Israeël - Pourquoi les checkpoints ?
Par Meir Ben-Hayoun
Souvent, les barrages de Tsahal, les « checkpoints », sont décriés pour les tracas et les inconvénients qu’ils causent à la population arabe de Judée-Samarie. Insidieusement et dans un amalgame de mauvaise foi, on accuse l’Armée israélienne de les déployer dans le dessein de rendre la vie des Arabes pénible et de vouloir les humilier lors des multiples et longs contrôles.
En fait, quadriller le terrain par des centaines de checkpoints et y poster des militaires est un casse-tête organisationnel et nécessite énormément de moyens et de main d’œuvre. Des combattants sont immobilisés dans ces barrages alors qu’il serait plus souhaitable qu’ils se consacrent aux entrainements et à une préparation ininterrompue à la guerre.
Ces accusations concernant les checkpoints sont en général proférées par des ONG se targuant de se soucier des droits de l’homme. D’autre part, ces mêmes organisations « caritatives » sont d’une insensibilité confinant à l’autisme quant aux conséquences tragiques du terrorisme islamiste arabe.
Aujourd’hui, mercredi 29 décembre, le barrage de Tapouah en Samarie a rappelé pourquoi ces checkpoints existent, ainsi que les centaines d’autres barrages de Tsahal et des gardes-frontières. Un jeune homme arabe a tenté de passer incognito ce barrage. Il a suscité la suspicion des militaires qui l’ont immédiatement intercepté et fouillé. Ils ont trouvé en sa possession un poignard ainsi que des photos de shahidoun, ces assassins qui par abus de langage sont qualifiés de « martyrs », des terroristes qui se sont suicidés pour tuer le plus grand nombre de Juifs. Ces sinistres shahidoun sont des personnalités exemplaires dans la société arabe de Judée-Samarie. Ils font l’objet d’admiration et sont encensés si bien que leurs noms sont donnés à des rues et à des places publiques.
Lors de son interrogatoire, ce jeune résident arabe a confessé son plan de venir poignarder au hasard un ou plusieurs Juifs. En fait, ce terroriste a voulu recycler aujourd’hui le modus operandi d’un attentat qui a eu lieu dans le même secteur le 10 février 2010. Un jeune Juif dormant dans sa jeep avait été alors poignardé à mort par un terroriste arabe près de la localité de Rehelim. L’assassin arabe avait été capturé alors qu’il tentait de prendre la fuite. Aujourd’hui, les militaires du barrage de Tapouah ont évité une tragédie semblable. En interceptant ce terroriste avant qu’il n’ait pu mettre à exécution son plan, ils ont probablement sauvé la vie d’une ou de plusieurs personnes.
Kol Hakavod, félicitations aux militaires postés au barrage de Tapouah pour leur vigilance et pour la promptitude de leur réaction.
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