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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 08:37

 

Des millions de dollars pour influencer l'opinion publique israélienne

 

Lire aussi >Les jeunes manifestants israéliens de la “ville des tentes” singent la révolte arabe pour motifs politiques

Selon le quotidien Haaretz, un rapport interne du contrôleur du Département d’Etat sur le fonctionnement de l’Ambassade des Etats-Unis en Israël rapporte que les diplomates américains en poste à Tel-Aviv éprouvent du mal à recruter un soutien public israélien pour la politique d’Obama au Moyen-Orient. « La coalition fragile de Netanyahou tend plus vers les positions de la droite religieuse et nationale » indique ce rapport, « cette réalité constitue un défi pour notre diplomates qui tentent de recruter du soutien pour la politique du Président. »

Une équipe venue de Washington s’est rendue à Tel-Aviv pour examiner le fonctionnement de l’Ambassade en octobre 2010. Le rapport dépeint un tableau problématique du point de vue du Département d’Etat : « Les défis que rencontrent nos diplomates à Tel-Aviv sont semblables en intensité à ceux rencontrés dans trois, quatre autres capitales dans le monde »

Les défis dont parle ce rapport ont pour origine le Gouvernement Netanyahou et l’opinion publique israélienne plutôt récalcitrante envers le Président Obama, et dans l’environnement politique sensible et les médias israéliens « effervescents ».

Ce rapport révèle que le budget de l’information de l’Ambassade américaine pour influer sur l’opinion israélienne s’élève à 7 millions de dollars par an. Ces fonds ont pour but de diffuser les communiqués de l’Ambassadeur, d’organiser des évènements culturels, d’envoyer des journalistes, des hauts fonctionnaires et des universitaires israéliens compléter leur formation aux Etats-Unis, etc. A titre de comparaison, le budget d’information du Ministère israélien des Affaires étrangères pour toute la planète est de 40 millions de shekels, soient 11,50 millions de dollars.

Tout en s’exprimant avec réserve diplomatique, les auteurs de ce rapport insinuent clairement que l’Ambassade a essuyé un échec cuisant dans l’information sous la Présidence d’Obama : « Un partie importante du public israélien se méfie des efforts américains à promouvoir des négociations dont l’objectif est la création d’un Etat ‘palestinien’ indique le rapport. « Souvent, la presse israélienne très vivante et turbulente interprète mal la politique américaine. Nous recommandons que l’Ambassade intensifie ses efforts d’explication sur la politique de l’Administration Obama et reconstitue son tissu relationnel avec les faiseurs d’opinion en Israël. »

Le Département d’Etat américain n’est pas le seul à investir énormément de moyens pour faire pencher l’opinion israélienne vers la création d’un 23ème Etat de la Ligue arabe en Eretz Israël. Presque toutes les chancelleries du monde entier convergent à faire accepter au peuple juif cette inacceptable et suicidaire solution et mobilisent leur représentations diplomatiques à Tel-Aviv dans ce sens. L’Union européenne et plus particulièrement la France déploient des efforts et des fonds considérables pour influer sur l’ordre du jour de la société israélienne au travers du « dialogue culturel ». Nous consacrerons ultérieur un dossier sur ce thème.

Meir Ben Hayoun

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 15:26

 

 

 

Les jeunes manifestants israéliens de la “ville des tentes” singent la révolte arabe pour motifs politiques 


DEBKAfile Analyse exclusive 27 juillet 2011, 1:26 PM (GMT+02:00)

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

Tags:  Israel      protests    Binyamin Netanyahu    Palestinians   US 

 

http://www.debka.com/article/21152/

 

la bataille pour un logement decent en israel

 

La “ville des Tentes” qui manifeste à Tel Aviv.

 

Il y a deux semaines, un groupe de jeunes paumés ont installé une « ville de tentes » à l’extrémité haute du Boulevard Rothschild de Tel Aviv, pour protester contre l’indisponibilité de logements abordables dans la ville et ailleurs, dans le pays. Depuis lors, le mouvement, bien que n’ayant jamais acquis les mêmes dimensions de furie, a endossé trois attributs des soulèvements dans les pays arabes : il jouit d’un soutien politique étranger, en coulisse, de la part de certains cercles à Washington ; il exploite les griefs politiques authentiques contre la capitale politique ; et il exige un changement de régime, plus précisément, de s’offrir la tête du Premier Ministre Benyamin Netanyahou sur un plateau.

 

Les caractéristiques communes s’arrêtent là : la démocratie israélienne est bien vivante et se démène dans une surabondance de partis, une opposition active, un système judiciaire indépendant, le plein-emploi (le chômage a encore connu une baisse, chutnt à 5, 7% en mai), et une économie prospère, entreprenante et innovante.


Le mouvement de protestation a émergé des fondements fragiles de cette économie – une force de travail sous-payée et surtaxée, une classe d’âge professionnelle entre 20 et 50 ans, qui ne parvient plus à joindre les deux bouts, entre le prix exorbitant de la nourriture, le logement (prix du loyer ou prêts hypothécaires) et la scolarisation de leurs enfants ; aucune perspective de changement et le fossé social le plus profond de tout le monde occidental.


Un groupe de jeunes tel-aviviens impatients, autour de vingt ans et plus, s’est présenté comme le fer de lance des luttes sociales pour l’obtention d’une meilleure part de ce gâteau économique en faveur des défavorisés. Aujourd’hui, ils se sont transformés en perroquets politiques des mots-clés empruntés au lexique des révoltes arabes et de l’extrémisme de la gauche radicale.

 

L’organisatrice auto-proclamée Dafna Lief hurle à travers un mégaphone que la révolution a commencé. « Le Logement n’est pas le problème », déclame t-elle, mais un paquet de réformes redistribuant les bénéfices doit découler de ce mouvement « en tout premier lieu ». Un autre appelle à l’abolition de l’économie de marché, en même temps qu’à a disparition du régime, parce que seuls les « grands magnats en profitent ». Un autre encore déclare qu’il n’est pas question d’attendre encore 60 ans, le temps de l’action est arrivé et que : « Moubarak attend Bibi ! »

 

Ces slogans accompagnés d’onomatopées, de hurlements et de gestes violents ont constitué leur seule réponse à l’ambitieux programme de réformes proposé dans ses grandes lignes par Netanyahou, jeudi 27 juillet, afin d’aider les plus atteints parmi ceux disposant de domiciles à bon marché.

 

Il a promis une nouvelle législation avant la suspension d’été des séances à la Knesset, de façon à alléger la paperasserie qui encombre, généralement, les démarches de demandes de permis de construire, jusqu’à cinq à dix ans, a libéré des terrains appartenant à l’Etat à prix cassés, pour la construction de 50 000 nouveaux appartements, au cours des 18 prochains mois ; du terrain bon marché pour des promoteurs s’engageant à permettre des économies, malgré les logeurs et vendeurs ; offert gratuitement des terrains d’état pour y construire 10 000 nouveaux dortoirs pour les étudiants et des ta     rifs réduits de moitié dans les transports publics pour les étudiants vivant loin des universités et des collèges.

 

 

Bibi voulait croire que son initiative ferait souffler le vent loin des navires des manifestants. Il a eu tort. Leurs dirigeants l’ont accusé de vouloir diviser par pure tactique et les étudiants, les seuls organisés, ont élu des représentants de leurs organismes, et ont décidé que, bien qu’il leur offrait le meilleur accord auquel ils n’étaient jamais parvenus jusque-là, ils ne romperaient pas les rangs avec leurs autres compagnons protestataires.

 

D’ailleurs, les manifestants ne parlent pas d’élections ni d’élaborer un programme en vue de réformes sociales. Au lieu de cela, ils préfèrent propager une guerre de harcèlement pour maintenir Bibi en équilibre instable : ils prévoient de rejeter toute concession qu’il ferait envers leurs exigences comme n’étant qu’une simple manœuvre, puis de revenir avec de nouvelles exigences.  


Fort intéressant, alors que les medias se passionnent pour chacun de leurs gestes, les homes politiques des deux côtés de la Knesset, ont jusqu’à présent, fait en sorte de garder leurs distances vis-à-vis de la « ville des tentes ». Même d’authentiques croisés du social, comme les députés travaillistes Amir Peretz et Shelli Yachimowitch, font très attention de ne pas être identifiés avec ce qui ressemble à un groupe factieux et décalé, avant de voir dans quel sens souffle le vent.

 

Ofer Eini, Président de la Fédération des syndicats unis de la Histadrut a patienté jusqu’au mardi 26 juillet, avant de commenter que ses propres membres aussi avient des griefs à faire valoir. Mais, il n’a fait aucune mention des manifestants.


Ces hommes politiques sont assez astucieux pour saisir que s’ils font cause commune avec la révolte naissante, ils pourraient vouloir en sortir au mauvais moment, comme l’a fait Bibi.

 

En Egypte, les manifestants se sont débarrassés d’Hosni Moubarak juste avant d’être frappés par le bâton d’une junte militaire sans la moindre intention d’instaurer les réformes promises. Des émeutes ont à nouveau éclaté autour du Square Tahrir, sous le slogan : « Ils nous ont volé notre révolution ! »


Israël avait, précédemment, des institutions de progrès social public qui ont, également, été détournées, au cours des années 90, lorsque le service public s’est vu privatisé, de façon indiscriminée, par les mêmes dirigeants de l’époque qui dirigent actuellement l’opposition et qui étaient alors inspirés par l’économie libérale globale de Bill Clinton.


Revenir en arrière dans le temps n’est pas une option judicieuse. Mais les classes sociales mues par des revendications légitimes commencent à percevoir que les dirigeants du camp des tentes à Tel Aviv se sont lancés sur une tangente qui flirte avec des idéaux révolutionnaires sans véritable agenda social au-delà du renversement de Bibi.

 

Le désordre actuel dans les services hospitaliers et médicaux est la conséquence des réformes menées à un train d’enfer, il y a deux décennies. Sans réelle date-limite pour des négociations avec le Gouvernement, les médecins du secteur public sont en grève depuis 120 jours, pour obtenir de meilleures conditions de travail et des équipes renforcées.

 

Le gouvernement Netanyahou de coalition jouit d’une majorité parlementaire stable. Mais si le mouvement de protestation fait tache d’huile et continue à bénéficier de généreuses promesses de reversement afin de le faire cesser, l’économie pourrait commencer à craquer, les investisseurs sont susceptibles de perdre confiance et de s’évader, et le shekel, l’une des monnaies les plus solides actuellement, pourrait s’effondrer.

 

Le prix à payer pour une économie qui fléchirait ne sera pas acquitté par les banques et les grandes corporations, mais bien par les classes qui trouvent déjà difficile d’arrondir les fins de mois.

 

Le mouvement des tentes à Tel Aviv serait bien plus crédible s’il retournait sa colère contre les cartels israéliens et les associations de malfaiteurs, y compris les banques – au moins autant que contre le gouvernement. Mais son axe principal est clairement politique et révèle des motivations politiques fortes, sous-jacentes à sa campagne.


Il suffit simplement de jeter un œil sur son calendrier. Les manifestants sous tente projettent de se maintenir tout au long du mois d’août jusqu’à un moment de paroxysme qu’ils prévoient devoir arriver juste avant que le Palestiniens projettent de réclamer à l’ONU la reconnaissance unilatérale de leur Etat.

 

Selon ce scénario, le gouvernement Netanyahou doit fatalement tomber à la veille du vote de l’ONU. Les ravages politiques en Israël persuaderont de nombreux pays d’offrir leur vote aux Palestiniens. Un nouveau gouvernement israélien reconnaîtra l’indépendance palestinienne dans les lignes de 1967, prenant ainsi le contre-pied du rejet ferme de cette formule par le gouvernement Netanyahou.

 

 

Il ne s’agit pas d’un hasard si, alors que la manifestation du Boulevard Rothschild, prenait de l’ampleur, cette semaine, une délégation d’anciens officiers israéliens qui occupaient, auparavant des positions de haut-rang au sein des services de sécurité, s’est rendue en visite à Washington, chargée d’un message pour l’Administration Obama : « maintenez la pression au maximum contre le Gouvernement Netanyahou et obligez-le à céder sur le retrait aux lignes de 1967. Dès que l’affaire sera dans le sac, la ville des tentes du Boulevard Rothschild s’éparpillera aux quatre vents… 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 20:16

 

 

Israël - La voix du peuple

Par Avraham Azoulay

Editorial du http://www.leptithebdo.net/ pour  © 2011 www.aschkel.info

 

 

 

Pour info à nos lecteurs, le cottage est ici une institution nationale, On ne touche pas au Cottage, et surtout on ne fait pas monter son prix d'un coup d'un seul !

 

 

Ces derniers jours ont été marqués par un vent de révolution jusqu'alors inconnu sur notre terre. Les habitants du seul pays démocratique et stable de la région ont décidé eux aussi de se soulever. Ni printemps arabe, ni soleil d'automne, ni été indien : une déclaration de guerre surprenante au cottage. Non pas contre la flambée des prix  de l'immobilier mais contre le prix du célèbre fromage frais, blanc et onctueux . L'appel au boycott a commencé sur Facebook , avant de se propager comme un feu de paille par une presse en manque d'émotion ces derniers temps. Non, le Cottage n'est pas le concombre, il n'a tué personne - au contraire. Serions nous retomber dans la complainte des enfants d'Israël du désert? Le Cottage détient de surcroît tous les labels de cashrout possibles, et il est un symbole d'union, tous sous le même chapeau et sous le même célèbre toit rouge. Le fameux pot bleu blanc est prisé par les enfants comme par les adultes, c'est un pur produit ''sabra''. Mais alors pourquoi ? Pourquoi s'acharner sur ce met inoffensif et bon pour la santé ?   Pourquoi soudain doubler son prix ? La réaction n'a pas tardé, et à l'unanimité, en signe de protestation, le public l'a laissé gémir sur les rayons….

Ce qui est intéressant dans cette action commune, c'est de constater que paradoxalement, notre consommation de voitures, d'appareils ménagers et d'I-phone est en très forte hausse, et que les Israéliens voyagent plus que jamais à l'étranger. Il est permis aussi de sourire et de penser que même si cette hausse du prix du Cottage nous semble inacceptable, nous devrions d'abord dire merci à D. d'être sur la seule terre du Moyen orient où les dirigeants ne mitraillent pas leurs citoyens, ne les enferment pas dès qu'ils expriment un avis différent et leur donnent un choix de luxe sur les rayons, entre le fromage blanc, le cottage et la crème fraîche. Arié Derhi en a même profité pour faire son come back, en défenseur acharné, non pas de la terre, mais de la cause du fromage très sioniste et de l'essence... avec ou sans la bénédiction du Rav ? L'avenir nous le dira… Les médias s'en sont pris - pour changer - au gouvernement. Il serait bon dans ces moments d'émotion mal gérée, de ne pas confondre notre Premier ministre avec celui de Gaza.

 Le peuple est sorti dans la rue une fois de plus, cette fois pour Guilad. L'Europe envoie ses "jolies flottilles innocentes'' sur Gaza pour encourager ce brave Hamas, et nous nous pensons tous les jours au seul Juif toujours détenu par ces mêmes terroristes. Même si le combat des parents est légitime, on ne doit pas en ces jours difficiles se tromper de coupable ou de geôliers. Le Premier ministre agit avec responsabilité, il ne doit pas être pris pour cible à la place de Hanyé et ses zouaves. Nous devons garder nos pensées claires et ne pas nous laisser aveugler. On oublie parfois que notre peuple a du errer quarante ans dans le désert pour mériter cette terre, que même Moshé et Aharon n'ont pas eu le mérite de connaître. Et qu'ensuite, nous avons passé 2000 ans en exil avant de la récupérer. Certains pensent même que notre retour ici depuis 48 ne mérite pas une journée de fête. Le jour où nous, tous ensemble, aurons compris que cette terre est intégralement la nôtre, que nous sommes les seuls habilités à en disposer, ni le Hamas ni toutes ses succursales iraniennes et européennes ne pourront rien contre nous. Notre force ne réside pas dans le doute ou la contestation. Notre grandeur, nous la puisons dans la remise en question, la sagesse de nos maîtres et notre foi.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 13:20

 

 

 

 

Webkef : Un site bien sympa à visiter sans aucune modération

 

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 20:38

 

Sondage : Et que pense la population Israélienne ?

 

 

Je n'ai pas fait de sondage officiel, par contre ici bien evidemment on ne parle que de cela, et j'ai posé la question à tout ceux que je rencontrais entre hier et aujourd'hui.

 

Même réponse, ou plutôt même grimace ! 

 

J'ai beaucoup aimé cette réponse.

 

"Ils peuvent tous parler tant qu'ils veulent; les uns comme les autres ! les arabes ne veulent ni d'Israël, ni d'Obama, ni d'Etat non plus sauf le nôtre. Les Européens ne veulent plus d'Israël, Obama n'y comprend rien.

Israël veut Israël, et la vie est plus forte que tout.

Qu'ils soient tous contre nous (grimace).....l'essentiel est que NOUS, nous souyons yous pour NOUS ensemble !. Ophra- Aschkélon - mère de 4 enfants

 

Par Shraga BLUM

Que pense la population israélienne des propositions de Barack Obama pour un règlement du conflit israélo-palestinien ? Un sondage réalisé par l’Institut « Geocartographia »du Prof. Avi Dagani, indique que 61% de la population israélienne se dit « opposé à l’idée d’un retour aux lignes de 1967 assorti d’échanges de territoires », et seuls 27% est d’accord avec cette formule. 12% est sans opinion. Les tenants des multiples « initiatives de paix » qui claironnent à l’étranger « qu’il existe un consensus en Israël sur un retrait de Judée-Samarie » se trompent donc, ou pis, ils trompent leurs interlocuteurs en fonction de leurs intérêts politiques, car ils transforment la réalité selon leurs propres désirs.
Par ailleurs, le sondage demande « quel est le leader national en qui vous feriez le plus confiance pour mener une guerre, négocier la paix, créer une économie saine, une société solide et une éthique politique élevée ? ». Le Premier ministre Binyamin Netanyahou arrive en tête, mais il faut noter que la somme conjointe des réponses « feraient absolument confiance » et « feraient peut-être confiance » n’est pas élevée quelque soit la personnalité politique proposée. Le Premier ministre arrive à peine à 57%, Tsipi Livni à 46%, Avigdor Lieberman 41% et loin derrière, Ehoud Barak avec 7%. Le ministre de la Défense attire sur son nom 70% de réponses « ne feraient confiance d’aucune manière !!)
Enfin, concernant l’état d’esprit actuel de la population quant aux intentions de vote, le sondage donne les résultats suivants, avec entre parenthèses les résultats d’un sondage réalisé par le même institut il y a trois mois : Likoud 33 (27), Kadima 22 (31), Israël Beiteinou 17 (-), Shass 10 (11), Avoda 9 (6), Meretz 6 (6) Yahadout Hatorah 5 (5), Ihoud Leoumi 3 (4), Habayit Hayehoudi 2 (3), partis arabes 11 (11), les Verts 2 (-) et Atsmaout (Barak) 0 !!!
En termes de blocs, la droite et les religieux se renforceraient encore en étant crédités de 70 sièges, Kadima et le reste de la gauche suivraient à distance avec 39 sièges. Dans ce cas de figure, Ehoud Barak ne serait plus membre de la Knesset !! Pour l’Institut « Geocartographia », la chute de Kadima dans ces intentions de vote est due principalement au comportement de Tsipi Livni, qui est mal perçu par la population.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 09:49

 

 

Soixante-trois ans de société israélienne
Par Roxane Tran-Vanguysen Lundi 9 mai 2011 à 18:00



AFP

Après à peine plus de soixante ans d'existence, Israël s'est affirmé comme un pays dynamique et novateur au Moyen-Orient. La célébration du jour de l'indépendance est l'occasion pour nous de revenir sur la société israélienne, jeune et tournée vers le monde.


En 63 ans seulement, Israël est passé d'un pays en développement à un pays développé qui a ainsi pu rejoindre en 2010 l' Organisation pour la Coopération et Développement Economique en 2010. Par ailleurs, Israël a atteint cette même année le 15ème rang mondial de l'édition 2010 de l'Indice de Développement humain (IDH).

Composée de citoyens de différentes confessions, la société israélienne s'est avérée relativement féconde. L'Etat juif dispose en effet du taux de natalité le plus élevé parmi les pays développés avec 2,96 enfants par femme. Cependant il n'est pas le même en fonction de l'appartenance religieuse : les musulmanes ont un taux de 3,7 enfants par femme, les juives 2,9, les druzes 2,5 et les chrétiennes de 2,2. Selon le professeur Sergio Dellapergola, il existe un lien étroit entre l'optimisme et le taux d'enfants par femme. En effet en 2008, 87% des Juifs et 83% des Arabes se disaient satisfaits de leur vie. En outre, il a précisé que les objectifs de fécondité, de santé procréative et de développement étaient doublement importants, puisqu'ils font partie des objectifs millénaires pour le développement et constituent une condition préalable à l’édification d’une société plus juste et plus équilibrée.

Israël est une société mutli-religieuse. Parmi la population, les Juifs représentent 75,5%, les Musulmans 17%, les Chrétiens 2% et les Druzes 1,7%. 3,8% se sont dits détachés de toute religion. Par ailleurs, des données indiquent qu'au fil des ans, Israël a concentré une partie de plus en plus importante de la communauté juive mondiale. En 1980, 25% de la communauté juive mondiale vivait en Israël, puis 30% en 1990 et enfin 42,5 en 2009.

Comme l'ont été les Etats-Unis, Israël est un pays d'immigrants. Selon les derniers chiffres disponibles (2009)1,835,924 viennent d'Europe, 503,687 d'Afrique, 433,592 d'Asie et enfin 253,888 d'Amérique et d'Océanie. L'origine de 31,590 est inconnue.

Parmi les communautés religieuses, certaines populations sont plus orthodoxes que la majeure partie de la communauté. Au sein de la population juive, les communautés haredi (religieux orthodoxes) ont développé un véritable univers parallèle dans lequel les familles éduquent leurs enfants. Le jour de l'Indépendance, le lundi 9 mai, les écoles appartenant à cette communauté ne marqueront pas de jour férié.

Tandis que la nation regardera l'International Bible Quiz, la cérémonie des Prix d'Israël et les célébrations de l'armée israélienne à la télévision, que les parcs et les réserves naturelles rendront hommage au 63ème anniversaire de l'Indépendance d'Israël, les enfants ultra-orthodoxes seront à l'école. Pour certains analystes, les communautés orthodoxes religieuses, qui apparaissent plus pauvres que la population en général, pourrait finir par créer un deuxième Israël.

Outre le fait d'avoir une croissance démographique dynamique, l'Etat juif dispose d'excellentes statistiques relatives à son économie. Tout d'abord l'Etat hébreu a réussi à contenir son déficit à 5,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) au plus fort de la dernière crise économique et prévoit de le ramener à 4% en 2011. Le pays arrive également à maintenir son inflation ce qui permet donc à sa monnaie – le shekel – de rester relativement stable. Enfin bien que la dette publique représente 80% du PIB, les autorités israéliennes ont confirmé que celle-ci augmentait moins vite que la croissance et le PIB.

Fort d'une économie digne des pays occidentaux les plus développés et d'une société en pleine croissance, les Israéliens se tournent vers l'avenir. L'Etat hébreu détient ainsi le second taux de satisfaction mondial à l'égard de la situation de son pays et le troisième taux de confiance en avenir.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 16:50
parolefrancojuive.wordpress.com


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Chers amis,

J’ai le regret de vous annoncer que le Dr Yehuda David et Clément Weill-Raynal viennent de perdre le procès en diffamation que Jamal al Dura(le père du « petit Mohamed ») leur avait intenté. 


C’est une victoire judiciaire pour les falsificateurs de l’information que sont France 2 et Charles Enderlin qui ne change rien au fond de l’affaire : le reportage que de Charles Enderlin que France 2 avait diffusé le 30 septembre 2000 est une pure et simple mise en scène.

Les juges ont simplement considéré que les propos de Yehuda David,interviewé par Clément Weill-Raynal, étaient diffamatoires alors que le procureur de la République avait exprimé un avis contraire. 

MM. Weill-Raynal et David ont fait appel de cette décision.

Le gouvernement israélien a annoncé son intention de couvrir les frais de justice du Dr Yehuda David.

Cela prouve que les autorités israéliennes s’engagent de plus en plus clairement dans cette affaire et que leur déclaration accusatrice contre France 2 et Charles Enderlin est imminente.

Vous pouvez en être certain, la vérité est en marche, rien ne pourra l’arrêter.

Voici le compte rendu de ce procès qui avait été effectué par Véronique Chemla : Les blessures de Jamal al-Dura étudiées par la justice française 

Voici quelques articles publiés sur ce nouvel épisode judiciaire qui révèlentl’absence évidente d’informations de la quasi-totalité des journalistes israéliens qui couvrent l’affaire al Dura:

-  Jamal al-Dura gagne son procès

-  Enfant palestinien tué en 2000 à Gaza: un chirurgien israélien condamné pour diffamation

-  Paris trial: Al-Durrah beats Israeli doctor

-  Mohammed al-Dura’s father wins slander case against Israeli in French court

Al-Dura Sham: French Court Backs Libel Suit against Israeli MD

-  French court convicts Israeli of slandering Jamal al-Dura

Bonne lecture, amitiés et à bientôt,

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 16:46

 

parolefrancojuive


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Chers amis,

Le mardi 17 mai à 20h30, je ferai une présentation al Dura à Paris (au centre Rachi – 39, rue Broca – Paris 5ème) à l’invitation de l’AMIF intitulée «Les aspects scientifiques de l’affaire al Dura ». 

 
Cette conférence exceptionnelle se fera en compagnie du président du CRIF, Richard Prasquier et du Dr Patrick Bloch.


Entrée libre avec réservation obligatoire : 

a.partouche@fsju.org  ou 01 42 17 10 70.


Je serai aux USA entre le 5 et le 15 mai pour y effectuer desprésentations al Dura ainsi que pour présenter le lancement de ma campagne électorale

 
Lors de ce voyage, je parlerai à New-York (au Hudson Institute), à Pittsburgh, à Washington (à la Heritage Foundation), à San Francisco et à Los Angeles.

Je serai ensuite en Israël pour de nombreuses conférences - à Haïfa, à Jérusalem et à Herzliya – entre le 22 et le 27 mai, puis entre le 5 et le 7 juin à Ramat-Gan et à Jérusalem.

Si vous, ou certains de vos amis, sont intéressés par l’une ou l’autre de ces conférences aux USA ou en Israël, n’hésitez pas à m’écrire directement pour en obtenir les détails : philippe@karsenty.fr

Philippe Karsenty

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 16:12

Israel Valley

Les Druzes d'Israël célèbrent la fête du prophête SHOUEIB

israelvalley

 

 

La communauté druze d’Israël vient de célébrer la fête du Nevi Shoueib. Au début de 2011, la communauté druze d’Israël comptait 127 000 membres, soit 1,7% de la population israélienne et 8,1% de la population arabe d’Israël. Selon l’Institut israélien de la Statistique, la population druze a augmenté de 1,7% en 2010; c’est un taux de croissance inférieur à celui de la population musulmane (2,6%), mais semblable à celui des Juifs (1,7%). Les chiffres officiels de la communauté druze d’Israël englobent les 20.000 Druzes du Golan occupé à la Syrie en 1967 et annexé par une loi de la Knesset en 1981.

Moins de naissances

En 2010, environ 2.500 naissances ont eu lieu dans la communauté druze d’Israël, ce qui situe le taux de fécondité d’une femme druze à 2,5 enfants par femme: c’est inférieur au taux de fécondité moyen d’une juive (2,9 enfants) et d’une musulmane (3,7 enfants), mais supérieur à celui d’une chrétienne (2,2%). C’est à partir du milieu des années 70 que la fécondité de la femme druze a commencé à baisser: elle est passée alors de 7 enfants par femme en moyenne à 2,5 l’an passé.

Aujourd’hui, la population druze est relativement jeune: l’âge médian est de 24,8 ans. Environ un tiers d’entre eux (31%) est âgé de moins de 14 ans et seulement 5% ont âgés plus de 65 ans.

Les Druzes israéliens préfèrent vivrent entre eux pour préserver leur mode de vie traditionnel. En 2010, 98% des Druzes vivaient dans 18 localités situées dans le nord du pays, en Galilée et dans les environs de Haïfa. Les quatre localités druzes les plus importantes sont Daliat El-Carmel (14.900 habitants), Yarka (14.500 habitants), Maghar (11.500 habitants) et Bet-Gean (10.500 habitants). Les autres vivent dans des villages mixtes avec des musulmans et des chrétiens.

Une communauté intégrée

Les 127.000 Druzes israéliens ne sont pas considérés comme des Arabes; la religion druze est née d’un mouvement de réforme de l’islam chiite qui a eu lieu au XIe siècle. A la différence des Musulmans d’Israël, les Druzes servent dans l’armée israélienne depuis 1957. Après leur service national obligatoire, beaucoup d’entre eux s’engagent comme militaires de carrière dans Tsahal, notamment dans les unités de pisteurs.

Pour la plupart, ils sont des citoyens parfaitement intégrés à la société israélienne; certains occupent des fonctions importantes dans tous les secteurs de la vie quotidienne comme la politique, la diplomatie, l’enseignement, la médecine, etc.

Le beau-père de Moïse

Nevi Shoueib est un prophète mentionné par le Coran et qui a été identifié plus tard comme étant Jéthro, le beau-père de Moïse. Le tombeau de Jéthro est considéré comme un lieu saint par la communauté druze. Il est situé en Galilée, près des Cornes de Hittin, non loin du lac de Tibériade. Le tombeau se situe dans une salle en forme de dôme ressemblant à une mosquée. De nombreux fidèles druzes venant de tout le pays se retrouvent dans ce lieu de pèlerinage chaque année entre les 25 et 28 avril.

Le site fut construit par les Druzes vers 1880. Une délégation de Sages voyagea alors en Syrie et au Liban pour collecter des fonds qui ont contribue à la construction du site. La communauté druze d’Israël a également participé à son développement.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 19:51

 

Bravo Dominique !


  

C’est aussi cela la Silicon Valley Israélienne. Sélection de vidéos par NanoJV.

  

L’Afrique cache en son sein des communautés juives noires, converties au siècle dernier (comme en Ouganda) ou liées à l’histoire immémoriale  et légendaire de l’Afrique comme au Zimbabwe. Sans parler bien sûr des Beta Israel * (improprement appelés falashas ) et des nombreuses petites communautés juives ashkenazes et sépharades qui ont fait souche au gré des soubresauts de l’histoire jusqu’au coeur des régions les plus improbables, comme dans le désert Namib ou au fin fond du Haut Katanga. Les tribus juives noires d’Ouganda, du Zimbabwe, du Malawi, du Nigéria, ou du Cameroun n’ont pas de poids démographique spectaculaire mais renforcent l’idée de la consubstantialité d’Israël à l’Afrique.

* Les Juifs d’Éthiopie se nomment les Beta Israel (guèze ቤተ እስራኤል, hébreu ביתא ישראל).  Littéralement la « famille d’Israël ». (Falasha est un terme péjoratif délaissé par les éthiopiens).

En lire plus ici

 

Dominique Bourra, CEO NanoJV.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com 

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