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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 12:20

 

Ce n'est pas grand chose, mais perso je lui décerne le prix de la lucidité outre-atlantique.

Aschkel

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Les bons billets de Jacques BRASSARD

 

Bloc-notes sur la Gauche Ecolo-Bobo-Caviar - Le tsunami Républicain

 Par notre ami du Québec Jacques Brassard

Dans mon
 dernier billet  , je me suis amusé à jouer à l’astrologue. Ce qui n’était pas bien difficile. Prévoir un raz-de-marée Républicain aux élections de mi-mandat aux États-Unis ne requerrait certes pas de fouiller dans les entrailles d’un poulet. Même nos outrecuidants et hautains écolo-bobos de la gauche québécoise l’avaient anticipé. 

Mais j’ai surtout visé juste en prédisant que tous ces prétentiards allaient expliquer la défaite cinglante d’Obama par une ruée inopportune vers les urnes des dégénérés de l’Amérique profonde. 

Je ne me suis pas trompé. Il fallait écouter le quatuor de Maîtres à penser que RDI avait sélectionné pour se rendre compte que les Américains venaient de commettre un crime abominable en désavouant le Génie du Potomac. C’était délirant!

D’abord, on a longuement fredonné la plus vieille rengaine de la démagogie démocratique, celle qui consiste à faire retomber la faute sur le gouvernement précédent : «C’est la faute de Bush!». Comme c’est réconfortant! Vous comprenez : si Obama est dans la bouse jusqu’à la racine des cheveux, c’est la faute de Bush! C’était pathétique à regarder! Un panel de la Gauche Démocrate!

En fait, la gogôche, au Québec et ailleurs, ne peut pas tolérer qu’on mette le moindrement en doute l’endettement gigantesque et les déficits abyssaux comme méthode de sortie de crise. Pour nos experts patentés et pour une grande partie de la classe politique occidentale, c’est la seule et unique façon de réagir à une crise économique. Or, les Américains, majoritairement, et sans équivoque, ont rejeté cette méthode et ont, à la première occasion, répudié celui qui l’a appliquée avec démesure et un néfaste entêtement idéologique. 

La gauche et tous ses interprètes médiatiques ont aussi trouvé inconcevable que les Américains, majoritairement, ne veulent pas d’un régime de santé étatique, bureaucratique et fort coûteux. Comment ces abrutis ne peuvent-ils pas tomber en pâmoison admirative devant notre magnifique système public de santé avec ses longues files d’attente, ses engorgements et ses coûts astronomiques? Pour nos doctes experts, ça dépasse l’entendement!

Un autre argument, qui était parfaitement prévisible de la part de la gauche caviar qui domine dans les médias (surtout Radio-Canada) et les universités, consiste à traiter les Tea parties comme des demeurés incultes et contaminés par le racisme. C’est la voie empruntée par Richard Martineau dans le Journal de Québec, mercredi, le 3 novembre. Toute sa chronique porte sur le thème : le sublime Obama a été humilié par des Caves. C’est simple, c’est limpide et ça donne la nausée, nous explique Martineau : les Américains sont des Caves inaptes à comprendre l’immense intelligence et la grandeur messianique de leur Président. Il lui arrive donc, de temps en temps, à ce cher Martineau, de revenir se blottir dans le réconfortant giron idéologique de la Gauche, bon chic, bon genre. 

Mais le dégoût est à son maximum quand il s’agit d’épiloguer sur le Tea Party. On en fait un épouvantail immonde. On lui accole les qualificatifs d’ultra, d’extrémiste, de radical, de raciste. Des ultra-conservateurs! Comme c’est ignoble, n’est-ce pas? On se refuse à voir dans ce mouvement (conservateur, il est vrai) une volonté proclamée de revenir aux principes fondateurs de la Constitution : liberté, responsabilité individuelle, limitation de l’interventionnisme étatique, refus de toute forme de collectivisme, rejet du relativisme moral. Et quand nos «progressistes» tiennent compte de cette vision affichée, c’est pour se moquer de la ringardise et du ridicule (selon eux) de pareilles convictions. 

« Et si la vraie raison (du désaveu d’Obama), écrit Luc Rosenzweig, ancien journaliste du Monde, était tout simplement que la majorité des Américains trouvent que Barak Obama est un mauvais Président?...Et maintenant que va-t-il faire? Que sera sa vie? Ses amis démocrates se plaisent à évoquer le scénario de Clinton, étrillé aux midterm de 1994, et réélu triomphalement en 1996. Peut-être, mais peu probable, à moins que l’on assiste à une rapide amélioration de la situation économique. Tout d’abord une nécessaire lapalissade :Obama n’est pas Clinton et ne dispose pas de la souplesse idéologique de l’ancien président. Ensuite son «recentrage» nécessaire pour cogérer avec une Chambre hostile et un Sénat dont il faudra ménager les Démocrates conservateurs peut brouiller définitivement son image et lui aliéner les «liberals». Ce sont eux, d’ailleurs, qui ont causé la défaite d’Al Gore en 2000, en dispersant leurs voix sur le candidat «de gauche», Ralph Nader. Enfin, quoi que puissent penser nos commentateurs patentés, les Républicains ne sont pas des buses. Ils ont tiré les leçons de 1996, et ne laisseront pas Obama leur faire porter le chapeau des décisions politiques impopulaires comme Clinton le fit avec succès aux dépens de Newt Gringrich, le président républicain de la Chambre…»

Voilà une analyse pas mal plus lucide que les tirades fielleuses et les vilaines caricatures qui sont éructées par nos journaleux et gazetiers de gauche. 

Et la réaction d’Obama était, elle aussi, on ne peut plus prévisible. «Il ne s’attendait pas à semblable résistance, non, il ne s’attendait pas aux tea parties, écrit Guy Mililère, un intellectuel français, conservateur sans doute, mais un connaisseur de l’Amérique. Il mise tout désormais sur le premier mardi de novembre dans deux ans, et entend tout à la fois pousser les Républicains à la faute, et s’attribuer les bénéfices de tout résultat qui s’avérerait positif. Son discours et sa conférence de presse le 3 novembre ne peuvent tromper personne : les Américains sont impatients et frustrés de ne pas voir encore de résultats, a-t-il dit. C’est faux : les Américains ne veulent pas de la politique menée. Et discernent que la situation actuelle est le résultat de cette politique. Les Américains n’ont pas encore compris, a-t-il ajouté. C’est faux encore. Les Américains, en leur majorité, ont très bien compris. Ils ont tellement bien compris qu’ils ont voté pour dire «non». Et ils attendent des Républicains qu’ils inversent la tendance, et arrêtent le train fou lancé par Obama. Obama a précisé qu’il était prêt à travailler avec les Républicains. C’est faux, toujours : ou disons qu’il est prêt à travailler avec les Républicains comme un chasseur est prêt à travailler avec ce qu’il espère être sa proie. Aux Républicains de ne pas être la proie, et de montrer au chasseur que sa poudre est humide et sent le moisi.»

Un tel point de vue n’est pas très…«radio-canadien»…ni très «Devoir», mais il nous permet d’oublier un peu les jacasseries de la gauche intello-bobo.

Jacques Brassard 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:06

 

Article associé

ONU: Harper dit qu'il défendra Israël coûte que coûte

 

Voici donc la déclaration de Stéphen Harper

 


 

Le Premier ministre Stephen Harper a fait la déclaration suivante aujourd’hui pour souligner la conférence d'Ottawa sur la lutte à l'antisémitisme :

« Membres du Comité directeur, Collègues parlementaires, Mesdames et Messieurs, je commencerai par vous dire combien je suis heureux de vous voir si nombreux venus ici du monde entier pour la deuxième conférence annuelle de la Coalition interparlementaire de lutte contre l'antisémitisme.

« C'est un signe, non seulement de votre engagement à notre cause commune,

mais aussi de l'élan créé à la Conférence de Londres l'an dernier. C’est aussi,
par conséquent, un grand signe d'espoir.

« L'histoire nous enseigne que l'antisémitisme est une forme de haine tenace et particulièrement dangereuse. Et des événements récents montrent que cette haine est désormais en résurgence dans le monde entier. Le travail de la Coalition interparlementaire de lutte contre l'antisémitisme n'a donc jamais été aussi important ou opportun.

« Au nom du gouvernement du Canada et de tous les Canadiens, je vous félicite et vous soutiens dans la grande et importante œuvre que vous accomplissez. 

« Je tiens à remercier le ministre Jason Kenney, d'avoir invité la Coalition à Ottawa, et du leadership exceptionnel dont il fait preuve dans la lutte contre l'antisémitisme. 

« Je voudrais également remercier l’ami qui m’a présenté, Scott Reid, qui préside la Coalition parlementaire canadienne de lutte contre l'antisémitisme, et le vice-président Mario Silva, qui ont organisé la conférence.

« Et je tiens enfin à remercier tous mes collègues du Parlement ici présents, dont le professeur Irwin Cotler, pour leur dévouement à votre mission.

« Mesdames et Messieurs, chers Collègues, il ya deux semaines j'ai visité l'Ukraine pour la première fois. 

« à Kiev, j’ai déposé une couronne au Babi Yar, le site de l'une des nombreuses atrocités de l'Holocauste. Je me suis senti là comme à Auschwitz en 2008, en ayant l’impression que de telles horreurs défient toute compréhension.

« Je savais que sur ce site, je me trouvais dans un endroit où s’était déployé tout le mal - dans ce qu’il a de plus cruel, d’obscène et de grotesque. Mais si un mal de cette ampleur peut être inconcevable, il est néanmoins réel.

« C’est un fait historique. Et c'est un fait de notre nature - de pouvoir choisir d'être inhumain. Tel est le paradoxe de la liberté. Ce formidable pouvoir, cette grave responsabilité - de choisir entre le bien et le mal.

« N'oublions pas que, même dans les heures les plus sombres de l'Holocauste, 
on était libre de choisir le bien. Et certains l'ont fait. C'est l’éternel témoignage des Justes parmi les Nations. Et n'oublions pas que, même maintenant, il y a ceux qui choisiraient le mal et lanceraient un autre Holocauste, si on les laissait faire. C'est le défi auquel nous devons faire face aujourd'hui.

« L'horreur de l'Holocauste est unique, mais ce n'est qu'un chapitre dans l‘histoire longue et ininterrompue de l'antisémitisme. Mais, dans les débats contemporains qui influencent le sort de la patrie juive, malheureusement, il y a ceux qui rejettent le langage du bien et du mal. Ils disent que la situation n'est pas noir et blanc, qu'il ne faut pas choisir son camp.

« Face à la résurgence de cette ambivalence morale, nous devons parler clairement. La commémoration de la Shoah n'est pas simplement un acte de reconnaissance historique.

« Ce doit être aussi une compréhension et un engagement. La compréhension que les mêmes menaces existent aujourd'hui. Et l’engagement solennel de lutter contre ces menaces.

« Dans de nombreuses régions du monde et des contextes très divers, les Juifs sont aujourd'hui de plus en plus soumis aux actes de vandalisme, menaces, insultes et aux vieux mensonges.

« Permettez-moi d'attirer votre attention sur certaines tendances particulièrement inquiétantes. L'antisémitisme gagne du terrain dans nos universités, où les étudiants juifs font quelquefois l’objet d'attaques. Et, dans l'ombre d'une idéologie haineuse aux ambitions mondiales et qui prend la patrie juive pour bouc émissaire, les juifs sont sauvagement attaqués partout dans le monde - je pense par exemple à l’effroyable attentat de Mumbai en 2008.

« Un impitoyable tenant de cette idéologie menace effrontément de « rayer Israël de la carte », tout en faisant fi à maintes reprises des obligations que son pays a prises en vertu des traités internationaux. Je pourrais continuer, mais je sais que vous serez d'accord sur un point : tout cela n'est que trop familier.

« Nous avons déjà vu tout cela. Et notre complaisance est inexcusable. En fait, nous avons le devoir d’agir. Et cette action doit commencer chez soi. 

« Au Canada, nous avons pris un certain nombre de mesures pour évaluer l'antisémitisme et lutter contre lui. Vous entendrez sans doute parler, par mes collègues canadiens, des mesures que nous avons prises à ce jour.

« Je mentionnerai pour l'instant que, pour la première fois, nous nous occupons des propres antécédents du Canada dans l'antisémitisme officiellement sanctionné. Nous avons créé un fonds pour l'éducation sur le rejet délibéré par notre pays des réfugiés juifs avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Mais nous devons bien sûr, lutter contre l'antisémitisme au-delà de nos frontières, puisqu’il s’agit d’un nouveau phénomène mondial. Et nous devons reconnaître, que s’il est en substance aussi brutal que jamais, ses méthodes sont aujourd’hui plus sophistiquées.

« En exploitant les idéologies antisémites, antiaméricaines et antioccidentales,
il vise le peuple juif en désignant sa patrie, Israël, comme la source de l'injustice et des conflits mondiaux, et utilise pour ce faire et de manière perverse, le langage des droits de la personne.

« Nous ne devons cesser d’exposer ce nouvel antisémitisme pour ce qu'il est. Comme tout autre pays, Israël peut, bien sûr, faire l’objet de critiques justes. Et comme tout pays libre, Israël peut lui-même se soumettre aux critiques que suscite un débat démocratique sain et nécessaire. Mais quand Israël, le seul pays au monde dont l'existence même est attaquée, fait l’objet d’une condamnation constante et ouverte, je crois que nous sommes moralement tenus de prendre position. Il est de notre devoir à nous tous de nous élever contre la diabolisation, les « deux poids deux mesures » et l’atteinte à sa légitimité dont il fait l’objet. 

« Et je le sais, soit dit en passant, pour en avoir payé le prix. Que ce soit à l'Organisation des Nations Unies, ou sein de toute autre instance internationale, il est facile de suivre ces discours anti-israéliens, sous prétexte d'impartialité et en se targuant d’être un « courtier honnête ». Après tout, cela rapporte beaucoup plus de votes d’être anti-israélien que de prendre position. Mais tant que je serai Premier ministre, que ce soit à l'ONU ou dans la Francophonie ou n'importe où ailleurs, le Canada prendra cette position, quel qu’en soit le coût. Et Mes amis, je dis cela non seulement parce que cela est juste, mais parce que l'histoire nous enseigne, et l'idéologie du mouvement anti-israélien ne le dit que trop bien si nous l’écoutons, que ceux qui menacent l'existence du peuple juif sont, à terme, une menace pour nous tous.

« J’ai parlé du paradoxe de la liberté. C'est la liberté qui nous rend humains. Qu’elle nous conduise à l'héroïsme ou à la dépravation dépend de la façon dont nous l’utilisons.

« Alors que grandit le spectre de l'antisémitisme, notre responsabilité est de plus en plus claire. Nous sommes des citoyens de pays libres. Nous avons le droit, et donc l'obligation, de parler et d’agir. Nous sommes des citoyens libres, mais aussi les représentants élus de peuples libres. Nous avons le devoir solennel de défendre les plus vulnérables, de contester les agresseurs, de protéger et de promouvoir les droits de la Personne et la dignité humaine, chez nous et à l'étranger. Aucun de nous ne sait réellement si nous choisirions de faire le bien, dans les circonstances extrêmes des Justes. Mais nous savons qu’il y a aujourd'hui ceux qui choisiraient de faire le mal, si on les laissait faire. Ainsi, nous devons utiliser notre liberté dès aujourd'hui, et les contrer de même que l’antisémitisme sous toutes ses formes.

« Voilà, Mesdames et Messieurs, l’objet de notre intervention d’aujourd'hui : notre détermination commune à confronter cette terrible haine. Le travail que nous avons entrepris, dans nos propres pays et en collaboration les uns avec les autres, est un signe d'espoir.

« Notre action commune est un signe d'espoir, tout comme l’existence et la persistance de la patrie juive. Et c'est ici que l'histoire sert non pas à nous alerter mais à nous inspirer.

« Comme je l’ai dit à l’occasion du 60e anniversaire de la fondation de l'État d'Israël, Israël apparaît comme une lumière, dans un monde émergeant d’une obscurité profonde. Contre toute attente, cette lumière n'a pas été éteinte. Elle brille confortée par les principes universels de toutes les nations civilisées - la liberté, la démocratie et la justice.

« En collaborant plus étroitement dans la famille des nations civilisées, nous affirmons et renforçons ces principes. Et nous déclarons notre foi dans l'avenir de l'humanité, dans la puissance du bien sur le mal.

« Je vous remercie pour tout ce que vous faites pour répandre cette foi. Et merci à vous tous et toutes de votre aimable attention.

Merci beaucoup. »

http://pm.gc.ca/fra/media.asp?category=3&id=3769

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 19:24

 

 

Merci à Miche du Canada pour  cet envoi

 

ONU: Harper dit qu'il défendra Israël coûte que coûte

 

Dans une allocution devant la Coalition interparlementaire de... (Photo: Reuters)

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Dans une allocution devant la Coalition interparlementaire de lutte contre l'antisémitisme, le premier ministre Stephen Harper a réitéré sa défense inconditionnelle de l'État d'Israël.

PHOTO: REUTERS

 

Marie Vastel
La Presse Canadienne
Ottawa

 

cyberpresse

Un mois après avoir accusé un revers aux Nations unies, le premier ministre Stephen Harper semble insinuer que celui-ci a été causé par sa position sur la politique au Moyen-Orient.

Dans une allocution devant la Coalition interparlementaire de lutte contre l'antisémitisme, réunie lundi au parlement, le premier ministre Harper a réitéré sa défense inconditionnelle de l'État d'Israël et argué qu'il ne reculerait pas, coûte que coûte.

Peu importe la tribune et l'enjeu, que ce soit à l'ONU ou devant la Francophonie, le Canada gardera le cap, car le gouvernement canadien a choisi son camp et il s'opposera à ceux qui veulent «rayer Israël de la carte», a tranché Stephen Harper.

«Dans les débats contemporains qui influencent le sort de la patrie juive, malheureusement, il y a ceux qui rejettent le langage du bien et du mal. Ils disent que la situation n'est pas noir et blanc, qu'il ne faut pas choisir son camp», a dénoncé le premier ministre.

Parce que l'existence même d'Israël est remise en question de façon constante, M. Harper estime que le gouvernement est «moralement obligé d'intervenir».

Semblant tracer un lien direct entre sa position quant à la défense de l'État hébreu et la dégelée qu'a subie le Canada à l'ONU - et répondre aux reproches de certains en ce sens -, le premier ministre a affirmé qu'il y avait «beaucoup plus de votes» qui étaient accordés à ceux qui s'opposent à Israël plutôt que de défendre l'État.

«Je sais, en passant, parce que j'ai les meurtrissures qui en témoignent que, que ce soit aux Nations unies ou à tout autre forum international, la chose facile à faire est de simplement s'entendre et d'acquiescer à cette rhétorique anti-Israël, de prétendre que c'est simplement impartial, et de s'en décharger en s'étiquetant un «intermédiaire impartial»', a soutenu le premier ministre.

«Mais, tant et aussi longtemps que je serai premier ministre, que ce soit à l'ONU ou à la Francophonie, ou à n'importe quel autre endroit, le Canada prendra position, peu importe le prix», a-t-il martelé.

À la mi-octobre, le Canada n'a pas réussi à obtenir suffisamment de votes, aux Nations unies, afin de dénicher l'un des trois sièges temporaires au Conseil de sécurité.

Le premier ministre plaide depuis que son gouvernement base ses positions internationales sur ses principes, et non sur la popularité.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 20:38

 

 

 

 

Petition contre JCALL

 

 

“Pour la vérité, pour Israël” : à la conquête d’un objectif pleinement réalisé 


Titre en anglais : "For the truth, for Israel": the conquest of a successful result


Pour visionner la vidéo complète de la manifestation :http://www.radioradicale.it/scheda/312536


Adaptation française : Marc Brzustowski

 

pour : www.fiammanirenstein.com ; http://www.dialexis.org/php/index.php

 

  

© 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

  

Chers amis,




Dès que nous avons commencé, en juin, à nourrir le projet de cet évènement « Pour la vérité, pour Israël », il faut bien l’avouer, nous avons dû passer et repasser par de fréquents détours : [aurait-il lieu] en plein-air ? Ou dans un lieu couvert ? Serait-il vraiment bipartisan ?, [fallait-il qu’il ait lieu] en septembre ? Ou, plutôt en octobre ? …

 

Il a pris naissance au sein de notre petite famille, Sharon, moi-même et quelques amis proches, comme Giancarlo Loquenzi, le rédacteur du quotidien en ligne « l’Occidentale », qui nous a bombardé de ses idées aussi fulgurantes que pertinentes ; Robert Hassan, qui nous obsédait par le rappel constant des problèmes de budget ; Raffaella, qui nous a prodigué sa gentillesse, ses chocolats, et consacré une majeure partie de son temps. Nous avons aussi pu disposer d’un comité promotionnel de stature internationale, qui a travaillé en s’impliquant énormément : le philosophe français, Shmuel Trigano ; Bastiaan Belder, Membre néerlandais du Parlement Européen (EPP) ; Gert Weisskirchen, ancien membre du Parlement allemand (SPD) ; Ricardo Pacifici, le Président de la Communauté juive de Rome ; Giorgio Israël, professeur et écrivain ; les journalistes Giuseppe Caldarola, Angelo Pezzana, Daniele Scalise, Carlo Panella ; David Zard, producteur de spectacles musicaux ; Anita Friedman, Présidente d'« Appuntamento a Gerusalemme » [« Rendez-vous à Jérusalem »].


Giuliano Ferrara a immédiatement accepté de faire de son [journal]"Il Foglio", le support d’accueil quotidien de cet évènement, et le journaliste Giulio Meotti s’est avéré extrêmement aidant pour atteindre notre but. Jour après jour, ils ont publié de pleines pages, rédigées pour nous, par nos amis à travers le monde entier. L’enthousiasme de Ferrara nous confirmait que nous allions dans la bonne direction – en dépit des hésitations, détours, changements de dates ou de localisation… Lorsque nous avons pris la décision définitive, le Sénateur Gaetano Quagliarello, Président de la Fondation Magna Carta [« Carte Maîtresse »] nous a aidés à trouver la salle de conférence, que nous a gracieusement offerte la Chambre de Commerce de Rome. C’était l’endroit le plus beau que nous aurions jamais pu imaginer : le Temple d’Hadrien, un splendide espace en intérieur, qui fait face à un square très populaire, la Piazza di Pietra, où nous avons installé un écran géant pour permettre [aux gens] de suivre ce qui se déroulait en intérieur.


Quand le Jour-J est arrivé, nous avons réussi à combler totalement les espaces intérieur et extérieur, grâce aux gens, circulant parmi les banderoles, dans une atmosphère chaleureuse de grande convivialité : selon les estimations, il y avait 3000 personnes. Nous avons dû présenter nos excuses des dizaines de fois, à tous les ministres, vice-ministres, membres du Parlement, écrivains, journalistes italiens et étrangers qui souhaitaient entrer et venir parler. Certains d’entre eux n’ont même pas pu accéder à la tribune. Au total, ce sont 63 discours qui ont pu se tenir durant l’évènement. Giancarlo, qui présidait la soirée, s’est comporté en vrai héros, maîtrisant parfaitement cette ruée vers le microphone. Lorsque c’était au tour du Président Aznar de parler, le Ministre des Affaires étrangères Frattini attendait patiemment ; quand le Ministre de l’égalité des chances Mara Carfagna prenait la scène d’assaut, Piero Fassino et Franscesco Rutelli, leaders de l’opposition, se faisaient plus pressants ; lorsque c’était l’ancien rédacteur en chef d’ « Il Corriere della Sera », Paolo Melli qui exposait ses idées, l’écrivain Raffaele La Capria, le Professeur Ernesto Galli della Loggia, l’écrivain Alain Elkan et le critique d’art Vittorio Sgarbi, célèbres pour leurs programmes culturels à la télé, attendaient leur tour. Alors que nous lisions le message adressé par Berlusconi, et celui de Walter Veltroni, ancien chef du Parti Démocrate, le porte-parole de la Chambre des Députés, Gianfranco Fini et le porte-parole du Sénat Renato Schifani restaient sur le qui-vive, prêts à prendre la suite immédiatement après.


L’écran géant installé dans le square répercutait les messages de Shimon Peres, Bibi Netanyahou, et celui de l’écrivain Roberto Saviano, l’auteur du Bestseller “Gomorrhe”, sur la maffia italienne : c’était un message plein de cette nostalgie très particulière qu’éprouvent ceux qui connaissent bien Jérusalem. Les animateurs d’émissions rivalisaient pour nous interviewer, les journaux quotidiens avaient envoyé leurs meilleurs correspondants et leur sentiment de surprise transpirait à travers leurs grands titres du jour suivant.


Tout au long du parcours, nous n’avons cessé de nous interroger :“Est-ce vraiment le bon moment? Le public est-il suffisamment « chaud » pour ça ? Après tout, il n’y a pas de casus belli, la soi-disant flottille pacifiste est déjà repartie, nous ne sommes pas en guerre, par chance, il y a peu d’attentats… » Mais, en dépit de mes appréhensions, les gens auxquels nous nous adressions ont su nous répondre de la meilleure façon, parce qu’ils sentent qu’en ce qui concerne Israël, il n’y a pas simplement des évènements critiques, mais bien une crise permanente. Israël est, chaque jour, menacé, d’un point de vue aussi bien physique que moral, par Ahmadinedjad, par le Hamas, par le Hezbollah, mais plus particulièrement par les mensonges et la diffamation en provenance directe de notre monde et qui se retourne contre notre propre civilisation.

 
Les gens ont ressenti que les mensonges qui recouvrent Israël d’un épais brouillard de slogans insignifiants sont en train de rendre notre culture, elle-même, insignifiante : désigner Israël comme “raciste” vide la notion même de “racisme” du sens de cette longue lutte que l’Occident a mené contre ce fléau. Nous avons commencé à percevoir,  par le très grand nombre et le contenu enthousiaste des messages que nous avons reçu sur Facebook et sur mon site internet, que le bouchon d’une bouteille remplie à ras bord était littéralement sur le point de sauter. Les gens lucides en ont vraiment assez des mensonges à propos d’Israël, des commentaires abusifs, des accusations de racisme, et de ces attaques aussi systématiques qu’obsessionnelles, de la part de l’ONU, qui condamne Israël dans 80% de ses résolutions. Nos interlocuteurs ont senti qu’Israël était en passe de devenir une sorte “de mort-vivant en errance”, rendu comme indigne de vivre à cause d’une campagne de délégitimation qui peut même aller jusqu’à accuser les soldats de Tsahal de tuer intentionnellement les Palestiniens dans le seul but de prélever leurs organes. Ils savent également que le droit à l’auto-défense élémentaire d’Israël contre les pluies de missiles ou contre les attentats terroristes risque d’être purement et simplement défini comme un “crime de guerre”, et, par conséquent, de condamner cet Etat à succomber.



J’ai fréquemment pensé que le bon sens finit, presque toujours, par s’écarter de la façon dont les élites s’y prennent pour traiter d’un problème donné : dans le cas du Moyen-Orient, la fine fleur de l’élite est née [a grandi] à travers les clichés obsolètes du tiers-mondisme, de l’anticapitalisme et de l’anti-impérialisme. Quand Arafat rendit visite au Général Giap au Vietnam, le Général lui suggéra alors de transformer la cause palestinienne, pour faire d’un problème local un sujet universel, et ainsi parvenir à conquérir les intellectuels, les journalistes, les politiciens. En un mot : l’élite. Cette suggestion allait être extrêmement rentable pour Arafat. L’élite palestinisée a, ainsi, appris comment utiliser les médias internationaux et, le plus important, les organisations internationales, telles que l’ONU, et comment les transformer pour qu’elles deviennent ses principales forteresses, à partir desquelles répandre sa haine pour Israël. Ce véritable scandale a tout loisir de se donner libre cours au sein même du Conseil de l’ONU pour les droits de l’homme, qui n’en finit pas de condamner Israël, pour mieux faire oublier l’Iran, la Chine et le Soudan.


Le temps est venu, à présent, de reconquérir ces forteresses. Nous avons entamé ce périple en compagnie de grands et vrais amis et nous ne nous arrêterons pas là. Pendant ce temps, nous avons fondé SUMMIT, un [institut] observatoire des politiques internationales et nous espérons que tous nos amis européens nous y rejoindrons. Notre travail sera tout spécialement dédié à aider Israël, parce qu’il s’appuie sur la prise de conscience fondamentale que défendre le droit à l’existence d’Israël signifie, en réalité, défendre la liberté pour chacun d’entre nous. Grâce au parrainage de la RAI (le service public de la radio-télévision italienne), nous travaillons actuellement à la rédaction d’un livre, à la fois en italien et en anglais, qui recueillera tous les messages qui ont été communiqués durant cette manifestation du 7 octobre. Il sera probablement présenté au public en décembre à Rome. Nous pensons également diffuser, à travers toute l’Europe, le fruit de notre travail, qui fait écho à celui de toutes les personnes venues à Rome pour témoigner de leur engagement dans cette bataille.


L’ensemble de l’Europe constitue notre principal sujet de préoccupation, parce que ses distorsions dès qu’il s’agit d’Israël sont, à la fois, dangereuses pour Israël, mais aussi autodestructrices pour elle-même. Et, bien entendu, nous comptons vivement sur votre soutien à tous !

Fiamma Nirenstein


*traduit en anglais par Silvia Pallottino

--- 
Hon. Fiamma Nirenstein

 Vice-présidente de la Commission des Affaires étrangères

 Présidente de la Commission d’enquête sur l’Antisémitisme

Chambre des Députés italiens.


www.fiammanirenstein.com  

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 16:35

 

 

 

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Les amis d'Israël

 

COMMUNIQUE RAISON GARDER

 

Les représentants de Raison Garder ont pris part le 7 octobre dernier au meeting organisé à Rome par le député Fiamma Nirenstein,

 

« POUR LA VÉRITÉ, POUR ISRAËL ».

 

Ce meeting a rassemblé de nombreuses personnalités politiques et intellectuelles de tout le spectre politique italien ainsi que des personnalités internationales, dont José Maria Aznar, ancien premier ministre espagnol.

 

Il peut être visionné en cliquant sur le lien suivant :

http://www.radioradicale.it/scheda/312536 

 

Nous sommes heureux de vous présenter dans ce communiqué les allocations de Raphaël Draï et Shmuel Trigano.

 

 

 

Raphaël Draï, Ce qui s’est passé à rome

 

Chronique de Radio J, le 10 Octobre 2010

 

Pour les dirigeants de la communauté juive de France, elles seraient très nombreuses les leçons à tirer après le formidable rassemblement de soutien à Israël qui s’est tenu à Rome le jeudi 7 octobre. Au cours de ce rassemblement, dans le prestigieux Palais d’Hadrien, au cœur de la capitale italienne, près de cinquante orateurs et oratrices se sont succédés –je dis bien cinquante– chacun et chacune ne disposant que de trois minutes pour s’exprimer, à commencer par l’ancien Premier Ministre espagnol, José-Maria Aznar. Shmuel Trigano et moi-même avons eu l’honneur de le faire au titre de « Raison Garder » et de l’exceptionnelle audience accordée à la pétition du même nom. Pendant plus de trois heures se sont donc succédés au pupitre patronné par la Chambre de commerce italienne, laquelle en l’occurrence n’avait pas eu froid aux yeux, des hommes et des femmes politiques de premier plan, des ministres du gouvernement italien, des parlementaires également de premier plan, des journalistes de renom, des responsables d’associations prestigieuses, notamment chrétiennes, catholiques et protestantes, les représentants des oppositions iraniennes et syrienne, et bien sûr, le grand Rabbin de Rome. Tous et toutes ont proclamé haut et fort, sans une once d’ambiguïté, non pas leur attachement verbal et opportuniste à l’ Etat d’Israël, mais leur soutien complet et complètement réfléchi à l’existence de cet Etat représentant à leurs yeux la première ligne de défense du nouveau monde libre. On entend déjà l’objection : «  Certes, mais il y avait beaucoup de gens de droite ! ». En effet mais qu’il soient bénis face à une gauche écervelée, décervelée, démagogique et amnésique qui joue contre Israël la carte de l’électoralisme, comme on peut en juger par de récentes prises de positions du PS en la matière.

Une soirée d’amitié, de franchise et de courage, loin du double langage et des inhibitions d’une grande partie de la classe politique en France. Deux dernières précisions. En Italie la population juive ne compte que 22000 âmes, soit le quart de la seule population juive de Paris. Et puis tout ce rassemblement a reposé sur les épaules de Fiamma Nirenstein, d’un petit bout de femme mais avec dans le regard des  lueurs du Buisson ardent.

De quoi en prendre de la graine…

 

 

 

Allocution de Shmuel Trigano

 

En quoi la « vérité » est-elle engagée lorsque l’on parle d’Israël si ce n’est parce qu’un mensonge de plusieurs années déforme les faits et corrompt tous les critères de la moralité et de l’esprit ?

 

Ce mensonge n’est pas le produit d’un hasard mais l’effet d’une idéologie politique et d’une stratégie qui projettent la destruction d’Israël à travers sa délégitimation.

 

La légitimité est en effet la justification morale d’une existence. Quand on veut tuer quelqu’un, on commence par le présenter comme un monstre, un être hors de l’humanité.

 

C’est bien ce qui se passe avec tous les mensonges sur Israël totalement en porte à faux avec la situation réelle sur le terrain, à Gaza et dans les Territoires.

 

Un faux récit de la réalité a été imposé : malheur à celui qui s’en écarte car une puissante censure et l’exclusion le guettent ! Une nouvelle doxa est imposée à l’Occident.

 

De quoi parle-t-on quand il s’agit de « défendre » Israël  si ce n’est de lutter contre la programmation de sa destruction et avant tout d’affirmer sa dignité morale et son droit d’exister? Le peuple juif est un peuple légitime. Ses droits sont réels et il n’a aucunement besoin de se justifier d’exister. C’est ce que le monde doit accepter comme un fait.

 

Le faux discours sur Israël empoisonne la possibilité de la paix, au Moyen-Orient et en Europe, car quand quelque chose est perverti dans le langage, c’est tout le discours qui est corrompu.

 

Il y a un principe historique : ce qui arrive aux Juifs en premier finit pas arriver à tous les hommes en général. Israël est ainsi devenu le front, le sujet le plus décisif de l’Europe et de la démocratie. 

Il faut remercier Fiamma pour son audace et féliciter le Judaïsme italien. Peu nombreux il est plus courageux que bien des communautés juives plus importantes numériquement. Je veux dire « merci » au peuple italien pour son amitié envers le peuple juif. Je suis triste de dire qu’une semblable manifestation serait impossible à Paris.

 

Je vous apporte le soutien des 12 000 signataires de la pétition « Raison garder » que nous avons lancée en mai dernier contre la délégitimation d’Israël.

 

 

 

Allocution de Raphaël Draï

 

Aujourd’hui est un jour faste, un grand jour. Durant ces deniers mois et ces dernières années, depuis le début des événements qualifiés en France de « nouvel antisémitisme », nous avons fait face à cette triste et décourageante affirmation : «  L’Etat d’Israël, l’Etat juif, est  isolé dans le monde entier. L’Etat d’Israël est un Etat-ghetto ». Contre cette affirmation létale, nous avons trouvé le courage de résister et de poursuivre, étape après étape, notre tache parce que notre opinion allait en sens contraire. Bien sûr, la situation de l’Etat d’Israël n’est pas facile. Il doit  se confronter à trois types de guerre : le terrorisme, la guerre conventionnelle et face à l’Iran, la guerre nucléaire. Mais Israël n’est pas isolé dans le sens finalement antisémite de ses ennemis. Ce soir, à Rome, en ce lieu symbolique, le Palais d’Hadrien, nous attestons que si l’Empereur de la Rome antique a consommé la destruction de Jérusalem et du Temple juif, il n’a pas détruit le peuple juif et son espérance qu’un jour ce Temple serait reconstruit dans une Jérusalem indivisible au nom de l’humanité entière, elle-même en voie de reconstruction. Mais cette reconstruction ne sera possible qu’avec l’aide de ces hommes et de ces femmes que la Tradition juive nomme : les Justes parmi les Nations, ajoutant que la part de ces Justes sera grande dans le monde qui vient. Et ce soir, ici, ces Justes ne constituent pas le plus petit nombre…

Il faut ajouter deux dernières considérations, importantes pour l’avenir. Dans nos efforts infatigables pour la défense de la démocratie israélienne parmi toutes les démocraties de la planète, nous devons contribuer au changement de l’idéologie dominante, cette pseudo-éthique : l’éthique « asymétrique » selon laquelle dans nos relations personnelles ou internationales nous devrions remplir toutes nos obligations tandis que nos vis-à-vis seraient exemptés des leurs. Il faut reconstituer là une éthique de la réciprocité et lui donner force.  Quiconque réclame pour lui-même plus de démocratie, plus de liberté : liberté de conscience, de religion, d’établissement, d’aller et de venir, doit respecter et promouvoir les mêmes libertés à l’égard d’autrui, y compris dans le monde arabo-musulman.

Par ailleurs et enfin, il n’est pas de civilisation digne de ce nom sans le règne de la loi et le respect de l’Etat de droit. Mais la démocratie n’est pas la loi du plus grand nombre et de lui seul, qu’il s’agisse de personnes, d’organisations ou d’Etats, comme c’est malheureusement trop souvent le cas dans les instances de l’ONU. Aujourd’hui le grand nombre, le « gros nombre », sévit contre l’Etat d’Israël, demain ce sera contre n’importe quelle autre démocratie, comme la France commence à en faire l’expérience.

 Il faudra ne pas l’oublier.

 

Pour la  manifestation de cette liberté de l’esprit  soyez infiniment remerciés.

 

                                                          

 

***

  

  

  

 

Motion de soutien de Raison Garder au Président du BNVCA, Sammy Ghozlan

Les participants à la réunion de RAISON GARDER du 4 octobre tiennent à exprimer leur vive préoccupation à la suite des attaques ad hominem visant Mr Sammy Ghozlan, Président du BNVCA, en raison des actions en justice intentées par le BNVCA contre les promoteurs des entreprises de boycott anti-israélien menées en France.

  • Ils rappellent que ces actions judiciaires sont menées, tant sur le fond qu'au regard de la procédure suivie, dans le cadre strict de la législation de notre pays, notamment du fait de la violation de l'article 225 du Code pénal prohibant ces entreprises discriminatoires avec le climat d'intimidation et de violence qui les accompagne.
  • Ils soulignent que la condition de parlementaire ou de responsable d'association exige d'autant plus le respect de ces dispositions, au lieu de leur transgression systématique et délibérée.
  • Ils soulignent en outre que les procédures en cours font toute leur place aux droits de la défense.
  • Ils s’inquiètent à ce propos de l'ingérence dans la vie judiciaire française de députés et sénateurs algériens qui croient devoir prendre à partie nommément le président du BNVCA dans des termes particulièrement insultants.
  • Ils expriment leur solidarité avec le président du BNVCA et saluent par ailleurs ses efforts pour le progrès du dialogue interreligieux et de la coexistence civile, notamment en Seine-saint-Denis, efforts salués par tous les acteurs de ce dialogue.

 

 

Pour nous écrire: raisongarder@dialexis.org 

 

Pour vous désabonner de cette liste de diffusion, merci de cliquer sur le lien suivant: desabonnement@dialexis.org

 
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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 06:36

 

 

Les amis d'Israël

 

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Honneur à Fiamma Nirenstein , l'initiatrice de la soirée de soutien à Israël, à Rome

 

Texte et sous-titrage vidéo de Danilette

 

Fiamma Nirenstein est l'initiatrice de la soirée de soutien à Israël qui s'est déroulée à Rome le 7octobre 2010, voici son allocution :
Je suis très émue, vous devez comprendre que c'est une expérience...

Merci, je devrais vous remercier tous un par un, ceux qui ont  fait un long trajet en avion, mes très chers amis qui ont des obligations importantes...parce que nous nous y sommes  mis à quatre et avons construit ce projet comme des fous, comme des fous en passant beaucoup de coups de téléphone, on a fait ça comme des fous, en pensant que ce sentiment que nous avons à l'intérieur de nous, cette rage insupportable et cette souffrance de voir cette haine contre Israël , cette rage a débordée, ça suffit, ça suffit de voir Israël accusé de tout accusé d'envoyer ses danseurs danser à l'étranger, d'avoir des académiciens extraordinaires boycottés par les universités, ça suffit d'interdire à Israël de se défendre quand il reçoit des pluies de missiles sur la tête, ça suffit d'empêcher Israël de combattre le terrorisme, ça suffit de consacrer à Israël 80% DES CONDAMNATIONS de l'ONU, c'est une chose vraiment ridicule !

Lire la suite ICI

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 07:32

 

Cliquez

Les amis d'Israël

 

 

Des participants de toute l'Europe, parlementaires, intellectuels, des gens de toutes tendances politiques et d'une grande diversité sociale se réunissent aujourd'hui à Rome, parce qu'il est temps d'arrêter de raconter des mensonges sur Israël, il faut une fois pour toutes dire la vérité sur Israël, il n'est pas possible que ce pays soit toujours condamné quoi qu'il fasse !

 

voir la suite de la vidéo sous-titrée par Danilette

 

 

L'appel de Fiamma Nirenstein : Pour la vérité, Pour Israël - Vidéo

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 16:55

 

AZNAR

 

L'appel de Fiamma Nirenstein : Pour la vérité, Pour Israël

 

Lire l'article assoxié et dévouvrez le Blog de Danilette

Pour la vérité, Pour Israël

 

Une vidéo sous-titrée par Danilettte 

http://www.youtube.com/watch?v=2fbSj-VKe5s&feature=player_embedded

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 22:19

 

Merci Rachel

 

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Europe- Israël est née !  

 Par Rachel Franco

 

A vous, amis de la vérité

Qui sans relâche, poursuivez l´information mensongère là oùelle se niche,

Dans les recoins de la falsification sémantique,

Dans les crevasses de la haine qui avance masquée sous la lumière des projecteurs journalistiques de bon ton,

Dans les condamnations Onusiennes de bon aloi,

Dans les indignations sélectives des ONG, portes drapeaux  des droits de l´homme, mais à la condition qu´ils ne soient ni juifs, ni israéliens, ni femmes vivant sous le joug des islamistes, ni chrétiens en terre d´Islam, ni journalistes libres, ni dessinateurs critiques en terre d´Islam ou ailleurs, ni convertis, ni  homosexuels, ni amoureux de la musique occidentale, ni rien de ce qui ne se soumet pas à la menace de l´épée islamiste,

 

A vous, amis de la vérité,

Qui ne vous fiez pas aux  déclarations  du Conseil des Droits de l´Homme,  composé des pays qui bâillonnent toute parole libre,

Qui n´avez pas peur des mots qui mettent mal à l´aise la pensée mortifère de la bien pensante idéologie conformiste,

Qui refusez la paranoïa antisioniste, et ne renoncez pas à l´amitié entre les peuples,

C´est à vous que je m´adresse;

 

A vous qui espérez pour les femmes et les hommes de tous horizons et de tous cultes, une fraternité réelle et profonde, sans jamais prétendre imposer vos croyances intimes,

 

A vous, amis d´une vérité qui se construit ensemble dans le respect et la tolérance de nos différences, voici Europe- Israël est née pour nous !

 

Israël est un  rempart pour le monde libre, non qu´il ne soit sujet à aucune critique mais le fait est que l´obsession des médias avide de diaboliser cette petite démocratie sert le jeu de la haine anti-juive  des dictatures islamistes.

 

Israël est une petite lumière dans la nuit du monde et le monde aveugle veut l´ignorer, trop heureux que la haine islamiste se déverse sur les juifs et non dans leurs belles démocraties!  Mais la liberté dans ces démocraties est déjà grignotée, bafouée par les islamistes qui oeuvrent par tous les moyens que leur offre la démocratie pour   implanter dans le cœur des hommes, la haine de l´Autre, le rejet du visage de la Femme et  pour imposer une charia déjà en marche pour toutes et tous.

 

L´Association Europe- Israël n´est pas un parti politique, mais une organisation avec des objectifs bien définis :

• Apporter une information honnête sur Israël et le Proche-Orient
• Promouvoir des actions pour le rapprochement et la meilleure compréhension des peuples, 
• Manifester activement son soutien à Israël,
• Lutter, par des actions légales, contre la haine des juifs et contre le boycott d’Israël,
• Combattre la désinformation par tous les moyens légaux.

 

Europe- Israël est nécessaire,  car le temps de la vérité s´approche, celui du combat  qui oppose Israël aux forces du Mal. Or cette vérité du visage intérieur des forces en présence ne se trouve pas au ciel, en un lieu inaccessible pour les hommes libres. La Sagesse juive dit que la vérité doit  germer de la terre, de celle faite de nos contradictions, de nos hésitations, de nos erreurs mais aussi de nos choix de vie, de notre courage à dire quand les Nations se taisent, à agir quand les hommes se cachent, à écrire et diffuser une information qui se veut libre de tout dogme et de tous préjugés. 

 

Puisse Europe Israël aider la vérité des hommes à germer de notre terre intérieure pour ouvrir les yeux de nos âmes !   

 

Mes vœux de longue vie et de réussite à Europe- Israël !

 

Rachel Franco

Israël, le 30 Septembre 2010

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