Transparence - La Gauche a t-elle quelque chose à se reprocher ? 1/3
Par Yéochoua SULTAN
La gauche israélienne a-t-elle quelque chose à se reprocher?
La loi proposée par le ministre des Affaires étrangères, Liebermann, consistant à enquêter sur les sources de financement des organisations à l'origine d'attaques groupées contre Tsahal ou de personnalités politiques, n'est pas passée. Après le refus du Premier ministre de la porter à l'ordre du jour, le vote a été nominatif.
Les organisations de gauche vont donc pouvoir continuer à nager en eau trouble, et leurs comptes ne seront pas, pour l'instant, en tout cas, passés au peigne fin. Curieuse, la réaction de tous ceux qui ont pu danser ou se dire «ouf, sauvés!» Ils ont invoqué la liberté, la démocratie, etc., tout contents qu'ils étaient de l'issue de ce vote. Pourtant, la logique la plus élémentaire aurait voulu que ces mêmes organisations acceptent de se faire contrôlées, si elles sont tellement sûres de leur bon droit, de leur probité et de la transparence de leurs comptes.
Pourquoi souhaiter voir continuer à planer cette présomption d'escroquerie qui n'est pas pour flatter leur image? Le bon sens exige au contraire qu'un militant autoproclamé des droits de l'homme et de l'intimidation de tout ce qui lui semble s'y opposer, tienne à être contrôlé: «Comment, mais j'approuve totalement ce projet de loi.
Je n'ai rien à cacher, je respire l'honnêteté.» Une société qui tient ses comptes d'une manière irréprochable ne s'inquiétera pas d'un contrôle fiscal, un père de famille qui emmène les siens en vacances ne s'offusquera pas d'un contrôle de son permis de conduire par la police, et ne s'effrayera pas qu'un douanier (volant dans le contexte actuel pour l'Europe), lui demande d'ouvrir le coffre de sa voiture.
Donc, l'acharnement à faire échouer par tous les moyens des projets de loi exigés depuis longtemps, prouve, avec ou sans commission d'enquête, sinon la certitude du moins la présomption de non innocence de ces ONG. Et cette même hargne révèle le caractère immoral, pervers et violent d'associations qui ont tout à cacher.
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Ni gauche ni droite, mais que faire face à la violence? 3/3 Par Yéochoua SULTAN