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Par ARIé
Remarque pertinente d’un bloggeur qui rappelle que «nos maitres nous mettent en garde de ne pas fonder un Hidoush (quelque chose de neuf et d’original) sur une gématria. La gématria peut être nouvelle, mais doit venir étayer une idée basée sur la Tora, et non être la source de l’innovation ». Je précise d’entrée que je partage à 100 % sa remarque et pose la question: en quoi le fait que la gématria de Baraq Hussein Obama soit identique à celle des Ismaélites (lire: Musulmans) et ait la même valeur numérique que les Dix plaies d’Egypte réunies, est un Hiddoush ? L’identité numérique ne vient que conforter ce que nous savons déjà, à savoir que ce Monsieur est , comme l’on dit en hébreu, une Maka (un coup , une punition, une plaie, comme Makat be’horot la plaie des premiers nés)) à lui tout seul.
Une nouvelle preuve, s’il en est besoin, dans les vœux qu’il adresse aux juifs à l’occasion du Pessa’h et à sa détermination d’institutionnaliser le Sédér à La Maison- Blanche.
le Président commence par reprendre la citation talmudique qui figure dans la Haggadah, tirée du Talmud, et rappelle que chaque individu – peu importe sa race sa religion ou la couleur de sa peau – doit se considérer comme étant sorti personnellement d’Egypte.
Puis il continue et apporte son propre Drach (commentaire rabbinique) à la Haggadah, en écrivant que l’intemporelle histoire de l’Exode doit nous rappeler – pourquoi ce pluriel, ça lui rappelle quoi, au juste – que, où que nous vivions – même et surtout dans les Territoires occupés par Israël – il y a une oppression qui doit être combattue – suivez mon regard – et une liberté à conquérir – l’Etat palestinien, par exemple. Puis suit le message politique: nous devons rappeler notre responsabilité permanente de combattre toutes les formes de souffrances et de discrimination, et réaffirmer les liens qui nous unissent.
Pour les puristes, voici la déclaration d’Obama en anglais: « In every generation, each of us should feel as though we ourselves had personally gone forth from Egypt. » « The enduring story of the Exodus teaches us that, wherever we live, there is oppression to be fought and freedom to be won. In retelling this story from generation to generation, we are reminded of our ongoing responsibility to fight against all forms of suffering and discrimination, and we reaffirm the ties that bind us all, »
Exit la Haggadah de Pessa’h à l’attention du peuple Juif. De toutes façons , nous le rappelle Shlomo Sand, le Peuple juif n’a jamais existé; il n’est qu’une pure invention d’historiens sionistes contestables.
La Haggadah de Pessah prend comme un air de croisade à l’attention des opprimés de la terre. Il faudrait la chanter désormais avec l’air de L’Internationale: « c ‘est l’Exode final, groupons nous et demain, nani, na na.
Obama n’a pas inventé le truc de la récupération du message biblique; l’Eglise s’en ait chargée avec succès depuis des siècles, mais là où il innove c’est qu’il s’en prend à la Haggadah de Pessa’h, donc au Talmud, donc à la plus solennelle des Fêtes juives, en la déjudaïsant autant qu’il est possible. A la limite, les Juifs n’ont plus à fêter Pessa’h, ni à réciter la Haggadah, puisqu’ils ont leur pays ; elle devrait revenir aux Palestiniens opprimés – par les Juifs précisément – qui n’ont pas de patrie, donc pas de liberté, et pour qui, toutes les Nations de la Terre doivent s’unir « pour combattre toutes les formes de souffrances et de discrimination »!! Fermez le ban, entonnez l’Internationale et démarrez le Sédér à la Maison Blanche; il faut quand même donner l’exemple..
Ahmadinejad veut effacer Israël de la carte du temps, lire des pages de l’Histoire des Hommes, Obama souhaite banaliser le message talmudique et haggadique, pour lui donner une portée universelle. Les deux démarches se rejoignent, avec la bénédiction des révisionnistes et négationnistes. Obama se transforme en Moïse et Netanyahou devient le méchant Pharaon.
On comprend mieux alors la Gématria: Les plaies d’Egypte ne sont qu’une métaphore qui illustre le combat contre les oppresseurs. Elles n’existent pas tout simplement. On peut quand même les synthétiser dans le chiffre 501 qui correspond à la gematria d’Obama.
C’est un message à la fois chrétien, socialiste, pro-musulman et un tantinet messianique. Les Juifs américains n’y ont vu que du feu et remercié chaleureusement le Président pour ses vœux.
L’année prochaine, tous ensemble, dans Jérusalem-Est divisée
