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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 05:12

 

 

Concurrence, concurrence !!!

Perses ou ottomans,ottomans ou perses ?

Les deux rêvent de leurs empires perdus


Quoi qu'il en soit la rue arabe, brille par la qualité de ses choix !

 

lexpress

La fermeté affichée par le Premier ministre turc Tayyip Erdogan à l'égard d'Israël à la suite de l'assaut contre la flottille d'aide à Gaza la semaine dernière lui vaut une popularité croissante dans le monde arabe.

La fermeté affichée par le Premier ministre turc Tayyip Erdogan à l'égard d'Israël à la suite de l'assaut contre la flottille d'aide à Gaza la semaine dernière lui vaut une popularité croissante dans le monde arabe. (Reuters/Umit Bektas)

 

La fermeté affichée par le Premier ministre turc Tayyip Erdogan à l'égard d'Israël à la suite de l'assaut contre la flottille d'aide à Gaza la semaine dernière lui vaut une popularité croissante dans le monde arabe. (Reuters/Umit Bektas)

Son gouvernement a riposté immédiatement à l'abordage par la marine israélienne du "Mavi Marmara", navire amiral turc de la flottille, le 31 mai. Après l'opération israélienne qui s'est soldée par la mort de neuf militants turcs, l'ambassadeur turc en Israël a été rappelé et des manoeuvres militaires communes avec l'Etat juif ont été annulées.

Cette réaction prompte et cinglante a promu Erdogan au rang de véritable héros populaire dans le monde arabe et son nom a régulièrement été scandé lors des rassemblements de protestation contre cet assaut.

Pour bon nombre d'Arabes, l'abordage de la flottille et la réaction de la Turquie ont contribué à attirer l'attention de la communauté internationale sur le blocus de la bande de Gaza, alors que militants et diplomates peinent parfois à atteindre cet objectif.

"Allah le miséricordieux, protège Erdogan pour nous", psalmodiaient des manifestants à Beyrouth, reprenant les expressions qu'ils réservent habituellement au chef du Hezbollah libanais, le cheikh Sayyed Hassan Nasrallah.

Tayyip Erdogan s'est même vu attribuer le surnom de "Calife des Musulmans" dans un commentaire posté par un internaute sur le site du journal égyptien Al Masri al Youm.

La bande de Gaza n'est pas en reste, et au moins un nouveau-né y a déjà été prénommé en hommage au Premier ministre turc.

NOUVELLE VOIE

Au-delà du monde arabe, les Iraniens, dont les dirigeants ne font pas mystère de leurs positions anti-israéliennes, semblent également apprécier l'approche du Premier ministre turc.

"(Le président Mahmoud) Ahmadinejad a isolé l'Iran avec sa féroce rhétorique antioccidentale. Mais regardez Erdogan, il recourt à des méthodes civilisées pour faire ce qui est le mieux pour son pays sans transiger avec les valeurs de l'Islam", estime Ali Sadri, un architecte iranien de 35 ans.

En s'opposant à Israël sans adopter l'attitude menaçante affichée par Téhéran ou le Hezbollah, Tayyip Erdogan offre une solution de rechange aux Arabes déçus par l'inaction de leurs dirigeants mais ne se reconnaissant pas dans des positions radicales.

Pour Oussama Safa, du Centre d'études politiques libanais, Erdogan ne va pas prendre la place d'Ahmadinejad ou de Nasrallah mais va plutôt probablement remplacer "l'absence d'intervention des dirigeants arabes, en particulier des modérés".

FIN DE LA MÉDIATION

Le fait qu'un dirigeant politique apporte son soutien à une initiative non gouvernementale, initiée par des membres de la société civile, est particulièrement rare dans le monde arabe, souligne pour sa part Hady Amr, directeur de l'antenne à Doha du prestigieux Brookings Institute, un groupe d'experts basé à Washington.

En adoptant une approche totalement nouvelle, Erdogan a évidemment attiré l'attention dans le monde arabe, indique-t-il.

"Il a occupé le devant de la scène mondiale et je suis sûr que cela a agacé Washington".

Mais la prise de position d'Erdogan ne comporte pas que des avantages.

La Turquie, seul pays musulman membre de l'Otan, cherche à regagner de l'influence dans la région, un siècle après la chute de l'Empire ottoman. Elle entretenait jusqu'ici des relations privilégiées avec Israël, même si le lien entre les deux pays avait déjà pâti de l'offensive de Tsahal à Gaza en décembre 2008-janvier 2009.

Ankara avait notamment joué le rôle de médiateur dans les négociations indirectes israélo-syriennes en 2008.

"La niche qu'occupait la Turquie -cette position d'équilibre, l'avantage qu'elle avait- était son aptitude à mettre en contact des (représentants) du Hamas et d'Israël. C'est terminé", observe Ezzedine Choukri Fishere, de l'université américaine du Caire.

La région a perdu un médiateur mais "en même temps, le camp arabe a gagné un nouvel acteur, avec toutes les complications que cela peut apporter".

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