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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 05:37

    


A) Au cœur des juif mais loin de l’Islam 
Avec le problème du retour des ‘réfugiés’, Jérusalem constitue le problème le plus épineux car la ville possède des lieux sacrés pour les Juifs et annoncés comme tels par les musulmans. Ces revendications théologiques constituent des titres de propriété et exerçant une influence directe sur le conflit. 


B) L’intérêt musulman ponctuel et tactique
 : 
L'intérêt musulman a toujours moins résidé dans le contrôle de Jérusalem que dans le déni du droit de tout autre à y exercer un contrôle. Jérusalem qui se retrouve délaissée et en ruines, si tôt l’objectif politique atteint, prouve bien que c’est la politique et non la religion, qui alimente l'attachement musulman à son égard depuis 14 siècles : 
1) à la fin du VIIème siècle, 2) pendant les Croisades, 3) sous mamelouks et ottomans, 4) sous domination britannique ou jordanienne, 5) depuis 1967. 



C) Pour une souveraineté juive sur Jérusalem
  






Au cœur des juif mais très loin de l’Islam !

Les Juifs restent fidèles à Jérusalem, ville sainte à leurs yeux, depuis 3000 ans :
     - Jérusalem est citée 823 fois dans la Bible juive alors qu’elle n’est jamais mentionnée dans le Coran. Les Juifs y situent le sacrifice d’Isaac à Jérusalem mais les musulmans pensent que l'épisode s'est déroulé à La Mecque. 
     - La Ka'ba de La Mecque a un rôle similaire au Temple de Jérusalem pour les Juifs, comme celui de pèlerinage. Celui-ci a été inauguré à Kippour, le dixième jour de l'an, et la Ka'ba également.
     - Les juifs prient dans sa direction alors que les musulmans sont orientés vers la Mecque. Ils mentionnent son nom dans leurs prières, après leurs repas, dans «l'an prochain à Jérusalem», l’évoquent à chaque noce, célèbrent une journée de deuil pour marquer sa perte, alors qu’elle n’est mentionnée ni dans le Coran ni dans ses prières.
     - Jérusalem est l'unique capitale des Juifs et la seule cité habitée, en majorité, par eux depuis le XIXème siècle, alors qu’elle n'a jamais été la capitale d'un État musulman, et n'en a jamais constitué un centre. Elle a le plus souvent été désertée par les musulmans et la Jordanie qui l’occupait s’en est désintéressée totalement. 

L’intérêt musulman ponctuel et tactique
Pourquoi donc les musulmans font-ils de Jérusalem le point central du conflit ? Un survol historique montre que les émotions qu'elle suscite chez eux croît brièvement lorsqu'elle revêt une importance politique, et inversement plus durablement ; ce, à 4 reprises : 
1) à la fin du VIIème siècle, 2) pendant les Croisades, 3) sous mamelouks et ottomans, 
4) sous la domination britannique ou jordanienne et, 5) depuis 1967. 

1) La fin du VIIème siècle   
   
     - Sous Mahomet, les prières ne furent orientées vers Jérusalem que 18 mois par tactique visant à convertir les Juifs avant que Mahomet, dépité par son échec, ne la renie pour orienter ses fidèles vers la Mecque. 
     - Les Umayyades en 680 et dans l’unique but de recentrer l’Islam vers la Syrie aux dépens de l'Arabie, espérèrent faire de Jérusalem l'égale de La Mecque, en y plaçant le califat, en y construisant le Dôme du Rocher, à l'emplacement du Temple ainsi que celle d’Al-Aqsa en 730. Ce n’est que pour des raisons purement géopolitiques que l’Islam identifiera celle-ci à la ‘mosquée la plus éloignée’ mentionnée sans explication par le Coran, avant, 400 ans plus tard, de passer ce titre au «Dôme du Rocher». Identifications, toutes deux a posteriori, car sous Mahomet il n’y avait en Palestine aucune mosquée. 
     - Preuve du désintérêt théologique pour Jérusalem, elle retomba dans l’oubli musulman avec la chute des Umayyades en 750. Ses bâtiments, laissés à l'abandon, tombaient en ruine et le Dôme du Rocher s'écroula vers 1000. La ville devint une simple «bourgade rattachée à Ramallah», minuscule centre administratif de Palestine. Le célèbre dictionnaire d'al-Yaqut mentionne Bassora 170 fois, Damas 100 fois, et Jérusalem une seule fois. Ainsi pour les historiens, «durant les six premiers siècles de l’Islam, Jérusalem fut isolée, abandonnée aux exactions de notables cupides et aux déprédations des nomades, ne pouvant se prévaloir d'une quelconque grandeur dans les sciences de l'islam, ni dans aucun autre domaine.» 

2) Les Croisades

     - La conquête de Jérusalem par les premiers Croisés ne suscita qu'une réaction très timide parmi les musulmans. Ce n'est que pour raviver leurs efforts 50 ans plus tard, que des hadiths mirent en exergue de façon inédite son caractère sacré et conduisirent, en 1187 à la reprise de la ville par Saladin avec un programme de construction confirmant son caractère plus musulman. 
     - Une nouvelle fois, fermement dans les mains musulmanes, Jérusalem perdit à nouveau tout attrait. A peine 40 ans plus tard, un petit-fils de Saladin n’hésita pas à en raser les murailles pour des raisons tactiques (ce qui provoqua un exode massif) et le souverain égyptien al-Kamil à l’offrir(!) à Frédéric II, en échange de son soutien face à ses rivaux . Les Chrétiens y transformèrent les mosquées du Mont du Temple en églises.
     - En 1244, l'invasion de la Palestine par des troupes d'Asie centrale replaça Jérusalem dans le giron musulman durant sept siècles, mais comme simple gage géo-stratégique, comme le montre bien la lettre du souverain Ayyubide as-Salih à son fils «si les Croisés te menacent au Caire et qu'ils te demandent les côtes de Palestine et Jérusalem, donne-leur ces terres immédiatement, à condition qu'ils ne s'installent pas en Égypte». 

3) Les mamelouks et les Ottomans

     - Sous les Mamelouks (1250-1516), Jérusalem retourna à son statut économiquement arriéré, culturellement désertique, proie facile pour les pillards, dont les principaux édifices comme les sanctuaires du Mont du Temple, se délabrèrent, et qui se réduisit à 4000 habitants à la fin de leur règne.
     - La période ottomane (1516-1917) commença bien : Süleyman le Magnifique fit reconstruire ses murailles et la rénova, mais la situation n'allait pas tarder à se dégrader à nouveau. Jérusalem se retrouva à la merci d'officiels très cupides qui  alimentaient leurs finances en escroquant les visiteurs et en y abandonnant les écoles et la culture pour en faire une simple dépendance gérée par le gouverneur de Gaza. 
     - Les musulmans pouvaient se permettre de négliger Jérusalem car la ville «était chose acquise, et il ne venait à l'idée d'aucun musulman qu'elle ne serait pas toujours là». D’'innombrables récits de voyageurs ou diplomates font état de sa piètre situation : Flaubert y trouva en 1850 «des ruines partout, et partout l'odeur des tombeaux, comme si la malédiction du Seigneur planait sur la cité » et Mark Twain, en 1867 la décrivait comme: «ayant perdu toute son ancienne grandeur et étant devenue un village indigent».

4) Les anglais et les jordaniens
     - Les turcs abandonnèrent la ville aux anglais plutôt que de se battre. McMahon décida de ne pas l'inclure dans les territoires à confier aux Arabes, car «il n’y avait aucun endroit notable situé plus au sud que Damas, qui fût d'une importance vitale pour les Arabes».
     - Jérusalem «ne devint un centre d’intérêt religieux arabe qu'au début du XXe et qu’en réaction au regain d'activités juives et à la revendication sur le Mur occidental ainsi qu’à la domination britannique sur la cité». Le Mufti de Jérusalem mit alors le Mont du Temple au centre de ses efforts politiques antisionistes et exploita l'attrait des lieux saints islamiques uniquement pour obtenir un soutien international contre le sionisme : il organisa avec opportunisme politique des collectes de fonds arabes pour restaurer le Dôme du Rocher ou Al-Aqsa et en envoyant des photos truquées de ces lieux surmontés d'une étoile de David. 
La géopolitique allait même conduire à un scoop islamique fort innovant : Mahomet aurait attaché son cheval précisément au … Mur occidental du Mont du Temple (sic !). 
     - La souveraineté jordanienne sur Jérusalem de 48 à 67, conduisit une nouvelle fois à un total désintérêt musulman pour la ville. Les Hachémites firent même un effort pour en faire une bourgade isolée, moins importante que Naplouse en y fermant beaucoup d’organes administratifs ou religieux. La radio jordanienne retransmettait les prières du vendredi non pas depuis Al-Aqsa, mais depuis une mosquée d'Amman. 
     - Aucun leader arabe ne se rendit à Jérusalem, y compris le roi Faycal d'Arabie Saoudite, dont l’ardent désir d’y prier post 1967, ne semblait pas le tourmenter outre mesure à l'époque où il pouvait pleinement le satisfaire. L'acte fondateur de l'OLP, la Charte nationale palestinienne de 1964, ne mentionne Jérusalem d'aucune manière. 
 
5) Depuis 1967
     - Cette indifférence prit fin brusquement lorsque la ville sainte passa sous contrôle israélien. Les Palestiniens la replacèrent au centre de leur programme pour en faire la question la plus brûlante du conflit. L'OLP rattrapa son omission de 64 en mentionnant expressément Jérusalem comme son Siège dans sa constitution de 68. 
     - «Comme pendant les Croisades, les dirigeants musulmans mirent à nouveau en exergue la sacralité de la ville et imitèrent la dévotion juive envers elle, Arafat prétendant que «Al-Qods est au plus profond de notre cœur, du cœur de notre peuple». Les déclarations extravagantes devinrent monnaie courante : Jérusalem était maintenant «comparable en sainteté» à La Mecque et à Médine; ou encore «le lieu le plus saint entre tous». Jérusalem était mentionnée régulièrement dans les résolutions de la Ligue arabe et des Nations Unies, jordaniens ou saoudiens se montrant aussi généreux envers leurs administrateurs religieux locaux qu'ils avaient été pingres avant 67.
     - Même au Liban, le Hezbollah apposait partout des images du Dôme du Rocher et Husayn Fadlallah, utilisait la libération de Jérusalem comme simple moyen de mobiliser pour … «libérer le Liban au nom de l'islam» (sic !). 
     - Khomeiny, inscrivit le Dôme du Rocher sur ses pièces, faisant du dernier vendredi du Ramadan la «Journée de Jérusalem», dans le but de mobiliser les anti-israéliens du monde.
.
Pour une souveraineté juive sur Jérusalem

            On a ici bien montré que l'intérêt des musulmans a de tout temps moins résidé dans le contrôle de Jérusalem que dans le déni du droit de tout autre à y exercer un contrôle. Jérusalem qui se retrouve délaissée et en ruines, si tôt l’objectif politique atteint, prouve bien que c’est la politique et non la sensibilité religieuse, qui seule alimente l'attachement des musulmans à son égard depuis 14 siècles. 
            
Leur lien avec la cité est plus faible que celui des Juifs, car il ne dérive que de considérations temporaires et tactiques plutôt que des préceptes immuables de la foi ou d’un attachement permanent comme pour les juifs. Comme les musulmans règnent sans partage sur La Mecque, les Juifs devraient ainsi jouir d'une entière souveraineté sur Jérusalem. 


Source : http://yerouchalmi.web.officelive.com/Documents/Yer%2062.pdf

http://yerouchalmi.web.officelive.com/Jerisl.aspx
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commentaires

A
Et quand il n'y aura plus de pétrole ?<br /> <br /> Tout le monde retournera à l'age de pierre ?<br /> <br /> Sauf qui ?
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D
Et oui O grand Rahahim l`occident hedoniste et materialiste se fout des preuves meme les plus formelles comme de sa premiere chemise.<br /> La seule chose qui l`interesse ,jouir sans entrave et se rouler dans la debauche en clamant partout que tout est pareil tout se vaut.<br /> J`ai pas l`impression que leur programme enthousiasme beaucoup Hachem!!!!!.
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C
Nous n'avons pas de petrole pour appuyer nos dires, nos ecrits et nos preuves irrefutables.<br /> C'est bete, non?
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D
ouai et bien le monde peut toujours courir en revant d`arracher une partie de Yerouchalaim a ses seuls et vrais proprietaires les juifs car si c`est necessaire nous prefererons mourir plutot que leur obeir .<br /> Les juifs les vrais mais aussi les chretiens evangeliques .<br /> Le monde n`a qu`a bien se tenir et tant pis pour lui si il nous pousse a bout ce sera alors la guerre de Gog et Magog et nous on sait qui seront les vainqueurs .
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