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Par Aschkel
Pour aschkel.info et lessakele.
Les prélats et leur hiérarchie si prompts a accuser Israël des pires méfaits à la fin du Synode à Rome, sont muets quand à la réelle tragédie que vivent les chrétiens d'Orient, que ce soit en Egypte, en Irak, en Algérie ou ailleurs sous domination musulmane et encore pire quand les assassins sanguinaires dont la boisson favorite est le sang type Al-Qaeda sont à l'oeuvre notamment ces derniers jours en Irak..
J'ai mis 1 heure a chercher sur google et autres moteurs de recherche, sur radio vaticana, enfin bref pour trouver la réaction du "Saint père Bénédict" ou autres prélats, rien mais alors rien لا شيء comme cela s'écrit en arabe.
Il est vrai que les scandales financiers du Vatican du moment, ou les multiples plaintes pour pédophilie y sont peut-être pour quelque chose !
Alors, on trouve un communiqué des frères musulmans qui appelle a protéger les lieux de culte en Egypte, normal nous sommes en période électorale.
Je souhaiterais tout de même dire quel mépris j'ai à l'égard de la chaine Al-Jazeera qui s'est fait une spécialité d'attiser les tensions en lieu et place d'apporter de l'info.
>Egypte : les Coptes accusés de préparer une ''guerre contre les musulmans''
Voici donc ce que j'ai trouvé !
Le porte-parole du Vatican Federico Lombardi a déclaré espérer une "solution rapide et sans violence" à Bagdad, où des insurgés ont pris en otage ce soir des fidèles et deux prêtres dans une église syriaque catholique.
03/11/2010 17.23 : Mgr Golta : "Le plan d'Al-Qaeda est de vider l'Orient des chrétiens"
L’Etat islamique d’Irak, la branche irakienne d’Al-Qaeda a confirmé sa volonté de faire la chasse aux chrétiens, qualifiés de “polythéistes idolâtres” : tous les centres, organisations, institutions, dirigeants et fidèles chrétiens sont désormais des cibles légitimes pour les moudjahidines, affirme le mouvement terroriste dans un message qui évoque également « le tyran du Vatican ». Tout en revendiquant l'attaque de la cathédrale syriaque catholique à Bagdad dimanche en pleine messe, les terroristes avaient également lancé un ultimatum de 48 heures à l'Église copte d'Egypte pour libérer deux chrétiennes qui se seraient selon eux converties à l'islam et seraient « emprisonnées dans des monastères ». Ces deux femmes seraient les épouses de prêtres coptes dont la disparition avait alimenté les rumeurs sur leur conversion, forcée ou non, à l’islam et avait provoqué des remous en Egypte, où les questions confessionnelles sont très sensibles. Charles-François Brejon a recueilli les explications de Mgr Golta, évêque auxiliaire copte-catholique d'Alexandrie (Égypte), sur cette situation.
Source Radio vaticana
ANALYSE de la presse de nos voisins libanais
Le débat est relancé pour rétablir une ancienne procédure par laquelle toute personne convertie à l'islam peut voir son cas examiné par un prêtre.
Un haut responsable de l'Église copte, l'évêque Morcos, s'est voulu rassurant, affirmant : « Nous nous sentons en sécurité. Nous sommes sous la protection de Dieu et des services de sécurité. » Une source au sein des services de sécurité égyptiens a toutefois indiqué que la protection des lieux de culte coptes avait été depuis dimanche « discrètement renforcée, avec plus de policiers en civil et de patrouilles mobiles ».
Pour certains activistes musulmans, les deux femmes, épouses de prêtres coptes, se sont converties à l'islam après avoir fui leur mari. Elles auraient été séquestrées après avoir été ramenées de force à leur foyer. Les coptes dénoncent de leur côté des « conversions forcées » ou préfèrent minimiser ces cas en parlant de simples problèmes conjugaux privés. Le sujet est particulièrement délicat dans un pays où seuls les mariages religieux sont reconnus et où les conversions sont souvent source de tensions entre communautés. L'Église copte, qui ne reconnaît pas le divorce, voit régulièrement certains fidèles se convertir à l'islam pour obtenir une séparation de leur conjoint auprès des autorités religieuses musulmanes, plus libérales sur ce sujet. ????
Toute tentative de l'État d'intervenir par le biais de la loi ou de la justice pour assouplir la politique de l'Église en matière de divorce et de remariage est vigoureusement combattue par la hiérarchie copte, qui y voit une ingérence d'un État à dominante musulmane. Toutefois, les cas de Camilia Chehata et Wafa Constantine ont relancé les demandes pour rétablir une ancienne procédure par laquelle toute personne convertie à l'islam peut voir son cas examiné par un prêtre, pour déterminer s'il s'agit d'un choix libre ou d'une conversion forcée. « Nous espérons que cette procédure reprendra. Cela amènera de la transparence et aidera à résoudre de pareilles querelles », assure Mgr Morcos.
La communauté copte, qui remonte aux premiers temps du christianisme, quand l'Égypte faisait partie de l'empire romain, est évaluée entre 6 et 10 % des quelque 80 millions d'Égyptiens. Son sentiment d'insécurité s'est fortement accru ces dernières décennies face à la montée d'un islam rigoriste incarné par la puissante confrérie des Frères musulmans. Plusieurs incidents violents, parfois meurtriers, ont également contribué à la mettre sur la défensive. Le dernier en date a eu lieu début janvier à Nagaa Hamadi, en Haute Égypte, avec la mort de six fidèles tués par balles à la sortie d'une messe pour le Noël copte.