La découverte, il y a plusieurs mois, de la centrale nucléaire située près de Qom en Iran est un "avertissement" à tous ceux qui pensent que le programme nucléaire de la République islamique est destiné à des fins civiles.
C'est le message qu'a fait passer le chef des renseignements militaires Amos Yadlin, lors d'une conférence sur les défis sécuritaires au XIXe siècle organisée à l'Institut d'études de la sécurité nationale à Tel-Aviv. Il a ajouté que l'Iran était sur le point de se doter de la technologie nucléaire nécessaire pour fabriquer des armes et craint que les réactions de la communauté internationale ne soient trop faibles pour l'arrêter.
Dans son usine de Natanz, l'Iran a déjà enrichi 1,7 tonne d'uranium, ce qui est suffisant pour une arme nucléaire, a expliqué Yadlin, en précisant que la République islamique disposait aussi de missiles longue portée au carburant solide propergol et développait des détonateurs nucléaires. "Les autres mesures entreprises ne correspondent pas à un programme destiné à des fins civiles", a-t-il ajouté. Estimant que les efforts diplomatiques n'avaient pas abouti, Yadlin signale que le moment est venu d'imposer de dures sanctions contre le régime. S'il y a la paix entre Israël et la Syrie, l'Iran pourrait s'en trouver davantage isolée, a-t-il par ailleurs expliqué.
Le chef des renseignements militaires a aussi prévenu que les armes actuellement entre les mains des Syriens ou des Iraniens pourraient également être entre celles du Hezbollah au Liban. "Il n'y a aucune limite aujourd'hui à la contrebande du Hamas et du Hezbollah", a-t-il conclu.
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