Attentat d'Itamar conjointement préparé par le Fatah'
(Abu Mazen) et le 'Hamas ?
Abu Mazen est le nom de guerre de Mah'moud ABBAS
Dans les milieux du Renseignement qui sont chargés de l’enquête à propos du massacre d’Itamar, d’après des éléments déjà recueillis, il semblerait que l’attentat contre la famille Fogel ait été préparé conjointement entre le Hamas et le Fatah d’Abou Mazen.
Les spécialistes constatent également que cet attentat a été commis alors qu’Abou Mazen préparait sa visite à Gaza et devait « donner des gages » au Hamas dans le domaine du terrorisme. Un expert militaire a dit « que cet attentat pourrait bien être le test de confiance passé par Abou Mazen à qui le Hamas et d’autres factions terroristes reprochent d’être beaucoup trop mou voire complice d’Israël ». Et pour pouvoir négocier à « armes égales » avec Ismaïl Hanyeh, Abou Mazen se devait de montrer qu’il est encore capable de commanditer de telles atrocités. C’est la règle dans ces groupes terroristes et mafieux.
Le chef terroriste de l’AP sait qu’il perd chaque jour un peu plus de crédit dans la rue arabe palestinienne, et ce genre d’acte de « bravoure » est de nature à le rehausser auprès du Hamas. Son prédécesseur, Yasser Arafat avait adopté la même tactique, et ce n’est que bien plus tard que les Israéliens avaient réussi à découvrir que des attentats meurtriers avaient été organisés depuis la Moukataa.
Cette implication d’Abou Mazen dans l’attentat d’Itamar n’est pas en contradiction avec ses déclarations de ces derniers jours, très relayées par les médias israéliens, et dans lesquelles il condamne l’attentat. Dans la tradition arabo-musulmane, le mensonge est considéré comme une arme de guerre et il n’y a aucun problème à commanditer un acte barbare et le condamner simultanément. Dans ce domaine aussi, Yasser Arafat était un expert en la matière. Le double-langage est la duplicité sont de règle dans la mentalité des dirigeants arabes palestiniens : dimanche dernier, le jour où l’on enterrait les malheureuses victimes de l’attentat, une cérémonie officielle se déroulait à El-Bireh, lors de laquelle était inaugurée une place au nom de la terroriste Dalal El-Moughrabi, « héroïne » palestinienne car elle avait participé à un attentat en mars 1978, faisant 37 morts israéliens dont 13 enfants. Abou Mazen avait pris soin de n’envoyer aucun membre de son cabinet à cette manifestation, qui n’aurait pu se faire sans son accord.
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