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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 14:23

Banner Alain Rubin

 

 

Quelques mauvaises subtilités de langage ...et de faits !

Par Alain Rubin

Pour aschkel.info et lessakele.

suite de>>> Ignominies héroïques ??!!

 

 

 

 

Shoah, dire Shoah à Nancy, pas bien ! 

Hier soir et ce matin, télévisions, radios, tout le petit monde des médias bruissait, embarrassé mais...

Embarrassé certes, mais présentement, pour lui, l’affaire de la suspension du Professeur d’histoire de Nancy, apparaissait incontestablement d’une façon telle que l’équilibre penchait quand même du côté de l’administration, couverte à cette étape par le ministre Châtel.

Tiens, c’est curieux, cette fois.

D’habitude, dès que le ministre de l’éducation nationale dit quelque chose, tout de suite, immédiatement, sans perdre ne serait-ce qu’une nano seconde, les dirigeants de la FCPE, ceux de la FSU, l’opposition des « gauches », montent au créneau. Ils dénoncent les sarkozystes qui font du mal à l’école et aux enseignants. Cette fois-ci, rien. Pas un mot, pas un soupir. Luc Châtel et les auteurs du rapport de l’inspection académique peuvent dormir sur leurs deux oreilles... hier, j’évoquais dans cette affaire la haine bête et méchante de l’antisémitisme remontant à la surface, pour éclater en bulles que je ne qualifierai pas... J’évoquais, cette inspection pendant laquelle, deux inspecteurs traquaient un mot désormais répréhensible dans les cours d’histoire et traçaient des petits bâtons, sur leur petite feuille de papier aide-mémoire, chaque fois qu’ils l’entendaient. Ce mot désormais interdit de classe, c’est le mot « shoah ».

-           Ahah ! Elle a dit shoah.

-           Elle a dit shoah ?

-           Oui, quatorze fois.

-           Elle a dit shoah ?... Quatorze fois, oohhhhhh !! 

-            C’est certain. J’ai bien compté quatorze fois. Si vous avez des doutes, comptez mes petits bâtons. Et vous, cher collègue, combien de fois avez-vous noté qu’elle a dit shoah et combien de fois avez-vous constaté qu’elle a utilisé le mot génocide ?  comme moi, quatorze fois et « génocide » deux fois. C’est clair, c’est une activiste juive. C’est une dangereuse activiste. Elle instrumentalise ses élèves, c’est manifeste.

-           Vous avez raison cher collègue, c’est un scandale ce professeur d’histoire.

-          Des sanctions, il faut que cela cesse, il faut des sanctions...

Et les sanctions sont venues, mise à pied, enquête....

Hier j’évoquais les tueries organisées par les « résistants » du Hamas. Ce matin, je prenais connaissance du commentaire du Président Obama. Que dit-il l’homme qui devait faire bouger les choses dans la grande nation américaine? Il dénonce, -parlant du mitraillage d’une voiture et ses quatre passagers tués-, je cite : « les massacres insensés ». Comme s’il pouvait y avoir des massacres sensés.

Son intelligent commentaire courroucé m’en a rappelé un autre, celui du premier ministre Raymond Barre, après l’attentat de la rue Copernic.  Le Premier ministre du Président Giscard était indigné, lui aussi. Les bombes aveugles, -celles des amis palestiniens du mercenaire rétribué par le stalinisme Est-allemand au compte de la diplomatie proche-orientale de Moscou, le futur partisan de Bin Laden, Carlos-, lui déplurent, elles l’indignèrent... elles avaient tué, même « des français innocents ».  Sous-entendu qui fera scandale à l’époque, les Juifs tués dans l’attentat de la rue Copernic ce n’étaient pas d’innocents français.

En clair, pour le Président Barre, c’était des métèques. Ils pouvaient bien se faire trucider.

Obama veut jouer plus subtil. Il parle de massacres insensés.

Vous me direz, à décharge du Président américain, il y a ces personnages qui veulent se faire passer pour journalistes et qui nous présentent tous les caractères d’une variété de l’ancienne « agitprop » stalinienne. Je veux parler de l’AFP que l’on ne devrait plus appeler qu’AFPP (Amour Férocement Partisan et Palestinien). Ses correspondants en Israël ne sont pas inspecteurs de l’éducation nationale, ils ne comptent pas les « bâtons », eux. Quand le Hamas ou ses concurrents tuent des Juifs, ils comptent le nombre de « colons » tués.

Pendant la shoah par balles, dans leurs rapports quotidiens, les responsables des commandos de tueurs mobiles, les chefs des einsatzgruppen, ne comptaient pas les Juifs massacrés, ils comptaient les « pièces ».

Cent Juifs fusillés, c’étaient cent « pièces ».

Pour l’AFP, en 2010, quatre israéliens tués, c’est quatre colons de moins...

Pour l’AFP, un Juif d’Israël, c’est par définition un colon, ce n’est plus un humain, même quand c’est un enfant, et même quand il est encore dans le ventre de sa maman.

En France, dans les médias, on reste donc dans le registre du défunt dormeur de l’assemblée nationale. On parle de « colons tués ». Hier, sur la radio Europe I et sur la chaîne de télévision France 3, on a par conséquent dit et redit que « quatre colons ont été tués ». Quatre colons tués, et alors ? Fallait pas qu’ils aillent « coloniser »... Leur mort violente sous les balles des mitraillettes, c’est la justice immanente.  Justice un peu brutale certes, mais c’est la juste colère des colonisés.

Bref, dans les médias français, on est aux anges, on se délecte, on ne fait même pas semblant d’avoir de la tristesse pour les orphelins de la jeune femme enceinte tuée, et maman de 6 enfants, dont le plus jeune a dix huit mois. Aller, circulez !

De la sympathie, de la tristesse, de l’indignation ? Vous n’y pensez pas. Ce n’était qu’une « colon». Ce ne n’étaient que quatre « colons ». A mort les colons !

Plus y en aura qui seront tués, mieux ce sera. Voilà ce qui suintait des commentaires fielleux et biaisés des médias français, n’osant pas trépigner de joie comme on l’a vu dans les rues de Gaza, mais  cachant difficilement leur joie.

Climat de fin de règne et putréfaction...

Je voudrai revenir, pour terminer, sur la situation française. Il y règne un climat délétère. Il y règne une ambiance de fin de règne et de putréfaction morale, et pas seulement contre les Juifs ou plus généralement contre Israël en tant que Juif collectif.

Quand je dis cela, putréfaction, je pense au vieil adage du citoyen Jean de Lafontaine : « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous feront blanc ou noir ».

Le scandale, l’émotion, la honte, la colère, tout cela s’exprime chez les citoyens du rangs, après la décision incompréhensible d’un juge des libertés de Grenoble, remettant en liberté, sous contrôle judiciaire, le « présumé » complice du braqueur du casino d’Uriage.

Le présumé complice est mis en examen, pour vol à main armé- souvenons nous que les armes employées n’étaient pas des pistolets à bouchons ni des pétoires. Boudada, l’autre braqueur, protégé par un gilet pare balle, était équipé d’une mitraillette ouzi et d’un fusil d’assaut, une arme de guerre tirant trente six coups par seconde- et pour tentative d’homicide volontaire.

Quand nos avons regardé les événements qui ont suivi la mort au combat d’un des deux braqueurs, nous avons parlé d’inconduite de Grenoble, par opposition aux réactions populaires de juin 1788 dites « conduite de Grenoble », qui annonçaient la grande Révolution.

Un des symptômes d’une situation couvant une crise révolutionnaire profonde, c’est lorsqu’en « haut » et en « bas » on ne peut plus continuer à vivre et à fonctionner comme avant. Plus rien ne marche, tout se grippe, tout se délite.

Exagérions-nous ?

Que dire, quand un juge des libertés garde en prison un vieil homme, un retraité de 73 ans, René Galinier, qui après deux cambriolages, s’est défendu contre les auteurs du troisième et a tiré mais n’a tué personne ?

Que dire, quand un autre juge des libertés remet en liberté un homme, sur lequel pèse l’accusation de vol à main armé et de tentative d’homicide volontaire sur la personne de policiers ?

Que dire, sinon qu’il y a quelque chose de pourri dans le royaume de la magistrature de ce pays ? Magistrature y agissant, comme si nous n’étions pas ou plus du tout en république, agissant contre le principe d’égalité de traitement, sans complexe aucun, -sans communiqué étonné ou scandalisé du syndicat de la magistrature-, agissant comme si il y avait effectivement deux types de lois et deux types de sanctions : un régime de lois et de sanction, sévère, pour les Galinier, et un autre, prompt à la compréhension, disposé à la mansuétude, ouvert à l’indulgence, pour les Boudouda-Ghabbour !

L’histoire nous apprend aussi ceci : les révolutions véritables naissent de causes profondes et difficilement réversibles, elles n’ont d’aléatoire que le moment de leur irruption. En d’autres termes, elle peut se produire en France demain. Quand je dis demain, c’est demain ou dans deux ans.

Alain Rubin

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