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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 12:23

Netanyahou précise les positions d’Israël sur le rapport Goldstone, la paix avec les Palestiniens, l’Iran

Extraits du discours du premier ministre israélien à la session d'ouverture de la Knesset

Date du discours d’ouverture : le 12 octobre 2009

La partie du discours réservée à l’économie et aux problèmes intérieurs n’a pas été traduite


Traduction: Objectif-info


Le droit à l’existence de l’état juif et son droit de se défendre sont les deux fondements de l'existence de notre peuple.. Ces deux droits sont interdépendants. Sans un état qui soit à nous, nous ne pourrions pas nous défendre et, sans être capables de nous défendre, nous ne pourrions pas garantir l’existence de notre état.

Ces droits fondamentaux du peuple juif sont soumis à des attaques constantes ; la dernière d’entre elles, survenue après la seconde guerre du Liban et l’opération Plomb Durci, est de plus en plus intense. Notre tâche première sera de mettre en échec cette agression.

Le 12 Janvier 2009, lors de l’opération Plomb Durci, l'Assemblée générale des Nations Unies a nommé une commission pour étudier ce qu'elle a appelé des "violations des droits de l’homme et de la loi humanitaire internationale par la puissance occupante, Israël, au détriment des Palestiniens." Prenons garde au vocabulaire employé : "la puissance occupante, Israël ". Ce genre d’expression a été utilisé après que nous nous soyons retirés du moindre pouce terre de Gaza ! Ce rapport mensonger, écrit par une commission perfide, sape l’essence-même du droit de se défendre d’Israël. Ce rapport encourage le terrorisme et met la paix en danger.

Sur ce point, je veux être très clair : Israël ne prendra aucun risque en direction de la paix s'il n’est pas sûr de pouvoir se défendre.

Ce rapport stigmatise les dirigeants d'Israël, les commandants et les soldats de l’armée israélienne comme s’ils étaient des criminels de guerre. Mais la vérité se trouve exactement à l'opposé : les dirigeants et les soldats d'Israël ont pour rôle de défendre les citoyens israéliens contre les criminels de guerre.

Car il s’agit en effet de criminels de guerre. Le Hamas a ouvertement déclaré que son but est de nous détruire. Selon la charte de l'ONU, l’appel à commettre un génocide constitue un crime de guerre, le crime de guerre le numéro un. Le Hamas a lancé des milliers de missiles contre notre population civile, le crime de guerre numéro deux. Il s’est dissimulé derrière les civils palestiniens, les utilisant comme boucliers humains, le crime de guerre numéro trois. Et après son enlèvement, il a maintenu Gilad Shalit en captivité pendant plus de trois années sans permettre à la Croix Rouge de lui rendre visite, en contradiction avec les conventions de Genève, le crime de guerre le numéro quatre.

Malgré tout, "l’armée israélienne a fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans une zone de combat que tout autre armée dans l'histoire de la guerre." Ce ne sont pas mes paroles ; elles appartiennent à l'ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan. Et tout observateur objectif sait que c’est vrai.

Israël ne demande pas à être dispensé de l’application des lois de la guerre. Au contraire : non seulement l’armée israélienne les respecte mais elle s’y conforme davantage que n’importe quelle autre armée au monde. Il y a aujourd'hui des gens qui veulent entamer des poursuites contre les dirigeant et les soldats de l’armée israélienne, dont le seul tort est d’avoir mené une guerre juste en utilisant des moyens justes contre des criminels de guerre caractérisés ; nous sommes les témoins d'une inversion complète de la justice et de la vérité.

Nous ne tolérerons pas qu’Ehoud Olmert, Ehoud Barak et Tzipi Livni, qui ont mobilisé nos soldats pour protéger nos villes et notre peuple, soient cités à comparaitre dans à un procès à La Haye. Nous ne tolérerons pas que des commandants et des soldats de nos forces de défense qui ont défendu les citoyens israéliens avec dignité et héroïsme, contre un ennemi cruel et vil, soient inculpés comme criminels de guerre.

Le gouvernement, la Knesset et les citoyens d'Israël rejettent tous cette absurdité de façon catégorique ! Nous sommes en complet accord sur ce sujet crucial. Il concerne notre capacité et notre droit de nous défendre, ce qui touche à la racine même de notre existence et au voyage tumultueux de notre peuple à travers l'histoire.

Pour le peuple juif, le premier et le plus terrible des bouleversements a été la transformation d'un peuple fier qui a combattu pour sa liberté à l’époque antique, en un peuple piétiné, apatride et sans protection dans l'exil. Dans les temps antiques, notre peuple était prêt à lutter jusqu’au bout pour sa liberté et son existence sous la direction de chefs courageux comme Joshua et Gédéon, Saul et David, Judah le Macchabée et Bar Kochba.

Même lorsqu'ils n'étaient pas victorieux, les Juifs ont toujours été respectés par les autres nations parce que ils étaient un peuple déterminé à défendre sa liberté et sa patrie. Mais le dynamisme de la résistance juive a commencé à se faner quand nous avons perdu notre indépendance et notre terre. Pendant presque 2 000 ans d'exil, les Juifs ont vécu comme une nation sans défense, totalement dépendants de la clémence des autres.

Nous connaissons le résultat : la chute d'un puits profond dans un puits encore plus profond, le passage d’une tragédie à une autre tragédie, jusqu'à la mise en cause de notre existence-même.

La second grand renversement dans l'histoire de notre nation s’est produit avec la création de l'état d'Israël. Dans la période qui a débouché sur la naissance de l'état, les Juifs ont redécouvert leur capacité de se défendre : de l’apparition de Shomer, de la Haganah, de l’Irgoun, du Lehi et du Palmach, à la création des Forces israéliennes de défense, le peuple juif a redécouvert sa capacité de se défendre.

Et je m’y engage : nous ne reviendrons jamais à la situation où nous ne pouvions pas nous défendre, nous et notre état.

Au cours des derniers mois, j'ai attiré l'attention sur le fait que le refus des Palestiniens de reconnaître l'état juif se trouve à la racine du conflit permanent qui se déroule entre nous. Pendant 62 ans, les Palestiniens ont dit « non » à un état juif. J'invite nos voisins palestiniens à dire « oui » à l'état juif !

Faire la paix avec l'état-nation du peuple juif, le foyer national du peuple juif qui garantit pleinement les droits de tous ses citoyens, juifs et non-juifs.

Je sais que c'est pas une chose simple pour la direction palestinienne. Cela exige un vrai courage. Mais j'invite les dirigeants de l'Autorité palestinienne à dire à leur peuple la vérité, parce que nous ne pouvons pas réaliser la paix si Israël n’est pas accepté comme état juif.

Il est également temps pour les autres dirigeants arabes de la région de dire à leurs peuples la vérité, explicitement et en public : L'état juif n'est pas l'ennemi de l'Islam ; Israël est un pays qui recherche la paix, avec lequel ils devraient faire la paix. Mais si la route de la paix avec les Palestiniens était facile nous l’aurions réalisée il y a bien longtemps.

Elle aurait été réalisée par la longue série de premiers ministres israéliens et remonterait aux débuts du processus de paix. Ils étaient prêts à faire des concessions généreuses pour la paix, mais la direction palestinienne les a rejetées à maintes reprises. Tout juste l’an dernier, les hauts responsables du précédent gouvernement israélien ont proposé des concessions étendues et de grande portée aux Palestiniens. Ils ont tenu des entretiens et des réunions innombrables ; ils ont installé un grand nombre d'équipes de négociation qui n’ont abouti à rien.

Pourquoi ? Parce que le leadership palestinien n'était pas prêt à proclamer la fin du conflit et à mettre un terme à leurs revendications pour reconnaître sans équivoque l'état juif une fois pour toutes, une démarche indispensable pour la paix.

Nous voulons la paix. Nous espérons que la direction de l’Autorité palestinienne sera un partenaire véritable pour la paix. Nous sommes disposés à travailler dur pour la paix.

Pendant les six premiers mois de mon gouvernement, nous avons forgé un consensus national sur les principes de la paix, tels qu’ils sont exprimés dans mon discours à l'université de Bar Ilan : a) la reconnaissance palestinienne de l'état juif ; b) la résolution du problème des réfugiés en dehors des frontières de l'état d’Israël ; c) la démilitarisation effective et reconnue de l'état palestinien ; d) la fin à toute revendication ultérieure contre Israël.

Nous avons également agi, avec une ampleur jamais vue depuis des années, pour améliorer les conditions d’existence de nos voisins palestiniens en Judée et en Samarie. Nous avons démantelé des barrages routiers, éliminé des points de contrôle et enlevé des barrières. Nous avons facilité la libre circulation, encouragé le commerce, allongé le temps d’ouverture du terminal du Pont Allenby.

Nous ne nous sommes pas contentés de parler. Nous avons agi.

Nous avons contribué à l'expansion impressionnante de l'économie palestinienne. Je crois qu’avec le temps, la prospérité ne peut que renforcer la paix en consolidant la position des modérés et en affaiblissant les extrémistes.

Mais il ne peut pas y avoir de substitut au courage qui est exigé des chefs palestiniens qui doivent reconnaître l'état juif. Cette reconnaissance pénétrera les cœurs dans une société israélienne qui veut la paix,. Elle a toujours été et restera la véritable clé de la paix. J'ai déjà dit que je n'imposerai aucune condition préalable à des conversations de paix avec les Palestiniens, et que nous continuons de travailler avec le président Obama et son administration pour assurer que nos efforts communs mèneront à la reprise des conversations aussitôt que possible.

Mesdames et messieurs, membres de la Knesset,

Je sais que beaucoup d'Israéliens ont arrêté de croire dans la paix. Ils ont vu que seize années d'entretiens avec les Palestiniens n’ont pas amené la paix. Ils ont également vu que le retrait unilatéral, cette alternative aux négociations, n'apporte pas la paix non plus. Contrairement aux promesses, le retrait unilatéral n’a apporté que la chute de milliers de missiles sur nos communautés. Contrairement à ce qui nous avait été promis, il n'a pas accru non plus le soutien international à l’exercice de notre droit de nous défendre ; en réalité il l’a réduit.

Ils nous a été promis que cette vision et cette voie apporteraient la paix. Mais cela n’a apporté que la guerre. Malgré tout je vous dis : nous ne devons pas perdre l'espoir.

Nous nous efforçons d'obtenir la paix avec sobriété et réalisme. Nous travaillons pour favoriser la prospérité de nos voisins parce c’est essentiel pour créer une atmosphère de paix.

Nous demeurons unis autour des valeurs qui unissent notre peuple. Un peuple uni peut réaliser la paix plus facilement. Nous prenons des mesures pratiques pour apporter la prospérité à nos voisins. Et pour terminer, nous nous attelons à la vraie racine du conflit entre nous et les Palestiniens. C'est la seule manière de réaliser la paix.

(…)

Mais notre première priorité demeurera le sécurité et les menaces posées à l'état d'Israël, la plus sérieuse étant la tentative de l’Iran de se doter d’armes nucléaires.

En effet, le véritable visage du despotisme iranien a été mis en lumière au cours des derniers mois.

C'est un régime qui opprime son peuple, menace ses voisins, conduit des actes de terrorisme, réclame la destruction d’Israël et construit les usines dissimulées pour fabriquer des armes nucléaires. Le président Obama et le gouvernement des États-Unis ont récemment réitéré leur engagement d’empêcher l'Iran d'obtenir de telles armes.

Lors de notre dernière réunion à New York, le président Obama m'a dit que l'Iran doté d’armes nucléaires poserait un danger au monde entier, pas simplement à Israël. Tous les responsables de la communauté internationale doivent agir de conserve et faire clairement savoir au régime iranien qu'ils n'accepteront pas son programme d’armes de destruction de masse.

Mes amis, membres de la Knesset,

Aujourd'hui, au début de la session d'hiver de la Knesset, je veux vous dire, à vous et à tout le monde en Israël :

s'il y a une chose qui sera un succès face à ces défis, ce sera la reconnaissance de l'état de Israël comme unique foyer du peuple juif.

Le peuple juif ne peut vivre comme un peuple libre, se défendre et avoir un avenir solide qu’en Israël.

Nous des Juifs n'avons pas d’autre pays, et nous nous ne voulons pas un autre pays, uniquement l'état d'Israël, comme état juif et démocratique vivant dans la paix avec ses voisins.

Avec l'aide de D., nous travaillerons pour apporter la sécurité, la prospérité et la paix en Israël. Avec l'aide de D., il existera pour toujours. 


Goldstone : Netanyahou se défend
Par HERB KEINON 
25.10.09

http://fr.jpost.com/

Israël a déjà enquêté sur 26 des 36 allégations de mauvaise conduite durant l'opération Plomb durci, a affirmé le Premier ministre Binyamin Netanyahou dans une interview au Washington Post publiée samedi.

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

A la question de savoir s'il penchait pour une enquête indépendante à la lumière du rapport de la commission Goldstone, qui accuse Israël de crimes de guerre, Netanyahou a répondu : "Nous vérifions [ces allégations] non pas à cause du rapport Goldstone mais pour nos propres besoins personnels."

Le meilleur moyen de diffuser l'information est de "dire la vérité, de prendre position, parce Israël s'est défendu par de justes moyens contre une attaque injuste", ajoute-t-il.

Interviewé sur l'initiative israélienne de changer les lois internationales de la guerre pour les rendre compatibles à la lutte contre le terrorisme, Netanyahou a expliqué que les "pays sérieux devaient envisager d'adapter les lois de la guerre. Il ne s'agit pas de les changer mais de les adapter à l'ère du terrorisme et de la guérilla".

"Je croyais qu'il y avait des limites à l'hypocrisie, j'avais visiblement tort", a-t-il déclaré. "La prétendue commission des droits de l'Homme accuse un Etat qui se défend légitimement contre les crimes de guerre du Hamas. Ne vous déplaise, le Hamas en a commis quatre."

"Premièrement, il appelle à la destruction d'Israël, ce qui, d'après la charte de l'ONU, est considéré comme un crime de guerre, une incitation au génocide ; deuxièmement, il tire délibérément sur des civils ; troisièmement, il s'abrite derrière les civils ; et quatrièmement, il retient notre soldat captif, Guilad Shalit, sans aucun accès à la Croix-Rouge depuis trois ans", a poursuivi le Premier ministre.

"Et qui se fait accuser de comportement criminel en fin de compte ?", a-t-il demandé. "Israël a envoyé de messages et passé des appels téléphoniques à des milliers de Palestiniens [pour leur demander d'évacuer les lieux sur le point d'être bombardés]."

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