Un nouveau "plan de paix" américain

Mais que vont-ils donc encore nous pondre !

Un nouveau « plan de paix » américain

[Jeudi 31/12/2009 22:40]

Les choses semblent bouger sur le plan diplomatique entre la récente visite éclair de Binyamin Netanyahou au Caire, qui sera suivi par Abou Mazen d’ici quelques jours. Ensuite, le ministre égyptien des Affaires Etrangères, Ahmad Abul Gheit se rendra à Washington pour rendre compte au Président Obama des discussions tenues par Hosni Moubarak avec Netanyahou et Abou Mazen. Lors de ces entretiens du Caire, le Président égyptien doit présenter un nouveau plan de paix d’inspiration américano-égyptienne. Et entre temps, l’émissaire spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient. Georg Mitchell effectuera une tournée dans la région. Selon des informations qui ont filtré, ce fameux plan se base sur une rapide reprise des pourparlers entre Israël et l’AP, dans laquelle les Etats-Unis prennent des engagements envers les deux parties : envers les Palestiniens, Washington s’engage à ce qu’un Etat palestinien soit créé dans les deux ans en Judée-Samarie, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, et envers Israël, les Etats-Unis s’engagent à « assurer la sécurité d’Israël » et à ce que les Palestiniens reconnaissent Israël comme pays du peuple juif !! Parallèlement à ces manœuvres diplomatiques, le Président Shimon Pérès ainsi que le ministre de la Défense Ehoud Barak ont lancé tous deux un appel – presque suppliant – a Abou Mazen pour qu’il accepte de revenir à la table des négociations. Selon certains observateurs, cette accélération serait due à une crainte commune aux Egyptiens, aux Américains et aux Israéliens de voir la popularité du Hamas faire un bond en avant dès l’épilogue de l’Affaire Shalit. Ils auraient donc décidé comme à l’accoutumée de soutenir à fond Abou Mazen et de tenter de le remettre sous les projecteurs. Selon certaines sources israéliennes également, Binyamin Netanyahou aurait fait part à Hosni Moubarak de son accord de discuter de toutes les questions avec les représentants palestiniens, y compris celles de l’avenir de Jérusalem et des « réfugiés » palestiniens. Si cela est confirmé, il s’agirait d’un nouveau recul du Premier ministre par rapport à ses positions traditionnellement affichées.

par Shraga Blum