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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 09:25

 

 

Europe-Israël et la CJFAI appellent à manifester le 21 mars devant Canal+Communiqué


 lundi 21 Mars 2011

à 18h00 devant le siège de Canal Plus, 

 qui s'est rendu complice

de cette propagande en programmant à partir

du 21 Mars la Saga "Le Serment", saga au vitriol pour une désinformation assassine!

Rendez-vous tous le 21 Mars à 18h00 devant
CANAL PLUS

1, place du Spectacle 92130 Issy-les Moulineaux

Venez nombreux!

 

 

 

 

En soutien à la manifestation du 21 Mars devant Canal + : Israël apartaheid.......par Alain Rubin

Banner Alain Rubin

 

 

Israël apartheid ?!

Par Alain RUBIN

pour  © 2011 www.aschkel.info

 

Lire aussi - Le super apartheid au quotidien… Par Alain RUBIN

 

Chronique sur Radio J 94.8 - à 14.30

 

Vos auditeurs sont pour la plupart convaincus qu’Israël est tout, sauf un pays d’apartheid.

Bien sur que l’imperfection y règne, comme ailleurs, comme en France.

Mais le sens des choses, c’est l’amélioration des situations vécues par la population, ce n’est pas l’exclusion d’une partie des habitants, singulièrement les arabes, que l’on priverait de tous droits légaux.

La réalité, il faut la rappeler en quelques mots, ce sont des arabes citoyens d’Israël, les arabes musulmans autant que les chrétiens accédant à toutes les fonctions ; accédant la vice-présidence de la Knesset, par deux fois, ainsi qu’aux fonctions ministérielles. Actuellement, nous avons un ministre arabe. Un juge israélien arabe est membre la Cour suprême ; des jeunes femmes arabes sont devenues Miss Israël, par deux fois. Vous imaginez, un seul instant, que l’Afrique du sud de l’apartheid ou même que l’ancien Alabama ségrégationniste, aient eu pour symbole de la beauté féminine une miss noire ? On voit par ces différents exemples ce que l’accusation d’apartheid, portée contre Israël, a de ridicule et d’odieux.

Si vous voulez, on pourra revenir sur ces questions de vie quotidienne ou institutionnelle, comme la vie syndicale par exemple.

Lorsque je suis retourné en Israël, en 2008, c’était après 35 années. A ce moment là, les Druzes sont venus manifester devant chez le Premier ministre Netanyahou.

Celui-ci a reçu immédiatement une délégation des protestataires. Netanyahou a reconnu qu’ils avaient raison de protester et à vouloir lui dire : que le pays ne faisait pas assez pour eux.

En effet, après avoir hésité en 1948, au moment du déclenchement de la guerre totale se fixant le but d’exterminer les Juifs et jeter à la mer les survivants- c’était, rappelons-le, le mot d’ordre et l’objectif officiel de la Ligue arabe et des appels à la mobilisation arabe de ses alliés les Frères musulmans d’Egypte- les villages druzes basculeront en bloc du côté de leurs voisins Juifs. Depuis, les Druzes d’Israël ont toujours été loyaux, même quand on pouvait redouter pour l’existence du pays.

Je voudrai ouvrir une parenthèse qui nous ramènera à notre propos.

Le leader des Frères musulmans égyptiens vient de se rendre en Iran pour rencontrer Ali Khamenei. Le chef des fanatiques que Juppé trouve si convenables propose un front commun chiite-sunnites pour prendre la tête de l’humanité, parce qu’ils sont-dit-il- la partie la meilleure de l’humanité. Merci pour les autres parties de l’humanité.

Les grandes impostures se révèlent souvent dans des détails. C’est ainsi que le chef Frère musulman accuse l’occident de tous les pêchers. L’occident, accuse-t-il, « veut garder le progrès pour lui », c’est pour cela que la conquête de l’arme atomique par l’Iran des ayatollahs le gênerait. Il rajoute, « c’est pourquoi ils ont fait la guerre au Japon, au Vietnam »…

Ainsi, par la grâce de la science historique musulmane, Pearl Harbour n’a pas existé. L’alliance du militarisme japonais avec le nazisme n’a pas existé, le massacre de dizaines de milliers de civils Chinois désarmés, à Shanghai, par l’armée nippone, n’ont pas existé.

C’est la même science historique musulmane qui est à l’œuvre, pour convertir post-mortem les hébreux et leurs figures de proues devenues, sans le savoir, après leur mort, des musulmans, avec la bénédiction intellectuelle de l’UNESCO. Le film de Kosmynski est de la même veine.

Il fait disparaitre du tableau un personnage majeur, une des principales causes du phénomène dit des réfugiés,  le Mufti Husseini.

Il fait disparaitre la Ligue arabe ainsi que son appel au massacre jusqu’au dernier des deux cent mille Juifs du Ichouv, que le réalisateur qualifie « d’oppresseur » des arabes.

Il fait disparaître l’action des Frères musulmans, qui, comme aujourd’hui, préparent ouvertement la guerre pour imposer leur paix des cimetières pour le triomphe de « la meilleure partie de l’humanité ».

Pour revenir à la question du soi-disant apartheid israélien : C’est incontestable que les Druzes, ces populations montagnardes arabisées, ces hommes et ces femmes pratiquant une religion non prosélyte issue de l’islam chiite, c’est incontestable que les Druzes sont loyaux. C’est incontestable qu’ils prennent toute leur part à la défense militaire et économique du pays, qui le leur rend bien, même si, comme l’a reconnu Netanyahou, le pays devrait faire plus et mieux.

Avec les Bédouins, eux aussi d’incontestables autochtones islamisés, dont certains clans se transmettent la tradition qu’ils descendent de groupes de Juifs restés dans le pays et contraints à l’islamisation, les Druzes illustrent la diversité humaine organique de la société israélienne.

Les Druzes illustrent aussi l’égalité politique et économique entre les composantes humaines d’Israël. Leur existence, leur développement, leur loyauté et les formes de leurs protestations de rue contre ce qui n’est pas bon, ou pas au point, démentent le dogme mensonger d’un apartheid israélien.

Druzes et Bédouins ont choisi Israël. Leurs fils font le service obligatoire. Les « arabes » ne sont pas exclus du service militaire, mais ils ne le font que volontairement. Est-ce que l’on peut parler de discrimination ou d’apartheid, parce qu’Israël n’a pas voulu faire des jeunes arabes des « malgré nous »? On reprocherait avec véhémence à Israël, si il avait décidé le service militaire obligatoire pour les jeunes gens et les jeunes filles arabes d’Israël.

Quand on m’a demandé de venir parler ici, -à cause du tremblement de terre japonais-, j’ai repensé au terrible événement haïtien du 19 janvier 2010.

Vous vous souvenez. Vous n’avez pu oublier le premier haïtien né après la catastrophe. Il a été baptisé Israël. Sa maman, tirée non sans mal de dessous les décombres, a appelé ainsi l’enfant qui venait de sortir d’elle pour voir le ciel, parce que ce sont des sauveteurs israéliens qui l’ont extirpée de dessous des tonnes de gravats. Les nombreux Haïtiens présents ont applaudi la mère, l’enfant et Israël...

Qu’est-ce que l’apartheid israélien prétendu, par les organisateurs de la campagne BDS et leurs complices ou comparses ?

L’apartheid israélien, c’est donc un régime gouvernemental et étatique qui a été le premier a envoyer en Haïti une grosse équipe de médecins et de paramédicaux, complétée d’une grosse équipe de jeunes militaires, garçons et filles, tous spécialement formés pour intervenir dans ces situations terribles.

Apartheid, un petit pays, de la taille d’une petite moitié d’Haïti, qui se trouve de l’autre côté de la planète et parvient à installer, en une demi journée un hôpital de campagne opérationnel pour recevoir 500 personnes chaque jour ?

La France, un grand pays qui dispose de moyens militaires et sanitaires considérables, se trouvant à quelques centaines de kilomètres de l’île dévastée, mettra plusieurs jours pour apporter infiniment moins de moyens humains et matériels qu’Israël.

Et les ennemis farouches de « l’apartheid israéliens, qu’ont-ils alors fait ? Le Venezuela de Chavez, lui, se perdait, pendant toutes ces semaines tragiques, en diatribes « anti impérialistes », mais ne faisait rien, ni pour sortir des décombres ceux qui espéraient un secours ni pour aider les survivants à reconstruire un pays sans dessus dessous...

Lundi, nous irons protester contre le choix de Canal +, qui va diffuser une saga digne du film de propagande nazie « le Juif Süss ».  Ce n’est pas prophétiser que de dire que Canal+ cherchera à nier ses actes irresponsables et fauteurs de haines.

Ici, dans le film de Kosmynski, ce n’est pas un Juif individuel personnifiant les Juifs comme peuple que l’on verra, comme dans la propagande hitlérienne. Ici, sur Canal+, c’est plus sophistiqué. C’est un traitement très spécial des faits historiques.

On a décidé de présenter au téléspectateur, de manière unilatérale et mensongère, de façon sciemment mutilée, la réalité de la renaissance d’Israël en tant qu’Etat nation du peuple Juif.

Via les souvenirs et les émotions reconstruits soixante trois ans plus tard, d’un ancien militaire britannique, qui refléteraient les émotions et les pensées de quatre vingt vieillards qui se retrouveront déployés en Palestine mandataire de 1940 à 1948, on aura donc droit aux poncifs habituels de la logorrhée antisioniste fondée sur le paradigme mensonger que les « arabes de Palestine ont payé pour un crime européen ».

On y parlera de Deir Yassine, mais on ne parlera pas des hommes et des femmes défenseurs des kibboutz des bourgades kibboutz de Kfar etzion, fusillés jusqu’au dernier quand ils se rendront aux combattants arabes plus nombreux et mieux armés.

 On n’en parlera d’autant moins que ces villages collectivistes, formés de cultivateurs socialistes ou sionistes religieux, bâtis sur des terrains laissés pendant des siècles à l’abandon, devenus stériles mais rachetés à pris d’or à leurs propriétaires légaux, étaient installés sur la partie du pays que l’on a attribué en 1947 pour édifier l’Etat arabe, et que le nationalisme arabe, le laïque autant que le religieux, veut une Palestine sans israéliens, une Palestine sans Juifs, sauf peut-être quelques rares dhimmis. Les Kibboutz de Kfar etzion sont devenus  aujourd’hui le Goush etzion. Ils sont ce qu’un Kosmynski et les tenants de BDS appellent « colonies » juives, toujours et tout le temps illégitimes.

J’évoquais le tremblement de terre haïtien. Une autre chaîne TV, RFO, partant de ce sujet, a déjà commencé le boycott moral d’Israël. Comment ?

 Le jour même du séisme haïtien, aux alentours de minuit, heure de Paris, RFO avait montré le sauvetage du premier haïtien né après le séisme et l’explosion de joie des présents, laissé entendre les « vive Israël » de ces hommes et femmes. Faisant une rétrospective, un an jour pour jour après le terrible drame, RFO voudra montrer quelques survivants « significatifs », et ce qu’ils étaient devenus.

Evidemment, pour la chaîne, -dûment chapitrée-, ce que sont devenus le premier nouveau né haïtien d’après la catastrophe qui a mis le pays par terre, et sa maman qui l’a appelé Israël, ce n’était pas significatif, cela ne devait pas être significatif. On n’en a donc pas parlé. On avait déjà mis en route le boycott total : Israël n’existe que si on peut le dénigrer. Il n’existe pas si on doit l’applaudir !

Ces choix, ces censures : ce sont les déclinaisons d’un mur de haine et de mensonge.

Ce mur de haine et de mensonges doit faire oublier l’engagement exemplaire d’Israël aux côtés des descendants des esclaves révoltés de l’ancienne Saint Domingue.

 Il doit faire aussi faire prendre un moyen de protection, le « mur » en Israël, pour un horrible mur de la honte, un mur d’apartheid...

Haïti il y a 14 mois, aujourd’hui le Japon, ont reçu une aide inconditionnelle. Alors les langues de vipères disent : c’est pour se faire bien voir que les sionistes aidaient Les Haïtiens il y a un an, qu’ils aident les Japonais en 2011...

Je leur demande, aux professionnels de l’anti sionisme : Mesdames et messieurs, mais pourquoi le caudillo du Venezuela n’a-t-il pas envoyé des équipes performantes à Haïti ? Son pays n’est pas bien loin, il dispose de la rente pétrolière. Il prétend faire une révolution socialiste, il doit être performant, notamment dans le domaine médical ?

Pourquoi s’est-il contenté de dénigrer puis calomnier les sauveteurs israéliens, en les accusant de trafic d’organe ? 

Pourquoi Chavez et le sandiniste Daniel Ortega n’ont-ils pas cherché « à se faire bien voir », eux aussi, en envoyant des équipes aider les sinistrés d’Haïti ?

Il n’y a pas qu’Haïti et le Japon pour lesquels Israël s’est déclaré présent. Lorsque le peuple iranien subira les assauts de la tectonique des plaques, lorsqu’une ville iranienne se retrouvera à l’état de décombres, avec des centaines de personnes encore vivantes et ensevelies, Israël proposera immédiatement ses équipes spécialement formées pour venir en aide aux survivants prisonniers des ruines.

Ahmadinejad répondra Non !! « Nous ne voulons pas de l’aide du petit Satan ». Plutôt laisser périr des centaines d’Iraniens prisonniers sous les blocs de béton et les masses de poussière que d’accepter l’aide d’un pays que nous voulons vitrifier avec la bombe que nous voulons acquérir.

 La haine d’Israël est distillée principalement par les anciennes officines du stalinisme, ainsi que par les habituels compagnons de route de l’ancienne bureaucratie totalitaire.

Ces gens mentent sur Israël. Ils mentent de manière particulièrement perfide, en l’accusant d’un apartheid imaginaire. Ils mentent pour accuser Israël comme ils mentaient pour vanter les prétendues réalisations des soi-disant édifications socialistes, qu’ils soutenaient ici et là et se sont avérées être des carcans oppresseurs camouflant une profonde inégalité sociale.

Je terminerai sur ce point, restant à votre disposition ainsi qu’à celle de vos auditeurs s’ils ont des questions.

Alain Rubin

PS

Parlons du film lui-même. Ce qu’on en sait, outre les impressions scandalisées des Juifs de Grande Bretagne :

Je veux retenir au moins deux choses des propos du réalisateur montrant que nous sommes devant un parti-pris militant, politicien :

1° le film témoignerait de ce que « les soldats britanniques ont ressenti une empathie croissante avec l’opprimé ». L’opprimé, ici, c’est bien évidemment les Arabes de la Palestine mandataire, pas les Juifs.

2° le mensonge pour les besoins de la « bonne cause » est au centre de la réalisation de Kosmynski.

Deux cent mille Juifs armés de pétoires- n’oublions pas que pendant toutes les années quarante, la puissance mandataire a organisé des descentes dans les kibboutz pour désarmer les Juifs, a combattu l’Irgoun mais aussi la Haganah qui recrutait des combattant pour affronter les forces militaires du nazisme en Europe, au sein des troupes britanniques.

Les deux cent mille Juifs du Ichouv, -à peine armés et angoissés par la jonction que les troupes de Rommel devaient faire avec celles ayant envahies l’URSS et qui devaient passer du Caucase au Proche-Orient via la Turquie, pour réaliser la shoah des poignards au moyen d’un einsatzgruppen organisé à Berlin et formé d’allemands de la colonie allemande de Palestine et des hommes de mains du mufti Husseini – ces Juifs étaient les oppresseurs ??? Merci pour cette découverte, monsieur Kosmynski. C’est d’ailleurs ce qu’expliquaient aux Arabes les réseaux nazis disposant d’une véritable force locale. En effet, 85% des allemands de la colonie palestinienne étaient membres du NSDAP, le parti nazi.

Le film se garde bien de mentionner que les « oppresseurs » subiront de la part de certains des « opprimés » deux pogromes sanglants, particulièrement sauvages, en 1920 et surtout en 1929, puis les tueries liées à la révolte de 1936.

3° j’observe aussi que le réalisateur parle de Deir Yassin. Les chiffres de victimes restent controversés, quelques dizaines, deux cents ? Ce qui n’est pas sujet à controverse, c’est que toutes les organisations juives, tant en Palestine mandataire qu’à l’extérieur, seront unanime à condamner cet acte de vengeance contre des violences arabes.

Kosmynski est choqué parce que le village est devenu un établissement psychiatrique, explique-t-il.

Montre-t-il Ben Gourion et d’autres responsables Juifs, dans le pays et à l’extérieur dénonçant l’action du Lé-i ?

4° j’observe qu’à la même époque, à quelques jours d’intervalles, il y a eu les exécutions sommaires, par fusillades et les décapitations et autres mutilations de dépouilles des hommes et des femmes des kibboutz de Kfar etzion, tués jusqu’au dernier après qu’ils se soient rendus. Ce massacre a provoqué une explosion de joie du côté arabe. Aucune instance n’a dénoncé le fait qu’on ait fusillé puis coupé en morceaux des hommes et des femmes qui s’étaient rendus. Cela, monsieur Kosmynski, qui prétend avoir travaillé avec des historiens, soit ne le sait pas, ce qui serait étonnant, soit qu’il l’approuve, soit que sans l’approuver il ne veut pas noircir les hommes qu’il a choisi de déclarer « opprimés » et « oppresseurs » les femmes et les hommes des kibboutz de Kfar etzion.

Vous savez, il ne faut pas chercher bien loin la raison de ce traitement déséquilibré et odieusement partial. Les kibboutz de Kfar etzion, ce sont ceux du Goush etzion d’aujourd’hui, rebâtis sur l’emplacement des premiers, sur leurs terrains achetés mètre carré par mètre carré, à prix d’or, à leurs propriétaires légaux qui de génération en génération ne les cultivaient pas. Ces terrains, comme tous ceux autour de Jérusalem étaient devenus des pierriers stériles privés de couverture végétale, des sortes de déserts. Le travail collectiviste des kibboutznik les rendra à la vie agricole et les reboisera comme ils l’étaient quand la Judée faisait vivre six millions d’âmes, que la Jérusalem du Temple n’abritait pas loin d’un million de personnes.

5° la presse se veut un tout petit peu critique. Elle relève « l’activisme peu crédible » de l’héroïne, fille d’un de ces anciens soldats britanniques. Elle observe aussi que les Juifs que l’on y montre sont des fanatiques « orthodoxes » ou des Juifs plutôt dans le genre shalom archav, de ceux qui acceptent de dire qu’Israël « judaïse » Jérusalem, c'est-à-dire « colonise »  au sens colonialiste du terme.

En d’autres termes, on ne montre pas des Juifs qui, simplement, rappelleront que sans remonter à l’antiquité, sans remonter au second siècle de l’ère chrétienne, mais du 14èmesiècle jusqu’à mai 1948, Jérusalem était majoritairement peuplée de Juifs, à l’est autant qu’à l’ouest, sauf une brève période dans la première partie du 19ème siècle…

6° Je voudrai revenir sur ces paroles insensées et haineuses du réalisateur. Selon lui, « les scènes (de son film) les plus proches de l’essence politique d’Israël d’aujourd’hui, par exemple, dans l’épisode 4, une femme palestinienne tente d’empêcher que l’armée israélienne se serve de son enfant comme bouclier humain »…

Nous sommes ici devant une totale inversion de la réalité. Nous sommes en présence d’une provocation au moyen d’un mensonge digne du procès Dreyfus ou du prétendu assassinat par des Juifs d’un prêtre français en poste à Damas au milieu du 19ème siècle. Prétendu assassinat qui sera le point de départ et le prétexte à une flambée de violence pogromistes. J’ajoute que ce crime inventé est toujours véhiculé par les autorités syriennes.

Inversion des choses en effet, comment présenter ainsi « l’essence d’Israël » quand nous voyons des mères palestinienne heureuse que leur enfant soit allé se faire exploser et manifester de l’enthousiasme pour en offrir d’autre pour d’autres opération d’auto explosion dans un bus, entre les étal d’un marché, dans un restaurant, à l’arrêt des bus ??

Comment ne pas dire à Canal + : vous n’avez pas honte de véhiculer ces choses ? Vous n’avez pas honte de vous faire le vecteur de la haine calomniatrice la plus grossière ?

L’essence des choses, pour parler comme le réalisateur, n’est-ce pas, à Gaza, la militarisation de l’enfance ? Ne sont-ce pas ces enfants de cinq-six ans, le front ceint d’un bandeau sur lequel on a inscrit la formule du djihad, à la taille une ceinture explosive et défilant avec une kalachnikov parfois plus grande qu’eux ?

L’essence des choses et les difficultés entravant la résolution du conflit, ne sont-ce pas ces snipers que le Hamas a envoyé s’installer au milieu des familles et des écoliers, dans les maisons d’habitation, les écoles, les dispensaires, les services hospitaliers, dans les mosquées ?

L’essence politique des choses, que n’a manifestement pas vue Kosmynski  et son armada « d’historiens », c’est la direction du Hamas, déchainant les hostilités de l’hiver 2007-2008 par des mois de bombardements quotidiens de Sderot, puis s’allant planquer sous les installations de soins d’un hôpital pour enfant ? Qui prend les enfants en otage ? Qui les réduit au statut de bouclier et de chair à canon ?

7° Pour conclure, je voudrai dire :

Le réalisateur a choisi de verser l’huile du mensonge et du travestissement de la réalité pour alimenter le brasier de la haine. Il se positionne ainsi, comme ces politiciens voulant coloniser les syndicats britanniques et proposant au dernier congrès des TUC d’appeler au boycott d’Israël. Leur coup n’a pas réussi, mais ils vont recommencer, c’est certain. Et le film est un outil à cet effet.

Le réalisateur, parlant de scènes difficiles à filmer, évoque le « mur ». Il parle d’un « mur glacial ».

Décidément rien n’arrête et tempère ce personnage mercenaire. Ce mur glacial a fait cesser les attentats, il les a rendu sinon impossible, du moins extrêmement difficiles à opérer.

Un mur empêchant de faire exploser ses voisins, c’est évidemment très glacial.

Glacial le mur de protection, pas de « séparation » ? Dîtes-moi, monsieur Kosmynski, vous le trouvez comment, plus chaud, pas glacial, le mur qui coupe chypre en deux ?

Un mur pour réaliser le kidnapping de la moitié nord d’un Etat de l’union européenne par la Turquie candidate à l’entrée dans cette union,  un mur qui ne protège pas les Cypriotes turques de leurs voisins cypriotes grecs qui ne sont jamais allés canarder les Turcs ou se faire exploser au milieu d’eux, c’est comment un tel mur ? Glacial, chaud ??

En d’autres termes, ce monsieur Kosmynski appartient à cette catégorie d’hommes qui firent qu’au milieu des années trente du siècle passé, ce sera « minuit dans le siècle ». Kosmynski n’est pas un cinéaste, c’est un idéologue fanatique, ou plutôt c’est une sorte de Procureur Vychinski muni d’une caméra, toujours pour  les besoins d’un procès à grand spectacle. Faute d’accusés venant plaider leur culpabilité et demander leur condamnation à mort, on fabrique « une fiction historique » et l’on recrute des comédiens qui rempliront docilement, contractuellement, la fonction du coupable.

Alain Rubin

 

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commentaires

D
<br /> <br /> Où est la liberté d'expression ? où est la démocratie que vous chantiez tout le temps ? Allons tant qu'Israël occupe des territoires qui ne sont pas les siens et qu'elle oppresse le peuple<br /> Palestinien elle demeure un Etat Raciste au yeux du Monde et ce n'est pas une manifestation qui va changer les choses ou le lobby sioniste en France . Tant qu'Israël s'obstine à conclure une Paix<br /> juste elle ne fait qu'élargir sa son appartheid .  Amicalement<br /> <br /> <br /> <br />
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