Le Brésil, qui soutenait encore récemment la politique de l’Iran, semble à présent changer de cap. Pourtant, le mois dernier, il avait encore proposé une solution de compromis, avec la Turquie, pour permettre à Téhéran de poursuivre son programme nucléaire. A présent, le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, en visite officielle en Australie, annonce le revirement de son gouvernement.
Lors d’un entretien avec des journalistes, M. Amorim a déclaré lundi soir que son pays ne pouvait plus maintenir ses positions après le vote à l’Onu de nouvelles sanctions contre la république islamiste. « Nous avons fait le maximum, mais il y a des limites aux démarches qu’on peut entreprendre », a-t-il affirmé.
De son côté, l’Iran se montre toujours aussi intransigeant. D’après une information émanant de l’Agence de presse des étudiants de Téhéran, les dirigeants du pays auraient interdit l’accès du pays à deux inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique, sous prétexte qu’ils auraient tronqué leur rapport sur leur programme nucléaire. Mais il est clair que Téhéran réagit en fait aux nouvelles mesures prises contre son régime par les Nations unies.