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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:16

 

 

 

Imaginez si chaque année, le 8 mai, les Allemands commémoraient la défaite de l’État nazi, avec des croix gammées, des chants, des slogans antijuifs et un narratif historique faisant valoir que les Allemands expulsés de Pologne, de Tchécoslovaquie et de Hongrie étaient les vraies victimes de la II° Guerre Mondiale. Ce spectacle dégoûtant, c’est exactement ce qui a lieu chaque année, le 15 mai, le jour où les Musulmans arabes participent à des manifestations et des émeutes pour protester contre leur échec de tentative de génocide d’une minorité régionale.

Il est difficile d’imaginer un spectacle plus répugnant de révisionnisme historique que celui d’une majorité régionale responsable de multiples génocides, se posant comme victime parce que leur invasion d’Israël a abouti à une impasse plutôt qu’à une purge génocidaire de ses résidents. La seule comparaison possible avec la Nakba palestinienne, c’est peut-être au Japon, les commémorations annuelles d’une histoire qui commence un peu avant Hiroshima et se termine après Nagasaki, mettant de côté Nankin et Pearl Harbor.

Le narratif arabe sur Israël laisse de côté les milliers d’années d’histoire des habitants juifs originels et mille ans de persécutions sous la domination arabe. Elle laisse de côté les massacres et les atrocités commis par les envahisseurs musulmans arabes contre les habitants juifs au XXe siècle, dont le massacre d’Hébron et la collaboration nazie de leur chef, le mufti de Jérusalem. À la place, ce narratif commence et finit avec Deir Yassin et avec des vieilles femmes en colère brandissant des clés surdimensionnées et évoquant les souvenirs des bons moments passés à massacrer les Juifs.

Il y a environ autant de réfugiés juifs du monde musulman qu’il y a de réfugiés arabes en provenance d’Israël. La différence c’est que les réfugiés juifs étaient une minorité fuyant la violence d’une majorité brutale et que les réfugiés arabes appartenaient à une majorité régionale effectuant un retrait stratégique en réponse aux appels des Premiers ministres syrien et irakien. Les Nakbaïtes étaient censé bénéficier du génocide prévu par les armées de sept pays arabes. À la place, ils ont dû s’installer en Syrie, au Liban et ailleurs dans la région. Ce n’était pas une chose difficile vu qu’ils appartiennent au même peuple, parle la même langue et ont la même culture. La seule chose qui sépare un arabe de Jordanie et un Palestinien de Jordanie c’est une distance de quelques kilomètres et une période de 25 ans.

La commémoration de la Nakba n’est possible que dans une culture qui n’a pas le sens des responsabilités. Une religion qui a tué plus de personnes et détruit plus de cultures que Staline et Hitler réunis, demeure quand même convaincue qu’elle est la victime. Elle est sa propre victime, la victime de l’échec d’une guerre génocidaire. La Nakba est en réalité nakbacide. C’est le rêve d’un assassinat de masse, un rêve frustré parce que les victimes ont répliqué.

Si la guerre d’indépendance israélienne avait été une guerre entre des Juifs et des Arabes locaux, le cirque de la Nakba ne pourrait pas être une telle faillite. En fait il s’est agi d’une guerre menée entre les Juifs locaux et les armées de sept pays arabes, y compris l’Arabie Saoudite, l’Égypte, l’Irak et la Syrie et dirigée par deux commandants britanniques. Malgré tous leurs moyens, les envahisseurs arabes musulmans n’ont réussi à s’emparer que de la moitié de Jérusalem, de Gaza et de la Judée-Samarie. C’est cela qui les ronge.

L’horrible vérité de la Nakba, c’est qu’elle a émoussé les ambitions nationalistes des Arabes musulmans qui rêvaient de remplacer les Empires Ottomans et Britanniques. Perdre la guerre contre une puissance mondiale européenne n’aurait pas été aussi humiliant que de perdre la guerre contre une minorité méprisée de la région. Un peuple dont le nom est une insulte dans la bouche de tous les Arabes, “Yahoud” [juif]. Inférieur à un chien. Yahoud, transformé en singe et en porc dans le Coran. Yahoud, citoyen de deuxième classe dans tous les pays musulmans. Malgré cela, les Juifs ont réussi à repousser sept armées musulmanes et récupérer leurs terres conquises par les Califes.

Mais, dans la culture musulmane, la notion de temps n’est pas la même. Perdre une guerre, cela n’a pas de sens et ils ne l’acceptent pas. Les musulmans arabes pensent encore que l’Espagne leur appartient. Chaque fois qu’ils voient une armée européenne, ils recommencent à maugréer contre les Croisés. Les Juifs sont accueillis avec les chants de « Khaybar ya Yahoud »  rappelant le massacre des Juifs par Mahomet, un événement historique qui se rapproche de ce que la Nakba prétend être. Rien n’est jamais oublié. Aucun traité ne peut calmer cette rage violente nourrie par des rancunes anciennes. Le but de la haine, c’est la haine. Le but de la Nakba, c’est la Nakba.

L’histoire n’existe pas. Le monde musulman n’a pas d’histoire. Il possède des mythes pénétrants qui alimentent ce besoin d’auto-glorification et de victimisation chez les Musulmans arabes. L’histoire musulmane est un long cri de revendications :« c’est à moi, c’est à moi, c’est à moi » et aussi « rend-le moi ». Des millions de musulmans arabes croient qu’ils ont découvert l’Amérique,  que l’Europe leur a volé leur science, que le monde entier était musulman à une époque,  que l’holocauste est un mythe, que Neil Armstrong, sur la lune, a entendu l’appel à la prière du Muezzin, que Jacques Cousteau s’est converti à l’islam et que le Coran a inventé les ampoules. La Nakba a autant de sens que l’une de ces affirmations.

Quand les Musulmans gagnent une guerre, c’est parce que Dieu est avec eux. Quand ils perdent une guerre, c’est parce qu’ils ont été sapés, trompés et trahis. L’autre partie n’a pas été loyale. Puis arrive les cris : « Le temps a expiré »« Nous voulons une autre chance » et bien sûr, « C’est à moi, c’est à moi, c’est à moi ! Rendez-le-moi ! » S’ensuivent des promesses de vengeance, des youyous de vieilles femmes qui viennent juste de noyer leurs propres filles, des foules sous l’emprise du haschisch incendiant des drapeaux qu’ils viennent juste d’acheter dans ce but et des vieillards serrant les dents devant la caméra. Quel jour glorieux de Nakba, on recommencera l’année prochaine ?

Les activistes anti-israéliens aiment dire qu’Israël est une idée qui est devenue un pays et que la Palestine est un pays qui est devenu une idée. Mais c’est en fait l’inverse. Israël est un pays re-né de ses cendres, après plusieurs siècles d’occupations et de répressions. La Palestine est une idée qui n’a jamais été un pays mais cette idée a été maintenue dans un but stratégique.

Des millions de personnes ont été transformé en miliciens du monde arabe par une identité palestinienne fictive, dont les racines imaginaires les relient à un pays dans lequel ils n’ont pratiquement jamais vécu. Leurs drapeaux et leurs chants patriotiques cachent le fait qu’ils ne sont que des mandataires de pays qui leurs refusent la citoyenneté pour se servir d’eux comme une arme, non seulement contre Israël mais aussi les uns contre les autres. Quand un pays arabe a besoin de quelques voyous pour briser une manifestation, ou même pour rassembler les gens, ils apportent ces faux Palestiniens avec leurs keffiehs, leurs drapeaux tricolores arabes et socialistes et leur passé de chômeurs.

L’ironie de l’histoire c’est que c’est la crédulité même de ces Arabes musulmans et leur volonté d’accepter une identité palestinienne qui les maintiennent comme personnes déplacées dans les pays où ils vivent. S’ils avaient demandé le droit de devenir citoyens de Jordanie, de Syrie ou du Liban, la pression internationale leur aurait permis d’accéder à une nouvelle vie. Au lieu de cela, en adoptant l’honneur douteux de poursuivre le Djihad contre les Juifs, ils sont pris au piège dans un no man’s land qu’ils se sont eux-mêmes fabriqués. Tant qu’ils éprouveront l’envie de devenir des tueurs, de sacrifier leurs propres enfants au Moloch de la ceinture explosive, ils resteront à jamais des parias dans leur propre pays.

La Nakba est un rappel ennuyeux de l’absence de désir de paix chez les Musulmans. C’est parce qu’ils ne sont pas assez mûrs pour y faire face. Ce qu’ils désirent vraiment c’est ressasser des griefs et programmer un autre génocide, au lieu de reconnaître les conséquences de leurs propres actions. Ces histoires de Neil Armstrong qui n’a pas entendu parler arabe sur la lune et du Coran qui n’a pas inventé l’ampoule sont aussi l’histoire qui a vu les Israéliens faire concession sur concession depuis l’époque du Mandat alors que les Musulmans arabes répondaient à chaque fois par la trahison et la violence.

Voici une anecdote sur un conducteur israélien qui heurte accidentellement un mouton appartenant à un Arabe. Le conducteur sort de sa voiture et offre de payer pour le mouton. L’Arabe refuse. Le chauffeur offre alors de payer pour cinq moutons, pour dix moutons. L’Arabe continue de refuser. Le chauffeur frustré demande alors, « Mais que voulez-vous ? » « Je veux ce mouton », répond l’Arabe montrant du doigt le mouton mort. C’est ça la Nakba, en gros. Les Arabes ne veulent pas faire preuve de maturité et négocier un accord. Ils veulent le mouton mort qui représente leur rêve d’un empire arabe uni dominant la région. Et les guerres se poursuivront jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils ne peuvent pas l’avoir en retour.

Nakbacide  - Par Daniel Greenberg - Sultan Knish - Adapté par danilette pour JSSNews

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 09:27

 

Dora Marrache-copie-1

Merci DORA

 

UN ÉTAT PALESTINIEN EN SEPTEMBRE ?

Par Dora Marrache

pour © 2011 www.aschkel.info

Ecouter DORA>>>logo radio shalom


Tandis qu’on cherche désespérément le moyen de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Proche-Orient, la proclamation unilatérale d’un État  palestinien, comme le demande le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a fait son chemin et beaucoup y voient la solution à cet épineux problème.

Le but de Mahmoud Abbas est d’obtenir, lors de la conférence de Durban III, la reconnaissance du maximum de pays afin que l’ONU vote  une résolution proclamant la naissance d’un État palestinien dans les frontières d’avant 67.

Certes, il faut reconnaître que les Palestiniens jouissent d’un soutien non négligeable tant auprès des intellectuels israéliens que de la communauté internationale qui est favorable à la création d’un État avec des frontières reconnues.

Comme toujours, ils peuvent compter sur la Gauche israélienne pour soutenir leurs revendications. Ainsi, récemment, quelques  ex-membres du Mossad, dont Danny Yatom, un de ses ancien chefs,  mais aussi des personnalités de l’armée ou du monde des affaires, ont pris position en faveur de la création d’un État palestinien dans un document intitulé « Initiative de paix israélienne » : « Nous avons regardé autour de nous, constaté ce qui se passe dans les pays voisins, avait déclaré Danny Yatom,  et nous nous sommes dit qu’il est temps pour les Israéliens de faire entendre leur voix, eux aussi… nous pensons qu’une telle initiative peut rassembler un grand nombre d’Israéliens ».

En avril dernier, des universitaires israéliens, ainsi que 17 Prix Israël- distinction hautement convoitée-  ont lancé un appel à la création d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant la guerre de 1967, et ils ont choisi de le faire sur un lieu hautement symbolique : face au bâtiment  où Ben Gourion avait proclamé la naissance de l’État d’Israël.

« La terre d’Israël est le berceau du peuple juif, où son identité a été formée. La terre de Palestine est le berceau du peuple palestinien où son identité a pris forme », peut-on lire dans leur pétition. Qui plus est, les signataires de cet appel vont jusqu’à reprendre des phrases de la Déclaration d’Indépendance d’Israël et déclarer que « la fin complète de l’occupation est une condition essentielle pour la libération des deux peuples, israélien et palestinien ». Et ils ajoutent : « Nous appelons à saluer l’indépendance escomptée d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël, selon les frontières de notre indépendance fixées lors de l’armistice de 1949 ».

Encore une fois, force est de constater que les coups les plus durs portés à Israël le sont par des Israéliens de gauche, toujours fiers de compter parmi les défenseurs les plus acharnés des Palestiniens.

De nombreux pays également, principalement 12 des 13 pays d’Amérique latine –la seule exception étant la Colombie – ont reconnu l’État de Palestine sans que cela impressionne le moins du monde l’État d’Israël, et il n’est pas exclu que l’Union européenne emboîte le pas.

À l’heure actuelle, ce sont plus de 98 pays qui l’ont reconnu, tandis que d’autres comme la France, L’Allemagne se contentent d’accepter sur leur territoire une délégation palestinienne.

Quand il était ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner avait déclaré à un quotidien palestinien : « La communauté internationale ne saurait se satisfaire d'une impasse prolongée. Je crois que l'on ne peut pas écarter par principe l'option du Conseil de sécurité », autrement dit la reconnaissance d’un État palestinien.

Alain Juppé, lui,  a  même déclaré que si Israël n’aboutit pas à un accord de paix avec les Palestiniens,  la reconnaissance d’un État palestinien par l’ensemble de l’Union européenne est « une hypothèse qu’il faut avoir en tête ».

Et il y a quelques jours, la France, par la voix de son président, menaçait de nouveau Israël de reconnaître un État palestinien si les négociations en septembre prochain n’avaient pas repris : "Si le processus de paix reprend durant l'été, a dit Sarkozy, la France dira qu'il faut laisser les protagonistes discuter sans bousculer le calendrier. Si, à l'inverse, le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l'Etat palestinien", dit-il.

Comme on peut le constater, la France, qui se dit l’ami d’Israël, se permet un véritable chantage.

Chantage aussi du côté des Palestiniens par la bouche de Mahmoud Abbas qui déclare que si aucun progrès n’est réalisé dans les négociations, il demandera en septembre à l’ONU de reconnaître l’État palestinien, alors même qu’il sait que son alliance avec le Hamas a tué tout espoir de reprise des pourparlers de paix.

Il laisse entendre qu’il démissionnera s’il réussit à obtenir la création de l’État indépendant de Palestine : «Lorsque j'ai été élu, déclare-t-il dans un entretien à un journal italien, mon programme était le suivant: amélioration de la sécurité, de l'économie et du développement social, réconciliation palestinienne et indépendance de notre Etat». «L'accomplissement de tout cela est possible cette année. Je prendrai ensuite ma retraite», a-t-il confié au quotidien italien avant une visite dans la Péninsule.

Beaucoup de pays agissent un peu comme si Israël était le seul et unique responsable de l’échec du processus de paix et qu’il fallait par conséquent prendre des sanctions contre lui ou à tout le moins le menacer de sanctions . On occulte évidemment le fait qu’Israël était prêt à poursuivre  le gel de la "colonisation" en Judée-Samarie et à reprendre les négociations si L’AP acceptait de reconnaître le caractère juif de l’État d’Israël. Or, exception faite des Etats-Unis qui ont tenté de convaincre les Palestiniens  d’accepter cette condition, aucun pays européen, à ma connaissance,  n’a pris en considération la proposition du gouvernement israélien, ou  n’a tenté de faire pression sur les Palestiniens pour débloquer l’impasse.

Et maintenant, tous savent que l’accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah diminue considérablement les chances d’en arriver à une paix négociée, contrairement à ce que la Gauche se plaît à affirmer, car jamais Israël ne négociera avec une organisation terroriste.

Même s’il est dans l’intérêt de l’État d’Israël de réaliser la paix avec ses voisins, il n’est pas prêt à payer le prix fort pour une paix qui, regardons la vérité en face, risque fort de n’être qu’une simple trêve comme Israël en a toujours eu depuis sa création puisque le but ultime du Hamas est la disparition d’Israël.

Bien sûr, à l’heure actuelle, il est très probable que les Palestiniens obtiennent la majorité des 2/3 des 192 membres de l’ONU,  majorité requise pour obtenir que soit proclamé l’État de Palestine.

Faut-il pour autant s’alarmer et  y voir une catastrophe pour Israël ?

Dans une chronique intitulée : « Septembre, le mois de tous les dangers », Schmuel Trigano tente une simulation étape par étape de ce qui se fera à Durban en septembre prochain. C’est un scénario absolument apocalyptique qu’il nous brosse,  conséquence d’une reconnaissance par la communauté internationale de l’État palestinien.

 

Même si cette simulation se base sur des faits réels, j’ose espérer que nous n’aurons pas à vivre un tel cauchemar. Et ce pour plusieurs raisons :

1. Certes, les Palestiniens n’ont jamais eu de difficultés à faire voter des résolutions à l’encontre d’Israël. Mais on sait que ces résolutions n’ont pas force de loi.

2. L’idée de la proclamation d’un État palestinien n’est pas nouvelle. En1988, à Alger, Arafat, alors chef de l’OLP avait  proclamé la naissance d’un État palestinien.

Quelque temps après, une centaine de pays - 94 pays membres de L’ONU sur 192- environ avaient reconnu l’État de Palestine. Mais l’ONU n’a pas entériné cette reconnaissance, même si cette organisation considère que la Cisjordanie (de son vrai nom Judée-Samarie) et la Bande de Gaza sont des territoires palestiniens.

Faut-il d’ailleurs rappeler que l’État d’Israël n’a pas conquis ces territoires durant  la guerre de 1967 comme l’affirment un grand nombre de pays, mais qu’il a tout simplement repris aux Jordaniens la Judée-Samarie et Jérusalem-est que le royaume hachemite occupait depuis 48. En d’autres termes, Israël n’a fait que libérer des territoires occupés par la Jordanie.

Puis le 13 mars 2002, le Conseil de sécurité, par 14 voix et une abstention, a adopté une résolution dont le texte avait été proposé par les États-Unis, la résolution 1397,  qui mentionnait l’État palestinien, et qui insistait aussi sur la nécessité que cesse la violence. Il ne s’agissait nullement de la proclamation d’un État palestinien et Israël était en faveur de ce texte.

 

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3. Il  n’est pas dit que l’Union européenne donnera réellement suite à la demande des Palestiniens. Peut-être a-t-elle vu dans ces menaces de reconnaissance de l’État palestinien un moyen de faire pression sur l’État d’Israël pour qu’il se plie au desiderata des gouvernements palestiniens. À moins que cette résolution ne lui soit apparue comme le moyen de mettre fin à cet épineux dossier qui lui semble insoluble.

 

4. Mais même si l’Union européenne acceptait -hypothèse selon nous hautement improbable-  il reste que la proclamation d’un État-nation palestinien relève du Conseil de sécurité. Or il semble très peu probable que l’Amérique abandonne Israël et renonce à faire usage de son droit de veto. Certes, s’il n’en tenait qu’à Obama, il se plierait peut-être à la volonté des États arabes, mais heureusement il n’est pas seul à décider du sort d’Israël.

5. Enfin, à supposer que les Palestiniens arrivent à leurs fins et qu’ils obtiennent de l’ONU une résolution, il faudrait créer deux États palestiniens car le Hamas ne reconnaîtra jamais un État palestinien représenté par Abbas. Il ne faut pas oublier que, pour l’heure, les Palestiniens ont deux gouvernements dont un – le Hamas-  qui revendique la totalité du territoire, incluant Israël. Faudra-t-il alors créer deux États palestiniens ? 

Pour montrer sa «  bonne volonté », le Hamas a surpris tout le monde en déclarant qu’il serait disposé à accepter un État palestinien "sur n'importe quelle partie de la Palestine". Pour la première fois, il semble renoncer à un État qui irait de "de la rivière à la mer".

La communauté internationale a semblé se réjouir de cet assouplissement en feignant d’ignorer que, dans le même temps, Mahmoud Zahar, co-fondateur du Hamas et ministre des affaires étrangères, affirmait, lors d’un entretien le 11 mai dernier avec l’agence de presse palestinienne Maan,  que son gouvernement,  tout comme la plupart des pays arabes, ne reconnaîtrait pas Israël afin que les réfugiés conservent leur droit au retour : « Quel sera le destin des cinq millions de Palestiniens qui vivent en diaspora, est-ce qu’on renoncera au droit au retour ? » a-t-il dit .

Il a tenu à préciser que  « le cessez-le-feu est une partie du plan de résistance, mais ne la supprime pas », que « le calme ne veut pas dire la paix avec Israël ».

Et il a déclaré que si son gouvernement est prêt à accepter un État plus petit, en revanche il pose comme condition non-négociable le droit au retour des réfugiés de la guerre de 1948 ainsi que de leurs descendants, environ 5 millions de personnes.

Évidemment, le Hamas peut accepter même un petit bout de territoire puisque le retour des réfugiés aura pour conséquence un changement dans l’équilibre entre Juifs et Palestiniens, changement qui se fera au bénéfice des Palestiniens, lesquels pourront absorber sans difficultés l’État juif et réaliser leur rêve d’un État qui irait de « la rivière à la mer ». Et on présente cette nouvelle comme un acte de bonne volonté de la part des Palestiniens !

De toute façon, en ce qui concerne le droit au retour, le Premier ministre israélien a opposé un non catégorique.

 

6. Quand bien même l’État palestinien serait proclamé, il resterait encore à obtenir d’Israël qu’il veuille bien  reconnaître cet État comme voisin. Or, rien n’est moins sûr. Certes, Israël n’est pas opposé à la création d’un État palestinien, Sharon lui-même l’avait déjà envisagé. Mais il est normal qu’il pose des conditions à sa reconnaissance, dont la reconnaissance par les Palestiniens de l’ « État juif » .

En effet, comment pourrait-il reconnaître un État dont la Charte ne le reconnaît pas, le considère illégitime, le  nomme « entité sioniste », et prône la création d'un État palestinien islamique sur l'ensemble du territoire d’Israël ? Car faut-il rappeler ici les paroles de Mahmoud Abbas aux journalistes, à Ramallah : « Nous l’avons dit franchement, et nous le répéterons toujours: s’il y a un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale, nous ne serons pas d’accord pour qu’il y ait le moindre Israélien dans celui-ci ».

 

Ensuite, le gouvernement israélien doit exiger  la garantie de la sécurité d’Israël, garantie qui implique la démilitarisation de l’État palestinien. «En cas d’accord de paix, le territoire sous contrôle palestinien doit être désarmé et Israël doit avoir de solides garanties de sécurités», a déclaré Netanyahou.

Que certains jugent inacceptable une telle condition, soit. Mais il serait bon de se poser la question suivante: si le Hamas disposait de l’armement dont dispose Israël, que ferait-il ? La réponse est on ne peut plus évidente.

 

Les conséquences de la proclamation d’un état palestinien

Pour Israël, les répercussions économiques sont à craindre si on en croit les dires des hommes d’affaires israéliens. On risque de voir se multiplier et les boycotts et les sanctions économiques.

En revanche, les accords d’Oslo signés le 7 juillet 93 n’auraient plus leur raison d’être. Par ailleurs, Israël pourra maintenir sa barrière de sécurité, décider seul des relations à entretenir avec ce voisin et, éventuellement, agir avec lui comme avec un ennemi, donc lui déclarer la guerre.

Quant aux Palestiniens, il leur sera difficile de se faire reconnaître comme État quand ils sont tributaires de l’aide internationale et d’Israël. Qui leur fournira l’eau potable quand Israël mettra fin à l’accord en vertu duquel elle doit leur fournir une certaine quantité d’eau ? Précisons d’ailleurs qu’Israël leur fournit deux fois plus que la quantité imposée par l’accord. Et qui leur fournira l’électricité ? Et dire qu’Israël envisage de construire  une centrale électrique du côté de Djenine !

Il faut se rendre à l’évidence : la paix avec les Palestiniens est impossible. On n’obtiendra jamais que des trêves. Or une trêve, comme se plaisait à le rappeler le représentant du Hamas, « une trêve n’est pas la paix ». Israël ne le sait que trop !

Quoi que fasse Israël pour soigner son image dans la communauté internationale, la plupart des pays - exception faite de quelques pays amis dont le Canada- multiplient les condamnations et les menaces. Alors, tant qu’à être systématiquement condamné autant l’être pour des raisons qui en vaillent la peine : Jérusalem, capitale de l’État d’Israël et la Judée-Samarie, partie intégrante de l’État d’Israël.

Dora Marrache

Chroniqueuse Radio-Shalom Montréal

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 07:35

 

 

 

ISRAEL - Réalités du terrain - Cartes pour mieux comprendre !

Par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

 

Lire aussi

>Videos : Quelles sont les lignes de 1967 ?

>"Les frontières de 1967" ou comment faire avaler des couleuvres au monde entier

>Les lignes indéfendables de 1967 et le protectorat américain d’une souveraineté d’Israël sous caution "révolutionnaire" arabe

 

 

 

Pour SARKOZY

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Pour OBAMA

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Tel Aviv vu de Judée-Samarie

 

 

 

 

Sécurité Frontières Israël 1

 

Sécurité Frontières Israël 2

 

Sécurité Frontières Israël 3

 

Sécurité Frontières Israël 4

 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 22:17

 

 

 

Remise en ligne de cette lettre des dirigeants de Judée-Samarie à Ban Ki-Moon, lettre qui devrait être lue par Obama, Ashton, Sarkozy, Cameron, et autres...

 

Ôter les gants avec ceux qui se dressent contre Israël, aussi puissants qu’ils soient, voilà ce que doivent faire les Juifs aujourd’hui. Un certain nombre de dirigeants de Judée-Samarie ont adressé un avertissement au Secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon, le sommant « de ne plus utiliser l’expression de ‘territoires occupés’ lorsqu’il parle de la Judée-Samarie, sous peine de le poursuivre devant un tribunal ».
Ces responsables, conseillés par l’excellent avocat Elyakim Haetzny, ne font pas les choses à la légère. Ils se basent sur un document officiel de l’ONU, qui date de 1945, sorte de « constitution » dans laquelle l’article 80 est consacré à « Eretz Israël » et mentionne « les droits éternels du peuple juif sur la terre d’Israël, qui ne peuvent être remis en cause sans l’accord du peuple juif ». Ce document oblige aussi juridiquement l’ONU à respecter les décisions de son ancêtre la « Société des Nations », qui en 1920, à San Remo, avait donné à la Grande Bretagne le mandat sur la Palestine (des deux côtés du Jourdain !) « afin de mettre en application la Déclaration Balfour ».
Dans leur lettre à Ban ki-Moon, les responsables de Yesha écrivent notamment : « L’exigence qu’Israël cède aux Arabes des territoires qui ont été promis par D.ieu au peuple juif, et qui sont protégés par le droit international (cf. article 80), équivaut à une demande de suicide national… ». Les signataires préviennent : « Monsieur Ban ki-Moon, si vous persistez à ignorer ces vérités historiques et juridiques, et que vous poursuiviez votre politique injuste et illégale dans le cadre de l’ONU, nous nous sentirons libres d’agir en fonction des intérêts du peuple juif, et nous adresserons notamment à une instance judiciaire au nom du peuple juif…»
Par ailleurs, ces même responsables ont adressé une lettre au Premier ministre israélien en visite à Washington, lui demandant expressément, lors de son discours devant le Congrès, « d’évoquer les droits historiques du peuple juif sur la Judée-Samarie, et ne plus se réfugier derrières les arguments de sécurité ». « Vous avez-là une occasion unique de clamer devant le monde entier que les Juifs ne sont pas des occupants en Erets Israël », concluent-ils dans leur lettre 
Par Shraga BLUM

 

A Diffuser au maximum 

 

 

Lettre adressée par les dirigeants des localités de Judée-Samarie au Secrétaire général des Nations Unies

 http://www.israpundit.com/archives/35767

Traduction par Occam

 

pour  © 2011 www.aschkel.info 

Article reproductible et à diffuser largement à la seule condition de mentionner le nom du site et de ne faire aucune modification.

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http://www.aschkel.info/article-lettre-adressee-par-les-dirigeants-des-localites-de-judee-samarie-au-secretaire-general-des-nations-73671287.html

 


Au secrétaire général des Nations Unies

M. Ban Ki-Moon

 

Cher Secrétaire général,

 

Par cette lettre nous souhaitons respectueusement attirer votre attention, entre autres, sur les références répétées de la part des Nations Unies aux territoires libérés par Israël lors de la guerre des Six Jours de 1967 – territoires jusqu’alors illégalement occupés par le royaume de Jordanie – en tant que « territoire palestinien occupé » (TPo) dans les communiqués de l’ONU.

 

Pour votre usage le plus récent du terme, voir UN News Service, 23 mars 2011, « Un Chief condemns bomb attack in West Jerusalem ». En vous référant de manière répétée au « territoire palestinien occupé » (ou « territoires palestiniens occupés » comme dans UN News Service, 1er avril 2011), vous dissimulez involontairement au public le véritable statut légal des territoires auxquels vous faites références, et provoquez une douleur injustifiée au peuple juif.

 

Nous rapportons ci-après, de manière concise, les faits pertinents sur le sujet :

 

Les territoires libérés en 1967 de l’occupation jordanienne illégale, qui avait duré de la signature de l’accord d’armistice israélo-jordanien en 1949 à la deuxième semaine de juin 1967, sont des territoires appartenant de toute éternité, légalement et sans ambiguïté au peuple juif, ainsi que ceci le montre clairement :

 

1. La terre entière d’Israël avait été promise et garantie au peuple juif, descendants des Patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, par le tout-puissant de tous les temps, ainsi qu’il est répété encore et encore dans les cinq livres de la Bible hébraïque (par exemple Genèse 15:21, Deutéronome 1:8 et autres), acceptés par les fidèles de la foi chrétienne dont la Bible inclut les livres mentionnés, et confirmés en plusieurs endroits du livre saint de l’Islam, le Coran (par exemple sourate 2 et autres).

Ce précepte fondamental de la foi juive est renforcé par divers exposés dans un autre livre saint du judaïsme, le Talmud, dont l’étude est commune non seulement dans les écoles juives mais aussi dans celle de la Corée du Sud.

 

2. Malgré la destruction du Temple de Jérusalem et l’expulsion par la force du peuple juif de sa terre par l’empire romain au début de notre ère (70 après J.C.) après plus de mille ans de présence juive continue sur cette terre, les diverses communautés juives à travers le monde ont maintenu leur connexion spirituelle et historique avec la terre sainte, et cette connexion a été reconnue par l’entière communauté internationale depuis novembre 1917 (la déclaration Balfour), dans les années 1920 lorsque la Grande Bretagne se voit confier le Mandat de la Palestine et enjointe à implémenter la déclaration Balfour, et de 1922 (avec 52 Etats membres de la Ligue des Nations confirmant le Mandat) à décembre 1925 (quand la Convention anglo-américaine relative au Mandat de Palestine signée un an plus tôt était proclamée devant le Congrès par le président Coolidge).

 

Ainsi était confirmée de jure la souveraineté du peuple juif sur toute sa terre, que les nations ont appelé « Palestine », tandis que les attributs de souveraineté étaient délégués au Royaume Uni afin qu’il puisse préparer les Juifs du monde à l’administration réussie de son Etat juif naissant, destiné à l’établissement prochain sur toute la terre sainte, c’est-à-dire des deux côtés du Jourdain – ainsi que les principales Puissances alliées de la Première guerre mondiale l’avaient déterminé lors de la Conference de San Remo en 1920 et formalisé dans le Mandat pour la Palestine.

Durant toute la période mandataire, la Grande Bretagne entreprit inlassablement de ruiner l’implémentation du Mandat au moyen d’une série de « Livres blancs » qui travestissaient l’objectif originel du Mandat.

 

3. Même lorsque la Ligue des Nations fut dissoute, les fondateurs de l’organisation des Nations Unies, nouveau corps destiné à remplacé la défunte Ligue et à la tête duquel vous, M. le Secrétaire général, êtes désormais placé, ont garanti la continuité des droits juifs légaux sur la terre d’Israël par l’article 80 de la Charte des Nations Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU, toutefois, a écarté cet article et recommandé la partition de la « Palestine » (1947), une recommandation illégale rejetée par les Arabes de ces territoires et par les dirigeants des Etats arabes qui ne souhaitaient pas même concéder ne serait-ce qu’un pouce de terre pour le retour du peuple juif. Cette résolution de l’Assemblée générale n’a jamais été légale, n’a jamais eu de valeur contraignante, fut enterrée pendant plus de 63 ans et ne peut plus être ressuscitée.

C’est l’opposé même qui est requis aujourd’hui des Nations Unies : reconnaître la continuité des droits juifs légaux sur toute la terre d’Israël d’après l’article 80 de la Charte des Nations Unies !

 

4. La guerre qui suivit (1947-1949) lancée à l’encontre d’Israël par les armées d’invasion de cinq Etats arabes se termina par la signature d’accords d’armistice destinées à perpétuer, jusqu’à l’obtention de la paix, les lignes militaires tenues par les différents camps lorsque le cessez-le-feu prit effet, et ces accords établissaient explicitement que ces lignes ne devaient pas être considérées comme des frontières définitives ni ne devaient influencer en quelque manière le tracé de ces futures frontières lorsque celles-ci devraient être déterminées par des accords de paix.

Ceci, M. le Secrétaire général, est la fameuse Ligne Verte, que les Nations Unies semblent considérer sans raison comme une frontière (« les frontières de 1967 ») entre Israël et les Arabes vivant en Judée-Samarie, lesquels ne furent jamais partie des accords d’armistice et ne se sont jamais considéré eux-mêmes comme un peuple distinct désireux d’exercer ou même de demander un théorique droit à l’auto-détermination – ainsi qu’il fut démontré par leur silence assourdissant pendant les 18 années d’occupation et d’annexion illégale jordanienne (1949-1967).

Ce silence fait encore écho de manière significative à travers les couloirs du temps et sert à l’interprétation des manœuvres « palestiniennes » consécutives.

 

5. En 1967, une guerre – la guerre des Six Jours – était une fois de plus lancée contre Israël par quatre Etats arabes : Egypte, Syrie, Jordanie et Irak, comme conséquence inévitable du renvoi égyptien de la petite force des Nations Unies qui avait, pendant la décennie précédente, maintenu le fragile cessez-le-feu entre l’Egypte et Israël ; du blocus naval imposé par l’Egypte à l’encontre du port israélien d’Eilat ; de la réticence internationale à intervenir ; et de la réunion des forces armées égyptienne, syrienne et jordanienne sous un commandement unifié.

Un des spectaculaires résultats de cette guerre fut l’expulsion des forces jordaniennes des régions de Judée et Samarie (les régions que la Jordanie avait appelé « Cisjordanie ») et la fin soudaine de l’occupation jordanienne illégale de ces territoires pendant 18 ans.

 

6. Espérant naïvement que les Etats arabes, après leur impressionnante défaite, réaliserait qu’il n’y avait pas d’alternative rationnelle sinon de parvenir à un accord avec Israël et de signer des traités de paix en échange des territoires perdus pendant la guerre, le gouvernement israélien s’est imprudemment retenu d’incorporer la Judée-Samarie à l’Etat d’Israël – ainsi qu’il était légalement contraint de faire, le peuple juif s’étant vu reconnaître la souveraineté de jure sur ce territoire à San Remo depuis longtemps (1920), ceci ayant été confirmé par le Conseil de la Ligue des Nations en 1922 – et, plutôt que d’appliquer la loi israélienne aux territoires libérés, a volontairement appliqué les recommandations humanitaires des Lois de la Guerre, ainsi que le stipule la Quatrième Convention de Genève.

Ce fut une démarche entreprise par Israël, M. le Secrétaire général, non pas sous contrainte légale (ce qui aurait été le cas si les territoires avaient été conquis sur un souverain légal), mais simplement une mesure de protection des habitants de Judée-Samarie pour ce qu’on considérait naïvement comme une courte période.

Cela démontre clairement, M. le Secrétaire général, l’absurdité de qualifier cette terre d’« occupée », malgré les interprétations contraires fournies même par certains des juristes israéliens de réputation internationale, qui sont, en un sens, devenus rien moins que les Mouammar Kadhafi du peuple juif.

 

7. Même un étudiant de première année dans l’histoire du Moyen-Orient sait parfaitement que les Arabes ont répondu d’un « NON ! » retentissant à la paix, « NON ! » aux négociations et même « NON ! » à la possibilité d’une reconnaissance arabe de l’Etat juif.

 

8. Ce ne fut qu’en 1979 que l’Egypte signa un traité de paix avec Israël et bien plus tard, en 1994, que la Jordanie en fit de même.

Les Arabes vivant sur la terre d’Israël ont refusé jusqu’à ce jour de mettre fin aux hostilités, à l’incitation à la haine et au terrorisme criminel contre les Juifs et contre l’Etat juif ; en fait, certaines factions « palestiniennes » ont engagé des négociations avec Israël, mais n’ont jamais été prêtes à conduire ces négociations vers une conclusion réussie, malgré les concessions douloureuses offertes par Israël afin d’obtenir la paix.

 

9. Le temps est indubitablement venu – en fait, cela aurait du être le cas depuis longtemps – pour la communauté internationale représentée par les Nations Unies de reconnaître le fait que les Arabes de la terre d’Israël ne veulent pas leur propre Etat ni ne veulent conclure un accord de paix avec l’Etat d’Israël ; tout ce qu’ils souhaitent est la destruction d’Israël ; le temps est en effet venu de réaffirmer la reconnaissance internationale des droits immuables du peuple juif à la totalité de leur foyer historique.

 

10. Considérons deux cas de l’histoire moderne, M. le Secrétaire général, [1] celui de la Namibie et [2] celui de la Jordanie :

 

[1] Tout comme les principales Puissances alliées de la Première Guerre mondiale avaient accordé un Mandat pour la Palestine à la Grande-Bretagne à San Remo en 1920, ils ont accordé à l’Union d’Afrique du Sud un mandat pour l’Afrique du Sud-ouest.

A l’inverse des britanniques, qui informèrent les Nations Unies en 1947 de leur désir de se débarrasser eux-mêmes des charges de leur mandat, l’Afrique du Sud refusa d’abandonner le mandat qui leur avait été confié.

Tandis que les Nations Unies – plutôt que de faire du Mandat pour la Palestine un territoire sous tutelle administrative, ainsi que la Charte des Nations Unies l’exigeait – recommandèrent par la voix de l’Assemblée générale la partition illégale de la Palestine, contrairement aux stipulations expresses de la Charte du Mandat et entraînant une violation grossière des droits du bénéficiaire national du Mandat – le peuple juif, dans le cas de la Namibie les Nations Unies ont fait pression sur l’Afrique du Sud jusqu’à ce que le pays abandonne son mandat, et la nouvelle République de Namibie finalement vint au jour en 1990.

 

M. le Secrétaire général, l’injustice flagrante de la position des Nations Unies relativement à la terre d’Israël se révèle clairement lorsqu’on la compare avec la position des Nations Unies relativement à la Namibie.

Dans le cas de la terre d’Israël / Palestine, le bénéficiaire national du Mandat – le peuple juif – a été privé par la force de ses droits, tandis que dans le cas de la Namibie, les Nations Unies ont agi par contrainte afin de s’assurer que l’objectif du Mandat pour l’Afrique du Sud-ouest soit complètement accompli.

Il ne fait aucun doute, M. le Secrétaire général, que l’ONU – l’organisation dont vous êtes à la tête – est largement considérée comme une organisation biaisée, injuste et même antisémite.

 

[2] Le royaume de Jordanie existe sur 75% de la Palestine mandataire. Sa classe dirigeante, la famille hachémite soutenue par les tribus nomades bédouines, ne représente pas plus de 30% de la population, peut-être même moins.

Les 70% restants de la population de ce pays sont constitués d’Arabes « palestiniens », que les Arabes de la terre d’Israël considèrent comme du même peuple. Il est ainsi faux que les Arabes de la terre d’Israël soient sans Etat ; au contraire, dans le royaume voisin de Jordanie ils sont une inébranlable majorité de la population vivant sur le sol « palestinien ».

Si les Arabes séjournant à présent sur la terre d’Israël préfèrent vivre dans leur propre pays plutôt que dans un Etat juif, ils sont libres de rejoindre leurs frères à l’est du Jourdain, où ils peuvent vivre dans la paix et la tranquillité parmi les gens de même chair et sang, et encore plus important, des gens de même culture.

 

11. Nous devons aussi considérer les ramifications de l’établissement illégal d’un autre Etat arabe au cœur de la terre d’Israël, M. le Secrétaire général.

Nous avons pu apprendre de la rhétorique du Hezbollah libanais et de celui du Hamas de Gaza quel destin est réservé pour les 600.000 Juifs environ vivant légalement en Judée, en Samarie et à « Jérusalem-est », mais il n’est nul besoin d’aller si loin : les représentants de l’Autorité palestinienne ont été abondamment explicites sur le fait que le territoire qu’ils espèrent contrôler un jour devra leur être offert judenrein – sans aucun habitant juif quel qu’il soit.

Réalisez-vous, M. le Secrétaire général, ce que signifierait le déplacement illégal de plus d’un demi-million d’hommes, de femmes et d’enfants ?

Israël trouve difficile de fournir des habitations permanentes pour les huit ou neuf mille personnes expulsées de leurs maisons et de leurs moyens d’existence en 2005, quand Israël s’est retiré unilatéralement et imprudemment du district de Gaza.

Avez-vous conscience de la catastrophe subie dans les années 1920 par les millions de Bulgares, de Grecs et de Turcs contraints d’abandonner leurs foyers et de se réinstaller ailleurs ?

L’Autorité palestinienne a même voté l’imposition de la peine de mort contre quiconque de sa propre population vendrait une propriété à des Juifs.

 

De plus, nous savons d’avance quels rapports un Etat soi-disant « palestinien », bien qu’illégal, entretiendrait avec l’Etat juif, que jusqu’à ce jour il refuse de reconnaître en tant que tel.

En demandant à Israël de céder son propre territoire aux Arabes, vous ne faites pas que condamner près d’un demi-million de Juifs au déplacement dans des camps de réfugiés, mais vous condamnez aussi le Moyen-Orient à une autre féroce guerre d’agression arabe, dont les résultats éventuels sont trop graves pour êtres mentionnés.

Est-ce en fait votre intention, M. le Secrétaire général ?

Comment pouvez-vous concilier cela avec le Droit humanitaire international ?

 

Voilà, M. le Secrétaire général, les faits historiques et légaux. Il faut en conclure que demander à Israël de céder aux Arabes tout territoire appartenant au peuple juif par promesse divine et par le droit international équivaut à exiger d’Israël de commettre un suicide national et de rendre nuls et non avenus les droits légaux et territoriaux reconnus aux Juifs sur leur patrimoine national.

Il est ainsi de votre responsabilité de conseiller et de guider votre organisation pour réaffirmer la reconnaissance par la communauté internationale de ces droits juifs légaux sous l’article 80 de la Charte des Nations Unies, tout en cherchant à offrir aux Arabes vivant à présent sur la terre des Juifs une solution simple à leur désir d’exercer des droits politiques dans leur propre pays – i.e. dans le royaume de Jordanie.

 

Si vous deviez décider, M. le Secrétaire général, pour quelque raison que ce soit, d’ignorer les faits historiques et légaux mentionnés dans cette lettre, et de poursuivre les présentes politiques injustes et illégales de l’ONU, nous nous sentirons libres d’agir en accord avec les meilleurs intérêts du peuple juif.

Cela entraînera en dernier recours l’avancement de notre cause devant une autorité judiciaire internationale appropriée, et la poursuite judiciaire pour dommages envers les personnes responsables de cette illégalité.

 

Voir aussile dossier - Chantage et "Etat palestinien"

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 20:56

 

 

 

Videos : Quelles sont les lignes de 1967 ?

d’après "The Israel Project" | adapté par desinfos

 

 

 

 

Quand Israël a proclamé son indépendance en mai 1948, elle fut envahie par les armées de l’Egypte, la Syrie et la Jordanie dans l’espoir de jeter les Juifs à la mer et de détruire l’Etat juif naissant. La tentative a échoué et, en 1949, Israël et ses voisins arabes ont signé des accords qui ont établi un terme aux hostilités - la soi-disante lignes d’armistice de 1949. Les Etats arabes ne reconnaissent pas Israël ou n’ont pas accepter ces frontières comme permanente. Ils ont continué à déclarer leur intention de détruire Israël.

Le cessez-de 1949 a laissé Jérusalem divisée par des barbelés avec la vieille ville et les lieux saints sous contrôle jordanien tandis que l’ouest de Jérusalem est devenue la capitale d’Israël.

Ces lignes, également connu sous le nom de lignes d’avant 1967, sont ce dont le président Obama a fait mention dans son discours le 19 mai comme base des négociations pour créer un Etat palestinien.

 

Les lignes de 1949 ont créé un Etat juif en continuité mais très vulnérable. À un moment, juste au nord de Tel Aviv, Israël n’avait que neuf miles (14kms) de large. Ces lignes ont aussi laissé des forces arabes contrôler les hauteurs du plateau du Golan et les collines de Judée, qui dominent la plaine côtière où la plupart des Israéliens vivent. C’est une des raisons pour laquelle les dirigeants israéliens considèrent les lignes pré-1967 comme impossible à défendre et ont exigé des ajustements de frontière et des échanges de terres dans le cadre de tout accord de paix.

En 1967, les armées arabes se sont massées à nouveau dans une nouvelle tentative de détruire Israël. En conséquence de cette guerre, Israël a réunifié Jérusalem, permettant aux gens de toutes les religions l’accès à leurs lieux saints pour la première fois en 18 ans. Il a également pris la Cisjordanie et la bande de Gaza.

En 2005, Israël a renoncé à tout Gaza et des parties de la Cisjordanie aux Palestiniens dans l’espoir d’ouvrir la voie à un Etat palestinien. Gaza a été pris en charge par le Hamas soutenu par l’Iran, qui utilise maintenant la région comme une rampe de lancement pour tirer des roquettes, des missiles et des obus de mortier sur Israël - dont 328 seulement cette année.

 

Un mot du Rav Dynovitz

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 20:39

 

 

 

"Les frontières de 1967" ou comment faire avaler des couleuvres au monde entier

 

Lire aussi - Non, c'est faux ! Ni frontières, ni Palestine en 1967 ! Par Nessim COHEN-TANUGI 

L'illusion des «frontières de 1967" - Ces frontières n'ont jamais existé Alan Baker


Qui n’a pas entendu cette expression "frontières de 1967", dans la bouche des diplomates occidentaux ? 
Cette expression nous est resservie à toutes les conférences, à toutes les discussions, dans toutes les rencontres des diplomates occidentaux avec les Israéliens ou avec l’Autorité Palestinienne. 
Ne parlons même pas de ces pays d’Amérique du Sud qui ont trouvé bon de reconnaître l’état Palestinien (on se demande pourquoi le "re" puisqu’un tel état n’a jamais existé auparavant), dans ces fameuses "frontières de 1967".

Mais qu’en est-il réellement ? 
Existe-t-il de telles frontières ? 
Qui les a reconnues ? 
Depuis combien de temps existeraient-elles ?

Eh bien, la réponse risque de surprendre plus d’un diplomate occidental, si tant est qu’ils aient cru à l’existence de ces "frontières de 1967".

D’abord, il est incorrect de parler de frontières. Pour la bonne et simple raison que les pays arabes ne les reconnaissent pas et donc considèrent qu’Israël n’a pas d’existence légale. Ceci est également valable pour l’AP, malgré les discours réservés aux télévisions étrangères. Leurs livres d’école montrent clairement qu’ils revendiquent la totalité du territoire d’Israël.

Ce qui existe donc, et ce depuis la création d’Israël en 1948, ce sont des lignes d’armistice successives, en attendant la prochaine guerre de conquête ou de massacre par les armées arabes ou les organisations terroristes au Liban, à Gaza ou en Judée-Samarie. Il y a eu la "ligne verte" en 1949, puis la ligne d’armistice après la Guerre des Six Jours, la seule à laquelle pourrait faire référence l’expression "frontières de 1967".

Ligne d’armistice de 1949———Ligne d’armistice de 1967

19491967

Or, il est bien évident que lorsqu’ObamaCameronSarkozy et autres dirigeants planétaires parlent des "frontières de 1967" (ou "lignes de 1967"), ils ne font pas du tout référence à la ligne d’armistice d’après la Guerre des Six Jours. La ligne d’armistice à laquelle ils pensent vraiment, c’est la "ligne verte", celle de 1949. Ce qu’ils demandent donc à Israël, c’est de revenir à la ligne d’armistice de 1949, avec ses frontières indéfendables (notamment, à cause des hauteurs du Golan, de la partition de Jérusalem et du goulet d’étranglement à la hauteur de Natanya, là où Israël fait 10km de large).

Pourquoi tous ces dirigeants occidentaux, supposés d’une intelligence supérieure à la normale, ont-ils donc avalés cette expression de la propagande arabe, qui substitue "ligne d’armistice de 1949" par "frontières de 1967"?

Parce qu’en demandant à Israël de revenir à la situation de 1967 plutôt qu’en réalité à la situation de 1949, on fait accroire à l’opinion mondiale que l’autorité Palestinienne fait une concession à Israël… Moitié-moitié en quelque sorte. On n’effacerait que 44 ans d’Histoire. Alors que c’est pratiquement toute l’Histoire de l’Israël moderne qu’on efface, soit 62 ans. On remet en fait les compteurs à zéro à partir du moment où Israël a été créée ! C’est moins glorieux, n’est-ce pas ? Sans compter que cette ligne d’armistice de 1949 n’a même pas été reconnue par les pays arabes et qu’ils se sont acharnés à attaquer Israël malgré (ou plutôt à cause de) cette ligne.

Ce qui est étonnant, c’est de constater l’apathie des gouvernements israéliens successifs devant cette tromperie sémantique, qui est un acte de propagande absolument diabolique car avalé par tous, y compris par les pays dits "amis d’Israël". Il est temps de corriger le tir dans les chancelleries, de dire haut et fort que les ‘frontières de 1967′ ne sont en fait que la ligne d’armistice de 1949, celle qui ne convenait à personne et qui a été la cause des guerres que les arabes ont imposées à Israël jusqu’en 1967.

Tant que nos grands dirigeants mondiaux utiliseront cette tromperie sémantique, corrigeons-les. 
Quand le président Nicolas Sarkozy, le quai d’Orsay d’Alain Juppé et de Valérie Hoffenberg l’utiliseront et valideront ainsi la propagande palestinienne, protestons et demandons à ce que l’ambassade d’Israël en France fasse une protestation officielle.

Et, lorsque nous aurons à voter pour un député qui nous représentera vraiment et directement, assurons-nous qu’il ne soit pas lié au pouvoir en place, tant que la propagande pro-palestinienne y fera ses ravages.

 

 

Joseph N. Kutner

Natanya, Israël-parolefrancojuive

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 12:04

 

L'Avenir des enfants israéliens vu par Obama et les Européens

Par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

 

 

Voici une petite carte très démonstrative.

Ce qu'Obama et les Européens souhaitent pour l'avenir de nos enfants !!!

 

 

map pre 1967 israel

1 mile = 1.6 kms

Alors petit calcul rapide !

 

J'habite Aschkélon, lorsqu'un grad est lancé depuis la bande de Gaza, nous avons 15 secondes pas une de plus pour nous planquer, surtout pas le temps de penser à autre chose !

Aschkélon est à 11 kms de la bande de Gaza soit 7 miles soit donc 15 secondes

 

Je vous laisse faire le calcul pour les autres endroits !!!



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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 11:45

 

Creation-d-un-Etat-terroriste---la-Palestine.jpg

Nouveau sondage auprès des arabes palestiniens – Terrifiant !!! Cela mérite bien la création d'un "Etat terroriste"!!!

Adapté par Aschkel

© 2011 www.aschkel.info

SOURCES Pew Global attitudes poll - elderofziyon

 

Lire  aussi

>Les palestiniens veulent un état non pas pour faire la paix mais pour poursuivre la guerre contre Israël. Explications Mah'moud Abbas



Voici la teneur d'un nouveau sondage réalisé par Pew Institute – Une façon de constater encore une fois comment les Palarabes "pacifistes" pensent !

 

 


Entre 2009 et 2011, comment les arabes apprécient-ils Obama

Comment les différents groupes terroristes sont-ils appréciés ?

28 % des palarabes ont une opinion favorable d'Al Qaeda, 18 % seulement pour Obama

 

Le taux le plus élevé est pour le 'Hezbollah, les meilleurs supporters d'entre tous les arabes sont les palarabes.

 

 

 

Sympathie envers les fondamentalistes islamiques, en Israël, les arabes israéliens, sont sympathisants pour un quart

 

Création d'un état palarabe avec 80% de la population qui haïssent les Etats-Unis d'entrée

 

 

Plus d'un tiers des palarabes veulent l'établissement de la Charia, et 30 % de plus souhaitent voir s'instaurer des lois influencées par le droit islamique.

Printemps arabe ? Regardez les chiffres pour la Jordanie et l'Egypte !!!

 

 

Aucun peuple ne soutient plus les fondamentalistes islamiques a part les pakistanais que les palarabes.

 

La popularité du 'Hamas a bien chuté durant ces dernières années mais reste une force majeure.

 

Personne ne soutient plus le 'Hezbollah que les palarabes, même les libanais sont moitié moins favorables

 

 

Les deux-tiers des palarabes considèrent les attentats suicides comme souvent justifiés, ce qu'ils appellent eux "résistance".

 

Dans les pays arabo-musulmans la tendance est à la baisse concernant l'acte ignoble de se faire exploser au milieu des civils, chez les parabes, ces méthodes barbares continuent d'être approuvées.

 

Question subsidiaire

 

Les palarabes sont-ils prêts pour un état ?

 

OUI, un Etat terroriste !!!

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 10:53

A propos par Aschkel

Chronique - Les malfaiteurs et les lâches

 

 

Les palestiniens veulent un état non pas pour faire la paix mais pour poursuivre la guerre contre Israël. Explications Mah'moud Abbas

par Aschkel Lévy

© 2011 www.aschkel.info




Si quelqu'un pose la question  de savoir si l'accord 'Hamas-Fatah a un sens, oui il en a un et c'est Mah'moud Abbas lui-même en termes clairs qui en fournit l'explication.'Pour une fois ce malfaiteur, a utilisé des termes clairs et nets dans son édito au NYT )

Le terroriste négationniste Abbas transformé en "Modéré" par nos bonnes âmes occidentales a fait dans la subtilité. L'exemple du forcené sanguinaire Arafat n'a pas suffit, roi du double langage, corrompu jusqu'à la moelle, génocidaire dans l'âme, mais égérie des européens entre autres (On se souviendra de l'hommage national rendu par Chirac lors de sa mort – Une tâche dans l'histoire de France, lorsque les générations futures se pencheront sur l'histoire –)

Les mentalités européennes notamment sont les mêmes, et je dirai même pire, l'ignorance et la lâcheté, nous conduirons certainement à une catastrophe.

Les Occidentaux dépensent des milliards pour ce qui deviendra un énième état arabe, sur les terres ancestrales du peuple juif, sur le pourcentage ridicule du plan de partage de la Palestine mandataire octroyé par l'ONU en 1947.

Si on reprend le passage de l'Editorial d'Abu Mazen-Abbas dans le New York Times où il commence à faire pleurer les lecteurs sur l'expulsion de sa famille de Safed, et ses mensonges quand à l'histoire du conflit, - facile de mentir quand on a en face de soi des niais – Il faut relire ce passage clé :

L'admission de la "Palestine" auprès des Nations-Unies ouvrira la voie à l'internationalisation du conflit sur le plan juridique, et ne sera plus seulement une question politique. Il nous permettra également de porter plainte auprès des instances internationales contre Israël tel que l'ONU, la Cour internationale de Justice…

A lire avec modération pour cause de dégoût

http://topics.nytimes.com/top/reference/timestopics/people/a/mahmoud_abbas/index.html

La comédie d'Abu Mazen pendant deux ans de son refus de négocier à cause de la présumée colonisation est un mensonge, un prétexte, et bien sur tant nos spécialistes arrogants et imbéciles que les dirigeants n'y ont vu que du feu.

Le véritable but étant la création d'un état et non pas la reconnaissance (quelle reconnaissance ? Celle d'un état qui n'a jamais existé), et aucune volonté de négocier quoi que ce soit avec l'Etat hébreu.

Un état pourquoi faire et bien pour continuer la guerre mais d'une manière plus légitime.

Au vu de l'extrait ci-dessus, Les palestiniens s'engagent à mener une guerre coute que coute à l'état juif et par n'importe quels moyens.

Le 'Hamas ne déposera pas les armes, et continuera de "résister", en d'autres termes de répandre la terreur, pendant que le "Modéré", s'efforcera d'attaquer Israël sur le plan juridique ainsi qu' avec sa nouvelle arme la "résistance pacifique des civils", grâce a toutes les bourdes que les occidentaux feront. Les pays arabes ont déjà compris qu'ils peuvent lancer leurs hordes de sauvages  à l'assaut des frontières de  l'Etat d'Israël - Un autre signal occulté par les débiles.

 

Au mois de Septembre les Occidentaux avec les pays arabo-musulmans entre autres, s'apprêtent à sacrifier l'Etat d'Israël pour créer un état terroriste. Ces mêmes occidentaux paieront le prix fort de leur lâcheté.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 10:57
La Banque mondiale accuse l'Autorité palestinienne de corruption Par Marie-Rose Granget

banque-mondiale-loge.jpgLes conclusions du dernier rapport de la Banque mondiale sur l'Autorité palestinienne sont assez partagées sur la gestion de l'économie. Si les Palestiniens parviennent à gérer les finances publiques et à réduire le clientélisme, ils ont toujours du mal à poursuivre en justice les hauts fonctionnaires soupçonnés de puiser leurs ressources dans les caisses publiques.

 

 

Ce mercredi 18 mai, l'Autorité palestinienne a reçu des notes plutôt partagées dans le dernier rapport sur la corruption de la Banque centrale : si elle réussit à gérer les finances publiques et à ralentir le clientélisme dans l'embauche des fonctionnaires, elle ne parvient toujours pas à poursuivre en justice les hauts responsables soupçonnés de puiser de l'argent dans les caisses de l'Etat.

 

Un certificat de bonne gouvernance est vital pour le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, puisque son gouvernement repose sur les centaines de millions de dollars alloués par les Etats donateurs chaque année. S. Fayyad recherche à obtenir plus de 4.8 milliards de dollars d'aide internationale pour les trois prochaines années dont 1.5 milliards de dollars pour cette année seulement.

 

Le gouvernement de Salam Fayyad continue de dépenser de grandes sommes d'argent à Gaza, y compris pour les prestations sociales, malgré la prise de contrôle par le mouvement terroriste du Hamas en juin 2007.

 

Sous le leadership de Yasser Arafat, l'Autorité palestinienne était largement entachée de soupçons de corruption. Ainsi, il n'y a eu aucune responsabilité reconnue pour les 345 millions de dollars de fonds d'investissement public mis à la charge d'un conseiller économique d'Arafat et Y. Arafat lui-même avait l'habitude de dépenser l'argent avec peu de surveillance.

 

La Banque mondiale précise toutefois que sous le gouvernement Fayyad, qui était le ministre des Finances de l'AP en 2002, ''des réformes majeures ont été mises en place'' pour renforcer le management des finances publiques.  

 

Cependant le rapport de la Banque mondiale précise que les réformes sont incomplètes dans des secteurs clefs tels que les marchés publics, l'embauche dans la fonction publique et la réglementation du secteur privé. D'autres problèmes tels que la gestion des terres de l'Etat attendent toujours d'être réformés.

 

La Banque mondiale souligne notamment qu'il y a un fossé entre les perceptions publiques de la corruption officielle et les cas réels, citant deux études menées en 2010 parmi les ménages palestiniens et une autre conduite auprès des responsables palestiniens.

 

Prenant ainsi l'exemple de l'embauche dans la fonction publique, la Banque avance que dans le passé, elle était utilisée comme un moyen de récompenser ceux qui avaient des relations politiques. L'enquête sur les ménages indiquait que 80% des Palestiniens estimaient toujours que les relations personnelles et familiales étaient un critère d'embauche dans la fonction publique. Seulement 15% des ménages ont déclaré qu'ils avaient activé de telles connexions.

 

Très peu sont persuadés que les fonctionnaires ont affaire aux pots de vins. Seulement 2% des entreprises en Judée-Samarie et à Gaza pensent que les pots de vins sont requis lors des inspections fiscales, en comparaison avec 67% au Yémen, 61% en Syrie et 19% au Liban.

 

En outre, la perception de la corruption des responsables reste forte, en partie à cause de l'échec de l'Autorité palestinienne à poursuivre en justice les hauts responsables suspectés d'actes répréhensibles.

 

''Les Palestiniens croient massivement que les personnalités politiques et publiques ont une immunité implicite et peuvent se livrer à des actes de corruption sans conséquence'', conclut le rapport de la Banque mondiale.

 

Guysen News International ©

 

18/05/11

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