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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 07:20

 

 

Élections palestiniennes : les errements de Mahmoud Abbas
par Gerard Fredj

www.israel-infos.net

 


Moins d'une semaine après avoir annoncé la tenue d'élections générales, et leur déroulement en dépit de l'opposition du Hamas, Mahmoud Abbas fait machine arrière.

Il vient de déclarer que celles ci n'auriaient pas lieu si le Hamas refusait d'autoriser les votes dans la bande de Gaza.
"Les élections doivent concerner la Cisjordanie et la bande de Gaza. Dans le cas contraire, nous ne pouvons pas procéder à des élections", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Le Hamas nie la légitimité de Mahmoud Abbas à organiser des élections palestiniennes.

Le porte-parole du mouvement, Fawzi Barhoum, a averti dès samedi que "le Hamas ne participera pas à ces élections. Nous ne leur donnerons pas de légitimité. Et nous n'accepterons pas ses résultats".

Pour Sami Abou Zouhri, autre porte-parole du Hamas, la confusion d'Abbas au sujet des élections n'est qu'un exemple de "l'état de confusion dans lequel se trouve l'Autorité palestinienne".

Plusieurs centaines de Palestiniens ont manifesté jeudi dans les rues de Ramallah pour demander une réconciliation entre le Fatah (groupe politique dont vient l'Autorité Palestinienne) et le Hamas.

Le limogeage du gouvernement devait préparer des élections dont le terme semble s'éloigner.
Entre une rue palestinienne qui demande la réconciliation, mais également, tant à Gaza que dans les Territoires palestiniens, plus de démocratie, et le Hamas qui met en cause son leadership, Mahmoud Abbas pourrait bien trébucher. 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 07:18

 

 

Des palestiniens torturent les palestiniens
par David Koskas

 

www.israel-infos.net

 

 
L'ONG Human Rights Watch a demandé mercredi aux Etats-Unis et à l'Europe de ne plus financer les services de sécurité de l'Autorité Palestinienne (AP), jusqu'à ce que des enquêtes soient menées sur les accusations de mauvais traitements formulées par des manifestants palestiniens.


Selon Human Rights Watch, des groupes de Palestiniens qui manifestaient pour soutenir le mouvement pour la démocratie en 2gypte, d'autres pour demander une réconciliation entre le Fatah et le Hamas, ont été attaqués à 3 reprises au moins par les forces de sécurité de l'AP.

Le 5 février, des policiers en civil auraient battu 4 manifestants, qu'ils ont ensuite emmenés au commissariat, où ils auraient sexuellement agressé des manifestantes.

Un des manifestants a déclaré avoir été privé de nourriture et de boisson pendant 14 heures lors de son interrogatoire, tandis qu'un autre, accusé d'avoir déchiré un poster de Mahmoud Abbas, a été battu et a dû fournir les mots de passe de ses comptes email et Facebook, selon ses déclarations à l'ONG.

Depuis janvier 2009, les Palestiniens de Cisjordanie ont déclaré plus de 360 actes de torture, mais aucun employé des services de sécurité de l'Autorité Palestinienne n'a jamais été condamné.

Human Rights Watch demande à Mahmoud Abbas la mise en place d'une enquête indépendante sur la mort d'un Palestinien survenue, selon les résultats de l'autopsie, après qu'il ait été torturé. Les 5 officiers de sécurité concernés avaient été disculpés à cause d'un manque de preuves.

Les États-Unis et l'Europe (dont la France) ont déjà dépensé plusieurs millions de dollars pour aider à la formation et à l'entrainement des forces de sécurité de l'Autorité Palestinienne. 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 08:29

Mahmoud Abbas : le quartier arménien de la vieille ville de Jérusalem fera partie d'un état palestinien
par Gerard Fredj

www.israel-infos.net


Au cours d'une rencontre dans son bureau de Ramallah avec des responsables de différents communautés chrétiennes de Jérusalem et de Cisjordanie, Mahmoud Abbas a déclaré que...

"le quartier arménien de la vieille ville de Jérusalem faisait partie intégrante de Jérusalem en tant que tel, et devrait être intégré dans la future capitale de l'état palestinien".

Les documents publiés par Al Jazeera en janvier montraient que les négociateurs palestiniens avaient considéré ne pas avoir de revendication sur les quartiers juif et arménien de la vieille ville.

Abbas a ajouté que l'Autorité palestinienne (AP) s'était engagée à "soutenir les communautés chrétiennes et à renforcer leur rôle dans la société palestinienne", ajoutant que l'AP avait créé un fonds spécial pour financer, avec des "pays amis", la rénovation de l'église de la nativité à Bethléem.

Poussés par la situation économique en Cisjordanie, et l'islamisme militant des populations, l'exode des chrétiens des territoires palestiniens s'est accéléré ces vingt dernières années; majoritaires à Bethléem, ils ne représenteraient plus que 30% de la population de la ville.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 21:50

 

Par LEXPRESS.fr, publié le 16/02/2011 à 11:30

 

 

Pourquoi l'Autorité palestinienne est mise à mal

 

Des palestiniens se sont rassemblés dans le centre de la ville de Gaza pour manifester leur solidarité avec le mouvement de protestation populaire en Egypte.  

REUTERS/Mohammed Salem

A l'instar des autres pays arabes, les Territoires palestiniens ne sont pas à l'abri du vent de contestation qui souffle sur la région. Mais les raisons du malaise sont multiples.

 

Le vent de contestation qui touche les pays arabes depuis un mois est-il à l'origine de la série de changements annoncés récemment par l'Autorité palestinienne: élections avant l'automne, remaniement du gouvernement et démission du négociateur Saëb Erakat? 

Secouée par la débâcle des régimes égyptien et tunisien, auxquels elle était liée, la direction palestinienne, a annoncé, le 12 février, des élections générales d'ici à septembre. Début février, elle avaitinterdit des manifestations de soutien aux peuples égyptien ettunisien. Par ailleurs, le président de l'Autorité palestinienne a chargé, le 14 février, le Premier ministre Salam Fayyad de former un nouveau gouvernement. Un dirigeant du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas, a exclu tout lien entre le remaniement et les soulèvements en Tunisie et en Egypte. Ce remaniement est, en revanche, peut-être lié à l'échéance de la proclamation d'un Etat palestinien, envisagée également en septembre.  

Elections en suspens

Le 31 janvier, en pleine vague de contestation populaire en Egypte et en Tunisie, Salam Fayyad a appelé les mouvements palestiniens à "commencer à réfléchir sérieusement à des élections générales", après le scrutin local qui "aura lieu au cours de cette année". Il estimait "opportun de les utiliser pour mettre fin à la division et rétablir l'unité nationale", en référence à la séparation de fait entre la Cisjordanie, dont l'Autorité palestinienne gouverne les zones autonomes, et la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas depuis juin 2007

Les élections municipales, fixées au 9 juillet seront le premier scrutin depuis les législatives de 2006, remportées par le Hamas. La question des élections est en suspens depuis l'expiration, en janvier 2009, du mandat de Mahmoud Abbas, qui a été prolongé afin d'éviter un vide institutionnel.  

Le scrutin municipal devrait se tenir dans la seule Cisjordanie. Le Hamas a en effet refusé d'en permettre l'organisation à Gaza, et Israël a interdit toute activité politique palestinienne à Jérusalem-Est, occupée et annexée en 1967.  

Le Hamas dénonce dans ce scrutin "une tentative de l'Autorité et du gouvernement Fayyad pour détourner l'attention des scandales" révélés par la chaîne Al-Jazira. Celle-ci avait dévoilé, au mois de janvier, des documents diplomatiques décrivant des concessions faites par l'Autorité palestinienne dans le cadre des négociations avec Israël, sur des enjeux sensibles comme les frontières d'un futur Etat, le statut de Jérusalem ou le retour des réfugiés.  

L'Autorité palestinienne avait appelé à des élections générales en janvier 2010, mais les avait reportées, arguant de ce refus du Hamas de les organiser à Gaza. Mais une partie des médias et des commentateurs palestiniens avaient attribué ce report à la crainte du Fatah d'une défaite de ses candidats face à des indépendants, même en l'absence de son principal rival islamiste. 

Négociations dans l'impasse

Dans le même temps, le principal négociateur palestinien dans les pourparlers de paix avec Israël, Saëb Erakat, a présenté sa démission, le 12 février. Il l'a expliquée par la "responsabilité qu'il assumait pour le vol de documents [révélés par Al Jazira] dans son bureau", documents qui selon lui ont été "falsifiés" intentionnellement.  

Mais cette démission est peut-être aussi liée à l'échec, en 2010, d'une relance des négociations de paix avec Israël sous l'égide des Etats-Unis. Elle peut aussi être un moyen de mettre au pied du mur la communauté internationale, impuissante face à ce blocage. Ainsi, le 5 février, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et UE) s'est contenté d'appeler à une reprise "impérative" des négociations de paix, regrettant qu'Israël n'ait pas prolongé son moratoire sur la colonisation, sans la condamner explicitement. Et en décembre dernier, les Etats-Unis ont abandonné l'idée d'obtenir un gel de la colonisation israélienne.  

Vers la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien?

Face à cette impasse, les responsables de l'Autorité envisagent d'ailleurs de franchir le pas de la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien. Depuis le mois de décembre, huit pays d'Amérique latine --où la Palestine a déjà des représentations depuis des années-- ont d'ailleurs reconnu l'Etat palestinien, dont six sur les lignes de 1967 (Brésil, Argentine, Equateur, Bolivie, Guyana et Paraguay).  

Les stratèges palestiniens tablent sur une proclamation pour septembre 2011, triple échéance à leurs yeux. Il s'agit du terme de la période d'un an fixée pour les négociations de paix directes, ainsi que du plan de deux ans du Premier ministre Salam Fayyad pour jeter les bases d'un Etat, et de la date de la prochaine Assemblée générale des Nations unies. 

Mahmoud Abbas a prévenu le 11 novembre dernier qu'il considérait comme un "engagement" du président américain Barack Obama son évocation devant l'Assemblée générale de l'accueil au sein de instance de la Palestine comme "nouveau membre de l'ONU" en cas d'accord de paix.  

Indépendamment de la viabilité d'un Etat proclamé sans accord israélien, les Palestiniens jugent qu'une "reconnaissance collective" par la communauté internationale aurait le mérite de poser le principe d'une négociation pour toute modification territoriale et de permettre à la Palestine d'évoluer sur la scène internationale comme un Etat à part entière. 

Si ces efforts n'aboutissaient pas, les dirigeants palestiniens envisagent de réclamer un placement sous administration internationale, soit par la réactivation du Conseil de tutelle de l'ONU, chargé d'accompagner des territoires colonisés vers l'autonomie ou l'indépendance, soit plus vraisemblablement sur le modèle du Kosovo.  

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 09:21


israel-infos.net

 
par Gerard Fredj


Marwane Barghouthi, membre du Mouvement de libération de la Palestine, détenu par Israël dans la prison de Hdarim, a appelé mardi les Palestiniens à se préparer à un grand soulèvement populaire contre...

Israël : "Le succès auquel ont abouti les révoltions populaires en Egypte et en Tunisie donnera de la détermination et force au peuple palestinien dans son combat contre l'occupant israélien".

Dans un communiqué, Barghouthi appelle les Palestiniens à "se préparer au lancement d'une large mobilisation populaire pour réclamer la fin de l'occupation juive pour que le peuple palestinien retrouve sa liberté, et les réfugiés retournent dans leurs propres terres, et la Palestine recouvre son indépendance".

On imagine un terroriste ayant du sang sur les mains détenu en France, qu'on autoriserait à lancer un appel public au soulèvement.
On pourra toujours "redire" de la démocratie israélienne.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:25


La discrimination en raison de la nationalité (exclusivement israélienne) sera la règle qu'entend appliquer Mahmoud Abbas, toute religion confondue.

L'Etat ne naîtra donc pas dans le cadre "d'accords de paix", mais avec un objectif de guerre évident contre le voisin immédiat, son existence et tous ses ressortissants civils systématiquement pourchassés.

 

Cette interprétation obsessive des passe-droits avec les règles ne trahit qu'une chose en dehors de toute charte ou constitution palestinienne. Que l'unique but de cette entité est de s'affirmer par opposition à Israël, que son essentialité n'est et ne peut que s'avouer "de nature antisioniste". La paix, c'est la guerre, la liberté l'esclavage (Orwell, 1984). 

 

Ceci s'affiche en rupture délibérée avec les principes de libre circulation des hommes et des idées. Cette déclaration est, de même, censée empêcher tout regroupement familial entre Arabes israéliens et palestiniens, liquidant par le vide et la haine la question dite "des réfugiés", puisqu'Abbas leur interdit de communiquer entre eux.


La pratique du pélerinage chrétien à Bethléem (arabe) ou ailleurs sera interdite et abrogée, au motif d'une résidence ou d'une citoyenneté en Israël.

 

Mais sous ce faux oecuménisme d'exclusion, on comprend surtout que tout Juif souhaitant conserver une connexion quelconque à sa terre ancestrale la Judée (-Samarie), et avec les monuments ou lieux de mémoire des Patriarches et Matriarches du peuple Juif et de la Bible sera déraciné à tout jamais et interdit de séjour pour le restant des siècles. De ce fait, et Abbas semble faire semblant de ne pas vouloir le comprendre, il contraint l'Etat hébreu à annexer sans négociation tout centre de population juive et israélienne dans les zones qu'Abbas revendique pour son futur état, et ainsi veiller concrètement à la sécurité de ses ressortissants. 

 

Abbas ne comprend pas qu'en déclarant son projet, il incite bel et bien tout dirigeant conscient à ne pas lui laisser une miette de Jérusalem, ni des sites sacrés d'Hébron, du Tombeau de Joseph, etc.

 

 


L'autorité palestinienne est ainsi sortie du cadre de la Déclaration universelle des droits de l'homme, des échanges internationaux et d'un quelconque "processus de paix". C'est une usurpation, de fait, d'une autorité qui lui a été allouée dans ce cadre et dans ce but par voie de négociation et au nom des Nations, à partir d'Oslo. On doit

s'inquiéter du sort alors réservé à celui qui s'égarerait par mégarde...

Gad



Abbas : "aucun citoyen israélien ne sera autorisé à rester dans le futur Etat palestinien" 

 (Guysen.International.News)
 

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a déclaré, lundi, à Ramallah, à l'occasion de l'anniversaire du prophète Mahomet, que lorsque "l'Etat de Palestine sera créé, aucun israélien, qu'il soit musulman, chrétien ou juif, ne pourra rester sur le territoire de notre Etat". Abbas a ajouté : " nous sommes prêt à accepter le présence de tout ressortissant étranger sur notre territoire, à l'exception des Israéliens".

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 12:25

 

Logo - Gaza vous avez dit blocus

 

 

Le 'Hamas interdit l'importation de produits manufacturés en provenance d'Israël

 

Ces mesures resteront en vigueur jusqu'à nouvel ordre

Adapté par Aschkel

© 2011 www.aschkel.info

maannews

 

Le traffic ayant baissé de manière nette depuis ces derniers mois le 'Hamas doit renflouer !!!

A lire

Economie de Gaza : Comment le Hamas reste au pouvoir. Ehoud Yaari & Eyal Ofer

Dimanche dans un communiqué émanant du Ministère de l'économie à Gaza, le 'Hamas a décidé qu'un nouvelle série de restrictions serait appliquée sur les marchandises importées dans la bande, notamment une interdiction sur les produits manufacturés comme les vêtementd en provenance d''Israël

 

Le communique informe les commercants qu'ils devront faire une demande d'autorisation pour la vente d'autres articles

Voici la liste des articles dont l'autorisation est exigée.
 
- mobilier de maison et de bureau

- produits en plastique, matériaux d'emballage, mouchoirs, papier-hygienique, prosuits     chimiques, tuyaux

- jus de fruits, boissons gazeuses, biscuits, tous types de sucreries, conserves de haricots


Les responsables du 'Hamas précisent que les produits manufacturés des autres nations sont permises et que ces rectrictions ne s'appliquent qu'aux produits manufacturés en Israël.

Selon les commerçants les marchandises en provenance d'Israel sont plus faciles a importer, les restrictions et les retards sont moindres aux points de passages par rapport aux autres produits venant d'ailleurs



Dans toute une série de documents divulgués par Wikileaks dés 2006, des officiels U.S se sont plaints qu'au terminal de Karni (point de passage), existait une  véritable corruption généralisée et des demandes de pots de vin, selon un câble diplomatique US, la corruption endémique rendent les procédures très problématiques au passage de Karni et constituent un obstacle majeur non tarifaire.


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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 07:53

 

 

Crise au sein de l'Autorité "Palestinienne - Le gouvernement démissione

 

 

אבו מאזן ופיאד. "רצינו לעשות את זה מזמן, אבל לא היה זמן" (צילום: AP)

Nous voulions le faire depuis longtemps, mais nous n'avons pas eu le temps de le faire

 

"Le gouvernement soumettra sa démission dès demain (Lundi), mais tous les ministres ne prendront pas congé, la moitié seront remplacé par d'autres et je continuerai de servir comme premier Ministre"

Saeb Erekat ayant démissionné Samedi, quand à lui pense qu'un complot a été ourdi contre lui.

Aschkel/ ynet

 

Le gouvernement de l'Autorité palestinienne va démissionner
par Gerard Fredj

israel

Selon une source palestinienne, le gouvernement palestinien pourrait être massivement remanié dès lundi.

Le Premier ministre, Salam Fayyad, aurait commencé dès dimanche, les consultations avec différentes factions palestiniennes pour permettre la démission du cabinet actuel dès lundi, et la formation immédiate d'un nouveau gouvernement.

il faut dire que ce cabinet n'a jamais été vraiment remanié depuis le début des négociations avec Israël; comptant 24 ministres, seuls seize sont en fonction (2 ont démissionné, 6 sont isolés dans la bande de Gaza).

Et les accusations d'incompétence et de corruption se sont multipliées.
Après que la rue ait chassé Ben Ali et Moubarak, Mahmoud Abbas prend les devants alors que les appels du Hamas mettant en cause sa légitimité se font pressants, et que les récoltes populaires à Tunis et au Caire commencent à donner des idées à certains à Ramallah.

C'est à travers ce prisme qu'il faut comprendre l'empressement de l'Autorité palestinienne à organiser à marche forcée des élections locales, puis générales d'ici au mois de septembre.

 

Élections législatives et présidentielles palestiniennes avant septembre 
par Gerard Fredj
Après l'annonce d'élections locales, le comité exécutif de l'OLP, par la voix de Yaser Abed Rabbo, son secrétaire général, vient d'annoncer des élections générales, c'est-à-dire législatives et présidentielles, pour le mois de septembre prochain.

Sans fixer de date précise, ces scrutins devraient se tenir avant la fin du mois de septembre.

En fait, toutes les structures électives palestiniennes sont "caduques" depuis longtemps : Mahmoud Abbas était élu jusqu'en 2009, le parlement palestinien jusqu' en 2010.

Les élections locales et nationales ont été suspendues depuis 2009 en raison de la rivalité Fatah-Hamas, mais également parce que l'Autorité palestinienne aurait pu perde la majorité au profit du Hamas dans les territoires qu'elle contrôle.

Le Hamas a déjà fait savoir qu'il ne participerait pas à ces élections et n'en reconnaitrait pas les résultats. Pour les islamistes, ces scrutins ne pourront avoir lieu qu'après une "réconciliation nationale".

L'autorité palestinienne entend elle organiser les élections en dépit de l'opposition du Hamas, précisant qu'elles auraient lieu "partout où c'était possible". 

Pour Rabbo, la commission électorale pourra résoudre les problèmes qui se poseront et assure que les élections "permettront la restauration de l'unité nationale".

 

Saeb Erakat, négociateur en chef palestinien, démissionne
par Gerard Fredj
Saëb Erakat, négociateur en chef palestinien, a présenté sa démission à l'issue d'une réunion du Bureau exécutif de l'Olp samedi soir, selon Yasser Abeb Raabo.

Mahmoud Abbas et l'exécutif palestinien vont "examiner cette démission" avant de statuer.

Selon Erekat, la décision de quitter ses fonctions est due à la publication des documents secrets des négociations israélo palestiniennes par la chaîne Qatari Al Jazeera.

Les principaux suspects dans l'enquête palestinienne sur les fuites sont dans l'entourage immédiat d'Erekat, qui dit, dés lors, «assumer ses responsabilités pour le vol de documents dans son bureau».

"Je crois que l'Egypte sera un tournant pour le monde arabe (...). Quiconque dit que les Arabes ne sont pas prêts à la démocratie est un raciste", a déclaré Erekat à la radio de l'armée israélienne.
"La démocratie est le principal moyen de soutenir la paix, Israël ne doit pas avoir peur de la démocratie", a-t-il ajouté.

Al Jazeera que l'on soupçonne souvent de liens secrets avec le Hamas, aurait pu, à travers la publication de ces documents, viser à déstabiliser le leadership de l'Autorité palestinienne pour renforcer l'organisation islamiste; d'autant que la chaine TV avait annoncé la publication de 1600 documents et qu'elle a arrêté celle-ci au bout de cinq jours.

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 09:19

Dossier chantage et etat palestinien

 

 

Les deux visages du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas

Docteur Mazen et Mister Abbas 

Pierre I LURCAT.


abbas-mahmoud-2.jpg

Quand Alain Finkielkraut se disait "impressionné par la sincérité du leader palestinien Mahmoud Abbas" et par sa "culture de la paix", lors de la récente visite de celui-ci enFrance, il ne faisait que reprendre un poncif véhiculé par les médias occidentaux depuis de nombreuses années. On peut bien entendu déplorer qu'un intellectuel comme Finkielkraut ne fasse pas preuve d'un minimum d'esprit critique, mais il faut dire à sa décharge qu'il est loin d'être le seul… Récemment encore, on a ainsi pu entendre l'écrivain et Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel expliquer, sur les ondes d'une radio juive parisienne, que Mahmoud Abbas incarnait "l'aile modérée" palestinienne, avec laquelle Israël pouvait parvenir à la paix. Et même un spécialiste de géopolitique averti comme Frédéric Encel répète doctement, depuis plusieurs années, qu'Abbas est un "dirigeant courageux" qui a choisi la voix des négociations…. Mais, derrière ce langage convenu et ces clichés, quelle est la réalité ?

 

 

Un négationniste Premier ministre de la 'Palestine' ?

 

A la veille de la constitution du gouvernement palestinien dirigé par Mahmoud Abbas, en mars 2003, le docteur Rafael Medoff, spécialiste de l'histoire de la Shoah, publiait un article intitulé "Un négationniste Premier ministre de la 'Palestine' ?" Il y rappelait des faits bien connus (mais peu souvent mentionnés) concernant la formation universitaire de Mahmoud Abbas. Celui-ci a en effet achevé un doctorat à l'université Patrice Lumumba de Moscou, en 1982, portant sur le sujet "La connexion entre les nazis et les dirigeants sionistes, 1933-1945". Dans cette thèse, Abbas soutenait l'idée d'une collusion entre le sionisme et le nazisme et d'une responsabilité conjointe des sionistes et des nazis dans la Shoah.

 

Mais Abbas ne s'arrêtait pas là… Il contestait également le nombre de 6 millions de victimes juives de la Shoah, en citant notamment les travaux de "l'historien" Robert Faurisson ! Dans ces circonstances, on comprend pourquoi le docteur Medoff concluait son article de 2003 par ces mots : "Si Abbas est promu au poste de Premier ministre de l'Autorité palestinienne, la communauté internationale tout entière sera confrontée à la question de savoir si Abbas mérite d'être traité différemment de Tudjman, de Haider et de Le Pen". >>>


 

 

>>>

Or, la réponse à cette question est que la communauté internationale a non seulement traité Abbas différement d'un Haider ou d'un Le Pen – en l'absolvant de son négationnisme – mais que certains Juifs et certains Israéliens se sont aussi prêtés à cette triste mascarade, en donnant au négateur de la Shoah palestinien un certificat de "cacherout" et de respectabilité. Selon le député israélien Arieh Eldad, le ministère israélien des Affaires étrangères et le State Department ont meme demandé au Centre Simon Wiesenthal de cacher toute information concernant le passé négationniste d'Abbas, avant la signature des accords d'Oslo, pour ne pas ternir la belle photo sur la pelouse de la Maison blanche !

 

L'incitation à la haine et l'objectif véritable d'Abou Mazen

 

oslo.jpgOn objectera sans doute que tout cela relève du passé et que Mahmoud Abbas – Abou Mazen a très bien pu évoluer et devenir un sincère partisan des négociations et de la paix (comme le prétendirent à l'époque les supporters des accords d'Oslo conclus avec Arafat). Mais l'examen attentif des prises de position du dirigeant de l'Autorité palestinienne depuis 2003 montre qu'il n'en est rien. Abbas est resté le même, tout comme Arafat qui, jusqu'à son dernier jour, demeura fidèle à ses engagements politiques et à sa conception du djihad contre Israël, n'hésitant pas à envoyer ses hommes, déguisés en membres du Hamas, commettre des attentats terroristes contre Israël, alors même qu'il était en train de "négocier la paix" avec Ehoud Barak à Camp David, comme l'a révélé récemment dans son livre extraordinaire l'espion israélien du Hamas, Mosab Hassan Yousef… *

 

Pour comprendre les intentions véritables de Mahmoud Abbas, il faut se référer à ses discours en arabe, et pas à ses déclarations politiquement correctes prononcées à l'intention des médias et des chancelleries en Occident. Abbas, comme Arafat autrefois – et même mieux que lui – a en effet su adopter le ton qui plaît aux occidentaux, celui d'un "pragmatique" et d'un "modéré" (le fameux "dirigeant courageux" vanté par des intellectuels juifs français atteints de myopie et de surdité…). Abbas sait dire ce qu'il faut pour continuer d'engranger la manne de l'aide occidentale, tout en refusant d'entamer les négociations avant d'avoir obtenu des concessions unilatérales d'Israël.

 

Mais dans le même temps, Abou Mazen promet à son peuple le djihad et glorifie les "martyrs", ces terroristes aux mains ensanglantées qui sont devenus sous son autorité les grands hommes de l'Etat palestinien en voie de constitution… Elie Wiesel peut bien louer le "modéré" Mahmoud Abbas, mais celui-ci tient exactement le même discours à son peuple que les "extrémistes" du Hamas, avec lesquels il n'a d'ailleurs pas de désaccord fondamental sur la stratégie et sur l'objectif final – une Palestinejudenrein de la Méditerranée au Jourdain – mais uniquement sur les moyens pour y parvenir.

 

logo_freres_musulmans.jpg

 

 

Le double langage de Mahmoud Abbas, qui déclarait en 2003 "Il n'y a absolument aucune autre alternative que le dialogue", mais qui promet, en 2010, qu'il "n'autorisera aucun Israélien à vivre sur la terre palestinienne", n'est pas seulement la marque d'une duplicité fondamentale, ou d'un manque de sincérité. Il est aussi la preuve que le président Abbas est resté fidèle à la philosophie politique du Fata'h, celle de la "libération de la Palestine" par tous les moyens – à la fois par l'épée et par les négociations – selon la leçon apprise de son maître, Yasser Arafat de sinistre mémoire.

 

Pierre I. Lurçat

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 06:33

 

 

Les principaux responsables de l'Autorité palestinienne ont pris la nationalité jordanienne
par David Koskas

 

 

Des personnalités de l'Autorité Palestinienne et du Fatah posséderaient la citoyenneté jordanienne, selon un responsable politique jordanien. 

Parmi les détenteurs du passeport du Royaume d'Abdallah II se trouveraient le président Mahmoud Abbas et ses deux fils, le premier ministre Ahmed Qurei, le porte-parole Nabil Abu Rudaineh et l'homme fort du Fatah Mohammed Dahlan.

Cette révélation tombe particulièrement mal pour les leaders de l'AP : les autorités jordaniennes, inquiètes du poids de la population d'origine palestinienne (deux tiers de la population du royaume), ont récemment retiré la citoyenneté de plusieurs milliers de Jordaniens d'origine palestinienne.

Par ailleurs, les responsables de l'Autorité Palestinienne demandent depuis quelques temps aux Jordaniens de ne plus accorder la nationalité aux habitants de Cisjordanie afin de "consolider l'identité palestinienne ". 

D'après une source du Fatah, la plupart des responsables de l'Autorité Palestinienne a demandé la citoyenneté jordanienne et l'a reçue au cours des quinze dernières années.

Le quotidien londonien Al-Quds al-Arabi a commenté la découverte en ces termes : "C'est une honte pour eux parce qu'eux et leurs familles devraient être fiers de leur citoyenneté palestinienne. S'ils ne croient pas dans leur propre citoyenneté et n'en sont pas fiers, cela signifie qu'ils ne sont pas dévoués à l'Autorité Palestinienne et ne méritent pas de parler en son nom

 .israel-infos.

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