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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 06:09

 

 

La guerre de la Caspienne aura-t-elle lieu ?

novembre 21st, 2010 - txo

Article associé

>Guerre d’Iran, pétrole et piège russe

 


La guerre de la Caspienne est-elle évitable ?

Nabucco, un drôle d’opéra ou une séquelle de l’URSS ? !

Les pays riverains de la mer Caspienne recherchent une solution à leurs vieux différends au sujet de cette étendue d’eau et de ses ressources. Le fond du problème : esturgeons (donc caviar), pétrole brut et gaz naturel, et aussi - bien sûr - les revenus liés à l’acheminement du pétrole et du gaz.

Attention au « syndrome afghan » !

 

Les dirigeants de la Russie, de l’Iran, de l’Azerbaïdjan, du Kazakhstan et du Turkménistan se sont réunis à Bakou (capitale de l’Azerbaïdjan) pour discuter en détail de ce problème sensible pour cette région : ex asie centrale soviétique.

Le statut juridique de la mer Caspienne n’a pas encore été arrêté. Par conséquent, les États de la Caspienne négocient de plus belle leurs frontières maritimes. La Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan semblent s’être mis d’accord mais concernant la partie méridionale de la mer Caspienne, cet accord bute sur un gros problème. L’ensemble de la solution s’avère donc toujours instable.

En fait, la position de l’Iran constitue le nœud gordien de l’imbroglio. Ce pays prétend avoir des droits sur l’équivalent du cinquième de la superficie de la mer Caspienne : cette réclamation est considérée comme inacceptable par tous les autres riverains.

Pour corser l’affaire, des problèmes bilatéraux existent entre l’Azerbaïdjan et le Turkménistan, d’une part, ainsi qu’entre l’Azerbaïdjan et l’Iran. Ces pays soutiennent des revendications trèscontradictoires en matière de souveraineté.

L’incertitude concernant le sort de la mer Caspienne a entraîné la militarisation des riverains. Le Président du Turkménistan G. Berdymuhammedov* a poussé les feux de la création d’une Marine turkmène. Jusque là, cette puissance régionale ne disposait que de patrouilleurs pour ses gardes-côtes et il paraissait évident que le Turkménistan ne pouvait rivaliser avec l’Azerbaïdjan qui possède la deuxième flotte de la région (après celle de la Russie évidemment). Le Turkménistan veut combattre - d’abord - cette évidence…

– « La mer Caspienne n’est plus seulement la « piscine du coin », comme la plupart des gens se plaisent à l’appeler. Elle est très riche en pétrole et en gaz. Selon un accord spécial (partiellement secret), signé par les états riverains de la Caspienne, elle a été divisée en plusieurs zones. Certains signataires de cet accord désirent en rediscuter les termes. Il semble qu’il n’y ait pas de solution pacifique au problème, aussi les forces navales vont-elles jouer un rôle important prochainement. Sans compter que l’influence occidentale, à commencer par celle des États-Unis, contribue à déstabiliser cette région » prévient Andrey Grozin expert de l’Institut de la CEI et des États baltes. Il estime que tous les pays riverains, y compris le Turkménistan, dernier armé, défendront leurs intérêts de manière déterminée…

« Le différend qui oppose le Turkménistan à l’Azerbaïdjan constitue l’abcès le plus notable. Ces deux états se querellent pour l’exploitation de trois champs pétrolifères. L’Azerbaïdjan en exploite déjà deux, sur les trois litigieux, au nez et à la barbe du Turkménistan. Les partenaires occidentaux espéraient infléchir le litige vers une issue pacifique une fois le Turkménistan doté  d’un nouvel exécutif mais le problème reste sans solution depuis 2007.» souligne Grozin.

L’Azerbaïdjan et le Turkménistan sont conscients de leur importance pour l’Ouest en tant que fournisseurs d’hydrocarbures, leur concurrence n’en est que plus vive. Le Turkménistan a compris que Nabucco (nom de code du projet multipartite) ne se fera pas sans le gaz turkmène mais les ressources de l’Azerbaïdjan jouent un rôle majeur dans les travaux du gazoduc trans-Caspienne. L’importance de l’Azerbaïdjan est prépondérante dès lors que l’on considère le transport du gaz d’Asie centrale vers l’Europe…

C’est dévoiler un secret de polichinelle que de dire que ni l’Iran ni la Russie n’ont été pris pour des partenaires sérieux par les initiateurs du projet Nabucco. Erreur ! La Russie estime que Nabucco, en l’état, a été conçu pour abattre son influence dans le transport de gaz naturel vers l’Europe. C’est dire la sympathie avec laquelle le Kremlin regarde se développer cette tentative visant à amoindrir son influence historique dans la région de la mer Caspienne.

Nabucco s’annonce comme un drôle de chantier.

*Gurbanguly Berdymuhammedov a été élu, le 11 avril 2007 , président du Halk Maslahaty, le corps législatif suprême du Turkménistan à l’unanimité des 2.500 délégués.

D’après la Pravda et diverses sources.

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