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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 17:04
Un ancien Ministre de l’Autorité Palestinienne : le Fatah devrait s’allier avec l’Iran


Ma’an News Agency | Traduction : Marc Brzustowski.

dimanche 2 août 2009


Hatim Abdul Qader, l’agent de liaison du Mouvement (Fatah) pour les Affaires concernant Jérusalem a déclaré au journal Ma’an, samedi que : "Le temps est venu pour le Fatah, le plus grand parti politique de Palestine, de rechercher une alliance stratégique avec l’Iran"

Dans une déclaration, Abdul Qader a expliqué "qu’à la lumière du désintérêt d’Israël pour parvenir à l’accomplissement d’un accord négocié avec les Palestiniens, le Fatah n’a d’autre choix que de chercher de l’aide à l’extérieur, de la part de l’Iran"

Il a, cependant, insisté qu’il faisait, là, juste référence au Parti et non pas au Gouvernement de l’Autorité Palestinienne à Ramallah. Abdul Qader a démissionné de son poste en tant que Ministre des Affaires de Jérusalem en Juillet.

Le très laïc Fatah a, dans le passé, interdit les relations avec l’Iran depuis le tout début de la révolution islamique de 1979, bien que le mouvement palestinien ait généralement soutenu les efforts de l’Iran pour rejeter les règles imposées par l’Occident. Le Hamas et l’Iran ont, par contre, établi des relations ouvertes et continues.

Abdul Qader a expliqué que : "Les défis auxquels le peuple palestinien est confronté, en termes d’attaques et de dangers sans précédent sur Jérusalem, obligent le mouvement Fatah à formuler sa stratégie d’alliances régionales basée sur de nouveaux principes et critères"

Il a encouragé la Conférence à venir (mardi 4 août) à adopter un programme politique qui élabore de nouvelles relations avec l’Iran, au regard de son importance stratégique et de son influence. Abdul Qader a argué que la puissance de la République islamique dans la région doit être exploitée pour servir la cause palestinienne et la cause de Jérusalem.

Abdul Qader a aussi revendiqué que l’ancien Président Mohammed Khatami a été l’un des très rares dirigeants dans la région qui ait soutenu le rejet par l’ancien chef palestinien Yasser Arafat des propositions de Camp David en 2000, à l’inverse de la plupart des régimes arabes.

Le dirigeant du Fatah a aussi insisté sur le fait qu’en dépit des excellentes relations entre l’Iran et le Hamas, ce pays perçoit le Fatah comme le leader du combat national palestinien et souhaiterait y contribuer. Il a aussi suggéré de lier les dossiers palestinien et syrien dans toute future négociation avec Israël.

Le mois dernier, le négociateur en chef de l’Organisation de Libération de la Palestine, Saeb Erekat, a rencontré le Ministre des Affaires étrangères iranien pour la première fois en Egypte. Erekat a expliqué (au journal) Ma’an qu’il avait discuté avec Manouchehr Mottaki de pourparlers de réconciliation, d’unité nationale et d’autres problèmes régionaux et palestiniens.

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commentaires

A
Exact, on a bien l'impression qu'Israael fait office de sacrifié, mais comme dirait un sage de ma connaissance.<br /> <br /> Certains moyens-orientaux pour ne pas les cités dépassent en conneries, l'arrangance et l'ignorance des autres.<br /> <br /> Donc tout n'est pas perdu
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S
Merci! On peut donc dire que, d'une certaine façon, l'alignement du monde proche-oriental sous l'égide du plus fort (l'iran) est le résultat des tentatives d'Obama de reléguer Israel à un rang mineur et accessoire (protégé du nucléaire iranien au même titre que la syrie ou l'egypte) afin de promouvoir une nouvelle alliance avec les mollahs, donnant notamment accès aux réserves en hydrocarbure centrasiatique.
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G
Je dirais : un peu des deux, mon capitaine! Obama a déployé toute l'ampleur de sa faiblesse en tendant la main, ce qui, en soi, est déjà une reconnaissance de la "grandeur" de l'Iran, et, implicitement une façon de s'apprêter à céder à ses requêtes sur le nucléaire, en "l'échange" d'on ne sait quoi au juste : abandon du soutien au terrorisme? C'est, pour ainsi dire impossible, sans perdre une grande partie de son influence sur la région. <br /> <br /> De fait, en faisant pression uniquement sur Israël, Obama n'a pas seulement déstabilisé l'Etat Juif, mais tout le monde arabe sunnite : égyptiens, Jordaniens, et surtout Saoudiens. Il a renforcé les revendications palestiniennes comme jamais et démontré que seule l'intransigeance envers Israël est payante! <br /> Que font les Palestiniens? Les plus durs ressortent du bois depuis Damas et le Liban, en prônant la "lutte armée", en faisant monter les enchères, en refusant de reconnaître aucun "Etat Juif" dans la Région, donc les objectifs sont les mêmes (que l'Iran) : tous les moyens sont bons pour éradiquer l'Etat "Sioniste" : menaces balistiques, lutte armée, afflux de réfugiés de tous les coins du monde : on en est au stade "double-zéro" de la moindre négociation de Camp David ou de Taba. <br /> <br /> Côté Hamas palestinien, "bizarrement", Meshaal fait des offres dans le Washington Post, d'alignement sur les frontières de 67 et, donc, sur le fameux plan saoudien, "avec Jérusalem pour capitale" palestinienne... <br /> <br /> En envoyant ses émissaires discuter avec les Syriens, idem, il a réussi à mettre en colère les Saoudiens, mais aussi à rapprocher les Chinois et les Russes de la Syrie. <br /> <br /> Le calcul palestinien est simple : puisque l'axe Syrie-Iran compte tant pour Obama, ce n'est plus un "crime" de rechercher des alliances avec ceux qui apparaissent les plus durs, mais qui finissent par parvenir à "discuter" avec les Etats-Unis, à force de montrer leurs muscles et leur capacité de nuisance! <br /> Je crois que jamais aucun président américain n'avait enregistré une telle suite de fins de non-recevoir au Proche et Moyen-Orient depuis des lustres. Jamais la pax americana, qui ne repose que sur sa force d'intervention au besoin, n'aura été à ce point en cale sèche, en Irak, où l'Armée irakienne ne respecte plus le bon-vouloir US, et partout. <br /> Tous, absolument tous s'y mettent. La seule chose à faire pour débloquer la situation serait de régler la question du "leadership" entre l'Iran et l'Arabie Saoudite : et ce leadership sera définitif, le jour où l'Iran aura la bombe : tous s'aligneront devant le nouveau maître du monde arabo-musulman. Donc, pourquoi pas le Fatah? Comment ne se poserait-il pas la question, alors même qu'il ne subsiste que grâce aux perfusions américaines, aux armes et à la formation de l'Armée US (Gl Keith Dayton)?
Répondre
S
Je ne suis pas trop au fait de leurs manigances, mais est-ce pour contrer l'alliance hamas-tehran que le fatah annonce cela ? Ou parce que l'iran a besoin d'un autre client dans la région après la débacle du hamas pendant la guerre ?
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