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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 21:00

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Pour aschkel.info et lessakele.

A la recherche d'un sionisme perdu - Haim Ouizmann

Paru dans le Magazine Le Météor d'Octobre page 26 et 28

METEOR D OCTOBRE

Cliquez pour lire

 

 

 

 

«… Nous membres du Conseil national représentant le peuple juif du pays d'Israël et le mouvement sioniste mondial… proclamons la fondation de l'État juif dans le pays d'Israël, qui portera le nom d'État d'Israël» (Déclaration d'Indépendance).

Crise idéologique profonde: la fin d'une vision?

 Lors du trente-sixième congrès sioniste qui s'est tenu à Jérusalem (15-17 juin 2010) afin de commémorer le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Benyamin Zeev (Théodore) Herzl, la majorité des représentants apparentés au mouvement Meretz, gauche radicale, a appelé le gouvernement israélien à poursuivre sa politique de gel des implantations en Judée-Samarie suivant, en cela, l'esprit du discours de Benyamin Netanyahou à l'Université Bar Ilan. Les motifs invoqués: «la dégradation des rapports avec le président des Etats-Unis et le maintien du lien chaleureux avec la communauté juive américaine». En contradiction formelle avec les conclusions du sixième Congrès sioniste (1903) au cours de laquelle la fraction russe s'est virulemment opposée au «Projet Ouganda», le dernier Congrès de Jérusalem a décidé de renoncer au rêve sioniste, à l'essence même de l'idéologie  prônant la renaissance nationale juive sur la terre où, selon les termes de la Déclaration d'Indépendance, «naquit le peuple juif». Les représentants Russes ne pouvaient alors accepter que le lien indéfectible unissant le peuple d'Israël à Eretz-Israël puisse être brisé ou interrompu.

L'Etat d'Israël démocratique et souverain se trouve, plus que jamais, confronté à un double danger: d'une part à l'antique haine des pays arabes et des factions palestiniennes, d'autre part à l'idéologie post-sioniste d'intellectuels et de politiques juifs israéliens s'affirmant les représentants légitimes des droits de l'homme... palestinien. Leur but avoué: délégitimer  Israël, la nation historique du peuple juif.  Il ne fait aucun doutequ'une grave crise idéologique traverse la conscience de la nation juive israélienne. C'est pourquoi le retour aux sources historiques du sionisme s'avère nécessaire afin de mieux saisir à la fois les enjeux politiques et les défis  idéologiques  qu'il incombe à Israël de relever.

Plans de partage: le front du refus arabe

Les négociations en cours aujourd'hui entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en vue d'un prochain et hypothétique règlement du conflit israélo-palestinien qui verrait naître, selon les termes de la Conférence d'Annapolis, «deux états pour deux nations» ne constituent en rien une nouveauté. Ces pourparlers représentent l'ultime tentative d'aboutir à un «compromis historique», dernier avatar des multiples plans de partage qui se sont succédés, mettant en lumière la permanence du front du refus arabe et vouant à l'échec toute solution viable:

  • Plan Churchill (Premier «Livre Blanc» - 1922): Alors que la Transjordanie était initialement incluse dans le territoire du futur foyer juif, selon les frontières historiques du Grand Israël, ce plan octroie la Transjordanie à Abdallah, le fils d'Hussein ibn Ali (le fondateur du panarabisme) et limite par ailleurs le nombre d'Olim. La promesse d'un foyer national juif en Eretz-Israël y est toutefois réitérée. Haïm Weizmann, malgré les réticences au sein du mouvement sioniste accepte les conditions du Plan. Les Arabes, refusant la définition d'un état juif, rejettent le Plan.   
  • Plan Peel (1936): A la suite de la Grande Révolte arabe, le Plan Peel recommande de donner la majorité du territoire aux Arabes, n'en accordant que 17%  aux Juifs. Les principaux leaders juifs: Golda Meir, Ben Gourion et Haïm Weizmann, alors pleinement disposés à en adopter les conclusions aussi difficiles qu'elles soient, se heurtent à l'opposition de Menahem Oussishkin, Berl Katzenelson et Isaac Tabenkin lequel, après la guerre des Six jours, rejoint le «Mouvement pour le Grand Israël». Le Congrès sioniste (1937), sous leur influence, rejette d'emblée ce Plan antisioniste, niant les aspirations  du peuple juif à regagner sa terre ancestrale. Mohammad Amin al-Husayni, le Grand Mufti de Jérusalem, alors leader du Haut Comité arabe, revendiquant l'application des promesses de l'idéal panarabique (Correspondance McMahon) oppose un refus catégorique à ce plan.
  • Le plan Morrison-Grady (1946): Ce plan recommandé par les Américains et les Britanniques, après le refus des Arabes d'appliquer les conclusions du Anglo-American Committee of Inquiry on Palestine renonçant pourtant à reconnaître Israël comme Etat juif, préconise la quadruple partition d'Eretz Israël: une zone juive recouvrant 17% d'Eretz-Israël (Galilée orientale, La Vallée de Jezréel, la bande côtière de Haïfa à Tel-Aviv); une zone arabe (40% du pays) englobant la Judée-Samarie, la Galilée occidentale et la plaine côtière; deux autres zones (43 % du territoire): Jérusalem et le Néguev sous contrôle direct du gouvernement britannique. Ce plan, réduisant à une peau de chagrin les promesses historiques de la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 «d'établir en Palestine un foyer national pour le peuple juif» et par ailleurs favorable à la cause Arabe est rejeté par les Arabes. Ces derniers réclament l'édification d'un Etat arabe sur l'ensemble d'Eretz-Israël, selon les termes du troisième «Livre Blanc» de MacDonald (*1). L'échec du plan Morrison-Grady conduit à la mise sur pied de la célèbre Commission des Nations-Unies chargée du partage d'Eretz-Israël (UNSCOP ou United Nations Special Committee On Palestine (*2).
  • Plan de partage 29 novembre 1947: Ce Plan qui aurait pu changer véritablement le cours du conflit israélo-palestinien prévoyant la création de deux états arabe et juif est une nouvelle fois rejeté par la Ligue  arabe. A cela au moins trois raisons. 1. Géographique: la superficie du nouveau territoire juif équivaudrait à 55% (la majorité étant cependant désertique: région du Néguev) contre 45% au profit des Arabes bénéficiant de terres fertiles. 2. Démographique: 67% de la population est arabe contre 33% de Juifs. 3. Idéologique: la Résolution 181 définissant le futur Etat d'Israël comme Etat juif.

Mahmoud Abbas et l'Autorité palestinienne, toujours fidèles à la Charte nationale palestinienne de 1968, s'obstinent à nier cette reconnaissance des Nations-Unies: «La déclaration Balfour, le mandat, et tout ce qui en résulte, sont déclarés nuls et non avenus. L’affirmation selon laquelle des liens historiques ou spirituels unissent les Juifs à la Palestine n’est pas conforme aux faits historiques et ne répond pas aux conditions requises pour constituer un État. Le judaïsme est une religion révélée. Il n’est pas une nationalité particulière. Les Juifs ne forment pas un peuple ayant son identité propre mais ils sont citoyens de leurs pays respectifs».(*3).

Lors de la  rencontre à l'O.N.U des pays donateurs en faveur de l'Autorité palestinienne, dont Israël, (21-09-2010), Dany Ayalon, ministre des Affaires étrangères israélien, a instamment demandé d'apposer le terme juif à l'état d'Israël. Salam Fiad, premier ministre palestinien,  lui a opposé un refus catégorique.

Le paradoxe  de la politique israélienne

Aussi surprenant que cela puisse paraître, «le Mouvement du Grand Israël», mouvement nationaliste né après la guerre des Six Jours, fut fondé par des hommes de la  gauche dite historique comme l'écrivain Moshe Shamir (Fondateur du parti LaAm dont fit partie Ehoud Olmert et plus tard, après les Accords de Camp David, le parti Tehiya dont Gueoula Cohen fut une des figures les plus dominantes), Haïm Gouri, Nathan Alterman, Rachel Yannaït Ben-Zvi, Uri Zvi Greenberg (fondateur du Herout), Samuel Joseph Agnon (Prix Nobel de Littérature-1966) et Isaac Tabenkin.

Quant à la droite israélienne, c'est elle qui, aux rênes du pouvoir, réalise le plus grand nombre de concessions territoriales: les accords de Camp David en 1978, pourtant à l'origine de la paix avec l'Egypte ouvrent, de facto, une brèche dangereuse sur la question de Judée-Samarie et Gaza. Le premier accord-cadre portant sur l'autonomie de la Judée-Samarie et de la bande de Gaza que Menahem Begin a concédé à son homologue égyptien Anouar Sadate, encourage l'ouverture de négociations ultérieures: la Conférence de Madrid (1991), les Accords d'Oslo (1993), le sommet de Camp David II (2000), le retrait unilatéral du Goush Qatif (2005) et la reprise récente des pourparlers directs avec l'Autorité palestinienne, conséquence immédiate du fameux discours de Bar-Ilan prononcé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou  (Juin 2009).  

Aujourd'hui, les partis de droite comme de gauche ne cessent de perdre de leur crédibilité et légitimité idéologique sioniste. Le parti Avoda semble en passe de disparaître ou de se fondre au sein de Qadima; le Likoud, déséquilibré de l'intérieur, risque de se scinder. La tactique l'emporte sur la stratégie. La vision et le souffle des pionniers  ont purement et simplement disparu du discours politique israélien. C'est ce vacuum idéologique qui permet aux tenants du post-sionisme de s'épanouir librement. 

Vers une nouvelle ère sioniste

 Application des résolutions de la Conférence de  San Remo (1920): celle-ci inclut «de jure» les territoires de Judée-Samarie dans les territoires destinés à constituer le futur foyer national juif. Ce n'est qu'après la guerre d'Indépendance en 1948, consécutivement au refus par les Arabes du Plan de Partage de 1947 et à la tentative d'éradiquer  le jeune Etat d'Israël, qu'émerge la distinction Judée-Samarie. En effet ces territoires, reconnus par la Conférence San Remo et la Convention franco-britannique (23 décembre 1920) comme partie intégrante d'Israël furent, en 1950, annexés par la Jordanie qui viola ainsi le droit international. En 1988, la Jordanie finit par renoncer à la Judée-Samarie. Or, en vertu du plan Churchill, la Transjordanie (Jordanie actuelle) devrait être tout naturellement considérée comme un état palestinien, la Judée-Samarie, au cœur même de l'Eretz-Israël historique, devrait revenir de droit à Israël.

 Application de la loi israélienne en Judée-Samarie: l'Etat d'Israël, n'ayant nullement déclaré la Judée-Samarie et Gaza «territoires conquis», se doit d'annuler l'autorité du ministre de la Défense et y appliquer la loi civile. En effet, alors que les Accords d'Oslo, abolissant l'autorité militaire dans ces territoires, permettent aux Palestiniens de construire librement, les Juifs munis d'une carte d'identité israélienne - et à ce titre payant leurs impôts sur le revenu et servant au sein de Tsahal - sont soumis au diktat d'Ehoud Barak. Cette situation ségrégationniste doit disparaître par l'application pleine et entière de la loi israélienne et donner aux conseils régionaux et aux municipalités de Judée-Samarie la force légale de s'autogérer urbainement (*4).

Il est temps de combler le vide idéologique et reconstruire l'idéal sioniste en s'appuyant sur l'esprit pionnier qui a permis le retour de millions de Juifs sur leur terre ancestrale afin de s'y installer librement.

*1. Consécutivement à l'échec de la Commission Woodhead (1938) octroyant à peine 5%, (1250 km2) du territoire de la Palestine mandataire et de la Conférence de Saint James (1939) dont les conclusions sont remises dans le troisième «Livre Blanc» («le Livre Noir»), l'Empire britannique caresse l'idée d'un Etat binational. Abandonné, ce projet sera muté en: «deux états pour deux nations».

* 2. En 135 de notre ère, après avoir écrasé la Grande Révolte conduite par Bar Kochva, les Romains dénomment  Eretz-Israël: «Syria Palaestina» afin d'éradiquer toute possibilité  d'identification nationale entre le peuple juif et sa terre.

*3. Association France-Palestine Solidarité http://www.france-palestine.org/article1795.html

 (*4). D'après la proposition de loi présentée  à la 17e Knesset. Benyamin Netanyahou y a apposé sa signature.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 08:18

Revue de presse de l'ambassase d'Israel en français

17/11/2010

 

 

 

 

DIPLOMATIE

 

Netanyahu présente : Une nouvelle crise / Itamar Eichner, Orly Azoulay et Tzvika Brott – Yediot Aharonot

Le gel est toujours gelé : le Premier ministre Binyamin Netanyahu a présenté cette semaine une série de nombreux avantages qui seront accordés par les Etats-Unis à Israël si celui-ci accepte de reprendre le gel de la construction dans les territoires. Or il s’avère à présent que les promesses évoquées par le Premier ministre Netanyahu sont différentes de celles que les Américains sont prêts à faire par écrit.

Suite à sa rencontre jeudi avec la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, M. Netanyahu a demandé que les engagements américains soient mis par écrit pour qu’ils puissent être soumis au vote du cabinet restreint de sécurité. Mais hier on a appris que les Américains refusent de mettre par écrit certaines des ententes avec Israël et notamment le fait que le gel de la construction ne s’appliquera pas à Jérusalem-est.

Pour l’heure, le gouvernement américain à l’intention d’adresser à Israël une lettre dans laquelle il sera indiqué que « le gel de la construction se fera selon la même formule que le gel précédent ». Ainsi la lettre ne mentionnera pas directement Jérusalem-est. En outre, les Américains affirment ne pas voir dans cette lettre un engagement envers Israël mais une récapitulation des principaux points évoqués lors de l’entretien de Mme Clinton avec M. Netanyahu.

Du point de vue Américain, le document devrait comprendre trois points principaux, le premier étant la livraison à Israël des avions furtifs, qui ne seront pas fournis dans le cadre de l’aide militaire ordinaire mais en supplément. Le deuxième point concerne la formule selon laquelle sera mis en œuvre le gel de la construction : les Américains ne mentionneront pas Jérusalem-est, mais indiqueront que le gel est une mesure unique qui ne sera pas renouvelée et qu’il a été convenu que le premier sujet évoqué dans le cadre des pourparlers sera celui du tracé des frontières entre Israël et les Palestiniens. La lettre indiquera également que le gouvernement américain s’opposera à d’éventuelles résolutions unilatérales concernant le conflit israélo-palestinien. Washington ne devrait cependant pas promettre l’utilisation de son droit de veto.

Le Premier ministre adjoint, Dan Meridor a déclaré hier : « Tant que nous ne recevrons pas une lettre américaine avec des éclaircissements satisfaisants, le cabinet ne se réunira pas ». La lettre sera également remise au grand-rabbin Ovadia Yossef, guide spirituel du parti Shas, qui, s’il en est satisfait, autorisera les ministres du parti à s’abstenir lors du vote, ce qui donnera au Premier ministre la majorité nécessaire pour approuver la reprise du gel de la construction.

Une autre lettre sera déposée aujourd’hui sur le bureau de Binyamin Netanyahu. Il s’agit d’une lettre de protestation adressée au Premier ministre par des ministres et des députés du Likoud qui lui demandent de respecter l’engagement pris par le cabinet quant à la reprise de la construction. Parmi les signataires de cette lettre on trouve le ministre sans portefeuille Benny Begin, les vice-ministres Guila Gamliel et Ayub Kara, le président du groupe parlementaire Likoud, Zéev Elkin, le président de la commission des affaires parlementaires de la Knesset, Yariv Levin, ainsi que les députés Danny Danon, Tzipi Hotovely, Haïm Katz, Miri Réguev et Zion Pinyan.

 

ISRAËL-"PALESTINIENS"

 

C’est officiel : Les Palestiniens ont le plein contrôle de Naplouse / Amihaï Attali – Maariv

Maintenant c’est officiel : les Palestiniens sont les véritables patrons à Naplouse.

Ces dernières semaines, on a assisté à un changement spectaculaire concernant le contrôle de la ville qui, il y a quelques années encore, était considérée comme un bastion du terrorisme d’où partaient la plupart des attentats meurtriers contre les villes israéliennes. Désormais, lorsque les forces de Tsahal voudront opérer dans la ville, ils devront prévenir les services de sécurité palestiniens et coordonner leur action avec eux.

Jusqu’à présent, l’arrangement entre Tsahal et les services de sécurité palestiniens était le suivant : Chaque jour à minuit, les Palestiniens finissaient leur journée de travail et prenaient leurs quartiers jusqu’au lendemain. Ainsi les soldats de Tsahal pouvaient effectuer librement des arrestations de terroristes tout en préservant l’effet de surprise. Dans les faits, ces coups de filet avaient lieu plusieurs fois par semaine.

Suite à une nouvelle évaluation de la situation qu’a effectuée récemment le régiment de Samarie, les autorités militaires israéliennes ont décidé de permettre aux forces de sécurité de l’Autorité palestiniennes d’opérer dans la ville vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Dorénavant, les officiers de liaison de l’Administration civile de Cisjordanie et du régiment de Samarie devront prévenir les Palestiniens avant toute opération.

La situation de ces jours-ci en Cisjordanie est la plus calme qu’on ait connue depuis de longues années. Ceci est dû notamment aux nombreuses actions préventives menées par Tsahal sur la base des renseignements fournis par le Shabak./.

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 17:29

 

 

 

L’ancien chef d’état-major et aujourd’hui vice-premier ministre, Moshé Yaalon n’a pas un tempérament passionné pas plus qu’il n’est un militant idéologique de longue date. Mais, un peu comme Avigdor Lieberman, il lit avec froideur et lucidité la carte de la réalité, et en tire les enseignements qui s’imposent.

Mercredi matin, il a accordé une interview très instructive sur les ondes de Kol Israël, dans laquelle il explique avec méthode et conviction pourquoi il s’oppose à un nouveau gel de la construction, et pourquoi il a accepté de signer la pétition des opposants au gel au sein du Likoud.

Pour Yaalon, « peu importe ce que propose Barack Obama en contrepartie d’un nouveau gel, il faut dire cette fois-ci ‘non’ aux Américains, et avec un fort point d’exclamation! » Le général explique « que l’acceptation d’un nouveau gel, quel qu’en soit la durée, diffusera un message très problématique d’Israël vers l’extérieur, et appellera automatiquement d’autres exigences palestiniennes et d’autres diktats venus de Washington. Et même s’il s’agit encore d’une question mineure en comparaison des autres sujets en négociations, la position stratégique d’Israël risque d’être fort ébranlée si Israël cède sur ce point ».

« Cette question est un test pour nous », continue Yaalon, « car si nous ne fixons pas des limites et des lignes rouges, notre situation sera très difficile lors des discussions de chacun des dossiers fondamentaux de ce conflit ».

Le ministre a également voulu préciser « qu’il ne s’agissait pas du tout d’un appel dirigé contre le Premier ministre ou contre ceux qui au Likoud estiment qu’il faut accepter le ‘deal’ convenu entre Netanyahou et Clinton, mais qu’il s’agissait d’une prise de position de principe, d’une pierre d’achoppement entre deux visions différentes, et qu’il se sentait le devoir de faire entendre cette différence ».

Le journaliste, Yaron Dekel lui posait alors la question suivante: « Pensez-vous qu’il est judicieux de se mettre à dos un Président américain dont le soutien serait nécessaire ultérieurement, par exemple contre l’Iran? » Yaalon répondit alors en substance: « C’est vrai, mais il y a des moment où il faut dire ‘non’ même aux Américains, car je vois dans ce deal un changement profond dans la stratégie israélienne. J’en veux pour preuve l’exigence d’entamer les pourparlers sur les frontières durant ces trois mois. A cause de l’amère expérience d’Oslo, Israël a systématiquement insisté sur l’exigence de la reconnaissance de l’Etat comme patrie du Peuple juif et sur celle de la fin définitive des revendications palestiniennes en cas d’accord de paix. Or, rien n’indique que les Palestiniens vont dans cette direction, bien au contraire, et si nous discutions sur le tracé de frontières durant ces prochains mois, Israël sera le seul à devoir donner et céder, alors que les Palestiniens n’auront aucune obligation de leur côté. »

Question du journaliste: « Voulez-vous dire par là qu’Abou Mazen n’est pas un partenaire à vos yeux? ». Réponse du ministre: « Tant qu’il déclarera qu’il ne reconnaîtra jamais Israël comme Etat du Peuple juif, ce sera à lui de faire la preuve de sa bonne foi et de la bonne volonté ».

En conclusion, Yaalon a tenu à rappeler la chose suivante: « Nous ne tenons pas à régner sur eux, mais si nous exigeons à ce point la reconnaissance d’Israël comme patrie du Peuple juif, c’est aussi parce que cela doit avoir un effet pédagogique sur leur population. Or, il faut savoir que pour eux, ce qu’ils appellent l’ ‘occupation’ a débuté en 1948 et non en 1967 et l’OLP a été créé en 1964, bien avant qu’Israël prenne le contrôle de la Judée-Samarie. C’est en ce sens qu’ils éduquent leurs jeunes générations, en les imprégnant qu’il n’y a aucun lien entre le Peuple juif et cette terre, et que par conséquent, que nous n’avons aucun droit dans cette région ».

Moshé (Boggy) Yaalon était chef d’état-major avant le désengagement du Goush Katif. Il s’était ouvertement opposé à ce choix d’Ariel Sharon en avertissant que ce geste unilatéral n’amènerait qu’à une radicalisation de l’attitude des Palestiniens et non l’accalmie que promettait l’ancien Premier ministre. Ce dernier l’avait alors limogé pour le remplacer par Dan Haloutz.

 

par Shraga Blum - israel7

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 10:22

 

Chantage américano-arabe sur Israël - Les 'Palestiniens' critiquent  la proposition de règlement des États-Unis

 


Associated Press

http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-3984000,00.html

Adapté par Aschkel  Pour aschkel.info et lessakele.

 

Le négociateur en chef  Erekat  : "Les Palestiniens ont «problème majeur" avec le fait que Washington ne demandent pas de geler la construction à Jérusalem-Est

Cette nuit B.Netanyahou a présenté la proposition  américaine au cabinet qui n'a pas été acceptée, ce matin une autre réunion devrait se tenir pour exiger de la partie adverse la reconnaissance du caractère juif de l'Etat-

Tzipi Hotovely (députée) a annoncé ce matin que le gel est une erreur répétée déjà deux fois, et que la  faiblesse israélienne transmet un message négatif et incite les "Palestiniens" à accroître la pression sur Israël. Israël ne peut pas être l'otage des Etats-Unis. "

 Les "Palestiniens" ont exprimé de fortes réserves au sujet de la proposition américaine qui vise à inciter Israël à prolonger le moratoire sur la construction en Judée-Samarie et ce afin de relancer les pourparlers de paix.

Le négociateur "palestinien" Saeb Erekat n'a pas rejeté purement et simplement la proposition  dimanche, mais a déclaré qu'une décision sur l'opportunité d'y souscrire serait prise après avoir effectué des consultations avec les dirigeants "palestiniens" et arabes.

 

La proposition appelle à l'arrêt  pour une durée de 90 jours des mises en chantier en Judée-Samarie,et ne concerne pas Jérusalem.

Erekat,  «Les "Palestiniens" ont un problème majeur avec cette proposition qui ne comprend pas Jérusalem-Est"

En échange, la Maison Blanche demanderait au Congrès la fourniture de 20 avions de combat furtifs pour Israël, et les États-Unis opposeraient leur véto sur les résolutions internationales critiques envers Israël.

Vendredi Erekat a déclaré que si Israël a ne renonce pas à geler la construction en Judée-Samarie d'ici la fin Novembre, l'Autorité "palestinienne" demandera à la communauté internationale de reconnaître un Etat indépendant.

S'exprimant lors d'une visite au Maroc,  Erekat a déclaré que «si les États-Unis ne sontt pas en mesure de forcer Israël à stopper la construction  ce mois, notre prochaine étape sera de demander aux Américains de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967."

 

Il a ajouté que si la pression américaine ne porte ses fruits, l'Autorité palestinienne se tournera vers l'Organisation des Nations Unies et le Conseil de sécurité afin qu'ils acceptent de reconnaître un Etat "palestinien" indépendant.


 

 

 

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 11:07

 

 

 

 

sélection de conférences

 

 

 

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Vidéo - Etre sioniste aujourd'hui, Quel Israël voulons-nous ?

Uzi DayanGénéral de réserve, ancien chef d'état-major

Im Tirzu  et le Dr Emmanuel NAVON-  

 Jérusalem, Novembre 2010

 

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 06:42

Les habitants du village de Ghajar (frontière israélo-libanaise) veulent rester israéliens

Comme on les comprend !

 

 

Lire aussi

 

>Inquiétudes à Ghajar - village menacé de mort par le 'Hezbollah

>Ghajar: Manifestations en faveur de la poursuite de "l'occupation" israélienne

par Yéochoua Sultan

La localité de Ghajar, non loin de Metula, est en proie de nouveau à l’incertitude, en raison des intentions du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, d’effectuer un nouveau retrait et de faire reculer la frontière en direction d’Israël, de sorte que la moitié des habitants de ce village se retrouveront sous l’emprise du pouvoir libanais. Il doit rencontrer le secrétaire de l’Onu lundi, lors de son prochain voyage en Amérique, et l’informer de la décision israélienne de donner raison à l’organisation internationale en se retirant définitivement de la zone disputée où se trouve la moitié du village de Rajar.

En effet, selon l’Onu, la frontière internationale passe au beau milieu de Ghajar. L’ambiance, ce dimanche, est à la colère et à l’incompréhension. Les deux mille trois cents habitants les plus concernés par la fixation de la frontière sont mécontents de ne pas avoir été informés de ces récentes dispositions, bien que l’affaire fasse depuis plusieurs années périodiquement la une des médias. Najib Khatib, porte-parole du Conseil local, s’est plaint de la procédure: «Il est regrettable, comme toujours, que nous ne soyons informés de ce qui va déterminer notre avenir que par le biais des médias. Aucun délégué du gouvernement n’est venu nous faire part de ce qui va influer directement sur notre vie et sur l’avenir de nos enfants.»

Il se plaint que la vie est devenue un enfer depuis le retrait unilatéral de Tsahal du Sud-Liban. La seconde guerre du Liban leur a de plus porté un préjudice important: «Nous avons subi de graves dommages matériels pendant la seconde guerre du Liban. Mais aujourd’hui encore, certaines familles de notre village n’ont pas encore été indemnisées par l’Etat, alors qu’elles ont toutes la nationalité israélienne.» Il déclare en outre: «Nous ne voulons pas que les familles soient séparées. Si cette décision est acceptée, Netanyahou appliquera le verdict du jugement de Salomon. Le mur de Berlin en Europe est tombé, mais à présent on cherche à nous imposer ici un nouveau mur. Nous devrions bénéficier du même statut que le plateau du Golan, puisque nous sommes devenus israéliens au moment même où le plateau du Golan est devenu israélien. Certaines familles détiennent chez nous des actes de propriétés sur leurs terrains délivrés par le district syrien de Kunetra.»

Le président du Conseil local de Rajar, Ahmad Patli, a pourtant été reçu par la Commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset. Lors de cet entretien, qui s’est déroulé il y a quelques mois, il leur a fait part des implications et des dommages que cette démarche représenterait pour la vie des habitants. Il a de plus tenté de partager les craintes inspirées par le plan qui consiste à remettre le contrôle du nord de leur village sous l’égide de la Finul. Ce dimanche, les enfants de Rajar sont rentrés de l’école alors que la nouvelle venait de parvenir jusqu’à eux. Un habitant explique: «D’après la décision du gouvernement, les enfants qui habitent au nord de l’école devront subir un contrôle frontalier pour se rendre en classe puis pour rentrer chez eux. Toutes les institutions se trouvent dans la partie sud de la ville: les bureaux du Conseil local, le centre sportif…»

La partie nord de Ghajar a été bâtie conformément à une décision entérinée par le gouvernement en 1978, après l’opération Litanie. Ce n’est qu’à la suite de retrait ordonné au printemps 2000 par Ehoud Barak du Sud-Liban que l’Onu a décrété que le terrain en question faisait partie intégrante du territoire libanais. Cette décision de l’Onu a été par la suite de nouveau entérinée dans le texte de la résolution 1701qui a marqué la fin de la Seconde guerre du Liban.

Un autre habitant déclare: «Les habitants du village sont unanimes. Qu’ils habitent dans la partie nord ou la partie sud, ils sont tous opposés au retrait d’Israël. Nous voulons continuer à être israéliens.» Les nombreux journalistes qui se sont rendus dans la localité de Ghajar, suite à cette information, ont été escortés par des forces de Tsahal et n’ont pas été autorisés à se rendre dans la partie Nord, déjà marquée par une clôture qui suit le tracé de la frontière internationale.

israel7

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 21:59

 

BANN-PEREZ.jpg

 

L’erreur fatale d’Itshak RABIN (z’’l)

Par Victor Perez


 

Le 04 novembre 1995, le Premier ministre israélien Itshak Rabin (z’’l) fut assassiné parYigal AMIR. Un illuminé croyant ainsi étouffer dans l’œuf les « accords d’Oslo » mais qui poignarda, en  fait, la légitimité israélienne à défendre ses intérêts. Ainsi et suite à une pression internationale croissante, on aperçut entre autres les accords de Wye-Plantation, les retraits administratif et sécuritaire israéliens des villes ‘’palestiniennes’’, Ehud BARAKnégocier à Camp David et rapporter dans ses bagages l’Intifada armée, ou encore Ariel SHARON retirer unilatéralement toute présence israélienne de la bande de Gaza. Ce qui obligea, quelques années plus tard, les autorités à engager l’opération Plomb durci afin de faire cesser les dizaines de tirs journaliers de roquettes « artisanales » sur les riverains de cette zone ‘’palestinienne’’ devenue juderein depuis 2005.

 

Des concessions successives qui n’ont vu, en échange, aucun gain politique en faveur du peuple israélien, ses besoins sécuritaires ou la reconnaissance de ses droits historiques. Quelques bonnes raisons qui expliquent le refus de l’ensemble des Israéliens de toute grâce envers ce meurtrier.

 

Un assassinat donc, récupéré et commémoré chaque année depuis quinze ans par la gauche israélienne afin d’affirmer son message idéologique. A savoir, la fin de ‘’l’occupation et de la colonisation’’ des territoires en faveur de la solution de deux états pour deux peuples vivant côte à côte pacifiquement.

 

Que vaut réellement cette proposition ?

 

Le 13 septembre 1993, les « Accords d’Oslo » furent signés sur la pelouse de la Maison Blanche. Des accords signifiant clairement la reconnaissance réciproque del’Organisation de la Libération de la Palestine comme seule représentante des ‘’Palestiniens’’ ainsi que celle d’Israël. Une identification de l’état d’Israël que chacun imaginait être, alors, celle d’un état juif, de la patrie du peuple juif, de la nation du peuple juif et de la légitimité du peuple juif sur cette terre.

 

L’erreur d’Itshak RABIN (z’’l) et celle de ses conseillers fut donc de ne pas faire préciser cette qualité par écrit. Ce qui aurait entrainé, à coup sûr, le refus arafatien de toute signature de ces ‘’accords’’. Une négation encore à jour malgré sa disparition et son remplacement par Mahmoud Abbas à la tête d’une Autorité palestinienne toute solidaire de cette décision. Une précision qui aurait dessiné un Proche et Moyen-Orient totalement différent et qui démontre la validité du plan par étape d’éradication de ‘’ l’entité sioniste’’ par l’Olp et ses affidés.

 

Ainsi, la solution de deux états pour deux peuples distincts se révèle n’être qu’un mirage que se refuse à admettre cette gauche idéologique, soutenue il est vrai par l’exigence internationale de la poursuite des négociations de ‘Paix’’ qui n’ont pas, comme priorité actuelle, la reconnaissance du droit légitime du peuple juif à s’autodéterminer sur la terre de ses ancêtres.

 

Benjamin Netanyahou tente depuis 18 mois de corriger l’erreur et d’imposer cette reconnaissance à l’AP. Dans l’optique de deux états pour deux peuples nul ne pourra se contenter de vagues promesses sur la définition et la destination de l’état d’Israël. Aucunes négociations n’aboutiront tant que les droits légitimes du peuple juif ne seront pleinement reconnus, outre l’AP, par l’ensemble de la communauté musulmane.  

 

L’acceptation totale de la résolution onusienne 181 par ceux qui l’ont combattu en 1948 sera la clé de la réussite des pourparlers. Sinon ils s’avéreront être des négociations qui ne mènent qu’à une capitulation israélienne. Une ‘’Paix’’ que les Israéliens refuseront quelque soit le gouvernement en place.

 

Victor PEREZ ©

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 14:23

 

BANNER SENTINELLE

 

Nous ne sommes pas à vendre

 
  
 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

 

Précédent article de C.B.Glick

>L’Age de la Dissimulation - 

 

Si Netanyahou veut qu’on se souvienne de lui comme de quelque chose de plus qu’un autre bourrin, non différent de Livni et tous les autres, il doit mettre fin à ces pourparlers destructeurs et dire la vérité à l’administration Obama.


 Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou joue avec le feu. Au cours de la semaine passée, on a largement rapporté que l’administration Obama et le gouvernement Netanyahou mènent des négociations secrètes concernant les futures cessions de territoire israélien aux Palestiniens dans la Vallée du Jourdain et à Jerusalem. Selon ces rapports, l’administration a présenté à Netanyahou un plan selon lequel Israël cèdera ses droits sur Jerusalem Est et la Vallée du Jourdain aux Palestiniens puis louera ces zones aux Palestiniens pour une période limitée. 

 

Les rapports varient sur la durée de la location. Certains déclarent que la Maison Blanche offre un bail de sept ans. D’autres déclarent que les américains offrent à Israël des baux sur Jerusalem et la Vallée du Jourdain pour plusieurs décennies avant qu’ils n’y renoncent complètement. 


Netanyahou aurait accepté en principe la proposition d’Obama. La seule discussion en suspens porte sur la durée du bail. Netanyahou exige qu’Israël soit autorisé à louer Jerusalem et la Vallée du Jourdain aux Palestiniens pendant 40 à 99 ans. Les Américains projettent une durée plus courte.

 

Le fait que ces discussions aient simplement lieu est profondément troublant aussi bien pour ce qu’elles nous révèlent sur la vision d’Israël par l’administration Obama et pour ce qu’elles nous disent de la sagesse et de la personnalité de Netanyahou.

 

En appelant Israël à céder la Vallée du Jourdain aux Palestiniens, le président des USA Barack Obama ignore la réalité la plus fondamentale au Moyen-Orient : Israël est assiégé par ses voisins qui cherchent sa destruction. Sans la Vallée du Jourdain, Israël deviendrait l’équivalent moderne de la Tchécoslovaquie dépouillée du territoire des Sudètes en 1938. Il serait complètement indéfendable.


Aucun des voisins d’Israël n’a accepté son droit à l’existence.
 La majorité absolue des Arabes de tous les Etats voisins d’Israël veulent la destruction d’Israël. En cédant la Vallée du Jourdain, Israël commettrait un suicide national en invitant à une invasion qu’il serait incapable d’empêcher.

 
C’est vrai aujourd’hui, et étant donnée la profondeur de la haine arabe des Juifs, selon toute probabilité, cela restera le cas dans 40 et dans 99 ans. En tous cas, la suggestion d’Obama à Israël de faire reposer son avenir sur l’espoir sans fondement d’un monde arabe fondamentalement transformé est à la fois grossière et dangereuse.

 

De même pour Netanyahou, il n’a absolument pas le droit de parier l’avenir d’Israël. Il n’a aucun droit d’engager les générations futures dans un suicide stratégique fondé sur la myopie stratégique d’Obama.


La notion même qu’Israël devrait simplement céder le contrôle de la Vallée du Jourdain est erronée et inacceptable. En proposant qu’Israël procède ainsi, l’administration Obama détruit les derniers vestiges de sa crédibilité en tant qu’allié de l’Etat juif. Mais ceci n’est pas le pire aspect de la proposition des USA à Israël.

 

Le pire aspect de la proposition des USA, c’est qu’elle enjoint à Israël de céder Jérusalem et la Vallée du Jourdain aux Palestiniens puis à les louer aux Palestiniens.


S’adressant à la radio de l’armée, le ministre de la science Daniel Herschkowitz a expliqué : « Si nous acceptons l’offre, nous diffuserons dans l'esprit des Palestiniens que la terre est vraiment à eux ».


En effet, nous le ferions. Mais c’est pire encore.

 

Jerusalem est au centre de l’histoire, de la civilisation, de la culture et de la foi juives. C’est le sang vital de l’Etat juif et du Peuple juif. De même pour la Vallée du Jourdain, Jerusalem ne peut pas être défendue sans elle. Quand les USA demandent à Israël de louer ces zones aux Palestiniens, ce que les USA font savoir à Israël c’est qu’ils rejettent la notion même des droits nationaux juifs sur l’Etat d’Israël.

 

Peut-être un jour les dirigeants d’Israël seront-ils assez stupides pour se retirer de Jerusalem et de la Vallée du Jourdain. Peut-être un jour seront-ils assez stupides pour se retirer de la Galilée et du Negev. Mais aucun dirigeant israélien n’a le droit de céder les droits nationaux du Peuple juif sur la Terre d’Israël à qui que ce soit.


Au cœur des choses, la proposition des USA inclut la soumission israélienne aux Palestiniens. Elle exige que les dirigeants d’Israël déclarent que les Palestiniens ont tous les droits. Nous avons seulement une faible sécurité et des considérations politiques. Ces considérations à leur tour sont de durée limitée et lorsqu’elles seront en place, nous serons dénués de tout recours. Les Palestiniens seront libres de jouir de leurs droits sans les Juifs perturbateurs pour les ennuyer.  

 
Netanyahou sait parfaitement bien qu’Israël ne peut pas survivre sans la Vallée du Jourdain. Il sait aussi que la Terre d’Israël appartient au Peuple juif et que nous sommes les propriétaires légitimes de ce territoire. Alors qu’est-ce qui explique son action ?

 
Agissant ainsi, Netanyahou essaie clairement d’empêcher une nouvelle crise avec l’administration Obama. Il n’y a pas de doute qu’il croit que les Palestiniens vont encore gagner du temps en refusant de passer un accord avec Israël. Exactement comme les Palestiniens refusent d’accepter le droit à l’existence d’Israël, exactement comme ils refusent d’abandonner leur exigence de détruire Israël en lui faisant accepter des millions d’Arabes nés à l’étranger comme citoyens à part entière dans le cadre d’un « accord de paix » ; et exactement comme ils refusent d’accepter la moindre limitation sur la souveraineté d’un futur Etat palestinien, de même Netanyahou croit-il qu’ils refuseront de louer la Vallée du Jourdain et Jerusalem pour 40 ou 99 ans.

 

Netanyahou peut bien avoir raison de penser cela. Les Palestiniens peuvent rejeter l’accord. Mais il prend un risque énorme.

 

Yasser Arafat n’avait aucun problème pour mentir à Yitzhak Rabin en 1993. Pour obtenir que Rabin installe l’Autorité Palestinienne, arme l’OLP, lève des milliards de dollars en aide internationale pour l’AP, et lui permette de s’étendre à la périphérie des plus grandes villes israéliennes, Arafat a menti et déclaré que l’OLP reconnaissait Israël et vivrait à ses côtés en paix avec l’Etat juif.

 

Il est facile d’imaginer Mahmoud Abbas, adjoint d’Arafat pendant 40 ans, agir de la même façon.

Et alors, que ferait Netanyahou ?

 
Si la tactique de Netanyahou pouvait ne causer qu’un dommage tactique à Israël, son pari sur le refus des Palestiniens de cet accord pourrait se défendre. Mais sa tactique cause un dommage stratégique à Israël même si les Palestiniens rejettent aussi cet accord. Aussi est-elle inexcusable.

 

Israël ne peut pas survivre sans la vallée du Jourdain. En négociant sa cession, Netanyahou rend acceptable pour les USA et le reste du monde l’exigence de voir Israël commettre un suicide national.

 

Pire que cela, la volonté de Netanyahou de négocier avec les USA sur la base d’un plan qui rejette le droit du Peuple juif à la Terre d’Israël jette la confusion chez les amis d’Israël et condamne à l’échec leur défense d’Israël.


En acceptant le légitimité de cette proposition, Netanyahou déclare aux partisans d’Israël à l’étranger que les Palestiniens ont raison. Israël appartient aux Arabes plus qu’il appartient aux Juifs. Par ce message, la seule chose que les partisans d’Israël puissent faire, c’est d’encourager le gouvernement israélien à faire des concessions territoriales qui sont suicidaires pour le pays.

 
Cette croyance désastreuse a été engendrée depuis l’origine du processus d’Oslo en 1993. Son influence délétère à l’étranger est prouvée par le flot de déclarations au long des années par les partisans d’Israël proclamant qu’Israël doit évacuer la Judée, la Samarie, Jerusalem, la Vallée du Jourdain et les Hauteurs du Golan.


Prenez une récente déclaration du sondeur américain Franck Luntz. Celui-ci conseille souvent des groupes américains pro-Israël sur la façon d’améliorer l’image d’Israël dans le monde. Pourtant, de la façon dont cet ami d’Israël voit les choses : « la seule manière pour Israël de créer de la sympathie, c’est d’être la partie travaillant le plus dur à faire la paix. La meilleure défense d’Israël est de démontrer qu’il veut aller deux fois plus loin que ses voisins pour établir la paix ».

 

Et pendant que des décisions comme celles de Netanyahou jettent la confusion chez les amis d’Israël à l’étranger, sa volonté d’envisager un plan qui nie les droits du Peuple juif sur Israël et appelle Israël à commettre des retraits suicidaires nationaux, démoralisent les Israéliens à l’intérieur. Pour preuve de cette démoralisation, il suffit de regarder la Parti Kadima.

 

Comme la chef du Parti Kadima Tzipi Livni le rappelle à chaque fois qu’elle ouvre la bouche, le plan de Kadima pour Israël est de s’autodétruire en se retirant aux lignes d’armistices indéfendables de 1949 aussi vite que possible. Livni déclare jour après jour que les intérêts d’Israël sont mieux servis en cédant la Judée, la Samarie, Jerusalem et la Vallée du Jourdain aussi vite que possible. Dans la mesure où Netanyahou essaie de résister à la pression des USA contre la cession de toutes ces zones, Livni l’accuse de mettre le pays en danger.

 

L’attaque cinglante la plus récente de Livni est survenue mercredi à la Knesset. Là, elle a attaqué le gouvernement Netanyahou pour soi-disant réagir avec bonheur aux informations sur la prise de contrôle du Congrès aux USA par les Républicains lors des élections de mardi.

 

Comme elle l’a formulé : « Pour ceux d’entre vous qui croyez que la défaite d’Obama est une bonne chose pour Netanyahou, je me demande si vous êtes devenus dingues ?... Celui qui dit que… un président américain faible est bon pour Israël ne parle pas seulement stupidement, il encourage une chose qui met en danger Israël lui-même ».

Evidemment, Livni a tort. Israël n’est pas mieux servi en préférant les chances politiques d’un président des USA hostile à ses droits et intérêts nationaux. Si Netanyahou et ses associés avaient exprimé leur joie après le résultat des élections américaines, ils auraient eu parfaitement raison de la faire. L’immense majorité des Israéliens, qui considère avec raison Obama comme hostile, le comprend.

Mais en dépit de la stupidité des arguments de Livni, et de la folie de la politique de Kadima, l’opinion constante dans les sondages montre que Kadima suit de près le Parti Likoud. Et Netanyahou mérite en grande partie le blâme pour cet état de choses.  

Quand Netanyahou est d’accord pour négocier dans une position de faiblesse morale et de cécité stratégique, le message qu’il adresse au public est que nous devrions prendre au sérieux les émules de Livni. Il nous fait savoir que la différence entre Kadima et le Likoud concerne juste la forme, pas la substance. Ils nous racontent tous les mêmes salades, aussi nous devrions aussi voir la vie en rose.

Depuis 17 longues années, les dirigeants israéliens successifs sont venus à leur poste engagés dans la défense du pays, pour se voir réduits en quelques mois brefs à chicaner le prix de la cession. Des dirigeants de Droite ont espéré que les Palestiniens saborderaient les accords. Des dirigeants de Gauche ont supplié les Palestiniens de les accepter.
 
Si Netanyahou veut qu’on se souvienne de lui comme de quelque chose de plus qu’un autre bourrin, non différent de Livni et tout le reste, il doit mettre fin à ces pourparlers destructeurs et dire la vérité à l’administration Obama : la survie d’Israël n’est pas négociable et les droits du Peuple juif ne sont pas à vendre.

caroline@carolineglick.com 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 08:11

 

 

Merci Hélène

 

Le gouvernement israélien dit stop

Hélène Keller-Lind - desinfos

vendredi 5 novembre 2010

 

 

 

Les dirigeants palestiniens ont pris la désastreuse habitude d’insulter et menacer Israël et les Juifs comme bon leur semble, parfois avec une virulence inouïe..sans qu’il n’y ait aucune conséquence. Quoi qu’ils disent, ils continuaient à être traités avec courtoisie et bénéficiaient de faveurs variées. Mais aujourd’hui Israël leur dit qu’il y en a assez et que l’intolérable ne sera plus toléré.

L’invective et la menace à la bouche

Ahmed Quoreia agitait la menace d’unereprise de la « résistance armée » contre Israël au Caire il y a quelques joursIl ne faisait que répéter ce qu’il avait dit en août 2010, par exemple, en réponse à une question : «  si la résistance [ armée ] m’est favorable et ne me coûte rien, je suis pour. »Al Sharq Al-Awsat, repris par le quotidien officiel palestinien Al-Hayat Al-Jadida. 

Il est loin d’être le seul dirigeant palestinien à agiter cettemenaceau nez et à la barbe d’Israël. Nabil Shaat ou Abbas Zaki, par exemple, en ont fait de même....et ne sont pas les seuls.

Quant auxinsultes, elles abondent quotidiennement dans les médias palestiniens. Etl’existencemême d’Israël estbalayée....pas d’Israël sur les cartes, y compris dans les manuels scolaires.

Trop, c’est trop...ls dirigeants palestiniens ne préparent pas la population à la paix

Jusqu’iciaucune mesure de rétorsion n’avait été prise. Mais en ce début novembre le gouvernement israélien fait savoir qu’il en aassezet que ce type de comportement ne restera pas sans conséquence...Un index pour mesurer le degré d’incitation palestinienne à la haine est mis en place par le Cabinet de Sécurité

Benyamin Netanyahoudéclare que toute cette incitation et ce déni de l’existence d’Israël aassez duré et que les Palestiniens ne respectent pas leursengagements. Ce qui constitue un véritable obstacle à la paix.On ne peut prétendre négocier et éduquer sa population à la guerre
D’ailleurs, un récentsondagepalestinien montre que56 % des Palestiniens ne veulent pas de reprise des négociations...

Le dernier Américain en date à leur dire d’en finir n’est autre queBarack Obama....Et les Palestiniens d’acquiescer mais de continuer à faire ce que bon leur semble...Cette fois le gouvernement israélien ne restera pas les bras croisés.

Lapremière réaction sur le terrain est venue le 3 novembre auPont Allenby. L’ancien Premier ministre palestinien,Ahmed Quoreia, l’un des bénéficiaires de la manne internationale, y est arrivé en voiture pour passer en Jordanie, en route vers La Mecque. Il a l’habitude de passer les barrages sans attendre et de ne pas descendre de sa voiture. Un privilège....qui cette fois lui est refusé : s’il veut passer, il fera comme tout le monde, descendra de voiture et prendra lebus...Plus de tapis rouge pour les dirigeants palestiniens, à l’exception de Mahmoud Abbas et Salam Fayyad...

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 08:21

 

Par aschkel.infolessakele. et terredisrael

 

Vos réactions, vos photos sur Im tirtzu facebook

Aschkel et Yossi

 

 

 

 

Devant des salles pleines à craquer.....

 

phto yossi 1

Photos Yossi de Terre d'Israêl

 

 

L'évènement politique francophone de l'année se poursuit..........

 

dernière étape Jeudi 04/11/2010 à Jérusalem

 

04-11-im-tirtzu.png

 

navon

Dr Emmanuel NAVON

ronen

Ronen SHOVAL

im tirtzu logo

 

georges-elia

Pr Georges-Elia SARFATI

 

 

 

 

logo-upj-i--tirtsou.png

Georges-Elia Sarfati

Professeur des Universités

upj.contact@gmail.com

Dans la mouvance de la plateforme Raison Garder, initiée en France par les Prof. Shmuel Trigano et Raphaël Drai, au cours du second semestre 2010, nous avons développé une activité d’information en Israël, notamment en milieu francophone. Après une première période consacrée à développer un mouvement d’opinion autonome, Iguia Zman, nous avons choisi de nous lier avec le groupe israélien Im Tirtzu.

Im Tirtzu s’est d’abord développé dans le milieu estudiantin et, comme vous le savez sans doute, regroupe de jeunes Israéliens décidés à réagir aux campagnes de délégitimation d’Israël, suscitées aussi bien par l’antisionisme (au premier chef par les mouvances pro-palestiniennes) que par le post-sionisme, l’un et l’autre ennemis de l’État d’Israël. Ensemble nous avons décidé de faire face aux défis que le Peuple Juif doit aujourd’hui affronter, aussi bien en Israël qu’en dehors d’Israël. Nous avons jugé que notre tâche consistait à nous doter des moyens nécessaires pour mener la guerre idéologique qui nous est imposée. L’essentiel de cette guerre se joue aujourd’hui sur le terrain de l’information. Il s’agit pour mener cette riposte à bien de réaffirmer la légitimité du narratif juif, en reconquérant le front idéologique abandonné à nos adversaires depuis des décennies.

Pour ce faire, nous avons entrepris de nous doter de deux dispositifs ayant chacun son objet et sa finalité, dans une optique double complémentarité :

1. Le Conseil Culturel International rassemble des intellectuels soucieux de prendre la défense d’Israël, en contre-attaquant dans les médias chaque fois qu’Israël est attaqué, ou fait l’objet d’une campagne de dénigrement, sous quelque prétexte que ce soit.

2. L’Université Populaire de Jérusalem a pour devise : informer / réinformer / apprendre à répondre. Elle poursuit essentiellement un but pédagogique lié à la transmission ainsi qu’à la diffusion des notions et des savoirs fondamentaux dans les domaines de l’histoire du Peuple Juif et de la pensée juive, ancienne, moderne et contemporaine, ainsi que dans le domaine de la critique du discours médiatique (notamment le narratif palestinien comme substitut guerrier du narratif juif).

Le CCI ainsi que l’UPJ sont des organismes à vocation morale et scientifique, définis pour permettre l’expression d’une parole positive sur la tradition juive et l’expérience nationale du Peuple Juif. Ces deux instances entendent oeuvrer avec les amis d’Israël, aussi bien en Israël qu’en dehors d’Israël.

 

 

 

QUELQUES PHOTOS DES 2 PREMIERS EVENEMENTS

 

 

 

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Danny AYALON

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