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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 05:31


Trés bon de texte de Yéochoua


complémentaire d'un ensemble

Les valeurs sont-elles considérées pour ce qu’elles sont ou en fonction d’un classement imposé par des systèmes ?

Si on pose une question qui porte sur une valeur morale, sur un fait historique réel ou sur un canard difficilement vérifiable, les personnes interrogées sont souvent incapables d’émettre une opinion qui leur soit propre et qui ressorte d’une analyse approfondie.

Même si une troisième catégorie existe – qui départage ceux dont l’opinion est réfléchie et ceux dont l’opinion est imposée par influence – et qu’elle inclut les honnêtes gens qui ne sont pas nécessairement tentés de se pencher sur des problèmes éloignés de leurs centres d’intérêt, beaucoup attendent qu’on leur mâche le travail et que des instances autorisées pensent à leur place. Pour qu’ils aient la conviction de s’être forgé une opinion d’une manière autonome, on les aiguille sur la « bonne voie » par des cheminements jonchés d’associations d’idées.

Cette dialectique binaire n’admet que le blanc et le noir. Trop contrastée, elle n’admet aucune des nuances ou des gris qui existent entre les deux, ce qui est d’autant plus surprenant que pour vendre les premiers ordinateurs présentés au public, avant les écrans en couleurs, le principal argument de vente insistait sur le nombre de gris.

La superficialité aidant, on établira une ligne arbitraire entre les bonnes et les mauvaises idées ou décisions, entre les événements jugés vrais ou faux en fonction des groupes ou des mouvements qui s’y identifient. La peur viscérale des « étiquettes », celle qui va départager les pensants entre « modérés » et « fanatiques », partisans et opposants à la paix ou à d’autres causes louables ou indéfendables sert, comme nous l’avons vu tantôt, une force qui permet de régner. Cependant, la ligne évoquée ci-dessus étant arbitraire autant qu’artificielle, elle aura besoin d’être sans cesse ressassée, rabâchée par le pouvoir médiatique, pour ne pas s’estomper.

Les arguments, qui n’en sont plus, procèdent d’un langage de fustigation allant de l’indignation à la colère et qui exprime l’avis des gens bien pensants. Les affligés par les pensées à dénoncer infligent de vives critiques à ceux qui heurtent les opinions admises.

La confiance aveugle dans des versions officielles ne pouvant faire l’ombre d’un doute, non pas parce qu’elles sont tangibles mais précisément parce qu’elles sont officielles, s’inscrit dans cette même théorie des ensembles qui distingue l’admis de l’inadmissible.

Bien entendu, le but de ce propos n’est pas d’émettre des doutes quant au débarquement en Normandie, ou à la découverte de l’Amérique par Colomb, qui avait d’abord pris ce continent pour les Indes qu’il avait voulu rejoindre en se dirigeant vers l’Ouest, ayant su que la terre était ronde mais n’ayant pas su que d’autres terres existaient entre la frontière occidentale naturelle de l’Europe et l’Asie. Il ne pouvait pas, à l’époque, contrairement à Gagarine, prendre suffisamment de recul pour avoir une vue d’ensemble de l’espace.

Ce qui est préoccupant, c’est la distinction entre certaines versions officielles et les réserves, voire l’incrédulité, qu’elles suscitent, et dont la fiabilité relève plus de la confiance que de preuves formelles.

Mais avant de se pencher sur l’esprit critique qui s’attaque aux détracteurs de l’officiel sans jamais remettre  en doute ce dernier, séparant et classant les penseurs dans deux ensembles distincts, celui des « partisans de la conspiration », considérés comme prêts à toute gymnastique intellectuelle fumeuse pour arriver à leur fin, et celui des défenseurs de la « version officielle », émanant de gens sérieux qui ne sauraient être soupçonnés, il faut remonter dans l’histoire à un temps que les moins de cent ans ne peuvent pas connaître.

Zola disait en 1846, dans la cousine Bette: « De toutes les espèces de canards, la plus dangereuse (pour les journaux de l’opposition), c’est le canard officiel », celui qui ridiculise et discrédite la ou les autres. Malgré sa position fort pertinente, il s’est lui-même laissé enfermer dans ce piège. C’est en effet à l’époque de l’affaire Dreyfus que remonte l’une des plus tumultueuses des batailles des temps démocratiques. La crainte de se laisser influencer par les tenants qui soupçonnent une erreur judiciaire est amplifiée par la peur de faire partie d’un mouvement qui veut parler d’un complot. Pour Zola, qui n’est au début de cette histoire que peu interpelé par cette condamnation, seuls les excès de la foule le dérangent: « Je réprouve avec énergie la férocité des foules ameutées contre un seul homme. Fût-il cent fois coupable. » Quant au verdict en soi, il se prononce au sujet de Dreyfus: « L’essentiel, c’est qu’il ait fait des aveux ».

L’opinion générale, c’est que les enquêteurs du ministère et sept officiers d’un Conseil de guerre ne peuvent se tromper ni être mis en doute. Pourtant, bien plus tard, avec le gouvernement de Vichy, les accusateurs qui font parler d’eux dans la France juive, avec Drumont, ont indirectement obtenu gain de cause. 

Aujourd’hui, le même travers affecte les honnêtes gens quant au voyage sur la lune: seules les incrédules, ceux pour qui ce voyage semble douteux, peuvent être soumis à la critique et être montrés du doigt pour leur théorie diffamatoire de la conspiration ou pour leur « manque de jugeote ». La même « jugeote » ne doit pas être éveillée pour crédibiliser le voyage interplanétaire qui, lui, est un postulat. Le sérieux et la probité du gouvernement américain ni de la Nasa ne sauraient être mis en doute.

Certains émettent l’opinion qu’on aurait tort d’émettre des doutes à propos de ce périple qui ne peut que servir notre cause. En effet, une citation attribuée aux édits de l’I-slam, religion qui sert les régimes fanatiques comme l’Iran ou l’Arabie saoudite, affirmerait que cette religion allait être en vigueur tant que l’homme n’aurait pas foulé le sol de l’astre lunaire. Là encore, la réflexion ne s’apparente plus à une recherche du vrai, mais à un repérage des ensemble: la lune s’imbrique dans le cercle Etats-Unis, démocratie, liberté, philosémitisme. Le refus de la lune renforce l’ensemble: I-slam, lapidation, totalitarisme, dictature, déni des droits de l’homme, de la femme, et du droit d’Israël à l’existence.    

Pourtant, sans aller chercher loin, quand nous demandons, dans la prière que nous récitons mensuellement en présence de la lune, dans laquelle nous remercions le Créateur de maintenir les lois qui régissent sa création, que « nos ennemis ne puissent nous porter atteinte de même que nous (le genre humain) ne pouvons porter la main sur la lune », nous risquerions de nous impliquer dans l’ensemble de ceux pour qui la lune est intouchable. Il est vrai toutefois qu’elle n’a pas été transformée en dépotoir des activités humaines comme la terre, que son paysage n’a pas bougé d’un pouce sous l’impulsion de l’homme, et que des voyages, mêmes réels et fréquents, ne remettraient en aucun cas en question la foi judaïque, puisqu’on ne se promène pas sur la lune comme dans un bois communal, mais si d’autres ensembles étaient moins prépondérants, le judaïsme pourrait bien se retrouver dans le même panier que l’i-slam, dans une équation lune intouchable – interdiction de manger du cochon – malaise suscité par les croix.  

Est-ce que, pour être bien sûr de toujours entrer dans le cercle des valeurs occidentales, le Juif renoncerait à ses principes ?

En réalité, que des musulmans ne consomment pas de cochon ou qu’ils se proclament choqués par les enseignes en forme de croix qui surplombent la devanture des pharmacies en France ne va pas nous faire manger de la chair de cet animal ni renoncer à la forme du « plus » israélien en vigueur dans les manuels scolaires, dont on a supprimé le segment du bas.

Réciproquement, ceux qui mettent les Juifs dans le même panier que les homosexuels, cyniquement ou par condescendance, ne feront pas de ce phénomène un comportement qui ne sera pas considéré comme abominable par le judaïsme.

De la même façon, la poursuite par le régime nazi d’Allemands ayant eu un ascendant juif quatre générations en arrière ne fera pas changer la définition en termes judaïques de qui est considéré comme juif, sauf chez certains politiciens peut-être, dont l’attitude a obligé l’Etat d’Israël à promulguer une loi interdisant l’antisémitisme, en important des éléments ukrainiens antisémites qui commettent leur forfait en guise de remerciements en Israël même.

Les associations d’idées, et l’analogie qu’on cherche à établir entre des éléments ou des systèmes fondamentalement différents, mettent en danger la véritable recherche de qualités humaines, qui ne sont pas définies en tant que valeurs absolues, mais qui deviennent des stimuli remontant aux groupes auxquels il faut ressembler ou à ceux dont il faut se démarquer.    

Cette fixation circonstanciée de l’échelle des valeurs est d’autant plus ridicule qu’elle peut se modifier en fonction du contexte ; un jour, les communistes enferment et assassinent les Juifs et un autre, ce sont les nazis qui assassinent les communistes et les Juifs. Certaine époque verra les Juifs poursuivis en même temps que les homosexuels, comme en Arabie, et certaine autre le neveu d’Abraham et ses invités menacés par ces derniers à Sodome. Dans certaines régions, les Juifs et les chrétiens sont ravalés au rang de peuples du livre, diminués par les tenants d’une religion qui les oblige à descendre de leur âne quand ils passent à cheval ;  ailleurs, les Juifs sont classés avec d’autres orientaux qui parlent fort, qui parlent trop. Dans d’autres cas, on s’efforcera de distinguer entre deux sortes de Juifs, ou d’Israéliens, selon la région de la terre d’Israël dans laquelle ils vivent.

En termes plus généraux, devrait-on renoncer à la musique classique dont l’apogée fut en Italie puis en Allemagne ? Passons à l’étude des langues. Dans l’enseignement public, combien d’élèves ont-ils été critiqués en France pour le choix encore de l’allemand ? Si on devait être allergique à l’apprentissage de cette langue, on bannirait aussi, en poursuivant la réflexion qui a disqualifié cette langue, le russe, l’anglais, l’arabe, etc., et même le français, pour toutes les injustices et les sévices que les Juifs ont subis de la part des différents hôtes de leur exil, et pour les attaques subies par leur Etat, ressuscité de ses cendres. Il ne resterait guère que le chinois, ou d’autres langues d’Extrême- Orient, voire quelques dialectes africains, qui ne s’impliqueraient pas dans un cercle hostile !  

L’individu moyen et censé, au départ, dont la morale réfute l’abjection et l’aberration de couples remplacés par des « paires » (voir les locutions couple et paire dans le dict.) ne s’émeut guère. Il reste de marbre uniquement pour ne pas être enfermé d’emblée dans un ensemble renfermant une catégorie stigmatisée. Il n’est pas question ici d’incitation à la violence, mais la réaction naturelle qui consiste à s’indigner, être amusé, ou essayer de raisonner, s’éclipse pour faire place dans certains cas à une acceptation, voire une admiration. De même pour le voyage sur la lune. Il ne se posera pas de questions et admettra le fait accompli, malgré les faibles témoignages ou preuves de ceux qui le défendent bec et ongles, aucune observation objective ou d’un tiers ne corroborant ces faits.

C’est pourquoi les médias, en tant que moyen ou outil du pouvoir, ont recours sinon à la désinformation du moins à la propagande à outrance pour imposer les limites, les courbes de ces ensembles qui renferment les catégories et qui servent les desseins de ceux qui en tiennent la bride.

Yéochoua sur  http://vusouscetangle.blogs.nouvelobs.com/

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