. Alors qu’Obama promet la présence de l’Etat palestinien à l’ONU pour l’année prochaine, alors que Clinton reçoit une nouvelle fois Abbas, ce dernier, en toute discrétion, envoie une délégation du Fatah discuter avec le Hamas à Damas.

Abbas et sa troupe faisaient monter les enchères depuis une semaine, pression sur le moratoire de « colonisation », refus de reconnaitre Israël comme un Etat Juif, demande de libération de prisonniers palestiniens, refus de la présence de soldats juifs dans les troupes de l’Otan si celles-ci venaient à se positionner en Judée Samarie.

Abbas reste donc droit sur la ligne palestinienne, soit un Etat palestinien sans présence juive et une région sans Israël.

Abbas est un faible fourbe, tout comme l’était le terroriste Arafat, il n’a jamais été un grand dirigeant, le voici pantin du Hamas, de la Syrie … et de l’Iran.

A Damas, le Fatah a expédié Sahar Basiso, chef du renseignement, Azzam al-Ahmad et le général Nasser Youssouf. Cette délégation a rencontré Khaled Mechaal, chef terroriste du Hamas, Moussa Abou Marzouk,  chef du bureau politique de l’organisation et aussi Izzat Risshak, chef des services secrets.

Risshak est celui qui planifie les attentats du Hamas, et celui qui a organisé les récentes attaques (30 août et 1er septembre) au fusil mitrailleur de juifs en Cisjordanie, attaques ayant provoqué la mort de 4 israéliens et en ayant blessé deux autres.

Risshak est en lien avec les services syriens bien entendu, mais aussi avec l’Iran auprès duquel il bénéficie d’un soutien financier et logistique. La Hamas a reçu 560 roquettes iraniennes Fajr 5 durant le mois d’août, roquettes capables de toucher Tel Aviv depuis Gaza. Le Hamas reçoit 360 millions de dollars annuels de la part de l’Iran.

Ce sont donc, l’Iran, la Syrie et les terroristes du Hamas qui parlent maintenant à travers la voix d’Abbas. Tous se contrefichent des « palestiniens », le Hamas n’est qu’une branche des Frères musulmans égyptiens, la Syrie rêve au retour de la Grande Syrie et l’Iran rêve de rayer Israël de la carte.

 

 Abbas est un idiot et sa faiblesse entraînera les arabes de "Palestine" dans le malheur. 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 15:22

 

 

 

Abbas : "Pas de troisième Intifada"
Par HERB KEINON ET JPOST.FR 
26.09.10

"Nous avons essayé l'Intifada et cela nous a valu de nombreux désagréments" a déclaré Mahmoud Abbas dans une interview à Al-Hayat. Selon le chef de l'Autorité palestinienne, son peuple ne choisira pas la voie de la violence en cas d'échec des négociations avec Israël.


PHOTO: CHAINE 10 , JPOST

La crainte de nouveaux heurts demeurait vive ce weekend à Jérusalem, deux jours après le meurtre d'un Palestinien par un gardien de sécurité israélien. Par crainte de violences après la mort cette semaine de deux Palestiniens, la police israélienne a interdit, vendredi, l'accès au mont du Temple aux musulmans de moins de 50 ans.

Tensions donc à la veille de l'expiration du moratoire. Samedi dernier Abbas déclarait qu'un accord de paix serait impossible à moins qu'Israël ne mette un terme aux constructions dans les implantations. Mais cette fois, il n'a pas menacé de quitter la table des négociations en cas de non-renouvellement du moratoire qui arrive à expiration aujourd'hui à minuit.

À Jérusalem, le gouvernement se dit "ouvert au compromis" sur le sujet. L'une des propositions avancées au cours des négociations est de prolonger le moratoire de trois mois, le temps nécessaire aux deux parties pour arriver à un accord sur les frontières.

Autre piste : la reconduction du moratoire pour trois mois, à l'exception de 2000 unités de logements pour lesquelles les permis nécessaires ont d'ores et déjà été obtenus. Dans ces cas précis, les constructions pourraient reprendre immédiatement.

D'autres idées ont également été évoquées. D'une part, la construction d'un nombre d'unités de logements chaque année, décidé d'un commun accord et en adéquation avec la croissance naturelle des implantations. De l'autre, l'autorisation des constructions dans les plus vastes implantations qui seraient limitées aux bâtiments publics pour toutes les autres.

Mais Netanyahou a déjà annoncé officiellement la non-reconduction du moratoire

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 09:20

 

 

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CHANTAGE ET "ETAT PALESTINIEN"

 

>Vidéo exceptionnelle - Les besoins sécuritaires d'Israël pour une paix viable

 

Les négociations en cours et les erreurs à ne pas refaire après le désengagement de la Bande de Gaza 
 

Dore Gold

 

Article associé :

>La terrible leçon du désengagement de Gaza

 

 

Si Israël décide « de prendre des risques pour la paix » comme l’exige la communauté internationale, il devrait minimiser le plus possible les risques à prendre et tirer les leçons suite au désengagement de la bande de Gaza. 

Au cours de ses nombreuses apparitions publiques aux Etats-Unis, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a exprimé de l'optimisme quant aux négociations en cours. Toutefois, il a réaffirmé que s'Israël se retirait des territoires de Cisjordanie, il ne faut pas qu’il répète la même erreur qu’il a faite dans la bande de Gaza et ainsi créer un nouveau front contre l'Etat juif. 

En fait, au cours des discussions en cours plane toujours le sombre nuage du désengagement de la bande de Gaza. Depuis le 12 septembre 2005, jour où le dernier soldat israélien ait quitté le sol de Gaza, nous avons payé un lourd tribut et perdu des atouts considérables. 

Certains diront qu’il ne faut pas comparer le désengagement de 2005 avec les négociations qui se déroulent aujourd’hui, parce que le retrait fut  unilatéral et les Palestiniens n'ont pris aucun engagement de leur part, alors qu’un accord en Cisjordanie impliquerait une réciprocité. 

Toutefois, nous oublions qu'en 2005, le gouvernement à Gaza était sous l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah. Bien que Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne n’a signé aucun accord formel avec Israël et il y même eu une certaine  coordination entre les deux parties.

Pour exemple, le ministre palestinien de l’Intérieur, le général Nasser Youssef, a assuré que durant le désengagement il n’y aurait pas de tirs de roquettes ou d’attaques contre  des soldats israéliens. Ainsi, durant les mois juillet –août 2005, les tirs de roquettes sur Israël ont pratiquement cessé. D’autre part, personne n’avait anticipé la victoire du Hamas aux élections de janvier 2006 et le renversement du pouvoir en juin 2007. 

Le plan de désengagement fut basé sur le principe  que Mahmoud Abbas demeurera un facteur dominateur dans la Bande de Gaza. En 2007, le nombre des agents de sécurité rémunérés par Mahmoud Abbas était sept fois plus grand que le nombre des militants du Hamas. Bien que leur motivation ne fût pas forte, ils ont échoué dans leurs épreuves. 

Les préparatifs aux négociations sur les questions de sécurité doivent prendre en compte la possibilité que le Hamas tenterait de dominer aussi la Cisjordanie le jour où les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne opéreront sans filet de sécurité que leur offre l’armée israélienne dans les territoires. 

Il est certain que les nouvelles forces de sécurité de l’Autorité palestinienne, formées récemment par le général américain Keith Dayton, sont plus performantes que dans le passé, mais la question de leur motivation demeure toujours lors d'une éventuelle confrontation directe contre le Hamas.

Le retrait par le gouvernement israélien de l'axe Philadelphie à provoqué l'augmentation de plus de cinq cents pour cent du nombre des attaques terroristes et des tirs de roquettes, soit de 179 en 2005 à 946 en 2006.

Le nombre des tunnels a aussi augmenté sur cet axe ainsi que les quantités d’armes, explosifs et munitions et toute sorte de contrebande.

Le Hamas a utilisé des roquettes du type  Grad contre la ville d'Ashkelon et ses militants ont réussi à quitter Gaza pour pouvoir s’entraîner dans les rangs de la Garde révolutionnaire iranienne.

L'axe Philadelphie est en Cisjordanie parallèle à la vallée du Jourdain. Depuis 1967 Tsahal a contrecarré efficacement des tentatives d’infiltration. La Jordanie a également contribué à ces efforts et a empêché l'infiltration d'organisations terroristes venus d'Irak et équipées de roquettes personnelles anti- aériennes SA- 7 et SA-14. 

Tant que la vallée du Jourdain demeure sous le contrôle de Tsahal ce type d’armes ne pourra pas être utilisé contre l’aéroport Ben Gourion et les avions en vol.  C'est justement pour cette raison que tout accord de paix envisageable avec les Palestiniens devrait comprendre le contrôle de la vallée du Jourdain.

Rappelons qu'à la suite de la détérioration sécuritaire dans la bande de Gaza, Israël se trouvait dans l'obligation de lancer l’opération « Plomb durci » contre le Hamas. Cette opération militaire à suscité un tollé général sur l'arène internationale, à tenté de remettre en question le droit fondamental d'Israël à l’autodéfense, et a provoqué  des initiatives partiales  de l’ONU comme celle de la commission Goldstone. 

Dans ce contexte, il est important d'aboutir à des compréhensions écrites et solides avec les Etats Unis  pour pouvoir éviter ce genre de commissions au cas où Tsahal serait obligé d’opérer suite à un nouvel accord avec les Palestiniens.

Les Etats-Unis peuvent soutenir Israël et lui offrir des garanties en ce qui concerne le Conseil de sécurité de l'ONU en imposant leur droit de veto. Mais ils ne peuvent le faire au sein des autres instances de l’ONU telle que l’Assemblée générale, la Commission des droits de l’Homme ou la Cour internationale de Justice.

Des promesses palestiniennes peuvent être facilement violées avec l’aide des alliées de l’ONU : rappelons que la commission Goldstone a débuté comme initiative commune de l’Egypte, du Pakistan et de Cuba.

Une percée dans les négociations et une décision israélienne "de prendre des risques pour la paix" comme le suggèrent plusieurs pays de la communauté internationale, devrait minimiser avant tout ces risques et surtout tirer les leçons du désengagement de la Bande de Gaza.  



Source :

jcpa-lecape

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 00:11

 

 

Le Hamas et le Fatah conviennent de relancer la réconciliation interpalestinienne

french.news.

 

DAMAS, 25 septembre (Xinhua) -- Le mouvement islamique palestinien Hamas et le mouvement palestinien Fatah ont convenu vendredi de prendre des mesures pour relancer la réconciliation interpalestinienne.

Selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion de trois heures, les deux mouvements sont parvenus à un accord pour initier des mesures pratiques afin de mettre fin au différend entre les deux mouvements rivaux.

La délégation du Fatah a rencontré vendredi à Damas le dirigeant du Hamas basé à Damas, Khaled Mashaal, pour relancer les négociations sur la réconciliation entre les deux organisations rivales palestiniennes.

La réunion est le fruit des efforts déployés par M. Mashaal et fait suite à sa rencontre en Arabie Saoudite avec le chef du service des renseignements égyptien Omar Suleiman, qui a joué un rôle de médiateur dans les efforts passés déployés par Le Caire pour mettre fin au différend entre les deux parties.

Le Hamas et le Fatah sont engagés dans une lutte de pouvoir depuis que le mouvement islamique a battu son rival laïque, le Fatah, aux élections législatives en 2006.

En 2009, l'Egypte a suspendu son rôle de médiation, et les relations entre Le Caire et le Hamas se sont détériorées après que le Hamas eut rejeté la proposition avancée par l'Egypte.

 


par Shraga Blum

Au grand dam des Américains, une délégation du Fatah s’est rendue il y a quelques jours à Damas pour y tenir des entretiens avec la Direction du Hamas. Ils y ont été accueillis par les principaux dirigeants du mouvement terroriste : Khaled Meshaal, Moussa Abou Marzouk et Izaat Rishek.

Dans les milieux sécuritaires israéliens et occidentaux, on se demande « comment des envoyés d’Abou Mazen peuvent s’asseoir avec quelqu’un comme Rishek, alors que les renseignements indiquent que c’est lui qui a envoyé ces derniers jours un commando en direction de la Judée-Samarie dans le but de perpétrer un attentat d’envergure contre des cibles israéliennes mais aussi de l’Autorité Palestinienne ! Mais la question est encore plus large : comment Abou Mazen peut-il avoir des contacts avec le Hamas alors qu’il discute actuellement avec les Israéliens et les Américains ?!!

En Israël on interprète la récente libération par l’Egypte du terroriste Muhmad Dababash vers la Bande de Gaza comme un signe indiquant que le Caire est au courant de cette reprise des contacts entre le Fatah et le Hamas et qu’elle les soutient.

Les pourparlers se tiennent donc à niveaux : israélo-américano-palestinien et intra-palestinien avec le soutien de la Syrie et de l’Egypte.

Selon des analystes politiques, ce nouveau développement gêne les Américains, qui y voient un obstacle dans leurs pressions sur Israël pour poursuivre le gel alors qu’en même temps Abou Mazen discute avec une organisation qui prépare actuellement des attentats contre des Juifs.

Il y a quelques mois, les Egyptiens avaient cru réussir à réconcilier les frères ennemis du Fatah et du Hamas, mais ce dernier avaient refusé au dernier moment de signer le protocole d’accord.

Bien que la dernière réunion à Damas se soit déroulée « dans une atmosphère franche et amicale » selon le communiqué publié à son issue, le fossé entre le Hamas et le Fatah est colossal.

israel7

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