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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 00:13
La nouvelle propagande antijuive

Pierre-André Taguieff
© Primo, 28-03-2010

A paraître le 19 mai 2010 aux Editions PUF
le nouveau livre de Pierre-André Taguieff

Depuis quelques années la critique d’Israël a pris la forme d'une disqualification généralisée du sionisme. Ses enjeux sont désormais, explicitement, non pas la politique des gouvernements israéliens, l’occupation des territoires conquis en 1967 aux pays arabes, ou les implantations juives dans ces territoires, mais la légitimité de l’idée d’un État juif et, donc, l’existence même d'Israël. 

Pourtant, la coexistence de deux États – un État juif et un État arabe – selon la résolution de l’ONU du 29 novembre 1947 est non seulement la base juridique de toutes les tentatives pour mettre fin au conflit israélo-arabe, mais aussi la seule base - historiquement, politiquement et moralement – de toute solution juste et durable à ce conflit.

La délégitimation et la diabolisation d’Israël, partagées par de larges couches de l’opinion occidentale, notamment dans l’intelligentsia, apparaissent de fait comme autant d’expressions d’un aveuglement politique. 

C’est également, et plus encore, un scandale moral, qui se manifeste particulièrement à travers les différentes manipulations médiatiques qui ont marqué les dernières années, mais aussi à travers le détournement par lequel, paradoxalement, la Shoah est devenue une arme idéologique contre Israël et le sionisme.

Le livre de Pierre-André Taguieff, La nouvelle propagande antijuive (Paris, PUF, 2010) analyse et critique l'idéologie perverse de la diabolisation de la victime (le Juif) et son retournement imaginaire en bourreau (l'Israélien).

Le "Juif nazi" est inventé et diffusé par la nouvelle propagande antijuive. C'est cette invention d’un nouvel antisémitisme qu'il s'agit d'analyser et de dénoncer.

Yves Charles Zarka, directeur de la collection « Intervention philosophique »


À distance du « politiquement correct », Pierre-André Taguieff entreprend de montrer pour la première fois dans ce livre que la haine des Juifs est entrée dans un nouveau régime.

Israël et le « sionisme » sont en effet devenus les cibles d’une guerre médiatique qui vise à criminaliser et à diaboliser l’ennemi, l’antisionisme radical ayant désormais pour objectif proclamé la destruction de l’État juif.

Pour comprendre comment s’est accomplie la mondialisation de cette nouvelle configuration antijuive, Pierre-André Taguieff dissèque au scalpel le nouveau discours de propagande des ennemis déclarés d’Israël tel qu’il s’est développé au cours des années 2000. 

Il souligne l’importance de la reformulation « antiraciste » des thèmes judéophobes, qui a dominé les conférences internationales de Durban (2001) et de Genève (2009) et explique comment elle a structuré la nouvelle vision antijuive, qui consiste à « nazifier » les « sionistes » en tant qu’« agresseurs » et à « judaïser » corrélativement les Palestiniens en tant que « victimes », cet amalgame polémique permettant d’accuser les « sionistes » de « génocide. 

Ce discours de propagande est resitué dans son contexte international, marqué par la menace islamiste autant que par les divisions et les hésitations du camp occidental/démocratique.

Pour Pierre-André Taguieff, les thèmes d’accusation indéfiniment sollicités peuvent se réduire à trois : le « racisme », le meurtre d’enfants palestiniens (l’opération al-Dura) et la manipulation de la politique mondiale à travers la direction occulte de la politique extérieure des États-Unis (de l’action du « lobby juif » à l’organisation d’un « complot américano-sioniste »).

Analysant les divers matériaux symboliques exploités par la nouvelle propagande antijuive - images ou discours -, Pierre-André Taguieff fournit ici au lecteur les moyens de comprendre comment et pourquoi la haine des Juifs, plus d’un demi-siècle après la Shoah, a pu renaître, notamment sous les habits neufs de l’« antiracisme », et, grâce aux nouveaux médias, se diffuser internationalement en recueillant l’assentiment d’individus souvent convaincus d’être étrangers à tout sentiment antijuif. 

S’il peut exister, selon la formule consacrée, un antisémitisme sans Juifs, il existe aussi une judéophobie sans judéophobes déclarés. 

Tel est le paradoxe mis en évidence dans cet essai : la judéophobie mondialisée des années 2000 est une judéophobie sans judéophobes.


Pierre-André Taguieff
© Primo, 28-03-2010

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 14:20
" Notre campagne d'information doit s'aider des médias juifs "



 
 No 116 24 mars 2010, Portrait

Ceux qui ont la critique facile se sont empressés de s'en moquer, mais d'autres apprécient qu'enfin, le gouvernement israélien œuvre afin pour améliorer l'image de marque négative dont il fait l'objet de la part des grands médias occidentaux. Une chose est sure : la campagne d'information lancée par le ministère de la Diaspora et de la Hasbara n'a laissé personne indifférent. Le responsable en est le ministre Youli Edelstein qui a reçu Hamodia pour détailler son projet.

- Hamodia : Votre ministère avec le soutien de l'ensemble du gouvernement a lancé ces dernières semaines une vaste campagne d'information qui encourage les Israéliens voyageant à l'étranger à devenir les ambassadeurs officieux de l'État d'Israël et à tenter d'expliquer la position israélienne. Quel est le but d'une telle campagne ?
- Youli Edelstein : l'objectif prioritaire de cette campagne " Masbirim Israël " (Expliquer Israël) est de modifier l'image de marque négative d'Israël à l'étranger, et de lutter contre l'atmosphère d'hostilité dont notre pays est victime, atmosphère qui s'est malheureusement dégradée, ces dernières années. Nous partons du principe que chaque Israélien , qu'il soit touriste, homme d'affaires, ou universitaire, est capable d'expliquer à des interlocuteurs qu'il rencontre à l'étranger qu'Israël n'est pas seulement un pays en conflit, mais aussi et surtout un pays dynamique qui crée, se développe.
Bien sûr, ces Israéliens doivent être capable de répondre à des questions difficiles, comme par exemple, la situation sur le mont du Temple. Pour les aider, nous leur distribuons à l'aéroport des brochures d'informations précises et concises et nous leur proposons aussi de se servir de notre site sur internet.
- Mais cette campagne est aujourd'hui dirigée uniquement vers les Israéliens. Pourquoi ne pas l'orienter aussi vers les Juifs de Diaspora qui eux " baignent " en permanence dans cette atmosphère d'hostilité envers l'État d'Israël ?
- C'est une excellente question : nous travaillons déjà sur la seconde étape de cette campagne qui elle sera effectivement dirigée vers les communautés juives de Diaspora. Nous comptons, en particulier, sur le soutien des jeunes Juifs qui ont participé, au cours des dernières années, à des programmes de découverte d'Israël comme Taglit et Massa et même nous voulons compter sur le soutien des milliers de jeunes, qui chaque année, viennent étudier dans les yéchivot israéliennes toutes tendances confondues. Ces jeunes sont impliqués dans leur communauté et ils connaissent la réalité israélienne sur le terrain. Ils sont donc très crédibles. Par la suite, nous prévoyons de sélectionner les meilleurs pour les former en Israël. Nous espérons former un " réservoir " de milliers de jeunes qui seront capables " d'expliquer " Israël le plus objectivement. Ce programme sera financé par l'Agence Juive, le gouvernement israélien et par des donateurs juifs.
- Pensez-vous qu'il y a matière à impliquer les organisations juives dans ce travail d'information. Prévoyez-vous par exemple d'impliquer des organismes tels que le CRIF ou le Consistoire en France ?
- Je dois dire qu'au début, j'avais quelques appréhensions à ce sujet. Je craignais que les responsables communautaires nous repoussent poliment en disant : " Merci, mais nous ne sommes pas l'ambassade d'Israël ". Or, au contraire les réactions de ces responsables communautaires ont été très positives. Ils souhaitent réellement être partie prenante et veulent améliorer l'image de marque d'Israël. Donc, lorsque notre seconde phase sera prête, nous serons en contact étroit avec les organisations juives et nous leur demanderons de nous recommander les personnes les plus adéquates pour remplir cette mission d'hasbara israélienne.
- Prenons par exemple les Juifs de France. Quels sont, ou seront, les moyens que l'État d'Israël mettra à leur disposition pour mieux expliquer sa politique et son action ?
- Les deux étapes reposent sur deux suppositions : qu'il est nécessaire d'améliorer l'image de marque d'Israël et que ne nous ne disposons pas de pétrodollars pour créer des journaux, des radios et des médias qui présenteront de manière équilibrée, la réalité en Israël ! Selon un récent sondage, 85 % des Israéliens se sont déclarés prêts à aider Israël s'ils disposaient des instruments indispensables pour le faire. Nous pensons également que de nombreux Juifs des communautés de Diaspora ont une fibre sensible pour Israël. Nous allons donc essayer de montrer à travers eux, les beaux côtés d'Israël: le niveau de sa médecine, son positionnement de leader en haute technologie, et d'autres encore. C'est ainsi que nous pourrons lutter contre l'arme de la démonisation utilisée par nos ennemis. Il faut que le monde entier arrête de penser qu'un Israélien est un soldat qui tire sur des enfants palestiniens. Lorsque l'image d'Israël sera plus complète, nous espérons que cela modifiera l'atmosphère.
- Excusez moi, mais concrètement, il y a en France ou dans d'autres communautés, des médias et des journaux juifs qui, au jour le jour, diffusent une information plus équilibrée. Ils font déjà l'essentiel du travail. Pourquoi ne pas les impliquer dans cette campagne ? Pourquoi ne pas les soutenir ?
- Lors de la réunion que nous avons consacrée à la préparation de ce plan de hasbara, j'ai rappelé que nous sommes toujours en train de " courir " après les journalistes des grands médias ou des grands journaux comme Le New York Times ou le Figaro et que nous oublions qu'il y a un nombre important de médias juifs à travers le monde qui sont dans l'absolu prêts à travailler à nos côtés. Je suis persuadé que nous devons d'abord toucher, via les médias juifs, nos soutiens les plus inconditionnels au sein des communautés juives, avant de nous tourner vers des médias plus généraux qui souvent n'ont que faire de ce que nous leur disons. Nous devons coopérer en priorité avec ces médias juifs et leur fournir en priorité les informations que nous voulons diffuser. Je suis persuadé que ces médias juifs sont un vecteur d'information extrêmement important. Ce sont nos alliés les plus précieux. Je dois même vous révéler que nous voulions organiser, dès cette année, un congrès international des médias juifs en Israël, justement dans cette perspective d'en rassembler les forces vives. Mais malheureusement, nous avons dû renoncer faute de temps. J'espère que l'an prochain nous organiserons ce congrès.
- La presse israélienne est une presse libéralisée qui est souvent très critique envers l'actuel gouvernement israélien. Et souvent dans les communautés juives de Diaspora, on entend des responsables affirmer qu'il leur est plus difficile de défendre le gouvernement israélien lorsque la presse israélienne les fustige. Comment réagissez vous à cela ?
- C'est vrai, nous connaissons ce phénomène qui n'est pas évident. Et je vais même plus loin que vous : nous sommes stupéfaits de constater qu'à l'étranger, les chefs de file des campagnes de dénigrement d'Israël sont souvent des Israéliens qui ne vivent plus dans le pays ou même des Juifs issus de courant marginaux qui n'hésitent pas à le salir publiquement. Autre exemple problématique:parfois, nous parvenons à convaincre des non-Juifs qui visitent Israël, et en reviennent séduits. Mais de retour au travail, ils se retrouvent face à un collègue juif qui n'hésite pas à noircir Israël ! À cela je n'ai qu'une réponse : Israël est une démocratie, pour le meilleur et pour le pire. Je voudrais bien que l'on me dise quel autre pays du Proche Orient aurait toléré une presse aussi libre ?!
- Aujourd'hui quels sont les moyens, instruments et messages qui peuvent séduire des médias généralistes alors que ces médias reconnaissent ouvertement qu'il n'y a rien d'autre que le conflit israélo-palestinien qui les intéresse ?
- Je pense qu'il faut que nous cessions de nous focaliser vers les très grands médias nationaux. Aujourd'hui, la presse étrangère ce n'est plus seulement Libération, Le Figaro ou le Washington Post. Il y a aujourd'hui des journaux locaux extrêmement populaires, des quotidiens gratuits et des radios régionales qui n'ont pas toujours les moyens de financer, à plein temps, un correspondant permanent pour qu'il se consacre au conflit israélo- palestinien. Ces médias utilisent les services de l'AFP, ou d'autre agence. Il est possible d'agir auprès d'eux car souvent leur audience est fidélisée et ils sont généralement intéressés par une autre forme d'information en provenance d'Israël. Et cela se rajoute à notre action sur Internet via des réseaux très populaires comme Facebook ou Twitter. Tout cela, nous le faisons pour contrer ces 20 terribles secondes où l'ont ne voit sur les écrans des télévision qu'un soldat israélien tirer en direction d'un Palestinien.
- Parlons un peu des messages que vous souhaitez diffuser. Et prenons la situation politique actuelle : il y a aujourd'hui dans le gouvernement israélien côte à côte : Itz’hak Hertzog (Travailliste) et Avigdor Liberman (Israël Beteinou). Comment peut-on parler d'une seule voix avec un tel gouvernement ?
- Dans notre campagne populaire, je n'ai pas l'intention d'être un " commissaire ". Je ne veux pas dicter à mes interlocuteurs des réponses toutes faites. Je dois leur suggérer une manière de réfléchir et de mieux comprendre la réalité.
Alors en tant que gouvernement, je crois qu'il est évident qu'un ministre ne s'exprime pas de la même manière lorsqu'il s'adresse à des militants de son parti ou devant des médias étrangers. Il faut faire preuve de bon sens. Il y a des nuances. Nous restons dans certaines limites qu'il ne faut pas dépasser : ces limites sont celles qui permettent au gouvernement d'exister et de se maintenir : c'est la plateforme commune. Lorsque je m'adresse aux médias étrangers, je fais abstraction de mes propres idées pour défendre la position officielle du gouvernement.
- Je voudrais, pour terminer, vous mettre à l'épreuve : comment expliqueriez-vous la crise de ces deux dernières semaines entre Israël et les États-Unis, à un interlocuteur français ?
- J'aurais avancé trois points importants : d'abord, avant l'annonce de la construction à Ramat Chlomo pendant et après la crise, le gouvernement n'a jamais annoncé le gel de la construction dans les quartiers-est de Jérusalem et nous continuerons à construire sur place et j'insisterais sur le droit légitime du peuple juif sur Jérusalem qui n'a jamais été la capitale d'une autre nation que la nation juive. Ensuite je soulignerais que plusieurs ministres pensent qu'il y a eu une erreur de timing dans l'annonce de cette mesure au moment même ou le vice-président américain Joe Biden se trouvait en Israël et je rappellerais que Binyamin Nétanyaou s'est excusé. Le troisième point, c'est que les relations entre Israël et les États-Unis sont solides et reposent sur des intérêts stratégiques communs. Je préciserais qu'il y a eu dans le passé de telles crises entre les leaders des deux pays et que par la suite tout est rentré dans l'ordre. Donc. je pense qu'il faut remettre les choses dans leur proportion.


voir 'Comment expliquer "Israel" lorsque la presse israélienne est hostile à Netanyahou ?'
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 12:12
israelnationalnews

The Jews as Scapegoats

Par Amil Imani

Les Juifs comme boucs émissaires


Adaptation française : Galila sur sionisme.xooit.com



pour : lessakele et aschkel.info

Presque tout le monde se sert de boucs émissaires. Cela est inhérent à notre societé . Le mot «bouc émissaire» signifie une personne, souvent innocente , qui est blâmée et punie pour les péchés, les crimes, ou les souffrances d'autrui, de manière générale , comme un moyen de détourner l'attention des vraies causes. C'est une disposition de l'homme puissant à blâmer les autres pour ses échecs. La dérivation du terme bouc émissaire vient de l'Ancien Testament , Lévitique 16. Au cours de la journée deYom Kippour à l’époque du Temple les grands prêtres sacrifiaient un bouc consacre à Azazel et suppose emporter avec lui les péchés de la nation .


A defaut de bouc , nous sommes forcés de nous examiner nous-mêmes face à nos problèmes. S’introspecter peut être très perturbant, surtout quand il nous manque les ressources ou la volonté de les résoudre (nos problèmes ). Donc, on opte pour une bonne vieille méthode pour sortir de la confusion en déplacant notre attention sur le monde extérieur à la recherche de cibles à blâmer.

L’individu le plus célèbre qui prit les Juifs comme bouc émissaire fut le dirigeant nazi, Adolf Hitler. Dans son célèbre livre Mein Kampf (Mon combat) il mit pour cause de la situation tragique de l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale , un complot juif international jusqu'à se servir de termes tels que extirpation et extermination en parlant des Juifs.

Malheureusement, nous avons vu ces dernières années l'émergence d'un certain nombre d'agressions de ce genre, voire des théories du complot, visant le lobby pro-israélien et la communauté juive américaine. L'ancien président Jimmy Carter dans son livre Palestine: Peace Not Apartheid et aussi John J. Mearsheimer, un professeur américain de sciences politiques à l'Université de Chicago , ainsi que Stephen Walt, professeur en relations internationales à la Kennedy School of Government de Harvard, co-auteur de : Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine qui s’est servi d’Israel , du lobby israelien , et des Juifs américains , comme boucs emissaires . Maintenant Israël est rendu responsable du conflit israélo-arabe et se voit attribuer un impact négatif sur la guerre américaine en Irak et en Afghanistan.

Quant aux musulmans , ils ont adopté le bouc émissaire comme un article de foi. Les musulmans reprochent aux juifs toutes sortes de choses atroces, remontant à l'époque de Mahomet lui-même. Ils disent que les Juifs de Médine trahirent le saint prophète par leur déloyauté . Ils firent payer aux pauvres des sommes exorbitantes pour leurs marchandises, ils ne produisirent aucun travail , mais encore firent fortune grâce à des prêts d'argent. Mais pire encore , les Juifs refusèrent d'embrasser la religion de Mahomet, disent-ils. L'histoire du massacre de Banu Qurayza, au travers des versets du Coran, est très claire sur la façon dont Dieu se réjouit du massacre et de l'asservissement de la tribu des juifs de Banu Qurayza.

Coran-33: 25 - «. Et Allah a renvoyé, avec leur rage, les infidèles sans qu'ils n'aient obtenu aucun bien, et Allah a épargné aux croyants le combat. "

Coran-33: 26 - «Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens de l’Écriture qui avaient prêté assistance aux coalisés, et a jeté l’effroi dans leurs cœurs. Vous en avez tué une partie et vous en avez capturé une autre.

Coran-33: 27 - «Dieu vous a fait ainsi hériter de leur pays, de leurs demeures, de leurs richesses et d’une terre que vos pieds n’avaient jamais foulée . La puissance de Dieu n’a point de limite.

Et ainsi, suivant l'exemple de Mahomet, de nombreuses sociétés musulmanes rendent les juifs responsables de tout , se considérant eux comme les victimes. La litanie d'atrocités commises contre les Juifs par les adeptes de Mahomet est longue.
Attribuer la faute sur les autres et légitimiser leur victimisation est devenue un mode de vie chez les islamistes enragés. La maladie du bouc émissaire confère des avantages à ses pratiquants. En partie , il rallie les fidèles contre un ennemi dépeint comme dépravé et dangereux. C'est comme ça qu’ Hitler et sa bande de voyous ont incité le peuple allemand contre les Juifs. Ils ont à tort, mais avec succès, accusé les Juifs des problèmes économiques de l'Allemagne.

Les islamistes, pour leur part, continuent de jouer la carte du " c’est la faute aux juifs " du mieux qu'ils le peuvent. L'État d'Israël, par son existence même, a fourni aux islamistes sournois et habituellement stupides, une cible tangible à blâmer et à attaquer . Pourtant, Israël non seulement existe toujours , mais s'épanouit au milieu d'eux. Aucun des actes ignobles des islamistes ne pourra réaliser leur rêve de pousser les enfants d'Israël dans la mer.

Des scélérats islamiques en Iran et leurs hommes de main ont fait un gigantesque travail d’élimination à la base de toute opposition interne par leur brutalité. Ils ont aussi chassé la majorité des juifs iraniens à l'étranger en leur rendant la vie aussi misérable que possible. Les rares juifs qui restent sont encore utilisés comme bouc emissaires de temps à autre . Contrairement au dogme islamique, le peuple iranien est fier de son amitié historique avec le peuple juif. Le lien d'amitié remonte à la decision historique du roi de Perse , Cyrus le Grand. En 537 avant JC, après avoir conquis Babylone, le bienveillant roi Cyrus a libéré les Juifs de la captivité et les a habilités à revenir vers la Terre promise , à construire leur temple et mener une vie paisible , vouée au culte de leur Dieu.

Le retour des Juifs vers la Terre promise ne signa pas la fin de leurs épreuves . Les pogroms en Russie, la ghettoïsation dans une grande partie de l'Europe, et même le génocide hitlérien , tous ont échoué pour anéantir les Juifs. Un ennemi invincible , les écritures islamiques, a oeuvré quelques 1400 ans pour achever les travaux d’extermination des Juifs que le Prophète Mahomet lui-même avait commencé.

Les Iraniens sont affligés et honteux à la fois de l'apparition d'Ahmadinejad sur la scène internationale et son intention déclarée d’effacer la patrie des Juifs de la surface du globe .Il va sans dire que M. Ahmadinejad ne représente pas le peuple iranien et qu'il n'est même pas un iranien lui-même. Ahmadinejad est un islamo-fasciste dont l'objectif a un programme bien établi , d'abord les baha'is iraniens avant d’entreprendre l’extermination des Juifs et autres "indésirables", suivant les traces du Führer allemand. Être iranien se définit par un état d'esprit, non par un lieu de résidence. En fait, Ahmadinejad méprise tout ce qui est perse. De nombreuses photos le montrent arborant fièrement le foulard arabe autour de son cou un foulard palestinien, ce qui n’est pas dans la tradition iranienne, mais qui representerait le symbole de la campagne de haine génocidaire arabo- islamique contre les Juifs ainsi que les non-croyants de tous bords

L’annonce de la Conférence de l’Holocauste faite par le cirque de Téhéran, n'était rien d'autre qu'une tentative répugnante de ces barbares héritiers de la haine de Mahomet à poursuivre dans la tradition de ces attaques vicieuses tous les incrédules, en particulier les Juifs. On devrait applaudir les juifs quand ils offrent aux Arabes israéliens les opportunités qu'ils ne trouveraient pas dans d'autres pays arabes.

Beaucoup d'entre nous les Iraniens , compatissons à cette tragique affaire d’état qui leur a nuit (aux juifs) . Nous, Iraniens libres , exprimons notre plus profonde sympathie aux juifs pour leurs souffrances et leurs rôles de boucs émissaires à travers l'histoire, et en particulier dans l’Allemagne nazie . Nous condamnons également, dans les termes les plus vigoureux, la nouvelle coalition fasciste en préparation sous la bannière dangereuse de l’islamo-fascisme .


 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 11:26
Discours du Professeur Alan Dershowitz a l'AIPAC




AUCUN PAYS DANS LE MONDE N'A FAIT CE QU' ISRAEL A PU FAIRE EN 61 ANS ......









Traduction et adaptation du discours de Monsieur Dershowitz par Hanna pour sionisme.xooit.com


Merci. Merci. "Wow", quelle merveilleuse conférence. Quel grand spectacle de soutien pour Israël, à un moment aussi critique (Applaudissements).


Le monde devrait être, fier et devrait apprécier les réalisations incroyables et ce que fait Israël. Aucun pays au monde n’a autant fait pour le monde en 61 ans, comme l’a fait Israël – (applaudissements) – Les exportations des technologies israéliennes ont sauvé plus de vies musulmanes et arabes que l’ensemble des pays arabes et musulmans réunis. (Applaudissements).

Les réalisations de haute technologie d’Israël, dépassent, celles de l’ensemble de l’Europe et de la plupart es pays d'Asie. Israël a accompli plus pour l’environnement que pratiquement n’importe quel pays dans le monde. Israël a enseigné au monde comment mener des guerres contre le terrorisme sur le plan éthique en ayant, le souci d’éviter les pertes civiles (Applaudissements).
Israël : Aucun pays dans le monde, face à des menaces comparables, a un meilleur bilan concernant les droits de l’homme que celui d’Israël. Et, si vous ne le croyez pas, écoutez Richard Kemp, quand il décrit et compare Israël aux autres armées du monde, face aux menaces des terroristes qui se cachent parmi les civils.


Lorsque le juge Brennan, probablement le plus libéral des juges, ayant siégé à la Cour suprême, est allé en Israël il a dit ceci : "Si jamais, le terrorisme s'importe aux Etats-Unis, il n’existera qu’un seul pays, susceptible d’apprendre aux Etats-Unis, comment lutter contre le terrorisme de manière équilibrée afin de respecter les droits de l’homme". Au sujet d'Israël, il devrait être exprimé de la fierté et de la reconnaissance. (Applaudissements).

Mais, au lieu de cela, Israël, est le seul pays au monde aujourd’hui, dont la légitimité continue d’être remise en question, sans cesse mise en doute, constamment remise en question.


C’est, d’autant plus paradoxal, absurde, qu'étant donné qu'aucun pays n’a jamais été établi, sur des bases juridiques plus solides. Israël a été établi, après que les déclarations de la Société des nations ont été acceptées, par les Nations Unies, selon la loi internationale, malgré cela, sa légitimité demeure contestée. Comparez-le à d’autres pays, qui ont commencé avec les révolutions ou ont pris tout simplement, une terre appartenant à d’autres gens, Israël, a payé pour chaque centimètre, de son territoire, payé avec de l’argent, payé par le sang de ses enfants. (Applaudissements)

Ce processus de délégitimation a véritablement débuté en 1975, lorsque les Nations Unies ont pris tellement de temps, et tant d’énergie dans des discussions afin de savoir si le Sionisme était du racisme. Et, savez-vous, ce qui se passait au même moment, en 1975, moment où les Nations Unies se perdaient dans des discussions ridicules et fanatiques ? Un million de personnes étaient assassinées dans un génocides au Cambodge, sans que les Nations Unies n'y prêtent  la moindre attention. Ils étaient bien trop occupés à délégitimer et condamner Israël. Après 1975, ce fut par la Conférence de Durban en 2001, que la stratégie de délégitimation s’y est établie, et y a pris racine. Ce qui a été fait, c’est retourné contre Israël. Ils ont accusé Israël de racisme, ils ont accusé Israël d’apartheid, ils ont accusé Israël de génocide, en accusant Israël de créer un holocauste.

Ce qui a été fait est contraire à l’entière conception des droits de l'homme. A la suite de Durban, les campagnes de boycott ont été lancées à l’encontre des institutions israéliennes, des institutions universitaires, des institutions qui essaient de guérir le cancer et les maladies du cœur, ainsi que la maladie de Parkinson. Et, cela continue à ce jour – Au moment même où nous parlons, la Norvège et l’Angleterre poursuivent les campagnes de boycott à l’encontre des institutions universitaires israéliennes. Vous savez ce qui est arrivé la dernière fois qu'ils ont essayé de boycotter Israël en Angleterre ? Quelques-uns d'entre nous, ont édité une pétition, qui a pour titre : " Si vous boycottez l'Israël, ce sont vos universités qui en souffriront, nous ne viendrons plus parler dans vos universités." Nous avons fait circuler cette pétition, pensant que nous n’aurions que 400 ou 500 signatures, or, ce sont 11 000 universitaires américains, des prix Nobel, des Présidents d’Universités, qui ont signé cette pétition – (Applaudissements)


Le message était clair : "Si vous essayer de boycotter Israël, à votre tour, c'est vous qui serez boycottés, et ce sont vos universités qui en souffriront". Les universités en Israël sont parmi les plus grandes de ce monde, aujourd’hui, personne ne devrait tenter de boycotter ces grandes universités, ces lieux de science.

Ensuite, est arrivé le concept que nous appelons "la guerre partisane, par le droit international", instaurant des campagnes pour délégitimer Israël, en utilisant la tactique juridique, des moyens légaux, en utilisant le droit international, en utilisant le droit humanitaire, en utilisant tout cela afin de le retourner contre Israël, les campagnes de désinvestissement, de distorsions des droits de l’homme. Quand l’année dernière, vint Durban II, et la tentative de recommencer de nouveau, nous étions prêts et nous sommes allés à Genève, et nous nous sommes défendus. Et, nous avons gagné à Durban II. Ils ont invité Ahmadinejad. Nous avons invité Elie Wiesel.

Nous avons dit : "Qui est la personne qui parle des droits de l'homme aujourd'hui ?" (Applaudissements).

-Un des moments forts- l'un des moments forts de ma vie, fut quand j'ai été arrêté par la police suisse pour avoir osé essayer d'affronter Ahmadinejad, pour avoir juste voulu lui poser une question : "Niez-vous l'Holocauste ? Avez-vous été à Auschwitz ? Quels sont les livres que vous avez lus sur l'Holocauste ?" Difficile pour lui de débattre sur sa négation de l'Holocauste. Il nie l'Holocauste, en essayant d'apporter l'opprobe sur le peuple juif d'Israël, pour cela j'ai été arrêté, seulement pour avoir oser l'affronter de manière pacifique. Mais, à Durban, les étudiants se sont soulevés contre Ahmadinejad et il a été hué, et les gens sont sortis, nous avons gagné à la seconde rencontre, à Durban. (Applaudissements)


Le message important est, "Nous ripostons. Nous ne nous asseyons pas sur ces genres d'abus". Et quand Richard Goldstone - (Applaudissements)

 - Lorsque Richard Goldstone, que la honte soit sur lui, a accepté de siéger dans une commission qui était tellement à sens unique, nous nous sommes défendus, "Inégal ?". Savez-vous qui sont les trois personnes qui siègent à la Commission ? L'un d'eux, est un colonel irlandais, qui avant même de siéger à la Commission, croyait que des soldats israéliens avaient capturé des soldats irlandais et les avaient tués de sang-froid, et qu'il allait pouvoir se venger. Il a estimé qu'Israël n'avait pas le droit légitime à se défendre. Il siégeait à la Commission. Une femme britannique, bien avant d'avoir entendu une quelconque preuve, a dit qu'Israël était coupable de crime de guerre. Elle siégeait à la Commission.
Une femme musulmane originaire du Pakistan a dit "Vous devez croire les Palestiniens, ils disent toujours la vérité". Elle siègeait à la Commission. Bien évidemment, pour donner un certificat de cacheroute, certifié casher, ils ont introduit Richard Goldstone, la caution symbolique  juive à la Commission, comme un gage, et quand les gens ont fait valoir leur mécontentement sur le contenu du rapport Goldstone ou ont essayé de débattre avec lui, comme j'ai essayé moi-même, sa réponse fut "Non, je suis un Juif, ma fille habite en Israël. Je suis juste, correct. Vous ne pouvez pas me poser des questions, parce que je suis un Juif".

Tout ce que nous avons obtenu, c'est un argument ad hominem qui n'a rien à voir avec les  contrefaçons du rapport Golstone. Et, nous avons la preuve enregistrée sur bande vidéo, montrant que Goldstone a eu tort. Israël a tenté désespérément d'éviter les pertes civiles alors que le Hamas - (Applaudissements)

- alors que le Hamas tirait depuis la population civile lui servant de bouclier humain. Le fait est, que les campagnes de délégitimation, jusqu'à présent, se limitent essentiellement à l'Organisation des Nations Unies et aux pays européens. Ils n'ont pas réussi aux Etats-Unis.

Pourquoi ? Parce qu’aux Etats-Unis, grâce à l'AIPAC et grâce au fait que nous avons un appui considérable parmi les gens du Congrès ainsi que parmi le peuple des Etats-Unis, Israël est connu pour être un grand ami de l'Amérique et Israël, obtient des côtes de popularité élévées à chaque sondage d'opinion publique et c'est la raison pour laquelle tous les efforts pour délégitimer Israël aux Etats-Unis ont échoué. Mais, je voudrais vous parler d'une nouvelle campagne qui pourrait réussir si nous ne nous défendons pas. La nouvelle menace, la nouvelle tentative d'importer la délégitimation aux Etats-Unis, provient de gens, comme Walton Mearsheimer qui a écrit un livre rétrograde.

Walton Mearsheimer, dans sa vision concernant l'AIPAC, dit évidemment beaucoup de choses. Il croit que vous êtes l'organisation la plus influente dans le monde, que vous contrôlez ce que font les Etats-Unis. Ce qu'il ne parvient pas à comprendre, c'est pourquoi l'AIPAC est forte, c'est parce que la force va à la force, parce que les Américains soutiennent Israël et parce que les Américains soutiennent Israël, les parlementaires soutiennent également Israël.

Il y a un lobby à Washington qui n'a pas de soutien public, Walton Mearsheimer aurait pu écrire à son sujet. Son nom, est le lobby saoudien - Sans soutien public, une grande influence n'a pas de pouvoir. C'est un paradoxe, mais ce n'est pas un paradoxe de la démocratie, d’une loi qui donnerait une certaine influence à Washington à un groupe populaire, soutenu par le public américain. Ensuite, vient Jimmy Carter, tentant de délégitimer Israël, en utilisant le mot "apartheid". Jimmy Carter, cet homme qui ne veut pas employer le mot génocide pour le Darfour, parce qu'il dit : "Il faut être prudent, il faut faire attention à la façon dont on utilise le langage", cet homme, utilise le mot "apartheid" pour décrire la seule démocratie du Moyen-Orient Israël.

Maintenant, l'argument le plus récent et le plus sérieux, le plus grave, jamais porté contre Israël, dans les temps modernes, est celui qui circule, depuis peu, partout sur l'Internet, notamment, que les actions israéliennes mettent en danger les troupes américaines en Irak et en Afghanistan. Nous pouvons le lire partout sur Internet, dans les médias traditionnels. Les titres "Israël, est un danger pour les troupes américaines." Rick Sanchez de CNN : "Cela commence à devenir dangereux pour nous, Biden a prétendument dit à Netanyahu : "Ce que vous faites, porte atteinte à la sécurité de nos troupes," [inaudible].

Les Etats-Unis disent à Israël : " Vous nuisez à la sécurité de nos troupes américaines. Petraeus a déclaré " Israël accrédite Al-Qaeda, l'intransigeance d'Israël pourrait coûter des vies américaines". Diverses variations de cet argument faux et dangereux, ont déjà été reprises par Joe Klein du Time Magazine, par Roger Cowen du New York Times, Walton Mearsheimer, Brzezinski et d'autres. Le Vice Président Biden et le Général Petraeus ont apparemment désavoué cet argument, bien que leurs déclarations, viennent à l'appui de leurs conclusions.

Peu importe quelle est la source de l'argument qui a été reprise, malheureusement, leurs propres vies sont utilisées pour véhiculer la campagne de délégitimation aux Etats-Unis d'Amérique. C'est l'argument le plus dangereux jamais mis en avant dans la campagne en cours contre Israël, parce que son objectif a pour but de réduire le soutien à Israël parmi les Américains traditionnels, qui comme chacun d'entre nous dans cette salle, soutiennent nos troupes américaines luttant à l'étranger. (Applaudissements)

C'est un argument ironique et insidieux, essentiellement parce que l'axe de la politique israélienne à l'égard des troupes des Etats-Unis, est que : Israël n'a jamais voulu mettre nos troupes en danger. C'est la raison pour laquelle, il ne demande jamais aux soldats américains de se battre pour Israël, comme beaucoup d'alliés. En fait, cela tend à faire d'Israël, le bouc émissaire de la mort de soldats américains aux mains des terroristes islamiques. Cet argument est devenu une arme puissante dans la campagne pour diaboliser et délégitimer Israël dans l'esprit de la population américaine. Plus que tout, c'est un argument complètement faux dans les faits, entièrement faux. Il n'y a absolument aucun rapport entre les actions d'Israël et la sécurité des troupes américaines, aucune. Prenons l'année 2000-2001, que faisait Israël en 2001-2001 - en novembre, en décembre, en janvier ?

Il offrait la paix aux Palestiniens à Camp David et Taba. Ils offraient aux Palestiniens 100 pour cent de la bande de Gaza, 97 pour cent de la Cisjordanie, ils proposaient de diviser Jérusalem, ils offraient 35 milliards de dollars de réparation. Que se passait-il pendant ces mois ? Osama Bin Laden planifiait la destruction du World Trade Center.

Il n'y a aucune relation entre les actions israéliennes et la haine, et les actions des extrémistes islamistes contre les Etats-Unis. En 2005, Israël quitte Gaza - quitte unilatéralement Gaza - C'est exactement ce que tout le monde réclamait, et en même temps, il y a eu une légère augmentation de violence contre les troupes américaines en Irak. Durant l'opération "Plomb durci", et plus récemment quand Jérusalem a fait l'annonce de nouvelles constructions, aucune escalade de violence significative n'a eu lieu contre les troupes américaines en Irak. Il n'y a aucun rapport. C'est une invention. Je défie ceux qui avancent cet argument, de le prouver, ou alors qu'ils se taisent. Prouvez, votre point de vue ou cessez d'employer cet argument fanatique.

(Applaudissements).


Ils se trompent. Et, pensez - pensez aux implications - pensez aux implications de cet argument. Les conséquences de cet argument, sont : La délégitimation d'Israël dans l'esprit de la population américaine, pourquoi ? Parce que pour les extrémistes musulmans, ce n'est pas ce que fait l'Amérique qui importe. Ce n'est pas ce qu'Israël fait. C'est ce qu'est Israël. C'est ce qu'est l'Amérique.

Les extrémistes islamistes ne peuvent accepter la notion d'une démocratie laïque, une démocratie qui accorde des droits égaux aux femmes, l'égalité des droits pour tous. C'est ce que nous sommes qu'ils détestent, pas ce que nous faisons. C'est pour cela que c'est une partie importante de la campagne de délégitimation d'Israël, Israël ne peut rien faire qui satisferait les extrémistes islamiques pour menacer les troupes américaines. Il n'y a rien qu'Israël pourrait faire. Si Israël faisait la paix demain en renonçant unilatéralement à tous ses droits, cela n'aurait aucun impact. Le grief des extrémistes islamiques, c'est l'existence d'Israël et Israël ne va pas s'arrêter d'exister pour satisfaire les extrémistes islamiques. (Applaudissements)

Pas plus que les Etats-Unis - Les Etats-Unis, ne peuvent rien faire pour arrêter les menaces des extrémistes islamiques à l'encontre des Américains, à moins de retirer toutes ses troupes au Moyen-Orient, ce que les Etats-Unis ne feront pas. La réalité est qu'il n'y a rien qu'Israël ou les Etats-Unis puissent faire pour arrêter les extrémistes islamiques. Par contre, il y a quelque chose que l'Autorité palestinienne puisse faire pour les Etats-Unis, c'est faire cesser les incitations quotidiennes des extrémistes. Il suffit d'aller sur Memory.org. Il suffit de regarder la télévision palestinienne quotidiennement, pour s'apercevoir que c'est l'incitation qui met en danger les troupes américaines, aussi ils peuvent arrêter d'enseigner à leurs enfants de nous détester, en cessant de donner des noms d'assassins d'Américains et d'enfants et citoyens israéliens, à des places publiques en Cisjordanie.

Une place porte le nom d'un assassin qui a tué une femme américaine et qui a tué de nombreux Israéliens. En faisant cela, en nommant une place publique, vous encouragez vos enfants à suivre le chemin de cet assassin et vous incitez à la violence contre les troupes américaines et contre les citoyens américains. Donc, concentrons-nous sur ceux qui haïssent l'Amérique, et ceux qui incitent au terrorisme contre nos troupes plutôt que se focaliser sur une courageuse nation, qui aide militairement et avec intelligence tout en ne demandant jamais aux troupes américaines de les protéger. Je veux mentionner deux propositions, à toute personne qui jète l'opprobe sur Israël, deux simples propositions.

Premièrement, si les ennemis d'Israël sont prêts à déposer les armes, sont prêts à arrêter le terrorisme et à arrêter les tirs de roquettes, il y aura la paix. Quelqu'un conteste-t-il cela ? Deuxièmement, si Israël venait à déposer les armes, il y aurait un génocide. Telle est la réalité. C'est la vérité et ces deux déclarations doivent être gardées à l'esprit.

Et puis, je voudrais parler très brièvement de trois leçons à tirer de l'Holocauste, que je connais et que j'ai apprises grâce à mon amitié avec Elie Wiesel. La première leçon est, que la morale sans la puissance militaire ne suffit pas. Nous avions de la moralité pendant la Seconde Guerre mondiale, mais nous n'avions pas la capacité pour défendre la communauté juive. Merci à Dieu pour Israël. Merci à Dieu pour ses forces militaires. Merci à Dieu pour la capacité que nous avons maintenant pour défendre notre moralité. (Applaudissements)

La deuxième leçon : La deuxième leçon est, que la puissance militaire sans morale est dangereuse. C'est la raison pour laquelle l'armée israélienne tire les leçons de l'éthique. C'est pour cela qu'il y a un concept de sainteté militaire. C'est pour cela qu'il y a des professeurs aidant à former éthiquement les militaires. Et, la troisième pour Israël, et peut-être la plus importante, est que nous devons garder à l'esprit, lorsque nous tous, nous traitons avec l'Iran, c'est que vous devez toujours croire les menaces de vos ennemis, plus que les promesses de vos amis. (Applaudissements)

C'est la raison pour laquelle, Israël doit resté totalement autonome. Et ainsi, - et donc, pour terminer, je tiens à vous remercier pour votre soutien à cette grande nation assiégée. Je tiens à vous dire que l'alliance israélo-américaine est bonne pour l'Amérique. C'est bon pour Israël, c'est bon pour la démocratie, c'est bon pour les droits de l'homme, c'est bon pour la paix, c'est bon pour le monde.

Faisons en sorte que, entre ces deux grandes démocraties, cette relation, cette alliance aille de succès en succès. Merci beaucoup. (Applaudissements)

_______________________
8eme commandement : Tu ne voleras point.....l'ame de ton prochain !!!
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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 17:58
pour aschkel.info et lessakele



Sur le site http://www.informazionecorretta.com/main.php?mediaId=8&sez=120&id=33766

© Foglio, 12 mars 2010 en page 3, 

Il tribunale dei Nobel sui "crimini d'Israele" 

 

Le tribunal des Nobel sur les "crimes d'Israël"

 



Analyse de Giulio Meotti

 

Rome. Alors que le Parlement européen a adopté le controversé rapport Goldstone sur l'opération israélienne à Gaza, c'est au nom de Bertrand Russel et Jean-Paul Sartre qu'a été mis en place le premier tribunal qui jugera les responsables israéliens de la guerre à Gaza. Le tribunal Russel pour crimes de guerre, une création du philosophe britannique Russel et du philosophe français Jean-Paul Sartre, s'occupera à partir d'aujourd'hui seulement des violations dans les territoires palestiniens comme il l'avait fait sur le Vietnam. Un tribunal exclusivement contre Israël. 

« Nous sommes tous complices du massacre de sang-froid qui s'est passé à Gaza, si nous ne faisons rien pour évaluer également la responsabilité de la communauté internationale » a dit le réalisateur britannique Ken Loach en prenant la parole lors de la présentation du tribunal Russel à Bruxelles. Le tribunal n'a pas de mandat de l'ONU mais suivra le même processus qu'un tribunal spécial. Il est le plus puissant lobby politique, culturel et judiciaire contre Israël en Europe. Une équipe d'avocats va écouter les témoins et recueillir des « preuves » a déclaré l'ancien sénateur socialiste belge Pierre Galand.


Dans quelques mois commencera le procès lui-même, organisé en différentes sessions et dans différentes villes. La première session du tribunal a eu lieu il y a quelques jours à Barcelone. Mairead Corrigan Maguire, Prix Nobel de la Paix, a appelé Israël « un Etat d'apartheid ». Jérusalem comme Pretoria. L'État juif, comme l'Afrique du Sud de l'apartheid. À la fin de cette année il y aura une session à Londres et une autre en Afrique du Sud mi-2011. La session finale se tiendra aux États-Unis. Le tribunal a déjà appelé l'union européenne à boycotter Israël, en utilisant des moyens diplomatiques, commerciaux et culturels. Plus que le jury du tribunal composé d'avocats et de magistrats renommés, c'est le comité de mise en place du tribunal qui indique le degré de pénétration de la haine contre Israël.


La présence dans ce tribunal de l'ancien Secrétaire des Nations-Unies Boutros Boutros-Ghali et de l'ancien Président de la Cour internationale de Justice Mohammed Bedjaoui, cet organisme de l'ONU qui a condamné la barrière de sécurité israélienne, indique le soutien de la bureaucratie internationale. En font partie également de nombreux hommes politiques de renommée mondiale, comme l'ancien Vice Président du Vietnam Nguyen Thi Binh, l'ancien Président algérien Ahmed Ben Bella, l'ancien chef d'État slovène Milan-Ku-can, l'ancien Premier ministre néerlandais Andreas Van Agt, l'ancien Ministre des Affaires Etrangères autrichien Erwin Lanc. Également de nombreux écrivains comme l'anglais Tariq Ali, l'Italien Vincenzo Consolo, mais surtout le prix Nobel de littérature José Saramago, qui a comparé Ramallah à Auschwitz. Il y a aussi le célèbre résistant français Raymond Aubrac, des universitaires tels que Norman Finkelstein, des militants libéraux comme Cindy Sheehan, la mère pacifiste la plus célèbre d'Amérique qui a appelé Bush « le plus grand terroriste du monde». Beaucoup de stars de la culture. Des musiciens tels que l'irlandais Raymond Deane et l'Argentin  Miguel Angel Estrella, mais aussi des réalisateurs de films très connus tels que Costa Gavras et Mike Leigh. Il y a le prix Nobel argentin Adolfo Pérez Esquivel, connu pour sa dénonciation de la dictature militaire argentine, et toujours parmi les prix Nobel, l'américaine Jody Williams et l'Irlandaise Betty Williams. Il y a l'écologiste indienne Vandana Shiva, l'universitaire italien Itala Vivan et Michel Warschawski, pour lequel Israël est « le plus grand ghetto juif de l'histoire, super armé d'une immense paranoïa et de bombes nucléaires ». Il ne manque évidemment pas Howard Zinn, une icône de la gauche altermondialiste, et Jean Ziegler, l'homme fort de Kadhafi dans les organisations internationales qui a dénoncé Israël à l'ONU pour avoir fait des expériences sur « le cerveau des enfants palestiniens ».


Il ne fallait pas s'attendre à mieux de la part du tribunal voulu par Jean-Paul Sartre, qui a ainsi justifié le massacre des athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich : « Dans cette guerre, la seule arme dont disposent les Palestiniens est le terrorisme. C’est une arme terrible, mais les pauvres et les opprimés n'en ont aucune autre. Le principe du terrorisme est le suivant : nous devons tuer ».


adapté par Danielle Elinor Guez


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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 05:39
De plus en plus de racisme et de haine sur les réseaux sociaux

 

slate.fr

wiesenthal.
reseaux-sociaux


Lundi 15 Mars 2010

Internet devient de plus en plus «laid», selon le terme employé par Fox News pour décrire les résultats annuels de l'étude du centre Simon Wiesenthal paru ce lundi 15 mars.

Plus précisément, on observe une hausse de 20% de propos à teneur terroriste et racistes diffusés principalement sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Plus inquiétant selon le centre Wiesenthal, ces messages visent particulièrement les enfants.

Le rapport met en lumière que les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés pour véhiculer des messages de haine. L'an dernier, le centre avait identifié 10.000 sites ou forums, ou comptes twitters «problématiques». Ils sont 11.500 cette année. Des blogs faisant la promotion de l'antisémitisme, de l'homophobie ou du terrorisme, notamment. Le rapport note également qu'Internet sert souvent «d'incubateur» et de «validation» de théories conspirationnistes telles que celles sur le 11-Septembre.

Le «loup solitaire» terroriste, isolé chez lui, trouve désormais des groupes terroristes pour l'encourager.

Le centre Wiesenthal met l'accent sur le nombre très important de modes d'emploi trouvés sur le Net à destination des terroristes, dont certains très poussés sur la technologie laser, par exemple. Plus grave selon eux, parce que c'est à l'adresse d'un jeune public, ils sont tombés sur de nombreux jeux haineux, dont un proposant de bombarder des victimes haïtiennes du tremblement de terre.

Fox News rappelle dans cet article que l'enquête sur Colleen LaRose, celle que la presse anglosaxonne a surnommée «Jihad Jane», pourrait avoir utiliser YouTube dans le cadre de ces présumées activités terroristes.

Le Centre Simon Wiesenthal pour la tolérance (du nom d'un rescapé de la Shoah qui a consacré sa vie à la poursuite des criminels nazis et qui a notamment participé à l'arrestation d'Eichmann) a été fondé en 1977. Chaque année, il publie un rapport qui vise à aider la police, les fonctionnaires, les éducateurs, les parents et les nouveaux médias pour mieux saisir l'ampleur de la haine.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 09:52
Les juifs de Turquie dans le collimateur d'Erdogan
Par Danny Benely,
hamodia
Synagogue Beit Israel.jpg
Synagogue d'Istanbul

Le rapprochement entre la Turquie et les pays de l'axe du Mal, et les sérieuses tensions dans les relations entre Ankara et Jérusalem semblent commencer à provoquer des effets colatéraux préoccupants au sein de la communauté juive turque. 
Ainsi, durant de chabbat « Za'hor », des inspecteurs des pouvoirs locaux ont pénétré dans la grande synagogue d'Istanbul « Brit Shalom » au moment de l'office. Ils ont demandé aux fidèles leurs papiers d'identité. Bien entendu, une partie importante de fidèles ne possédaient pas de papiers, vu qu'il n'existe pas de Erouv dans Istanbul. Ces inspecteurs leur ont alors demandé de se présenter le lendemain au service de la municipalité afin de prouver qu'ils étaient bien résidents d'Istanbul. Mais ce n'est pas tout : les autorités turques ont informé les dirigeants de la communauté juive et de toutes les autres minorités, dont la minorité chrétienne, que désormais, il n'y aura plus qu'un seul et unique leader spirituel qui représentera toutes les minorités auprès du pouvoir central. De telle sorte que tout porte à croire que si cette décision est maintenue, c'est un catholique, puisque cette minorité est la plus importante, qui représentera la communauté juive ce qui paraît tout à fait surréaliste. Enfin, il s'avère qu'au cours des derniers mois, les enfants chrétiens et juifs ont été séparés des enfants musulmans dans les écoles et lycéens généraux de Turquie. Ce qui a d'ailleurs conduit les responsables chrétiens et juifs à unir leurs efforts dans la revendication de leurs droits. Interrogé par le Makor Rishon, le grand rabbin de Turquie, rav Its’hak Halioua, qui porte le titre de 'Ha'ham Bashi, s'est montré très prudent. Il a prétendu que ces problèmes découlaient d'un « malentendu » et s'est déclaré persuadé que « cela allait se régler prochainement ». A propos de l'élection d'un représentant unique pour l'ensemble des minorités religieuses en Turquie, le grand rabbin Halioua a tenu à préciser que « le problème avait déjà été réglé » et il a souligné qu'il sera lui même candidat dans deux mois à sa propre succession au poste de grand rabbin de Turquie. Cependant, le rav Halioua a insisté sur un point particulier : il s'agit d'un décret qui interdit aux enfants juifs qui ne sont pas citoyens turcs d'étudier dans la seule école juive du pays à Istanbul. Ainsi un diplomate juif américain, qui est en fonction au consulat général américain de la ville, ne peut inscrire son fils dans cette école juive parce qu'il n'est pas citoyen turc. Il est probable que la tension provoquée par la décision de l'administration Obama de reconnaître le génocide arménien commis par les Turcs ne facilite pas la tâche de ce diplomate juif américain. 
 


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:48
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L’antisémitisme en espagne une réalité vivace   Hausse dangereuse de l'antisémitisme en Espagne 

Antisémitisme dans la presse en espagne



Barcelone accueille le "Tribunal Russell" : l’antisémitisme, cette très vieille maladie espagnole
Éditorial du Jérusalem Post du 10 mars 2010



Dans la presse espagnole

Le personnage en rouge demande: 
- "Mais comment se fait-il qu’Israël peut violer en toute impunité toutes les lois humaines et internationales?" 
L'autre personnage, un juif orthodoxe, répond: 
- "Ca nous coûte beaucoup d'argent" 
Par Darlett sur Darnna
 

Titre original : The Spanish disease

Traduction: Objectif-info

Que doit faire Israël pour relever le défi espagnol ? Il est évident que l'ambassadeur Shotz ne peut pas l’affronter tout seul

L’intervention d’un tribunal violemment anti-israélien, comparé à une entreprise de "lynchage" par l'ambassade israélienne à Madrid, constitue l’épisode le plus récent dans un flot ininterrompu d’incidents antisémites provoqués par les Espagnols. Ces agressions en rafale contre Israël nous incitent à faire une pause et à nous demander : "que se passe-t-il dans la péninsule ibérique et que pouvons-nous faire pour combattre ce phénomène ? "

Réuni au début du mois de mars à Barcelone, la ville où vécut au 13ème siècle l’une des communautés juives les plus illustres de l’histoire, le tribunal, où il n’y avait aucun représentant d’Israël, a été appelé à examiner "jusqu’à quel point l’Union européenne et les états membres sont complices ….des violations des droits nationaux de la Palestine."

L'ambassade israélienne a déclaré que la tenue en Espagne du "Tribunal Russell," du nom du philosophe britannique Bertrand Russell, n’était pas une coïncidence : il est financé par l'Hôtel de ville de Barcelone et il constitue une expression de "la situation inquiétante de l'antisémitisme" dans le pays.

A la fin du mois de février, l’ambassade recevait des dizaines de cartes postales envoyées par des élèves espagnols du primaire avec des messages comme "les Juifs tuent pour de l’argent," "laissez leur pays aux Palestiniens" et "allez là où on voudra de vous."

Et à la mi-février, l'ambassadeur israélien en Espagne, Rafi Shotz, protestait contre la présentation lors de l’Exposition internationale de Madrid, de deux œuvres d’art véhiculant des messages violemment anti israéliens. La première était la sculpture d'une ménorah plantée dans le canon d’une mitraillette Uzi. L'autre était aussi une sculpture, très réaliste, en polyuréthane, représentant un juif orthodoxe juché sur les épaules d’un prêtre catholique lui-même agenouillé sur un musulman en prière : elle était appelée "Escalier pour le Paradis."

Dans une interview à El Pais, l’artiste catalan auteur des deux sculptures, Eugenio Merino, a défendu ses œuvres en prétendant que "Escalier pour le Paradis" avait été acquise par un juif belge pour 45,000 €.

L'ambassadeur Shotz, qui avait été agressé verbalement l'année dernière aux cris de "sale juif," "bâtard juif" et "juif assassin" alors qu’il revenait avec sa femme d’un match de football sous protection de la police, avait préféré ne pas demander le retrait de ces œuvres, par crainte de donner prétexte à de nouveaux incidents antisémites.

L'Espagne a une histoire antisémite longue et infâme qui remonte à l’Inquisition. Après l'expulsion générale de 1492, des siècles durant, les Espagnols ont interdit aux Juifs de poser le pied sur le sol espagnol. Le fasciste Francisco Franco, le dictateur pro-arabe qui a régné sur l'Espagne de 1939 à 1975 a alimenté les sentiments anti israéliens.

A présent, le premier ministre de gauche José Luis Rodríguez Zapatero, s’est aligné sur les militants anti-globalisation dont le programme est marqué par de violentes tendances anti israéliennes. Au cours de la deuxième guerre du Liban, en 2006, Zapatero, un keffieh noué autour de son cou, disait à un groupe de jeunes socialistes que "nul n’était en droit de faire un usage abusif de la force pour se défendre, aux dépens d’êtres humains innocents."

Une année auparavant, on a rapporté qu’il avait dit que "certains étaient en droit de justifier l’Holocauste."

Zapatero, qui est parvenu au pouvoir grâce à une victoire électorale inattendue, à la suite des attentats islamistes contre des trains à Madrid en 2004, - il a immédiatement retiré les troupes espagnoles d'Irak -, a été réélu en 2008. En septembre 2009, l’Anti-Defamation League a publié un rapport intitulé "Une pollution de la place publique : le discours antisémite en Espagne" qui exprimait de fortes préoccupations. Les caricatures et les articles vicieusement antisémites des grands médias d’Espagne et les sondages d'opinion effectués au cours de l'année précédente montraient une progression alarmante des attitudes antisémites. Cela dans un pays qui ne compte pas plus de 30.000 juifs dans une population de presque 47 millions d’habitants.

Que doit faire Israël face à ce défi espagnol ? Il est évident que l'ambassadeur Shotz ne peut pas l’affronter tout seul. On ne peut pas non plus attendre des résultats extraordinaires de l’initiative du ministre de la diplomatie des relations publiques, Yuli Edelstein, qui consiste à enrôler les Israéliens voyageant à l'étranger pour gagner la guerre de la communication, qu’ils soient ou non munis "d’argumentaires de communication"

Un point de départ intéressant serait de rationnaliser la communication publique. Il n’est pas raisonnable de disperser cette responsabilité entre le ministère des Affaites étrangères, le bureau du porte-parole de l’armée, le service de presse du gouvernement et le nouveau projet d'Edelstein, sans compter la cellule créée par Olmert au bureau du premier ministre ni le nouveau groupe supervisé par le ministre des affaires stratégiques Moshe Ya’alon.

Cependant, la meilleure diplomatie des relations publiques du monde ne supprimera pas un antisémitisme enraciné comme il l’est en Espagne. C'est un défi qu’il appartient à l’Espagne de relever. 


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 05:28

Chaque matin notre ami Occam nous propose une petite brève de son excellente boucle d'info

Pour aschkel.info et lessakele 

10/03/2010 
OCAAM1
 Lire la suite  
de la boucle
      Logo Ici












Frédéric Taddeï a invité Dieudonné dans son émission du 8 mars (Vidéo 11mn30) 


-Il est défendu par Bruno Gaccio, lequel avec Robert Ménard vient de sortir un livre apologétique en son honneur. Un moment assez immonde de télévision parce qu'on sent bien l'animateur fier de son rôle de "réhabilitateur" contre la "censure". Pourquoi Taddeï n'invite-t-il pas Faurisson ? Pas encore assez "courageux" et "ouvert d'esprit" pour ça ? Il est pourtant sur la bonne route.



Jusqu'où va la liberté ...Dieudonné Gaccio ce_soir_ou_jamais
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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 07:09



Par Occam - Publié dans : Mars 2010 - Communauté : L'Equipe J.A.G - TOP NEWS - 





Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza" chez l'Union des Progressistes juifs de Belgique (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 17mn24) - Cette "union des progressistes" est une sorte d'UJFP belge. Interrogée avant la conférence, Esther Benbassa reproche aux Juifs de ne pas critiquer la loi anti-burqa, en somme de soutenir l'islamophobie, et justifie le port du voile comme instrument de pudeur pour une femme qui souhaite "ne pas être ennuyée par les jeunes hommes". Conférence : pour Benbassa, être antisémite aujourd'hui, c'est aller au dîner du CRIF, et faire croire que tous les Juifs sont extrémistes (entendez : soutiennent Israël) ; si les Juifs français ont soutenu Plomb fondu, c'est parce qu'il y a beaucoup de Séfarades, et qu'ils veulent tuer de l'Arabe pour se venger de leur expulsion de leur terre natale (expulsion inexistante selon Benbassa, ou du moins justifiée car les Juifs étaient "du côté des colonisateurs"). Toute l'explication (longue) de Benbassa pour comprendre pourquoi la plupart des Juifs ne sont pas comme elle (c'est-à-dire avides de diaboliser Israël) se résume en effet à faire une peinture dégueulasse (je pèse mes mots) des Juifs "orientaux". (Elle-même vient de Turquie.)
http://www.dailymotion.com/video/xcgqi1_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- 
à 1mn47, préambule avant la conférence, Mediane TV : Vous encouragez les Juifs à soutenir la cause des femmes voilées ici en Europe ?
    - 
Esther Benbassa : Je n'encourage personne, je me dis que les Etats prennent des décisions... La loi a été voté en France pour 1500 filles, maintenant pour la burqa c'est pour 370 filles [en réalité environ 2000] qu'on veut faire une loi, dont les Juifs d'ailleurs ne se mêlent pas mais si vous voulez ils approuvent... ils n'approuvent pas non plus, mais je sais pas... ils ne s'opposent pas à ces lois qui sont en train d'être élaborées [...] et je crois qu'aujourd'hui il y a une islamophobie. [...] Je sais que toutes les filles qui portent le voile elles ne sont pas influencées par l'imam du coin et qu'on peut porter le voile et aller faire des études universitaires. C'est en même temps une garantie pour pouvoir aller étudier tranquillement, ne pas être ennuyée par les jeunes hommes. Et ça peut être la foi aussi [...]."
   "- 
Conférence, Esther Benbassa à 10mn : [Il ne faut pas croire que] tous les Juifs sont devenus extrémistes. Je dis quand même que les politiciens sont aussi responsables de ce qui se passe parce qu'ils viennent au fameux dîner du CRIF [...]. Moi je trouve que c'est là qu'est l'antisémitisme, quelque part ils se disent "il faut ménager les Juifs, ils sont peut-être dans la presse, ils sont dans des secteurs importants, on sait jamais on peut perdre des voix, sur tous les médias si on dit un mot de trop on peut ne pas être élus". [Et donc quand les politiques rencontrent le Conseil français du culte musulman, c'est islamophobe car ça suppose qu'il existe un lobby musulman ? Esther Benbassa devrait assumer sa logique jusqu'au bout plutôt que de fantasmer continuellement sur le CRIF.] Tous ces calculs sont faits, et il y a des fatwas, par exemple cette année les Verts et les communistes ne pouvaient pas venir, ils étaient interdits de dîner. [...]
    - 
à 13mn20 : On peut dire qu'une bonne majorité des Juifs avaient soutenu [l'opération de] Gaza. Alors là il y a des raisons [...]. C'est lié quand même à la composition du judaïsme français qui n'a rien avec le judaïsme belge ou autre, c'est lié au mouvement d'immigration du judaïsme d'Afrique du nord qui a un contentieux à régler avec les Arabes [...]. Il y a aussi historiquement une constante qui est que les Juifs partent toujours avec les forces colonisatrices [...]. [Benbassa ne dira naturellement pas un mot, durant toute la conférence, sur le statut de dhimmi.]"

Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza", partie 2 (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 17mn24) - Toujours la même "explication" : les Séfarades et Mizrahim se sont inventés une expulsion, alors que c'est de leur faute s'ils furent obligés de partir, puisqu'ils n'ont pas participé aux luttes anticoloniales (comme s'ils le pouvaient et comme si le mot d'ordre n'était pas aussi la guerre contre Israël - un appel hypocrite du FLN ne change malheureusement pas cette réalité) ; derrière le soutien à Israël, il y a donc purement et simplement un racisme anti-arabe.
http://www.dailymotion.com/video/xcgqkb_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- 
à 10mn52 : Il y avait déjà un contentieux sur place [en Algérie] entre les indigènes et les Juifs. Et ensuite l'arrivée en France a fait que ces Juifs ont pensé qu'on les avait expulsés, même si ce n'est pas vrai [...]. Ils savaient très bien que les indépendances, les pays devenus indépendants, les colons partis, les Juifs n'ayant pas participé à l'indépendance, la fondation de l'Etat d'Israël avait commencé à... [...] et puis les Juifs sont partis, malgré les appels au début des années 50 par le FLN leur disant de rester. Alors ces Juifs ont quand mêmecultivé ce contentieux. [...]
    - 
à 16mn16 : Et aujourd'hui si en Israël il y a des groupes [politiques] qui sont anti-arabes, c'est quand même les Juifs orientaux [...], il y a quand même une nette tendance chez les Juifs issus des terres d'islam à être contre les Arabes. [...] Il faut prendre en compte dans ce soutien inconditionnel à Israël [en France] ce rejet des Arabes."

Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza", partie 3 (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 14mn55) - Benbassa estime que les "institutions juives" soutiennent les "mesures anti-arabes" du gouvernement ; qu'on peut comprendre la haine des Juifs et des Israéliens (corollaire de l'identification au Palestinien) chez les "arabo-musulmans" français, "vu les discriminations qu'ils subissent en Occident" ; que l'existence d'Israël est "fondée sur la persécution continue d'un peuple", du peuple palestinien ; que l'Europe ne peut pas intervenir pour sauver ce peuple car malheureusement "elle vit dans la culpabilité de la Shoah".
http://www.dailymotion.com/video/xcgqmf_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- 
à 51 secondes : Quand il y a une mesure anti-arabe [de la part du gouvernement français] [...], quand c'est anti-musulman, immédiatement il y a les institutions juives qui montent au créneau [pour les soutenir]. [...] [Certes] les arabo-musulmans s'identifient aussi aux Palestiniens. Vu les discriminations qu'ils subissent en Occident, les Palestiniens qui se battent contre les Israéliens deviennent des héros avec la tête haute auxquels on s'identifie. Moi je ne vois aucune... bien sûr je trouve blâmable l'antisémitisme, mais l'identification elle n'est pas extraordinaire. [...] Qu'ils rejettent les Juifs en diaspora, qu'ils n'aiment pas les Israéliens, oui... ben oui... on est dans la spéculation humaine, c'est comme ça. Mais c'est pas pour ça qu'il faut toujours être pour les mesures anti-musulmanes.
    - 
à 9mn02 : Mais tout ça ne peut pas continuer, parce que d'abord ce qui s'est passé lors de l'offensive de Gaza est quand même au-delà de ce qu'un groupe qui a eu une telle histoire, les Juifs en l'occurrence, qui ont vécu toute une série... enfin la vie des Juifs n'a pas été qu'une persécution, ça aussi c'est un mythe sioniste... enfin après tout ce que les Juifs ont vécu, ils ne peuvent plus continuer à se dire que Gaza c'est rien.
    - 
à 12mn : Je me suis posé la question, je me suis dit mais c'est pas possible, mais qu'est-ce qu'on est en train de faire ? Qu'est-ce qu'on est en train de faire ? On a non seulement une histoire... [...] Moi je suis pour l'existence d'Israël, oui, mais cette existence elle doit pas être fondée sur la persécution continue d'un peuple ! Ce n'est pas possible ! Je me suis posé la question ! [...] C'est le désespoir, j'ai le désespoir, c'est tout. Je crois qu'actuellement s'il n'y a pas un interventionnisme vraiment très fort, il ne se passera rien. L'Europe, oublions-là quand même, elle vit dans la culpabilité de la Shoah, personne ne bougera [...]. Je ne vais pas vous décrire ce qui s'est passé à Gaza, vous le savez très bien, le rapport Goldstone [...], même ce rapport [...] est enterré, quasiment enterré. [Son voisin dit : "diabolisé".] Ah bah diabolisé oui !"

Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza", partie 4 (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 15mn57) - Benbassa fustige Le Monde qui a critiqué Shlomo Sand, et déclare que "ce comportement produit de l'antisémitisme" (le journaliste du Monde Nicolas Weil étant juif ? Mais pas Pierre Assouline pourtant...). De manière générale, défendre Israël contre le rapport Goldstone et les attaques obsessionnelles dont l'Etat hébreu fait l'objet est une "attitude qui nourrit les fantasmes antisémites" et qu'il conviendrait donc d'arrêter immédiatement. La diaspora (dont J-Street qu'elle encense) devrait stopper cet "enfant gâté, qui est Israël", parce que "enfin Israël ne peut pas se sentir supérieur et faire ce qu'il veut". Il faut faire comprendre que "Israël doit exister, mais pas à n'importe quel prix". Et "on ne peut pas continuer à alimenter l'antisémitisme" en soutenant cet Etat dont la politique conduit à "la disparition d'un peuple, les Palestiniens". Pour finir, Benbassa veut crier au monde entier et au nom des Juifs "encore conscients" de la diaspora : "écoutez nous ne sommes pas responsables de ce que fait Israël, et nous voulons faire quelque chose pour que ça s'arrête, qu'on arrête cette politique", car nous "ne pouvons pas continuer à regarder les Palestiniens disparaître".
http://www.dailymotion.com/video/xcgqs7_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- Diabolisé, même au-delà. Il faut aller voir les sites internet... Vous savez chaque fois que vous critiquez Israël, vous êtes diabolisé, mais d'une manière construite. [...] Je ne sais pas si vous allez lu 
Le Monde de la semaine dernière, on attaquait ce livre de Shlomo Sand [...]. Je ne suis pas d'accord avec le livre, mais enfin il est stimulant, je vous le conseille, on a un autre regard sur le peuple juif. Bon ceux qui l'ont acheté ne l'ont pas toujours acheté avec de bonnes intentions [sans blague !], ils se sont dit "le peuple juif, une invention, donc Israël ne doit pas exister", point. [...] Et Le Monde s'est fendu de deux articles [ici et ici], la semaine dernière, où c'est du persiflage ! [...] Tout ce qui peut faire une petite critique d'Israël est diabolisé ! Alors Goldstone, c'est... nous les petites gens qui n'avons pas fait de rapport ni rien déjà on est diabolisé, alors... Ce comportement, à mon modeste avis, produit de l'antisémitisme ! Tout cela produit de l'antisémitisme. [...] Les fantasmes [antisémites], il faut les combattre, et pas les appuyer par des attitudes qui les nourrit. [...] Ils créent l'illusion d'être un pouvoir omniprésent qui soutient Israël, c'est une sorte d'antenne de l'ambassade d'Israël, le CRIF et les autres [...].
    - 
à 4mn40 : La diaspora juive a son mot à dire [contre Israël] quand même. La diaspora juive soutient moralement Israël, soutient financièrement Israël, eh bien la diaspora peut-être pourrait dire un jour à son enfant gâté, qui est Israël : eh ben maintenant tu arrêtes ! Et ce que fait J-Street [aux USA], en gros c'est ça. Il faut à un moment arrêter. Parce qu'on ne peut pas continuer... l'antisémitisme est certes un danger qu'il faut combattre, mais en même temps [...] les Israéliens disent : "tout le monde nous veut du mal". [...] Et c'est à ce moment-là d'ailleurs que la mémoire de la Shoah a été instrumentalisée en Israël. [...] Et la diaspora s'est imprégnée de ce discours de la peur, et aujourd'hui ce n'est plus possible dans certains milieux de dire : mais enfin Israël ne peut pas se sentir supérieur et faire ce qu'il veut.
    - 
à 9mn18 : Israël doit exister, mais pas à n'importe quel prix. [...] On ne peut pas continuer à alimenter l'antisémitisme. C'est pas les Juifs qui sont responsables de l'antisémitisme, mais par une certaine attitude on l'alimente. Ce n'est pas fait exprès pour l'alimenter, mais je crois aujourd'hui que les populations ont été internationalement traversées par ces images d'horreur de Gaza, qui ont beaucoup impressionné, et qui en même temps ont fait perdre à Israël la grande guerre, la guerre des médias. Israël a perdu la guerre des médias. Il reste à la diaspora à s'organiser, je ne sais pas comment. Et aux Américains d'intervenir, sinon ce conflit va durer des décennies, c'est évident. Et on sera nous-mêmes, je parle de ceux qui n'auront pas agi, des observateurs de la disparition d'un peuple, les Palestiniens, d'un Moyen-Orient à feu et à sang. Et n'oubliez pas que les Israéliens juifs ont quand même en eux le complexe de Massada. Se tuer plutôt que négocier, c'est ça Massada.
    - 
à 12mn37 : Je suis dans le désespoir. J'ai poussé un cri avec ce livre. [...] Nous avons que le cri pour nous, et l'éthique. Un cri éthique, c'est tout ce que nous pouvons faire. Et dire aux autres : écoutez nous ne sommes pas responsables de ce que fait Israël, et nous voulons faire quelque chose pour que ça s'arrête, qu'on arrête cette politique. Et que nous-mêmes, en tant que Juifs conscient - nous avons perdu une partie de notre conscience, mais ceux qui en ont gardé encore un tout petit peu -, ne pouvons pas continuer à regarder les Palestiniens disparaître, ou quitter la Palestine, parce que la Palestine est de plus en plus vidée de ses forces créatrices, inventives [...]. Il nous reste l'éthique, c'est ce qu'il nous reste de la religion que nous ne pratiquons plus, une éthique, quelques commandements [...], au nom de cela peut-être que... une petite goutte, voilà. C'est tout ce que je peux dire, avec mon désespoir tout de même considérable."
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