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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 11:19

COMMUNIQUES ISRAEL FLASH

Netanyahou s’adressera à l’Assemblée Générale avant la tentative de l’AP.

Le Premier Ministre s’envolera vers New York avant l’appel historique des Palestiniens à un Etat. « Israël ne bénéficie pas d’une bonne écoute à l’Assemblée Générale, c’est pourquoi j’ai décidé d’y aller et de dire la vérité », a-t-il déclaré…



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/#ixzz1Y6be52Ff
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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 10:12

b.netanyahou -discours

Le Caire-Evènements – discours du Premier ministre -Benjamin Netanyahou

Il était 5h ce matin quand l’opération complexe de sauvetage du personnel de l’ambassade israélienne au Caire a pris fin. En réunion d’urgence, j’ai travaillé avec le Ministre des Affaires Etrangères, le Ministre de l’intérieur, le Chef du renseignement intérieur, le Chef du Mossad et le Chef d’état-major ainsi que leurs équipes. Nous avions un seul objectif : sauver le personnel de l’ambassade en Égypte. Nous avons agi en prenant toutes nos responsabilités pour que ces événements se terminent de la meilleure façon possible. Au début des événements, nous avons pris soin de rapatrier toute l’équipe du personnel qui se trouvait au Caire ainsi que leurs familles…
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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 17:42

1wh (Copier)

Israël va “punir” la Turquie.

Jérusalem contre-attaque : le Ministre des affaires étrangères Lieberman formule une série d’orientations sévères, en réponse aux mesures prises par les Turcs ; Israël va coopérer avec le lobby arménien aux Etats-Unis, pourrait offrir une assistance militaire aux rebelles kurdes… [Lire la suite »]

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 16:57


http://www.israel7.com

 

La presse étrangère, et notamment la presse financière s’intéresse de près au mouvement de protestation sociale en Israël. Le « Financial Times » paraissant à Londres se dit persuadé « que la crise sociale en Israël ne constitue pas un danger politique immédiat pour le gouvernement Netanyahou », mais prévient « qu’il ne faudrait pas se laisser aller à la désinvolture face aux revendications de la population». Le journal donne ensuite raison à l’analyse du Premier ministre sur les causes de la cherté de la vie : « Les prix à la consommation sont beaucoup trop élevés en Israël car l’économie israélienne est aux mains de quelques grandes familles qui ont créé des conglomérats et des monopoles. Il faut les démanteler ». Le quotidien anglais explique ensuite « que la manque de moyens financiers dans des domaines aussi importants que l’Education ou la Santé sont dus au budget militaire énorme dont Israël a besoin pour sa défense». Enfin, il réfute la comparaison entre ce qui se passe en Israël et les révolutions arabes : « Israël est une démocratie alors que les régimes tunisien, égyptien ou syrien sont des dictatures. Et même s’il y a de la corruption en Israël, le gouvernement n’est pas une ‘kleptocratie’ ».

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 19:13

Merci Guitel et Abraham

 

Les francophones investissent la politique israélienne

 

Par Guitel Ben-Ishay

pour leptithebdo  et  © 2011 www.aschkel.info


 

La société israélienne traverse une époque sans précèdent au niveau social, et nos politiques sont amenés à placer au rang de leurs préoccupations prioritaires les problématiques internes, et non plus le conflit avec les Palestiniens. Un vent nouveau donc qui nous a donné envie de vous présenter quelques-uns des acteurs politiques israéliens francophones.

Emmanuel Navon pour le Likoud, Ariel Picard d'Israël Beitenou et le Rav Haïm Amsellem, fondateur du mouvement « Am Shalem » ont accepté de se prêter au jeu des questions/réponses. La règle est la suivante : nous leur avons soumis une série de questions, cinq communes et deux ou trois les concernant chacun individuellement.

Découvrez leurs réactions.

 

Questions communes :

 

 Qu'est-ce qui vous a poussé à entrer en politique ?

 On dit qu'une fois au pouvoir, les hommes changent. Qu'en pensez-vous ?

Quel est le point fort de la démocratie israélienne ? Son point faible ?

Que vous inspire le mouvement de « protestation des tentes » ?

Le fait que vous soyez francophone modifie-t-il votre approche de la politique et des débats de société ?

 

 

Emmanuel Navon

 

 

1) La conclusion à laquelle j’ai abouti après dix-huit années en Israël : Si on veut changer les choses dans ce pays, il faut du pouvoir politique. En tant qu’universitaire, auteur et conférencier, mon influence est limitée. L’extrême-gauche israélienne fait tout pour déjudaïser notre société, pour socialiser notre économie, et pour expulser les Juifs de Judée-Samarie. Il faut se jeter dans l’arène et se battre pour l’avenir de notre pays. Et cette arène, c’est la politique.

 

 

L’ancien Président du Conseil italien, Giulio Andreotti, disait que le pouvoir n’use que ceux qui ne l’ont pas. Le pouvoir change les hommes qui y voient une fin en soi. Les grands hommes d’État, en revanche, ont un point en commun : un attachement profond au service de leur pays, et une fidélité d’acier à certains principes. Regardez Menahem Bégin.  C’était un homme humble, dévoué corps et âme au peuple juif. Il n’a jamais mis ses intérêts avant ceux du pays ou avant ses principes.

 

3) Le point fort de la démocratie israélienne est qu’il y a une véritable égalité devant la loi. Le fait qu’un juge arabe ait condamné un ancien Président (Moshé Katzav) à une peine de prison ferme prouve que personne n’est au-dessus de la loi et que les minorités non-juives ne sont pas discriminées. Le point faible de la démocratie israélienne est le mode de scrutin pour les élections à la Knesset (proportionnelle intégrale) et le mode de nomination des Juges à la Court suprême (système de cooptation). 

 

4) L’extrême-gauche israélienne, relayée par des médias militants et sympathisants, exploite cyniquement des problèmes économiques et sociaux réels pour faire tomber un gouvernement démocratiquement élu. Ils ne cherchent pas des solutions mais uniquement une confrontation. Si l’immobilier est inabordable en Israël c’est parce qu’il n’y a pas d’offre.  Et il n’y a pas d’offre parce que l’Autorité nationale des terres abuse de son monopole. Or qui a créé et préservé ce monopole ? La gauche. 

 

 

5) Le fait d’avoir grandi en France me permet d’approcher la politique et les débats de société sous un angle souvent différent de celui des sabras. Par exemple, les Israéliens ignorent souvent le fait qu’il existe d’autres modes de scrutin en dehors de la proportionnelle intégrale.  Si je suis capable d’expliquer les avantages du système majoritaire, c’est entre autres grâce à mon éducation en France. La culture générale et l’esprit critique que j’ai acquis en France me sont utiles pour débattre et convaincre. 

 

6) Ne craignez-vous pas de devenir le nouveau Moshe Feiglin à la française ? Est-il possible de figurer en bonne place sur la liste du Likoud lorsque l'on défend les idées qui sont les vôtres?

 

Moshe Feiglin a commis à mon sens une erreur stratégique en révélant trop ouvertement ses intentions et en voulant être calife à la place du calife. S’il avait été plus discret, il n’aurait pas attiré l’antagonisme qui l’entoure. Ceci dit, il a une véritable force au sein du Likoud. C’est grâce à ses nombreux adhérents que des gens comme Danny Danon, Tzipi Hotoveli et Yariv Levine sont devenus députés. Il s’agit là d’une nouvelle génération montante de députés du Likoud, une génération qui est idéologiquement « fiable ».

 

7) L'Alyah a-t-elle encore une place dans le cœur des dirigeants d'Israël?

 

En général oui, mais cela n’est malheureusement pas le cas chez certains haut-fonctionnaires qui défendent des intérêts sectoriels. Par exemple, le Ministère de la santé souhaite annuler l’exemption d’examen pour les médecins français qui font leur Alyah. Comme je l’ai dit à la Commission de l’Alyah de la Knesset, il s’agit là d’une décision antisioniste qui vise à protéger les médecins israéliens de toute concurrence.  Sans pouvoir politique, on ne peut pas se battre contre de telles mesures.

 

8) Vous affichez votre soutien à Philippe Karsenty pour les élections législatives françaises. Quelle importance accorderez-vous au futur représentant des Français d'Israël à l'Assemblée nationale ?

 

Philippe Karsenty est un ami. J’admire son courage, je partage beaucoup de ses idées, mais n’approuve pas toujours son style. Il est le premier à avoir annoncé sa candidature. Lorsqu’il m’a demandé de le soutenir, j’ai accepté spontanément. J’ai pris certaines distances à la suite de dérapages regrettables dans cette campagne qui n’est pas la mienne, mais je continue d’en appeler à voter pour Philippe. Je ne peux pas imaginer de député plus pro-Israélien à l’Assemblée nationale.   

 

 

 

Ariel Picard

 

 

1) J’ai toujours été intéressé par la politique, même en France dans ma jeunesse. Arrivé en Israël, je me suis évidemment intéressé à la politique israélienne, j’ai adhéré au Likoud en 1990, j'ai été à la fin des années 90 membre du comité central et président du Likoud francophone de Jérusalem. D'ailleurs, j’ai participé à beaucoup de campagnes électorales  dont celle du referendum au sein du Likoud contre le retrait de Goush Katif. En 2009, j’ai quitté le Likoud pour Israël Beitenou.

2) Oui, en général, ils changent, parfois même complètement : Voyez Sharon ou Olmert. Ce qui m'a plu chez Avigdor Liebermann, c'est que lui ne change pas. Pourtant il est Ministre des Affaires étrangères et cela lui coûte en notoriété sur le plan international. Mais sa force est qu'il reste fidèle à ses engagements, ce qui est très rare dans la politique israélienne.

3) Son point fort : il s'agit d'une vraie démocratie avec une liberté d'opinion totale, ce qui n'est pas évident dans cette région.

Son point faible, c’est que le pouvoir exécutif est trop faible et qu'il ne peut pas vraiment imposer la politique pour laquelle il a été élu. Il y a aussi le problème du pouvoir des hauts-fonctionnaires qui, au lieu d'être des commis de l'Etat, se permettent d'intervenir et de bloquer des décisions gouvernementales  avec le soutien d'une certaine presse et de conseillers juridiques et cela très souvent pour des raisons politiques !!!

4) Si ce mouvement a réellement vocation d'aider les classes moyennes qui ont effectivement beaucoup de difficultés à boucler leurs fins de mois (j'en fais partie d'ailleurs), alors c'est une très bonne chose. Je pense aussi que le gouvernement doit saisir l'occasion offerte par cette protestation pour changer de cap au niveau social et je crois qu'il en sortira très renforcé sur le plan électoral. Rappelez-vous Pompidou en mai 68…..!

Oui, je pense que nous avons une approche plus sociale des problèmes économiques parce que nous venons d'un pays (la France) où les avantages sociaux sont considérables. Venus en Israël par sionisme et par fidélité à l'histoire et au destin d’Israël, nous sommes moins sensibles à ce que les nations peuvent dire, le plus souvent à tort, contre Israël.

 

6) Pensez-vous qu'Israël Beitenou, en général, et Avigdor Lieberman, en particulier, ont réellement réussi à laisser leur marque au sein du gouvernement Netanyahou ?  

Faire le détail de tout ce qu'ont fait les ministres d'Israël Beitenou au sein du gouvernement serait trop long…. Il est évident qu'Avigdor Lieberman à la tête du ministère des Affaires étrangères veille à ce que Bibi Netanyahou, sous l'influence d’Ehoud Barak et de Dan Meridor, ne nous surprenne pas avec des initiatives qui mettraient en péril les habitants de Judée et Samarie, et par conséquent le pays tout entier. Pour l'instant il a bien réussi, vous ne croyez pas ?

 

7) Considérez-vous la communauté francophone israélienne sensible au discours d’Israël Beitenou ?

Tout à fait, d'abord parce que c'est un parti de droite qui ne tergiverse pas avec ses convictions même quand il est au gouvernement. Ensuite, les propos d’Avigdor Liebermann contre les excuses à la Turquie, les initiatives de Dany Ayalon son vice-ministre, pour contrecarrer l'influence de la presse et des organisations anti -israéliennes, ou les initiatives parlementaires de Fania Kirchenbaum  pour les enquêtes parlementaires sur les fonds des organisations israéliennes qui attaquent Tsahal montrent bien la détermination de notre parti pour vaincre le mensonge et la malhonnêteté à l'égard d'Israël dans le monde et particulièrement en France. Enfin, n’oublions pas que nous sommes un parti créé par des Olim, qui sont arrivés en Israël sans un sou et sans relations ; il va de soi que nous sommes les plus compétents pour comprendre et trouver des solutions aux problèmes des olim francophones !

 

 

 

 

Rav Haïm Amsellem

 

 

1) Le désir d'agir pour l'unité du peuple d'Israël, dans l'esprit de la tradition de la Torah d'Israël, a toujours brûlé en moi.

Au départ, je pensais y parvenir par mes fonctions rabbiniques. Mais pendant toutes ces années  durant lesquelles j'ai exercé en tant que Rav, j'ai compris que pour amener à un réel changement, il fallait agir au niveau national. Ainsi, l'action pour unir le peuple juif pourrait se réaliser et aurait un impact aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

J'ai constaté que les dirigeants n'avaient pas suffisamment de force pour agir de façon optimale.

 

Je pense qu'il y a dans l'adage : « ce que l'on voit d'ici, on ne le voit pas de là-bas » une grande part de vérité. S'investir dans la politique israélienne permet de toucher du doigt la complexité des problèmes de société que les électeurs ne voient pas de leur place.

C'est pourquoi, entrer en politique nous amène parfois à modifier nos positions et nos opinions. Mais il ne faut surtout pas que les valeurs morales de la personne changent. Un leader doit savoir qu'il y a un prix à payer pour défendre ses idées et les faire avancer. Il ne peut pas fléchir et céder sans arrêt ou agir en fonction de la direction du vent.

 

La force de la démocratie israélienne tient dans sa capacité à tenir bon malgré toutes les complexités du peuple israélien. L'intensité du débat sur la religion et l'Etat, les divergences quant au traitement de la menace extérieure permanente mettent en danger notre unité. Mais malgré tout, D'ieu merci, nous réussissons à vivre ensemble et à nous unir autour de grands objectifs.

Le point faible de cette démocratie est l'exacerbation de la division de la population en catégories et la volonté de radicalisation dans la revendication de ce qui nous différencie les uns des autres.

 

Cette révolte de la population israélienne est juste et importante. Pendant des années, nous nous sommes focalisés sur les plans de paix, en vain.

Enfin, on voit ici une tentative de recentrer les débats autour de ce qui touche directement les Israéliens et de s'attaquer aux problèmes des inégalités.

Néanmoins, certains aspects de cette révolte me dérangent et j'essaie d'agir et de remédier à ces défauts. Il est très important pour moi que la voix des classes populaires soit entendue. Je me suis rendu dans plusieurs tentes de la périphérie. Apparemment, on a l'impression que tout cela n'est que le prolongement de ce qui est né à Tel-Aviv, Sderot Rothschild. Mais il est ressorti de mes discussions avec les personnes présentes qu'ils ne se battent pas exactement pour la même chose. Ils se battent pour leur survie quotidienne et pas pour avoir un loyer à 4000 ou 5000 shekels. Pour moi, il est important que leur voix ne soit pas étouffée.

 

Je comprends sans doute mieux la demande de faire de l'Etat d'Israël un Etat providence qui s'occupe de services publics, de l'éducation, de la santé et des infrastructures. Le gouvernement doit trouver le juste équilibre entre faciliter la croissance, encourager les investissements et assurer le bien-être de ses citoyens pour une société plus juste.

 

Quelle est votre définition du sionisme ?

Pour moi le sionisme, c'est le retour du peuple d'Israël à une vie souveraine sur sa terre. Cela implique un attachement à la terre, une annulation de l'exil, une véritable unité, la foi et la conscience d'une identité juive et un sentiment de responsabilité mutuelle et réciproque. Un étudiant de Yechiva qui se sacrifie pour étudier la Torah en Eretz Israël est un sioniste. Un soldat de Tsahal qui se sacrifie pour le peuple d'Israël est un sioniste. Éviter l'assimilation et résoudre la question des conversions de personnes ayant des ascendances juives, c'est le sionisme. Intégrer les nouveaux immigrants dans la société israélienne, c'est le sionisme.

 

Votre mouvement « Am Shalem » va-t-il faire de la critique du Parti Shass son principal argument de campagne ?

« Am Shalem » est un mouvement juif social dont le but est de restaurer l'espoir au sein du peuple d'Israël. Nous souhaitons amener à plus d'unité au sein du peuple juif et pour cela nous voulons promouvoir les principes auxquels nous croyons.

Nous agirons pour faciliter l'association travail/étude de la Torah, pour amener une révolution dans les services religieux, pour résoudre la question du logement des anciens et nouveaux immigrants, pour faire baisser le prix des produits de base et encore bien d'autres choses

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 11:20

Friday, August 5, 2011

Place Tahrir et Boulevard Rothschild


http://yarongamburg.blogspot.com

Avec la protestation sociale en Israël qui se poursuit, les médias israéliens, ainsi que les médias internationaux élargissent leur couverture de l'événement. Ce mouvement soulève de nombreuses questions: a t-il été une surprise? S'agit-il d'une protestation sociale ou plutôt d'une contestation politique? Il est vrai que de nombreux journalistes se sont empressés de faire une comparaison incongrue entre les révolutions dans le monde arabe et la protestation sociale en Israël. Qu'en est-il?

 La comparaison entre la place Tahrir du Caire et le boulevard Rothschild de Tel Aviv n'est guère populaire parmi les manifestants eux-mêmes, même s'il est clair qu'un vent de contestation souffle sur le moyen orient depuis le début de l'année 2011 et qu'Israel se situe… précisément au Moyen Orient.

Mais la comparaison s'arrête là. Israël, contrairement a ses voisins, connaît une protestation de la classe moyenne qui demande une distribution plus équitable de la richesse nationale. Celle ci a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, l'économie israélienne étant (bon, en toute modestie…) un modèle de réussite face à la crise économique mondiale, avec un taux de croissance de près de 5% et une dette négligeable. 

Certains "veulent la peau" du Premier ministre Netanyahu, c'est vrai, mais je le vois mal enfermé dans une cage sur une place du boulevard Rothschild attendant son procès devant des milliers d'israéliens hurlant leur colère, fut-elle justifiée. Au pire, il ne sera pas réélu dans deux ans, lors des prochaines élections. Pourtant ces manifestations, cette contestation, parait plus sociale, populaire, que politique. Je la qualifierais même de bon enfant; une espèce de grande colonie de vacance, même si très déterminée et sérieuse dans sa démarche.


Avant hier l'écrivain israélien Etgar Keret écrivait qu'il n'y avait pas de protestation sociale qui ne soit politique. Oui… peut être. Personnellement je ne le crois pas. Il est vrai que certains manifestants réclament un changement politique - la démission du Premier ministre. Mais ce n'est pas vrai pour la grande majorité des manifestants: tous comprennent que politiser ce mouvement reviendrait à diviser les manifestants, là ou l'unité est primordiale.  Les activistes ont commencé à formuler des exigences claires, en particulier en matière de logement, l'éducation gratuite des 3 ans, et une baisse de la TVA.

Pourtant, selon une enquête publiée il y a trois jours, Benjamin Netanyahu reste l'homme politique préféré des israéliens, avec le soutien de 33% des interrogés! Décidément, on n'est pas à une contradiction près.  Le leader de l'opposition n'obtiendrait que 19%. Ce la prouve bien que la contestation est populaire et non politique.

Autre point: la contestation à t-elle surprit le gouvernement? Oui et non. Non car de nombreux signes avant coureurs auraient pu laisser présager de ces développements.  Le système juridique s'était mis en grève, puis les médecins, sans compter les revendications des fonctionnaires et a leur tête ceux du ministère des affaires étrangères dont la bataille face au ministère du budget fut largement reprise à l'étranger.

Le fameux professeur Shlomo Avineri dans un article hier comparait les revendications des manifestants pour plus de justice sociale à la vision du père du sionisme, Theodore Herzl. Herzl n'était pas socialiste à proprement parler, mais il voyait pour le futur état juif un modèle d'État-providence, une combinaison de socialisme et de capitalisme: une société équitable d'une part et la libre concurrence, d'autre part. Ce qui était vrai en 1902, pourrait se révéler vrai également en 2011.
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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 07:54

 

 

Merci Elie, et Yéochoua

 

 

L'AFFAIRE POLLARD  2/2 - "Et le peuple sauva Jonathan…"   

Par Elie KLING

 © 2011 www.aschkel.info 

 

 

                 "Et le peuple sauva Jonathan…"                      

 

Nous venons donc d'apprendre qu'il y a 3 mois, la commission parlementaire pour le contrôle de l'état a demande à Lindenstrauss, le contrôleur de l'Etat, d'enquêter sur ce que les gouvernements successifs ont fait depuis 23 ans pour la libération de Jonathan Pollard. Si Yediot Aharonot, dont la ligne progouvernementale fait souvent penser à la Pravda soviétique (mais en plus sophistiquée), n'en avait pas fait sa une, on ne l'aurait sans doute pas su jusqu'à la publication du rapport. En effet, la commission de la Knesset, jugeant le dossier délicat, avait recommandé de la part de tous la plus grande discrétion. Or, chose rarissime en Israël, le secret avait en effet été garde depuis 3 mois. Mais voilà, certains en haut lieu ont dû penser que l'enquête s'annonçait par trop compromettante pour leur avenir politique. D'où la fuite qui s'étalait l'autre jour à la une du quotidien: "De hauts responsables de la Sécurité s'inquiètent que le prochain rapport de Lindenstrauss sur Pollard ne retarde sa libération". Comme si l'espion juif qui croupit depuis 23 ans dans les geôles de notre allié américain était sur le point d'en sortir et que seule la curiosité du contrôleur de l'Etat faisait obstacle à sa libération! Vous apprécierez en passant le courage 'des hauts responsables" qui se cachent derrière l'anonymat. Le titre du journal aurait certainement gagné en précision s'il avait été formulé ainsi: "Olmert à Yédiot: faites donc taire Lindenstrauss, je n'ai vraiment pas besoin en ce moment d'avoir en plus l'affaire Pollard sur le dos!"

 

En fait, sans le vouloir, le journal a sans doute rendu service a Pollard en remettant l'Affaire à l'ordre du jour". 23 ans! Plus du tiers de l'histoire de l'Etat Juif qui fêtera prochainement ses 60 ans et dont les citoyens ont le droit de savoir si leurs dirigeants se sont désintéressés du sort de Jonathan, après avoir obtenu de lui les précieux renseignements que l'Oncle Sam refusait de nous transmettre. Durant 18 mois, Pollard fournit à Israël des centaines de documents sur les capacités chimiques, biologiques et nucléaires de nos aimables voisins: l'Irak, l'Iran, la Syrie et la Libye, sur le développement de leurs missiles, sur leurs plans d'agression comme sur leurs contrats secrets d'achats d'armement. D'aucuns prétendent même que les plans qu'il fournit n'étaient pas pour rien dans le bombardement par Tsahal du Q.G de l'O.L.P à Tunis en octobre 1985 (eh oui, difficile de s'en souvenir, mais il fut un temps où on bombardait nos ennemis au lieu de leur fournir des fusils…)

 

Que l'on fermât les portes de l'ambassade d'Israël à Pollard le jour où, ce dernier ayant été découvert, la C.I.A était à ses trousses, c'était  à la grande rigueur acceptable. Apres tout, ce sont les risques du métier. Tout espion sait qu'il risque de se retrouver seul si ça tourne mal. On espérait bien sûr que chez nous, les choses se passeraient autrement mais on était prêts à comprendre les impératifs de la raison d'état. Le vrai scandale, c'est ce qui se passa après son arrestation. Comment est-il supportable qu'en 23 ans, les gouvernements successifs d'Israël n'aient pas trouvé le moyen de lui faire retrouver sa liberté alors que , souvent sous des pressions américaines, les mêmes gouvernements libérèrent des milliers de terroristes palestiniens, avec ou non du sang sur les mains? Comment se fait-il qu'Olmert (et Sharon avant lui) n'aient pas même osé transmettre à Bush la lettre en sa faveur signée par la plupart des députés? Pourquoi fallait-il des années pour que l'Etat reconnaisse officiellement qu'il travailla pour nous ou lui accorde la nationalité israélienne, ce qui aurait pu améliorer ses conditions de détention? Pourquoi le Grand Rabbinat d'Israël n'exige pas des juifs du monde entier de prier pour la libération de Pollard le chabbat dans les synagogues? Pourquoi les sages de notre génération, n'organisent pas une manif monstre de soutien au Kotel ? Pourquoi ne pas exploiter l'approche du 60eme anniversaire pour demander des américains de faire a leur tour un geste de bonne volonté? Pourquoi ne pas exploiter les derniers mois de l'administration Bush pour exiger de lui d'inclure Pollard sur la liste des amnisties traditionnellement accordées en fin de règne? Qui a peur de voir Jonathan Pollard  libre de ses mouvements et de ses paroles?

 

Le peuple, comme d'habitude semble être davantage à la hauteur que ses dirigeants. Les citoyens israéliens multiplient les actions en sa faveur, qu'il s'agisse d'initiatives personnelles ou collectives. Les mouvements de jeunesse, les associations, multiplient leurs actions. La municipalité de Jérusalem a récemment rebaptisé une de ses places: "Place de la libération de Pollard". Des juifs américains, pétrifiés par la crainte de l'accusation de double allégeance, on ne peut hélas rien attendre malgré l'opportunité offerte par la campagne électorale. C'est donc à nous d'agir sans répit jusqu'à la libération.

Ainsi, un jeune couple a récemment offert à ses invites lors de leur mariage une prière spécialement rédigée en sa faveur en guise de souvenir et sur laquelle était inscrit ce verset de Samuel :

"Et le peuple dit à Saul: Quoi! Jonathan mourrait, lui qui a procuré une si grande victoire à Israël… l'intervention du peuple sauva Jonathan: il ne mourra pas." (Samuel 1, 42.)

On ne saurait mieux dire: cela ne dépend que de nous.

Arrêtez moi si je dis des bêtises….

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 07:43

Merci Elie, et Yéochoua

 

 

L'AFFAIRE POLLARD  1/2

Par Elie KLING

 © 2011 www.aschkel.info 

 


Vous connaissez Aldrich Ames ?

Non ?

Eh bien vous devriez !

 

Remarquez, je ne vous en veux pas: on n'a pas dû vous en parler beaucoup.

 

Et pourtant: cet homme est celui pour les crimes duquel Jonathan Pollard moisit en prison depuis maintenant 25 ans.

 

Vers le milieu des années 80, alors que personne n'imagine encore que le Mur de Berlin connait ses dernières années d'existence et qu'il entrainera bientôt dans sa chute cette guerre froide qui divise le monde depuis 45, la guerre des espions fait toujours rage entre les 2 camps.

 

Justement la CIA vient de subir l'un de ses plus grands revers. En quelques mois, plus de 40 de ses agents ont été découverts, arrêtés ou exécutés sur le territoire soviétique. Les responsables de la fameuse Centrale américaine sont sommés de fournir très vite des réponses convaincantes à leurs supérieurs: qui a bien pu renseigner les russes de manière aussi précise?

 

Or voici qu'une affaire qui, somme toute, semblait assez classique, vient d'éclater et fait déjà  les gros titres des journaux.

Jonathan Pollard, un juif américain qui travaille dans la marine en analysant des renseignements a été surpris en flagrant délit: il livrait des documents secrets à Israël.

L'occasion était trop belle de lui faire porter le chapeau du scandale de la liste noire tombée entre les mains des soviétiques.

 

Le 5 Mars 1987, quelques heures avant que les juges ne rendent leur verdict, le ministre de la défense Caspar Weinberger leur transmettait au nom de l'accusation un dossier secret "démontrant" les dégâts considérables  qu'avait causés Pollard à la sécurité de l'Etat et insistant sur la vie des agents qui avaient péri par sa faute. A l'époque de Dreyfus, les dossiers secrets avaient été remis aux juges par des militaires bornés et antisémites. A l'époque de Pollard, c'est un juif renégat (Caspar épousa naguère la foi catholique de sa mère) et tout aussi antisémite qui s'en est chargé. On n'arrête pas le progrès!

Weinberger en profita pour faire une déclaration publique: " Pollard est le plus dangereux des espions de toute l'histoire de l'Amérique. Les torts qu'il a causés sont difficilement imaginables! " Du coup, Pollard est condamné á la peine maximale: perpétuité.

 

Ames, le véritable espion est arrêté en Février 94 et avoue tout. C'est lui qui a vendu une grande partie des noms pour de l'argent. Que voulez-vous: il boit beaucoup et ca coute cher.

 

D'ailleurs, on "découvre" par la même occasion, que contrairement à Ames, Pollard n'a jamais possédé le code d'accès au fameux coffre qui contenait la liste.

Croyez-vous qu'on ait pour autant libérer Pollard?

 

Allons donc!  Ce serait reconnaître qu'on a volontairement accablé un innocent. On l'accusera donc, contre toute logique, d'avoir livré  les autres noms de la liste, ceux qu'Ames n'avait pas livré lui-même! C'est un déserteur russe qui racontera en 2001 qu'un autre agent du nom de Robert Hensen est le véritable traître qui livra les noms restants. Pollard reste enfermé.

 

"J'ai livré des documents à Israël. Et je l'assume". Il s'agissait d'informations sur les armes chimiques que possèdent certains pays arabes ainsi que sur les intentions de terroristes islamiques. J'ai été choqué que les USA refusaient de transmettre à leurs alliés ces informations vitales.

 

Qu'aurais-je du faire?

Rester les bras croisés alors qu'Israël est en danger?

Aucun Juif digne de ce nom ne pourrait le faire ! … Comment peut-on prétendre que j'aurais du me taire et, dans le même temps, fustiger ceux qui, pendant la Shoa, se sont rendus  complices par leur silence?

Oui, j'ai transgressé la loi mais à vrai dire, je préfère pourrir le restant de ma vie en prison que de porter le deuil de centaines de milliers d'israéliens qui auraient pu périr par le seul effet de ma lâcheté" …

 

Pollard est un idéaliste. Si on ne l'avait pas accablé injustement de crimes que d'autres que lui ont commis, il aurait été libre après 5 ans. Il n'a causé aucun dommage à son pays.

Il a livré illégalement  des informations à un pays ami, voila tout. Oanounou, qui fut arrêté à la même période avait lui, par contre,  livré les  secrets les mieux gardés de son pays à l'étranger et avait de ce fait porté un grand préjudice à son pays. Il est libre depuis longtemps.

 

L'affaire Pollard aura eu au moins le mérite de mettre en lumière ce que nous aurions tous préféré laisser dans l'ombre:

 

Dans les annales de l'histoire d'Israël on lui doit quelques une de ses pages les moins glorieuses. Ainsi, par exemple, il faudra attendre 11 ans avant que les autorités ne lui accordent la nationalité israélienne et 2 ans supplémentaires avant qu'elles ne le reconnaissent comme l'un  de ses agents!

 

Et que dire de la puissante communauté juive américaine? Prise de panique de voir remettre en cause son patriotisme parce que l'un de ses membres a fait passer son amour d'Israël avant le reste, ils préférèrent détourner le regard ou pire, hurler avec les loups comme les derniers des israélites français de 1895 rattrapés bien malgré eux par cette "regrettable Affaire Dreyfus"! Et nous qui pensions que  leur puissant lobby symbolisait le nouveau Juif de Diaspora, sur de lui et décomplexé!

 

Quant à Obama, grand défenseur des droits de l'homme, héritier naturel de Martin Luther King , le voila qui ajoute la méchanceté gratuite a l'iniquité insupportable en refusant au Juif emprisonné le droit de voir ne serait-ce que quelques instants son père agonisant, puis, suprême sadisme, en l'empêchant  d'assister à l'enterrement malgré la demande officielle du gouvernement israélien.

 

A ce propos, si vous entendez parler d'une manifestation, ou même d'une pétition, de la part des habituels ténors des droits de l'homme, tant aux Etats Unis qu'en Israël, faites-moi signe. Même une légère protestation de leur part ferait l'affaire. Mais leur silence est assourdissant.

 

Quant à nous, amis lecteurs, nous devrions depuis longtemps manifester en masse devant l'ambassade U.S de Tel-Aviv pour dire notre manière de penser à ces prétendus défenseurs  de la justice, de la liberté et de l'égalité  humaines.

 

Arrêtez-moi si je dis des bêtises…

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 07:22

 

Le discours que n'a pas prononcé Netanyahou

 

Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info


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La direction politique de Netanyahou, réitérée mais présagée par son discours  

Une fois de plus, Netanyahou, a lancé, ce dimanche, un appel mélodramatique au chef terroriste du Fatah pour qu'il accepte de reprendre les négociations. Certes, depuis le discours de Bar-Ilan, pour ne pas remonter au-delà de son présent mandat, Netanyahou a une curieuse façon de faire avancer ses pions.

Pourquoi ne cherche-t-il pas à satisfaire ses électeurs et à respecter la charte de son parti? Pourquoi applique-t-il une politique extrêmement dure à l'encontre des habitants de Judée-Samarie et de Jérusalem, alors qu'aucun gouvernement avant lui n'avait été aussi intransigeant?

Obama est pourtant sous un certain angle moins terrible que Bush. Bush venait les bras ouverts avec un grand sourire qu'on avait très peur de voir s'effacer, alors qu'Obama ne sourit pas, et qu'il n'y a donc pas de risque pas de le fâcher.

Apparemment, outre le manque de déterminisme et de courage, c'est l'absence d'un véritable idéal qui marque sa politique. Il suit donc une logique qui n'est que tactique, et ses pions évoluent en s'inscrivant dans la dynamique suivante: le monde qui l'entoure est partagé entre les gens qui l'approuvent ou le soutiennent et les gens qu'il faut amadouer.

La droite le soutient, les Juifs de Jérusalem et de Judée en général le soutiennent, donc plus besoin de les contenter. On peut cocher la case correspondante et considérer que le travail a été fait. Qui faut-il encore contenter, pour que le monde entier l'approuve et se mettre de son côté?

Les Américains, les Européens, le monde arabe, et la gauche soudoyée de l'extérieur. Or, pour les satisfaire, il faut frapper sur les premiers ; mais cela ne pose pas de problème à la logique qui le guide.

De la sorte, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce que l'on pourrait prendre pour des zigzags ou des changements de directions qui rappellent les mouvements d'une girouette correspond en réalité à une ligne bien déterminée consistant à toujours chercher à contenter les mécontents.

Netanyahou, selon un jeu bien défini, ne recule ni même ne s'écarte jamais de sa piste: les gens acquis à sa cause, ceux qui sont déjà contents, comprendront en se disant: «Netanyahou lui-même agit contre son propre gré, car il n'a pas d'autre choix, il limite au mieux les dégâts dans la douleur!

Qu'aurait fait quelqu'un d'autre à sa place?» La preuve, c'est qu'il n'y a jamais de grande manifestations, ni de petites, contre les décrets dirigés contre le public de Jérusalem et de la Judée, bien entendu dès lors que Netanyahou occupe le poste de Premier ministre.

En revanche, contenter les adversaires politiques, même s'ils ne voteront jamais pour lui, est une démarche qui devrait les rendra suffisamment reconnaissants de sorte qu'ils ne s'acharnent pas à le faire tomber.

D'où le choix de Barak comme ministre de la Défense, du gel de la construction, de la non-reprise de la construction une fois les dix mois écoulés, des débordements d'ennemis syriens sur le territoire d'Israël sans une véritable dissuasion en mai dernier etc.

Dans la même optique, pour ne froisser personne, il lui faut s'absenter ou s'abstenir quand des votes concernant des lois qui auraient obligé à plus de transparence et à moins d'ingérence de l'Onu et autres tribunaux se déroulent à la Knesset, le tout pour contenter tout le monde.

Pourtant, l'effet obtenu est aux antipodes de l'effet recherché. Il aura fallu moins d'une semaine après l'échec de la loi des financements des ONG de gauche – qui aurait dû juguler les aspirants agitateurs qui cherchent à imiter les révoltes des glaciations arabes en exploitant les masses – pour que les opposants, soulagés, ne se montrent non pas reconnaissants mais dix fois plus agressifs.

Alors, comment expliquer dans ce cas que Netanyahou ne s'empresse pas de libérer de nouveau l'expansion naturelle là où elle a été bloquée il y a bientôt deux ans, pourquoi ne relâche-t-il pas la pression de cet étau contrenature imposé à son propre peuple?

Pourquoi ne cherche-t-il pas à remotiver le public qui l'a soutenu mais qui le regarde se dépêtrer navré, désolé que le Premier ministre persiste à scier la branche sur laquelle il est assis? Tout simplement parce qu'il est enfermé dans son système.

Comme nous l'avons établi plus haut, les contentés ne sont plus à contenter et les mécontents doivent être contentés. S'ils ne le deviennent pas, c'est qu'il faut insister, attendre, en faire toujours plus.

Si ce principe est vrai pour l'extrême-gauche, qui finira par comprendre qu'elle ne doit pas lui en vouloir, il ne l'est pas moins pour les véritables ennemis  ; et ce qui pousse Netanyahou à insister pour que reprennent les négociations avec une organisation terroriste dont les dirigeants évoluent en toute impunité, c'est la même incapacité ou manque de volonté, qui ne peut s'expliquer que par un manque d'idéaux, de conviction, ou plus simplement de ligne politique, à modifier sa conceptualisation du jeu politique.

Un événement politique relativement récent mais largement oublié, mais dont la demande pathétique adressée à Abbas ce dimanche n'est que la suite logique, alors que Netanyahou avait fait la une de la presse mondiale, en dit long sur la claustration politique de l'esprit d'un dirigeant qui se montre incapable de changer de cap, comme si le gouvernail était bloqué.

 

Il s'agit bien sûr du discours prononcé en présence des représentants des deux chambres du Congrès américain. Le plus intéressant est sans doute la diversité inattendue des réactions et des commentaires aussi bien de l'opinion publique que de la classe politique, quand Netanyahou a été salué par les uns pour son courage et sa détermination, et considéré comme décevant pour les autres qui l'ont trouvé bien trop défaitiste vis-à-vis de la «cause» des terroristes.

A croire que les différents observateurs ne parlaient pas du même discours. Il est vrai qu'il y avait, comme le dit le dicton, «à boire et à manger pour tout le monde».

S'il a certes refusé catégoriquement un retour aux frontières indéfendables définies par le cessez-le-feu de 1949, et insisté sur le caractère indivisible de la capitale d'Israël réunifiée, ce qui lui a valu une avalanche d'applaudissements, il a par contre flatté l'amateur de Judenrein et négateur de la Shoah, le criminel des enfants de Ma'alot et propagandiste dont les ressortissants approuvent le massacre d'Itamar. Il l'a aussi qualifié du titre prestigieux de président, se déclarant prêt à lui faire cadeau d'un important territoire au détriment du tout petit Etat d'Israël, afin qu'il puisse, sur le compte de la terre de nos ancêtres, comme l'a définie lui-même le Premier ministre, avoir un Etat bien à lui.

 

Certes, Netanyahou a émis quelques conditions, énumérant quelques formalités verbales ou quelques signatures qu'il attend toujours de la part de son interlocuteur négationniste et antisioniste, mais en bafouant les aspirations multimillénaires du peuple juif, rassemblé sur sa terre, comme s'il était partant pour un nouvel exil.

Au lieu d'affirmer: «Cette terre est à nous, et nous nous battrons s'il le faut pour la garder», il a choisi de dire: «Cette terre est à nous… mais nous vous en faisons cadeau».

Difficile de se débarrasser des maladies de l'exil!

Une fois de plus, on suit la dialectique qui veut que l'on contente les parties non encore contentées, et que l'on passe complètement à côté des véritables enjeux et des valeurs pour lesquelles la nation d'Israël a toujours prié et pour lesquelles elle se bat encore aujourd'hui.

Mais reprenons le discours tel qu'il n'a pas été prononcé, après une ouverture pourtant prometteuse, qui a bien fait ressortir le côté privilégié et durable des relations entre les Etats-Unis et Israël.

Pourtant, ce qu'on eût été en droit de s'attendre à écouter, avant cet incroyable virage vers l'extrême gauche de la politique du Likoud, qui a dans un passé relativement récent engendré cette «chose», à savoir ce parti politique né de l'escroquerie du «redéploiement», eût certainement pu être exprimé en ces termes:

«Les développements survenus simultanément comme une traînée de poudre en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, et jusqu'au Yémen, montrent à quel point les régimes sont instables et précaires dans cette région du monde.

Combien de vos alliés, qui semblaient pourtant solides, ont basculé pour devenir vos ennemis les plus acharnés?

Je ne vais pas les passer ici en revue, ce n'est pas l'objet de ma visite. Je ne citerai en exemple que l'Iran, véritable oasis occidentale dans un monde obscur, allié sincère du monde libre qui, du jour au lendemain, est devenu le principal pivot de l'Axe du mal, s'acharnant de surcroît à vouloir préparer une seconde Shoah contre le peuple juif, enfin souverain sur la terre de ses pères.

Nous ne sommes pas les Anglais en Inde, ni les Belges, une fois, au Congo. Nous sommes les descendants directs des Hébreux et nous vivons ici sur la terre de nos ancêtres.

Qui aurait le droit de nous en déloger?

Qui peut se permettre aujourd'hui de prétendre nous en chasser?

Que celui qui conteste notre légitimité sur cette terre se mette à vérifier ses propres origines, et qu'il reprenne le chemin de la terre de ses propres ancêtres!

Non, soyons sérieux! Je vois ici des amis et de longue date, démocrates et républicains, alliés inébranlables de la cause d'Israël, de la démocratie et de la liberté!

Serions-nous assez inconsidérés et suffisamment stupides, alors que tellement de pays soutiennent le terrorisme international qu'ils nourrissent et téléguident, mettant au monde des bêtes immondes comme Al-Qaïda, le Hezbollah ou le Hamas! pour créer de nos propres mains un nouvel Etat axé sur ces mêmes modèles que sont l'Iran ou la Syrie?

Serions-nous assez ridicules pour couronner un mouvement dont le sens donné à l'existence est de tuer le maximum d'Israéliens ou de Juifs, voire d'Occidentaux?

Je sais que mon pays porte la lourde charge de l'aveuglement de mes prédécesseurs, qui ont cru pouvoir faire la paix avec des ennemis.

Mais se sont-ils au moins repentis?

Ont-ils exprimé le moindre regret pour tous les attentats qu'ils ont perpétrés, alors que Mahmoud Abbas inaugure en personne des places à la gloire de terroristes ayant fait un maximum de victimes innocentes?

Non, mes amis!

Il est temps de mettre en place un tribunal, étant donné l'incompétence de la Cour suprême en mon pays, qui s'attache à traîner en justice et à condamner tous ces chefs terroristes qui écument Israël et le monde libre depuis près de cinquante ans. J'ai moi-même perdu un frère qui a dirigé l'opération de sauvetage des otages à Entebbe.»

Et, emporté dans son envolée lyrique, en digne chef du Likoud, et non pas un chef potentiel d'un possible «Kadima 2, le retour», il eût pu conclure sous les ovations:

 

«L'iniquité n'a que trop duré. Et je voudrai avant de vous quitter dénoncer une injustice qui va bientôt fêter ses 90 ans, j'ai nommé: la trahison de l'Angleterre qui a usurpé 80% de notre territoire, de notre terre d'Israël historique qu'elle avait été chargée par la Société des Nations de gérer pour organiser la fondation de notre Foyer national. Je ne vois pas pourquoi notre peuple devrait continuer à payer pour les querelles et les sacs de nœuds chez les princes et monarques saoudiens. Qu'ils se réconcilient et qu'ils rentrent tous dans leur pays.»

En attendant le réveil…

Yéochoua SULTAN© 2011 www.aschkel.info

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 20:26

 

 

 

 

Claude TENCER 1-copie-1

 

 

 

 

Loi anti-boycott - Se protéger contre la discrimination anti-israélienne

 

Par le Dr Claude Tencer

 © 2011 www.aschkel.info

 

 

 

 

La loi anti boycott adoptée le 11 juillet 2011 par la Knesset est une loi anti discrimination qui équivaut à une loi contre l’antisémitisme.

L’antisémitisme est un terme utilisé pour la première fois en 1879 par le journaliste allemand de Hambourg, Wilhelm Marr, dans son pamphlet : « La victoire du judaïsme sur le germanisme ».

Si on entend par « antisémitisme » une attitude d'hostilité à l’égard des juifs, des protagonistes d’origine arabe avancent la thèse qu’ils ne peuvent être antisémites "car ils sont eux même sémites"... Un faux usage qu’il convient de réparer, car un antisémite est un raciste animé par l’antisémitisme - une attitude hostile exclusivement contre les juifs.

 

L’ancien Président Jacques Chirac a bien démasqué ceux qui partagent encore cette opinion altérée, pour M Chirac : « L’antisémitisme n’est plus une opinion, c’est une perversion ». L’antisémitisme ne s’exprime plus que par « des mots et des plumes », il est désormais descendu dans la rue et ses méthodes sont plus agressives et très ciblées contre les Juifs et l’Etat d’Israël, sauf que pour échapper aux poursuites cela ne s’appelle plus antisémitisme, mais, anti sionisme.

 

Rien d’étonnant alors que le gouvernement israélien adopte le 11 juillet une loi anti discrimination nommée loi anti boycott (1) Toutes les raisons sont bonnes pour délégitimer Israël, porter atteinte à son existence afin de le rendre responsable de tous les maux des Arabes, des Musulmans et des Palestiniens.

 

L’objectif de cette loi est de protéger les intérêts économiques du pays, de ses entreprises et de ses citoyens productifs, contre des méthodes de plus en plus rétives et agressives des groupes qui prêchent la paix comme couverture, mais apposent des actions antisémites et anti israéliennes dans un seul but : éradiquer Israël du Moyen Orient et nuire aux Juifs par tous les moyens. Lorsqu’en apparence ils prétendent ne pas être antisémites on découvre assez vite qu’ils ont une haine viscérale du Juif qu’ils qualifient de sionistes pour échapper à la loi.

 

 

(1)Les historiens affectent la paternité du terme Boycott au britannique Charles Cunningham Boycott (1832-1897). Après avoir démissionné de l’armée il devient propriétaire terrien sur l'île d'Achill puis à Lough Mask dans le comté de Mayo. Durant l'été 1879 à l'appel de Charles Parnell, dirigeant de la ligue agraire, les fermiers se coordonnèrent pour manifester afin d’obtenir de Charles Cunningham Boycott, qui les traitait très mal, de meilleures conditions de travail. Depuis, ce terme est devenu action de lutte contre tout ce qui déplait à un groupe ou à une société politique prétendant que la démocratie n’est pas juste à leurs yeux. 

 

Cette loi permet aux Israéliens visés par un boycott – même s’ils résident en Judée-Samarie de poursuivre devant les tribunaux ceux qui ont lancé contre eux un boycott, sans qu’ils aient besoin pour cela de prouver le préjudice subi.

Elle indique également que les organisateurs d’un boycott ne peuvent répondre à un appel d’offre du gouvernement israélien.

 

Depuis sa création, Israël subi un boycott de la part des pays arabes. Une liste noire des entreprises internationales vendant leurs produits en Israël existe depuis sa création sous le contrôle de la Ligue arabe. Ces entreprises et leurs produits sont exclus des pays arabes.

 

Ya t-il eu des actions contre la Ligue arabe ou contre des Etats arabes pratiquant un boycott contre Israël ou contre des entreprises internationales ?

 

Pourquoi nul n’a évoqué contre ce boycott l’atteinte à la liberté d’expression ou une atteinte à la démocratie ?


Certes, Israël est un Etat démocratique, mais, le concept de la démocratie est orné d’une forme d’autisme selon qu’on soit de gauche, de droite, ou anti-israélien. En Israël on peut appeler à manifester contre la loi, on peut même appeler à la rébellion contre le gouvernement, mais, nul ne connait un pays où le non respect de la loi ne soit pas répréhensif, en Israël sans doute plus qu’ailleurs.

 

La "loi contre le Boycott", proposée par le président de la coalition Zeev Elkin (Likoud), permettra à chacun de poursuivre en justice des organisations ou des personnes qui appellent au boycott économique, culturel, sportif ou universitaire contre lui, contre des institutions de l'Etat  ou les régions sous le contrôle d’Israël. Sauf que l’Etat ne pourra financer ces actions. La loi actuelle exige que l'emballage comporte les nom et adresse du fabricant, mais non la localisation de la production.

 

 

Pourquoi alors est-il aussi dramatique qu’Israël fasse voter une loi anti discrimination ?

 

Pourquoi ce tollé contre Israël, lorsque plusieurs Etats ont adopté des lois similaires et les appliquent ?  

 

Les meilleurs arguments sont allégués contre cette loi au nom de la démocratie. En revanche, nul n’a pu entendre évoquer les mêmes arguments contre les pays arabes et ceux qui pratiquent le boycott envers Israël :

 

« Ils veulent restreindre la liberté d'expression et les protestations politiques », « le projet de loi ne combat pas la délégitimation », la loi est « complètement anticonstitutionnelle, limite la liberté d'expression politique et est contraire à la loi internationale ». Des formules de perroquet démunies de tout sens mais considérées « politiquement incorrect » quand il s’agit d’Israël.

 

L'avocat Hassan Jubrin, directeur général d'Adalah (Centre légal pour les droits de la minorité Arabe en Israël) est contrarié : il a déclaré que « La loi ne répond à aucun des critères de la loi internationale. » Cette même association Adalah qui fonctionne démocratiquement en Israël, se soulève en outre contre l’isolement des prisonniers arabes dans les prisons israéliennes. En revanche, rien n’affecte cette association des "Droits de l’homme" que Guilad Shalit se trouve lui en isolement depuis cinq ans, sans que la Croix rouge n’ait pu à ce jour le visiter. Nul n’a entendu quiconque de l’Association condamner le 'Hamas pour avoir empêcher la Croix rouge de visiter Shalit.

Pourquoi pour cette association Adalah qui prétend lutter pour le respect des Droits de l’homme, la loi contre le boycott est anticonstitutionnel, et le refus du 'Hamas à toute visiter à Shalit depuis cinq ans n’est  pas anticonstitutionnel ? 

 

 

Où se cache l’hypocrisie ?

 

 

 

 

Le ministre des Affaires étrangères israélien a qualifié la loi Boycott de "loi importante et correcte" et a affirmé que ceux qui s'opposaient à cette mesure n'avait pas conscience de l'importance du problème. "On ne peut pas demander aux autres d'arrêter le boycott si on ne fait pas de même" a indiqué Lieberman.

 

De son côté, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a fait part de sa préoccupation suite à l'adoption par la Knesset de la loi anti-boycott. Elle a exprimé son inquiétude quant aux effets de la loi sur la liberté d'expression des citoyens israéliens et des organisations politiques non-violentes. Comment Madame Ashton a pu imaginer que la loi est adoptée pour être appliquée contre des organisations politiques non-violentes ? La loi ignore toujours ceux qui la respectent, c’est l’objectif même d’une loi. 

 

 

La loi anti boycott

en France

 

 

 

L’article 225-2 du Code pénal, prévoit jusqu’à trois ans d'emprisonnement et 45 000€ d'amende.

 

Les articles 225-1 et 225-2 précisent :

 

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

 

La discrimination définie à l'article 225 commise à l'égard d'une personne physique ou morale, lorsqu’elle consiste :

1. un refus de fournir un bien ou un service

2. à entraver l’exercice normal d’une activité économique.

 

Affaire du maire  de Seclin un exemple d’application de la loi française

 

 

Le 12 mars 2003 Jean-Claude Willem, Maire de Seclin dans le département du Nord, comparaissait devant le Tribunal Correctionnel de Lille à la suite d’une plainte déposée par l’Association Cultuelle Israélite de Lille pour discrimination raciale. Au cours d'une réunion du Conseil municipal, le Maire annonce son intention de boycotter les produits israéliens dans les cantines scolaires et sur tout le territoire de la commune. Le 26 mars le Tribunal rend un jugement de relaxe.

 

 

Le Parquet faisant appel contre la décision de relaxe, Jean-Claude Willem comparaissait le 17 juin 2003 devant la Cour d’Appel de Douai. Le 11 septembre le maire a été déclaré coupable par la cour d'appel de Douai, le Tribunal le condamne à 1000 euros d’amende pour discrimination envers une nation.

 

Son pourvoi en cassation a été rejeté au motif que la diffusion sur le site Internet de la commune de la décision prise par le maire de boycotter les produits israéliens, accompagné d'un commentaire militant, était de nature à provoquer des comportements discriminatoires.

 

Une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a affirmé que la condamnation dont le Maire de Seclin avait fait l’objet pour avoir appelé à boycotter les produits israéliens ne portait pas atteinte à la liberté d’expression.

 

La Cour européenne des droits de l'Homme constate que le requérant n'a pas été condamné pour ses opinions politiques mais pour une incitation à un acte discriminatoire.

 

La Cour estime que la justification du boycott [...] correspondait à une démarche discriminatoire et, de ce fait, condamnable. Au-delà de ses opinions politiques, pour lesquelles il n'a pas été poursuivi ni sanctionné, et qui entrent dans le champ de sa liberté d'expression, le requérant a appelé les services municipaux à un acte positif de discrimination, refus explicite et revendiqué d'entretenir des relations commerciales avec des producteurs ressortissants de la nation israélienne. La Cour note encore que dans ses réquisitions devant les juridictions internes, le procureur de la République a fait valoir que le maire ne pouvait se substituer aux autorités gouvernementales pour ordonner un boycott de produits provenant d'une nation étrangère."

 

Nous constatons que la loi anti discrimination est appliquée en France et en Europe. Les Tribunaux sont sévères envers toute discrimination qu’elle soit économique, culturelle, sportive ou universitaire, et cela, au-delà de toute opinion politique. Les mêmes qui critiquent la loi anti boycott en Israël sont à présent contraints de chercher d’autres moyens pour satisfaire leur exaspération anti israélienne.

 

Cette loi ne cherche en rien de restreindre la liberté d'expression ou les protestations politiques comme arguent ceux pour qui l’existence même de l’Etat d’Israël dérange, mais, elle permet de répondre par un bouclier juridique contre ceux qui cherchent par tous les moyens a porter atteinte à la prospérité de l’Etat et de ses citoyens comme n’importe quel autre pays démocratique.

 

Certes, la liberté d’expression ne peut s’appliquer que dans des pays démocratiques mais, son champ se limite à l’expression d’une protestation et aux dires de ses mécontentements, mais, nullement à une action qui veut restreindre un être ou un Etat de vendre ses produits et assurer sa prospérité économique ou culturelle.

 

 

Israël doit se protéger plus que jamais

 

 

 

Un récent sondage publié en ce mois de juillet et mené auprès de 1010 Arabes de Judée-Samarie et de la bande de Gaza, par l'Américain Stanley Greenberg en partenariat avec le Centre Beit Sahour, organisation internationale à but non lucratif, nous apprend que :

 

60 % des Palestiniens sont contre la solution de deux Etats.

 

Un Palestinien sur trois, soutient la solution de deux Etats.

 

Sur la déclaration du président américain Barack Obama : "Il devrait y avoir deux Etats: la Palestine comme patrie du peuple palestinien et Israël pour le peuple juif."

 

34% des interrogés ont dit accepter cette idée du président Obama, 61% l'ont rejeté.

 

Interrogé sur le sort de Jérusalem,

92 % estiment que la ville devrait être la capitale de la Palestine,

1 % la voit comme la capitale d'Israël,

3 % comme la capitale des deux Etats,

4 % comme une ville internationale neutre.

 

62% soutiennent l'enlèvement de soldats de Tsahal et leur prise en otage.

 

53% se montrent favorables à l'enseignement de chansons et de cours sur la haine des Juifs, dans les écoles palestiniennes.

 

73% des Palestiniens interrogés sont d'accord avec une citation de la charte du Hamas sur la nécessité de tuer les Juifs se cachant derrière des pierres et des arbres.

 

Ces chiffres montrent que face à Israël il n’existe guère un partenaire qui oserait prendre l’initiative de déclarer la paix avec Israël. Si le conflit avec Israël était indubitablement territorial, pourquoi on ne trouve jamais un leader arabe qui ose déclarer la fin du conflit si Israël reconnait un Etat palestinien ? Il n’est pas étonnant que le député du Likoud Zeev Elkin, à l’origine de cette loi, indique fermement qu’elle n’était pas destinée à tergiverser, mais à « protéger les citoyens israéliens ».

 

Lors des négociations à Camp David, le prince Bandar disait déjà à Arafat que les arabes n’ont jamais raté une occasion de rater l’occasion. Au lieu de choisir des manœuvres contre Israël pour aller en septembre devant l’Assemblée de l’ONU afin d’obtenir une « reconnaissance » purement théorique qui ne changera en rien leur situation pourquoi ne pas négocier un Etat avec des compromis sachant qu’Israël ne reculera aucunement aux lignes du 4 juin 1967.

 

Pour soutenir leur hypocrisie on peut affirmer contre les boycotteurs que leur action est nulle face au chiffre d’affaire des exportations israéliennes aux pays arabes, supermarchés et restaurants à Gaza inclus.

 


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