Attentat de MOSCOU -SYNTHESE -
Attentat-suicide meurtrier à l'aéroport moscovite de Domodedovo
Deux ressortissants étrangers ont été hospitalisés à la suite d'un attentat-suicide qui a fait lundi soir plus de 30 morts et 168 blessés à l'aéroport Domodedovo de Moscou, a annoncé le ministère russe de la Santé publique et du développement social.
"Il y a deux étrangers parmi les blessés", a indiqué le représentant du ministère.
Selon l'ambassade de Slovaquie en Russie, une actrice slovaque, Zuzana Fialova, a été soignée dans un hôpital de Moscou après l'attentat.
Deux vols en provenance de Londres organisés par les compagnies britanniques British Airways et BMI avaient atterri à Domodedovo quelques minutes avant l'attentat. Les deux compagnies cherchent à établir le sort des passagers de ces vols. Le ministère britannique des Affaires étrangères n'a pas exclu lundi que des Britanniques puissent se trouver parmi les victimes de l'attentat.
Un attentat-suicide perpétré à l'aéroport moscovite de Domodedovo lundi à 16h32 heure de Moscou a fait au moins 31 victimes et 130 blessés, le bilan risquant de s'alourdir.
"Le kamikaze s'est fait exploser alors qu'il se trouvait parmi la foule qui attendait les voyageurs" dans la zone internationale, a indiqué une source policière à l'agence RIA Novosti.
La puissance de la bombe remplie de fragments de métal s'élevait à 5 kg d'équivalent TNT.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, on déplore 31 victimes et 130 blessés.
Des poursuites ont été engagées pour attentat, a indiqué le porte-parole du Comité d'enquête russe.
Le président russe Dmitri Medvedev a indiqué que toutes les gares et aéroports du pays étaient mis en état d'alerte.
Les derniers avions à s'être posés à Domodedovo peu avant l'explosion venaient du Caire, de Tokyo, de Dusseldorf et de Londres.
La police de Moscou a été immédiatement mise en état d'alerte renforcée.
Le métro de la capitale russe avait été le théâtre d'un double attentat suicide en mars 2010, qui avait fait 40 victimes. Les kamikazes étaient de jeunes femmes originaires du Daghestan. Plusieurs attentats ont depuis ensanglanté le Caucase russe, miné par une guerre civile larvée.
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