La controverse a éclaté début avril, quand le président israélien Shimon Peres a accusé Damas de fournir des missiles Scud au Hezbollah qui, selon l'Etat juif, possède plus de 40.000 roquettes dont certaines d'une portée supérieure à 300 km et donc capables d'atteindre les grandes villes d'Israël.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a ensuite accusé l'Iran et la Syrie de fournir au Hezbollah roquettes et missiles "aux capacités de plus en plus importantes" sans parler spécifiquement de Scud. La Syrie a démenti ces accusations.
Selon cheikh Nasrallah, "il est du droit légitime et moral du Hezbollah de posséder n'importe quelle arme, car celle-ci sert à protéger les gens opprimés et menacés par la présence cancéreuse d'Israël".
Il a néanmoins rejeté l'hypothèse d'un éventuel nouveau conflit armé.
"Quand Gates dit que le Hezbollah a beaucoup plus d'armes que la plupart des gouvernements au monde, que cela soit vrai ou faux, je ne le commenterai pas. (Mais) je ne crois pas que tout ce bruit sur des missiles est un prélude à une guerre. Nous ne sommes pas dans un climat de guerre". Seul groupe libanais à ne pas avoir rendu les armes après la guerre civile (1975-1990), le Hezbollah est considéré comme une organisation terroriste par Washington.
Durant la guerre de 2006 (12 juillet- 14 août), Israël n'avait pas réussi à briser le Hezbollah qui avait tiré plus de 4.000 roquettes contre le nord de l'Etat hébreu.
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