Les troubles actuels consequents au « printemps arabe » sont une bénédiction mitigée pour l’Iran. Voici pourquoi …
Les troubles actuels consequents au « printemps arabe » sont une bénédiction mitigée pour l’Iran. Voici pourquoi …
Photos du jour - L'injustice Britannique - La Spoliation des terres Juives
Adapté par Aschkel - © 2011 www.aschkel.info
Rappel - les Britanniques ont amputé 77 % du territoire prévu pour la création du Foyer National Juif et ont créé la Trans-Jordanie qu'ils ont donné à la famille Hachémite (Saoudienne et gardiens de la Mecque), en compensation de l'installation des Saoud en Arabie. Ils délimitèrent également les frontières de l'Irak et y installèrent le prince Fayçal.
Cette terre a été ensuite appelée la "Palestine arabe", puis encore plus tard la Jordanie les Jjuifs ont eu l'interdition de s'y installer, l'immigration fût vers ces terres déclarée illégale, en pleine montée du nazisme.
le reste, les 23 % furent octroyés aux Juifs et reçu pour nom la "Palestine juive". l'immigration y fût également limitée, toujours en plein montée du nazisme.
la deuxième partition celle de 1947, se fera sur les 23 % de la Palestine juive, et non sur celle de la Palestine arabe.
les Juifs acceptèrent tout de même cette flagrante injustice, les arabes refusèrent et lancèrent leurs armées contre les citoyens d'Israël.
Qui colonise qui ?
Aschkel
Firas presse (média arabe) expose la manière dont les "organistations sionistes" étaient en colèr contre la première partition de la Palestine qui a crée la Trans-Jordanie sur la terre allouée pour le Foyer National Juif.
Les murs de la vieille ville ne sont pas les frontières de Jérusalem
La Jordanie n'est pas la frontière de notre peuple
La mer n'est pas la frontière de notre peuple
Parti Hérout 1948
L'article montre quelques affiches où les "sionistes expansionnistes" n'exigent plus que la Jordanie fasse plus partie d'Israël et sont prêts à la donner aux arabes palestiniens
Par Eli Hertz, président de Myths and Facts et contribue à JewishIndy - Traduction Albert Soued
mardi 2 août 2011
Qu’est ce que la Ligue arabe ?
Il est assez éclairant d’examiner le passé de cette Ligue depuis sa fondation en 1945. On peut très difficilement la qualifier de modèle de paix dans l’esprit des Nations Unies.
Avant l’établissement de l’état Juif, la Ligue avait déjà pris les mesures suivantes :
en décembre 1945, elle a lancé le boycott des "marchandises sionistes" qui se poursuit à ce jour
en juin 1946, elle a établi le Haut Comité Arabe, chargé de coordonner les efforts des pays arabes en faveur de la Palestine, un comité radical dont les actions ont pour but l’élimination d’Israël de la carte du monde
en décembre 1946, elle a rejeté le 1er plan de partage de la Palestine, affirmant que la Palestine fait partie de la "ouma" (mère-patrie) arabe
en octobre 1947, avant le vote de la résolution 181 du plan de partage, elle avait déjà réaffirmé la nécessité de se préparer militairement aux frontières arabes pour défendre la Palestine
en février 1948, elle a approuvé un plan préconisant des mesures politiques, militaires et économiques pour résoudre la crise palestinienne provoquée par le plan de partage de l’Onu.
en octobre 1948, elle rejette formellement le plan de partage de l’Onu, la résolution 181 votée le 9 octobre 1947
le 15 mai 1948, alors que les forces armées régulières de l’Egypte, de la Syrie, de la Transjordanie, du Liban et de l’Irak, avec des contingents d’Arabie et du Yémen, envahissaient l’état d’Israël naissant, "pour y restaurer la loi et l’ordre", la Ligue arabe a émis un très long document appelé "Déclaration sur l’invasion de la Palestine" où elle attirait l’attention des pays arabes sur "l’injustice de la solution adoptée et sur le droit du peuple de Palestine à l’indépendance immédiate, sur son rejet de la résolution 181 qui ne peut pas être appliquée par des moyens pacifiques et qui sera toujours une menace pour la paix et la sécurité de la région et que cette paix et sécurité a été bouleversée par les intentions agressives et impérialistes des sionistes… et les pays arabes membres de la Ligue voient les évènements qui se passent en Palestine comme une menace pour la paix et la sécurité dans leurs pays…, comme cette sécurité est sacrée, les pays arabes se doivent d’intervenir en Palestine …"
Le secrétaire la Ligue arabe à l’époque était Azzam Pasha, un homme moins diplomate et plus candide que les autres, n’ayant pas la patience d’être poli et d’utiliser un langage châtié. A une conférence de presse au Caire, le jour de l’indépendance d’Israël, il a fait cette déclaration, reprise le jour suivant par le New York Times : "l’intervention des Arabes a pour but de restaurer l’ordre et la loi. Ce sera une guerre d’extermination et un massacre inédit dont on parlera comme on parle des Croisades ou des massacres de Mongolie"
La Ligue arabe a continué à s’opposer à la paix après la création de l’état d’Israël en 1948.
le 15 juillet 1948, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 54, appelant à l’arrêt de l’agression arabe : "Prenant en considération que le gouvernement provisoire d’Israël
a accepté le principe de prolonger la trêve en Palestine, que les états membres de la Ligue arabe ont rejeté les appels successifs du médiateur des Nations Unies, que le Conseil de Sécurité dans sa résolution 53 du 7/7/48 pour prolonger la trêve (cessez-le-feu) en Palestine, et que par la suite les hostilités ont été reprises…"
en octobre 1949, elle déclare que toute négociation d’un pays arabe avec Israël est une violation de l’article 18 de sa constitution
en avril 1950, elle appelle à la rupture des relations avec tout pays arabe qui s’engagerait dans des relations avec Israël et elle interdit à ses membres des négociations unilatérales (1)
en mars 1979, l’Egypte est exclue de la Ligue arabe depuis la date de sa signature d’un traité de paix avec Israël (rétroactivement)
en mars 2002, le Ligue arabe déclare à Beyrouth, au summum des attaques suicides palestiniennes : "Nous, rois, présidents, émirs des pays arabes réunis en Conseil au sommet… avons mené une analyse profonde du développement de la situation et des défis… liés à la région arabe, plus spécifiquement, les territoires palestiniens occupés. Avec une grande fierté, nous avons suivi l’intifada du peuple palestinien et sa résistance vaillante… Nous lui adressons nos vœux de fierté et d’honneur pour sa ténacité et sa valeureuse intifada contre l’occupation israélienne et sa machine de guerre destructrice…"
La Ligue arabe s’est systématiquement opposée aux efforts de paix et les a bloqués pendant plus de 67 ans. La Ligue arabe est dans un état de "guerre déclarée" contre Israël. Or aujourd’hui le Département d’Etat considère que cette organisation peut contribuer à la paix au Moyen Orient.
notes de nuitdorient>
(1) Un "triple non" a été proféré, par la Ligue arabe à Khartoum, en septembre 1967, après la proposition du gouvernement israélien de rendre tous les territoires qui venaient d’être placés sous administration israélienne, après la Guerre de Six jours.
"Non à la reconnaissance d’Israël - Non à la négociation – Non à la conclusion d’une paix avec lui".
Nécocier la paix en l'absence de guerre - Un non sens !
Les Palestiniens et ceux qui les manipulent n'ont-ils pas joué un rôle déterminant dans le blocage des sociétés arabes ?
Exemple flagrant en Tunisie et en Egypte !
La commission de réforme politique tunisienne a annoncé vendredi l’adoption à la majorité d’un "pacte républicain" visant à servir de socle à la future constitution, qui stipule notamment le refus de toute forme de normalisation avec Israël.Le président de cette commission, Yadh Ben Achour, s’est contenté lors d’une conférence d’annoncer l’adoption de ce pacte sans donner des précisions sur son contenu. Mais la presse arabophone a publié le contenu de ce pacte qui définit la Tunisie comme un pays démocratique et libre, sa langue est l’arabe et sa religion est l’Islam. Source
Lire aussi - issu de la même documentation publiée en début Juin sur le site
>France : La politique de la menace ne mène nulle part
Bulletin Internet de France-Israël Marseille Section de Marseille de l’Association France-Israël, Alliance général Koenig
Jean-Pierre Bensimon Président de l'association
Lundi 6 juin 2011 - Numéro 3
Après les déclarations de Barak Obama et de Benjamin Netanyahou de la fin mai, Mahmoud Abbas a confirmé sa volonté d'obtenir de l'ONU, en septembre, la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les "frontières" de 1967. Comme cette reconnaissance très médiatisée n'aura ni valeur juridique ni traduction concrète sur le terrain, on anticipe un "tsunami", une vague de colère et de protestations des masses palestiniennes pouvant mener à de graves violences, voire à une troisième Intifada. Par contagion des évènements éventuellement incontrôlables pourrait survenir dans la "rue arabe" d' Egypte, de Jordanie et d'ailleurs, compliquant beaucoup une situation déjà périlleuse dans ces pays . C'est sans doute pour cela que l'administration Obama fait des pieds et des mains pour dissuader le leadership palestinien d'aller au bout de son projet. Ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est qu'un mécanisme souvent masqué apparait en pleine lumière: l'initiative impétueuse du noyau dirigeant palestinien risque de provoquer prochainement une nouvelle crise et des violences au Proche-Orient. Par extension, il est légitime de se demander si, par ce genre de procédés, les Palestiniens et ceux qui les manipulent n'ont pas joué un rôle déterminant dans le blocage des sociétés arabes. En agitant la "souffrance" ou "l'humiliation" palestinienne, en diabolisant Israël, focalisant ainsi l'attention des élites et des masses arabes sur de faux problèmes et de faux ennemis, ils ont contribué à faire le lait et le miel des dictateurs, princes et autres raïs, dénoncés aujourd'hui comme les prédateurs cyniques de leurs propres peuples.
Paradoxalement, c'est l'idée inverse qui a été massivement popularisée en Occident. Le conflit israélo-palestinien, donc Israël, a été présenté comme la source de tous les conflits dans la sphère arabe (et même dans le monde entier), ce qui conduisit les Européens à désigner Israël comme la première menace pour la paix mondiale en 2003 (Sondage Eurobaromètre). L'antienne a été usée jusqu'à la corde, même si elle allait à l'encontre des faits les plus aveuglants. Mais quelle est l'importance de la réalité et des faits en Europe sur la question d'Israël?
Cette idée d'un conflit central porteur de tous les affrontements, dite "théorie de la centralité" a été le moyen le plus utilisé pour faire porter à Israël le chapeau des guerres intestines entre dictatures militaires et théocraties arabes, bien incapables de promouvoir la sortie de leurs peuples de l'arriération et du sous-développement.
Elle était aussi le moyen pour les Occidentaux les moins honorables, de nouer des relations troubles et généralement lucratives avec les élites parasitaires du Moyen-Orient.
L'exemple le plus caricatural de cette compromission permanente, sur le dos d'Israël et de la paix, entre élites bureaucratiques européennes et caciques arabes, est celui des fameux rapports de Jacques Chirac avec les régimes de Saddam Hussein ou de Hafez El Assad. Cependant, de Pompidou à Giscard et à Mitterrand, c'était là une constante de la fameuse "politique arabe".
Les "coups" palestiniens, des détournements d'avion à la décomposition du Liban, des "Intifada" aux attentats-suicide, de la "théorie des étapes" (détruire Israël, mais progressivement) aux processus de paix sous le sceau d'Houdaïbbya (passer des accords trompeurs), ont contribué "centralement" { crisper l'opinion arabe, à réduire au silence les modérés et à obtenir avantages et financements d'un Occident sidéré, couard et opportuniste. La demande de reconnaissance de Mahmoud Abbas n'est que le dernier "coup" de cette longue saga. C'est ainsi que le monde arabe s'est figé quand l'Asie décollait, que l'Islam s'est extrémisé partout, et que le sort des masses populaires de ces pays, humiliées et sans avenir, ont contribué aux révoltes que l'on appelle rapidement aujourd'hui le "printemps arabe".
Il faut sans doute renverser les termes de la "centralité". Et si l'activisme palestinien inaltérable visant à extraire Israël de la région avait été le principal facteur du dérapage permanent du monde arabe vers l'arriération, la dictature et le fanatisme?
Et si le soutien occidental à cet activisme était la matrice du malheur arabe et du danger qu'il constitue pour la paix et pour la stabilité des sociétés occidentales? La question vaut d'être posée.
En effet, le compte à rebours déclenché par l'initiative de Mahmoud Abbas et de son entourage, en tentant un coup d'état diplomatique et juridique lors de la session de septembre de l'AG de l'ONU, donne du grain à moudre à des forces déterminées à faire déraper les quelques étincelles de démocratie arabe vers des dictatures politiques et religieuses new look, qu'elles domineraient sur le modèle des mollahs d'Iran.
L'évolution de l'Egypte dans cette direction est significative. Dans la première phase du soulèvement contre le régime de Moubarak, les thèmes antisionistes et antisémites avaient disparu du débat public, et l'Occident s'émerveillait de la dissipation de l'obsession paralysante des Arabes.
Mais voila que les Palestiniens jettent des tisons dans le baril de poudre. Le Hamas reprend en avril ses bombardements et attentats (133 fusées tirées le seul 9 avril, missile anti tank contre un bus scolaire), et les "modérés" de Ramallah poussent leur initiative de reconnaissance unilatérale. La vieille guerre idéologique et raciste contre l'État juif revient alors en force dans la vie publique égyptienne.
Des personnalités influentes comme Amr Moussa et Mohamed Hussein Tantawi, hostiles depuis toujours à leur voisin non musulman, poussent dans ce sens.
Elle coïncide parfaitement avec la montée de pogroms épouvantables contre les Coptes chrétiens, avec la nouvelle emprise du clergé d'Al-Azar, et les progrès alarmants des Frères musulmans.
Résumons. La volonté d'un courant arabe contemporain d'éliminer toute souveraineté juive au Proche-Orient a toujours été là. Incarnée par des figures comme le mufti Amin al Husseini ou Yasser Arafat, elle est à l'origine des violences, des guerres, du terrorisme, et de l'incitation à la haine, même sur le terrain diplomatique. Cela ne cesse pas depuis bientôt 100 ans. En poursuivant ce but d’élimination, en le colorant de sacralité, ce courant a joué un rôle central dans le détournement des élites et des masses arabes du chemin de la modernité et de la démocratisation, au bénéfice des dictatures et de l’obscurantisme religieux. La dernière initiative de Mahmoud Abbas et les campagnes qui l'accompagnent s'inscrivent parfaitement dans ce processus d'épreuve de force permanente et elles précipitent le « printemps arabe » dans l’impasse des vieilles haines. A ses nombreux partisans européens d'en tirer des conclusions
5 Juin – Yom HaNaksa : Le jour où les arabes fêtent la victoire d'Israël
Par David Goldstein
Pendant la guerre des six jours Israël fut opposé à une coalition de la Ligue Arabe représentée par les armées de l'Egypte, de la Jordanie, de la Syrie et de l'Irak.
Israël écrasa ses ennemis en six jours, tout en limitant considérablement ses pertes, et les arabes prirent une déculottée dont ils se souviennent encore. Pour fêter cela nos voisins arabes ont déclaré le 05 juin comme jour de fête, jour de la Naksa !
Mais que fêtent-ils au juste, quel étrange coutume que celle de fêter la grande victoire de son ennemi juré ?!
Voila la réponse en quelques chiffres :
A la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Égypte le 23 mai 1967, les Israéliens décident de déclencher une guerre préventive face a ce casus belli et face aux armées stationnées a ses frontières.
Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite, soit 400 avions des armées égyptienne, syrienne, jordanienne et irakienne. Et le soir du sixième jour, les armées égyptienne, syrienne et jordanienne étaient défaites et les chars de Tsahal bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts.
En moins d'une semaine, l'État hébreu tripla sa superficie : l'Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau du Golan et la Jordanie de la Judée-Samarie et de Jérusalem-Est.
Plus symbolique encore de la défaite arabe fut la prise (libération) de la vieille ville de Jérusalem (envahie, détruite et occupée par la Jordanie pendant 19 ans).
La Cité des 3 religions du Livre redevint dès lors la capitale d'Israël.
Cette guerre a fait 679 morts et 2 563 blessés côté israélien, et environ 21 000 morts et 45 000 blessés du côté des pays arabes.
Beaucoup trop de morts du cote israélien...
Une vraie Nakba cette Naksa !
Suite à cette véritable humiliation les pays arabes adoptèrent la résolution de Khartoum en septembre 1967, définissant une ligne de conduite commune. La résolution contient notamment dans son paragraphe 3, ce qui est connu comme les « trois non » des relations israélo-arabes de l'époque :
1. pas de paix avec Israël,
2. pas de reconnaissance d'Israël,
3. pas de négociation avec Israël.
Pour paraphraser un héros de mon enfance je dirais "ils sont fous ces arabes" !
Voila en gros ce que nos amis fêtent aujourd'hui. Même si on ne peut comprendre toute cette logique, avouez que cela vaut bien un petit feu d'artifice !
lsraël : Léviathan et Tamar - la peur des arabes - par Nina
ISRAEL HAI VEKAYAM DEVANT L’EFFONDREMENT DES SYSTEMES POLITIQUES ARABES
Par Maître Bertrand Ramas-Mulhbach
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
Ce 10 mai 2011, Israël a célébré le 63ème anniversaire de son indépendance. Dans son discours, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a félicité le peuple juif pour ses réalisations dans les domaines scientifique, médical, technologique, et appelé à une reconnaissance internationale de la judéité de l’Etat. De même, il a confirmé la vocation d’Israël (en l’occurrence terre d’accueil du peuple juif), loué sa nature démocratique puisqu’il s’agit du seul pays dans la région qui protège le droit de penser, le droit de culte, le droit des femmes et des minorités, l’égalité dans la société, le droit d’être gouverné par les lois non par les hommes... Enfin, il a rendu grâce pour les 63 années de libertés et d’indépendance et renouvelé ses espoirs pour un avenir de sécurité, de prospérité et de paix.
L’émotion dégagée était d’autant plus sensible que l’anniversaire de l’indépendance suivait celui du jour du souvenir qui rendait hommage aux 22 867 des fils ou des filles, tombés pour la défense d’Israël ou victimes du terrorisme : « ce tribut humain est considérable dans un petit pays où tout le monde pleure la perte d’un parent, d’un proche, d’un voisin ». Le Premier Ministre s’est alors associé à la douleur des familles dont les êtres chers sont à jamais dans les cœurs et dans les rêves, tout en assurant « qu’Israël continuerait à se défendre pour assurer son futur avec détermination ». Le Premier Ministre s’est également montré profondément préoccupé par les actions terroristes récentes qui ont assassiné des juifs uniquement en considération de leur origine et de leur croyance, a souhaité un prompt rétablissement à toutes les personnes blessées dans des attentats, et terminé la cérémonie par le dépôt de couronnes de fleurs sur les tombes des soldats.
Il est vrai que depuis 63 ans, l’Etat d’Israël n’a jamais été épargné : guerres, opprobre jeté dans une atmosphère générale de délégitimation, et une population palestinienne environnante ultra majoritairement hostile. Pour autant, et sur un plan politique, on observe qu’Israël s’est renforcé et affirmé sur la scène internationale alors que les pays qui lui ont déclaré la guerre en 1948, n’ont jamais véritablement décollé, voire se sont politiquement effondrés.
Le lendemain de la proclamation de l’indépendance (14 mai 1948), l’Etat hébreu a été envahi par les armées de l’Egypte, de la Syrie , du Liban et de l’Irak ainsi que par la légion arabe de Transjordanie dans une optique définie par le secrétaire général de la Ligue arabe Azzam Pacha « il s’agit d’une guerre d'extermination et de massacre » dont on parlera « comme des massacres mongols et des Croisades ». Il est donc possible, 63 ans plus tard, de dresser un petit bilan de la situation.
La Transjordanie disparue pour former la Jordanie, a fait la paix avec Israël en 1994 mais sur un plan économique politique et social, le pouvoir hachémite est contesté par la population à 75 % d’origine palestinienne, qui reste profondément discriminée en fonction du lieu de naissance : les palestiniens en provenance de Jérusalem ou de Cisjordanie ne sont pas considérés comme des citoyens à part entière. En outre, le pays est marqué par les dissensions tribales, les difficultés économiques, le chômage et la cherté de la vie. Pour ce qu’il en est de l’Egypte, en paix avec Israël depuis 1979, l'endettement extérieur est très important, 40 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, la bureaucratie est tentaculaire et sclérose toute initiative économique. Enfin, les mouvements islamiques portent un préjudice considérable à l'industrie du tourisme. S‘agissant du Liban, le niveau économique est bon, la main d’œuvre qualifiée mais les divisions confessionnelles compliquent l’organisation politique du pays. Finalement, la démocratie libanaise est devenu l’instrument de sa propre destruction en ayant permis à la milice shiite Hezbollah de prendre le contrôle financier, idéologique, médiatique, associatif du pays. La Syrie, pour sa part, offre le spectacle pathétique d’un pouvoir dictatorial obligé de réprimer dans le sang les manifestations de son peuple qui appelle à plus de justice, de liberté économique, de pensée, et de partage économique. Enfin, l’Irak est complètement paralysé par la violence, moyen d’expression populaire, qui a causé des dizaines de milliers de morts victimes d’attentats…
Tout ceci n’est pas surprenant. Les pays arabes n’ont pas de projets politiques, d’unité humaine, ni enfin d’aspiration humaniste. La Ligue des Etats Arabes, fondée le 22 mars 1945, l’a été pour affirmer « l’unité de la nation arabe » et « l’indépendance de ses membres » avec pour objectif, la lutte contre l’ingérence régionale des puissances coloniales (France et Grande Bretagne), transformée en combat contre Israël, considéré comme étant une entité exogène. L’indépendance des membres a certes été atteinte, mais celà n’a pas été le cas de l’unité de la nation arabe. Il suffit pour s’en convaincre d’observer l’attitude des dirigeants arabes à l’égard de leurs peuples respectifs. En fin de compte, les sommets de la Ligue ne portent finalement que sur le conflit israélo palestinien, comme s’il s’agissait de l’unique moyen de fédérer des pays qui n’ont rien à voir les uns avec les autres.
De façon plus fondamentale, le problème de la Ligue des Etats arabes résulte tout d’abord des postulats de son projet humaniste exprimé dans la « Charte Arabe des Droits de l’Homme » adoptée le 14 septembre 1994, et entrée en vigueur le 15 janvier 2008. Le préambule de cette Charte débute ainsi : « Proclamant la foi de la Nation arabe dans la dignité humaine, depuis que Dieu a privilégié cette nation en faisant du monde arabe le berceau des révélations divines et le lieu des civilisations qui ont insisté sur son droit à une vie digne, en appliquant les principes de liberté de justice et de paix ». Ce cadre pose ainsi clairement le principe d’un « privilège » qui aurait été accordé par Dieu à la Nation arabe, justifiant l’application de principes humanistes. Par ailleurs, la Ligue arabe s’approprie les principes humanistes des Chartes internationales sans pour autant les respecter : « Se glorifiant de ce que la Nation arabe a instauré des fondements et des principes humains …..qui lui a permis d’attirer les chercheurs du savoir, de la culture et de la sagesse ». Enfin, et bien qu’affirmant son attachement aux « principes contenus dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », le préambule condamne « le racisme et le sionisme qui sont deux formes d’atteintes aux droits de l’homme qui menacent la paix mondiale », thème que l’on retrouve encore dans l’article 1 (alinéa b) de la Charte : « Le racisme, le sionisme, l'occupation et la domination étrangère sont des pratiques qui défient la dignité humaine et constituent un obstacle majeur à la jouissance des droits fondamentaux par les peuples ». Ainsi, et grâce à la double affirmation de l’attachement aux principes humanistes et à la nécessité de combattre le sionisme, la philosophie arabe des droits de l’homme se présente vertueuse tout en cautionnant le combat contre l’entité sioniste.
A ce jour, seuls sept pays ont ratifié la « Charte arabe des droits de l’Homme »: la Jordanie, le Bahrein, la Libye, l’Algérie, les Emirats arabes unis, le Yemen et …la Palestine, qui de toute façon n’appliquent pas les Droits de l’homme. Les Etats arabes ont donc trouvé dans le combat contre Israël un dénominateur commun, qui apparait désormais manifestement insuffisant pour assurer leur survie : le thème, moteur pendant de nombreuses années, s’essouffle. Ils devraient donc chercher de nouvelles vocations politiques pour éviter une disparition programmée.
http://www.pointdebasculecanada.ca
Exttraits de Plus de la moitié des Égyptiens voudraient annuler le traité de paix avec Israël
Cyberpresse, le 26 avril 2011
Plus de la moitié des Égyptiens aimeraient que le traité de paix conclu avec Israël en 1979 soit annulé, indique un sondage de l'institut américain Pew Research Center rendu public lundi.
Le sondage souligne l'impopularité de ce traité, qui est au coeur de la politique des États-Unis dans la région et qui a été scrupuleusement respecté par l'ancien président Hosni Moubarak jusqu'à son renversement, le 11 février. Le sondage révèle aussi que la plupart des Égyptiens sont optimistes quant à la direction que prend leur pays après le soulèvement populaire qui a permis de renverser le président, et qu'ils ont hâte de voir la démocratie s'implanter dans leur pays.
La chute de l'autoritaire président égyptien et la mise en place d'un système plus démocratique pourrait toutefois menacer les relations avec le voisin israélien.
Selon les résultats du sondage, seulement 36 pour cent des Égyptiens sont favorables au maintien du traité, contre 54 pour cent qui voudraient qu'il soit annulé.
Malgré des décennies de paix et d'échanges commerciaux limités entre les deux pays, la plupart des Égyptiens ont une opinion négative des Israéliens, en grande partie parce qu'ils estiment que ceux-ci maltraitent les Palestiniens.
(...)
Le mouvement pro-démocratie égyptien, qui a permis de renverser le régime au pouvoir et qui a complètement reconfiguré l'environnement politique du pays, semble avoir eu un impact considérable dans l'attitude de la population. Le sondage montre un hausse importante de l'optimisme et un changement des priorités nationales.
(...)
Les Frères musulmans et le Mouvement du 6 avril, deux groupes étroitement liés au soulèvement populaire, obtiennent les plus hauts taux d'approbation, plus de 70 pour cent des Égyptiens ayant une opinion favorable d'eux.
(...)
Les Égyptiens continuent d'avoir une mauvaise opinion des États-Unis: ils ne sont que 20 pour cent à en avoir une image positive, comparativement à 17 pour cent en 2010.
Seulement 15 pour cent des sondés estiment que l'Égypte devrait avoir des relations plus étroites avec les États-Unis, contre 43 pour cent qui pensent que les deux pays devraient maintenir une certaine distance.
[Géopolitique, Médias et perceptions, Moyen-Orient, Politique et démocratie, Sécurité et souveraineté]
Osama, le mort utile et le Poker menteur de l’aide américaine aux états-croupion, du Pakistan à l’Autorité Palestinienne.
par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
Nous sommes au lendemain de l’élimination spectaculaire de l’homme le plus « recherché » de la planète, Ousama Ben Laden, qui filait une retraite paisible à 100 mètres, à peine, d’une Académie militaire pakistanaise.
Certes, l’embarras du Premier Ministre du Pakistan, Al-Zardari est perceptible, d’avoir ainsi ignoré que le guide suprême du Jihad global partageait le même palier que lui. L’élite de l’ISI, les services secrets d’Islamabad, n’échapperont pas à une commission d’enquête interne. Elle permettra, sans doute, de les blanchir de s’être ainsi laissés dupés (disons : graissé la patte) par le barbu, au moment de lui fournir, en 2005, en bonne et due forme, un permis de construire un quartier- général dans leur périmètre. Rappelons-nous seulement, avec une pensée émue pour le contribuable américain, que, durant l’exercice 2010 du budget américain, ont été respectivement dépensés :
environ 75 milliards de $ pour l’Afghanistan,
65 milliards de $ en Irak,
et 3, 25 milliards de $ au Pakistan.
En protégeant Ben Laden, le Pakistan a, de fait, alimenté les réseaux d’al Qaeda dans le monde et participé au maintien du front Taliban contre la coalition en Afghanistan. Autant dire qu’on a incinéré, sans risque d’obtenir le moindre résultat, quelque chose comme l’addition de ces trois sommes, arrondies à 143, 5 milliards de $, voire plus, pour permettre à Ben Laden de prolonger ses vacances sécurisées à Abbottabad. Ce n’est que la rançon de la gloire…
L’Amérique a, également, soutenu, ces derniers mois, un autre mouvement « démocratique », en aidant les manifestants de la place Tahrir, à renverser Moubarak sans ménagement. L’ancien leader est même menacé d’exécution capitale, actuellement.
Cette même Egypte organise, au nez et à la barbe de l’Administration Obama, la réconciliation « historique » des frères ennemis du Hamas et du Fatah. Avec un avantage politique certain au premier, qui pourrait rafler tous les suffrages et postes d’ici moins d’un an. Déjà le Hamas terroriste partagera le luxe de participer à l’utilisation des fonds américains, au sein d’un Conseil conjoint à la « sécurité » : à savoir comment emprunter le plus court chemin pour la « conquête d’Al Qods » (i.e : Jérusalem) en infraction totale d’un présumé « processus de paix » pavé de bonnes intentions et tapissé de monnaie américaine et européenne ?
Ainsi, à l’annonce de la disparition de l’archi-terroriste d’al Qaeda, son homologue de Gaza, Ismaïl Haniyeh a-t-il condamné le lâche assassinat d’un frère-martyr. Le Hamas en a profité pour réitérer ses exigences qu’Abbas congédie le trésorier général du denier occidental, la mascotte des marchés et du FMI, Salam Fayyad. Et, bien évidemment, qu’il reprenne le chemin de la guerre existentielle contre Israël.
Voilà donc trois exemples récents de « fructueuse coopération » à la sauce Mc Donald’s, qui laissent pantoises les consciences encore tourmentées par des idéaux, sans doute, d’un autre temps… : justice, droits civiques, lutte contre le terrorisme et la barbarie…
Concernant l’Egypte comme « l’Autorité bicéphale palestinienne », cette aide massive et trébuchante reste conditionnée à la poursuite erratique du maintien des traités et processus de négociation enlisée. Ceci n’empêche guère chacun des partenaires financiers du contribuable de défier à tour de rôle, et de mordre la main qui le nourrit. L’Administration escompte, néanmoins, conserver la gestion politico-financière des évolutions sur ces deux sphères d’influence, en particulier, grâce aux 1, 7 milliards de $ annuels fournis au Caire.
C’est ainsi que la remise en selle des Frères Musulmans, probable parti dominant à l’assemblée égyptienne, compte sur l’effet « modérateur » de l’argent frais américain et européen. Il en va strictement de même, en ce qui concerne le Hamas : dans les principes, il est hors de question de négocier directement avec le mouvement classé terroriste, malgré les souhaits de Carter, Malley, Mary Robinson, Erdogan ou Hessel et bien d’autres, en Europe. Dans les faits, on compte sur la « pondération » de la confrérie et l’association avec Abbas, pour que les terroristes se « réforment » à la mode déjà éprouvée par ses rivaux…
De façon perverse, le mode américain de gestion des risques et conflits ressemble de plus en plus à une incitation directe à l’exercice de la « Taqqiya » : cette ruse conseillée au combattant de l’ombre arabo-musulman pour une conquête du monde toujours remise au moment où il cessera d’être en position de faiblesse.
Le calcul mercantile, qui a franchi tous les seuils de cynisme depuis bien longtemps, revient à constater froidement que ni le terrorisme ni l’appétit de richesses ne disparaîtront du monde qu’ils mènent. On ne le refait pas à coups de bonnes idées et de valeurs inaliénables, comme le croient encore les pro-démocrates de plus en plus isolés dans les foules du « printemps arabe ». Mais on influe sur les « irréductibles » en espérant qu’ils deviennent, un jour, plus « raisonnables ».
On n’applique jamais au terrorisme, finalement, que les vieilles recettes de la criminologie du XVIIIè siècle (Ecoles Beccaria et Bentham : Moral Calculus) : par la sanction ou la restriction de marge de manœuvre, parfois la coercition, -la carotte et le bâton- le criminel ou le malintentionné « comprend » son intérêt à réintégrer, progressivement, le « droit commun », par pur utilitarisme. En fait, cette théorie surannée n’a jamais expliqué ni le recours à la récidive, encore moins celui de la surenchère ou du renforcement dans l’attrait sacré du franchissement des lignes rouges.
Surtout, ce raccourci utilitaire élude totalement le conflit idéologique, l'affrontement des Dieux et Valeurs, dans les cieux orageux qui conduisent les peuples à se construire ou se détruire, pour ce en quoi ils croient, soit bien plus lourd qu'une poignée de $.
Il en va de même aux Etats-Unis, dans les zones de « non-droit » des quartiers squattés par les gangs : sachant qu’il vaut mieux amadouer la violence qu’escompter l’éradiquer, la police passe des « accords » de contrôle territorial avec tel ou tel gang, en tentant de redéfinir au fur et à mesure les "règles du jeu ».
On assiste à un jeu d'ombres avec les apparences, qui pourrait bien ne leurrer personne, à très court terme : l’OLP, parvenu sans mal à moquer son monde, depuis 1993, et le Hamas, toujours sur liste noire, s’entendent pour mettre en avant un gouvernement « d’experts », chargés de proroger la légende : les gestionnaires s’occuperont de la finance, pendant que les terroristes endosseront les uniformes flambant neufs du bon docteur Jekyll Dayton et Mister Hyde.
Les partisans de l’intégrité morale des Etats-Unis, au Congrès et au Sénat, réclameront soit l’abandon pur et simple de certaines aides, soit leur suspension et conditionnement à certaines règles tacites.
Concernant la lutte anti-terroriste, l’élimination de Ben Laden est une bonne chose, évidemment. On ne peut que s’en réjouir. Le symbole, mais surtout le planificateur de la mort de milliers de personnes a cessé de proférer ses menaces.
Al Qaeda étant constitué de cellules atomisées, pouvant reprendre diverses étiquettes et sigles, c’est surtout le messager de ce courant radical qui a mis un terme à sa sinistre carrière. Le mouvement est appelé à se recycler.
Sa mort est opportune, dans le contexte des révoltes arabes, pour afficher le degré d’obsolescence du Jihad contre l’Occident et espérer que les « rues arabes » se tournent vers d’autres idéaux que l’Islamisme pur et dur. Mais que leur donne t-on à se mettre sous la dent, sinon la Charia ?
L’offre politique et surtout, économique (en termes de développement endogène) est drastiquement limitée : en l’absence d’une ambition de l’ordre d’un « Plan Marshall » (notamment pour cause de crise globale, mais pas seulement) de développement aux institutions et reconversion des ressources, appliqué aux pays de cette région, on continue de tromper les foules, tout en tentant de réguler la violence et les conflits.
Les frères musulmans et leur marionnette du Hamas organisent le spectacle pour les années à venir : ils ont, dans leurs réserves un thème inépuisable à dépenser à profusion : l’union sacrée en vue de la « conquête d’al Qods ».