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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 05:56



Le maître d’école d’Obama

[Mercredi 17/03/2010 19:21]

 

Le docteur Hagui Ben Artzi, dont la sœur est mariée avec le Premier ministre, a vivement critiqué le président Obama, en raison des positions de ce dernier contre la liberté des Juifs de construire à Jérusalem. Le spécialiste de l’histoire juive et de la géographie d’Israël n’y est pas allé par quatre chemins. En effet, un seul mot lui a suffit pour expliquer l’attitude du président américain envers Israël: il l’a qualifié d’« antisémite ».

Pour lui, le locataire de la Maison Blanche n’aime pas les Juifs: « Cet antisémitisme transparait à de multiples occasions. Il faut le définir clairement: il y a un président antisémite en Amérique, à notre grand regret. Quand il n’était qu’un simple politicien en campagne électorale, il était obligé de le cacher. Mais il ne peut pas s’empêcher de le révéler. Ça suinte de l’intérieur. Cette réalité suscite une situation difficile pour Israël. Mais nous n’allons pas envisager de renoncer à nos aspirations les plus profondes ni à nos intérêts stratégiques. »

Interrogé à la radio de Tsahal, Galé Tsahal, il a tout de suite tenu à préciser qu’il ne fallait pas chercher là une révélation fracassante, annonçant sans ambigüité que ses opinions ne présentent aucun secret pour son beau-frère.

Le bureau du Premier ministre s’est en effet empressé de publier une réaction officielle:
« Le Premier ministre ne partage absolument pas les propos de Ben Artzi et les désapprouve même. Ce n’est pas la première fois que le Premier ministre réfute les propos de Ben Artzi, quand une partie d’entre eux ont plus d’une fois été dirigés contre le Premier ministre en personne ».

A son tour, ‘Hagui s’est montré compréhensif, son beau-frère étant soumis aux contraintes diplomatiques inhérentes à son rôle: « Je ne suis pas un diplomate et je n’ai aucun rôle officiel. Le système politique est contraint de suivre une ligne de conduite. Mais quand il s’agit de Jérusalem, les limites ont été franchies, et il convient alors de dire la vérité ».

Il a ajouté: «  Je ne veux pas dire qu’Obama n’est pas un personnage avenant pour Bibi. Il ne l’est pas pour le peuple d’Israël. Nous devons y voir une  épreuve. Nous sommes un peuple ancien, avec 4000 ans d’histoire et d’aspirations religieuses, politiques et nationales. Ce président disparaitra de la scène d’ici un ou deux ans. Qui s’en souviendra ? Mais Jérusalem est éternelle. »

Ben Artzi soutient toutefois Netanyahou qui, selon lui, sera fidèle à la politique de l’ensemble de ses prédécesseurs qui ont toujours su résister pour Jérusalem: « Je peux comprendre que le gel de la construction dans les localités juives est un effet de la politique américaine. Toutefois, les anciens présidents des États-Unis ne l’ont jamais exigé explicitement. Les journalistes, quant à eux, sont dans l’erreur quand ils avancent que la crise est le résultat de la relation personnelle de Netanyahou et du président américain, prétendant que le Premier ministre aurait manqué de tact. Le changement est réel et provient uniquement de la position américaine ».

Pour Ben Artzi, le président américain doit sa conduite au curé antisioniste et antisémite chez qui il a  été éduqué: «  Cet homme a subi pendant 20 ans l’influence du pasteur Jeremiah Wright, il n’y a donc pas de quoi s’étonner ». Il a également souligné le fait qu’Israël ne pourrait compter que sur lui-même pour se défendre contre l’Iran.

Pour finir, il a encouragé son beau-frère: «  Regarde un peu la force des symboles: ton fils a gagné le concours biblique, qui est la source de notre lien inéluctable avec Jérusalem, notre capitale éternelle, et toi, tu es soumis à dure épreuve, quand tu dois prouver la force du lien qui relie Israël à Jérusalem ».

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commentaires

G
<br /> PS : le chroniqueur en question, c'est Jeffrey Goldberg (comme Woopie).<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Comme quoi, on n'est pas plus aidé par les conseils "stratégiques" d'un beau-frère, que par les choix ou l'influence d'une belle-mère!<br /> <br /> Les influences occultes ou notoires d'Obama, son enfance musulmane, même, jouent sûrement un rôle dans sa perception de questions comme Jérusalem, de la "Communauté des croyants", etc. C'est<br /> cependant, largement insuffisant à expliquer pourquoi cette crise,à ce moment-là, et surtout, dans quel but?<br /> <br /> <br /> Que penser du rôle et de la place exacts des influences de "jeunesse" d'Obama, durant ses années de formation? Arrivant au pouvoir, n'est-il pas tombé sous l'influence d'autres conseillers, tout<br /> aussi opposés aux intérêts israéliens, comme Brzezinski, Scowcroft, mais bien plus froids et calculateurs dans leurs optiques stratégiques de long terme?<br /> <br /> On a dit d'Obama que, même depuis le bureau ovale, il continuait de s'entretenir cordialement avec d'anciens mentors, tels que Louis Farakhan, de Nation of Islam, à qui il a emprunté jusqu'à la<br /> cantilation religieuse, le style prédicateur et annonceur de miracles, pour l'adapter aux besoins de communication de sa carrière politique de représentant communautaire, au sein des milieux<br /> affairistes de Chicago. Il a dû prendre ses distances durant la campagne avec son maître spirituel, luttant à longueur de discours contre les intérêts même de l'Amérique, Jeremiah Wright<br /> (self-hate) et, bien entendu, exorcisant le "démon" juif, responsable de tous les maux...<br /> <br /> Il paraît, en tout cas, difficile de penser qu'une élection suffit à changer un homme, malgré la pluri-ethnicité de son entourage (les Juifs libéraux-démocrates Rahm Emmanuel, David Axelrod). Il a,<br /> vraisemblablement, copiloté, si ce n'est ordonné, les indignations téléphonées, d'Hillary Clinton, de D. Axelord et d'autres, jusqu'à ce que Crowley, le porte-parole de la Maison-Blanche, ne mette<br /> quelque bémol dans cette crise surfaite...<br /> <br /> Cependant, une "crise diplomatique" ne peut uniquement être ochestré par de simples motifs idéologiques, voire un pur ressentiment bileux. Elle laisse entrevoir une stratégie, la tentative de<br /> "marquer des points" : au-delà de la volonté de David Petraeus d'apparaître comme le "gentil cowboy qui ne massacre plus les Indiens, mais les respecte", il y a la tentative (énième?) de provoquer<br /> un schisme dans la coalition Netanyahou qui se solderait par le départ des "durs" pour voir apparaître des "contorsionnistes" à la place. D'après un chroniqueur de The Atlantic, qui se trouve être,<br /> à la fois Juif (version light) et proche d'Obama, celui-ci souhaite le départ d'Israël Beitenou, de Lieberman, d'Eli Yishaï qu'il a d'ailleurs montré du doigt, comme le vrai responsable de la<br /> crise. A la place, il voudrait que Kadima prenne les rênes aussi bien de la politique étrangère israélienne (Tsipi Livni), que, vraisemblablement des dossiers liés à la construction et aux affaires<br /> intérieures. Ressortir le vieux dossier des "amitiés occultes" ne démontre pas grand chose quant à l'évolution de ces relations sur le moyen et long terme. Ni concernant les objectifs précis de la<br /> stratégie américaine au Moyen-Orient. Et celle-ci remonte à l'entente à Beyrouth avec l'OLP dans les années 80 et après, jusqu'aux façons d'aborder la question iranienne actuellement.<br /> <br /> <br />
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