Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 04:19

 

DOSSIER-ONG.PNG

 

 

Excellent Emmanuel NAVON !!!!

 

Nouvelle arme contre Israël
Détournement de l'Humanitaire 
Emmanuel Navon,
B’nai B’rith - Jérusalem, juin 2010


  DIALOGUER AVEC LE CONFÉRENCIER

selection-de-conferences.jpg

Partager cet article
Repost0
8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 05:14

 

 

 

 

Interview de Gilles William Goldnadel, Président de France-Israël dans le Figaro Magazine du 4 juin 2010

  Jean-Marc Gonin

Goldnadel : «Le blocus de Gaza sera maintenu»

Ami de Benyamin Netanyahou, l'avocat français Gilles-William Goldnadel ne voit pas Israël changer de cap.

Président de l'association France-Israël, Me Gilles-William Goldnadel commente l'isolement diplomatique israélien.

Le Figaro Magazine Comment Israël a-t-il pu se lancer dans une opération si meurtrière qui s'achève dans un fiasco politique ?

Gilles-William Goldnadel Commençons par définir à qui et à quoi Israël avait affaire. Dès avril, un centre de lutte contre le terrorisme avertissait qu'une flottille allait tenter de forcer le blocus de Gazaet d'en découdre avec la marine israélienne. Chacun savait qu'il ne s'agissait pas seulement de « pacifistes » mais d'islamistes purs et durs, notamment turcs. Je constate que nul ne s'émeut de cette alliance fraternellement assumée entre antisionistes rouges et fous d'Allah, version Istanbul.

Chacun savait, sauf l'armée israélienne...

C'est confondant pour les commandos de marine. On ne les avait pas briefés. Ils n'étaient pas préparés à ce genre d'affrontement. Ce qui prouve que l'on fantasme dangereusement sur l'omnipotence israélienne.

Après ce drame, le blocus de Gaza n'est plus tenable. L'Egypte a déjà rouvert sa frontière avec Gaza.

Je crois que le blocus sera maintenu car il n'existe aucune autre solution. Gaza est gouvernée par une entité, le Hamas, qui refuse l'existence d'un Etat juif dans la région, ne serait-ce que sur un mètre carré du territoire. Ces gens-là ne montrent aucune disposition pour le moindre accord politique. Et, compte tenu de leur alliance avec l'Iran et la Syrie, le gouvernement israélien ne peut faire autrement que de les empêcher de se réarmer. Il doit donc limiter ce qui entre dans le territoire. Désormais, cela va devenir encore plus compliqué politiquement. Mais militairement, c'est possible.

Le directeur du Mossad a dit que pour les Etats-Unis, Israël était davantage une charge qu'un atout. Diplomatiquement, Israël n'a jamais été aussi isolé qu'aujourd'hui.

Ce constat est triste, mais il est exact. L'Administration Obama fait dans le réalisme politique, plutôt cynique. Elle fait fi de ce que les Etats-Unis ont été par le passé. Washington n'utilise plus les mots de djihad, d'islamisme radical. Depuis le 11 Septembre, je nourrissais l'espoir que l'Europe se rapprocherait des Etats-Unis sur le sujet. Le contraire s'est produit : les Etats-Unis se sont rapprochés de l'Europe dans le sens du défaitisme. Obama et la diplomatie américaine ressentent Israël comme un boulet. Mais, cela dit, au Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis, dans leur défense des intérêts d'Israël, sont restés dans la norme. Enfin, je suis persuadé que Barack Obama ne représente pas l'Amérique de demain. Il m'étonnerait que les Américains le reconduisent. Reste que l'isolement diplomatique d'Israël me semble redoutable. J'observe une sorte de jubilation quand on le met au banc des accusés, quand on le roule dans l'opprobre sans la moindre indulgence.

Le gouvernement ne fait rien pour contrecarrer cela…

C'est un gouvernement pragmatique ! Il a accepté l'existence de deux Etats, ce qui est un geste considérable de la part du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahou.

En attendant, Israël a perdu son principal allié dans la région, la Turquie.

Avec la Turquie islamiste d'Erdogan, les choses n'ont fait qu'empirer. Il a réussi son coup d'Etat contre l'armée turque et il est en train de changer ce pays. J'aurais aimé que Netanyahou dise devant le Parlement israélien qu'il n'accepte aucune leçon d'humanité de la part d'un Etat qui nie le génocide arménien, qui bombarde les Kurdes et qui occupe la partie nord de Chypre, un membre de l'Union européenne.

Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 11:18

 

 


MISE EN SCENE REUSSIE POUR NOURRIR LE MENSONGE DE L’OPRESSION DES GAZAOUIS

 

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

 

pour lessakele et aschkel.info 

 

 

Ce 6 juin 2010, c’est le cargo portant le nom « Rachel Corrie » (américaine tuée dans la bande de Gaza en 2003), affrété par une organisation irlandaise qui a été intercepté par la marine israélienne au large de la bande de Gaza. Le Ministre des  Affaires étrangères Avigdor Liberman avait effectivement prévenu deux jours plutôt qu’il n’était pas question pour ce navire d’accoster, la bande de Gaza étant placée sous embargo. Ce bateau, qui devait en fait accompagner la flottille humanitaire internationale arraisonnée ce 31 mai 2010, transportait à son bord de l’aide humanitaire et des passagers de marque : l'Irlandaise Mairead Maguire, 66 ans, prix Nobel de la paix et un ex-haut responsable de l'ONU, Denis Hallida. L’opération s’est déroulée sans violence quand bien même le navire a, dans un premier temps, refusé d’obtempérer.

Cette nouvelle opération participe en fait d’une campagne  parfaitement mensongère, destinée à installer dans les esprits qu’Israël est responsable du cycle de violence au proche Orient, qu’il opprime le peuple palestinien et qu’il s’oppose à la création de deux Etats pour deux peuples. Les thèmes de la presse internationale au cours de cette première semaine du mois de juin 2010, n’ont laissé planer aucun doute sur la question. Il en est par exemple ainsi de « l’assaut par l’armée israélienne contre la flottille de la liberté », de « l’attaque d’un convoi humanitaire interdit par le droit international », de « l’appel des députés européens à lever le blocus de la bande de Gaza » (élément fondamental, indispensable et nécessaire du processus de paix israélo-palestinien), de « l’impossibilité de s’approvisionner pour l’un des territoires les plus densément peuplés de la planète où 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et qui ne vit que de l’aide internationale » (L’Union Européenne apportant la plus grande contribution), de l’interdiction d’y faire entrer du ciment indispensable pour construire (ou plutôt reconstruire) des bâtiments comme des logements, des hôpitaux ou des écoles. Ont également été abordés « la situation inhumaine, contraire au droit humanitaire » (d’autant plus intolérable qu’une proportion de 50 % de la population à Gaza est constituée d’enfants qui ne sont pour rien dans le conflit,) « la violence israélienne qui entretient la violence, la peur et la révolte et favorise les extrémistes », voire encore le cas des « victimes tuées par balles à bout portant » (alors que le bateau turc naviguait dans les eaux internationales). 

L’assaut israélien apparait donc comme un nouvel acte terrible, une tragédie qui s’ajoute à celles qui ont lieu depuis 62 ans alors que le peuple palestinien de Gaza ne demande qu’à vivre, à exporter ses produits (il ne s’agit pas des roquettes qassam et autres missiles sur le territoire israélien), à faire grandir et à éduquer ses enfants (non pas dans la haine des juifs). Le chef de la diplomatie de l’union européenne Catherine Ashton a alors réclamé le lancement d’une enquête internationale sur les actes de ces commandos israéliens disproportionnés par rapport à la défense des victimes pacifistes, qu’ils avaient les moyens de neutraliser sans tuer. De même, le Ministre français  des Affaires Etrangères Bernard Kouchner s’est déclaré « profondément choqué par les conséquences tragiques de l’opération militaire israélienne » tout en condamnant « l’emploi d’une telle violence » et en appelant une réponse politique urgente pour solutionner la situation intenable à Gaza.

La solution qui apparait aux yeux de tous consiste alors à mettre fin à cette spirale de violence, à lever immédiatement et de façon inconditionnelle ce blocus qui permettra enfin la mise en place de deux Etats voisins indépendants et souverains.

Israël est une nouvelle fois discrédité sur la scène internationale par sa violence et son obstination à refuser l’évidence pendant que la Turquie incarne désormais le leader progressiste du monde musulman qui soutient la cause palestinienne tout en alliant tradition et modernité, laïcité et respect des valeurs religieuses. Il n’a donc pas été question cette semaine, de parler de l’occupation du Nord de Chypre par les forces turques, de la dévastation par l’armée turque de multiples sites archéologiques et religieux, de l’emprisonnement de centaines de chypriotes qui ont disparu dans les prisons turques, ou encore de l’édification par les autorités turques d’un mur coupant l’ile en deux parties. De même, comme la violence est du côté israélien, l’appel du mouvement islamiste palestinien à l’endroit des arabes et des musulmans à un soulèvement devant les ambassades d’Israël, a été évoqué comme une simple réponse symbolique à ce déferlement de violence israélienne. Il est même apparu normal qu’à Istanbul, on entende les fidèles à la sortie de la mosquée scander «  A bas israël », « vas t en de la Palestine », « vive l’intifada globale », « fermeture de l’ambassade sioniste », pendant que le Président turc Abdullah Gul déclarait que les relations entre la Turquie et Israël ne seraient plus jamais les mêmes.

De même, il est fait le moins de publicité possible sur les combats qui ont lieu depuis quelques jours dans le centre du sinaï, et qui opposent les forces égyptiennes aux combattants des tribus bédouines qui font passer des armes pour al quaida dans tout le moyen orient et bien évidemment, à destination du Hamas de la bande de Gaza.

Ainsi, les gaziotes sont présentés comme doublement punis, par le bourreau israélien d’une part, et par la répression locale mise en place par le mouvement Hamas. A aucun moment il n’est évoqué le choix démocratique des gaziotes pour ce mouvement (Hamas) qui appelle à la destruction d’Israël, et qu’ainsi ils ne sont pas les victimes d’une oppression politique qui les dépasse mais bien les acteurs de sa mise en place.

En réalité, si le programme politique du Hamas a pour unique objectif la destruction de l’entité juive au moyen de la guerre, avec un emploi matériel et humain de toutes les forces, les énergies les potentialités pour mener à bien cette mission dont la dimension est religieuse, les raisons en sont multiples.

Il a tout d’abord les raisons matérielles puisque le nombre de palestiniens vivant sur la bande de Gaza exige la conquête des terres de l’Etat hébreu. Par ailleurs, la motivation est géopolitique puisqu’il est impossible de créer un Etat palestinien avec une enclave coincée entre le territoire égyptien et l’Etat juif. Le combat s’inscrit également dans une logique religieuse puisque dans la vérité de l’Islam, la religion de Mahomet doit embrasser le monde, les juifs étant pour leur part maudits par le Ciel. Enfin, il y a une raison qui tient à la fierté dans la mesure où les palestiniens sont nés avec la Charte palestinienne de 1968 qui a, pour la première fois mentionné le peuple arabe palestinien en modifiant celle de 1964. or, si les palestiniens renonçaient à l’objectif consistant dans la libération de la Palestine, cela reviendrait à admettre qu’ils se sont trompés depuis 62 ans et qu’ils doivent oublier ce qu’ils nomment « leurs droits ».

Les palestiniens se verraient alors contraint d’agir comme de nombreuses personnes qui résident en pays musulmans, à savoir quitter l’endroit qu’ils occupent pour aller vivre dans les pays occidentaux où la vie est sensiblement plus confortable en terme de revenus, d’accès aux soins, ou encore de liberté d’expression… En bref, ils devraient tout bonnement quitter ce petit bout de terre qui n’est autre que la porte d’entrée de leur rêve.


Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 11:00

 

Petition contre JCALL

 

 

perez

 

Victor-Perez

Le dessein malodorant d’Eli Barnavi et de JCall

 

Cette semaine, mais d’autres aussi dès que le besoin s’en fait sentir, Marianne a laissé carte blanche à Eli Barnavi, historien, ex-ambassadeur d’Israël et collaborateur du journal. La carte du jour s’intitule, tout simplement : « Netanyahou, le nul ! » (1). Connaissant toute ‘’l’objectivité’’ qui marque cet hebdomadaire ainsi que l’auteur de ce texte, il est logique -en conséquence- d’y trouver des contresens, lorsque ce n’est pas tout simplement des inepties.

 

Le texte ayant comme sujet « La flottille de la liberté » Eli Barnavi y affirme d’emblée que cette dernière qui « s’apprête à apporter quelque secours aux Gazaouis enfermés dans leur bande de misère par un siège conjoint israélo-égyptien » est « évidemment, une opération de propagande montée par des organisations pro-palestiniennes qui n’imaginent pas un seul instant qu’Israël les laissera débarquer ».

 

Cette petite chose essentielle écrite mais vite expédiée, Eli Barnavi passe au fond qui le préoccupe principalement. Démontrer que Benjamin Netanyahou « est simplement le dirigeant le plus faible, irrésolu et incapable de l’histoire d’Israël » et envisager quasiment une destitution légale voire internationale.

 

Pour ce faire il échafaude les trois scénarios possibles ayant pu se dérouler, sans pour autant indiquer à ses lecteurs toutes les conséquences résultantes de ces différentes solutions. Attitude de sa part bien compréhensible, car les envisager réduirait à pas grand-chose, voire à rien, sa ‘’démonstration’’ écrite.

 

Le premier des scénarios nous dit-il, est « politiquement habile et humainement acceptable : Israël laisse passer la flottille. Le porte-parole des Affaires étrangères explique à la presse internationale que l’armée, placée devant un choix pénible – laisser bafouer leur ordre à Gaza ou risquer de faire couler le sang –, a choisi des deux maux le moindre ».

 

Le seul hic de ce ‘’plan’’ est de savoir comment se conduira alors l’état d’Israël, lorsqu’un deuxième convoi, puis un troisième, puis encore un autre, se présenteront ! Faudra t-il, alors, les laisser, là encore, passer avec le risque d’inciter toutes les ‘’organisations humanitaires’’ à convoyer les armes réclamées par la bande criminelle du Hamas, ou faudra t-il envisager un autre scénario pour éviter que les Israéliens ne se retrouvent face à un danger accru ?

                    

A cette question, l’ancien ambassadeur d’Israël ne répond pas. Peut-être pour la simple raison qu’il vit en Belgique.

 

Le deuxième scénario envisagé par notre ‘’intellectuel’’ « est politiquement neutre et humainement acceptable : Israël bloque la flottille avec des navires de guerre. Le porte-parole des Affaires étrangères explique que l’armée n’entend pas laisser bafouer leur ordre à Gaza, ni risquer de faire couler le sang. Le convoi finit par faire demi-tour ».

 

Là encore, nul questionnement quant à la possibilité qu’ont les cargos de forcer le blocus maritime et qu’Israël ne se retrouve dans le cas du scénario précédent avec toutes les conséquences néfastes pour le pays s’y rattachant. Ceci, sans omettre toutefois que le refus des bateaux d’obtempérer aux ordres israéliens peut conduire à des scénarios catastrophes, pires que ceux imaginés. Comme, par exemple, un télescopage volontaire, menaçant la vie des véritables humanitaires pris en otage par les membres de l’organisation islamiste turc I.H.H. Ou encore le refus obtus de faire demi-tour afin d’obliger ‘’l’entité sioniste’’, sous la pression internationale, à se dédire et laisser passer le convoi.

 

Le troisième scénario « est politiquement stupide, humainement épouvantable : Israël envoie ses commandos marins arraisonner la flottille de vive force. Il y a des morts et des blessés. Le porte-parole des Affaires étrangères dit n’importe quoi ».

 

C’est effectivement la solution choisie par le gouvernement israélien. A ceci près que sur six bateaux composant le convoi maritime, cinq arraisonnements se sont très bien passés. Ce qui indique, pour le moins, qu’avec une intention militaire claire, nette et affichée de maitriser tout navire désireux de violer le blocus de la bande de Gaza, et non pas une intention idéologique et politiquement correcte comme ce fut le cas pour leMavi Marmara, l’abordage militaire de tout bateau est sans danger. Quand bien même, certains individus attendraient les soldats pour en découdre.

 

Ce qui confirme que seul ce scénario est politiquement payant, car dissuadant toute ‘’organisation humanitaire’ de croire réalisable d’aller à l’encontre de la sécurité d’Israël en contribuant à ce que le port de Gaza devienne un port iranien.

 

Ces trois scénarios échafaudés par Eli Barnavi ont pour seul objectif de démontrer l’inaptitude du gouvernement de Benjamin Netanyahou à faire le ‘’bon choix’’. Un pouvoir jugé illégitime par l’auteur dans une précédente interview. Un gouvernement, nous assure t-il, « Flanqué sur sa gauche d’un ministre de la Défense modéré mais égocentrique et privé de troupes et, sur sa droite, d’une kyrielle de ministres extrémistes et intellectuellement défectueux ». (Sic). Une affirmation haineuse qui pose immédiatement la question de connaître quels sont les partis restant pour diriger le pays ? Kadima ayant soutenu l’opération maritime, seuls restent donc l’extrême gauche Meretz et les trois partis arabo-israéliens antisionistes ! De sacrées références !

 

Un objectif qui confirme qu’Eli Barnavi est en campagne au nom de JCall. Une association composée ‘’d’intellectuels juifs’’ européens se situant, selon son propre manifeste, « au-dessus des clivages partisans » mais, sans aucun doute, résolument à gauche, voire à son extrême. Une sympathie politique ne pouvant évidemment pas supporter le choix démocratiquement exprimé des électeurs israéliens et prenant pour prétexte de ne pas avoir « le temps d’attendre une hypothétique relève. ».

 

Une sympathie politique qui le conduira encore longtemps à faire du vent dans des journaux de complaisance. Une complaisance qui déplaît à la très très grande majorité du peuple juif et à sa composante israélienne.

 

Victor PEREZ ©

Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:48

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

billet benillouche

 

 

BILLET D’HUMEUR : PARIS, PARIS DE TOUJOURS

Par Jacques BENILLOUCHE


 

 

BILLET D'HUMEUR PARISECOUTER ICI-copie-1

 


 

 

 

 

 

De Paris,

 

Il est difficile de ne pas être envahi par un sentiment de quiétude quand on plonge dans une ambiance apaisée, loin de la tension quotidienne qui pousse le journaliste à cliquer sur son ordinateur, dès son réveil, avant d’avaler son café matinal car il vit au rythme des évènements, de la guerre, des déclarations, des menaces et des démentis. La France semble apaisée tant la seule préoccupation de ses habitants, en se levant le matin, est de savoir le temps qu'il fera pour décider s’il faut porter la veste ou le T-shirt. Avec le tennis à Roland Garros, le Tour de France et le Mondial de football, la pause politique s’installe tandis que les évènements, si loin de l’hexagone, ont peu de chance de sensibiliser une population préoccupée d’abord par ce qui se passe près d’elle.  

            Les français ont certainement raison d’ignorer le malheur qui irrigue une terre convoitée et contestée. Pourquoi devraient-ils s'intéresser à des gens qui s'étripent depuis plus de 60 ans dans un pays où le soleil ne quitte plus une contrée rongée par la discorde, où le lait est transformé en larmes et où le miel a pris la couleur et la forme du sang. 
            Loin de la zone où se fait l’actualité, le journaliste s’engourdit l’esprit
car il ne carbure plus avec la même intensité. Alors qu’en Israël pléthore de sujets s’imposent,  la page reste blanche ici car, à part les intempéries à la veille des vacances, aucun sujet ne revêt d’importance pour les français. La crise économique avec ses 10% de chômeurs rôde  indubitablement mais vous n’aurez aucune chance de trouver une place au restaurant si vous arrivez à l'improviste. La futilité règne même dans les sphères politiques. En effet, à l’occasion de la semaine culturelle de Saint-Germain-des Près, anciens et nouveaux ministres dédicaçaient leurs œuvres aux terrasses des cafés bondées tandis que la palme de la popularité revenait à Jacques Chirac qui recevait à la Rhumerie alors qu’il cartonne dans les sondages depuis qu’il a quitté le pouvoir.  

            Un grand quotidien du soir a titré  « qu’après l’intervention de Tsahal, les juifs de France sont divisés ». Il ne me semble pas que l’auteur de cette constatation ait parcouru les mêmes espaces qu’un modeste journaliste israélien mais la vérité ne semble pas universelle. Il devait certainement faire allusion à quelques intellectuels minoritaires. La grande majorité des juifs français reste acquise à la cause d’Israël et elle ne supporte pas qu'on touche à un cheveu médiatique de l’Etat juif. Certains ont les yeux qui se révulsent  devant la critique et devant tout argument négatif contre Tsahal. Ils défendent « leur » pays qu'ils se sont choisi inconsciemment comme port de repli pour les éventuels mauvais jours. Le raisonnement ne les atteint plus parce qu’ils sont convaincus que quoique fasse Israël, bon ou mauvais, il sera toujours voué aux gémonies.

            Enfin pour ceux qui gardent un autre souvenir de Paris, la vue des manifestants anti israéliens défilant sur les boulevards ne cesse d’étonner car les musulmans nous avaient habitués à plus de discrétion. La haine et les invectives contre les juifs ainsi que la violence et le racisme ouvertement affichés, débordaient de la part de ceux qui arboraient le keffieh palestinien en signe de solidarité. L’originalité à relever se retrouvait cependant dans la participation nouvelle des turcs qui s’associent dorénavant avec ceux qu’ils critiquaient quelques semaines auparavant pour libérer leur fiel contre l’Etat juif. La rue semble à présent leur appartenir dans l’indifférence générale de ceux qui ne se rendent pas compte que l’eau coule sous leur siège alors que la noyade est proche. La France que nous aimions s’éloigne à grand pas de l’image imprimée dans notre souvenir. 

 

Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 09:55

 

 

Par Gad 

Pour Lessakele et Aschkel.info

ANALYSE A LA UNE

 

 

  PK rebels (Archive photo: AFP)

L'un des quotidiens turcs les plus en vue, Zaman, rapporte que les autorités paranoïaques d'Ankara, férues de théories conspirationnistes, qui les ont conduit à emprisonner sans preuve 200 officiers supérieurs turcs, ainsi que l'ancien Ministre de la Justice, se sont convaincues que les services secrets israéliens pouvaient être derrière l'attaque d'une de leurs bases navales, à Iskenderun, dans le sud de la Turquie. Le PKK a revendiqué cette attaque qui a tué 7 soldats turcs. Les rebelles se sont introduits dans la base et ont détruit un véhicule blindé au moment de la relève de la garde.

 

(http://www.lepoint.fr/content/system/media/6/20100531/101494_)

 

Turquie: Sept soldats tués dans l'attaque d'une base navale par le PKK

 

C'est la presque simultanéité des évènements qui fait ainsi parler certains milieux sécuritaires du gouvernement turc, puisque cette attaque au mortier aurait eu lieu, selon eux, "à peine quelques heures après l'abordage du Mavi Marmara" qui s'est soldé par la mort de 9 "martyrs" liés à al Qaeda et envoyés au large d'Israël.

 

Cette accusation mensongère n'est pas seulement le signe que la confrontation avec Israël va se poursuivre, à travers tous les déboires intérieurs de la Turquie : c'est l'indice du remaniement complet des cercles du renseignement à Ankara : Erdogan vient de nommer, à la place des professionnels du renseignement des propagandistes islamistes, ses amis politiques de l'AKP, tels que Hakan Fidan, désormais responsable du M.I.T turc et Muammer Guler, ex-gouverneur d'Istanbul, qui devient celui de la lutte contre les "groupes terroristes". Les procureurs de l'Etat, quant à eux, sont chargés d'ouvrir l'instruction de dossiers à charge contre Benyamin Netanyahou, Ehud Barak et Gaby Ashkenazy (source : Debkafile).

Cette allusion  à un délai quelconque dément les premières informations quant à la survenue précise de cette attaque, qui aurait eu lieu à 4h du matin, soit précisément au moment de l'accostage problématique du Mavi Marmara. Décaler le moment de cette attaque permet d'arguer d'une opération de représailles, alors que les services sécuritaires israéliens avaient précisément, d'autres chats à fouetter, à l'instant même... Or Abdullah Öcalan avait annoncé dès samedi 29 mai, depuis sa prison, soit bien avant l'arraisonnement du Mavi Marmara par Israël, renoncer à discuter avec les autorités turques et laisser l'initiative aux commandants rebelles sur le terrain... 

 

Selon ces milieux orientés du renseignement turc, le message aurait consisté en une réponse du berger à la bergère, de la part des services israéliens (après le 31), soupçonnés d'entretenir des rapports, essentiellement, avec le PJAK, côté iranien. Or le PJAK a toujours nié s'aligner sur les positions du PKK, marxiste et dirigé longtemps depuis la Syrie contre la Turquie, par Öcalan. Le soupçon apparaîtrait d'autant plus délirant que les services israéliens auraient joué un rôle de premier plan dans le fait de "loger" où se trouvait Öcalan, au moment de son arrestation, au Kenya, voyant en lui un agent syrien -et satisfaits de rendre service aux Turcs sur ce dossier-.  

 

C'est un "expert" de l'Institut des Etudes Stratégiques à Ankara qui a exposé au journal Zaman que plusieurs organisations israéliennes étaient soupçonnées de travailler avec le bras armé des Rebelles Kurdes en Iran. Il a expliqué que la crainte de liens entre les deux organisations, côté iranien et turc, était plus "profonde que toutes les théories conspirationnistes" qui nourrissent essentiellement l'imaginaire des services turcs.

 

Par cette entremise de groupes d'opposants à Ankara, Israël, selon les Turcs, aurait ainsi envoyé un message clair à ce gouvernement louvoyant, pour le menacer de représailles sur son territoire. C'est, coïncidence, ce jour du 31 mai -même si l'on sait que cela date de deux jours auparavant-, que le PKK aurait choisi pour mettre fin à la trève avec le gouvernement Erdogan. 

 

La peur des officiels turcs relève de la possibilité que des officiers du renseignement israéliens aient entraîné les Peshmergas de l'enclave autonome du Kurdistan irakien, réputés pour leur rusticité au combat. Le bruit, en effet, a couru qui plaide pour une aide requise par les Américains pour renforcer les forces armées de leur nouvel allié kurde dans la stabilisation de l'Irak. Cela n'augure en rien d'une aide étendue à des groupes moins contrôlables, agissant pour l'extension d'un Kurdistan au-delà des frontières irakiennes.

 

Or, Massoud Barzani, chef du Kurdistan irakien a entrepris, depuis mercredi 2 juin, une visite historique en Turquie, lors de laquelle il a promis de faire barrage au PKK depuis les territoires qu'il contrôle. 

 

Et le même expert d'accuser Israël de former les rebelles à infiltrer les villes turques pour y semer le trouble.

 

Il est certain que la Turquie aurait choisi de coopérer avec les Américains et les Israéliens contre le terrorisme, plutôt que d'étendre ses percées au Kurdistan mano en la mano avec les Pasdaran iraniens, elle aurait eu moins de craintes à avoir de tout ce qui provient de ce peuple fier, installé dans les montagnes qu'il contrôle, depuis 2003. Lequel ne réclame que son autonomie, dans le cadre d'une entente avec les puissances régionales, comme le prouve la démarche de Barzani à la même époque, et malgré l'attentat d'Iskenderun...  


Selon le leadership turc, les groupes rebelles kurdes seraient des sous-traitants des Israéliens.

 

Le Ministre de l'Intérieur turc, Bashir Atalay, explique àddemi-mots que ses services "travaillent très dur pour comprendre ce qui s'est passé sur cette base militaire". Ce qui suffit au journal pour en conclure immédiatement que cela signifie, de facto, une implication israélienne. La logique est donc que lorsque la presse ou les services policiers et militaires n'ont pas de coupable à se mettre sous la dent, le vide de leurs enquêtes est aussitôt comblé par la culpabilité du "complot sioniste".  

 

Or, il est compréhensible que la Turquie ne puisse parvenir avant longtemps à la moindre entente avec ses minorités, à partir du moment où son projet essentiel repose entièrement sur des visées de restauration de l'ancien Qalifat Ottoman qui a conduit à la trahison des revendications d'autonomie relative du Kurdistan, au lendemain de la première guerre mondiale, en 1920. Son cavalier seul avec les régimes oppressifs des mêmes minorités et d'autres, de Syrie et d'Iran l'enferme dans un cercle vicieux de répression-représailles, de la part de ces groupes autonomistes...  

 

Gad.

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 20:42
lodo daniel pipes
Obama, Israël et les Juifs américains : le défi

par Daniel Pipes
Commentary
juin 2010

http://fr.danielpipes.org/8461/obama-israel-juifs-americains

Version originale anglaise: Obama, Israel & American Jews: The Challenge
Adaptation française: Johan Bourlard

Sous le titre « Obama, Israel & American Jews : The Challenge – A Symposium » (Obama, Israël et les Juifs américains : le défi – Symposium), la rédaction du Commentary Magazine a posé les questions suivantes :

Le conflit ouvert entre l'administration Obama et le gouvernement de Benjamin Netanyahou a créé entre les États-Unis et Israël des tensions inédites depuis l'époque du premier président Bush. Ces tensions sont en train de mettre une pression exceptionnelle sur les Juifs américains dont pratiquement quatre sur cinq ont voté pour Barack Obama en 2008 après avoir été assurés par Obama lui-même et par ses supporters au sein de la communauté juive qu'il était un ami et un allié de l'État d'Israël malgré son entente de longue date avec, entre autres, le Révérend insolemment anti-israélien et antisémite Jeremiah Wright.

Nous estimons que les Juifs américains sont actuellement confrontés à un défi politique sans précédent, à un moment crucial où il est nécessaire de se préoccuper de la menace existentielle que constituerait pour Israël – et par extension pour l'avenir du peuple juif dans son ensemble – un Iran doté de l'arme nucléaire. Comment les Juifs américains vont-ils réagir face à ce défi ? Les supporters juifs d'Obama peuvent-ils agir de façon à changer l'orientation évidente donnée à la politique américaine actuelle par la Maison Blanche ? Les Juifs américains vont-ils accepter la position d'Obama selon laquelle l'État d'Israël porte une certaine responsabilité dans les pertes matérielles et humaines de l'Amérique au Moyen-Orient ? Vont-ils continuer à soutenir l'administration Obama et le parti politique de celui-ci ?

Ma réponse est reproduite ci-dessous. Pour lire les trente autres réactions, cliquez ici.

 

Le gouvernement américain n'a pas été tendre envers Netanyahou.

Les génies de l'administration Obama ont par deux fois provoqué et perdu le même conflit injustifié avec le gouvernement Netanyahou. Malheureusement ces défaites ne les empêchent pas de persister dans l'erreur quant à leurs objectifs.

 

Le premier conflit a débuté en mai 2009, quand la Secrétaire d'État Hillary Clinton a demandé à Israël la fin des constructions en Cisjordanie et à Jérusalem. Quatre mois plus tard, après avoir compris que cette politique entravait la diplomatie israélo-palestinienne qu'ils désiraient tant, les génies ont fait marche arrière et en sont revenus à la politique habituelle du Parti démocrate, à savoir le maintien de bonnes relations avec Jérusalem.

En mars 2010, le vice-président Joe Biden, Clinton et Obama ont une nouvelle fois déterré la même hache de guerre avec Israël, plus particulièrement à propos de Jérusalem. Cette fois, le gouvernement n'a eu besoin que de six semaines pour reculer face à sa bêtise, comme il a été signalé dans le discours de James Jones au Washington Institute et lors du lunch d'Elie Wiesel à la Maison Blanche.

Malgré ces retraits tactiques, la politique de « linkage », croyance selon laquelle le bien-être du Moyen-Orient dépend d'abord d'un accord israélo-palestinien, reste très ancrée et va envenimer les relations israélo-américaines au moins durant les deux ans et demi restants de la présidence Obama.

En ces temps difficiles, trois faits me consolent. Premièrement, les Israéliens prennent plus de « risques pour la paix » et offrent davantage de « concessions douloureuses » – c'est-à-dire qu'ils font davantage d'erreurs irréversibles – quand les liens entre Israël et les États-Unis sont au beau fixe. Par contraste, les relations tendues entre les deux pays rendent d'aussi mauvaises décisions plus improbables. C'est l'un des côtés positifs des faux pas d'Obama.

Un autre côté positif consiste dans le tort apparemment permanent que ces conflits ont infligé à Obama. Aux yeux de nombreux sionistes américains, le soutien de celui-ci à Israël est perçu comme insuffisant.

Troisièmement, les conflits d'Obama avec Israël se produisent à un moment où le soutien américain à Israël est particulièrement fort. À titre d'exemple, un sondage récent montre que sur dix personnes préférant Israël, une seule préfère les Palestiniens. À cela s'ajoutent les nombreux liens tissés entre les États-Unis et Israël sur les plans religieux, familial, commercial et culturel – l'accord bilatéral « ciel ouvert » qui vient d'être signé en est un symbole – et il apparaît qu'un président, particulièrement celui qui, ayant chuté dans les sondages, doit être très préoccupé par les élections de mi-mandat qui approchent, ne peut que se mettre à dos le groupe très important d'électeurs pro-israéliens.

Donc je suis inquiet mais pas trop.

Le titre et les questions de ce symposium sont axés sur les Juifs américains. Mais la question israélo-arabe aux États-Unis a tellement changé que « les Juifs » ne définissent plus précisément le camp activement pro-israélien. Tout comme les diffamateurs juifs d'Israël prennent de l'ampleur et s'organisent (pensons à J Street), des non-Juifs pro-israéliens agissent avec autant d'ardeur (pensons à Christians United for Israel). Dès lors, je suggère de renommer la discussion en remplaçant les « Juifs » par les « sionistes ».

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 13:47

 

Lire les textes de F.Sroussi en cliquant

freds

 

 

«Le diable n’est fort que de notre faiblesse : qu’il soit faible de notre force !»

Vladimir Jankélévich


Un texte de Frédéric SROUSSI 

 Pour Aschkel.info et Lessakele

 

ECOUTER ICI-copie-1

  
Cette citation du philosophe Vladimir Jankélévich devrait être inscrite sur les frontons des différents bâtiments ministériels et militaires israéliens.

Le raid du commando - le légendaire Shayetet 13 - contre la prétendue «flottille de la paix» ne fut absolument pas préparé avec tout le savoir-faire qui caractérise cette formidable unité d'élite.

Nous pensons en effet que l’état-major de l’armée israélienne a péché par excès de confiance.

Selon plusieurs sources, les hommes du commando qui sont descendus de l’hélicoptère Black Hawk pour prendre le contrôle du bateau turc Mavi Marmara ne possédaient pas l'armement adéquat pour faire face à  la meute de chiens enragés qui était à bord pour en découdre avec les soldats israéliens. 

Ces derniers ont failli se faire lyncher par des ennemis très supérieurs en nombre. Les militaires furent confrontés à des coup de battes de baseball et de haches mais aussi à des tirs de pistolets.

Plusieurs soldats ont été blessés par balles (un à l'estomac et l'autre au genou) et un autre a eu le crâne fracturé ! Les soldats d’élite ont aussi fait l’erreur de descendre un par un, ce qui équivalait à lancer un gladiateur dans une fosse remplie de lions. On ne comprend d' ailleurs pas pourquoi -à notre connaissance- aucun drone n' a été utilisé pour se rendre compte de la situation sur le navire avant l' assaut.  

En fait, c’est la sous-estimation des forces de l’ennemi (c'est à dire son nombre et sa volonté acharnée de tuer des soldats israéliens) qui a fait capoter l’opération. Les soldats de Tsahal surpris par l’attaque vicieuse de cette horde d’ antisémites n’avaient pas d’autres choix que de répliquer pour se dégager (et toutes les forces armées du monde auraient réagi de la même façon dans un cas similaire).

Nous pensons que ce demi-échec opérationnel, c'est à dire le fait que des soldats de Tsahal furent malheureusement blessés (et c' est seulement cela qui nous chagrine dans cette affaire), a pour cause une sous-évaluation de la menace ennemie .Les terroristes musulmans qui étaient à bord du bateau savaient aussi parfaitement que les soldats israéliens n’utiliseraient la force qu’en dernier recours (voire pas du tout).

En effet, depuis la première «intifada »(1987), Tsahal s’est retrouvée pieds et poings liés face à des émeutiers et des terroristes qui ont profité de la faiblesse d’une nouvelle doctrine militaire israélienne qui de façon totalement déraisonnable a pris pour exemple les techniques des forces anti-émeutes de pays occidentaux qui vivent dans un environnement de paix.

Pourtant, Israël est en guerre permanente depuis plus de 60 ans. Aucun autre pays au monde n’aurait pu résister à l’acharnement dont est victime l’État hébreu. Mais aujourd’hui Israël perd des batailles (et non la guerre) car, malgré ce que veulent faire croire les médias et les gouvernements occidentaux, les forces militaires de l’État juif font malheureusement dans la demi-mesure.

La vérité est que dans un combat – surtout pour un petit pays comme Israël – soit on écrase sans hésitation et rapidement l’ennemi soit on s’enlise militairement et diplomatiquement .

En fait, Israël aujourd’hui menace sans la  réelle détermination de faire plier ses adversaires fanatisés. Comme l’écrivait le célèbre stratège prussien Carl von Clausewitz dans ses Principes fondamentaux de stratégie militaire  : «Soyez-en convaincu, (…) rien de grand ne peut être accompli sans une ferme résolution, même lorsque les choses se présentent bien et, à plus forte raison, lorsqu’elles prennent mauvaise tournure.» Clausewitz définit la guerre comme:«un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté»
 

Une résolution  sans faille et la volonté de contraindre l' ennemi à accepter nos conditions sont absolument nécessaires si l' on veut vaincre (que ce soit lors d' une guerre ou d' une opération militaire tactique). Malheureusement les gouvernements israéliens et une partie de l’état-major de Tsahal ont oublié ces notions fondamentales bien que l’armée israélienne dans son ensemble fasse toujours preuve d’une incroyable bravoure et d’un savoir-faire unique au monde.

Oui, le diable est fort de cette irrésolution morale (dont font d'ailleurs preuve tous les gouvernements occidentaux face à l’Islam totalitaire et conquérant) bien qu’Israël possède toujours toutes les qualités militaires nécessaires pour réellement se faire craindre et dissuader ses ennemis de s' en prendre à lui. Ainsi, le diable profite de cette faiblesse dont on peut dire,en interprétant au mieux la citation de Jankélévitch, qu’elle n’est pas structurelle mais conjoncturelle et que le Bien a la capacité de détruire le Mal radical... à condition de s’en donner vraiment les moyens. 

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 21:35

 

Lire les petits mots du Pr en cliquant

Banner Naphtali

 


 

Contre la flottille Israël a respecté le droit international

 Par le Professeur Naphali Weiss-Livori

Traduit de l'hébreu par Aschkel

pour Aschkel.info et Lessakele

 

 

weiss livoriECOUTER ICI-copie-1

 

1 : de la légalité du blocus maritime

 

Définition du blocus maritime : « le blocus maritime est une mesure de guerre qui consiste à cerner un port ou une portion de côte, au moyen de forces navales permanentes, de façon à empêcher toute communication et principalement tout commerce avec le dehors par voie de mer » (Fauchille).

 

La Déclaration de Paris de 1856 est la première tentative majeure de codifier

le droit international de la mer, elle précise les conditions de légalité d’un blocus ; pour être valide, un blocus doit être effectif et être notifié.

 

Etre effectif : un blocus est effectif quand il est établi par des bâtiments de guerre stationnés et assez proches du rivage pour interdire efficacement à tout navire l’entrée ou la sortie du lieu bloqué.

 

(à noter que l’article 4 du Traité intitulé « Ligue de la neutralité armée » du 8 et 21 juillet 1780 indiquait déjà qu’un port est considéré bloqué dans le cas « où il y a, par des bâtiments de guerre arrêtés et suffisamment proches, un danger évident d’entrer ».

 

Etre notifié : un blocus est notifié quand il est annoncé précisément (zone clairement identifiée), on distingue trois sortes de notifications :

 

-       Celle adressée aux autorités du lieu bloqué,

-       Celle faite, par voie diplomatique, par le pays qui bloque aux Etats neutres,

-       La notification spéciale faite sur place par l’escadre du blocus aux navires qui s’approchent.

 

Le blocus maritime de la bande de Gaza étant pleinement effectif et totalement notifié est par conséquence parfaitement licite au regard du droit maritime international.

 

Reste que le droit maritime international ne prévoit le blocus qu’entre deux parties belligérantes distinctes. Ici aussi, Israël est en total respect du droit, ayant pleinement quitté la bande de Gaza depuis 2005, les deux parties Israël et Gaza sont totalement distinctes et sont en guerre déclarée par l’organisation terroriste Hamas qui gouverne Gaza.

 

2 : de la légalité de l’arraisonnement de la flottille

 

Le droit maritime prévoit dans ce cadre que, une fois la notification spéciale reçue, tout navire doit s’éloigner de la zone concernée sous peine d’être présumé en état de tentative de violation du blocus.

A noter que la notion de droit prévention  autorise la saisie de tout navire même en haute mer qui, ayant eu connaissance du blocus est soupçonné de se diriger vers la zone bloquée.

La flottille ayant été prévenue, son arraisonnement est donc une réponse licite à la tentative de violation d’un blocus maritime, la notion d’eaux territoriales ou de zone internationale étant caduque en l’espèce.

 

3 : de la légalité de la riposte armée

 

Les écoutes des conversations des commandos marines ainsi que les images prises lors de l’opération démontrent clairement que les militaires ont été attaqués par des civils armés de couteaux, de barres de fer et de manches de pioches (par des tirs d’armes de poing ensuite) avant même d’atteindre le pont du navire, dans ce cas aussi le droit de la guerre est précis, tout belligérant irrégulier sera traité suivant la rigueur des lois de la guerre, en d’autres termes, les assaillants devaient être traités comme des combattants ennemis réguliers.

 

 Un hommage doit être rendu aux commandos marine de la S. 13 pour leur courage et leur maîtrise dans cette attaque terroriste imprévue.

 

 

 

Pour l’histoire précisons que certains blocus ont été des occasions extraordinaires de développement industriel, ainsi le blocus des ports français par l’Angleterre sous Napoléon 1er a permis l’essor des activités de tissage du coton, de la fabrication du sucre de betterave et de soude.

 

Ainsi chaque peuple crée son histoire, les uns bâtissent des usines ou verdissent les sables pendant que d’autres plongent dans le terrorisme et une misère intellectuelle sans fond.

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 14:10

 

flotille

 

 

 

La flottille, la réalité et la politique-fiction 
02/06/2010 
Weiner Reid Justus, Steven Aiollo, et Zachary D.Lewis 

jcpa-lecape.

Les informations successives diffusées par les chaines de radio et de télévision et les manchettes de la presse internationale ont braqué l'attention sur "la violence et la disproportion" du raid de la marine israélienne  contre la "flottille de liberté" au large de Gaza.

Les reportages qui ont précédé les contacts entre les forces de la marine israélienne et les activistes du mouvement (FGM) de la flottille demeurent controversés. Mais derrière l'écran de fumée et le tintamarre médiatique  se cachent des accusations portant sur les véritables « luttes » des Gazaouis et les réalités sur le terrain.

Contrairement aux idées perçues, la vie quotidienne dans la bande de Gaza est loin d’être un enfer sur terre. En fait, « les activistes » cherchent à acheminer des tonnes de matériaux et de produits inutilement et sans fondement, et il s’agit bien d’une provocation humanitaire frauduleuse. Cet article démontre a l'appui de  preuves basées sur des faits que la situation a à Gaza est bien différente sur le terrain et il réfute les allégations et les manipulations selon lesquelles il existe une « crise humanitaire ».

L'utilisation  des tunnels de contrebande et la quantité incroyable d’aide qu'ils peuvent avoir accès, rejette  tout besoin humanitaire  dont celle d'une "flottille pacifiste".

Contrairement au mythe répandu affirmant que la bande de Gaza est « un territoire dont la population est la plus dense de la planète ». Nous avons fait la comparaison avec d'autres villes dans le monde et les résultats sont éloquents. On  constate selon le "Statistical Abstract of the United States" de 2009, que la densité de la population de la bande de Gaza est de 11,165/par km ²carré. Mais par contre et d'une manière significative, les agglomérations suivantes ont une densité de population beaucoup plus élevée : Monaco (42,690/par km², Singapore (17,751) Hong Kong (17,536) et Macao avec une densité de population  de 51,786 – près de cinq fois plus que la bande de Gaza.

Selon un rapport de la "CIA World Factbook", la population Gazaouie est relativement en  bonne santé et instruite. En 2009, l’espérance de vie était de 73.42 ans, supérieure à la Russie (66.03), les Bahamas (69.92) l’Inde (66.09), l’Afrique du Sud (48.98) l’Egypte (72.12) et l'âge de la moyenne mondiale de 66.12. De même, à Gaza le taux de mortalité infantile est inférieur (18.35/1000 naissances vivantes) que la Chine (20.25), que l’Egypte (27.26) que l’Iran (35.78), l’Afrique du Sud (44.42) l’Inde (50.78) et que la moyenne mondiale qui est de 44.13.

En ce qui concerne l’alphabétisation à Gaza et contrairement aux articles de la presse condamnant Israël et brossant un tableau sombre et sans avenir, le chiffre est impressionnant, il atteint  les 92.4%, un taux qui est beaucoup plus élevé que celui de l’Inde (61%) l’Egypte (71.4%) l’Arabie Saoudite (77.8%) et la moyenne mondiale de 82%.

Les restrictions et les sanctions imposées aux  frontières avec l’Egypte et  Israël ont créé une économie souterraine par le biais  d'une infrastructure de tunnels utilisés pour la contrebande de marchandises  entre Gaza et l’Egypte. On aurait pu croire tout naturellement que ces tunnels acheminent surtout des produits alimentaires de base, eh bien, pas nécessairement… A travers ces "étroits tunnels" on achemine des armes, des cigarettes, de la drogue, et des prostituées... Ces marchandises  sont destinées à des toxicomanes affamés, et non à un peuple mal nourri.

Pour être tout à fait précis, il est vrai que toutes les marchandises importées via les tunnels ne sont pas si petites. Le 7 avril 2010, la BBC a  diffusé un reportage intitulé, « le commerce florissant de contrebandiers de nouvelles voitures dans les tunnels de Gaza". Au moment où des ONG s'alarment et lancent des appels pour récolter des fonds pour contribuer à « la crise humanitaire imminente », il semble, que certains Gazaouis se préoccupent en priorité d'approvisionner la population de voitures neuves…Un homme d’affaires, Ahmed Bahaloul, a même déclaré "Je suis en détresse, je souhaite obtenir une nouvelle voiture et je n'en trouve pas à Gaza. Que puis-je faire? Je veux à tout prix changer mon ancienne voiture. » Faisant écho à cette déclaration, le concessionnaire des voitures Mercedes à Gaza city a condamné le blocus d’Israël en déclarant avec superbe : « Israël a empêché d’importer de nouvelles voitures… nous sommes actuellement dans un vrai désastre. » 

Une fois encore, rappelons des faits: les Gazaouis continuent à bénéficier d’un niveau d’aide et de soutien sans précédent. Ainsi, les Palestiniens sont les bénéficiaires des plus importants per capita pour l'aide étrangère. Les chiffres sont bouleversants. Depuis 1993, les Palestiniens ont reçu plus de 1.3milliard de dollars d’assistance économique américaine via seulement les projets USAID. L’institut de Washington pour la nouvelle politique du Proche-Orient a souligné qu’en 2002, sur la base des prix actuels ; les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza ont reçu plus de deux fois le montant de l’aide en dollars américains que celle prévue par le plan Marshall pour les quatre années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. De 2005 à 2010, la Banque mondiale a versé plus de 270 millions de dollars aux territoires palestiniens dont la majorité de ces fonds a été destinée à Gaza. Pour comparaison, Haïti ; le pays le plus pauvre dans l’hémisphère occidental a reçu moins de la moitié soit 126millions de dollars pour la même période. Haïti, qui vit nul le doute une « crise humanitaire grave » a reçu financièrement moins que la moitié de ce qui a été versé à la Cisjordanie et à Gaza. Ceci malgré le fait que la population de Haïti est trois fois plus grande que celle de Gaza.

Israël a également déployé des efforts considérables pour assurer le bien être des résidents de la bande de Gaza. Il a fondé une infrastructure efficace de coordination et liaison (ACL) où les représentants des forces de l’armée israélienne  et des ministères  travaillent jour et nuit pour protéger l’accès et l'acheminement de produits de base, de médicaments et des sources d’énergie.

La réalité  de la situation  à Gaza est mise en évidence par le fait que les contrebandiers mettent l’accent sur la contrebande de matériel au lieu de se préoccuper des produits alimentaires nécessiteux.

En analysant les faits nous pouvons affirmer catégoriquement qu’il n’y a pas de crise humanitaire à  Gaza et il est évident que les activistes de « la flottille de liberté » recourent à des procédés malhonnêtes et induisent gravement en erreur les médias, les chancelleries et les donateurs d'ONG. Se faisant passer pour des défenseurs des droits de l’Homme, ces " activistes" mettent en évidence et au devant de la scène leur propre politique radicale en se moquant éperdument du bien être du peuple palestinien. Ils sont capables de sacrifier n'importe quoi et à n'importe quel prix et moyen pour pouvoir délégitimer Israël.

En conclusion, les « activistes » de la « Flottille de liberté » et leurs partisans ont choisi un combat de politique-fiction.
 

 


Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories