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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 20:28

 

 

 

Nous remercions Jean Aikhenbaum pour cette sélection de texte très interessante

 

 

Quand les Juifs étaient des palestiniens à part entière

par Jean Aikenbaum

pour © 2011 www.aschkel.info


 

Henri Labroue, un radical socialiste antisémite 

 

L'HISTOIRE du peuple juif depuis la destruction de Jérusalem, en l'an 70 de notre ère, est couverte d'une nuit épaisse. De temps en temps, au détour d'une page, il arrivait que l'on trouvât quelques renseignements sur cette intéressante question. Mais, du moins en France et pour l'enseignement officiel, les Juifs avaient disparu brusquement de la surface du globe. Il restait bien des personnes de religion israélite » : ce n’était au fond, qu’une religion comme les autres, pratiquée par des français comme les autres.

 

M. Abel Bonnard a eu le désir de combler l’une des lacunes de notre enseignement officiel. Une chaire d'histoire du judaïsme a été créée en Sorbonne ; le premier titulaire est M. Henri Labroue ; (antisémite notoire député appartient au parti républicain et radical socialiste) celui-ci était particulièrement qua­lifié pour cette fonction, car il est un vieux lutteur de l'antiju­daïsme, il fit une campagne élec­torale contre Mandel ; élu député, il fut des quelques parlementai­res qui élevèrent la voix pour la défense française.

 

La Sorbonne fait de la résistance  

 

Sans doute, la vieille Sorbonne ne s'est pas laissé faire sans ré­sistance. Elle qui avait eu la gloire de posséder des Durkheim, des Mauss, des Lévy et des Cohen par poignées, elle ne pouvait pas renier aussi vite ses idoles de na­guère. Aussi le premier cours de M. Labroue, le 15 décembre, s'est-il fait sans bruit. On avait vu quelques articles dans les quotidiens, mais, à l'entrée de l'amphithéâtre Michelet, une garde veil­lait qui ne laissait entrer que ceux qui étaient reconnus comme véri­tables sorbonnards. M. le doyen Vendryès n'avait daigné ni se dé­ranger, ni se faire représenter; il était interdit de photographier. On avait oublié de prévoir un ser­vice d'ordre, de sorte que quel­ques assistants, qui se croyaient déjà sous l'occupation américaine, ont tenté de saboter le cours et qu'ils ont pu se retirer sans être envoyés immédiatement dans un camp de Juifs où ils auraient pu manifester à loisir leur amour du peuple étoilé....

 

Les Juifs ? une sous race métissée

 

La  race » juive est en réalité  une sous-race métissée par son long séjour en Palestine, au con­fluent de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique. Mais elle a des caractère ethniques bien établis. M. Labroue décrit le faciès particulier du Juif : nez de forme convexe, lèvres charnues, yeux peu enfouis, enfoncés dans les orbites; les particularités anatomiques, telles que les cheveux crêpelés, les pieds plats, la prédominance du sang B, ou physiologiques, telle que la prédisposition au diabète, à la tu­berculose, au cancer, permettent de reconnaître le Juif.

Mais les particularités de la race juive ne sont pas seulement de caractère somatique. C'est ainsi que M. Labroue étudie à grands traits en quoi le religion juive, dont les livres de base sont les cinq livres de Moïse et le Talmud, diffère du christianisme ; on n'y trouve ni croyance à l'immortalité de l'âme, ni morale qui dé­passe la communauté raciale ; le prochain d'un Juif ne peut être qu'un autre Juif, et les autres peuples n'ont aucun droit : « Tous les peuples ont commis des crimes, écrit Voltaire; le peuple juif est le seul qui s'en soit vanté. »

M. Henri Labroue passe ensuite en revue les différents pays euro­péens dans lesquels les Juifs se sont montrés un ferment de révo­lution et de corruption. Plus que toute autre nation, la France, qui avait été la première à donner la qualité de citoyen aux Juifs, a eu à souffrir de leur travail caché. Après l'avènement du national-socialisme en Allemagne, ils se sont efforcés de faire de la France, de l'Angleterre et de l’U. R. S. S. les instruments de leur vengeance. C'est ainsi qu'est ve­nue la guerre actuelle.

 

Je suis partout 1942

 

 

 

« Les Nations autour du Saint Sépulcre » ? 

Prédicateur en quête d'un texte, peut-être m'armerais-je du verset du psalmiste : Fremuerunt gentes et poputi medilati sunt inania. (i)Les nations ont tressailli 
et les peuples ont conçu de vains projets. Mais non ; vous m'accuseriez d'avoir cherché une épitaphe pour l'oeuvre branlante de laSociété des Nations et d'avoir 
chargé mon réquisitoire de récriminations intempestives. 

Vouloir inscrire au compte d'une race, d'un peuple ou d'une religion la population de Palestine serait une chimère. Nous sommes auxpays bibliques ; une mosaïque 
y a droit de cité. 

S'il revenait, le Bédouin d'il y a vingt siècles ne se trouverait guère dépaysé dans la campagne jordanique. Même à Jérusalem, lequartier de Damas n'offrirait pas à ses yeux trop d'anachronismes. Plus qu'ailleurs, le juif —- Je juif palestinien, s'entend  estdemeuré figé dans les coutumes ataviques. 

La portion européenne tranche nettement sur le reste des habitants. L'homme d'Europe est catalogué d'après sa foi : le catholiqueest français, le protestant anglais, le schismatique est grec. Soit dit en passant, la même classification simpliste prévaut, à unenuance près, dans toute l'Asie, à Stamboul, dans les provinces balkaniques, à telle enseigne que lorsque d'aventure, le mandatairede la France ne fait pas profession de catholicisme, c'est une énigme qui se pose devant l'es- 
prit des habitants. 

Mélange de races, mélange de cultes, c'est la caractéristique de l'antique cité de David. Et c'est la blessure dont saigne toute âmecatholique qui l'aborde,

 

 

 

Revue catholiques des institutions et du droit 1921

 

Une extrême droite toujours antisémite qui ne dissimulait pas sa fascination pour le sionisme ! 

 

La nouvelle Jérusalem

 

Les véritables prophètes se sont les poètes. Il ne fait, en effet, aucun doute, que Lamartine a appelé de ses vœux le Sionisme quand il a écrit de la Galilée « qu'un tel pays, re­peuplé d'une nation jeune et juive... serait encore la terre de promission ». Les colonies d’Israël doivent une statue à l'amant d'Elvire.

Pour et qui est de Jean Racine, qu'on lui réserve, si l'on veut, une place à côté de M. Balfour et du docteur Herzl, il serait prématuré de lui élever un buste....

Ainsi la race que l’on croit la plus avide de nouveauté et qui paraît vivre dans une perpétuelle impatience du lendemain, ne fait que céder à son vieil instinct. Cela donne à réfléchir sur la valeur des pactes et des traités par quoi on prétend instaurer en politique un esprit nouveau. Qui peut dire, en effet, si, de tous les pactes, ce n’est pas le plus ancien, celui qui lia Abraham à l’Eternel, qui est le plus actuel ? 

 

Gardons-nous toutefois de trop généraliser. Avant de quitter l'université, j'ai causé avec un professeur, homme modeste, ennemi de la publicité et qui ressemble physiquement à un sage Chinois, dont il a aussi l'aménité et, dans une certaine mesure, la sagesse.

« L'idée du Sionisme, m'a-t-il dit, est de réintégrer l'antique patrie, afin que le peuple et l'esprit juifs puissent y reprendre le cours de leur vie naturelle, ce qui est impossible dans la diaspora ».

-- L'idée, dis-je, serait fort raisonnable si la Palestine n'était déjà occupée par les Arabes.

— Les Arabes, me répondit-il, n'y sont pas nombreux, 800.000 environ. Or il y a place pour plusieurs millions d'habitants : on en comptait six à sept millions au temps d'Hé­rode. Entre eux et nous d'ailleurs un modus vivendi serait déjà établi si la féodalité arabe, féodalité oppressive et qu'aucun service ne justifie plus, ne craignait pour ses intérêts. Ce sont les Cheiks qui conduisent la révolte. On peut vivre côte à côte sans s'aimer et sans s'égorger. Les Arabes, qui sont généralement pauvres, vivraient plus confortablement dans la patrie juive reconstituée. Ils bénéficieraient de notre civilisation, ils profiteraient de nos richesses. Notre ascendant s'étendrait lente­ment sur eux. Une constitution équitable assu­rerait leurs droits. Et l'Angleterre, qui ne quit­tera jamais la Palestine, jouerait, en cas de confit, le rôle de médiateur et d'arbitre.

-- Vous comptez, dis-je, sans la fierté des Arabes, qui égale votre orgueil, et vous parais­sez oublier, en dépit d'une longue épreuve, que les minorités ont toujours souffert du caprice des majorités.

— À nous, notre longue épreuve les garantit au contraire contre les excès de la force et du nombre, c'est ce qu'ils devraient comprendre.

 

 

Je suis partout 1937

 

Textes sélectionnés et mis en forme  par Jean Aikhenbaum -hstes

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