Au moment où les discussions avancent entre Israël et les Palestiniens, où l’on parle d’un « Etat palestinien aux côtés d’Israël », et même d’une partition de Jérusalem, il est intéressant et instructif de voir ce qui se passe et se développe à la frontière sud-ouest d’Israël, cinq ans bientôt après que Tsahal a vidé le Goush Katif de ses Juifs et livré la Bande de Gaza aux terroristes du Fatah puis du Hamas.
Haïm Yalin, Président du Conseil Régional Eshkol, s’est exprimé samedi, suite à l’accrochage qui a eu lieu vendredi, lors duquel deux terroristes qui avaient réussi à franchir la Clôture de Sécurité ont été abattus par des soldats israéliens, et suite aux tirs d’un sniper palestinien sur une patrouille de Tsahal: « Ne remarquez-vous pas qu’il y a une lente mais constante escalade de la part du Hamas depuis l’Opération ‘Plomb Durci’? Nous vivons ici une guerre quotidienne qui ne dit pas son nom depuis des années. Il y a chaque jour soit des tirs, soit des tentatives d’infiltration, soit des engins piégés. Et si le Hamas n’utilise pas pour le moment tout son arsenal, ce n’est que par choix tactique, mais cela ne durera pas! » Il a ajouté « que les habitants de la région vivaient dans la crainte quotidienne d’une reprise des tirs massifs ou d’une infiltration terroriste qui ‘réussirait’, et qui aurait des conséquences désastreuses ».
Haïm Yalin, qui exprime le sentiment de la grande majorité des habitants de « Otef Aza » (localités de la bordure de la Bande de Gaza) se plaint aussi du manque de réaction des autorités israéliennes face aux mensonges patents de la propagande palestinienne: « A chaque fois que Tsahal élimine des terroristes ou que ces derniers s’approchent de la Clôture de Sécurité, les médias palestiniens diffusent dans les médias étrangers ‘qu’il ne s’agissait que d’enfants’. Il y a une limite aux mensonges! »
En prévision d’une éventuelle escalade, les dirigeants des localités juives de la région ont créé des équipes de volontaires qui seconderont les responsables de la sécurité des villages.