Alors que le pays peine à lutter contre les inondations, les terroristes ne chôment pas. Trois attentats ont en effet frappé la ville de Lahore, au Pakistan, faisant, selon un dernier bilan fourni par la télévision « Al Arabiya », 18 morts et plus de 120 blessés.
Cette reprise de violence intervient alors que le pouvoir d’Islamabad est particulièrement fragilisé par la catastrophe naturelle et ses conséquences humaines. Les commanditaires des attentats semblent ainsi chercher à abattre le régime pour contrôler son arsenal nucléaire, ou du moins à inquiéter son allié américain et à l’occuper dans ce pays, après l’avoir harcelé en Irak et en Afghanistan. De ce point de vue, l’Iran serait le premier bénéficiaire de la déstabilisation du Pakistan où il mène une politique similaire à son ingérence en Irak. Sur l’autre front, Téhéran poursuit son bellicisme au Yémen par rébellion et islamistes interposés) et se réjouit de l’attentat de Kiryat Arbaa commis hier par le Hamas, en Cisjordanie. Pour compléter le tableau, des sources israéliennes et américaines affirment que le Hezbollah a placé ses combattants en état d’alerte, ces derniers jours. Les mêmes sources craignent « une fuite en avant du Parti de Dieu, et des opérations à la frontière sud du Liban, contre Israël, dictées par l’Iran ». Téhéran redoute en effet que le retrait militaire américain de l’Irak ne soit une manœuvre de Washington destinée, soit à préparer une guerre contre la République islamique (le Koweït a affirmé aujourd’hui qu’il n’autoriserait pas l’utilisation de son territoire pour frapper l’Iran), soit à mettre les militaires à l’abri de ripostes en Irak en cas de frappes contre les cites nucléaires iraniens.
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