Par ARIé
Le débat sur la Burqa, c’est l’arbre qui cache la forêt ou, mieux encore, la partie émergée d’un Iceberg (non, il ne s’agit pas d’un patronyme juif ashkénaze) dont 1/9 e, comme chacun le sait, émerge de l’eau. Les 8/9 e de cette énorme masse ne sont pas visibles à l’œil nu, donc absentes des préoccupations de nos politiques.
Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours; donc, vous n’êtes pas obligés de lire cet article, Il suffit de souscrire au saucissonnage que je vous propose. Bien entendu, vous êtes libres de définir vos propres catégories en fonction des nuisances que vous supportez et des dangers que vous imaginez à court ou moyen terme. Ou, toucher/couler cet Iceberg dans les mers froides si vous considérez que je suis paranoïaque ou islamophobe.
D’entrée, je précise que je ne me considère en aucune façon islamophobe; paranoïaque, un peu, peut-être. Je trouve au contraire qu’il s’agit d’une chouette religion pour un tas de raisons que je vous ai exposées dans mes précédents articles. Que certains individus lui tordent le cou, par ignorance crasse ou par perversion, c’est leur affaire, mais cela devient la notre dans la mesure où les Pouvoirs publics s’évertuent à se foutre de notre gueule en se focalisant sur des problèmes secondaires, refusant de s’attaquer au principal qui est le corps immense et invisible de l’Iceberg.
Monsieur Alain Minc, interviewé quelque part nous dit: « quand je vais à Londres et que je vois des Burqa, cela ne me pose aucun problème, mais quand j’en vois à Paris, ça me choque. D’abord je ne le crois pas – c’est du pur opportunisme – et en second lieu je ne partage pas son avis.
La Burqa n’est ni polluante, ni dangereuse. Je ne parle pas de l’exploitation que l’on pourrait en faire, comme abriter un homme armé. Si une femme portant Burqa effectue un achat par chèque ou C.B., on a toujours le loisir de lui demander de produire une pièce d’identité et de montrer son visage. Si elle refuse, elle n’a qu’à payer en cash. Idem pour toute démarche administrative. En cas de refus, l’arsenal juridique existe, malgré tout ce que l’on nous serine. En faire une affaire d’Etat, légiférer, sanctionner, est une fumisterie et un moyen commode et populiste de ne pas affronter les vrais problèmes: s’attaquer à la dette publique, à la perte de compétitivité de nos entreprises et aux dépenses somptuaires des princes qui se targuent de nous gouverner. A t-on cherché à calculer le coût du temps (d’antenne, entre autres), d’énergie, de salive qu’a occasionné ce « clapotis », pour reprendre l’expression de notre Président? A t-on cherché à envoyer une sonde jusqu’au fond de l’Iceberg immergé pour mesurer/corriger les autres nuisances, dont certaines, infiniment plus graves ?
Celles ci sont de deux ordres: celles qui sont du ressort d’un État, en sachant qu’elles peuvent varier, légèrement, d’un pays à l’autre, et celles qui menacent la totalité de la planète. Les premières peuvent, théoriquement, se résoudre par le vote citoyen. Ainsi quand j’entends des élus Socialistes du Nord réclamer que l’arabe devienne première langue dans nos Lycées et Collèges et que l’on connait les prises de position de Madame Aubry sur les problèmes illustrés par les strates de l’Iceberg, je sais déjà…. pour qui je ne vais pas voter. Le problème est que j’hésite fortement à voter pour le Parti mis en coupe réglée et déréglée par notre Président, quand je vois sa manière infantile d’aborder les problèmes. Tant que le Front National ne fera pas amende honorable et sincère sur ses « Durafour-crématoires », je ne vais pas voter pour lui. Alors, que reste t-il ? Les yeux pour pleurer devant l’aveuglement et la bêtise de nos élus et des journaleux qui tentent de nous embrumer un peu plus.
Quant à la menace globale. Force est de me retourner encore une fois vers le sieur Obama qui tient cet instrument essentiel qu’est le diapason dans l’orchestre planétaire et qui fournit le la à qui veut l’entendre et ils sont légion. Non seulement Obama refuse de voir la partie immergée de l’Iceberg mais, comme je l’ai indiqué dans un de mes précédents articles, il a décidé de débaptiser les strates. AinsiJihad, terrorisme islamiste, devront disparaître du vocabulaire. Le problème c’est que les blocs de glaces immergés et les volcans qu’ils recouvrent – nous avons eu une belle démonstration ces temps derniers – ne disparaitrons pas pour autant, même si on cesse de les nommer.
Quant à l’heureux mari, quadruplement infidèle, de la dame en Burqa qui s’est faite verbaliser pour étroitesse de champ de vision en conduisant, on peut déjà regretter son atteinte, non pas à la pudeur mais à la langue française. France Info passe en boucle son interview. Je cite de mémoire: « Se voire déchouer de la nationalité française parce que l’on a des maîtresses ??!!». Ce n’est pas à lui que j’en veux – le français est bien difficile – mais à cette radio d’information qui finira par faire croire à toute la France informée que le verbe « déchoir » a été déchu et remplacé par « déchouer ». Brice Hortefeux, se livre à des effets d’annonce en voulant dépouiller ce brave homme de la nationalité française, comme s’il était le seul concerné. Désolant et combien symptomatique de la courte vue de nos dirigeants qui ont besoin d’un fait divers pour s’atteler à un problème général.