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BILLET D’HUMEUR : FOLIE CONTAGIEUSE
Par Jacques BENILLOUCHE
Manisfestation a Strasbourg dénonçant l'acte antisémite de la semaine dernière
La folie semble être une maladie contagieuse en France dans le milieu des antisémites mais les spécialistes de la santé n’ont pas l’air de s’en rendre compte. En effet, cette maladie est systématiquement imputée à tous les actes contre les juifs comme si, seuls les fous pouvaient leur en vouloir comme le démontre l’exemple en date du 30 avril. L'auteur d'une violente agression dramatique contre un homme de 42 ans, portant une kippa à Strasbourg, a été mis en examen pour tentative de meurtre aggravée. La police a précisé que le coupable était un maghrébin algérien qui se promenait avec un couteau et une barre de fer comme d’autres se promenaient avec leur chien ou avec leur ordinateur. Il s’en est pris à un quadragénaire pacifique qui attendait son tramway à une station. Le crime avait certainement une connotation antisémite puisque l'agresseur était vêtu d'une djellaba et portait une calotte blanche caractéristique des islamistes. Mais le vice-procureur de la République a déjà annoncé la couleur : « il est connu des services psychiatriques ».
On se souvient que Sébastien Sellam, alias DJ Lam, a été assassiné en novembre 2003 par Adel Amastaibou qui a défiguré sa victime à coups de couteau avant de l’égorger. Interrogé par la police, il avait estimé que « c’est Allah qui le voulait ». Adel s’était déjà distingué dans l’agression d’un rabbin. Mais le tribunal l’avait jugé irresponsable en 2006 et avait imposé son internement à l’hôpital psychiatrique de Villejuif.
Enfin le 1er mai à Nîmes, un homme de 78 ans, connu pour militer au sein de la communauté juive a été attaqué au gaz lacrymogène devant la synagogue alors qu’il ne portait aucun signe distinctif. L'inscription « Niké lé juif », taguée sur la porte de la synagogue, semble démontrer le caractère antisémite de ceux qui persistent à croire que le combat politique passe par la réalisation d’actes odieux et lâches. Il n’y avait en effet aucun courage à s’attaquer à un vieillard isolé qui se rendait à son lieu de culte.
Pour cette dernière agression, la police devrait à présent consulter la liste des malades mentaux des hôpitaux de la région car à n’en point douter, l’auteur de cet acte antisémite, comme ceux qui l’ont précédé d’ailleurs, ne peut être qu’un fou en liberté ayant cependant suffisamment de lucidité pour reconnaitre les juifs parmi les passants.
