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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 07:34

 

 divers fleches fleches curseur sens 09a

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Sauf surprise, Rahm Emmanuel démissionnera de son poste de secrétaire général de la Maison-Blanche vendredi pour briguer la mairie de Chicago. Le président américain devrait dévoiler dans la foulée le nom de son successeur.

lefigaro

Depuis lundi,la rumeur a envahi les médias  internationaux: le plus proche collaborateur d'Obama est sur le départ. Jeudi soir, deux sources proches de l'actuel secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, ont confirmé que ce dernier allait effectivement présenter sa démission vendredi pour briguer la mairie de Chicago en février 2011. Il pourrait d'ailleurs entamer dès lundi sa campagne électorale dans la troisième plus grande ville des Etats-Unis. Barack Obama devrait annoncer le jour même ce départ à l'occasion d'une conférence de presse et dévoiler au même moment l'identité de son successeur à ce poste-clé.

Pour remplacer Emmanuel, plusieurs options sont envisagées. La plus probable, selon les observateurs, serait la nomination de Peter Rouse pour une période d'intérim. Ce fidèle parmi les fidèles est un soutien de longue date du président et pourrait être à même de négocier cette phase critique de l'Administration. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, n'a pour le moment confirmé aucune de ces deux nouvelles, se contentant de répéter que le président ferait «deux annonces personnelles» vendredi. Il a toutefois tenu à souligner la confiance qu'Obama portait à Peter Rouse.

 

Un coup dur pour Obama

 

Le départ de Rahm Emmanuel n'en resterait pas moins un coup dur pour le président américain. Non seulement, il interviendrait aprèsle départ de la plupart de ses conseillers économiques l depuis juin, et notamment celui à venir du chef d'orchestre du plan de relance Lawrence Summers, mais ce serait la première démission au sein de son «premier cercle». Parmi les cinq ou six proches qui constituent ce centre névralgique du pouvoir, figure également David Axelrod, le cerveau de la campagne de 2008. Obama avait également prévu de le laisser partir dans les mois à venir afin qu'il puisse prendre du repos avant l'échéance présidentielle de 2012.

Les membres du gouvernement actuel s'inquiètent donc de la perte de ces personnalités importantes. Mais les observateurs extérieurs sont moins pessimistes. Ils voient dans le départ probable de son bras droit une bonne occasion pour Obama de prendre un nouveau départ. Il enverrait selon eux un message fort aux Américains juste avant des élections de mi-mandat qui s'annonçaient jusque-là compliquées.

Le 2 novembre, les citoyens américains seront en effet appelés aux urnes pour renouveler l'intégralité de la Chambre des représentants et 37 des 100 sièges du Sénat. Or, les sondages actuels ne sont pas bons pour les démocrates. Si ces derniers semblent en mesure de conserver une courte majorité au Sénat, il est tout à fait envisageable qu'ils perdent la Chambre des représentants. Une véritable catastrophe qui pourrait être comparée, dans une moindre mesure, au revers essuyé par Clinton en 1994 : les démocrates avaient alors perdu la majorité au Congrès (Sénat et Chambre) pour la première fois en 40 ans après les deux premières années de sa présidence.

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 21:38

 

La liste de ses exploits

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ISRAËL PAIX - TRIBUNE DE L'ONU : OBAMA A CONJURÉ ISRAÉLIENS ET PALESTINIENS "D'ALLER DE L’AVANT, VERS LE COMPROMIS SALVATEUR, EN TÉMOIGNANT D’AUDACE POLITIQUE"

 

Par Mati Ben Avraham

israelvalley

 

Article associé

>Les sept erreurs d'Obama - Alexandre ADLER

 

WHAT NEXT ?!

 

 

Au cours de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, hier, le président américain a livré sa vision de la paix au Proche-Orient, une vision qui se place dans le droit fil de ses prédécesseurs, Bill Clinton et Georges Bush. Mais, à la différence de ceux-ci, Barak Obama s’est fixé une limite dans le temps, soit concrétiser la formule de deux Etats pour deux peuples courant 2011.

Hier, il a conjuré israéliens et palestiniens d’aller de l’avant, vers le compromis salvateur, en témoignant d’audace politique, pour éviter que la violence meurtrière ne redevienne le lot commun. C’est ce que Bill Clinton avait dit à Ehud Barak et Yasser Arafat, voici dix ans, en présentant à ses deux interlocuteurs son sentiment sur la question. Bark Obama a également, fait intéressant, inciter les Etats arabes ayant approuvé l’initiative saoudienne à encourager ouvertement la démarche américano-israélo-palestinienne en établissant des relations avec l’Etat israélien.

Mais, cela faisant, Barak Obama a commis deux fautes politiques. Primo, il a mis, sur la place mondiale, l’exigence de la poursuite du gel de la construction dans les territoires palestiniens encore sous administration israélienne, comme condition nécessaire au maintien du dialogue restauré entre les parties. Ce gel de 10 mois ordonné par le gouvernement israélien, en guise de geste de bonne volonté, expire le 26 septembre, soir dimanche prochain. C’est tout simplement acculer Binyamin Netanyahou à un choix immédiat, en ne laissant aucune place à un compromis salvateur. Ne voulant risquer une crise gouvernementale en ce moment, l’idée , à Jérusalem, serait de relancer une construction limitée et dans l’espace et quantitativement. Binyamin Netanyahou a souligné, ces derniers jours, que la construction dans les territoires s’est poursuivie dans les territoires lors des différentes négociations menées depuis 1993. Pourquoi en faire tout un plat aujourd’hui ? Un reproche voilée adress au numéro un américain, qu’il espérait voir modérer l’intransigeance palestinienne sur ce point.

Secundo, le président américain a voulu, veut toujours gérer le dossier israélo-palestinien (mais pas seulement) sans aucune ingérence autre. Exit l’Union européenne, une éviction de fait déplorée amèrement, hier devant un parterre d’universitaires et de chercheurs en sciences politiques à l’université de New-York, par les ministres français et espagnol des Affaires étrangères. Exit aussi la Russie, qui elle manifeste sa mauvaise humeur à sa façon, soit concrètement, en intervenant bruyamment sur le marché proche-oriental. L’annonce de la vente de missiles de croisière à la Syrie, par exemple.

Sur le terrain, dans les territoires, la tension monte. Côté du Conseil régional Judée-Samarie, tout est prêt matériellement pour la reprise des travaux, étant donné que l’expiration du moratoire va de soi, qu’elle ne relève pas d’une décision gouvernementale. Côté palestinien, la rue s’impatiente. Les manifestations violentes de ces derniers jours sur le flanc sud de l’esplanade des mosquées à Jérusalem en témoignent.

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 21:06

 

Lire les textes

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À la Maison-Blanche, le «premier cercle» se disloque
Barack Obama lors d'une réunion à la Maison-Blanche, le 4 mai dernier. À sa droite, Rahm Emanuel, le chef de l'Administration, qui rêve d'occuper le poste de maire de Chicago.
Barack Obama lors d'une réunion à la Maison-Blanche, le 4 mai dernier. À sa droite, Rahm Emanuel, le chef de l'Administration, qui rêve d'occuper le poste de maire de Chicago. Crédits photo : The White House

Les conseillers du président américain démissionnent les uns après les autres. 

Les experts du fonctionnement interne de la Maison-Blanche ne manquent jamais de souligner l'importance du «premier cercle» de Barack Obama. Si le président consulte beaucoup et tous azimuts, c'est vers ses fidèles qu'il se tourne en dernier ressort, dans l'intimité du Bureau ovale, pour affiner ses opinions avant de prendre ses décisions les plus délicates, comme le faisait jadis John F. Kennedy.

Dans ce tout premier cercle d'à peine cinq ou six proches se situent le chef de l'Administration présidentielle Rahm Emanuel, le principal conseiller politique d'Obama David Axelrod, son conseiller de presse Robert Gibbs, sa conseillère spéciale et amie Valerie Jarrett et le vice-président Joe Biden. Dans le monde soigneusement ordonné du 1600 Pennsylvania Avenue, ces collaborateurs sont sans doute les seuls à pouvoir pousser la porte du bureau présidentiel sans rendez-vous. Mais, alors qu'un ménage plus général se prépare à la présidence dans le sillage des élections de mi-mandat, la petite équipe est en passe de se disloquer , autant pour des raisons de stratégie politique que des motifs personnels.

Premier candidat au départ, Rahm Emmanuel , chef de l'Administration et pièce maîtresse du dispositif présidentiel, qui avait apporté dans ses bagages son énergie inépuisable, ses nombreux contacts au Congrès et son expérience passée à ce même poste sous Bill Clinton. L'annonce soudaine du maire de Chicago, Richard Daley,qu'il renoncerait à la direction de la ville en février 2011 a soudain ouvert un boulevard pour Emanuel, politicien chicagoan, qui rêve d'occuper ce poste. «Rahm ferait un maire formidable», assurait d'ailleurs récemment Obama. Certains observateurs estiment qu'Emanuel n'a pas été aussi performant qu'il l'aurait fallu à la Maison-Blanche, sa stratégie de dialogue avec les républicains ayant largement échoué. Mercredi, le porte-parole de la présidence Robert Gibbs notait toutefois que la décision de Rahm «n'était pas prise». Le Washington Post avançait pourtant déjà les noms de successeurs potentiels : le chef adjoint du Conseil de sécurité nationale Thomas Donilon, le conseiller spécial du président Peter Rouse ou son conseiller juridique Bob Bauer. Voire l'officier de liaison avec le Congrès Phil Schiliro ou l'ancien chef de la majorité démocrate au Sénat Tom Daschle, un visiteur fréquent du Bureau ovale.

 

Besoin de « sang neuf» 

 

Le fidèle David Axelrod, cerveau de la campagne de 2008 et conteur doué de la «geste Obama», serait également sur le départ. Le président souhaiterait lui permettre de retrouver sa famille restée à Chicago, et de reprendre son souffle avant la présidentielle de 2012. Robert Gibbs ou Valerie Jarrett pourraient le remplacer. Autre départ probable : celui du général James Jones, qui aurait annoncé son désir de quitter ses fonctions de conseiller à la sécurité nationale fin décembre. Là encore, le nom de son adjoint Thomas Donilon est cité.

L'équipe économique  va elle aussi changer de visage, avec le départ annoncé du principal conseiller économique d'Obama Larry Summers, qui va repartir pour l'université de Harvard à la fin de l'année. La présidente du «Conseil des conseillers économiques» Christine Rohmer a déjà quitté son poste cet été, comme le directeur du Budget Peter Orszag.

Selon le Washington Post, le président Obama n'est pas grand amateur de changements, préférant travailler avec les gens qu'il connaît. Cette préférence explique que les noms qui circulent soient pour beaucoup ceux de collaborateurs déjà à ses côtés. Mais certains observateurs démocrates jugent que le président aura besoin de «sang neuf» pour le deuxième «chapitre» de son premier mandat, surtout si les républicains prennent le contrôle du Congrès. Il va lui falloir ajuster sa politique économique pour répondre à l'anxiété populaire et au défi d'un chômage de plus de 9 %. Il devra aussi changer de méthode face à un Congrès qui s'annonce turbulent, sous la pression du mouvement anti-establishment Tea Party.

Jeudi, dans le New York Times, l'éditorialiste Matt Bai mettait en garde contre une Maison-Blanche dont tous les occupants continuaient de partager la même vision «insulaire» de la situation. Peut-être le président devrait-il aller chercher à l'extérieur le remplaçant de Rahm Emanuel, suggérait Bai, évoquant les noms de l'ancien gouverneur de Virginie Tim Kaine ou celui du gouverneur sortant de Pennsylvanie Edward Rendell. Deux hommes de terrain, confrontés aux humeurs changeantes de l'opinion.

Un haut responsable du département du Trésor américain a annoncé mercredi sa démission. Mardi, le principal conseiller économique du président Obama et chef d'orchestre du plan de relance aux Etats Unis, Lawrence Summers, a également déposé sa démission. Il quittera son poste en fin d'année.

Et de quatre ! Les départs s'accumulent dans l'équipe économique de la Maison-Blanche. Dernier en date Herbert Allison, haut responsable au département du Trésor américain, qui a annoncé mercredi dans un courriel sa démission.

«J'ai jugé que l'heure était propice à ce que je démissionne de mon poste de sous-secrétaire adjoint à la stabilité financière», écrit Herbert Allison dans ce message adressé aux fonctionnaires de son département, dont une copie a été transmise à la presse.

Ce départ intervient au lendemain de la démission de Lawrence Summers, principal conseiller économique du président américain, Barack Obama. Cet économiste de renom a déjà servi deux présidents démocrates dans des conjonctures radicalement différentes, a fait part de sa décision de quitter la Maison-Blanche en fin d'année. Il «a annoncé ses projets de retourner à son poste de professeur d'université à Harvard à la fin de l'année», précise la Maison Blanche dans un communiqué.

Lawrence Summers était le principal conseiller économique du président américain Barack Obama depuis janvier 2009. A ce titre, il a été l'auteur du plan de relance budgétaire de 787 milliards de dollars promulgué en début d'année 2009.

Durant ses années au Trésor, cet homme définira notamment la réponse des Etats-Unis à des crises financières dans les pays émergents, comme le Mexique ou la Corée du Sud. A la tête du ministère, il consacrera le retour aux excédents budgétaires.

Toutefois, Lawrence Summers a essuyé de nombreuses critiques en provenance de l'aile gauche du parti démocrate, qui lui reprochait d'être trop proche de Wall Street. Lawrence Summers passe aussi pour avoir très mal pris la décision prise par Barack Obama à l'été 2009 de reconduire Ben Bernanke à la tête de la banque centrale (FED) alors qu'il se serait bien vu à ce poste.

Une expérience qui complète un parcours professionnel déjà éloquent. Entré au Trésor en 1993 comme sous-secrétaire chargé des Affaires internationales, Lawrence Summers a grandi sous l'aile de l'un des artisans de la déréglementation financière, Robert Rubin, son prédécesseur au Trésor dont il est devenu l'adjoint en 1995. Il a ensuite lui-même favorisé l'ascension de l'actuel secrétaire au Trésor, Timothy Geithner. Il fut également l'une des grandes figures économiques de la présidence de Bill Clinton (1993-2001).

Diplômé d'un doctorat d'économie de Harvard, Lawrence Summers a été le plus jeune professeur d'université des Etats-Unis, à l'âge de 28 ans. Après avoir passé une dizaine d'années à enseigner au Massachussets Institute of Technology (MIT) et à l'université de Harvard, Lawrence Summers a été l'économiste en chef de la Banque mondiale de 1991 à 1993.

Pour l'heure, le nom de son successeur au sein de l'administration Obama n'est pas encore connu. Une chose est sure c'est qu'il sera chargé de trouver des propositions pour relancer la création d'emplois dont l'exécutif reconnaît qu'elle reste très insuffisante, plus d'un an après la fin de la récession. Le taux de chômage officiel américain est proche de 10%.

 

 

Les départs se multiplient

 

Et les défections s'accumulent au sein de l'équipe économique du président des Etats-Unis. En effet, les départs de Herbert Allison et de Lawrence Summers sont les troisième et quatrième dans l'équipe économique de la Maison-Blanche en trois mois. Le chef du bureau du budget, Peter Orszag, avait annoncé fin juin sa démission. Il est devenu chercheur au Council on foreign relations et éditorialiste au New York Times.

Plus tard, début août, la présidente des conseillers économiques de Barack Obama, Christina Romer, a annoncé sa décision de revenir à l'enseignement. Ainsi, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, est le dernier membre encore en place de l'équipe initiale de conseillers économiques.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 20:35

 

 

Les synthèses

Banner Alain Rubin

 

 

Obama, bis répétita

Par Alain RUBIN

pour aschkel.info et lessakele


On se souvient des paroles du Président des Etats-Unis,  se voulant fortes et historiques?

Commémorant les attentats du 11 septembre 2001, Barak Hussein Obama avait en effet tenu à faire la leçon à ses compatriotes. Ces derniers, les en accusera-t-il, ne voulaient pas faire preuve d’assez de tolérance religieuse.

La preuve de cette intolérance inacceptable, avait-t-il martelé : c’est que si l’on construisait une église ou une synagogue, ou un temple bouddhique sur le ground zéro, cela ne provoquerait aucune polémique, tandis que cela en pose quand il s’agit de construire une mosquée ?

Quelle preuve et preuve de quoi ?

Je ne voudrai pas manquer de respect à un homme qui a reçu le mandat de ses concitoyens, dans de libres élections, mais enfin, ai-je envie de dire, pour qui nous prend-il, cet homme ? Pour qui prend-il ses électeurs et tous les autres ?

C’est un Président qui biaise. C’est un Président qui déforme la question posée. C’est un Président qui pose une autre question que celle formulée par les opposants au projet.

Je reviendrai sur ce point, mais d’abord je voudrai lui faire remarquer, à ce Président, que son attitude et celle de son administration sont étranges.

Ces messieurs et ces dames, ces dirigeants de l’actuelle administration dite démocrate, font preuve d’une ouverture d’esprit et d’une « tolérance » singulière qui interpellent.

Une parenthèse, qui a un rapport avec ce problème de soi-disant manque de tolérance : Le tyran spoliateur de suffrage, le dictateur iranien, est venu cette semaine aux USA, pour participer à l’assemblée des Nations Unies. Ce bourreau en chef- adjoint, ce Président pendeur et knouteur, cet oppresseur en chef-adjoint des peuples d’Iran*1, ce pantin sanglant, est venu faire la leçon et menacer.

Ses menaces et sa dérision grossière, visant en premier Israël et les Juifs, sont devenues si coutumières que plus personne ne les relève, comme si c’était normal et allait de soi, d’autant que la soi-disant commission de l’ONU sur les événements qui ont eu lieu sur le Marmara reproche aux soldats israéliens : la violence sauvage dont ils ont été victimes et dont a fait preuve contre eux les hommes de l’organisation djihadiste turque IHH... A l’ONU, le monde marche la tête en bas, mais personne ne veut le relever. On fait comme si penser avec ses pieds était devenu normal et que penser avec sa tête était contre nature.  

Alors accusons Israël. Reprochons-lui les crimes de l’IHH !

J’évoquais les saillis grossières d’Ahmadinejad, si l’homme y renonçait, on se demanderait quel mauvais tour il nous prépare encore.

Le cynisme provocateur du bourreau, pour qui la mise à mort est devenue une routine et certain qu’on ne lui apportera pas la contradiction, nous est devenu habituel.

C’est en quelque sorte sa nature se dit-on.

Ce qui étonne quand même et indignera tout ceux qui ont gardé des convictions et des principes, ce qui scandalisera tous ceux qui ont encore un sens de la dignité : c’est que, parlant depuis les USA, -ce n’est pas que ce candidat à l’achèvement des décisions de la conférence de Wannsee puisse continuer de nier et tourner en dérision l’extermination de 6 millions de Juifs-, ce qui étonne, ce qui sidère et indigne, c’est qu’il puisse aussi s’autoriser à menacer la population du pays où il est venu et y débite ses provocations.

Ce qui est une tâche honteuse, un signe de lâcheté sans nom ou de connivence criminelle, c’est que ces menaces puissent être proférées sans que les diplomates se retirent, sans que la presse dénonce, sans que les autorités américaines ne lui demandent instamment de reprendre le premier avion pour aller prononcer ses appels à la guerre sainte mondiale ailleurs, à Téhéran par exemple, puisqu’il y est encore pour l’instant le chef des commandos de bourreaux du peuple iranien.

Le nouvel Aman a en effet fait l’inventaire de tout ce qui pourra arriver au peuple américain, « qui ne saurait pas ce que c’est que la guerre », et qui « n’aurait gagné aucune guerre »... si, pour son malheur, il lui prend l’envie de s’attaquer à lui, Ahmadinejad, et à sa féroce dictature.

Peut-être suis-je mal informé, mais je n’ai pas entendu ce brave bougre d’Obama, après cette déclaration de guerre. Ses deux ans de présidence l’auraient-ils rendu sourd comme un pot ou muet comme une carpe?

Pour revenir à l’intolérance des citoyens américains concernant le projet de centre islamique de 15 étages à Grounds zéro, je l’indiquais précédemment, ce projet pose effectivement une grave question d’intolérance. Mais la grave intolérance ne se trouve pas exactement là où la voit notre brave Obama.

Le projet de centre culturel islamique « Al Andalus » exprime l’ambition musulmane décomplexée. Il illustre clairement, sans ambigüité aucune, l’ambition visant à établir partout, comme en « Al Andalous », comme dans l’Espagne mauresque, -conquise et soumise par le moyen du sabre-, un ordre ségrégationniste, un système fondé sur la dhimmitude, imposant aux non-musulmans une infériorité institutionnelle éternelle.

En d’autres termes, sous couvert de liberté religieuse, il s’agit de liberté pour un projet liberticide, sous forme « culturelle », bâti sur les cendres des victimes de ce projet mené par des moyens non culturels, l’avion suicide.

L’intolérance se trouve-t-elle du côté de ceux qui refusent que les cendres de milliers de new-yorkais victimes de l’islam djihadiste servent de chantier de construction aux partisans de la dhimmitude, ou du côté des chantres de la dhimmitude, qui ont le culot de prétendre utiliser la « liberté religieuse » pour tuer la liberté de conscience et la liberté d’opinion, en faisant l’apologie de l’asservissement des non musulmans dhimmisés et réduit à l’état permanent d’inférieurs ?

Monsieur le Président Obama, accuser vos concitoyens d’intolérance, c’est comme accuser  de vol des personnes voulant installer une sécurité protégeant leur domicile afin de mettre leurs biens à l’abri

C’est le voleur qui crie au volé !!

Alain Rubin

 

*1 je qualifie Ahmadinejad de chef adjoint, parce que dans la hiérarchie de l’appareil totalitaire khomeyniste, le « guide suprême », censé posséder toute les qualités de l’homme qui cru voir en Hitler l’imam caché qui allait faire disparaître tous les Juifs de la surface de la planète, le guide suprême est le chef et le « président de la république islamique » le sous-chef.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 06:57

 

Barack Obama ne privilégie pas l'option militaire face à l'Iran

 

Le président américain Barack Obama a déclaré lundi qu'un conflit entre Israël et l'Iran, ou le lancement d'opérations militaires américaines contre la république islamique, ne seraient en rien la solution idéale pour résoudre la crise liée au programme nucléaire de Téhéran.Lire la suite l'article

PHOTOS/VIDÉOS LIÉES

    Les Etats-Unis n'excluent cependant aucune possibilité, a-t-il cependant ajouté sur la chaîne CNBC.

    "Nous continuons d'être ouverts à des solutions diplomatiques pour résoudre cette crise", a-t-il dit. "Nous ne pensons pas qu'une guerre entre Israël et l'Iran, ou des options militaires, seraient le moyen idéal pour résoudre ce problème. Mais nous n'excluons aucune possibilité", a continué le président.

    La Maison blanche a fait savoir lundi que Barack Obama profiterait de sa venue à New York à l'assemblée générale des Nations unies, cette semaine, pour répéter à l'Iran que la "porte est ouverte" à un arrangement international.

    Pour que l'Iran puisse en profiter, il devra démontrer que les intentions de son programme nucléaire sont pacifiques, et uniquement pacifiques, a déclaré à la presse le conseiller national adjoint à la sécurité de la Maison blanche, Ben Rhodes.

    "La porte est ouverte pour qu'ils (les Iraniens) aient de meilleures relations avec les Etats-Unis et avec la communauté internationale", a-t-il dit au cours d'un point de presse. "Cependant, pour qu'ils puissent franchir cette porte, les Iraniens doivent prouver que leurs intentions sont pacifiques sur le plan nucléaire, et remplir leurs obligations envers la communauté internationale", a-t-il ajouté.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, ont imposé des sanctions contre l'Iran parce qu'il refuse de cesser d'enrichir son uranium. Téhéran dit avoir besoin d'uranium enrichi pour fabriquer de l'électricité, mais les Etats-Unis et leurs alliés, dont Israël, craignent que le régime des mollahs ne cherche à se doter clandestinement de l'arme nucléaire.

    Ross Colvin et Alister Bull, Eric Faye pour le service français

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    16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 23:54

          Tous les articles sur Obama

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    L'Amérique s'appauvrit sous OBAMA

     

    En une année, le nombre de pauvres aux Etats-Unis a considérablement augmenté. Il est passé de 39.8 millions d'individus à 43.6 millions, de 2008 à 2009. Le taux est ainsi passé de 13.2% à 14.3% de la population globale, forte d'environ 300 millions d'habitants. En outre, le nombre de citoyens ne disposant pas d'une assurance-maladie est passé de 46.3 à 50.7 millions. Pendant la première année du mandat d'Obama, le chômage a augmenté de 10%, faisant perdre à de nombreux employés, en même temps que leur travail, leur couverture sociale.israel7

     

    Par Reuters, publié le 16/09/2010 à 23:10

    Un Américain sur sept sous le seuil de pauvreté en 2009

    La part des Américains vivant sous le seuil de pauvreté a atteint 14,3% de la population en 2009, niveau sans précédent depuis 1994, selon le rapport annuel du Bureau du recensement publié jeudi.

    Un Américain sur sept sous le seuil de pauvreté en 2009

    La part des Américains vivant sous le seuil de pauvreté a atteint 14,3% de la population en 2009, niveau sans précédent depuis 1994, selon le rapport annuel du Bureau du recensement publié jeudi. (Reuters/Lucas Jackson)

     

    Un Américain sur sept, soit 43,6 millions de personnes, était concerné l'an dernier. Ils étaient 39,8 millions l'année précédente. L'enquête, qui fait état de difficultés croissantes et de baisse des revenus, apporte de l'eau au moulin de l'opposition républicaine, à l'approche des élections de mi-mandat, le 2 novembre.

    "Notre économie a sombré dans la récession il y a près de trois ans dans le sillage de la crise financière et d'une baisse rapide des prix immobiliers", déclare Barack Obama dans un communiqué.

    "L'an dernier, nous avons vu les abymes de la récession, avec des pertes d'emplois historiques et sans précédent depuis la grande dépression", poursuit le président.

    Le seuil de pauvreté a été fixé en 2009 à 21.954 dollars par an pour une famille de quatre personnes.

    Le nombre d'Américains sans couverture maladie est quant à lui passé de 46,3 millions en 2008 à 50,7 millions l'année dernière. Le rapport montre en outre que les ménages aux revenus les plus modestes ont été davantage affectés par la crise.

    Donna Smith, Jean-Philippe Lefief pour le service français

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    14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 21:58

     

    Les sept erreurs d'Obama

     Alexandre ADLER


     

    (crédits photo: Pete Souza/The White House)
    (crédits photo: Pete Souza/The White House)

    La marée noire, l'Afghanistan, l'économie qui reste en panne en dépit de tous les efforts de relance... Sans oublier ce projet de mosquée qui déchire l'Amérique! Alors qu'approchent les élections de mi-mandat, Alexandre Adler nous explique pourquoi une majorité d'Américains ne se reconnaît plus en Obama.

    Tout le monde connaît l'expression selon laquelle «une bouteille à moitié vide» n'est pas absolument l'équivalent d'une bouteille «à moitié pleine». Dans la physique quantique de la décision politique, le jugement oscille inévitablement entre la prise en compte des nécessités de l'époque, parfois impitoyables, et les erreurs personnelles, parfois criantes, de tel ou tel décideur politique.

    Il arrive aussi que les préjugés idéologiques soient compensés par un esprit de décision radical et contraire à ces préjugés: Churchill est le meilleur exemple de cette capacité à prendre des décisions qu'on n'aurait pas attendues de l'homme politique conservateur qu'il était encore en 1935. Mais la volonté farouche de vaincre le nazisme le poussa beaucoup plus loin qu'il n'aurait imaginé. Jimmy Carter, entre 1976 et 1980, est un parfait exemple du cas inverse: les préjugés subjectifs s'ajoutent aux difficultés objectives et provoquent de petites catastrophes -irrésolution face à la dernière vague agressive du tiers-monde révolutionnaire, laquelle culmine avec la révolution iranienne de 1979, et grandes difficultés à secouer l'Amérique de sa dépression postvietnamienne, que tout autre aurait, de la même manière, rencontrées.

    Le cas Obama n'est pas semblable. Ce jeune Président, à l'expérience gouvernementale plus que limitée, mais à l'intelligence brillante soutenue par une éloquence remarquable, ne pouvait engranger rapidement les bienfaits d'un relèvement économique qui est difficile à mettre en œuvre. La perception dans le monde islamique d'un George Bush isolé et incapable, où que ce soit, de poursuivre ses offensives, ne pouvait que le contraindre à une politique de repli élastique qui, là aussi, ne peut être bénéficiaire dans l'immédiat. Il n'en demeure pas moins que Barack Obama a dispersé sur son chemin une portion substantielle de la bonne volonté qui s'était exprimée en 2008 à son égard, et qu'il sera parvenu à polariser la vie politique américaine et aussi la vie internationale bien au-delà de ce qui était inévitable.

    Encore faut-il ne pas manquer de chance. Et ici, quelle que soit l'injustice de certains reproches, il est apparent qu'Obama n'a pas su très bien gérer, en matière d'image, la catastrophe de la marée noire du golfe du Mexique. A la volonté de ne pas mettre en danger la poursuite de la prospection off shore a succédé, devant la gravité des faits et l'exaspération des riverains, une sorte de pantomime impuissante où le Président mettait en scène sa colère sans avancer de programme précis, en pointant du doigt des responsabilités britanniques qui ne sont pas évidentes. Encore, dans cette affaire, s'agit-il d'une vraie fatalité, mal gérée en termes d'image comme en termes de substance. Mais dans les autres cas que nous envisageons, c'est la responsabilité présidentielle qui est beaucoup plus nettement engagée. Tels sont les «péchés capitaux» de l'actuel hôte de la Maison-Blanche. On ne sera guère surpris de constater qu'on peut, une fois de plus, en compter sept principaux.

     

     

     

    Sa politique économique

     

    En apparence, les décisions en ce domaine seraient toutes régies par l'urgence, la nécessité d'empêcher un effondrement déflationniste du marché intérieur et la nécessité de maintenir une croissance à peu près normale, nécessaire à l'équilibre de tout le système économique mondial. Certes, ces nécessités existent avec force depuis deux ans, et c'est aussi la raison pour laquelle la FED de Ben Bernanke s'est prêtée, avec complaisance, à cette politique de monetary easing (facilité monétaire). Mais ces mesures à court terme n'impliquaient pas la poursuite d'une politique keynésienne à l'ancienne, reposant sur l'acceptation de déficits très importants et le refus de relancer l'économie par des mesures initialement impopulaires.

     

    La reprise économique se fait attendre et les chômeurs s'impatientent ou manifestent, alors que persistent les mauvais chiffres de l'emploi.
    La reprise économique se fait attendre et les chômeurs s'impatientent ou manifestent, alors que persistent les mauvais chiffres de l'emploi. Crédits photo : REUTERS

     

    La baisse de l'endettement, surtout si elle s'accompagne d'une remontée raisonnable des taux d'intérêt, actuellement maintenus à 0%, aura tout d'abord des effets sévères sur l'économie. Mais à terme, c'est le seul moyen de retrouver des capacités de financement autonomes, et de rendre aux banques les moyens pour financer l'activité industrielle. Faute de ces mesures, la facilité aura engendré deux effets pervers. Elle aura tari le financement bancaire de l'industrie, conduisant les principales entreprises à la recherche fébrile de marges d'autofinancement, ce qui produit, en ce moment même, un retour incontestable à la croissance, mais sans la moindre création d'emplois; quant aux banques, elles ont cherché frénétiquement à refaire leurcroissance en se remettant à spéculer, même si certains excès semblent avoir été quelque peu limités.

    En résumé, la recherche de la facilité néo-keynésienne aura, par contrecoup, encouragé les facilités autrement redoutables de la croissance sans emploi et de la poursuite des gesticulations financières. Si l'on admet ce raisonnement, on peut même se demander si l'incontestable succès de la grande réforme de ce mandat, l'extension spectaculaire de la Sécurité sociale, pour nécessaire qu'elle ait été, n'a pas été arrachée sans égard pour le contexte économique global. Le sentiment de la classe moyenne centriste est qu'elle devra financer la couverture médicale des plus pauvres et des plus précaires (principalement des jeunes Noirs ou des immigrants mexicains récents), sans grande contrepartie. Les déficits ont en effet été alourdis d'un coup, sans que des mesures sérieuses soient prises en faveur des PME et des épargnants, ces catégories qui nourrissent la radicalisation de droite des Tea Party. Dans l'état actuel, l'opinion, sans partager l'extrémisme idéologique des amis de Sarah Palin, tient néanmoins Obama pour partiellement responsable de cette dynamique.

     

     

    Sa stratégie pacifiste

     

    Le retrait rapide du contingent américain en Irak a été rendu possible par la victoire militaire, à l'arraché, de George Bush et du général Petraeus en 2007-2008, et pourtant, la nouvelle Administration s'est avérée incapable d'imposer au moins une ligne d'unité politique et de concessions à la minorité sunnite et aux principaux partis chiites irakiens. La situation s'est plutôt dégradée à Bagdad par rapport à 2008, et la faiblesse politique américaine aura plutôt encouragé les provocations de l'Iran, lequel ne veut sans doute pas du maintien de l'actuelle intégrité territoriale de l'Irak. EnAfghanistan, l'effet pervers est beaucoup plus fort et plus immédiat: Obama a fait mine d'apaiser les chefs militaires en y augmentant le contingent américain. Mais cette décision, assortie d'une date de retrait très rapide, ne pouvait avoir aucun effet durable sur des talibans retranchés dans leurs montagnes en attendant des jours meilleurs, et surtout sur une armée pakistanaise qui continue à les piloter de loin et attend, de la débâcle annoncée, non seulement le rétablissement d'un pouvoir islamiste à Kaboul, mais aussi et surtout le renversement déjà à moitié obtenu de ce qui reste du régime civil pakistanais. Ajoutons, pour mémoire, les velléités croissantes de retrait rapide de plusieurs contingents alliés de l'Otan. Tout en tenant le langage d'une certaine fermeté, Obama aura appliqué, en réalité, toute la logique de pacifisme unilatéral qui sous-tendait initialement sa campagne électorale, dirigée d'abord contre le réalisme prudent d'une Hillary Clinton.

     

     

     

    Son dédain pour les alliés

     

    Ici, il s'agit d'un étonnant paradoxe: la poursuite des pulsions de Bush et de Rumsfeld, au nom de l'idéologie apparemment opposée. Certes, c'est au nom d'un populisme du Middle West qu'Obama a dédaigné, d'emblée, une Angleterre qui incarne à ses yeux les préjugés conservateurs du vieux patricien wasp de la côte Est. Mais le même manque d'intérêt a pu se constater vis-à-vis des Allemands, snobés, des Français, écartés, des Espagnols, humiliés, et même des Japonais, ignorés. Les brassées d'éloges auront été réservées à la Turquie,

     

    Une critique récurrente: Barack Obama n'est pas toujours très attentif aux remarques ou aux soucis de ses alliés dont Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
    Une critique récurrente: Barack Obama n'est pas toujours très attentif aux remarques ou aux soucis de ses alliés dont Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Crédits photo : AFP

     

    présentée comme la vitrine de la modernisation de l'islam, et, dans un autre domaine, au Brésil, qui serait l'exemple même de la réussite d'une gauche réaliste. On sait que Brasilia et Ankara ont, depuis lors, décidé d'infliger aux Américains une humiliation sans précédent en négociant complaisamment avec l'Iran d'Ahmadinejad un pseudo-compromis qui ne visait qu'à saboter les mesures de sanctions, elles-mêmes très faibles, arrachées par la diplomatie américaine à Moscou comme à Pékin.

     

     

     

    Sa main tendue à l'islam

     

    Conséquence imparable des erreurs de gestion précédentes, la grande politique de main tendue à l'islam en général, et à l'Iran en particulier, a elle aussi fait long feu. Ici, tout n'est, certes, pas faux. Le discours prononcé en début de mandat à l'université du Caire avait par exemple des moments de grâce, qui n'ont bien sûr pas nui à l'image des Etats-Unis. A l'inverse, le silence assourdissant observé par la Maison-Blanche lors du coup d'Etat semi-légal d'Ahmadinejad en Iran, a permis d'empêcher que Moussavi et ses partisans libéraux n'apparaissent comme les pions des Etats-Unis. Mais ces effets incontestablement bénéfiques, au moins initialement, commencent à se retourner assez vite. A force d'écarter toute pression sérieuse sur l'Iran, c'est au passage au nucléaire de Téhéran que l'on aboutit, tandis que le refus de toute distance sérieuse avec les Frères musulmans, notamment égyptiens, affaiblit inutilement une zone fragile.

    .

     

     

     

    Sa défiance envers Israël

     

    Ces politiques de faiblesse envers des adversaires résolus ne seraient pas nécessairement incompatibles avec une politique de paix énergique sur le théâtre israélo-palestinien. Or, sur ce point aussi, malgré les récents espoirs d'entente, on observera tout de même que la situation s'est dégradée inutilement. En combinant une attitude idéologiquement hostile au gouvernement Netanyahu et l'absence de pressions sérieuses sur le gouvernement de Jérusalem (pressions qu'il vaut mieux confier à la diplomatie discrète), Obama aura nourri l'intransigeance israélienne sans renforcer les modérés palestiniens. Tel est, là aussi, le prix d'une idéologie implicitement antisioniste et d'une vulnérabilité que tout le monde constate envers le lobby pro-israélien, au Congrès. Sans prétendre que la solution soit facile, on pourra regretter l'absence de tout discours de main tendue vers le peuple israélien (qui serait bienvenu en symétrique de la main tendue à l'islam), laquelle a provoqué une défiance sans précédent envers le président américain de la part d'une opinion israélienne qui n'est pas toute à droite. En laissant la Turquie, alliée de l'Otan, faire campagne au côté du Hamas (situation aggravée par le soutien pétulant apporté à cette campagne par le Premier ministre britannique David Cameron), Washington apparaît à nouveau comme faible. Ce serait pourtant le bon sens même que de multiplier les égards formels envers Israël, auquel on demande par ailleurs les concessions les plus importantes. Là encore, le poids de l'idéologie est sûrement en cause.

     

     

     

    La mosquée de Ground Zero

     

    C'est ici qu'intervient la malheureuse affaire de la mosquée de Ground Zero. Le maire de New York, Michael Bloomberg, s'est acquis le respect général en défendant les droits inaliénables de la communauté musulmane.

     

    La presse anglo-saxonne fait ouvertement part de son scepticisme quant aux choix stratégiques d'Obama.
    La presse anglo-saxonne fait ouvertement part de son scepticisme quant aux choix stratégiques d'Obama.

     

    Venant d'un homme politique juif affirmé, cette position de principe aurait dû dispenser le président Obama d'une nouvelle louche, inutile et incertaine. Dans une affaire qui ne concerne pas l'Etat fédéral, son rôle aurait dû être de provoquer une rencontre des deux parties et de ménager, y compris financièrement, un compromis acceptable qui sauve la face des uns et des autres. Ici, une fois de plus, Obama apparaît comme le défenseur unilatéral et maladroit de la communauté musulmane.

     

     

     

    La polarisation du débat politique

     

    On peut résumer d'un mot le style Obama et les raisons pour lesquelles il porte à incandescence la colère de tous ceux qui ne sont pas ses partisans inconditionnels. Le Président fait en effet alterner une rhétorique conciliante et un discours apparemment unificateur avec une inflexibilité idéologique qui irrite d'autant plus ceux qui ne la partagent pas qu'elle n'est jamais présentée comme un choix personnel, mais plutôt comme une nécessité indiscutable. Cette mauvaise foi souriante et melliflue finit par agacer, après avoir initialement permis de convaincre. A quoi sert un discours modéré pour défendre une relance keynésienne extrême en matière économique, une politique d'apaisement généralisée envers toutes les formes d'islam, le raisonnement implicite selon lequel le démantèlement de la puissance militaire du pays (y compris avec la Nasa) serait la prémisse indispensable d'une politique sociale plus juste ? Refuser l'inévitable débat et noyer le poisson, ce n'est pas non plus faire avancer la cause de la démocratie en Amérique.

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    14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 15:02

     

    Generic Ballot Splits 48% for GOP, 43% for Dems

     

    http://www.gallup.com/home.aspx

     

    Par jcdurbant.

    Nous avons le premier Afro-américain qui est cohérent, intelligent, propre et, en plus, beau garçon. Joe Biden (fev. 2007)
    Le pays est prêt à soutenir un candidat présidentiel, particulièrement un candidat comme Obama – un African-Americain à la peau claire qui n’utilise pas le dialecte nègre, sauf quand il souhaite. Harry Reid (2008)
    Si Obama était blanc, il ne serait pas dans cette position. Et s’il était une femme, il ne serait pas dans cette position. Il a beaucoup de chance d’être ce qu’il est. Geraldine Ferraro (mars 2008)
    Le Président semble du reste sincèrement surpris par le changement d’état d’esprit des Américains à son égard. Rien de tel, après tout, ne lui était jamais arrivé. Barack Obama était devenu président de la revue juridique d’Harvard sans avoir publié un seul article de droit. Il fut élu à Chicago, en 1995, dans une élection rendue plus facile par le fait que tous ses opposants sérieux avaient été disqualifiés par des arguties juridiques. Son autobiographie trouva un éditeur avant d’avoir été écrite, malgré l’obscurité qui était alors la sienne. Il déclara sa candidature à la présidence après moins de deux ans de travail au Sénat, sans y avoir rédigé aucune législation mémorable.Toute la vie adulte du Président a ainsi été marquée par des succès faciles, dans lesquelles l’histoire de sa vie et sa personnalité emportaient l’adhésion sans qu’il ait à prouver le moindre résultat concret. Pour la première fois, depuis son élection, Obama est tenu pour responsable par le peuple américain des résultats de son action. Il ne parvient pas à faire oublier, par le charme et la rhétorique, que ces résultats sont execrables. En conséquence, ce charme lui-même commence visiblement à s’estomper. Blessé de ne plus trouver l’adulation inconditionnelle à laquelle il s’était habitué, le Président devient sec, irritable et souvent mesquin. Sébastien Castellion

    Pour ceux qui, a l’heure ou un president Obama au plus bas dans lessondages semble accepter de plus en plus difficilement les critiques, ne verraient toujours pas le probleme que peut poser un chef d’Etat americain elu sur sa seule (belle) gueule, couleur de peau ou rhetorique …

    Autrement dit, mis a part 2 ou 3 livres ecrits a sa seule propre gloire, sur un bilan universitaire et legislatif quasi vide mais une serie d’elections a coup de fuites suspectes contre l’adversaire et un bilan de votes, en un demi-mandat, les plus a gauche du Senat …

    Et qui, pour tout bilan de milieu de mandat a la veille d’elections annoncees catastrophiques pour son propre parti, ne semble offrir, en matiere de politique etrangere, que toujours plus de belles phrases ou d’autoflagellation pour masquer la continuation de la politique de son predecesseur comme, en politique interieure a coup de milliers de milliards, que le creusement des deficits et l’interventionnisme toujours plus grand de l’Etat …

     

     

    Par Shraga Blum

     

    En marge des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, sous la pesante et sélective supervision américaine, l’Administration Obama a sans doute découvert comme tous les Américains le tout dernier sondage qui vient de paraître aux Etats-Unis, concernant les intentions de vote des Américains aux prochaines élections à mi-mandat au Congrès américain, où seront renouvelés la totalité des 435 sièges de la Chambre des Représentants, et 37 sièges de sénateurs sur 100.
    Réalisé par le très sérieux Institut « Gallup », ce sondage traduit aujourd’hui en chiffres la déception croissante de la population américaine envers « la star » qu’elle a portée au pouvoir il y a bientôt deux ans. Selon cette étude, les intentions de votes se répartissent de la manière suivante : 48% en faveur des Républicains contre 43% en faveur des Démocrates. Cet écart de 5 points n’est certes pas énorme, mais il est, à de rares exceptions près, régulier depuis le début du mois de juillet, et surtout, c’est l’un des premiers à avoir été réalisés après le départ des troupes US d’Irak, espoir du Président américain de remonter dans les sondages. Si cette configuration se confirme, cela équivaudrait tout simplement à un renversement de majorité à la Chambre des Représentants, et à une quasi-égalité au Sénat, donc en résumé, à un affaiblissement considérable de l’hôte de la Maison-Blanche.
    Il faut dire que la mobilisation est plus importante dans le camp républicain et chez les « déçus » d’Obama qui voit dans les élections de novembre une occasion unique de freiner ce qu’ils considèrent comme « une dégringolade » des Etats-Unis sur le plan intérieur et international. Un découpage interne du sondage montre que les Républicains dépassent les Démocrates dans tous les domaines à l’exception de l’Ecologie.
    La parution de ce sondage pourrait aussi avoir des répercussions sur les pourparlers israélo-palestiniens, lors des prochaines rencontres bimensuelles, au fur et à mesure que l’on se rapprochera de la date des élections. L’Administration américaine, qui ne cesse d’exercer de très lourdes pressions sur Israël, pourrait être tentée de « lever un peu le pied » afin de ne pas irriter les grandes organisations juives et perdre encore davantage d’électeurs juifs. Et par effet de miroir, il est à espérer que le Premier ministre israélien, rompu aux ficelles de la politique, tienne bon face à Washington, conscient que l’Administration Obama n’est pas dans sa phase la plus commode pour eux de pressuriser Israël, et le sera probablement encore moins si les Chambres sont dominées par les Républicains pour les deux années à venir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 07:58

     

     

     L'Amérique contre l'Iran -

    Michel Gurfinkiel


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    6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 15:35

    Article associé :

    >La politique économique désastreuse d'Obama enfonce les USA dans des abîmes jamais atteints

    .antagoniste

    Dans son discours à la nation au sujet de la fin de la guerre en Irak, Barack Obama a mis énormément d’emphase sur le fait que cette guerre a été la source de déficits qui ont fragilisé l’économie américaine.  Il va de soi que cette analyse a été reprise en cœur par les médias québécois (iciici & ici).

    S’il est vrai que le coût de la guerre en Irak a été astronomique, il serait bon de mettre ces chiffres en perspective.  Voici la valeur des déficits des États-Unis avec et sans la guerre en Irak:

    Keynesianisme

    La guerre en Irak a coûté 709 milliards de dollars alors que les déficits, depuis 2003, s’élèvent à 4 731 milliards de dollars.  En bref, durant cette période, la guerre en Irak a représenté 15% des déficits aux États-Unis.  Toujours durant cette période, la guerre en Irak a représenté 2,3% des dépenses totales du gouvernement…  À lui seul, le déficit de l’année 2009 de l’Administration Obama est presque 2 fois plus élevé que le coût total de la guerre en Irak.

    Il est aussi ironique d’entendre des keynésiens affirmer que la guerre en Irak a ruiné l’économie américaine puisque selon la doctrine keynésienne, les guerres sont des stimuli économiques !

    Source:
    Congressional Budget Office
    The Budget and Economic Outlook: An Update

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