D'après la chaîne de télévision de l'Etat iranien, l'élite des Gardiens de la Révolution a commencé à s'entraîner au combat dans le Golfe persique et dans le stratégique détroit d'Hormuz.
Les unités navales, aériennes et terrestres auraient participé aux exercices surnommés "le grand prophète", pendant trois jours. Ces opérations précéderaient le lancement d'un vaisseau "ultra-rapide" appelé "Ya Mahdi", ainsi que de 313 hors-bords pouvant lancer des roquettes.
Le fossé entre Téhéran et l'Occident se creuse
La République islamique dirige des manœuvres militaires dans ces zones chaque année depuis 2006. Le but : afficher ses capacités militaires.
Ce type d'opérations accroît les tensions dans la région, et revêt une importance d'autant plus significative que le désaccord entre l'Occident et Téhéran, à propos du programme nucléaire iranien, s'intensifie. La République islamique a notamment signalé par le passé qu'elle fermerait le détroit d'Hormuz si elle était attaquée par l'Ouest.
Téhéran a fustigé la déclaration de Barack Obama, ce mois-ci, affirmant que l'Amérique n'utiliserait pas d'armes atomiques contre les nations qui en sont dénuées. L'Iran, de même que la Corée du Nord, sèchement exclue de la promesse américaine, a pris cette déclaration comme une menace implicite.
Le leader suprême de l'Iran, l'Ayatollah Ali Khameneï, a ainsi confié mercredi que la "menace nucléaire" américaine est un "symptôme de l'histoire politique américaine", rappelant que les Iraniens ne laisseraient pas les Etats-Unis dominer leur pays.
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