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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 22:09

On en discutait avec BELLAR


J'ai écouté jeudi sur Radio Shalom une interview de Jean Daniel venu promouvoir son dernier bouquin. Vous savez, cette radio managée par  l'inénarrable Assaraf, grand copain d'Edernalier et le condescendant Abouaf, qui sait si bien faire passer les auditeurs poseurs de questions pour des débiles profonds sous prétexte qu'ils ne sont pas du même bord politique que lui. Assaraf, bien que patron de la chaîne devrait d'ailleurs être interdit d'antenne parce quand on a de tels problèmes d'élocution, on se tourne vers la presse écrite ou on change de mêtier. Abouaf, fidèle à son habitude lorsqu'il invite des personnalités de gauche passe une pommade à plusieurs couches à ce grand penseur qu'est Jean Daniel, qui répète à deux reprises, avec des trémolos dans la voix, qu'Obama est le Sauveur d'Israël. J'avais pourtant écrit dans un précédent article qu'Obama n'était pourtant pas le messie. Ce n'est pas l'avis de Jean Daniel: Obama est venu sur terre pour sauver Israël. J'achète donc, non sans une certaine répugnance, le Nouvel Observateur de la semaine, dont le titre racoleur est "OBAMA, Israël et les Juifs. C'est quand même fou ce que les juifs font vendre comme papier, et je me précipite sur l'éditorial de Jean Daniel pour mieux comprendre le fond du fond de sa pensée. En fait, le quasi nonagénaire Jean Daniel se contente de reprendre l'expression d'un journaliste de Haaretz, Gidéon Levy qui écrit qu'Obama est le plus grand ami d'Israël et qu'il peut en être le "dernier sauveur". Jean Daniel se délecte de cette expression, au point de la servir aux pauvres auditeurs de radio Shalom et de la reproduire dans son éditorial. Obama n'est donc pas seulement le sauveur d'Israël; il est son dernier sauveur; Mashia'h ben David, en quelque sorte. Mais on reste sur sa faim car notre éditorialiste n'explicite pas sa pensée. Il faut dire que Jean Daniel attend avec une impatience non dissimulée le "discours historique" que doit prononcer Obama le 4 Juin "dans la plus prestigieuse des capitales arabes", dans la veine de cet autre Appel que lança le général de Gaulle le 18 Juin 1940: Notre patrie est en péril de mort, luttons tous pour sauver la Fance."


Je n'ai pas cherché à fouiller l'article de mon homonyme mais une réflexion sur le concept "Obama, dernier sauveur d'Israël" s'impose.


En règle générale quand on sauve quelqu'un c'est des mains d'un ou plusieurs tiers qui lui veulent du mal. Or Obama, qui réduit l'aide américaine à Israël, qui favorise outrageusement les ennemis de l'Etat juif, qui fait Sholém (copain comme cochon) avec l'Iran, qui veut raser de la carte des zones de peuplement juif et refiler la moitié de jérusalem et la quasi moitié de l'Etat d'Israël aux Arabes, ne me semble pas rentrer dans ce cas de figure.

Jean Daniel pense peut être à toutes ces capitales arabes - 57 pour être précis - où le drapeau d'Israël flottera fièrement au vent quand Israël se sera dessaisi de sa Capitale et de ses territoires au profit des cananéo- philistins. Ou alors prend-il à son compte le paradoxe de la diplomatie américaine, selon laquelle on pourra juguler la menace iranienne lorsque la paix régnera entre les Israéliens et les Palestiniens. Si c'est vrai, on risque d'attendre un bon moment et l'Iran aura le temps non seulement de fabriquer les bombinettes mais t'atomiser un bonne partie du Proche- Orient.

Non, en définitive, je ne crois pas que Jean Daniel pense à tout ça lorsqu'il voit dans Obama le dernier sauveur d'Israël; il voit dans Obama le sauveur qui sauvera les juifs d'eux mêmes, de leurs turpitudes, de leurs erreurs, de leur orgueil, de leur entêtement, ou tout simplement, de leur bétise. A ce titre j'aurais tendance à comparer Obama aux convertisseurs chrétiens et arabes des temps jadis qui voulaient sauver l'âme éternelle des juifs en leur proposant – le mot est faible, puisqu'en général il s'accompagnait de confiscation des biens, de tortures et j'en passe – d'embrasser une nouvelle religion qui tienne la route; l'aboutissement du judaïsme pensaient-ils. Ces sauveurs d'âmes ont produit un nombre incalculable de marranes, et à ce titre, ils pouvaient passer, dans leur camp pour des sauveurs.

Mais Obama, pour Gidon levy et Jean Daniel est mieux qu'un sauveur, c'est le "dernier sauveur"; autrement dit, après lui il n'y a plus de sauveur. C'est the last chance pour les Israéliens de sauver ce qui peut encore l'être, une occasion à ne pas manquer sous aucun prétexte, puisqu'après elle il n'y aura plus de salut possible.

A ce stade, une parenthèse s'impose: je ne pense sincèrement pas qu'Obama se voit comme le sauveur ultime; il est bien trop pragmatique pour ça. Si son discours au monde arabe, au Caire ne soulève pas l'enthousiasme qu'il espère, il se rabattera sur autre chose. Non, le concept de sauveur ultime est un concept judéo-chrétien-gauchiste-européen "ânoné" - comme l'âne du Messie - par des personnages chimériques, ravis d'employer un langage ésoterico-mystico-apocalyptique, qui ne comprendront jamais que le Sauveur ultime d'Israël c'est Hashem, et que personne n'a attendu Obama pour sauver qui que ce soit de quoi que ce soit.

La travail d'Obama en ce moment se résume à persuader l'opinion publique américaine, donc mondiale, qu'elle doit se faire à l'idée d'une Corée du Nord et d'un Iran nucléarisés, qui de plus, possèdent les moyens balistiques d'envoyer leurs charges où bon leur semble et que le monde peut continuer à tourner gentiment sur orbite malgré ces deux épées de Damoclès. Du Chamberlain cédant à Hitler, puissance n. Et c'est ce Monsieur que Jean Daniel qualifie de Sauveur d'Israël.

L'Appel du 18 Juin lancé aux Français par le Général de Gaulle était destiné à les galvaniser pour lutter contre l'Occupation allemande, donc contre la partition de leur pays, l'Appel du 4 Juin que lancera Obama du haut des pyramides, je vous le donne en mille, appellera l'Etat d'Israël se délester d'une partie de son territoire auprès d'ennemis qui ne deviendront jamais des amis. Donc, pour terminer sur un mauvais jeu de mots, j'espère que l'Appel du 4 juin se transformera dans "la pelle du 4 Juin"


 

Mon Dieu, protégez moi de mes Sauveurs, mes ennemis je m'en charge. 


d'Arié sur géopolitique biblique 

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 20:41
Pierre Rousselin
29/05/2009 

Crédits photo : AP

L'éditorial de Pierre Rousselin du 29 mai.

Entre Israël et les États-Unis, le climat n'est plus au beau fixe, comme du temps de George W. Bush. L'insistance avec laquelle la nouvelle Administration rappelle ses exigences au gouvernement israélien annonce des temps difficiles.

La rencontre du 18 mai à la Maison-Blanche entre Barack Obama et Benyamin Nétanyahou avait été jugée cruciale pour les relations entre les deux pays et pour les perspectives de paix au Proche-Orient. Il ne pouvait en être autrement. En apparence, le tête-à-tête entre ces deux hommes aux parcours politiques contrastés et aux positions parfois opposées s'est fort bien passé, même s'il faudra du temps pour savoir ce qu'ils se sont vraiment dit.

Chacun a rappelé publiquement ses convictions avec fermeté mais aussi avec beaucoup de politesse.

Obama est ainsi fait qu'il ne montre pas ses sentiments. Il ne se départira pas de sa cool attitude, même s'il n'en pense pas moins. Fin connaisseur de la vie politique américaine, Nétanyahou sait, lui, apprécier la popularité du nouveau président. Inutile de le prendre de front. Entre les deux hommes, c'est une rude partie d'échecs qui a commencé.

Le vice-président Joe Biden était monté en ligne avant la venue de Nétanyahou à Washington. Maintenant, c'est Hillary Clinton qui donne de la voix. À l'entendre, il n'y a rien à négocier : « Le président Obama est très clair. Il veut la fin de la colonisation : pas de colonies, pas de postes avancés, pas d'exceptions liées à la croissance naturelle » des colonies de peuplement en Cisjordanie.

Nétanyahou pensait qu'il avait en Hillary Clinton, l'ancienne sénatrice de New York ouvertement pro-israélienne pendant sa campagne, une alliée au sein de l'Administration. Il doit déchanter.

Le message d'Obama signifie qu'il ne fait aucun cas de la fragilité politique du gouvernement Nétanyahou et ne parie pas sur sa longévité. Le premier ministre israélien aura bientôt le choix entre une crise politique intérieure ou une crise avec les États-Unis ou, plus vraisemblablement, les deux à la fois.

Quant à Obama, il poursuit son chemin, imperturbable. Le 4 juin au Caire, il prononcera son «discours au monde musulman». On y découvrira la feuille de route qu'il s'est tracée au Proche-Orient.

Les signaux lancés par la Maison-Blanche montrent que le conflit israélo-palestinien s'inscrit pour cette Administration dans un cadre plus large. Israël reste l'« allié privilégié » des États-Unis qui demeurent les « garants » de sa sécurité. Mais Washington poursuit aussi d'autres objectifs dans la région et attend désormais de son allié qu'il y contribue.

Ainsi en est-il de l'amélioration souhaitée de relations avec le monde arabe ainsi que du règlement recherché de la question iranienne.

Avec George W. Bush, Israël avait perdu l'habitude de ce genre de discours. Les semaines qui viennen²t nous diront s'il s'agit seulement d'un changement verbal ou bien si la politique des États-Unis vis-à-vis d'Israël est en train de se transformer en profondeur.

» Obama : « Je crois fermement à une solution à deux Etats»



Source : Le figaro
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 11:45
par Daniel Pipes

Jerusalem Post
18 mai 2009

http://fr.danielpipes.org/6380/obama-et-netanyahu-se-rencontrent-et-apres

Version originale anglaise: Obama and Netanyahu Meet: What's Next?
Adaptation française: François de Champvert

La réunion du 18 mai entre deux dirigeants politiques récemment élus, Barack Obama et Binyamin Netanyahu, soulève une question fondamentale ayant trait aux relations entre les Etats-Unis et Israël : cette alliance de longue date survivra-t-elle à sa 62 ème année ?

Voici trois raisons qui font que l'on peut s'attendre à une rupture du fonctionnement traditionnel :

(1)Des divergences existent dans de nombreux domaines – le développement du nucléaire iranien, les relations avec la Syrie, l'adhésion israélienne au Traité de non-prolifération [des armes nucléaires] et les Juifs qui vivent en Cisjordanie – mais la « solution des deux Etats » sera probablement ce qui donnera le ton, l' état d'esprit et les résultats à ces réunions.

L'idée de « deux Etats » a pour objectif de mettre fin au conflit israélo-arabe en établissant un Etat palestinien à côté de l'Etat juif. Le plan dépend de deux suppositions : (a) que les Palestiniens sont capables de construire un Etat centralisé, viable et (b) que l'établissement de cet Etat signifiera l'abandon de leurs rêves d'éliminer Israël.

Le modèle des « deux Etats » a rencontré l'approbation de l'opinion publique israélienne, ceci dans la période entre les accords d'Oslo de 1993 et le nouveau cycle de violence palestinienne en l'an 2000 . A première vue, c'est sûr, la solution de « deux Etats » semble encore très fortement présente parmi les Israéliens : Ehud Olmert s'est enthousiasmé avec le colloque de Annapolis, Avigdor Lieberman accepte la feuille de route basée sur les résultats de la solution permanente de deux Etats et un récent sondage d'opinion organisé par l'université de Tel Aviv montre que l'idée de « deux Etats » est toujours populaire.

Mais de nombreux Israéliens, y compris Netanyahu, refusent de croire que les Palestiniens construiront un Etat et/ou renonceront à leur refus de l'existence d'Israël. Netanyahu préfère se tenir à l'écart de « deux Etats » et se concentrer à la place sur le renforcement des institutions, le développement économique et les améliorations de qualité de vie pour les Palestiniens.

A cela les Etats arabes, les Palestiniens, les gouvernements européens et l'administration Obama répondent par une hostilité manifeste quasi unanime.

Et voici la question : est-ce que les divergences sur la solution des deux Etats conduiront à une crise dans les relations américano-israéliennes ?

(2) Des motifs de préoccupations stratégiques plus génériques orientent constamment les positions nord-américaines envers Israël : [durant le bras de fer avec l'ex URSS] entre 1948 et 1970, les Républicains ont gardé leurs distances avec Israël considérant ce pays comme un obstacle et ils n'ont commencé à se rapprocher que lorsqu'Israël a prouvé son utilité stratégique (après 1970) ; les Démocrates, par contre, ont modéré leur enthousiasme pour Israël, dans la période de l'après-guerre froide (après 1991), alors que beaucoup le voyaient comme un Etat « apartheid » déstabilisant le Moyen-Orient et y entravant la politique.

Déjà les partis politiques diffèrent considérablement sur cette question. Les sondages montrent que l'appui républicain à Israël dépasse le soutien des Démocrates à ce dernier, avec une marge de différence de pourcentage de vingt-six points. De même , les Républicains , plus que les Démocrates, sont partisans que les Etats-Unis aident Israël à attaquer l'Iran.

 


Le congressiste américain Gary Ackerman (à gauche) regarde avec bienveillance Mahmoud Abbas de l'Autorité palestinienne en août 2007.

Avec les Démocrates maintenant en position dominante à Washington, cette disparité implique un refroidissement par rapport aux années de George W. Bush. Gary Ackerman (Démocrate de New York), président du sous-comité du Moyen-Orient au comité des Affaires Etrangères de la Chambre, illustre ce changement. Connu dans le passé pour avoir défendu Israël, il l'accuse maintenant de perpétuer « les pogroms des colonies » et ainsi de prendre part à une « dynamique destructrice ».

 

Et voici la question : est-ce que la vision critique des Démocrates se traduira par un changement de politique lors de la prochaine réunion au sommet ?

3) Obama lui-même sort de l'aile fortement anti-sioniste de la Gauche du parti démocrate.

Il y a juste quelques années de cela, il fréquentait des personnages fanatiques et sans frein, haïssant Israël comme Ali Abunimah, Rashid Khalidi, Edward Saïd et Jeremiah Wright , sans parler des laquais de Saddam Hussein, du Conseil des Relations américano-islamiques ou de la [secte] « Nation de l'Islam ». Quand Obama a fait son chemin en politique à l'échelon national, il s'est éloigné de cette équipe. Devenu président, il a confié la charge de s'occuper du Moyen-Orient à des Démocrates classiques.. On ne peut faire autrement que spéculer : le changement est-il uniquement tactique, visant à faire mentir les prévisions électorales des Républicains, ou le changement est-il stratégique, ce qui représenterait une approche véritablement nouvelle.

Et voici la question : quelle est la profondeur de l'antipathie d'Obama envers l'Etat juif ?

Quelques prévisions : 1) L'Iran venant en tête des priorités de Netanyahu, ce dernier évitera une crise en ayant à la bouche les mots « solution de deux Etats » et en acceptant la voie de la diplomatie avec l'Autorité palestinienne. 2) Les Démocrates se montreront également sous leur meilleur jour, contrôlant leur désaffection pour la visite de Netanyahu, évitant momentanément un désastre. 3) Obama , qui a plein de problèmes sur les bras, n'a pas besoin d'un affrontement avec Israël et ses partisans. Le fait de se rapprocher du centre, pure tactique, durera pendant la visite de Netanyahu.

Les perspectives à court terme, donc, prédisent plus de continuité que de changement dans les relations entre USA et Israël. Ceux qui se préoccupent de la sécurité d'Israël pousseront prématurément un soupir de soulagement : prématurément parce que le statu quo est fragile et les relations des Etats-Unis avec Israël pourraient rapidement se détériorer.

Le fait de ne pas progresser dans le processus de création d'un Etat palestinien peut susciter une crise, alors qu'une attaque israélienne contre les infrastructures nucléaires de l'Iran – allant à l'encontre de la volonté d'Obama- pourrait pousser ce dernier à mettre fin au lien créé par Harry Truman, renforcé par John Kennedy et rendu solide par Bill Clinton.

 

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 20:48
Traduction par Gilles
Et bien on est pas dans la mmmmmmm !!!!! pour commencer la semaine, enfin merci quand même Gillouches !!!!

By Pamela Geller

L’Américain malade et ensommeillé s’éveille dans son tee-shirt Obama et son boxer, frotte ses yeux enflés, encore avec la gueule de bois suite à une nuit d’espoir, de changement, de dépenses publiques, de dettes et de nationalisations. Il est à l’arrière d’une diligence emballée se dirigeant vers une falaise et ignore que le cocher en est déjà tombé.

Telle est la description d’un grand nombre d’Américains aujourd’hui. C’est l’américain qui est certain que le principal problème du pays est le chrétien conservateur propriétaire d’armes alors que Barack Obama et Hillary Clinton offrent cent millions de dollars au Pakistan pendant que les talibans continuent de progresser dans ce pays et que ces mêmes combattants talibans ont été repérés portant des armes américaines – armes que nous avions données au Pakistan pour les aider à lutter contre les talibans.

 

Voici l’Américain malade et ensommeillé, qui reste assis, abruti par American Idol, pendant que Barack Obama et Hillary Clinton donnent au Pakistan cent millions de dollars et que, simultanément, le jihad est en mesure de se saisir du nucléaire pakistanais.

 

L’inacceptable devient l’inévitable. Il n’existe aucun mot pour définir une telle stupidité.

 

L’ancien ambassadeur US pour les Nations Unies, John Bolton écrivait récemment que « nous devons placer en priorité le Pakistan dans notre ordre du jour stratégique ». Bolton a dit que les Etats-Unis doivent être prêts à prendre des mesures ardues pour conserver le nucléaire pakistanais hors de portée des talibans. Il a averti que « ni une plus grande aide économique, ni plus de conseillers civils, ni le renforcement des institutions démocratiques n’élimineront cette menace stratégique si proche. Nous devons renforcer les éléments proaméricains de l’armée pakistanaise afin qu’ils puissent purger les islamistes de leurs rangs et, en augmentant nos efforts en Afghanistan, résolument vaincre  les insurgés des deux côtés de la frontière. »

 

Mais au lieu de cela, Obama donne au gouvernement pakistanais une centaine de millions de dollars. A quelle fin ?

 

Ce n’est pas tout. Le Lieutenant général Keith Dayton, un militaire américain « coordinateur de sécurité » entraîne les troupes de l’Autorité palestinienne en Judée Samarie. Dayton a expliqué : «  Nous avons aussi en réserve une initiative appelée Formation en Judée Samarie dans laquelle nous avons des plans pour poursuivre une série de formations sur la logistique, le leadership, les soins de secours, la maintenance, la langue anglaise, l’entrainement à diriger et des guides d’éducations »

Pourquoi les Etats-Unis et leurs alliés donnent-ils à l’armée de l’Autorité palestinienne ce type de formation ? L’idée est qu’ils espèrent que, grâce à la formation américaine, les militaires palestiniens seront faire face et lutter contre le Hamas.

De nouveau, un tel raisonnement déductif serait possible sans une prémisse totalement fausse. Il s’agit là d’une politique étrangère absurde et une ignorance volontaire de ce qu’est l’ennemi. Les djihadistes islamiques vont lutter contre les djihadistes islamiques … pas contre les Juifs ? C’est au-delà du stupide, c’est sanguinairement effrayant. La formation des unités « palestiniennes » par les conseillers US se déroule en même temps que l’AP est en négociation pour joindre ses forces avec celle de l’organisation terroriste Hamas qui tyrannise Gaza.

 

Les Etats-Unis entraînent le jihad. Mais on s’en fiche. Le concurrent gay d’American Idol passe en demi-finales ! Ouvrons une autre bière ! Burp.

 

Pendant ce temps, qui va payer toute cette aide au Pakistan et au Jihadistan palestinien ? Pourquoi vous et moi devons payer ? Dans le dernier souffle de l’économie américaine, les sociétés de cartes de crédit vont encore augmenter les intérêts des personnes qui remboursent leur solde chaque mois. Le butin pillé à l’Américain honnête et dévoué va au jihad tandis qu’Obama démantèle le système tant qu’il peut.

 

Il est inutile de dire – j’annule toutes les cartes de crédit qui cherchent à me pénaliser pour devenir un bon consommateur de crédit remboursant  régulièrement. Comme une machine. Ou je ne paie pas mes frais de financement, je perds cela mais je perds aussi ma carte. S’ils me facturent des intérêts à la seconde où j’achète un article, alors je n’achète plus d’articles. Un moment. Et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, alors j’ai appelé ma société de cartes de crédit pour demander si mon contrat évoluait, l’employée à l’autre extrémité du fil a dit qu’elle était dépassée par des appels similaires aujourd’hui.

 

Je ne prône pas un comportement fiscal irresponsable. Mais je ne subventionne pas la politique socialiste d’Obama qui a échoué ni l’irresponsable aide étrangère. Les Américains réagiront d’une manière dont Obama ne s’attend pas. Tout comme le jihad réagira d’une manière dont Obama ne s’attend pas.

 

Mais une chose est douloureusement limpide. Obama est en train de détruire l’Amérique.

Que passe-t-il à la télévision ce soir ?

 

Pamela Geller est fondateur et éditeur de AtlasShrugs.com

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