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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 10:14

 

Création d'un Etat terroriste - la Palestine

 

Lire notre article du 20 Mai

Les palestiniens veulent un état non pas pour faire la paix mais pour poursuivre la guerre contre Israël (1/2) . Explications Mah'moud Abbas

lire aussi

Les implications suscitées chez les arabes palestiniens par Abbas 

 

A moins de trois mois de la démarche que doivent effectuer les Palestiniens devant  l’ONU, de nombreux signes sur le terrain témoignent d’une tension de plus en plus forte.

 

Quels sont les plans des Palestiniens pour l’après-septembre ?
Pinhas Inbari

Adapté par Danilette

jcpa

Ce que les Palestiniens envisagent en fait après le mois de septembre, c'est d'exploiter la reconnaissance de leur état par l'ONU pour légitimer une escalade du conflit. Après avoir obtenu la reconnaissance des lignes de 1967 qui annihile de facto les résultats de la Guerre des Six jours, ils projettent de demander la reconnaissance des lignes de partition de 1947. Il existe des signes précurseurs montrant que la longue période de calme depuis la deuxième intifada va se terminer juste avant ou après le mois de septembre et que l'organisation Fatah de Mahmoud Abbas se prépare déjà pour la troisième intifada.

Ahmad Abou Ruteima, un activiste du Hamas à Gaza, décrit l'objectif de la troisième intifada : « nous combattons pour l'existence même d'Israël et non pas pour les frontières de 1967. Le ministre de la défense, Ehud Barak a confirmé que l'armée israélienne est incapable de faire face à un afflux humain provenant de toutes les directions ».

Les scénarii discutés dans les échelons supérieurs du Fatah pour l'après-septembre impliquent un retour à la lutte [armée]. Un membre éminent du Conseil Révolutionnaire du Fatah, Hatem Abd al-Qader a déclaré que dans le cas où Israël mettrait des obstacles au plan politique des Palestiniens, Mahmoud Abas allait démissionner, l'Autorité palestinienne allait se dissoudre et rien ne pourrait empêcher les Palestiniens de revenir à la lutte. Et même si des élections avaient lieu, le nouveau président serait issu de la jeune génération, il abolirait les accords d'Oslo et conduirait les Palestiniens au retour à la lutte [armée].

Pourquoi l'OLP refuse-t-elle avec tant de constance toute discussion sur un échange territorial entre les zones peuplées de Palestiniens dans la région israélienne duTriangle et les blocs de colonies ? L'OLP, apparemment, désire laisser des zones de peuplement de Palestiniens en Israël comme une arme pour contraindre Israël à retourner aux frontières de 1947 ou plus loin encore et comme une base territoriale pour exercer le droit au retour à l'intérieur d'Israël.

Dans son article  du New York Times, Mahmoud Abbas a été très direct : « l'admission de la Palestine à l'ONU ouvrira la voie à l'internationalisation du conflit en tant que problème juridique et pas seulement en tant que problème politique. Cela nous ouvrira aussi la voie pour engager des poursuites contre Israël aux Nations Unies et dans ses organes des droits de l'homme et aussi à la Cour Internationale de Justice ».

Adapté par Danilette

Lire l'article intégral en anglais

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 05:46


 

Uri Rosenthal

Uri Rosenthal -

Ministre Hollandais des affaires étrangères

 

Les contribuables européens financent par leurs gourvernements et à leur insu des ONG pro-palestiniennes douteuses voire terroristes- Les Pays-Bas réagissent !

 

Adapté par Aschkel - © 2011 www.aschkel.info

http://kern.pundicity.com/9851/netherlands-cuts-funding-anti-israel-ngos

 

Lors de la visite de d'Abbas au Pays--Bas

 

Cette flottille, organisée et financée par le 'Hamas, avec les deniers des Occidentaux, aura grâce à l'honnêté de certains militants pacifistes, le mérite de dévoiler beaucoup de dysfonctionnements.

Les gouvernements européens subventionnent toute une liste d'ONG pro-palestiniennes douteuses, avec l'argent de leurs contribuables.


Nous savions déja que les Européens financent, à coup de millions d'euros, l'Autorité palestinienne qui fait la promotion de la délégitimation d'Israël a travers le monde, encourage l'industrie de la haine dans son systeme éducatif, par emploi du double langage, ne cesse de nier le droit à l'existence de l'Etat juif comme écrit dans sa charte, dans les journaux ou les émissions télévisées.

 

D'ailleurs lors de la récente visite d'Abbas au Pays-Bas, Uri Rosenthal, le ministre des affaires étrangères néerlandais lui a fait savoir qu'il ne soutiendrait pas une déclaration unilatérale devant l'assemblée générale des Nations-Unies.

 

Lors de cette même rencontre, plusieurs législateurs qui ont participé à une discussion avec M.Abbas lui ont reproché d'esquiver : 


-"Monsieur Abbas évite de répondre aux questions concernant le terrorisme palestinien – Je pense qu'il est un leader arabe typique qui a deux faces, qui peut être très sympathique en Occident, et très militant dans le monde arabe ! " a déclaré l'un d'entre eux Joël Voordewind, parlementaire du Parti de l'Union chrétienne.

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145402 

D'autres ONG, financent les opérations de boycott BDS, ainsi que le terrorisme, sans que les gourvenements ne vérifient la destination des fonds qu'ils allouent.

 

NGO Monitor a répertorié tous ces dysfonctionnements. Je vous recommande encore une fois d'aller sur leur site, ainsi que sur celui de Palwatch de notre ami Itamar Marcus

http://www.ngo-monitor.org/index.php  - http://www.pmw.org.il/

 

Le contribuable européen doit savoir et exiger de son gouvernement qu'il lui fournisse la liste des ONG pro-palestinienne qu'il subventionne entre autre.

Le contribuable européen doit savoir que ces fonds servent aussi a monter des propagandes mensongères qui lui seront resservies à toutes les sauces pour qu'il s'emeuve davantage.

 

INFORMEZ-VOUS ! 

 

Aschkel - Enquête A suivre.......

 

 

 

 

Le Ministre des affaires étrangères néerlandais affirme qu'il mettra en œuvre des mesures radicales pour empêcher le transfert de millions d'euros du contribuable hollandais d'aller vers des organisations "d'aides humanitaires" qui prônent le boycott d'Israël, telles BDS et autres ONG aux objectifs douteux et financements douteux qui nient le droit à Israël d'exister.


Le ministre Uri Rosenthal a découvert que les gouvernements précédents ont alloué pas moins de 10 millions d'euros à des groupe néerlandais douteux de promotion d'activités palestiniennes contre Israël.

 

Le débat sur la question était surchauffé le 15 juin, lorsque les chefs des principales ONG néerlandaises ont été invités à témoigner à une audience spéciale, convoquée par le parlement néerlandais pour discuter de l'activité des ONG en Israël et dans les "territoires palestiniens".

 

Les députés ont entendu les responsables des principales ONG néerlandaises défendre les activités de BDS contre Israël ainsi que le plaidoyer d'une "solution à un état" pour résoudre le conflit palestino-israélien.

 

Pendant l'interrogatoire, le Directeur de l'Organisme catholique pour le Secours et le développement (Cordaid), René Grotenhuis, a défendu BDS comme "légitime" car, dit-il, "Il est important que les gens en "Palestine" cherchent des moyens de résister à l'"occupation" et c'est une manière non-violente de le faire".

 

Le directeur de l'Organisation inter-églises de Coopération au Développement (ICCO), Marius Verweij, a dit qu'il croit que la solution à deux états n'est pas une bonne base pour la paix.

 

Lors de l'audience il est également apparu qu'Oxfam Novib, la filiale néerlandaise d'Oxfam international a fourni des fonds a l'ONG néerlandaise. La fondatrice du groupe anti-israélien, Greta Dusenberg est malheureusement célèbre pour sa déclaration, lors d'une manifestation où elle a ouvertement appelé à ce que les juifs soient gazés. Elle a également accusé les Israéliens de trafic d'organes humains.


L'audience terminée, Johan Driesen, du Parti de la Liberté [de Geert Wilders] hollandais, a déclaré : "C'est la première fois que je me suis assis pour discuter avec les directeurs des groupes d'assistance et j'ai  trouvé leurs propos dégoûtants. Il me semble que le gouvernement hollandais devrait réduire le financement et la promotion des organisateurs de ce programme".


L'ampleur du problème a été documentée dans un rapport publié par ONG Monitor à Jérusalem dans un rapport intitulé >>>>>.  Financement indirect du gouvernement néerlandais ICCO et Cordaid – Appui aux ONG radicales. Cette étude montre que le gouvernement néerlandais accorde des centaines de millions d'euros chaque année à ICCO et Cordaid qui transfèrent les fonds a certaines ONG sur le terrain qui s'avèrent les plus extrémistes et actives dans le conflit.


En conséquence, les contribuables néerlandais financent, sans le savoir, des groupes antisionistes qui font la promotion des activités BDS contre Israël entre autres.

Plusieurs de ces groupes sont en train d'organiser des événements qui se tiendront en Israël en  Juillet, événements de propagande visant à  délégitimer l'Etat d'Israël. Par exemple des militants européens arrivant de toute l'Europe par l'aéroport de Ben Gourion à Lod le 08 juillet veulent tenter de passer en Judée-Samarie une semaine de "solidarité" avec les Palestiniens..Ils ont choisi cette date pour marquer l'anniversaire de la décision de la Cour internationale de la Haye du 09 juillet 2004 déclarant illégale la barrière de sécurité contre le terrorisme.

Selon un autre rapport, les contribuables néerlandais versent également des fonds à Electronic intifada, un site internet qui compare les Israéliens aux Nazis et promeut des activités de boycott en tous genres, BDS inclu. Ces sites et groupes sont financés par ICCO, subventionné à 90 % par le gouvernement néerlandais.


Comme documenté par NGO monitor, ICCO joue un rôle central dans la stratégie de Durban et la guerre politique et juridique contre Israël avec des accusations fréquentes d'apartheid, de nettoyage ethnique, de génocide lent. Des articles sur le site d'Electronic Intifada justifient la violence contre les civils israéliens, disent que Gaza est un "camp de concentration", considèrent les pourparlers de paix comme de la "collaboration", tout le vocabulaire employé durant la période nazie est utilisé contre Israël. Des pages entières de soutien a BDS figurent sur le site.


ICCO consacre une page entière à Electronic Intifada (EI), louant son travail comme "une nouvelle source d'engagement sur le terrain, reconnue internationalement" et qui offre une alternative et un contrepoids aux rapports "trop" positifs à propos d'Israël. ICCO renouvelle sa promesse de financement  pour trois ans, et le directeur de l'ICCO Verweij appelle EI "une importante source d'information" (!!!) et insiste : "en aucune manière EI n'est antisémite ou anti-israélien" (ben voyons....).


Selon ONG Monitor, des groupes tels qu'ICCO et Cordaid, ne fournissent pas systématiquement les informations concernant le financement des ONG ou groupes locaux, les listes de partenaires ou bénéficiaires ne sont pas disponibles, et ces organismes ne semblent pas être sous la surveillance et l'évaluation des fonds néerlandais versés de façon indirecte aux ONG douteuses.


Uri Rosenthal, au vu de ces éléments, a décidé de se pencher directement sur la question et déclare : " Si l'ONG ICCO subventionnée par le gouvernement finance Electronic Intifada, alors elle aura un sérieux problème avec moi!". Rosenthal a déclaré, également, qu'il interviendra auprès du Centre d'information et de documentation sur Israël (CIDI) basé à la Haye pour bloquer le financement des groupes faisant la promotion de la campagne "BDS". "Une réévaluation minutieuse des candidats aux subventions est nécessaire, intervention qui aura lieu, également, dans le cas des organismes qui agissent contre la politique néerlandaise" [ils y seront, peu ou prou, assimilés].


Le gouvernement néerlandais a réduit cette année le soutien financier qu'elle accordait à Cordaid de 42%, l'obligeant a se séparer d'un tiers de ses 400 travailleurs. Oxfam-Novib a vu son budget réduit d'un quart, l'amenant a annuler ses opérations enn Amérique latine et Asie centrale. ICCO a perdu plus d'un tiers de ses subventions gouvernementales en 2011.


Le Vice-Premier Ministre Maxime Verhagen a annoncé, pour sa part, qu'il envisageait de nouveaux plans pour renforcer les relations politiques et économiques avec Israël, lors d'un discours au Technion de Haifa, le 14 Juin, il a également annoncé l'inauguration du Conseil de coopération néerlando-israélienne pour Janvier 2012 avec ce slogan : "Investissez plutôt que de boycotter!"


D'autres signaux indiquent un changement radical dans les relations israélo-néerlandaises. En avril le gouvernement néerlandais a sévi contre la filiale néerlandaise de l'organisation terroriste IHH, principale organisatrice des flottilles, en raison de son implication avec le 'Hamas, en la plaçant dans la liste des organisations terroristes. L'IHH transférait régulièrement des fonds à l'IHH en Allemagne (> forte diaspora turque). En Allemagne aussi IHH a été interdite, car elle amassait des fonds pour les terroristes du 'Hamas.


Le Parlement néerlandais a approuvé une décision, en février, décrivant Israël comme état juif démocratique. Elle a entrainé le vote de 113 des membres du parlement sur 150, approuvant Israël comme l'état juif et exhortant l'Union Européenne à ne pas reconnaitre la délcaration unilatérale d'un Etat palestinien.

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 16:28


 

 

 

Renflouement américain de l'économie palestinienne : seulment si Abbas laisse tomber son projet à l'ONU

 

 

 

DEBKAfile Reportage exclusif  4 juillet 2011, 7:27 AM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


http://www.debka.com/article/21084/

 


 

 

 

Le roi saoudien Abdallah accueille le roi Abdullah II de Jordanie.

 

L’Autorité Palestinienne est brisée. Le Premier Ministre Salam Fayyad, qu’on avait crédité de la réussite d’un véritable miracle économique, a dû faire appel aux « donateurs et à nos frères arabes », dimanche 3 juin, pour une assistance urgente, après s’être senti contraint de devoir réduire de moitié les salaires de juillet des fonctionnaires civils. Les donateurs n’ont réellement déboursé que 330 $ seulement de la somme totale de 970 $ promise pour 2011. « Si la crise perdure », a déclaré Fayyad, de nouvelles mesures d’austérité seront nécessaires – ce qui veut dire : encore plus de coupes franches dans les salaires et des licenciements en août.

 

L’économie palestinienne souffre des retours de flammes de la récession européenne – les donateurs ont baissé le niveau de leurs contributions, voire effectué des coupures – et des troubles politiques dans les pays arabes qui, jusqu’ici, soutenaient la cause :[ c'est le cas de] l’Egypte, la Syrie, la Libye et la Tunisie, dont les économies sont virtuellement paralysées. Les trois seuls pays vraiment capables de sauver l’Autorité Palestinienne de la banqueroute, l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis et la Turquie, investissent ailleurs, ou refusent d’aller plus loin [avec elle] – ou les deux à la fois.


Les Saoudiens transfèrent de vastes sommes de liquidités vers le Pakistan et la Jordanie, pour soutenir la Ligue des régimes conservateurs musulmans sunnites qu’ils sont en train de modeler, comme rempart contre l’hégémonie iranienne et sa menace nucléaire, et à contre-courant du parrainage du « Printemps arabe », par l’Administration Obama.


Dimanche 3 juillet, le Roi saoudien Abdallah Ben Abdul Aziz a offert des garanties au monarque hachémite, qui lui rendait visite à Jeddah : « Nous nous tiendrons résolument aux côtés de la Jordanie pour lui permettre de faire face à tous les défis, convaincus que ce qui affecte un pays a, nécessairement, des répercussions sur l’autre ».

 

 

Pour être conséquents, les Saoudiens épaulent la Jordanie, au bord de la faillite et offrent une protection financière au royaume voisin – que les sources de Debkafile estiment à 1 milliard de $ pour la seule période de juillet – Cette donation contient une obligation majeure : l’engagement à s’aligner sur les politiques saoudiennes, au lieu d’obéir à Washington.

 

S'il voulait obtenir même la plus petite miette des largesses saoudiennes, le gouvernement palestinien installé à Ramallah devrait se conformer à suivre scrupuleusement les injonctions de la Jordanie et rompre avec les orientations moyen-orientales de l’Amérique. Ce que le Président de l’AP, Mahmoud Abbas est profondément réticent à faire.

 

La Turquie a prospéré, sous la férule du Premier Ministre Tayyip Erdogan – son économie enregistrant une croissance de 11%, durant le dernier trimestre-. Elle marche, pas à pas, avec le Président Obama, au Moyen-Orient, et n’avancera pas un centime aux Palestiniens sans la pleine approbation de la Maison Blanche.

 

Sur ce front, également, Abbas est, donc, confronté à des restrictions.

 

 

Nos sources rapportent qu’un émissaire secret de la Maison Blanche s'est rendu en visite à Jérusalem et Ramallah, la semaine dernière, afin d’informer les deux gouvernements qu’Obama ne souffrira aucun refus ni report à son invitation, chacun devant envoyer des délégués à Washington, afin de préparer la cérémonie d’ouverture ranimant les négociations israélo-palestiniennes. Abbas s’est vu intimer que les pourparlers directs avec Israël était la seule option possible ; il doit, par conséquent, renoncer à son projet d’obtenir le vote d'approbation de l’ONU d'un état palestinien indépendant dans les frontières de 1967, lors de l’Assemblée Générale de septembre.

 

Pas un mot n’a été prononcé concernant la poursuite de l’assistance financière américaine.


Mais Abbas sait pertinemment que s’il se cramponne à son initiative devant l’ONU, le Congrès américain se chargera de geler l’aide qui maintient sous perfusion les projets palestiniens dans la Bande occidentale (Judée-Samarie/Cisjordanie), qui permet à l’Administration de l’Autorité Palestinienne de rester solvable et fournit des emplois. Cette situation financière ira de mal en pire. Par conséquent, il comprend parfaitement qu’à ce stade, le sauvetage de la Cause palestinienne, est d’ordre purement financier, et qu’il doit se l’assurer à Riyad, Washington ou Ankara – et certainement pas aux Nations-Unies. 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 07:09

Dossier - la corruption de l'Autorité palestinienne

 

L'Autorité palestinienne lance un appel aux bailleurs de fonds, encore !!!
Les européens et les Etas-Unis ont contribué régulièrement ainsi que les Emirats Arabes Unis, Oman et l'Algérie pour cette année.
Depuis bien longtemps les contributions des pays arabes posent un problème, car ils ne respectent pas leurs engagements, et ce même avant le fameux "printemps arabes".
On retiendra surtout que les grands frères si doués pour manipuler les arabes palestiniens et s'en servir comme armes contre Israël, le snt moins lorqu'il s'agit de financer leur projet destructeur.
Les infidèles Kouffars autrement dit les contribuables occidentaux se payent donc le luxe de financer un puits sans fond.
Imaginez donc lorque l'"Etat palestinien" verra le jour, combien il faudra financer encore davantage pour avoir la paix non pas au Proche-Orient mais dans les rues européennes notamment !
Cette affaire aura vraiment été une des plus grande escroquerie de ces dernières décennies, une véritable ruine !!!
l
Je vous souhaite donc bon courage et à vos portefeuilles !
En passant REUTERS, nous fait de la désinformation !! en rouge en bas de l'article

Aschkel

 

 

RAMALLAH,  (Reuters) - L'Autorité palestinienne est dans l'incapacité de payer les traitements de juillet de la moitié de ses fonctionnaires en raison d'une baisse de l'aide étrangère indispensable à sa survie financière.

Le Premier ministre, Salam Fayyad, qui a annoncé la nouvelle dimanche, a lancé un appel aux bailleurs de fonds pour les inviter à honorer leurs promesses financières.

L'Autorité compte sur une aide budgétaire extérieure pour payer les salaires de 150.00 fonctionnaires en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et verser des allocations mensuelles à 75.000 autres bénéficiaires.

Le chef du gouvernement palestinien a fait état d'une baisse des contributions émanant des Etats de la région - en clair, des nations arabes - sans citer de noms précis.

"Nous avons l'intention de payer la moitié (des salaires) (...) dans l'espoir de pouvoir verser le solde lorsque les ressources promises nous le permettront", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Ramallah.

En 2011, l'Autorité, présidée par Mahmoud Abbas, a reçu 331 millions de dollars sur les 970 millions promis par les bailleurs de fonds internationaux. Elle accuse ainsi un manque à gagner de 30 millions de dollars par mois, sans pouvoir recourir à des prêts bancaires pour y remédier, a assuré le Premier ministre.

En mai, l'Autorité n'avait pas pu payer ses salariés en raison du gel par Israël du transfert des taxes et droits de douanes collectés en son nom par les Israéliens sur les importations et exportations palestiniennes. Ce gel avait été décidé au lendemain de l'accord de réconciliation entre le Fatah de Mahmoud Abbas et les radicaux du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza.

Ah les pauvres ! Ce que cette agence ne dit pas c'est que non seulement Israël a été sommé de  payer les fonds de revirement en retard certes de quelques jours, mais payés mais en plus la France et l'Union européenne se sont précipitées pour rajouter quelques millions de d'euros - Ils ont eu  donc le double ! TOUT BENEF , et ça quémande et pleure encore !!!

C'était le 11 Mai

>La France débloque 10 millions d'euros pour les Palestiniens et critique Israël.L'Europe 124 millions. Les 10 milliards de l'an dernier se sont envolés ! L'AP réclame encore 5 milliards..

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 14:56

 

 

« Je vais accepter un Etat juif » - Campagne Simon Wiesenthal des six mots 

Adapté par Fabien MIKOL

Pour © 2011 www.aschkel.info 

 

 



 

            Il existe six mots qui doivent être prononcés avant qu’il puisse y avoir une paix au Proche-Orient, passant d’un terrorisme continuel et d’une menace constante de guerre à deux Etats florissants vivant côte à côte. Ces six mots sont : « Je vais accepter un Etat juif ». Et si le président palestinien pouvait prononcer ces six mots, notre travail à accomplir serait très différent. Ainsi que le Premier ministre Benjamin Nétanyahou le déclara le mois dernier : « Ces six mots changeront l’histoire. Ils rendront clair aux Palestiniens que ce conflit doit toucher à sa fin – qu’ils ne construisent pas un Etat pour poursuivre le conflit avec Israël, mais pour y mettre fin. »

            Alors que de plus en plus de dirigeants, dont le Président Obama, insistent pour que les négociations israélo-palestiniennes redémarrent et fournissent rapidement des résultats, la voie de la paix ne passe pas par l’exigence que ces pourparlers se basent sur les lignes antérieures à 1967, mais plutôt qu’elles se basent sur la déclaration du Président palestinien Abbas à son peuple qu’il acceptera un Etat juif comme voisin légitime et permanent.

            Et pourtant, le Président Abbas ne dira pas ces six mots. Bien plutôt, il a fait pression sur les Nations Unies pour déclarer unilatéralement un Etat palestinien en septembre prochain, et a aussi signé un accord avec le groupe terroriste Hamas.

            La « Campagne des Six Mots » du Centre Simon Wiesenthal encouragera les leaders mondiaux à abandonner leur dangereux double standard qui les conduit à formuler des exigences déraisonnables à l’égard d’Israël tout en ne tenant jamais les Palestiniens responsables de la diabolisation de leurs voisins juifs et de leur alliance avec le Hamas.

            Rien que la semaine dernière, selon Palestinian Media Watch, le journal officiel de l’Autorité palestinienne a qualifié le judaïsme de « religion falsifiée, pervertie, corrompue », mentionné que « les Juifs sont intrinsèquement mauvais » et que « la création d’Israël est la naissance d’une tumeur maligne ». C’est pourquoi le monde, avec à sa tête les Etats-Unis et le Canada, devrait envoyer aux Palestiniens un message sans ambiguïté : Vous voulez la paix ? Prononcez ces six mots.

            Notre effort stratégique vise trois sujets cruciaux :

 Dites « non » aux lignes de 1967 : l’idée que les frontières antérieures à la guerre des Six jours de 1967 seraient viables pour Israël, même avec des « échanges de territoires », doit être combattue.

 Une solution juste pour les réfugiés : Israël ne peut et ne pourra jamais accepter le « droit au retour » des réfugiés palestiniens sur son territoire, ce qui ferait des Juifs une minorité dans leur propre nation.

 Condamner le terrorisme du Hamas : le Hamas, qui contrôle Gaza et a signé un accord d’unité avec le Président Abbas, continue de dire au monde qu’il ne reconnaîtra jamais l’Etat d’Israël.

Cessez de récompenser le leadership palestinien alors qu’il investit dans la haine plutôt que dans l’espoir. Cessez de punir Israël pour toute concession qu’il propose dans l’espoir d’atteindre enfin un futur pacifié. Le Centre Wiesenthal comprend qu’il s’agit des obstacles clefs à une paix juste et durable entre Israël et le peuple palestinien. Avec votre généreuse contribution, nous pourrons :

 Alerter les dirigeants du monde sur les problèmes centraux qui bloquent la paix, incluant ces six mots cruciaux qui doivent être prononcés par le leadership palestinien avant que les négociations puissent avancer.

 Conduire des réunions de haut niveau avec des diplomates et d’autres personnalités internationales clefs pour les inciter à une approche plus équilibrée des négociations israélo-palestiniennes.

Votre contribution à notre « Campagne des Six Mots » assurera le Centre qu’il peut tenir ferme avec Israël en ces temps où cela s’avère nécessaire.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 20:58

 

 

Vidéo : Des marchandises de luxe régulièrement transférées vers la bande de Gaza depuis Israël

blogtsahal

Ces images montrent le transfert  de marchandises de luxe vers la bande de Gaza depuis Israël. En avril 2011, la vice-directrice de la Croix-Rouge à Gaza, Mathilde Redmatn, déclarait qu’il n’y a pas de crise humanitaire dans la zone.

 

 

Ces images ont été filmées  au point de passage terrestre de Keren Shalom un jour ordinaire puisque des produits de luxe sont régulièrement inclus dans les convois transférés.

Parmi les éléments présentés dans la vidéo, on trouve notamment des  spas, des téléviseurs LCD, des voitures de luxe, et des réfrigérateurs.

Nous rappelons qu’Israël fait parvenir environ 6000 tonnes d’aide humanitaire chaque jour dans la bande de Gaza par les points de passage de Soufa et Kerem Shalom, comprenant des fournitures médicales, des denrées alimentaires, des matériaux de construction, etc. L’acheminement se fait en coordination entre les autorités israéliennes, palestiniennes et internationales, après inspection des provisions afin de s’assurer qu’elles ne présentent pas de danger potentiel pour les citoyens israéliens.

 

Visitez le site de Tsahal en français http://blogtsahal.wordpress.com/

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 14:10

 

 

 

     Claude TENCER 1-copie-1

 

ONU - La résolution 242 pomme de discorde Israélo-palestinienne

Par le Dr Claude TENCER

pour © 2011 www.aschkel.info et © 2011 lessakele

 

 

Tandis que les leaders palestiniens s’arment de toutes les opportunités pour être reconnus par l’Assemblée de l’ONU en septembre comme Etat dans les « frontières » du 4 juin 1967, le Président Obama a confirmé le 3 juin dernier les propos déjà évoqués par le Président Bush dans sa lettre du 14 avril 2004 au Premier ministre israélien Ariel Sharon, affirmant que pour assurer la sécurité d’Israël, la situation géopolitique de la région ne peut aboutir dans les négociations avec les Palestiniens aux lignes des accords d'armistice israélo-arabes de 1949* . Ces accords mettent un terme à la guerre israélo-arabe de 1948-1949 et établissent des lignes d'armistice provisoires.. C’était bien l’objectif de la résolution 242 comme elle avait été initiée rédigée et proposée le 16 novembre ‎‎1967 par Lord Caradon et Artur Goldberg, Ambassadeur britannique et l’Ambassadeur des USA à ONU. 

* Les accords d'armistice israélo-arabes ont été signés entre le 24 février et le 20 juillet 1949, à la suite des pourparlers qui ont débuté le 12 janvier 1949 sur l'île grecque de Rhodes entre Israël et ses voisins : l'Égypte, le Liban, la Transjordanie et la Syrie.


Le 22 novembre 1967, après la guerre de six jours, le Conseil de sécurité adopte à l’unanimité la résolution 242. Cette résolution est citée dans le préambule des accords de Camp David entre Israël et l’Égypte du 17 septembre 1978, comme fondement pour le règlement de paix entre Israël et ses voisins.

L'article 2 de la Charte de l’ONU Affirme « que l'accomplissement des principes de la Charte exige l'instauration d'une paix juste et durable au Proche-Orient ».

Cependant, près la guerre des Six Jours, le sommet arabe de Khartoum répond par les « trois non » historiques : non à la paix avec Israël, non aux négociations, non à la reconnaissance d’Israël.

Les Palestiniens ont longtemps aussi rejeté cette résolution car elle s’inscrit dans une contradiction avec la Charte palestinienne, qui appelle plutôt à poursuivre la lutte armée jusqu’à la libération de la Palestine. Accepter la résolution 242 équivaut pour les Palestiniens à la reconnaissance de l’Etat d’Israël.

 « La Palestine, comme la désigne l’article 1 de la Charte palestinienne, est la patrie du peuple arabe palestinien ; elle constitue une partie inséparable de la grande patrie arabe et le peuple palestinien fait partie de la nation arabe (il n'y a donc en substance aucune différence entre le peuple palestinien et le peuple arabe). »

 
L’article 2 précise encore : « La Palestine dans les frontières du mandat britannique, constitue une unité territoriale indivisible. » L’article 3 renforce l’idée de l’objectif majeur à savoir la destruction de l’État d’Israël : « Seul le peuple palestinien a des droits légitimes sur sa patrie. Après l’avoir libérée, il exercera son droit à l’autodétermination selon ses vœux et sa volonté. »

 

Les Arabes ne sont pas à leur premier refus d’une coexistence avec Israël comme État voisin au Moyen Orient.

 

En 1937, des tentatives de médiation pour un partage entre les deux communautés arabe et juive ont déjà échoué, les Arabes refusent les propositions de la Commission Peel. Après le rejet de ce plan, l'insurrection reprend violemment dans une forme semblable à une Intifada jusqu'au rétablissement de l'ordre par les Anglais à la fin de l’année 1938. Le refus de partage se répète à nouveau en 1947 avec le vote à l’ONU, ce qui se traduit par la guerre des forces arabes contre le future État Israélien.

 

Un silence subsiste du côté arabe autour du fait que la Transjordanie était fondée par les Britanniques, après avoir obtenu le mandat sur la Palestine en 1922. Le fondement de la Transjordanie est attribué en effet à l’œuvre britannique consécutive à la promesse de Sir Henry Mc Mahon, gouverneur britannique en Égypte, à Hussein Shérif de la Mecque, le 24 octobre 1915, dans le cadre d’un soulèvement arabe contre les Ottomans. Mc Mahon a promis à Hussein de la Mecque, qu’en échange de son aide militaire, « la Grande Bretagne s’engagerait à reconnaître l’indépendance arabe, dans des « régions purement arabes », selon la formule de Lloyd-George au Parlement (ministre de la Guerre en 1916)

Après que le Conseil de la Société des Nations confie à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine. Le gouvernement britannique publie alors « The Palestine Order in Council », texte qui constitue le fondement des engagements politiques de la Grande Bretagne et les règles juridiques selon lesquelles fonctionnera l'administration mandataire en Palestine. Bien qu'en introduction, ce texte fasse référence à la Déclaration Balfour, il n’apporte aucune garantie concernant l'établissement d’un Foyer national juif en Eretz Israël.

En rejetant le texte mandataire, les Arabes escomptent l’annulation de la Déclaration Balfour, ils attendent en contrepartie que les Britanniques leur confèrent l’autonomie et l’établissent d’un gouvernement national arabe indépendant en Palestine.

Selon les archives du Ministère des Affaires étrangères britannique, le Public Record Office, dernièrement ouvertes au public, on constate selon les documents, que ni les revendications d’Hussein, ni la promesse britannique ne portaient sur la Palestine que les Britanniques voulaient conserver comme zone stratégique du Moyen-Orient pour protéger leurs intérêts en Égypte, à savoir le canal de Suez et les voies vers l’Asie et leurs colonies. Le Chérif Hussein le savait bien.

Ces documents d’archive, sont une controverse à la revendication palestinienne sur la partie territoriale de la Palestine mandataire. Ils ne peuvent valoriser la légitimité de la propriété arabe sur la Palestine mandataire (Eretz Israël) comme une terre arabe, ou un État palestinien..

Cependant, une controverse persiste concernant la Déclaration Balfour qui encourage la création d’un Foyer juif en territoire dit de la Palestine mandataire.

Edward Saïd affirme par exemple [1] « La déclaration Balfour a été initiée par une puissance européenne sur un territoire qui n’est pas européen, dans l’ignorance totale de l’existence de la majorité de personnes vivant sur ces terres et de ses inspirations ». Cette contestation ne fait aucun défaut dans l’esprit d’Edward Saïd et ses acolytes sur le fait que c’est la même « puissance étrangère » qui permit la création de la Transjordanie et de l’Irak, un espace politique pour deux royaumes et l’installation de deux fils de Hussein de la Mecque sur le trône, Abdallah en Transjordanie et Fayçal en Irak.

 

La tentative de renverser le Roi Hussein de Jordanie à l’été 1971, initiée par les forces palestiniennes sous la direction d’Arafat démontre bien que l’objectif de la direction palestinienne ne se limitait pas à mettre en œuvre les perspectives politiques de la réalisation d’un Etat, mais, leurs prétentions étaient de s’emparer de tout le territoire de l’est et de l’ouest du Jourdain. Aujourd’hui on peut avancer l’hypothèse que les pays arabes qui ont initié la Guerre de six jours et la Ligue arabe ont une responsabilité certaine dans le manque d’évolution des personnes résidant encore dans des camps presque insalubres et dans une situation économique au bord de la pauvreté.

 

Israël est accusé aussi d’aggraver les conditions de vie des Palestiniens par une gestion militaire, fruit d’une occupation. Pourtant, consécutivement à la mise en œuvre de l’accord d’Oslo et de l’accord Gaza Jéricho, c’est l’Autorité palestinienne qui administre toutes les villes palestiniennes en "Cisjordanie" et Gaza.

 

Toutefois, les Palestiniens continuent à parler d’occupation israélienne, car pour eux, la Palestine est le territoire d’Israël. Cependant, nul ne pourrait affirmer avec certitude que la situation économique pourrait prendre un autre élan avec la création d’un Etat Palestinien, lorsque nous savons que depuis  la guerre entamée par les Arabes contre Israël en  mai 1948, les réfugiés ont été, en permanence, l’alibi du monde arabe contre Israël.[2]  

 

Étonnant de constater que l’OLP ne revendique guère un État, dans aucun des 33 articles de sa Charte, mais « la libération de la Palestine ». Un fait juridique controversé par le droit international, car l’espace de la Palestine inclut aussi bien la Jordanie que l’Irak. Il est aussi invraisemblable que l’OLP ne revendique pas non plus, une souveraineté sur la "Cisjordanie" et Gaza, bien que nous soyons après la Guerre des six Jours et que ces régions soient sous autorité israélienne.

 

La résolution 242 propose le retrait des forces armées israéliennes de territoires occupés et de réaliser un juste règlement du problème des réfugiés. Accepter cette résolution signifierait reconnaître l’existence de l’État d’Israël dans l’espace de ce que l’on nomme communément « la Palestine mandataire ».

 

D’autant que l’article 1.b de la résolution mentionne : « la cessation de toutes les allégations ou de tous les états de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l’intérieur des frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces ou d’actes de force. »

 

Une ambiguïté existe toutefois entre le texte anglais précisant le retrait des forces « de territoires occupés lors du récent conflit » et la version française qui note « de tous les territoires occupés ». Le texte original anglais a été rédigé et proposé par Lord Caradon et Artur Goldberg, respectivement Ambassadeur britannique Ambassadeur des USA à ONU le 16 novembre ‎‎1967. Il précise : «Withdrawal of israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict ». Ce texte fut adopté le 22 novembre. Il est à noter que le mot anglais « all » (tous) a été soigneusement évité, il est noté : « Withdrawal from territories » et non pas : « Withdrawal from all the territories », ce qui confirme l'interprétation israélo-américaine.

 

L'ONU reconnaît six langues officielles, mais l'anglais et le français ont une prééminence à égalité au sein du Conseil de sécurité. Dans le cas où il y aurait « erreur ‎‎» dans les cinq versions autres que l'anglaise, il n'y a pas eu non plus de précision quant à l'emplacement et à la surface des territoires à évacuer et à ceux des territoires qu'Israël pourrait garder indéfiniment sous occupation.

 

Selon Lord Caradon, c'est bien le texte anglais qui fait foi. Les gouvernements d'Israël et des États-Unis considèrent donc que la Résolution 242 fait obligation à l'État hébreu d'évacuer certains territoires acquis au cours de la guerre des Six Jours, mais pas de tous les territoires.

 

Les États arabes considèrent, au contraire, qu'Israël doit revenir aux lignes de cessez-le-feu en vigueur du 4 juin 1967, à la veille de la guerre. Toutefois, Israël et les USA ont toujours considéré les lignes de cesser le feu décidées dans les accords de Rhodes en 1949 comme provisoires. Ils ne présentent pas des frontières sûres pour la sécurité d’Israël.[3]

 

Le terme choisi « from » territories occupied équivaut en français à « de » et non « de tous les territoires » occupés, au grand regret des pays arabes. En d’autres termes, cette résolution recommande le retrait des forces israéliennes de certains territoires en vue du « respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de force ». Les parties peuvent en effet apporter des modifications et même établir des frontières d’un commun accord lors de négociations de paix.

 

En ce qui concerne l'éventuel retrait israélien, des omissions nullement accidentelles portent sur les mots anglais « the », « all » et sur l'expression « The June 5, 1967 lines ». Arthur Goldberg entend par-là que le Conseil a volontairement écarté une résolution rédigée de la manière suivante : «Withdrawal of Israeli armed forces from all the territories occupied after June 5, 1967 ». En français : « Retrait des forces armées israéliennes de tous les territoires occupés à partir du 5 juin 1967 ». Goldberg poursuit : « La Résolution 242 parle d'un retrait des territoires occupés sans spécifier l'étendue de ce retrait. Et la présence des mots « secure and recognized boundaries » (frontières sûres et reconnues) implique que les parties peuvent effectuer des rectifications des frontières dans le cadre de leurs négociations sur les accords de paix. Ces rectifications supposent un retrait partiel et non complet de la part d'Israël, dans la mesure où les frontières d'avant juin 1967 se sont révélées incompatibles avec sa sécurité ».

 

Cette résolution n’impose pas une quelconque forme contraignante à une ou l’autre partie des belligérants. Concernant le paragraphe b de l’article 2 de ce même texte, l’ONU affirme, simplement, la « nécessité de réaliser un juste règlement du problème des réfugiés », sans préciser, ni comment ni quand, ni de quels réfugiés il s’agit, puisque l’article 3 fait appel à une entente entre les États intéressés. Par conséquent, aucun État dans la région ne peut contraindre un autre État à solutionner le problème des « réfugiés » qui est nuancé par une vision humanitaire plutôt que politique.

 

Arthur Goldberg, représentant des États-Unis auprès des Nations Unies en 1967, note le 8 mai 1973 : « La Résolution 242 ne requiert pas explicitement d'Israël un repli sur les lignes tenues à la veille de la guerre. Les États arabes souhaitaient qu'une telle exigence fût formulée : l'Union soviétique... fit une proposition dans ce sens au Conseil de sécurité ; elle fut imitée par la Yougoslavie et quelques autres pays au cours de la session spéciale de l'Assemblée générale de l'ONU. Mais ni au Conseil de sécurité ni à l'Assemblée générale, l'exigence d'un tel retrait ne reçut un soutien suffisant. La Résolution 242 se borne à poser le principe d'un « retrait des forces israéliennes de territoires occupés au cours du récent conflit », et le lie à un autre principe selon lequel chaque État de la région a le droit de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues ».

 

Bien que victorieux à l’issue de la guerre des six jours, Israël se trouve politiquement dans l’impasse. Après les trois non exprimés par la conférence arabe de Khartoum, Israël ne trouve aucun partenaire pour mettre en œuvre son plan « territoires contre la paix ». Dans cette résolution, le Conseil de sécurité de l’ONU apporte des recommandations relatives à des territoires et non à la population de ces territoires. Il était plus aisé pour Israël et moins agressif pour l’opinion publique de voir Israël occuper des territoires non habités, plutôt que d’occuper des populations dans ces territoires.

 

Pourquoi alors l’OLP change d’attitude et accepte cette résolution 242 après les accords d’Oslo ?

 

Dans le cadre des accords d’Oslo, l’OLP est reconnue par Israël comme le représentant du peuple palestinien. Dans cet esprit, l’OLP se substitue déjà à un Etat. Du moment où l’OLP reconnaît cette résolution, elle accepte de s’identifier avec le champ d’application de la 242 au même titre que les autres pays de la région, du fait que la résolution ne mentionne guère les noms des pays pour lesquels cette résolution s’applique. Ainsi, l’OLP tente d’obliger Israël à se retirer aux frontières du 4 juin 1967 en interprétant le texte à sa convenance et selon la version française.

 

Comme « La Feuille de route », établie par le quartet pour gérer le conflit, n’apporte pas, en substance, une solution concernant les frontières à établir entre Israël et l’Autorité palestinienne, le Président Bush réaffirme, dans une lettre adressée au Premier ministre israélien A. Sharon, datée du 14 avril 2004 (annexe) en insistant sur le fait que, dans le cadre d’un règlement de paix et conformément aux résolutions 242 et 338, Israël doit avoir des frontières sûres et reconnues. À la lumière des nouvelles réalités sur le terrain, il serait irréaliste que les négociations sur le statut final aboutissent aux frontières des lignes d’armistice de 1949. Ce que confirme aussi le Président Obama le 3 juin 2011.

 

 


 

(1)Cité par Alan Dershwitz dans « The Case For Israel », John Wiley & sons, USA. The Question of Palestine, Vintage Books, New York, 1992, pg 15-16.

(2)Sous le titre « Un alibi pour la Ligue arabe », Le Monde du 21 avril 1951 relate la réflexion de Richard Crossrrian, député travailliste, au cours du débat du 15 mars à la Chambre des communes au sujet des réfugiés : Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nousleurrer, car l’ONU est une organisation politique. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe... ! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël... L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël... Telle est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés... 

(3)Voir le discours du Président Johnson du 19 juin 1967 sur les 5 principes pour la paix au Moyen Orient. http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/US-Israel/lbjpeace.html

“President Johnson’s Five Principles for Peace in the Middle East”

“These five principles are not new, but we do think they are fundamental. Taken together, they point the way from uncertain armistice to durable peace. We believe there must be progress toward all of them if there is to be progress toward any.

There are some who have urged, as a single, simple solution, an immediate return to the situation as it was on June 4. As our distinguished and able Ambassador, Mr. Arthur Goldberg, has already said, this is not a prescription for peace but for renewed hostilities.”

 

 

La Résolution 242
Le Conseil de Sécurité The Security Council

Exprimant l’inquiétude que continue de lui causer la grave situation au Moyen-Orient ;

Expressing its continuing concern with the grave situation in the Middle East,

 

Soulignant l’inadmissibilité de l’acquisition de territoire par la guerre et la nécessité d’œuvrer pour une paix juste et durable permettant à chaque Etat de la région de vivre en sécurité 

 

Emphasizing the inadmissibility of the acquisition of territory by war and the need to work for a just and lasting peace, in which every State in the area can live in security,

 

Soulignant en outre que tous les Etats membres, en acceptant la Charte des Nations unies, ont contracté l’engagement d’agir conformément à 1’article 2 de la Charte

 

Emphasizing further that all Member States in their acceptance of the Charter of the United Nations have undertaken a commitment to act in accordance with Article 2 of the Charter

 

1. Affirme que l’accomplissement des principes de la Charte exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient qui devrait comprendre l’application des deux principes suivants :

 

(i) Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit ;

 

(ii) Cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues à l’abri de menaces ou d’actes de force.

 

Affirms that the fulfilment of Charter principles requires the establishment of a just and lasting peace in the Middle East which should include the application of both the following principles:

 

Withdrawal of Israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict;

 

Termination of all claims or states of belligerency and respect for and acknowledgement of the sovereignty, territorial integrity and political independence of every State in the area and their right to live in peace within secure and recognized boundaries free from threats or acts of force; 

 

2. Affirme en outre la nécessité :

(a) De garantir la liberté de navigation sur les voies d’eau internationales de la région ;

(b) De réaliser un juste règlement du problème des réfugiés ;

(c) De garantir l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique de chaque État de la région, par des mesures comprenant la création de zones démilitarisées.

 

Affirms further the necessity

For guaranteeing freedom of navigation through international waterways in the area;

For achieving a just settlement of the refugee problem;

For guaranteeing the territorial inviolability and political independence of every State in the area, through measures including the establishment of demilitarized zones;

 

3. Prie le secrétaire général de désigner un représentant spécial pour se rendre au Moyen-Orient afin d’y établir et d’y maintenir des rapports avec les États intéressés en vue de favoriser un accord et de seconder les efforts tendant à aboutir à un règlement pacifique et accepté, conformément aux dispositions et aux principes de la présente résolution.

 

Requests the Secretary General to designate a Special Representative to proceed to the Middle East to establish and maintain contacts with the States concerned in order to promote agreement and assist efforts to achieve a peaceful and accepted settlement in accordance with the provisions and principles in this resolution; 

 

4. Prie le secrétaire général de présenter aussitôt que possible au Conseil de sécurité un rapport d’activité sur les efforts du représentant spécial

 

Requests the Secretary-General to report to the Security Council on the progress of the efforts of the Special Representative as soon as possible.

 

 

Lettre du Président Bush au Premier ministre A. Sharon affirmant que pour assurer la sécurité d’Israël, la situation géopolitique de la région ne peut aboutir dans les négociations avec les Palestiniens aux lignes de 1949.

 

logo gwb

 

 

For Immediate Release
Office of the Press Secretary
April 14, 2004

Letter From President Bush to Prime Minister Sharon

His Excellency
Ariel Sharon
Prime Minister of Israel

 

Dear Mr. Prime Minister:

 

Thank you for your letter setting out your disengagement plan.

The United States remains hopeful and determined to find a way forward toward a resolution of the Israeli-Palestinian dispute. I remain committed to my June 24, 2002 vision of two states living side by side in peace and security as the key to peace, and to the roadmap as the route to get there.

We welcome the disengagement plan you have prepared, under which Israel would withdraw certain military installations and all settlements from Gaza, and withdraw certain military installations and settlements in the West Bank. These steps described in the plan will mark real progress toward realizing my June 24, 2002 vision, and make a real contribution towards peace. We also understand that, in this context, Israel believes it is important to bring new opportunities to the Negev and the Galilee. We are hopeful that steps pursuant to this plan, consistent with my vision, will remind all states and parties of their own obligations under the roadmap.

The United States appreciates the risks such an undertaking represents. I therefore want to reassure you on several points.

First, the United States remains committed to my vision and to its implementation as described in the roadmap. The United States will do its utmost to prevent any attempt by anyone to impose any other plan. Under the roadmap, Palestinians must undertake an immediate cessation of armed activity and all acts of violence against Israelis anywhere, and all official Palestinian institutions must end incitement against Israel. The Palestinian leadership must act decisively against terror, including sustained, targeted, and effective operations to stop terrorism and dismantle terrorist capabilities and infrastructure. Palestinians must undertake a comprehensive and fundamental political reform that includes a strong parliamentary democracy and an empowered prime minister.

Second, there will be no security for Israelis or Palestinians until they and all states, in the region and beyond, join together to fight terrorism and dismantle terrorist organizations. The United States reiterates its steadfast commitment to Israel's security, including secure, defensible borders, and to preserve and strengthen Israel's capability to deter and defend itself, by itself, against any threat or possible combination of threats.

Third, Israel will retain its right to defend itself against terrorism, including to take actions against terrorist organizations. The United States will lead efforts, working together with Jordan, Egypt, and others in the international community, to build the capacity and will of Palestinian institutions to fight terrorism, dismantle terrorist organizations, and prevent the areas from which Israel has withdrawn from posing a threat that would have to be addressed by any other means. The United States understands that after Israel withdraws from Gaza and/or parts of the West Bank, and pending agreements on other arrangements, existing arrangements regarding control of airspace, territorial waters, and land passages of the West Bank and Gaza will continue. The United States is strongly committed to Israel's security and well-being as a Jewish state. It seems clear that an agreed, just, fair, and realistic framework for a solution to the Palestinian refugee issue as part of any final status agreement will need to be found through the establishment of a Palestinian state, and the settling of Palestinian refugees there, rather than in Israel.

As part of a final peace settlement, Israel must have secure and recognized borders, which should emerge from negotiations between the parties in accordance with UNSC Resolutions 242 and 338. In light of new realities on the ground, including already existing major Israeli populations centers, it is unrealistic to expect that the outcome of final status negotiations will be a full and complete return to the armistice lines of 1949, and all previous efforts to negotiate a two-state solution have reached the same conclusion. It is realistic to expect that any final status agreement will only be achieved on the basis of mutually agreed changes that reflect these realities.

I know that, as you state in your letter, you are aware that certain responsibilities face the State of Israel. Among these, your government has stated that the barrier being erected by Israel should be a security rather than political barrier, should be temporary rather than permanent, and therefore not prejudice any final status issues including final borders, and its route should take into account, consistent with security needs, its impact on Palestinians not engaged in terrorist activities.

As you know, the United States supports the establishment of a Palestinian state that is viable, contiguous, sovereign, and independent, so that the Palestinian people can build their own future in accordance with my vision set forth in June 2002 and with the path set forth in the roadmap. The United States will join with others in the international community to foster the development of democratic political institutions and new leadership committed to those institutions, the reconstruction of civic institutions, the growth of a free and prosperous economy, and the building of capable security institutions dedicated to maintaining law and order and dismantling terrorist organizations.

A peace settlement negotiated between Israelis and Palestinians would be a great boon not only to those peoples but to the peoples of the entire region. Accordingly, the United States believes that all states in the region have special responsibilities: to support the building of the institutions of a Palestinian state; to fight terrorism, and cut off all forms of assistance to individuals and groups engaged in terrorism; and to begin now to move toward more normal relations with the State of Israel. These actions would be true contributions to building peace in the region.

Mr. Prime Minister, you have described a bold and historic initiative that can make an important contribution to peace. I commend your efforts and your courageous decision which I support. As a close friend and ally, the United States intends to work closely with you to help make it a success.

 

Sincerely,
George W. Bush


http://www.whitehouse.gov/news/releases/2004/04/20040414-3.html

 

 

Posted on June 03, 2011 at 10:08 AM EDT

 

This includes new demographic realities and the needs of both sides.  This formula of “1967 lines with mutually agreed swaps” is fully consistent with the positions of earlier U.S. Administrations, including the 2004 Bush-Sharon letters ... and Israel too must act boldly to advance a lasting peace.”      

 

President Barack Obama May 19, 2011   President Obama has worked closely with the Israelis and Palestinians to end ... state enjoying self-determination, mutual recognition, and peace. President Obama believes that the core issues can only be negotiated and resolved in direct talks between the parties.  This means that Israel will have to agree for a deal... lire la suite :

 

http://www.whitehouse.gov/advancing-israels-security

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 09:51

 

 

 

 

Les contribuables sont-ils en train de financer le dangereux unilatéralisme palestinien?

 

Par Jonathan Schanzer 28/06.11 02:17 PM ET

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

  

http://thehill.com/blogs/congress-blog/foreign-policy/168821-are-taxpayers-funding-palestinians-dangerous-unilateralism


 

L’Associated Press a rapporté hier que « les délégations palestiniennes feront le tour de près d’une dizaine de pays pour tenter de battre le rappel d’un soutien plus conséquent à leur candidature aux Nations-Unies visant à la reconnaissance (unilatérale) d’un Etat Palestinien”.

 
Dans les semaines à venir, les représentants palestiniens démarcheront le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et plusieurs autres pays dont le nom n’a pas été révélé, mais qui n’ont pas encore endossé le projet palestinien en vue d’une déclaration unilatérale d’indépendance (DUI) devant l’Assemblée Générale de l’ONU, en septembre.


Ces visites  se déroulent après que la porte-parole de l’OLP,Hanan Ashrawi, a poursuivi des objectifs identiques dans d’autres capitales à travers l’Europe, et que le responsable de premier plan, Nabil Shaath se soit rendu en missions de lobbying en Arménie, en Moldavie, aux Philippines, au Mexique et en Colombie. Un peu plus tard, au cours de l’été, des ambassadeurs palestiniens s’envoleront tous vers Madrid, afin de mettre au point et de discuter leur stratégie européenne.



Voici une question que doit se poser le Congrès : d’où provient l’argent qui leur sert à organiser ces voyages ?  Les séjours diplomatiques aux frais de la princesse ne poussent pas dans les arbres.

 

En mai dernier, Le Premier Ministre Salaam Fayyad se plaignaitdu fait que l’Autorité Palestinienne se trouvait confrontée à une crise économique, parce que les nations donataires reportaient ou suspendaient leurs envois de fonds.



Cela n’a pas été le cas en ce qui concerne les financements américains, qui, d’après tout ce qu’on en dit, continuent à affluer. Dès lors, il est raisonnable d’affirmer que le Congrès a payé pour que la diplomatie des Palestiniens puisse se lancer et, littéralement, encercler Washington.



Plusieurs députés ont déjà fait entendre leur désapprobation d’une déclaration d’un Etat Palestinien cet automne. Ils perçoivent une telle résolution non-contraignante de l’ONU comme inappropriée et imprudente, parce qu’elle accentuera inopportunément les tensions avec les Israéliens, et pourrait déclencher un nouveau conflit armé dans les territoires disputés. D’autres legislateurs cherchent le moyen de refuser des fonds en direction du gouvernement d’unité Hamas-Fatah, si jamais il parvenait à terme.



Les Etats-Unis déboursent à fonds perdus une somme estimée à quelques 600 millions de $, chaque année. Washington a-t-il, par inadvertance, permis qu’une partie de ces dollars venant de la poche du contribuable soit dépensée au profit de la poursuite d’une déclaration dangereuse d’un Etat Palestinien à l’ONU en septembre ? Le Congrès devrait sérieusement se pencher sur la question.


Jonathan Schanzer est vice-Président de la recherche à la Fondation pour la Défense des Démocraties. 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 16:01

 

 

 

 

Les implications suscitées chez les arabes palestiniens par Abbas

par Khaled Abu Taomeh

Adapté par Aschkel -  © 2011 www.aschkel.info

http://www.hudson-ny.org/2229/palestine-raised-expectations

 

L'Autorité palestinienne de Mah'moud Abbas a officiellement décidé d'aller devant l'Organisation des Nations-Unies en Septembre pour demander la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien sur les lignes de 1967.

 

Mais comment Abbas peut-il aller à l'ONU à New-York alors qu'il ne peut même par retourner à son domicile dans la bande de Gaza saisi par le 'Hamas ?

Comment peut-il aller à l'ONU, quand il ne peut même pas mettre un pied dans la bande de Gaza où vivent près 1.5 million de palestiniens ?

 

Comment peut-il aller à l'ONU, quand il ne peut même pas visiter un camp de "réfugiés" en Judée-Samarie en Syrie ou au Liban ?

 

Même si le vote à l'ONU en septembre s'avère favorable, comment Abbas envisage t'il  de mettre en œuvre cette décision sur le terrain ? Peut-il vraiment convaincre le 'Hamas et les "réfugiés" palestiniens à la solution à 2 Etats, et l'abandon du "droit du retour" en Israël proprement dit ?

 

Le 'Hamas qui représente de nombreux palestiniens a clairement fait savoir qu'il ne reconnaitrait JAMAIS le droit à Israël d'exister encore moins accepter la solution à 2 états. Le 'Hamas rejette toute résolution de l'ONU appelant à l'établissement d'un état "seulement" sur les lignes de 1967.


L'objectif clair du 'Hamas est d'établir à la place d'Israël un état islamique permettant à certains juifs de vivre sous sa juridiction seulement comme une minorité. Le 'Hamas exige que toute la terre du Jourdain à la Méditerranée.

C'est pourquoi une résolution adoptée par l'ONU n'apportera jamais la paix éternelle et globale au Moyen-Orient.

Les "réfugiés" pour leur part s'opposeront également à toute résolution de l'ONU qui ne leur permettra pas de retourner dans "leurs foyers" dans les "villages d'origine" d'Israël, une reconnaissance sur les lignes de pré-67 les priverait de "leurs droits" du retour. Ils s'inquiètent déjà de cette reconnaissance

Abbas n'a pas réussi à consulter toutes les factions palestiniennes et les représentants de son peuple au sujet de cette offre controversée. Il est dort probable qu'il ne le fera pas car il ne bénéficiera pas du soutien d'une majorité de son peuple pour une telle initiative.

Certes Abbas a obtenu le soutien du Fatah' et de l'OLP, mais qui a dit que ces deux partis sont représentatifs et ont le mandat pour prendre des décisions aussi importantes ? Ces deux factions sont dominées par des loyalistes d'Abbas, qui reçoivent des financements de la part de Ramallah.

Il est absolument certain que cette initiative en Septembre ne fera pas avancer la paix au Proche-Orient, bien au contraire, ce serait compliquer encore davantage les choses à la fois pour Israël et les arabes palestiniens plongeant ainsi la région dans un cercle encore plus vicieux de sang et de violence.

Abbas a suscité dangereusement des attentes chez les palestiniens qui attendent de se réveiller un matin de septembre avec un nouvel état où ils vivraient en paix et en sécurité. Mais ce ne sera pas le cas, et les arabes palestiniens se rendent petit à petit compte qu'ils ont été encore une fois vendus avec de fausses promesses pourraient se tourner vers la violence non seulement envers Israël mais aussi contre leurs dirigeants en Judée-Samarie

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 10:05


 

 

Sondage –Les palestiniens se disent prêts à aller à l'affrontement même si leur "Etat"  était reconnu

 

Par DAVID LEV

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145267 

Résumé par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info


Ce sondage a été réalisé hier Mardi par l'intitut Truman de l'Université Hébraïque et Le Centre national palestinien pour la politique et l'opinion a Ramallah.

D'après ce sondage mené auprès des israéliens et palestiniens, les chances qu'un 23ème état arabe sur la Judée-Samarie incluant  Jérusalem-est voit le jour et  soit reconnu par l'ONU sont faibles

30 % des palestiniens estiment que si l'état palestinien est reconnu, Israël doit immédiatement engager des négociations avec lui, sinon Israël ne doit procéder à aucuns changements sur le terrain.

76 % des palestiniens estiment que si un état est reconnu en Septembre à l'ONU, l'Autorité palestinienne doit imposer sa souveraineté sur toute la Judée-Samarie, même si cela devait mener à un conflit.

Dans le cas d'une reconnaissance, la majorité des palestiniens souhaitent que l'Autorité palestinienne fasse stationner des soldats palestiniens sur la zone C, (zone sous contrôle israélien en accord avec les accords d'Oslo), construisent un aéroport près de Jéricho, et qu'enfin les palestiniens prennent le contrôle du Pont Allenby, point de passage avec la Jordanie

  62% des interrogés arabes estiment que l'établissement d'un nouvel état arabe est faible, car même si l'Assemblée générale vote en sa faveur, un véto américain est attendu au Conseil de Sécurité.

53 % des israéliens pensent la même chose.

 

116 des 192 membres de l'ONU sont prêts a reconnaitre un Etat palestinien selon Mahmoud Abbas.

 

Le quartet projette de rencontrer prochainement les dirigeants palestiniens pour les dissuader d'aller devant l'ONU

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