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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 09:43

 

 

 

 

 

LE CRÉPUSCULE DES SOTS ? 

Par Gilles-William GOLDNADEL

Logo G.W.G

 

D'après mon article paru dans Le Figaro  (13/09/10)

 

Il y avait longtemps que le débat récurrent autour de l’immigration n’avait sécrété un tel comportement névrotique de la part du monde médiatique et politique.

Avant le commentaire, travelling sur cet été de tous les fantasmes :

La ville de Grenoble a connu des troubles très graves consécutifs à la mort d’un braqueur récidiviste d’origine maghrébine, tué par des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

Des émeutes s’en sont suivies au cours desquelles, il a été tiré à balles réelles sur les fonctionnaires.

A la suite de quoi, les policiers grenoblois impliqués ont fait l’objet de menaces de mort nominative et ont été contraints de quitter la ville.

C’est dans ces conditions assez particulières, que le Président de la République annonçait des mesures pour lutter contre une insécurité qu’il n’hésitait pas à lier aux conséquences de l’échec de l’intégration de nombre d’immigrés.

Il envisageait notamment de revenir à une loi, amendée en 1998, qui permettait, sous certaines conditions, de déchoir certains délinquants naturalisés de la citoyenneté française. Il évoquait également les problèmes posés par certains « gens du voyage ».

Alors que l’opposition pouvait parfaitement s’interroger sur l’opportunisme politicien d’un Nicolas Sarkozy dans le creux de la vague face à un Parti Socialiste et un Front National revigorés, la gauche, notamment par les voix de Michel Rocard et d’Arnaud Montebourg, nullement désavoués depuis, brandissait à nouveau le spectre de Vichy et les brandons du nazisme…

Mais il était nullement question qu’une partie de la droite ne participe à ce nouvel happening révisionniste par la banalisation de la Grande Catastrophe. Alors que la police parisienne expulsait le 15 aout un campement illégal de Roms et que les fonctionnaires notifiaient aux seuls hommes un rappel à la loi, le député villepiniste Jean-Pierre Grand s’éleva contre une « sélection » de triste mémoire, qui rappelait, selon ce dernier « les rafles pendant la guerre ».

Le Monde, ne pouvant plus demeurer passivement complice, dans un éditorial du 18 août, titrait sans rire « Amour de soi, Haine de l’autre » et reprochait au Président de permettre un « appel d’air » au racisme, notamment contre les musulmans.

Le même journal de publier dans la foulée la lettre ouverte d’un professeur lyonnais racontant les affres de sa famille juive pendant l’occupation et comment l’Etat français avait déchu de leur nationalité les meilleurs de ses enfants.

Dans de nombreux reportages, on présenta comme autant d’ « expulsions », le retour volontaire et contre argent de Roms en Roumanie, la plupart précisant qu’ils retourneraient en France, comme la loi européenne les y autorise désormais.

Le 26 août, France 2 diffusait un reportage sur des gitans camarguais, solidaires des Roms, venus dire, devant un mémorial rappelant leur déportation par les nazis, que l’insupportable passé était de retour. Pour faire bonne mesure, la chaine publique diffusait en prime des images shoatiques montrant des enfants tziganes dans les camps de la mort.

Peu après, un prêtre inspiré implora le ciel et la télévision pour que le souverain français sans cœur succombe, ainsi qu’aux temps ardents de la Sainte Ligue. Silence dans les rangs des gardiens de l’ordre moral.

Un autre ecclésiastique, se tenant pour Mgr Saliege sous l’occupation, lut courageusement l’homélie que le Juste avait prononcée en faveur de ceux promis à la déportation.

Quant à Alain Minc, venu défendre le chef de l’Etat contre les menées du Saint-Siège, il ne trouva pas d’arguments plus pertinents que de reprocher à son chef ses origines allemandes…

Peux-je dire, calmement, que je ne puis me résoudre, à nouveau, à un tel comportement irresponsable et indécent ?

Je ne peux m’y résoudre, en tant que Juif, car sans avoir pratiqué publiquement avec ferveur le culte de la Shoah, je n’admets pas qu’on galvaude ainsi la vérité historique. Je le peux d’autant moins, que les mêmes qui aujourd’hui ressuscitent Hitler et Himmler sont restés bien placides l’an passé quand des foules bigarrées défilaient dans Paris aux cris de «Mort à Israël ! » quand ce n’était pas « Mort aux juifs ! »

Je ne m’y résous pas non plus, en tant que Français, car je n’accepte pas que l’on compare mon pays et son peuple, qui ont su se faire si accueillants, à l’Etat du Mal absolu.

A qui va-t-on faire croire, s’agissant du projet de déchéance de la nationalité, que jusqu’en 1998, la France était un pays totalitaire et raciste qui foulait au pied la Constitution ?

A qui va t’on faire croire que ceux des Français qui n’ont pas une conception extatique de l’immigration, qui ne considèrent pas forcément qu’elle est « une chance pour la France » en matière de sécurité et que le métissage obligatoire est l’avenir de l’humanité, sont de redoutables xénophobes ?

A quel jobard peut-on faire gober que des gens du voyage ne peuvent poser problème et que les responsables européens se sont montrés avisés lorsqu’ils ont négocié avec la Roumanie son entrée dans la communauté sans que ne soit améliorée chez elle la condition des Roms ?

 

 

Et si tout simplement, dans un débat contemporain et rationnel, libre et éclairé, la seule question politique digne d’être posée – sereinement – et non le couteau antiraciste sous la gorge – n’aurait-elle pas du être celle d’un éventuel anachronisme ?

On pouvait parfaitement, sans être accusé de haute trahison ou de folie suicidaire, soutenir qu’à présent, la conception traditionnelle, étroite à tous égards, d’un Etat-nation  ethnoculturel, remparé dans des frontières illusoires, est doublement et inexorablement dépassée. En raison du nouvel espace politique européen créé au lendemain d’une horrible guerre fratricide, comme en raison de l’irrésistible mondialisation accélérée des échanges humains et culturels. Cette thèse est défendable.

Mais on pouvait également plaider, sans être disqualifié pour cause de racisme et de xénophobie, que la richesse humaine est faite de la diversité identitaire de ses peuples et de ses cultures. Que ceux-ci sont enracinés naturellement par leur histoire commune dans une même géographie, que l’Europe politique demeure une construction artificielle et désincarnée, qu’enfin la principale leçon du dernier cataclysme historique, est qu’un Etat-nation reste le meilleur rempart démocratique contre la barbarie du fanatisme ou de l’expansionnisme jamais vaincus.

Cette thèse n’a toujours rien d’obsolète et mérite également le respect.

Mais ce débat existentiel si légitime, si impérieusement indispensable, est demeuré strictement interdit, et les thèses en présence délibérément dénaturées.

Les partisans d’un nouveau modèle étatique post- national n’ont pas osé aller, pour la plupart, jusqu’au bout de leur logique, conscients de ce que la majorité des citoyens continuent de tenir charnellement au modèle historique traditionnel qu’ils nomment, simplement, leur pays.

L’ouverture de fait des frontières à la libre circulation des hommes signifie, à terme, leur inévitable obsolescence.

Prétendre qu’il faudrait continuer, dans le cadre de la souveraineté légale nationale, à réguler les flux migratoires tout en privant l’autorité de poursuite de toute légitimité républicaine en considérant toute mesure de contrainte nécessaire comme ignoblement inhumaine conduit à une hypocrite et schizophrénique impasse.

De leur coté, les partisans de l’Etat-nation ont vu leurs positions d’autant plus systématiquement caricaturées que les termes du débat n’étaient pas franchement posés.

Instinctivement, ils ont vu dans le non-respect de la loi sur les flux migratoires un danger irréversible pour le modèle traditionnel basé non seulement sur un pacte tacite de vivre ensemble dans le respect de la légalité républicaine, mais encore sur une base démographique tempérée par une immigration régulée permettant une intégration progressive.

Au fur et à mesure de l’irrésistible transgression des lois successives en matière d’immigration auquel s’est ajoutée la décision historique sur le regroupement familial des étrangers, une grande majorité de Français a confusément considéré en péril son modèle patriotique traditionnel.

Cette angoisse, de nature existentielle, a été, de surcroît, avivée par l’aggravation des problèmes de sécurité liée à cette augmentation de cette immigration mal maitrisée.

 

A cette appréhension citoyenne naturelle, il faut redire ici que le système xénophile – qui gouverne souverainement les esprits formateurs et occupe donc le discours dominant – a répondu injurieusement par l’interdiction du libre débat qui s’imposait, ainsi que par un double déni.

Il convient en effet tout d’abord d’observer que cette réflexion nécessaire sur la libre ouverture des frontières nationales à la circulation sans contrainte des hommes, au prix de bouleverser l’équilibre démographique, n’a jamais été autorisée :

L’idéologie dominante a, d’abord, à un moment T, opposé à l’inquiétude populaire un haussement d’épaules agrémenté d’une fin de non-recevoir en expliquant qu’une telle peur relevait en fait d’un pur fantasme d’extrême droite dénué de tout fondement factuel. Le débat était donc aussi inutile que nocif et artificiel. Trop tôt.

Puis, à un moment T + 1, quand les bouleversements démographiques n’ont plus pu être niés, l’idéologie a décrété le débat comme forclos, puisque la France était devenue « une nation multiculturelle » Trop tard.

A quel moment précis, la France est-elle devenue, sans débat ni combat, cette nation postmoderne ? nul ne le saura évidemment jamais.

 

Le même refus de débat intellectuel et politique autour du problème de sécurité publique peut être constaté.

Ce qui est normal, puisque les deux questions sont liées.

A un moment T, la suggestion de la hausse de l’insécurité a été réduite à une pure question de « perception » : le sens commun populaire était trompé par l’exploitation cynique par l’extrême droite de la peur de l’étranger, expliquait doctement l’intelligentsia xénophile. L’insécurité était donc un fantasme de beauf lourdaud.

Au moment T+1 ou même l’idéologie la plus prégnante n’a plus été en mesure de nier la dure réalité, celle-ci s’est contentée de contester avec véhémence le lien entre les progrès enfin reconnus de la délinquance et l’immigration mal maitrisée donc mal intégrée.

Il semblerait aujourd’hui que l’idéologie, toujours plus modeste dans ses dénégations, se réduise à condamner la vanité d’une répression « sécuritaire » sans prévention pour endiguer le phénomène et sa cause ,enfin admise implicitement mais toujours interdite d’expression publique.

 

Encore faut-il préciser que pour interdire ce débat, pour retarder le constat inéluctable, l’idéologie dominante que j’ai appelé xénophile- et qui est du même métal que la xénophobie – a eu recours à son arme traditionnelle et favorite du terrorisme intellectuel. Qu’un penseur déviant ou un citoyen récalcitrant ne récite pas le catéchisme convenu et il déclenche immédiatement les mêmes concerts polyphoniques d’hilarité moqueuse, d’indignation outragée et de condamnations à la relégation qui ont réussi à retarder la découverte du goulag. Peu importe, évidemment, que les suspects n’aient pas assorti leurs réserves de la moindre remarque désobligeante envers les immigrés étrangers.

Que le pouvoir politique en place tente de maitriser légalement le phénomène migratoire, qu’il demande aux autorités compétentes d’en exécuter les termes, et immédiatement, l’idéologie xénophile, assurée du soutien d’artillerie médiatique nécessaire, pilonnera l’opinion publique jusqu’à, sinon la mystifier – la tache est impossible au regard du décalage entre le discours moralisateur et le réel – au moins la faire douter, l’intimider, lui imposer une conduite morale, un surmoi tétanisant, une abstention dans la manifestation verbale.

Quel unique ressort psychologique requis était hier encore assez puissant pour obtenir un tel résultat ?

Certainement pas seulement l’appel aux principes humanitaires, au devoir d’hospitalité, à la condamnation de l’égoïsme national qui peuvent, certes, être plaidés, mais sont aujourd’hui insuffisants au regard des excès précisément causés, non par les étrangers, mais par les effets pervers de la culture de l’excuse et de l’auto détestation.

Mais avant tout, le contexte culturel imaginaire basé sur les fantasmes d’un passé qui ne passe pas.

Qui a oublié le cortège d’artistes venus soutenir l’occupation par les sans-papiers d’une église parisienne et la comparaison de leur sort avec celui des déportés d’Auschwitz ?

Qui ne se souvient de cette manifestation d’histrions « aux noms imprononçables » venus célébrer le combat des immigrés clandestins en se rendant Gare de l’Est, une valise en carton à la main, histoire de bien signifier la continuité dramatique entre les situations, histoire aussi de faire comprendre que, cette fois, la courageuse résistance empêchera la réitération de leurs forfaits par les mêmes forces obscures.

 

Mais il semble bien qu’aujourd’hui, sous les coups de boutoir de la dure réalité, l’idéologie outrancière ait perdue une grande part de sa capacité d’intimidation et de mystification.

Pour peu que des responsables politiques, des intellectuels, sachent faire front en imposant enfin le libre débat sur l’immigration, interdit depuis vingt ans, sans céder aux facilités et à la démagogie, et quitte à en appeler au scrutin populaire, alors , peut-être, la France se délivrera-t-elle à temps des sortilèges maléfiques du passé.

 

Gilles- William GOLDNADEL. Président d’Avocats Sans Frontières.

dernière parution : « Conversations sur les sujets qui fâchent » (avec Alexandre Adler) ed. Jean-Claude Gawsewitch.

 

A paraître chez le même éditeur : «  Réflexions sur la question blanche ».

 

Il y avait longtemps que le débat récurrent autour de l’immigration n’avait sécrété un tel comportement névrotique de la part du monde médiatique et politique.

Avant le commentaire, travelling sur cet été de tous les fantasmes :

La ville de Grenoble a connu des troubles très graves consécutifs à la mort d’un braqueur récidiviste d’origine maghrébine, tué par des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

Des émeutes s’en sont suivies au cours desquelles, il a été tiré à balles réelles sur les fonctionnaires.

A la suite de quoi, les policiers grenoblois impliqués ont fait l’objet de menaces de mort nominative et ont été contraints de quitter la ville.

C’est dans ces conditions assez particulières, que le Président de la République annonçait des mesures pour lutter contre une insécurité qu’il n’hésitait pas à lier aux conséquences de l’échec de l’intégration de nombre d’immigrés.

Il envisageait notamment de revenir à une loi, amendée en 1998, qui permettait, sous certaines conditions, de déchoir certains délinquants naturalisés de la citoyenneté française. Il évoquait également les problèmes posés par certains « gens du voyage ».

Alors que l’opposition pouvait parfaitement s’interroger sur l’opportunisme politicien d’un Nicolas Sarkozy dans le creux de la vague face à un Parti Socialiste et un Front National revigorés, la gauche, notamment par les voix de Michel Rocard et d’Arnaud Montebourg, nullement désavoués depuis, brandissait à nouveau le spectre de Vichy et les brandons du nazisme…

Mais il était nullement question qu’une partie de la droite ne participe à ce nouvel happening révisionniste par la banalisation de la Grande Catastrophe. Alors que la police parisienne expulsait le 15 aout un campement illégal de Roms et que les fonctionnaires notifiaient aux seuls hommes un rappel à la loi, le député villepiniste Jean-Pierre Grand s’éleva contre une « sélection » de triste mémoire, qui rappelait, selon ce dernier « les rafles pendant la guerre ».

Le Monde, ne pouvant plus demeurer passivement complice, dans un éditorial du 18 août, titrait sans rire « Amour de soi, Haine de l’autre » et reprochait au Président de permettre un « appel d’air » au racisme, notamment contre les musulmans.

Le même journal de publier dans la foulée la lettre ouverte d’un professeur lyonnais racontant les affres de sa famille juive pendant l’occupation et comment l’Etat français avait déchu de leur nationalité les meilleurs de ses enfants.

Dans de nombreux reportages, on présenta comme autant d’ « expulsions », le retour volontaire et contre argent de Roms en Roumanie, la plupart précisant qu’ils retourneraient en France, comme la loi européenne les y autorise désormais.

Le 26 août, France 2 diffusait un reportage sur des gitans camarguais, solidaires des Roms, venus dire, devant un mémorial rappelant leur déportation par les nazis, que l’insupportable passé était de retour. Pour faire bonne mesure, la chaine publique diffusait en prime des images shoatiques montrant des enfants tziganes dans les camps de la mort.

Peu après, un prêtre inspiré implora le ciel et la télévision pour que le souverain français sans cœur succombe, ainsi qu’aux temps ardents de la Sainte Ligue. Silence dans les rangs des gardiens de l’ordre moral.

Un autre ecclésiastique, se tenant pour Mgr Saliege sous l’occupation, lut courageusement l’homélie que le Juste avait prononcée en faveur de ceux promis à la déportation.

Quant à Alain Minc, venu défendre le chef de l’Etat contre les menées du Saint-Siège, il ne trouva pas d’arguments plus pertinents que de reprocher à son chef ses origines allemandes…

Peux-je dire, calmement, que je ne puis me résoudre, à nouveau, à un tel comportement irresponsable et indécent ?

Je ne peux m’y résoudre, en tant que Juif, car sans avoir pratiqué publiquement avec ferveur le culte de la Shoah, je n’admets pas qu’on galvaude ainsi la vérité historique. Je le peux d’autant moins, que les mêmes qui aujourd’hui ressuscitent Hitler et Himmler sont restés bien placides l’an passé quand des foules bigarrées défilaient dans Paris aux cris de «Mort à Israël ! » quand ce n’était pas « Mort aux juifs ! »

Je ne m’y résous pas non plus, en tant que Français, car je n’accepte pas que l’on compare mon pays et son peuple, qui ont su se faire si accueillants, à l’Etat du Mal absolu.

A qui va-t-on faire croire, s’agissant du projet de déchéance de la nationalité, que jusqu’en 1998, la France était un pays totalitaire et raciste qui foulait au pied la Constitution ?

A qui va t’on faire croire que ceux des Français qui n’ont pas une conception extatique de l’immigration, qui ne considèrent pas forcément qu’elle est « une chance pour la France » en matière de sécurité et que le métissage obligatoire est l’avenir de l’humanité, sont de redoutables xénophobes ?

A quel jobard peut-on faire gober que des gens du voyage ne peuvent poser problème et que les responsables européens se sont montrés avisés lorsqu’ils ont négocié avec la Roumanie son entrée dans la communauté sans que ne soit améliorée chez elle la condition des Roms ?

 

 

Et si tout simplement, dans un débat contemporain et rationnel, libre et éclairé, la seule question politique digne d’être posée – sereinement – et non le couteau antiraciste sous la gorge – n’aurait-elle pas du être celle d’un éventuel anachronisme ?

On pouvait parfaitement, sans être accusé de haute trahison ou de folie suicidaire, soutenir qu’à présent, la conception traditionnelle, étroite à tous égards, d’un Etat-nation  ethnoculturel, remparé dans des frontières illusoires, est doublement et inexorablement dépassée. En raison du nouvel espace politique européen créé au lendemain d’une horrible guerre fratricide, comme en raison de l’irrésistible mondialisation accélérée des échanges humains et culturels. Cette thèse est défendable.

Mais on pouvait également plaider, sans être disqualifié pour cause de racisme et de xénophobie, que la richesse humaine est faite de la diversité identitaire de ses peuples et de ses cultures. Que ceux-ci sont enracinés naturellement par leur histoire commune dans une même géographie, que l’Europe politique demeure une construction artificielle et désincarnée, qu’enfin la principale leçon du dernier cataclysme historique, est qu’un Etat-nation reste le meilleur rempart démocratique contre la barbarie du fanatisme ou de l’expansionnisme jamais vaincus.

Cette thèse n’a toujours rien d’obsolète et mérite également le respect.

Mais ce débat existentiel si légitime, si impérieusement indispensable, est demeuré strictement interdit, et les thèses en présence délibérément dénaturées.

Les partisans d’un nouveau modèle étatique post- national n’ont pas osé aller, pour la plupart, jusqu’au bout de leur logique, conscients de ce que la majorité des citoyens continuent de tenir charnellement au modèle historique traditionnel qu’ils nomment, simplement, leur pays.

L’ouverture de fait des frontières à la libre circulation des hommes signifie, à terme, leur inévitable obsolescence.

Prétendre qu’il faudrait continuer, dans le cadre de la souveraineté légale nationale, à réguler les flux migratoires tout en privant l’autorité de poursuite de toute légitimité républicaine en considérant toute mesure de contrainte nécessaire comme ignoblement inhumaine conduit à une hypocrite et schizophrénique impasse.

De leur coté, les partisans de l’Etat-nation ont vu leurs positions d’autant plus systématiquement caricaturées que les termes du débat n’étaient pas franchement posés.

Instinctivement, ils ont vu dans le non-respect de la loi sur les flux migratoires un danger irréversible pour le modèle traditionnel basé non seulement sur un pacte tacite de vivre ensemble dans le respect de la légalité républicaine, mais encore sur une base démographique tempérée par une immigration régulée permettant une intégration progressive.

Au fur et à mesure de l’irrésistible transgression des lois successives en matière d’immigration auquel s’est ajoutée la décision historique sur le regroupement familial des étrangers, une grande majorité de Français a confusément considéré en péril son modèle patriotique traditionnel.

Cette angoisse, de nature existentielle, a été, de surcroît, avivée par l’aggravation des problèmes de sécurité liée à cette augmentation de cette immigration mal maitrisée.

 

A cette appréhension citoyenne naturelle, il faut redire ici que le système xénophile – qui gouverne souverainement les esprits formateurs et occupe donc le discours dominant – a répondu injurieusement par l’interdiction du libre débat qui s’imposait, ainsi que par un double déni.

Il convient en effet tout d’abord d’observer que cette réflexion nécessaire sur la libre ouverture des frontières nationales à la circulation sans contrainte des hommes, au prix de bouleverser l’équilibre démographique, n’a jamais été autorisée :

L’idéologie dominante a, d’abord, à un moment T, opposé à l’inquiétude populaire un haussement d’épaules agrémenté d’une fin de non-recevoir en expliquant qu’une telle peur relevait en fait d’un pur fantasme d’extrême droite dénué de tout fondement factuel. Le débat était donc aussi inutile que nocif et artificiel. Trop tôt.

Puis, à un moment T + 1, quand les bouleversements démographiques n’ont plus pu être niés, l’idéologie a décrété le débat comme forclos, puisque la France était devenue « une nation multiculturelle » Trop tard.

A quel moment précis, la France est-elle devenue, sans débat ni combat, cette nation postmoderne ? nul ne le saura évidemment jamais.

 

Le même refus de débat intellectuel et politique autour du problème de sécurité publique peut être constaté.

Ce qui est normal, puisque les deux questions sont liées.

A un moment T, la suggestion de la hausse de l’insécurité a été réduite à une pure question de « perception » : le sens commun populaire était trompé par l’exploitation cynique par l’extrême droite de la peur de l’étranger, expliquait doctement l’intelligentsia xénophile. L’insécurité était donc un fantasme de beauf lourdaud.

Au moment T+1 ou même l’idéologie la plus prégnante n’a plus été en mesure de nier la dure réalité, celle-ci s’est contentée de contester avec véhémence le lien entre les progrès enfin reconnus de la délinquance et l’immigration mal maitrisée donc mal intégrée.

Il semblerait aujourd’hui que l’idéologie, toujours plus modeste dans ses dénégations, se réduise à condamner la vanité d’une répression « sécuritaire » sans prévention pour endiguer le phénomène et sa cause ,enfin admise implicitement mais toujours interdite d’expression publique.

 

Encore faut-il préciser que pour interdire ce débat, pour retarder le constat inéluctable, l’idéologie dominante que j’ai appelé xénophile- et qui est du même métal que la xénophobie – a eu recours à son arme traditionnelle et favorite du terrorisme intellectuel. Qu’un penseur déviant ou un citoyen récalcitrant ne récite pas le catéchisme convenu et il déclenche immédiatement les mêmes concerts polyphoniques d’hilarité moqueuse, d’indignation outragée et de condamnations à la relégation qui ont réussi à retarder la découverte du goulag. Peu importe, évidemment, que les suspects n’aient pas assorti leurs réserves de la moindre remarque désobligeante envers les immigrés étrangers.

Que le pouvoir politique en place tente de maitriser légalement le phénomène migratoire, qu’il demande aux autorités compétentes d’en exécuter les termes, et immédiatement, l’idéologie xénophile, assurée du soutien d’artillerie médiatique nécessaire, pilonnera l’opinion publique jusqu’à, sinon la mystifier – la tache est impossible au regard du décalage entre le discours moralisateur et le réel – au moins la faire douter, l’intimider, lui imposer une conduite morale, un surmoi tétanisant, une abstention dans la manifestation verbale.

Quel unique ressort psychologique requis était hier encore assez puissant pour obtenir un tel résultat ?

Certainement pas seulement l’appel aux principes humanitaires, au devoir d’hospitalité, à la condamnation de l’égoïsme national qui peuvent, certes, être plaidés, mais sont aujourd’hui insuffisants au regard des excès précisément causés, non par les étrangers, mais par les effets pervers de la culture de l’excuse et de l’auto détestation.

Mais avant tout, le contexte culturel imaginaire basé sur les fantasmes d’un passé qui ne passe pas.

Qui a oublié le cortège d’artistes venus soutenir l’occupation par les sans-papiers d’une église parisienne et la comparaison de leur sort avec celui des déportés d’Auschwitz ?

Qui ne se souvient de cette manifestation d’histrions « aux noms imprononçables » venus célébrer le combat des immigrés clandestins en se rendant Gare de l’Est, une valise en carton à la main, histoire de bien signifier la continuité dramatique entre les situations, histoire aussi de faire comprendre que, cette fois, la courageuse résistance empêchera la réitération de leurs forfaits par les mêmes forces obscures.

 

Mais il semble bien qu’aujourd’hui, sous les coups de boutoir de la dure réalité, l’idéologie outrancière ait perdue une grande part de sa capacité d’intimidation et de mystification.

Pour peu que des responsables politiques, des intellectuels, sachent faire front en imposant enfin le libre débat sur l’immigration, interdit depuis vingt ans, sans céder aux facilités et à la démagogie, et quitte à en appeler au scrutin populaire, alors , peut-être, la France se délivrera-t-elle à temps des sortilèges maléfiques du passé.

 

Gilles- William GOLDNADEL. Président d’Avocats Sans Frontières.

dernière parution : « Conversations sur les sujets qui fâchent » (avec Alexandre Adler) ed. Jean-Claude Gawsewitch.

 

A paraître chez le même éditeur : «  Réflexions sur la question blanche ».

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 07:55

 

logo arié

pour aschkel.info et lessakele

 

Rappel des faits


Les immigrés russes en « Israël » constituent un obstacle important pour arriver à conclure la paix avec les Palestiniens -Bill Clinton

 

Réponde d'Avigdor Lieberman

“Ces propos prouvent que M. Clinton ne connait pas l’extraordinaire contribution des migrants de la Russie et de l’ancienne URSS à la fondation de l’Etat juif”

 

 

Décryptage d'ARIé

 

 

Si Bill Clinton dit autant de conneries, moi aussi j’en ai le droit

Il y a les Ashkénazes – Shlomo Sand (lire : Petit cours d'histoire à l'adresse de Shlomo Sand et à ses disciples ignorants ) dirait: les descendants des Khazars – favorables au processus de paix, lire à un Etat palestinien; autrement dit ceux qui sont issus des pays européens dits kulturnik, comme l’on dit en russe. Ceux là savent écrire et lire autre chose que leur Siddour (livre de prières) , et même que la plupart d’entre eux parlent une autre langue que l’hébreu, l’anglais, par exemple, ce qui permet à Bill Clinton de les comprendre. La preuve, son pote Itzhak Rabbin Zal.

Il y a les Marocains; vous savez ceux qui sont de descendance berbère, c’est à dire un peu arabe – voir à nouveau Shlomo Sand – et qui naviguent au gré du vent, en fonction des coalitions électoralistes qui leurs permettent d’engranger le plus de fric possible pour leurs institutions religieuses.

Il y a les Russes, envahisseurs venus du Nord, barbares et impérialistes; normal, ils viennent d’arriver d’un pays qui ne peut concevoir que l’on cède un pouce de terre de la Rodina, lire la mère-patrie. Ils sont patriotes, les pauvres, et ne sont pas mentalement structurés pour concevoir qu’Israël, déjà si petit puisse, puisse céder ne serait-ce qu’un pouce de son territoire. Et comme ils sont de tempérament naturellement belliqueux, ils adorent jouer aux petits soldats et trusteront à l’avenir les postes de commandement dans Tsahal.

 

Parmi les Ashkénazes, Bill distingue une sous-catégorie : ceux qui sont les plus partisans de la paix. Ils se comptent parmi les Sabrasisraéliens qui peuvent faire remonter leurs origines familiales sur plusieurs siècles. Ca fait une sacrée petite minorité qu’il faut chercher à la loupe, à la lumière d’une bougie. C’est un peu comme les descendants directs de ceux qui sont descendus du Mayflower, voire aujourd’hui les Démocrates d’extrême, extrême gauche, adeptes de Saül Alinsky, comme Barak Obama et la propre épouse de Bill, Madame Hillary Clinton qui a écrit sa thèse de doctorat sur ce triste sire.

 

Les Sépharades, lire « les Marocains » dans le jargon de Clinton, ce serait un peu comme les bandes des Afro-Américains, des Mejicanos, voire de la Maffia, prompts à jouer du couteau et qui se vendent aux plus offrant. Quant aux enfants des Russes et des colons, ils s’apparentent au Klu Klux Klan, ou pour faire moderne, au Tea Parties qui remplacent le thé par du bourbon.

 

Et voilà que Bill Clinton nous a tracé le mapping sociologique de la population israélienne en fonction du critère « veulent ou ne veulent pas faire la paix avec les Arabes », selon sa perception de la société américaine. Ca, c’est un mec qui a tout compris, et si on allait au fond de sa pensée, il n’y aurait qu’à renvoyer tous les Israéliens russes en Russie, les Marocains, entendus au sens large, dans leurs pays arabes d’origine, où ils se sentiront enfin à l’aise; ils ne seront plus snobés par les Ashkénazes polonais. Et enfin, construire un Etat Palestino-Ashkénaze, où tout le monde vivrait en harmonie, parce que chacun aura appris à vivre avec l’autre « depuis plusieurs siècles »! Qui se connait bien s’assemble.

A court terme, Bill vise à décrédibiliser totalement Barack et mettre à sa place son épouse Hillary, qui, comme se gargarise la presse « fait un parcours sans faute », ce qui n’est pas le cas de son boss qui dit une connerie chaque fois qu’il ouvre la bouche.

 

Voilà le programme de Bill l’oracle.

Comme disait John Kennedy, qui s’entendait en coiffure: aux Etats-Unis (et ailleurs) on juge un homme politique à la qualité de son brushing, et celui de Bill est toujours impeccable. Si De Villepin était américain il aurait un succès fou aux Etats-Unis.

 

Pour faire sérieux, je suis étonné que le seul parti politique qui se soit manifesté soit Israel Beitenou. Devant un tel tissu de conneries, qui est une injure pour tout Israélien et tout juif à travers le monde, cela aurait dû être un tollé général. Ce genre de catégorisation sociologique, c’est du racisme à l’état pur.

 

Vivent les Démocrates !!!.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 08:09

 

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La « Réglementation Rushdie » atteint la Floride

par Daniel Pipes
Washington Times
21 septembre 2010

http://fr.danielpipes.org/8890/bruler-coran-floride

Version originale anglaise: "Rushdie Rules" Reach Florida
Adaptation française: Johan Bourlard

Le projet du pasteur Terry Jones de brûler des exemplaires du Coran devant son église de Gainsville en Floride, constitue, il faut le souligner, un acte de mauvais goût qui s'inscrit dans une tradition détestable. Ceci dit, il faut insister sur deux autres points. D'une part, acheter des livres pour ensuite les brûler est un acte tout à fait légal aux États-Unis. D'autre part,David PetraeusRobert GatesEric HolderHillary Clinton et Barack Obama ont fait pression sur Jones pour que celui-ci se rétracte car ils craignaient que la réalisation du projet ne donne lieu de la part des musulmans à des actes de violence visant des Américains. En effet, malgré le fait que Jones a renoncé à brûler le Coran, 5 Afghans et 14 Cachemiris sont morts lors de manifestations contre son projet.

Des Palestiniens profanant le tombeau de Joseph, en octobre 2000.

Cette violence procède de la loi islamique, la charia, qui insiste sur le fait que l'Islam, et particulièrement le Coran, jouit d'un statut privilégié. L'Islam punit cruellement quiconque, musulman ou non-musulman, viole le caractère sacré de l'Islam. Les législations des pays à majorité musulmane présentent généralement des applications de ce privilège ; par exemple, laloi pakistanaise sur le blasphème, 295-C, punit de la peine capitale toute remarque désobligeante à l'égard de Mahomet.

Tout aussi important, la charia méprise le caractère sacré des autres religions. Cette pratique a été illustrée ces dernières années par la destruction des statues de Bamiyan – symbole bouddhiste – ainsi que par la profanation du tombeau de Joseph– symbole juif – et de l'église de la Nativité – symbole chrétien. Par un décret de 2003, il a été décidé que la Bible était appropriée à l'usage des musulmans pour le nettoyage après défécation. En mai, les autorités iraniennes auraient fait brûler des centaines d'exemplaires de la Bible. Cette situation de déséquilibre où l'islam jouit d'une immunité alors que les autres religions sont décriées, a longtemps prévalu dans les pays à majorité musulmane.

Mais en 1989, l'ayatollah Khomeyni a tout à coup étendu ce double principe à l'Occident lorsqu'il a décrété que le romancier britannique Salman Rushdie devait être exécuté pour avoir blasphémé dans son livre, Les Versets sataniques. Par cette décision, Khomeyni a établi la « Réglementation Rushdie », qui est toujours en vigueur. Elle consiste d'une part à mettre à mort quiconque s'oppose « à l'Islam, au Prophète et au Coran » ainsi que toute personne ayant un lien avec le blasphémateur, et d'autre part à obliger tous les musulmans à participer à un réseau informel de renseignements destiné à mettre cette menace à exécution.

Il va de soi que cette réglementation contredit un aspect fondamental de la vie en Occident : la liberté d'expression. Comme le dit la maxime, « je désapprouve ce que vous dites mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez le dire », cette liberté garantit et protège le droit à l'erreur, à l'insulte, aux propos désobligeants et au blasphème.

Si, au début, la Réglementation Rushdie a choqué l'Occident, elle est depuis lors devenue la nouvelle norme. Quand il s'agit de parler de l'Islam, la liberté d'expression n'est plus qu'un souvenir d'avant 1989. Les écrivains, les artistes et les journalistes reconnaissent aisément que critiquer l'Islam peut mettre leur vie en danger.

Des musulmans britanniques brûlant Les Versets sataniques, en janvier 1989.

De temps à autre, des dirigeants occidentaux soutiennent ceux qui insultent l'Islam. En 1989, le Premier ministre britannique,Margaret Thatcher, a résisté aux pressions de Téhéran en déclarant qu'« il n'y a aucune raison pour que le gouvernement puisse envisager une interdiction » des Versets sataniques. Cette attitude exemplaire a été suivie par d'autres gouvernements comme, par exemple, le Sénat américain qui a décidé à l'unanimité « de protéger le droit de toute personne à écrire, publier, vendre, acheter et lire des livres sans craindre aucune violence. »

De la même manière, le Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, a tenu bon en 2006 quand des caricatures désobligeantes représentant Mahomet dans un journal de Copenhague ont suscité une avalanche de protestations : « C'est une question de principe », a-t-il déclaré. « En tant que Premier ministre, je n'ai aucun pouvoir – et je ne souhaite pas en avoir – pour limiter la liberté de la presse. »

Ces deux incidents ont provoqué des boycotts et des actes de violence qui ont coûté cher. Cependant, les principes l'ont emporté sur l'opportunisme. D'autres dirigeants occidentaux ont échoué dans la défense de la liberté d'expression. Les gouvernements australienautrichienbritanniquecanadienfinlandaisfrançaisisraélien et néerlandais ont tous cherché ou réussi à mettre en prison les transgresseurs de la Réglementation Rushdie.

Désormais, l'administration Obama fait partie de cette liste ignominieuse. En faisant pression sur M. Jones, elle a érodé un peu plus la liberté d'expression au sujet de l'Islam et a implicitement établi aux États-Unis ce statut privilégié de l'Islam qui permet aux musulmans d'insulter les autres sans être insultés eux-mêmes. Cette attitude a fait progresser le pays vers la dhimmitude, statut selon lequel les non-musulmans reconnaissent la supériorité de l'Islam. En fin de compte, M. Obama a dans les faits mis la loi islamique en vigueur, un précédent qui pourrait conduire à d'autres formes d'obligation du respect de la charia.

M. Obama aurait dû suivre l'exemple de M. Rasmussen et réaffirmer le principe de la liberté d'expression. Son échec sur cette question signifie que les Américains doivent non seulement reconnaître mais aussi continuer à résister à l'application par le gouvernement américain de la Réglementation Rushdie ou d'autres aspects de la charia.

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 07:10

 

 

Les autres textes de Me B.R-MUHLBACH

logojusticebertrand

 

 

LE PARDON DANS LE CONFLIT ISRAELO PALESTINIEN

Par Me Bertrand  RAMAS-MUHLBACH

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

 

 



Ce 18 septembre 2010, les juifs ont marqué le Yom Kippour qui est encore le jour le plus saint et le plus solennel du calendrier hébraïque, à l’occasion duquel, la Bible ordonne de faire propitiation et de s’humilier (Lv 16,29-31 ; 23,27-32). Ainsi, et selon un rituel spirituel et mystique, les juifs doivent reconnaitre les transgressions commises au cours de la période passée, déclarer leur repentir et expier leurs fautes pour obtenir le pardon Divin, et ce, tout en s’humiliant par la pratique du jeûne. Pour autant, le pardon obtenu ne vaut qu’à l’égard des péchés commis contre D, non ceux contre les hommes. Le pardon d’autrui ne peut être demandé et obtenu que de la personne offensée (Mishna Yoma 8:9).

Pour leur part, les personnes victimes d’offenses à qui le pardon est demandé, se doivent de l’accepter. Elles doivent en effet faire preuve de compassion à l’égard du prochain et pardonner l’auteur du dommage sans jamais lui en tenir rigueur, une fois encore, pour bénéficier de la miséricorde et mansuétude Divine à raison de ses propres fautes.

Le principe du pardon demandé ou accordé, est fondamental pour entretenir une atmosphère harmonieuse, tant pour ce qui l’en est de la relation avec autrui que de l’apaisement individuel. Naturellement, l’engagement d’une telle démarche n’est pas toujours aisé. Il n’est pas facile de pardonner les iniquités, les injures ou les actes malveillants commis par autrui. Le sentiment d’injustice qui nait à l’occasion d’une offense subie, engendre de la haine, ou plus simplement de la colère et bien souvent un désir de vengeance. En faisant à autrui ce que l’on a soi même subi, on se fait justice en obtenant une réparation personnelle pour le mal occasionné. Ce n’est pourtant pas la voie préconisée dans la Bible. Il n’y a d’autre choix que celui du pardon, de la réparation, et bien évidemment de l’engagement  de ne plus recommencer.

Cette philosophie du pardon développée dans le judaïsme a d’ailleurs ses traductions sur le plan physique et physiologique. En fait, le pardon développe un état d’esprit positif qui confère des dispositions d’esprit comme l’espoir, la patience et la confiance en soi, en réduisant la colère, la souffrance, la dépression les maladies mentales, le stress et les maladies cardiaques. Inversement, l’absence de pardon génère des émotions négatives qui libèrent des enzymes, et font monter le taux de cholestérol et la tension artérielle. Des études scientifiques ont ainsi démontré que les personnes qui pardonnent sont en meilleure santé mentale et physique que les autres. Les symptômes psychologiques et physiques comme le mal de dos lié au stress, les insomnies ou les douleurs abdominales sont considérablement réduits chez les sujets qui pardonnent. Inversement, la colère et l’animosité déclenchent la production de protéines inflammatoires dans le sang, durcissent les artères et provoquent des maladies cardio-vasculaires.

Dans cet esprit, et pour ce qu’il en est des pourparlers de paix engagés par le Premier Ministre israélien Netanyahou et le chef de l’Autorité palestinienne Mahmud Abbas, le principe du pardon ne doit pas être occulté. Aussi, et dans le cadre de l’accord à venir, il pourrait être envisagé un grand pardon mutuel entre les peuples juifs et palestiniens.

Le peuple juif pourrait présenter ses excuses auprès du peuple palestinien pour avoir décidé de revenir sur sa terre ancestrale, c’est à dire sur les lieux de sa construction spirituelle et politique, afin d’y restaurer son indépendance nationale et de se prémunir contre les tentatives de massacres dont il est continuellement menacé.

Les palestiniens comprendraient alors que la Palestine conquise par les arabes lors des invasions musulmanes du VII° siècle ec, ne l’était que de manière provisoire. Les palestiniens réaliseraient également que leurs origines sont tout à fait disparates et que l’Islam n’est pas leur seul dénominateur commun. Ils sont les descendants d’envahisseurs soit à l’époque de Mahomet, soit à celle des mamelouks égyptiens qui ont pris le contrôle de la Palestine au 13° siècle ec, ou simplement issus des personnes juives et chrétiennes converties à l’Islam voire des populations arabes qui se sont réfugiées en Palestine lorsque les Mongols ont déferlé sur l’Irak et la Syrie au 13° siècle ec.

De leur côté, les palestiniens pourraient demander pardon au peuple juif pour n’avoir pas compris sa motivation fondamentale, et avoir essayé de se défendre en appelant à son éradication. Le pardon demandé le serait également pour avoir terrorisé les populations juives, pour les blessures, les enlèvements, les meurtres et l’enseignement à leurs propres enfants, de la haine à leur endroit. Les juifs accepteront alors de comprendre les palestiniens et de les regarder comme des personnes manipulées, abusées par leurs dirigeants ou par les dignitaires de l’Islam qui entendent asseoir la prééminence de leur religion par un contrôle politique et religieux de la Palestine. Par ailleurs, les juifs comprendront la peine pour les palestiniens à se trouver une place entre les différentes influences culturelles qu’ils ont subies au fil des siècles et notamment la culture islamique héritière de Saladin qui a reconquis Jérusalem à l’époque des croisades (son nom signifie « rectitude de la foi »). Par ailleurs, ils utilisent les méthodes de cette secte redoutable qui sévissait à l’époque des croisades, « les haschischins » (d’obédience chiite), qui assassinaient en public à l’aide d’un poignard, les vizirs, princes et dignitaires de haut rang, pour démystifier le pouvoir de la victime, mais sans jamais redouter la mort (dans ces cas, l’objectif consistait à renforcer l’influence chiite sur le sunnisme).

Théoriquement, le pardon fait partie des traits de moralité recommandés en Islam. Dans le Coran on peut citer (24, 22)  « qu’ils pardonnent » ou encore (3,134) « l’Eden est destiné à …ceux qui savent maîtriser leur colère et qui pardonnent à ceux qui les offensent », voire aussi (42,43) « supporter avec patience et pardonner font partie des plus belles dispositions ». Le souci résulte d’une contradiction dans un verset qui incite au pardon tout en autorisant, corrélativement, la vengeance : « celui qui pardonne et s’amende sera récompensé par Dieu. Mais aucun recours ne pourra être exercé contre celui qui se venge d’un tort injustement reçu » (42,40-42). Or, comme en Islam, le meurtre est autorisé par la loi du talion (17,33), il suffit de tuer dans le cadre d’une vengeance pour ne pas être sanctionné. Ainsi, et pour rester en paix avec leur conscience, les palestiniens invoquent la vengeance pour commettre leurs crimes.

Aussi, dans le cadre d’un Grand Pardon généralisé entre israéliens et palestiniens, il conviendra de poser définitivement l’interdiction de la vengeance qui non seulement est absurde, tout à fait inutile, nocive pour la santé physique et mentale des palestiniens installés dans la haine, et contredit définitivement le principe du pardon.

Il conviendra également de faire admettre aux leaders charismatiques musulmans que l’Islam n’est pas la religion de la Vérité mais d’une vérité, que le choix par une personne d’une autre religion ne la place pas en contradiction avec sa propre nature, et que la conversion d’une personne à l’Islam n’est pas le seul moyen de se faire pardonner les péchés et les mauvaises actions commises dans le passé. Bref, que la religion de Mahomet est tout à fait compatible avec les autres grandes religions.

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 05:41
Le conte moral de Saad Hariri

Par Caroline B. Glick, Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

jeudi 16 septembre 2010



Personne n’aurait pu imaginer qu’en cinq ans, le jeune Premier ministre (PM) du Liban deviendrait l’esclave des assassins de son père. Personne, à part les assassins de son père. 
Le Liban est un endroit triste et désespéré. Et son destin désastreux est incarné aujourd’hui par son Premier ministre. 
Tous ceux qui déclarent aimer la liberté, la démocratie, les droits de l’homme et la dignité devraient noter le destin de Saad Hariri. Ils devraient reconnaître que sa situation difficile est le testament de leur échec à se dresser pour les idéaux qu’ils prétendent défendre.

Tous ceux qui disent rechercher un Moyen-Orient en bons termes avec l’Occident devraient considérer la détresse d’Hariri comme un conte moral. Les décideurs politiques à Washington, Paris, Jérusalem qui ont une vision sur le long terme pour le 21ème siècle au Moyen-Orient, comme lieu où les USA et leurs alliés sont capables de projeter leur puissance pour défendre leurs intérêts, devraient étudier l’histoire d’Hariri.

Toux ceux qui défendent pour dire que la paix est possible et même naissante, doivent jeter un regard prolongé et insistant dans sa direction.

Son histoire démontre que tous leurs modèles de paix, d’apaisement et de compromis ne sont rien d’autre que les protestations creuses, gauches, arrogantes et hors sujet d’une classe dirigeante transnationale totalement détachée de la réalité du monde qu’elle conduirait.

Lundi, le journal ‘Yediot Aharonot’ a rapporté que les agences de renseignement iraniennes et syriennes mettent une pression massive sur Hariri pour qu’il rejoigne ouvertement l’axe iranien. Aujourd’hui, cet axe inclut le régime syrien, le Hezbollah et le Hamas. Si et quand Hariri le rejoindra ouvertement, le Liban deviendra son premier membre non volontaire.

Il y a de fortes chances pour que Hariri succombe à leur pression. Le ‘Yediot’ a rapporté que les Iraniens et les Syriens lui ont fait une offre qu’il ne peut pas refuser : « Si vous ne nous rejoignez pas, vous partagerez le destin de votre père ».

Son père, bien sûr, est l’ancien Premier ministre du Liban Rafik Hariri, assassiné à Beyrouth par des agents syriens et du Hezbollah le 14 février 2005. Un mois après, le 14 mars, Saad a conduit une manifestation de plus d’un million de Libanais pour protester à Beyrouth. Leur exigence était de libérer le Liban de la férule syrienne.

Chacun savait que le mouvement du 14 ma rs n’avait aucune chance de vaincre militairement la Syrie ou son allié le Hezbollah. Mais les USA et la France se sont rassemblés derrière le jeune Hariri et ses partisans. L’alliance improbable des gouvernements de Bush et de Chirac deux ans seulement après que les liens franco-américains parussent irréparablement effilochés suite à l’invasion de l’Irak dirigée par les USA, a suffi à intimider le dictateur syrien Bashar Assad.

Après 29 ans d’occupation syrienne, il ordonna à ses forces de se retirer du Liban.

Comme chef du mouvement du 14 mars, Saad Hariri semblait inaccessible. Personne n’aurait pu imaginer qu’en cinq brèves années, il deviendrait l’esclave des assassins de son père. Personne, sauf les assassins de son père.

L’Iran observa ce qui s’était passé au Liban et fit un pari. Face à l’unité franco-américaine, elle paria qu’ils bluffaient. Qu’ils ne soutiendraient pas les Libanais si on mettait leur volonté au défi.

L’Iran prépara bien son défi. Chez lui, le dictateur Ali Khamenei aligna ses pions. Il promut le maire fanatique de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad à la présidence. Avec cet homme au pouvoir, Khamenei et son régime relevèrent leur défi contre le USA en Irak.

D’abord il y avait al-Qaida. Son dirigeant en Iraq, Abu Musab al-Zarqawi, reçut ses ordres de la direction d’al Qaïda qui décampa d’Afghanistan vers l’Iran en 2002. De même le chef terroriste shiite Moqtada al-Sadr prit ses ordres au Hezbollah et dans le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne (CGRI).

Leurs ordres étaient de transformer l’Irak en un bain de sang. Leur insurrection intensifiée affaiblit le crédit politique de George W. Bush aux USA. Car avec un Bush assagi, l’extension de sa campagne en Iran devenait de plus en plus impensable alors que le nombre des victimes américaines augmentaient.

Dans le même temps, l’Iran augmentait massivement ses liens militaires et son contrôle politique sur la Syrie. Dans l’Autorité Palestinienne, elle mit le Hamas sous son contrôle. Comme le Hezbollah, le CGRI se transforma de milice en armée de guérilla professionnelle.

Pendant ce temps, le régime iranien résista à la pression américaine et internationale de mettre fin à son programme illicite de développement d’armes nucléaires.

En 2005, Israël était trop occupé avec l’initiative d’Ariel Sharon d’expulsion et de retrait pour prêter suffisamment d’attention à ce qui se passait au Liban ou partout ailleurs dans la région. Israël salua le mouvement du14 mars avec à peine plus qu’un bâillement. L’historiette que Sharon et ses laquais Ehud Olmert et Tzipi Livni colportaient était que la plus grande menace pour Israël était interne. Qui avait le temps de prêter attention à l’Iran et à ses vassaux quand il y avait des « pionniers » [‘colons’] juifs défiant l’autorité légale de l’Etat de voulant les jeter hors de leurs foyers ?

A la suite des expulsions et du retrait de Gaza, Sharon et ses partisans s’engagèrent à répéter le programme d’expulsion/retrait sur une échelle dix fois supérieure en Judée et en Samarie. Après l’attaque cérébrale de Sharon, la plateforme électorale d’Olmert appelait à l’expulsion de quelques 100.000 Israéliens de leurs foyers en Judée et en Samarie.

Bien que distraits par les vassaux irakiens de l’Iran, les USA commencèrent d’armer et d’entraîner une armée palestinienne à la fin 2005. Dans le même temps, ils exigèrent qu’Israël autorise le Hamas à se présenter aux élections de janvier 2006 et à maintenir la frontière avec Gaza ouverte.

L’Iran observait la manière dont les USA et le reste d’Occident refusaient de reconnaître la signification stratégique de la victoire électorale du Hamas, à moins d’être obligés de reconnaître que le conflit palestinien avec Israël n’avait rien à voir avec le nationalisme palestinien. Les mollahs observaient aussi comment Israël refusait de reconnaître que la victoire du Hamas donnait le signal de l’échec des modèles de paix / retrait / expulsion.

L’Iran vit une opportunité dans la démence stratégique combinée de ses ennemis. Aussi, en juin 2006, elle se lança en guerre. D’abord elle attaqua Israël depuis Gaza. Une attaque à travers la frontière fit trois morts israéliens et Gilad Shalit fut pris en otage.

Deux semaines plus tard, alors qu’Israël bégayait des incohérences sur Gaza et qu’Olmert empêchait Tsahal de prendre des mesures pour libérer Shalit à moins que son espoir de futurs retraits ne soient révélés comme des absurdités stratégiques, le Hezbollah frappa. Ce qui est connu sous le nom de Deuxième Guerre du Liban commença.

Les seuls à reconnaître ouvertement les enjeux furent les dirigeants du mouvement du 14 mars. Le dirigeant druze Walid Joumblatt prévint de façon répétée que si le Hezbollah n’était pas totalement vaincu, le Liban deviendrait une colonie iranienne.

Mais le gouvernement dément d’Olmert favorable au retrait n’écoutait rien. Il ne pouvait pas écouter.

De même, la secrétaire d’”Etat des USA Condoleezza Rice ignora les supplications des dirigeants du mouvement du 14 mars. Une victoire israélienne totale aurait nécessité un plein soutien des USA. Un soutien total des USA aurait requis d’admettre que l’Iran était engagé dans une guerre directe et dans une guerre par vassaux interposés contre les USA ; que la guerre contre Israël et celle contre les USA étaient deux fronts de la même guerre.

C’étaient des réalités que Rice n’aurait jamais acceptées. Ainsi, avec ses homologues israéliens conduits par leurs fantasmes, Rice rechercha un cessez-le-feu qui laissa le Hezbollah en place.

Le reste était de l’histoire écrite d’avance. En 2007, le Hezbollah d’abord puis le Hamas menèrent des putschs au Liban et à Gaza en arrachant le contrôle de leurs gouvernements respectifs à leurs rivaux partisans de l’Occident du mouvement du 14 mars et du Fatah.

Les USA répondirent en augmentant massivement leur assistance militaire aux forces armées du Liban et au Fatah. Les attaques terroristes continues du Fatah contre des Israéliens en Judée et en Samarie, et l’embuscade mortelle du mois dernier contre des forces de Tsahal sur la frontière par l’armée libanaise a démontré la folie stratégique de cette politique. Pourtant elle continue.

Le mouvement du 14 mars de Saad Hariri jouit encore du soutien de la majorité des Libanais. Mais cela est sans conséquence. Hariri était tout juste capable de former son gouvernement en décembre dernier en accordant au Hezbollah un pouvoir de veto sur son action gouvernementale. Le prix payé pour sa primature n’est pas seulement sa liberté personnelle. Les dernières braises du mouvement d’indépendance libanais inspiré par l’assassinat de son père se sont aussi éteintes.

Depuis la formation de son gouvernement, Hariri est allé trois fois à Damas pour baiser l’anneau d’Assad. Ce faisant, il a délaissé l’appel à la justice pour les assassins de son père. Cela est apparu clairement quand le mois dernier, il a adhéré à l’allégation de Nasrallah sur le meurtre de son père par Israël.

Puis la semaine dernière, après son dernier voyage à Damas, Hariri a annoncé que ses déclarations antérieures sur l’assassinat de son père par le régime syrien étaient infondées.

Comme il le formula : « Nous avons commis des erreurs en certains lieux ; à un moment donné, nous avons accusé la Syrie de l’assassinat du martyr et c’était une accusation politique ». Hariri a poursuivi en affirmant ses sentiments chaleureux pour la Syrie. Comme il le dit, quand il visite Damas : « Je me rends dans un pays fraternel et amical ».

Evidemment, Hariri croit que sa seule chance de survie est de s’incliner devant ceux qui ont tué son père. Il est aussi évident que les assassins – l’Iran, la Syrie, le Hezbollah – vont continuer de l’utiliser comme leur homme lige et leur apologiste aussi longtemps qu’il peut les servir. Puis ils le tueront.

Aujourd’hui Hariri est utile. Ahmadinejad prévoit un voyage triomphal au Liban le mois prochain et Hariri sera un soutien de valeur. Ahmadinejad doit arriver le 13 octobre. Alors qu’il y fera un discours important à Bint Jbeil – la ville où l’ancien commandant en chef de l’Etat Major de Tsahal Dan Halutz voulait conduire une bataille à utiliser comme une « image de victoire ».

En l’occurrence, tout ce qu’obtint Halutz, ce fut un tir aux pigeons où des combattants de la brigade d’élite des Golani furent les pigeons.

Ahmadinejad a aussi programmé d’observer Israël depuis Maroun Aras, également le siège d’un rude combat, non concluant, en 2006.

En utilisant Hariri comme sa figure de proue pour l’accueillir, Ahmadinejad aura à fêter plus que la simple transformation du Liban en une colonie iranienne. Comme une série de rapports le montrent clairement, il est seulement à quelques mois de déclarer que son régime dispose de la puissance nucléaire.

Les allégations les plus récentes sur le fait que l’Iran dispose déjà d’une autre installation non déclarée d’enrichissement ne sont pas des racontars. Son patron Khamenei et lui ont pris la mesure de leurs ennemis et sont convaincus qu’ils n’ont pas de souci à se faire.

Pour sa part, Hariri peut être assuré que sa transformation humiliante de champion de la liberté en esclave restera largement non remarquée. Israël et les USA sont au beau milieu d’un nouveau processus de paix sans aucune valeur. Ils se sont encore accordés sur la plus grande menace à la paix : « les pionniers » [colons] et leurs partisans qui veulent naufrager le paradigme paix / expulsion / retrait en construisant des maisons. De nouveau, nos dirigeants et les classes bavardes qu’ils satisfont pour avoir choisi d’adhérer à leurs fantasmes aux dépens de intérêts et de notre sécurité nationale. Bien sûr ce n’est pas seulement Hariri qu’ils ignorent. Ils ignorent le fait basique que la liberté doit être défendue par le sang et l’argent. Autrement, comme c’est arrivé au Liban, elle sera vaincue par le sang et l’argent.


www.jpost.com/Opinion/Columnists/Ar...

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 06:19

 

 

Discours de Geert Wilders à New York le 11 Septembre 2010

 

Vidéo en anglais : 

http://www.youtube.com/watch?v=sbestwVMBcI&feature=player_embedded

 

 

Geert Wilders prend la défense de la démocratie et de la liberté  contre l'islam politique. Les médias le qualifient d'extrémiste de droite. Par contre, l'imam Rauf, qui exalte le modèle politique iranien où le peuple est soumis à la tutelle du clergé et régi par la charia , y compris ses châtiments corporels cruels, barbares et inhumains, est qualifié de "modéré". On voit bien que les médias sont tombés sur la tête ; ce sont des Neville Chamberlain.PDV

Traduction JEANNOT

bivouac-id

 

“Mes chers amis, puis-je vous demander d’êtres silencieux pendant dix secondes ? Juste d’être silencieux et d’écouter. Dix secondes. Et écouter… Ce que nous entendons ce sont les sons de la vie de la plus grande ville du monde.

Aucun endroit au monde, aucun endroit dans l’histoire de l’humanité, n’est si riche en diversité, aussi vibrant et aussi dynamique que New York. Vous entendez les voitures, vous entendez les gens, vous les entendez allant vers leurs diverses destinations, vous entendez les sons du travail et de plaisir, vous entendez les applaudissement, vous entendez les cris, les sons de l’activité humaine. Et c’est ainsi que les choses doivent être.

Maintenant fermez vos yeux – Je sais que c’est une belle journée, mais fermez vos yeux. On m’a dit que neuf ans plus tôt cette journée était une belle journée – rappelez-vous ou essayez de vous rappeler, ou essayez d’imaginer les sons qui pouvaient entendu à cet endroit sous le même soleil bleu exactement neuf ans plus tôt. Le son du choc, le son de la destruction, le son de la panique, le son de la douleur, le son de la terreur.

Est-ce que New York méritait ça ? Est-ce que l’Amérique méritait ça ? Est-ce que l’Ouest méritait ça ? Que diriez vous mes amis, aux personnes qui disent que New York, que l’Amérique, que l’Ouest lui-même est à blâmer pour ces sons horribles ?

Il y a des gens dans cette ville qui disent cela. Et qui sont en colères parce que nous sommes ici aujourd’hui pour commémorer cet événement, pour résister, pour tracer la limite. Mes amis, je suis venu de l’autre côté de l’Atlantique pour partager votre chagrin pour ceux qui sont mort ici neuf ans plus tard.Les scènes sont imprimées dans mon âme comme dans les vôtres.”

Mais nos cœurs ne furent pas brisés de la façon que ceux des familles et des amis de ceux qui ont perdu la vie ici. De nombreux parents de victimes sont ici aujourd’hui parmi nous.

Je souhaite profiter de cette opportunité pour leur exprimer mes condoléances les plus sincères, à eux et aux gens de New York et à toute l’Amérique. Humblement, je me tiens ici devant vous en tant que hollandais et qu’européen.

Cependant moi aussi je ne peux oublier. Qui pourrait oublier ?

Laissez moi vous rappeler les mots de la chanson de Darryl Worley sur le 11 septembre. (NDT : chanteur de country ayant écrit une chanson à la mémoire des victimes).

Voir votre pays sous le feu. Ses citoyens massacrés. Avez-vous oubliez que ces tours sont tombées ?
Nous avions des voisins restés dedans, traversant un véritable enfer. La réponse de Worley et la notre : non, nous n’oublierons jamais. Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous n’avons pas oublié les êtres aimés qui furent perdus et ceux qui ont survécu.

Et le monde n’a pas oublié non plus. Quand les forces du jihad ont attaqué New York, elles ont attaqué le monde. Parmi les victimes il y avait des personnes de 55 nations, des personnes de toutes religions et opinions. Aucun endroit au monde n’avait une main d’œuvre aussi multi ethnique, multi raciale, multi lingue que les fières tours de New York.

C’est exactement pour cela qu’elles furent ciblées. Elles constituaient une insulte pour ceux qui pensent qu’il ne peut y avoir de coopération paisible entre les gens et les nations sans soumissions à la charia ; une insulte pour ceux qui veulent nous imposer la loi de l’islam.

Mais New York et la charia sont incompatibles. New York défend la liberté, l’ouverture et la tolérance. Le maire de New York a dit récemment que New York est « enracinée dans la tolérance hollandaise. »
Ce sont des mots justes. New York n’est pas intolérante. Comment pourrait-elle l’être ? New York est ouverte au monde. Supposez que New York soit intolérante. Supposez qu’elle n’accepte que les personnes d’une seule opinion dans ses murs.

Alors elle serait comme la Mecque, une citée sans liberté. Quelque soit votre religion, vos opinions ou votre sexe, à New York vous serez chez vous.

A la Mecque si votre religion n’est pas l’islam vous n’êtes pas le bienvenu. L’imam Feisal Abdul Rauf réclame le droit de bâtir une mosquée, une maison de la charia ici – sur ce sol sacré.

Mais mes amis, je n’ai pas oublié et vous non plus.

C’est pourquoi non sommes ici aujourd’hui. Pour tracer la limite

Ici sur ce lieu sacré. Nous sommes là dans l’esprit des pères fondateurs de l’Amérique. Nous sommes là dans un esprit de liberté. Nous sommes là dans l’esprit d’Abraham Lincoln, le président qui a libéré les esclaves. Le président Lincoln disait « Ceux qui refusent la liberté aux autres ne la mérite pas pour eux-mêmes. »

Ces mots sont la clé de notre survie. La tolérance qui est cruciale pour notre liberté à besoin d’une ligne de défense. Le maire Bloomberg utilise la tolérance comme argument pour autoriser l’imam Rauf et ces sponsors à construire cette soi-disant mosquée de Cordoue.

Le maire Bloomberg oublie, cependant, qui l’ouverture ne peut être sans limite. Une société tolérante n’est pas une société suicidaire.

Elle doit se défendre contre les forces des ténèbres, contre les forces de la haine et contre la plaie de l’ignorance. Elle ne peut tolérer l’intolérance et survivre.

Cela signifie que nous ne devons pas tendre la main à ceux qui veulent nous asservir. Une grande majorité d’américains est opposée à la construction de cette mosquée. Ainsi qu’une grand majorité dans le monde non islamique.

Parce que nous comprenons tous ce qui se joue ici. Nous savons ce que cette soi disant mosquée de Cordoue signifie vraiment. L’imam Rauf soutient que les lois séculières de l’Amérique et la charia sont basées sur les mêmes principes.

Il refuse de condamner les terroristes en disant que le terrorisme est « une question très complexe ». Il dit que l’Amérique est « un auxiliaire du crime du 11/09. »

« En fait, » il a dit littéralement, « dans le sens le plus direct, Osama Ben Laden a été créé aux USA. »
Il a aussi dit que « le terrorisme ne finira que lorsque que l’Ouest reconnaîtra le mal qu’il a fait aux musulmans. »

C’est pourquoi cet homme ne devrait pas jouer le jeu qu’il a en tête ici à Manhattan. Son message « Blâmez l’Ouest, blâmez l’Amérique » est une insulte. Les américains - et par extension, nous tous dont la civilisation a aussi été attaquée les 11/09/2001 – ne sont pas à blâmer pour ce qui s’est passé ici il y a neuf ans. Osama Ben Laden n’a pas été créé au USA.

L’Ouest n’a jamais « blessé » l’islam avant que celui-ci ne nous blesse.

La plupart de américains ne veulent que pas cette soi disant mosquée de Cordoue soit bâtie ici. Ils comprennent que c’est à la fois une provocation et une humiliation. Ils comprennent l’aspect triomphaliste d’une mosquée nommée d’après la grande mosquée de Cordoue qui fut construite là où se trouvait une cathédrale chrétienne avant que cette terre ne soit conquise par l’islam.

Une écrasante majorité d’américains est opposée à la construction d’un centre culturel islamique près de Ground Zero. New York ne manque pas de mosquée. Il y a des douzaines de bâtiment où les musulmans peuvent prier. Il ne s’agit pas d’un manque d’espaces de prière.

Il s’agit d’un symbole. Nous qui sommes venu parler aujourd’hui, nous opposons à ce projet de mosquée, en raison du fait que son promoteur et de ses riches financiers n’ont jamais n’ont jamais suggéré la construction d’un centre pour promouvoir la tolérance la compréhension entre religions là où il serait vraiment nécessaire : à la Mecque – une ville où les non musulmans ne sont même pas autorisés à entrer sans parler de construire des église, des synagogues, des temples ou des centres communautaires.

Les américains ordinaires s’opposent au projet de mosquée car il y a, actuellement, pas moins de dix projets de mosquées de plusieurs millions de dollar planifiés au Etats-Unis, ainsi que des douzaines en Europe, alors qu’aucune église n’est autorisée dans le royaume d’Arabie Saoudite, que les juifs ne sont même pas autorisés à prier sur le mont du temple et que les plus anciens chrétiens dans la monde, les coptes, ne sont pas libres de rénover leurs églises ou d’en bâtir en Egypte.

“Mes amis, c’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui. Ce qui arrivé à New York doit être vu dans une perspective mondiale.

Les événements d’il y a neuf ans ont eu un impact énorme partout. La plupart des gens partagent notre douleur, mais malheureusement d’autres non.

Il y a neuf ans, quand la nouvelle de ces terribles atrocités à New York a atteint l’Europe, les jeunes musulmans dansaient dans les rues. Dans un sondage, les deux tiers des immigrés musulmans au Pays Bas exprimaient un accord partiel ou total avec les terroristes du 11/09.

Si une mosquée était bâtie ici à Ground Zero ces gens se sentiraient triomphants. Mais nous ne trahirons pas ceux qui sont mort le 11/09.

En leur honneur nous ne pouvons tolérer une mosquée sur ou près de Ground Zero. En leur honneur crions fort et clair : pas de mosquée ici ! En leur honneur, nous devons poser la limite. Afin que New York, enracinée dans la tolérance hollandaise, ne devienne jamais la nouvelle Mecque.

Mais laissez nous aussi exprimez notre gratitude aux héros du 11/09, ceux qui ont sont morts dans ce champ en Pennsylvanie, ceux qui se trouvaient au Pentagone, et ceux qui ici à New York, il y a neuf ans ont risqué et perdus leur vie pour les victimes.

Mes amis en l’honneur de ces victimes, de ces héros et de leurs familles, je crois que les mots prononcés par Ronald Reagan en Normandie lors du quarantième anniversaire du débarquement résonnent avec un nouveau sens sur ce sol sacré.

La président Reagan a dit : « Nous nous souviendrons toujours. Nous serons toujours fières. Nous serons toujours prêts et ainsi nous pourrons rester libres », nous nous souviendrons aussi à jamais des victimes du 11/09 et dans leurs proches ; nous, aussi, nous serons toujours fière de ces héros ; nous défendrons toujours la liberté, la démocratie et la dignité humaine ; au non de la liberté : pas de mosquée ici !”

—————————-
Texte en anglais
(source : http://www.geertwilders.nl )

Dear friends, May I ask you to be silent for ten seconds? Just be silent and listen. Ten seconds. And listen… What we hear are the sounds of life in the greatest city on earth.

No place in the world, no place in human history, is as richly varied and vibrant and dynamic as New York City. You hear the cars, you hear the people, you hear them rushing to their various destinations, you hear the sounds of business and of pleasure, you hear the cheers, you hear the cries, the buzzing sounds of human activity. And that is how it should be.

Always. Now close your eyes — I know it’s a beautiful day, but close your eyes. I have been told that this day nine years ago was just such a beautiful day — and remember, or try to remember, or try to imagine the sounds which were heard here on this spot under this same blue sky exactly nine years ago. The sound of shock, the sound of destruction, the sound of panic, the sound of pain, the sound of terror.

Did New York deserve this? Did America deserve this? Did the West deserve this? What, my friends, would you say to people who argue that New York, that America, that the West had itself to blame for those horrible sounds?

There are people in this city who argue this. And they are angry because we are gathered here today to commemorate, to make a stand, to draw the line. My friends, I have come from the other side of the Atlantic to share your grief for those who died here nine years ago. I have not forgotten how I felt that day.

The scenes are imprinted on my soul, as they are on yours.

But our hearts were not broken in the same way as the hearts of the relatives and friends of those who lost their lives here. Many relatives of the victims are here in our midst today.

I wish to take this opportunity to express my deepest and most heartfelt condolences to them and to all of the people of New York and America. Humbly, I stand here before you as a Dutchman and a European.

I, too, however, cannot forget. How can anyone forget?

Let me remind you of the words from Darryl Worley’s 9/11 song. Have you forgotten how it felt that day?

To see your homeland under fire And her people blown away Have you forgotten when those towers fell?

We had neighbors still inside going thru a living hell Worley’s response is our response: No, we will NEVER forget. We are here today because we have not forgotten all the loved ones that were lost and those left to carry on.

And neither has the world. When the forces of Jihad attacked New York, they attacked the world. Among those lost were people from 55 nations, people of every religion and every persuasion. No place on earth had a more multi-ethnic, multi-racial, and multi-lingual workforce than New York’s proud towers.

That is exactly why they were targeted. They constituted an insult to those who hold that there can be no peaceful cooperation among people and nations without submission to Sharia; to those who wish to impose the legal system of Islam on the rest of us.

But New York and Sharia are incompatible. New York stands for freedom, openness and tolerance. New York’s Mayor recently said that New York is “rooted in Dutch tolerance.”

Those are true words. New York is not intolerant. How can it be? New York is open to the world. Suppose New York were intolerant. Suppose it only allowed people of one persuasion within its walls.

Then it would be like Mecca, a city without freedom. Whatever your religion, persuasion or gender is, in New York you will find a home.

In Mecca, if your religion isn’t Islam, you are not welcome. Imam Feisal Abdul Rauf claims the right to build a mosque, a house of Sharia here — on this hallowed ground.

But, friends, I have not forgotten and neither have you.

That is why we are here today. To draw the line.

Here, on this sacred spot. We are here in the spirit of America’s founding fathers. We are here in the spirit of freedom. We are here in the spirit of Abraham Lincoln, the President who freed the slaves. President Lincoln said: “Those who deny freedom to others, deserve it not for themselves.”

These words are the key to our survival. The tolerance that is crucial to our freedom requires a line of defense. Mayor Bloomberg uses tolerance as an argument to allow Imam Rauf and his sponsors to build their so-called Cordoba Mosque.

Mayor Bloomberg forgets, however, that openness cannot be open-ended. A tolerant society is not a suicidal society.

It must defend itself against the powers of darkness, the force of hatred and the blight of ignorance. It cannot tolerate the intolerant — and survive.

This means that we must not give a free hand to those who want to subjugate us. An overwhelming majority of Americans is opposed to building this mosque.

So is an overwhelming majority everywhere in the non-Islamic world.

Because we all realize what is at stake here. We know what this so-called Cordoba mosque really means. Imam Rauf maintains that American secular law and Sharia law are based on the same principles.

He refuses to condemn terrorists because he says terrorism is “a very complex question”. He says America is “an accessory to the crime that happened on 9/11.”

“In fact,” he literally said, “in the most direct sense, Osama bin Laden is made in the USA.”

He also says that “terrorism will only end when the West acknowledges the harm it has done to Muslims.”

That is why this man should not play the game he has in mind here in Manhattan. His “Blame the West, Blame America”-message is an insult. Americans — and by extension, all of us whose civilization was also attacked on 9/11/2001 — are not to blame for what happened here nine years ago today. Osama bin Laden is not made in the USA.

The West never “harmed” Islam before it harmed us.

Most Americans do not want this so-called Cordoba Mosque to be built here. They understand that it is both a provocation and a humiliation. They understand the triumphant narrative of a mosque named after the Great Mosque of Cordoba which was constructed where a Christian cathedral stood before the land was conquered by Islam.

An overwhelming majority of Americans is opposed to building an Islamic cultural center close to Ground Zero. There is no lack of mosques in New York. There are dozens of buildings in which Muslims can pray. It isn’t about a lack of space for prayers.

It’s about the symbolic meaning. We who have come to speak today, object to this mosque project because its promoter and his wealthy sponsors have never suggested building a center to promote tolerance and interfaith understanding where it is really needed: In Mecca — a town where non-Muslims are not even allowed to enter, let alone build churches, synagogues, temples or community centers.

Ordinary Americans object to the mosque project because currently no fewer than ten major multi-million dollar mosque projects are being planned in the United States as well as dozens in Europe, while not a single church is allowed in the kingdom of Saudi Arabia, while Jews are not even allowed to move their lips in prayer on the Temple Mount in Jerusalem, while the oldest Christians in the world, the Copts, are not free to renovate their churches, let alone to build one in Egypt.

My friends, that is why we are here today. What happens in New York must be seen in the perspective of the world.

The events nine years ago made an enormous impact everywhere. Most people shared your pain, but, unfortunately, some did not.

Nine years ago, when the news of the terrible atrocity in New York reached Europe, Muslim youths danced in the streets. In a poll, two thirds of the Muslim immigrants in the Netherlands expressed partial or full understanding for the 9/11 terrorists.

If a mosque were built here on Ground Zero such people would feel triumphant. But we, we will not betray those who died on 9/11.

For their sakes we cannot tolerate a mosque on or near Ground Zero. For their sakes loud and clear we say: No mosque here! For their sakes, we must draw the line. So that New York, rooted in Dutch tolerance, will never become New Mecca.

But, let us also express our gratitude for the heroes of 9/11, those who went down in that Pennsylvania field, those who were standing freedom’s watch at the Pentagon, and those who were here in New York nine years ago to risk and lose their lives for the victims.

Friends, in honor of these victims, these heroes and their families, I believe that the words of Ronald Reagan, spoken in Normandy on the 40 th anniversary of D-Day, resonate with new purpose on this hallowed spot.

President Reagan said: “We will always remember. We will always be proud. We will always be prepared, so we may always be free.” And, we, too, will always remember the victims of 9/11 and their loved ones who were left behind; We, too, will always be proud of the heroes; We will always defend liberty, democracy and human dignity; In the name of freedom: No mosque here!

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 23:00

 

RECONNAITRE ? NON, ADMETTRE LA JUDEITE DE L’ETAT D’ISRAEL

 

Par Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH

logojusticebertrand

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info


Les Palestiniens rechignent à reconnaître Israël comme étant un Etat juif bien qu’il s’agisse d’une des conditions posées par le Premier Ministre Benjamin Netanyahou dans le cadre des pourparlers de paix engagés avec son homologue palestinien, Mahmoud Abbas. Ainsi, le 9 septembre 2010, le négociateur palestinien Nabil Chaat a affirmé que lAutorité Palestinienne ne reconnaîtrait jamais Israël comme un Etat juif. De même, selon la député Balad Hanin Zoabi, la définition d’Israël en tant qu’Etat juif relève d’une forme de racisme étatique. D’ailleurs, le 2 septembre 2010, la députée israélienne s’est elle même présentée comme palestinienne, regrettant que l’Autorité Palestinienne ne prenne pas la défense des intérêts des arabes israéliens. Rappelons enfin que dans le monde arabe, cette position est également partagée comme en témoignent les propos du Ministre Egyptien des Affaires étrangères, Aboul Gheit (le 6 septembre 2010) selon lesquels la modification prochaine du pourcentage de personnes arabes en Israël dans les années à venir, s’oppose à toute reconnaissance du caractère juif de l’Etat d’Israël.

La judéité de l’Etat d’Israël tout comme son existence, est niée par les ennemis d’Israël. Aussi, feignent-ils de l’ignorer en soutenant que le caractère juif de l’Etat est un moyen d’asseoir le régime d’apartheid qui sévirait dans le pays. Pour ce faire, les arabes israéliens se présentent comme les victimes d’une soi disant discrimination qu’emporterait cette nature particulière de l’Etat. Tout d’abord, la discrimination serait économique, compte tenu de l’importance du chômage qui frappe la population arabe. En réalité, les arabes israéliens peuvent tout à fait créer leur entreprise en Israël, et donc créer leur propre emploi, alors que cette faculté est rigoureusement interdite aux juifs qui voudraient s’établir en pays musulman. De même, les arabes en Israël regrettent de ne pouvoir bénéficier du regroupement familial lorsqu’ils contractent mariage avec des palestiniens de la bande de Gaza ou de Cisjordanie. Bien évidemment, personne ne leur interdit de vivre leurs histoires d’amour en territoire palestinien. Enfin, ils soulignent la difficulté d’accéder au logement ou à certaines fonctions, faute d’avoir accompli leur service militaire dans l’armée de défense nationale. Une fois encore, lorsqu’ils auront déclaré allégeance à l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif et démocratique, plus rien ne s’y opposera. C’est d’ailleurs le sens de deux projets de lois en cours de discussion depuis le mois de juillet 2010 à la Knesset : le premier vise à obliger toute personne résidant en Israël, à prêter allégeance à l’Etat en tant qu’Etat juif et démocratique. Le second, (son corollaire) consiste à retirer la citoyenneté des personnes déloyales à l’égard de l’Etat hébreu.

Pour contester le caractère juif de l’Etat d’Israël, des personnes juives et non juives tentent depuis plusieurs années, de faire trancher par la Cour Suprême israélienne, le problème tenant à l’absence de « nationalité israélienne », dissociée de l’appartenance ethnique ou religieuse, en marge de la citoyenneté israélienne.  Or, en 1970, la Haute Cour avait posé : « Il n’y a pas de nation israélienne distincte du peuple juif... Le peuple juif est composé non seulement des juifs qui résident en Israël mais également de la communauté juive de la diaspora. ». Saisi récemment de cette même question, le juge de la Cour suprême, Uzi Fogelman, est resté évasif en indiquant : « La question est de savoir si oui ou non la Cour est le bon endroit pour résoudre ce problème ». Actuellement, le Ministère de l’intérieur a adopté plus de 130 nationalités mentionnées en marge de la citoyenneté sur les cartes d’identité israéliennes. Naturellement, c’est bien la situation à laquelle il convient de maintenir.

En fait, le principe de la judéité de l’Etat place les palestiniens face à leurs propres contradictions : la député Zoabi a clairement indiqué le 2 septembre 2010 : «  Dans mon cas, il n'y a pas de corrélation entre mon identité et l'identité de l'Etat dont je porte la citoyenneté. L'Etat met tout en œuvre pour placer mon identité en totale contradiction avec sa définition et celle de son rôle en tant que lieu de refuge pour les Juifs du monde entier. Je dis qu’Israël est un Etat juif qui ne me représente pas et n'est rien d’autre qu’un Etat raciste. ». De tels propos illustrent parfaitement en quoi la nationalité israélienne est différente de la citoyenneté israélienne. La députée arabe est citoyenne israélienne sans appartenir à la nation israélienne. De même, cette difficulté d’appréhender les concepts de nationalité et de citoyenneté se retrouve également chez le Ministre palestinien Saëb Erekat en charge des négociations.  S’exprimant (à Ramallah) le 9 septembre 2010, il a refusé aux israéliens résidant dans les Yichuv de Cisjordanie qui n’ont pas vocation à être incorporés dans l’Etat juif, le bénéfice d’un maintien dans le futur Etat palestinien. Or, il est dommage de dénier aux juifs le droit de résider, s’ils le souhaitent, dans le futur Etat palestinien et ainsi être « citoyens » palestiniens sans en avoir la nationalité. Lorsque tel sera le cas, et suivant un parallélisme des formes, il sera tout à fait possible de prévoir que le futur Etat palestinien restera « palestinien », quelque soit la proportion de juifs qui y résident.

Plus précisément, si les palestiniens accordaient aux juifs la possibilité de se maintenir dans les Yichuv de Cisjordanie, il pourrait être envisagé de leur réserver une représentation à la future assemblée palestinienne, tout comme les arabes israéliens disposent d’une représentation à la Knesset. (C’est d’ailleurs cette prérogative qui aurait dû être accordée aux juifs résidant dans le Gouch Katif et dans les autres implantations de la bande de Gaza. Les juifs y demeurant n’auraient pas été déracinés et seraient devenus citoyens palestiniens sans avoir la nationalité de l’Etat de résidence. De leur côté, les palestiniens n’auraient pas été confortés dans la certitude de devoir défaire l’Etat d’Israël par les armes.)

Une fois encore, c’est bien la règle talmudique respectée par les juifs depuis 2000 ans qui a vocation à s’appliquer à savoir : « dina demalkhouta dina » autrement dit,  la loi du royaume est la loi. L’Etat d’Israël définit ses règles de fonctionnement qu’il impose à ses ressortissants, qu’ils soient juifs ou non. Si l’Etat d’Israël applique scrupuleusement ce principe, plus rien ne s’opposera au règlement serein du problème auquel sont contemporainement confrontés les ministères de l’Intérieur et de la Justice, à savoir celui du phénomène des étrangers en situation irrégulière en Israël.

Car en effet, la démocratie est un outil permettant à chacun de bénéficier de prérogatives individuelles, non de décider de la disparition de l’Etat si le nombre le permet. Les palestiniens se doivent donc d’admettre la judéité de l’Etat d’Israël, pour cultiver leur identité spécifique et réaliser finalement que la « naqba » (catastrophe) ne correspond pas à la naissance de l’Etat d’Israël mais bien à l’obligation de devoir désormais vivre sous souveraineté palestinienne.

Le président palestinien Mahmoud Abbas et Netanyahu doivent se rencontrer le 15 septembre à la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, puis par la suite à Jérusalem où la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se joindra aux discussions. C’est la définition des identités étatiques spécifiques qu’il conviendra d’aborder, quelque soit la composition de la population.

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 15:33

 

 

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Lobby juif vs. Lobby musulman

Par 

Victor Perez

 

 

S’il y a un sujet qui revient, régulièrement, sur la table de discussions comme un thème systématiquement condamnable, c’est bien celui concernant le Lobby juif. A lire de près toutes ces critiques, il s’agit d’un ‘’monstre’’ froid, calculateur n’hésitant pas à employer les moyens les plus vils afin d’assouvir ses besoins, ou atteindre ses objectifs.

 

Cela, évidemment, dans le seul intérêt du peuple juif.

 

A entendre ses procureurs, qui s’emplissent la bouche de ces dénonciations, ce groupe de pression aurait un tel ascendant international qu’il soumettrait, à sa guise, la puissance de feu américaine ainsi que celle de l’argent.

 

Mais qu’en est-il sérieusement ? A analyser la réalité, ce lobby juif fait penser au dernier village gaulois résistant contre l’empire romain, à savoir le lobby musulman.

 

Ainsi, par la pression de ce dernier, il est commun d’affirmer, par exemple, que l’Irak fut envahi en 2003 sur ordre des Juifs pour la sauvegarde d’Israël. Que les Tours jumelles furent détruites par le Mossad. Ou encore que les « terroristes » sont des ‘’résistants’’, ‘’activistes’’ ou ‘’militants’’ et leurs victimes des « colons » qu’ils soient bébés ou vieillards. En revanche, le terroriste abattu par l’armée de défense israélienne est comptabilisé comme civil ‘’palestinien’’.

 

Plus généralement, cette pression continue conduit à considérer le conflit proche-oriental sous l’optique d’un conflit colonisateur et non pas existentiel pour le seul refuge juif de la planète. Le Conseil des Droits de l’Homme n’est plus celui des droits de l’homme juif. L’Assemblée généralede l’Onu n’est plus qu’un bloc de nations alignant les résolutions invariablement anti-israéliennes « pour une paix juste et durable » au Proche-Orient. Et l’UE n’est plus qu’une caisse de résonnance des dénonciations du Lobby juif, telle celle du commissaire européen Karel De Gucht que le président de la Commission européenne José Manuel Barrosone sanctionnera pas.

 

Sans lister exhaustivement les méfaits du lobby musulman, fidèle agent d’une civilisation moyenâgeuse, on peut alléguer que l’attitude du monde occidental colle parfaitement au désidérata de la communauté musulmane. A tel point que cette dernière n’a plus à intervenir. La ligne irrationnelle antisioniste est devenue LA ligne politique du monde occidental à laquelle, par ailleurs, tous les antisémites adhérent.

 

Tel qu’ils le firent avec le régime nazi.

 

Une voie, soutenue par les partis bruns-verts-rouges, qui façonne et gouverne les peuples et les conditionne à voir enIsraël une ‘’menace’’ pour la paix mondiale, un état ‘’d’apartheid’’, un état ‘’colonisateur’’ et ‘’massacrant’’ sans pitié les autochtones. Ligne hostile aux Juifs qui n’interpelle cependant pas encore les véritables démocrates, toutefois lobotomisés par la propagande du Lobby musulman !

 

Le Lobby juif, quant à lui, face à une telle adversité ne peut être comparé qu’au lutteur gaulois du fond de son village breton. Un groupe d’hommes adhérant aux valeurs duJudaïsme ayant façonné la civilisation occidentale, les valeurs universelles et les droits de l’homme quel qu’il soit. Une lumière que d’aucuns aimeraient voir s éteindre mais qui continuera de briller grâce à sa potion magique, sa foi bimillénaire en sa victoire finale. Une conviction avivée par le souvenir des souffrances passées et le succès actuel de l’état d’Israël dans des domaines variés et bénéficiant à la planète dans sa totalité.

 

A la lueur de cette analyse, on ne peut souhaiter autre que ceLobby ait pour tâche principale d’être un  guide et un garde en ces moments où la haine domine la raison et où l’Islam se veut conquérant par la violence des mots ou celles des armes.

 

Victor PEREZ ©

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 13:07

 

 

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Les Américains ouvrent les yeux sur l'islamisme

par Daniel Pipes
National Review Online
7 septembre 2010

http://fr.danielpipes.org/8853/americains-ouvrent-yeux-islamisme

Version originale anglaise: Americans Wake Up to Islamism
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Le scandale à propos du centre islamique, appelé de divers noms la mosquée Ground Zero, Cordoba House, et Park51, a de fortes implications pour l'avenir de l'islam aux États-Unis et peut-être au-delà.

Une interprétation d'artiste du projet de Centre islamique près de Ground Zero.

Le débat est aussi imprévu qu'il est extraordinaire. On aurait pu penser que l'événement susceptible de toucher le point sensible du corps politique américain, en faisant de l'islam un enjeu national, serait un acte de terrorisme. Ou la découverte que les islamistes avaient pénétré dans les services de sécurité américains. Ou les résultats consternants de la recherche par sondage. Ou un discours présidentiel de repentance.

Mais non, quelque chose de plus symbolique a semé le trouble dans le corps politique - la perspective d'une mosquée à proximité de l'ancien emplacement du World Trade Center. Ce qui avait commencé comme une question locale de répartition en zones s'est transformé, au cours des mois, en un débat national avec de potentielles répercussions de politique étrangère. Sa qualité symbolique est du même ordre qu'un modèle mis en place dans d'autres pays occidentaux. Les vêtements islamiques sur les femmes ont incité à des débats nationaux répétés en France à partir de 1989 et au-delà. La Suisse a interdit la construction de minarets. Le meurtre de Theo van Gogh a profondément affecté les Pays-Bas, comme l'a fait la publication de caricatures de Mahomet au Danemark.

Curieusement, l'emplacement du centre islamique avait généré des semaines de controverse et c'est seulement après cela, que l'affaire des individus, des organisations, et du financement à l'origine du projet finalement vient à être connu -bien que ceci évidemment importe plus que l'emplacement.

Personnellement, je n'ai rien contre une institution musulmane vraiment modérée à proximité de Ground Zero ; par contre, je trouve inadmissible la construction d'une institution islamiste quel que soit l'endroit. Ironie de la chose, la construction du centre à seulement deux pas de ce Ground Zero, compte tenu de l'émotion intense que cela a suscité, se retournera probablement avec le temps contre les intérêts des musulmans aux États-Unis.

Cette nouvelle sensiblerie marque le début d'une étape difficile pour les islamistes aux États-Unis. Bien que leurs origines comme force organisée remonte à la fondation de l'Association des Etudiants Musulmans en 1963, ils sont venus à la maturité politique dans le milieu des années 1990, quand ils sont apparus comme une force dans la vie publique des États-Unis.

Je me défendais contre les islamistes à l'époque et les choses se passaient mal. C'était, concrètement, juste Steven Emerson et moi contre des centaines de milliers d'islamistes. Lui et moi ne pouvions pas trouver un soutien intellectuel, de l'argent, l'intérêt des médias, ou un soutien politique, de façon suffisante. Notre situation était totalement désespérée.

Richard H.Curtiss en 1999 a prédit que les musulmans américains suivraient le chemin de Mahomet vers la victoire.

Le creux de la vague pour moi est arrivé en 1999 quand un officier de carrière à la retraite du service étranger américain du nom de Richard Curtiss parla au Congrès américain du "potentiel de la communauté musulmane américaine" et compara sa progression aux batailles de Mahomet en Arabie au VIIe siècle. Il prédisait de façon absolue que, tout comme Muhammad jadis l'avait emporté, il en serait ainsi pour les musulmans américains. Bien que Curtiss n'ait parlé que de changement de la politique envers Israël, ses thèmes impliquaient une prise de pouvoir plus large des islamistes aux États-Unis. Sa prédiction semblait incontestable.

Le 11 septembre a eu l'effet d'un appel à se réveiller, mettant fin à ce sentiment de désespoir. Les Américains ont mal réagi non seulement à la violence terrifiante de ce jour-là, mais aussi à l'insistance scandaleuse des islamistes rejetant la faute des attaques sur la politique étrangère américaine et plus tard à l'élection de Barack Obama ou leur déni flagrant que les auteurs étaient des musulmans ou l'intense soutien musulman aux attentats.

Les universitaires, les chroniqueurs, les blogueurs, les personnalités des médias, et les militants américains sont devenus cultivés sur l'islam, se développant en communauté, une communauté qui se sent maintenant comme un mouvement. La controverse du centre islamique illustre son émergence en tant que force politique, faisant montre d'une colère, d'une réaction puissante inconcevables juste une décennie plus tôt.

L'énergique recul de ces derniers mois me trouve partiellement enthousiaste: ceux qui rejettent l'islamisme et l'ensemble de ses œuvres constituent maintenant la majorité et sont en marche. Pour la première fois en quinze ans, je sens que je puis être dans l'équipe gagnante.

Mais j'ai une inquiétude: le ton anti-islamique de l'équipe qui s'intensifie. Induits en erreur par l' insistance des islamistes sur le fait qu'il ne peut pas exister une chose du genre de «l'islam modéré», mes alliés souvent ne réussissent pas à faire la distinction entre l'islam (une religion ) et l'islamisme (une idéologie utopiste radicale visant à appliquer les lois islamiques dans leur totalité). Ceci représente pas seulement une erreur intellectuelle, mais une politique sans issue. Déterminer tous les conflits musulmans avec des notions de base de l'Occident, met dans le même sac amis avec ennemis, et ignore le fait indéniable que les musulmans seuls peuvent offrir un antidote à l'islamisme. Comme je dis souvent, l'Islam radical est le problème et l'Islam modéré est la solution.

Une fois cette leçon comprise , la nouvelle énergie amène à voir vaguement la défaite de l'islamisme

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 18:46

 

 

 

 

 

Une prière pour 5771

 

Par Caroline B. Glick, Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

vendredi 10 septembre 2010

desinfos


 
Lors de son rassemblement, Glenn Beck nous a rappelé l’importance de puissantes célébrations à haute voix qui renvoient les nations à leur destinée et à leur credo. Le 28 août, Le commentateur de ‘Fox News’ Glenn Beck, a déconcerté ses collègues des media en faisant venir des centaines de milliers d’Américains au Mémorial Lincoln sur le Mall National à Washington DC, pour un rassemblement qu’il a appelé « Restaurer l’Honneur ».


L’ancien gouverneur de l’Alaska Sarah Palin était le principal orateur, mais la manifestation était résolument apolitique. La foule était enthousiaste sans être tapageuse.

Le président des USA Barack Obama n’a pas même été cité nommément. Pendant l’évènement, la foule massive s’est rassemblée, a prié, a célébré les héros militaires américains, écouté des discours et des chansons patriotiques. Puis les participants ont ramassé leurs détritus et sont rentrés à la maison.

Alors pourquoi tout cela ? Pourquoi des gens si nombreux considèrent-ils cela comme un tournant ? Bien que Beck ait intitulé le rassemblement ‘Restaurer l’Honneur’, il ne s’agissait pas seulement de restaurer l’honneur. Il s’agissait de restaurer quelque chose de plus important. Il s’agissait de restaurer le credo américain.

Ce credo est si engrené qu’il a servi de substrat à tous les discours politiques et civiques majeurs de tous les dirigeants politiques et civiques américains depuis le 18ème siècle. Le credo américain comprend deux composantes essentielles.

D’abord, sa croyance centrale est que l’Amérique est un pays exceptionnel et que le Peuple américain est une nation exceptionnelle. Ensuite, il affirme que comme Abraham Lincoln l’a d’abord affirmé fermement, l’Amérique est le dernier et le meilleur espoir de l’humanité.

La raison pour laquelle le rassemblement de Beck a été un tournant est que, à l’ère d’Obama pour la première fois, des millions d’Américains ressentent le besoin de reconquérir ce qu’ils perçoivent comme leur droit d’aînesse comme Américains.

Parce que ce qui distingue Obama de ses prédécesseurs, c’est qu’il est le premier président américain qui rejette clairement le credo américain.

Cette vérité basique a d’abord été portée à l’attention du public pendant la visite d’Obama en Turquie l’an dernier.

Un journaliste lui demanda : « Adhérez-vous, comme beaucoup de vos prédécesseurs à l’école de ‘l’exceptionnalisme américain’ qui considère l’Amérique comme seule qualifiée pour conduire le monde, ou bien avez-vous une philosophie légèrement différente ? ». Obama répliqua : « Je crois dans l’exceptionnalisme américain, exactement comme je suspecte que les Britanniques croient dans l’exceptionnalisme britannique et les Grecs croient dans l’exceptionnalisme grec ».

C’est-à-dire que le président des USA a dit non, il ne croit pas en l’exceptionnalisme américain. La position sans précédent d’Obama se trouve au cœur des mesures qu’il a prises et des positions qu’il a adoptées depuis son arrivée en fonction. Depuis sa décision de nationaliser le système de soins de santé américain, jusqu’à ses attaques sur le marché de la libre concurrence ; depuis ses insinuations sur ses opposants politiques qui seraient intolérants et primaires, à son rejet réel du manteau de superpuissance et de responsabilité mondiale des USA qu’il délaisse au profit du ‘transnationalisme’, Obama a clairement rejeté les pierres angulaires qui bâtissent l’ADN national américain.

Et voilà pourquoi le rassemblement de Beck était important. A ce rassemblement, Beck et la foule qu’il a réunie se sont engagés à réparer le dommage provoqué par Obama. Ce que les multitudes qui se sont rassemblées au Memorial Lincoln il y a deux semaines ont compris, c’est que la grandeur de l’Amérique en tant que nation est totalement justifiée par son credo. Si le credo est abandonné, alors que l’Amérique resterait suspendue un instant, sa route vers la ruine serait inexorable.

Lincoln a désigné une fois les Américains : « Peuple presque élu de D.ieu ». Disant cela, il a lié l’histoire américaine à l’histoire des Juifs. Alors que les Juifs nous ont singularisés en tant que ‘Peuple élu’ en acceptant la loi de D.ieu, aux yeux de Lincoln, les Américains ont accepté les devoirs et les dons d’une voie et d’une mission nationales uniques en acceptant le credo américain.

Le credo américain a été cultivé, préservé et défendu depuis environ 350 ans. Le credo juif que les fondateurs de l’Amérique ont transformé en inspiration a été cultivé, préservé et défendu depuis 3500 ans.

Le credo juif est justifié par la double destinée des Juifs : être à la fois une nation qui demeure seule et une lumière pour toutes les nations.

D.ieu a octroyé aux Juifs trois outils pour réaliser cette double mission apparemment contradictoire. Il nous a donné la Loi d’Israël. Il nous a donné la Nation d’Israël. Et Il nous a donné la Terre d’Israël.

La loi d’Israël, la Torah, est la voie humaine vers la droiture et la sainteté. En obéissant aux lois et en reconnaissant la fragilité de l’espèce humaine dans son ensemble, les Juifs sont composés d’une nation distincte qui est une bénédiction et une inspiration pour le monde.

En construisant nos vies sur la Terre d’Israël, notre droit d’aînesse, les Juifs sont en mesure de cultiver notre patrimoine et de réaliser notre double mission dans une paix relative et de rendre la bénédiction de l’élection tangible pour nous-mêmes et l’ensemble du monde.

Depuis 3500 ans, des générations successives de Juifs ont compris notre mission et notre credo. Ils les ont internalisés et vécu leur existence en les respectant.

Depuis l’aube du sionisme moderne, l’immense majorité des Juifs, en Israël et à travers le monde ont reconnu que le retour sur la Terre d’Israël est le présage de la rédemption du Peuple juif – et à travers lui, du monde entier. Cette compréhension est si engrenée qu’elle a rarement nécessité une mention.

Pratiquement à tous les niveaux, l’Etat d’Israël a été un immense succès pour le Peuple juif et pour le monde qui a bénéficié de ses bénédictions. Economiquement aujourd’hui, l’économie israélienne suscite l’envie du monde. Et ce n’est pas une prouesse médiocre. Pendant ses 45 premières années d’indépendance, les dirigeants socialistes et économiquement arriérés d’Israël ont pris d’extraordinaires traverses pour mettre des bâtons dans les roues des forces du marché et ont presque condamné l’économie Israël à une performance sclérosée et à un statut de grand invalide.

Mais les réformes mises en œuvre depuis les quinze dernières années environ, initiées et stimulées surtout par le Premier ministre Benyamin Netanyahou, ont transformé Israël en locomotive économique. Bien qu’il reste beaucoup à faire pour étendre l’opportunité et la croissance économiques, grâce à la profonde capacité de direction de Netanyahou en matière économique, Israël a été largement à l’abri de la récession qui s’étend comme une peste sur le monde occidental.

Sur le plan technologique aussi, comme le monde le reconnaît maintenant, Israël est devenu une petite super-puissance.

Comme George Gilder l’a montré dans son livre « le Test d’Israël », les entrepreneurs israéliens dans le domaine informatique ont créé les fondements de l’ère numérique en inventant, entre autres, le microprocesseur et les principaux composants de la technologie du téléphone cellulaire.

Le monde que nous habitions serait inconcevable sans le rôle pionnier d’Israël dans sa construction.

De même pour le judaïsme, il s’épanouit aujourd’hui en Israël comme jamais dans les 2000 années passées. Le Peuple juif a émergé du bord de l’annihilation il y a 65 ans, pour construire un Etat juif dont la population est plus instruite dans la loi juive qu’aucune communauté juive ne l’a jamais été. Davantage de Juifs étudient dans des institutions d’enseignement juif en Israël que n’en ont étudié à aucune époque de notre histoire. Et même les Juifs non observant vivent en Israël une vie juive à un degré dont leur famille n’aurait jamais pu jouir ou même imaginer il n’y a que quatre générations.

L’extraordinaire succès d’Israël n’est gâché que par un échec. Depuis la mort prématurée de Theodore Herzl en 1904, Israël a manqué du dirigeant qui ait reconnu l’importance de faire adhérer au credo juif aussi bien le monde que le Peuple juif. C’est-à-dire que depuis Herzl, Israël a manqué de dirigeants qui aient compris le premier principe de l’Etat. Pour qu’une nation fleurisse et réussisse dans le temps, ses dirigeants doivent affirmer son credo avec une confiance absolue aussi bien à leur propre Peuple que au monde en général. Ils doivent affirmer le credo de leur nation avec la confiance complète même à l’égard des dirigeants qui le rejettent.

Et ils ne doivent jamais permettre à qui que ce soit le droit de dénier l’identité de leur Peuple.

C’est-à-dire, bien qu’Obama soit le premier président américain à dénier et à dénigrer le credo américain, Israël n’a jamais eu de Premier ministre ayant la volonté d’affirmer le credo d’Israël. Des Premiers ministres de Gauche ont échoué à affirmer notre credo parce qu’ils ne l’acceptent pas. Des Premiers ministres de Droite ne sont pas parvenus à affirmer notre credo parce qu’ils échouent à comprendre ce que cela signifie d’avoir la confiance d’affirmer bravement une identité que des gens ne veulent pas que vous ayez.

Beaucoup d’universitaires ont mis en avant que l’histoire du judaïsme est aussi l’histoire de l’antisémitisme. En n’affirmant pas le credo d’Israël, les dirigeants d’Israël ont en fait accepté cette prétention. Mais elle est complètement fausse. L’histoire des Juifs et l’histoire des antisémites sont fondées sur des narrations parallèles – l’une est vraie et l’autre est fausse. Et comme des lignes parallèles, elles ne se recoupent jamais.

A travers l’histoire, les antisémites ont cherché à dénier aux Juifs le droit de nous définir nous-mêmes en replaçant notre credo dans la loi, la sainteté et la patrie par une fausse croyance de conspiration, d’avarice et de déracinement. Aujourd’hui les instruments employés par les antisémites pour dire aux Juifs ce que nous sommes impliquent des accusations contre un monstrueux « Lobby d’Israël », et une tentative de nier nos droits sur la Terre d’Israël.

Les Juifs ont survécu à des tentatives répétées pour nous détruire, non pas parce que nous avons argumenté contre les points les plus fins de la narration antijuive de l’époque, mais parce que nous sommes restés fidèles à notre credo. C’est-à-dire que nous n’avons pas survécu en attaquant les calomnies antisémites, mais en maintenant loyalement notre vérité.

Pourtant en Israël, plutôt que d’affirmer fièrement la nature extraordinaire, tenace et de fait miraculeuse de notre Peuple, notre Loi et notre Patrie, nos dirigeants ont transformé notre credo en un objet de marchandage. Et si cette orientation n’est pas bientôt abandonnée, nous courons à notre perte.

Nos dirigeants nous induisent en erreur en insistant sur le fait qu’il est possible de parvenir à la paix à court terme avec nos voisins. La paix aujourd’hui est impossible parce que nos voisins rejettent au moins deux des trois composantes de notre credo national : le caractère national juif et la Terre d’Israël.

De plus, en introduisant l’exigence que les Arabes reconnaissent Israël comme l’Etat juif, nos dirigeants ne font qu’empirer les choses. En présentant cette exigence, nos dirigeants suggèrent que les Arabes ont le potentiel d’accorder ou de dénier ce qui ne leur appartient pas de donner ou d’emporter.

Ce soir, nous commençons l’observance de Rosh Hashana. La Bible décrit Rosh Hashana comme le jour où l’on fait sonner les trompettes. Quand nous nous assemblerons en prière pour souffler dans le shofar, nous entamerons une bruyante célébration exubérante de l’unité nationale et maintiendrons notre droit d’aînesse sacré à l’endroit de notre héritage religieux et de la Terre d’Israël.

Lors de son rassemblement, Glenn Beck nous a rappelé l’importance de puissantes célébrations à haute voix qui renvoient les nations à leur destinée et à leur credo. Pourtant, ce que Lincoln désignait comme les « cordes mystiques de la mémoire » ne peuvent pas être rappelées uniquement au moment d’une célébration. Comme la nation américaine, pour que la nation juive survive et prospère, ce credo doit résonner dans tout ce que nous faisons au cours de tous les autres jours de l’année, quand les trompettes sont silencieuses.

Ma prière pour l’année à venir est que nos dirigeants prennent la mesure de la force de notre Peuple et de notre credo. Je prie pour qu’ils reconnaissent que c’est à la fois leur devoir sacré et leur immense privilège de représenter avec confiance et de défendre notre exceptionnalisme et notre destinée comme nation d’Israël.

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