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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 19:14

 

Nous remercins Claude Tencer pour tous ces éclaircissements

 

 

 

Droit au retour aux réfugiés palestiniens

 - S’atteler à la responsabilité du transfert

 

Par Claude Tencer

 © 2011 www.aschkel.info

Historien, chercheur sur l’histoire du conflit israélo-palestinien, docteur en Communication, Civilisations et médias. 

 

 

Le « droit au retour » est au centre de toutes les controverses dans les négociations israélo palestinienne. S’atteler à cette pomme de discord permet de bloquer les négociations entre Israéliens et palestiniennes. Pour les leaders palestiniens, le « droit au retour » des réfugiés palestiniens n’est pas négociable, ils estiment qu’Israël est responsable de l’exode de la population arabe durant la guerre de 1947-1948 ainsi que celle de 1967 et doit assumer la situation des réfugiés vivant dans des camps dans un environnement précaire. Les Israéliens n’acceptent pas cette revendication. Ils estiment qu’il y a eu dans plusieurs endroits déplacement de population comme dans toutes guerres consécutivement à la peur de l’ennemi. Israël affirme Qu’il n’y avait aucune action politique officielle, préméditée ou systématique de transfert de la part des dirigeants israéliens comme insistent les Palestiniens.

Toutefois, les Arabes affirment que les Juifs sont arrivés en Palestine comme colonisateurs pour s’emparés des terres arabes. Aujourd’hui encore on qualifie les localités en Juda et Samarie de « colonies » alors que les Arabes font l’impasse sur leur histoire qui commence au VII siècle quand la nouvelle foi musulmane franchit les limites de la péninsule Arabique pour conduire a partir de 634 son expansion coloniale par la force et imposer son Empire au Proche et Moyen-Orient et autour de la Méditerrané.

A la fin du règne du second calife, Umar ibn al-Khattab, (634-644), toute l’Arabie, une partie de l’Empire sassanide et les provinces syrienne et égyptienne de l’Empire byzantin avait été conquises. On peut noter cependant que depuis la création de l’ONU, aucune condamnation n’a été prononcée contre la colonisation mondiale. L’ONU a adopté l’amendement et l’encouragement afin que les puissances coloniales optent pour une souveraineté et une indépendance des peuples. Logique, aucune puissance membre de l’ONU n’accepterait de s’auto-condamner.

Il y a donc dissymétrie entre la vision Palestinienne et Israélienne concernant l’exode des Palestiniens en 1947-1948 et le mythe de la responsabilité. Depuis les années 1980, où la majorité des archives traitant de l’époque de la création de l’Etat d’Israël est disponible, des historiens s’arment de la moindre information pour interpréter des événements, culpabiliser l’Etat d’Israël et le rendre responsable de l’exode arabe. Pour certains historiens, 1948 porte le stigmate du pêché originel, pour d’autres, ce fut une période marquée par une sauvagerie inéluctable, mais aussi par l’innocence, le courage et la gloire.  Des mythes sont avancés pour contredire d’autres tandis que d’autres sont inventés pour contredire toute initiative de paix entre les acteurs afin d’amplifier le conflit. Toutefois, les personnes qui n’ont pas quitté leur foyer de l’espace de l’Etat israélien d’après mai 1948 vivent toujours en Israël et étaient libre de choisir la nationalité israélienne. Leur nombre est estimé à 1 600 000 âmes.

Dans Le Nouvel Observateur, Benny Morris explique : « comme beaucoup d’historiens de ma génération, je voulais savoir pourquoi et comment les Palestiniens étaient devenus des réfugiés, qui était responsable de cette tragédie. L’explication juive traditionnelle voulait que les Palestiniens n’aient fui sans aucune raison ou à la demande de leurs chefs. Qu’en tout cas ils n’aient jamais été chassés. L’explication arabe traditionnelle affirmait que les Juifs avaient l’intention de s’emparer de tout le pays et de chasser tous les Arabes. La documentation ouverte dans les années 80 livre une vision plus complexe. Elle confirme qu’ici et là quelques chefs locaux ont en effet donné des consignes demandant aux Palestiniens de partir, mais elle montre surtout que la plupart d’entre eux ont fui leurs villages ou leurs villes à la suite d’attaques juives ou par peur d’attaques juives. En fait beaucoup de gens sont partis avant même d’être expulsés » note Benny Morris.

Benny Morris estime que si la responsabilité du départ des Palestiniens ne peut être imputé aux Israéliens car nul ne gère les conséquences d’une guerre, c’est bien la décision du Cabinet israélien du 16 juin 1948 interdisant aux Palestiniens de revenir qui est considérée comme une décision d’expulsion et qui a transformé des centaines de milliers de Palestiniens en réfugiés. Toutefois, cette évaluation reste une valeur d’appréciation des intentions. En effet, la notion de transfert de population n’était pas une invention de 1948 ni n’avait une connotation d’un transfert forcé. En 1895, Herzl notait dans son carnet : « Par nos achats de terres, nous procurons, d’emblée, un avantage matériel au pays qui nous accueille. Les territoires qui nous seront octroyés, nous devons en acquérir, petit à petit, la propriété. » (…) « L’acquisition des terres et le transfert des paysans pauvres hors de ces territoires doivent se faire sans violence et avec prudence » notait Herzl.

Benny Morris explique encore : « Le déplacement des 700 000 Arabes qui devinrent des "réfugiés" – je mets le mot entre guillemets, car deux tiers d’entre eux furent déplacés d’une partie de la Palestine à une autre, et non de leur pays (ce qui est la définition habituelle d’un réfugié) – ne fut pas un « crime racial » (David Landy, 24 janvier), mais le résultat d’un conflit national et d’une guerre, à connotations religieuses, d’un point de vue musulman, déclenchée par les Arabes eux-mêmes ».

« En 1948 ce sont ses voisins arabes et les Arabes de Palestine qui ont déclaré la guerre au yishuv (NDLR : foyer national juif). Mais étant donné la détermination des Arabes à empêcher la fondation d'un État juif ainsi que l'imbrication des populations en Palestine, il n'y avait aucune chance pour le yishuv de donner naissance à un État juif sans des déplacements de populations. Sans cela, même doté d'une faible majorité juive, un nouvel État juif comportant en son sein une grosse minorité d'opposants eût été ingérable », explique Benny Morris.

La "Guerre d’Indépendance", comme l’appellent les Israéliens n’a pas commencé en mai 1948 mais, fin novembre 1947 à la suite du vote aux UN de la résolution 181. Le 14 mai 1948, le jour de la déclaration de l’Etat d’Israël près de 2 000 Israéliens étaient morts durant les hostilités, parmi les 5 800 morts qu’a coûtés à Israël cette guerre (soit près de 1% de la population juive de Palestine/Israël, qui comptait environ 650 000 âmes.

En juillet 1937, la commission royale Peel propose déjà le partage de la Palestine en deux Etats, juif et arabe. Lord Peel a suggéré un transfert (volontaire ou forcé) de la plus grande partie des populations arabes établies sur le territoire attribué au futur Etat juif vers le territoire attribué aux Arabes. Officiellement, il s’agissait d’une solution d’« échange de populations ».

L’historienne Anita Shapira note dans son ouvrage, L’Epée de la colombe, que dans les années 1940, « David Ben Gourion, s’opposait à un transfert de populations imposé par la force », un tel projet était à son sens « rien de plus que châteaux en Espagne ». Ben Gourion estimait en effet que le manque de volonté et compte tenu les divergences importantes qui subsistent entre juifs et arabes, un accord ne pourrait être imposé que par la force.

L’idée du transfert ou d’échange de population a été initiée entre la Turquie et la Grèce après la Première guerre mondiale. En 1975, On estime à 200 000 chypriotes déplacés lors de l’invasion Turque. Durant la guerre, les Russes évacuent les Allemands de la Volga, les Tchèques forcent la population allemande de quitter le Sudètes etc. Toutes les guerres ont engendré un déplacement de populations et des réfugiés, la majorité a été prise en charge par des Etats « humanistes ». La Ligue arabe a refusée l'installation des réfugiés dans des pays arabes. Elle a besoin du problème des réfugiés installés dans des camps précaires afin de maintenir la cohésion arabe contre Israël...

 

Le débat juridique

 

Le professeur Yoram Dinstein explique que l’idée du droit au retour n’est pas née des conventions internationales, mais, basée sur l’article 13-2 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, adoptée par l’Assemblée générale de L’ONU le 10 décembre 1948. Aucun pays ne s’est opposé à cette déclaration, 5 pays se sont abstenus, parmi eux l’URSS et l’Arabie Saoudite. En 1968, au Congrès international de Montréal, les Etats ont déclaré une fois encore, leurs volontés de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

L’article 13-2 initie une vive polémique entre Israéliens et Palestiniens concernant la responsabilité d’Israël et l’application du droit au retour aux réfugiés palestiniens. Le débat s’est installé autour du commentaire du texte de l’article 13-2 : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ». Le débat divise Israéliens et Palestiniens sur la notion du terme « son pays ». Selon la perception Palestinienne, explique Dinstein, le terme « son pays » s’exerce sur le pays de naissance de la personne, sans limite dans le temps ni de frontières territoriales qui ont pu être élaborées depuis sa naissance et le temps présent.

Selon la conception israélienne, les Arabes qui ont quitté « leurs pays » l’ont fait avant le 15 mai 1948, date de la création de l’Etat d’Israël. Le droit qui pouvait leur être acquis selon l’article 13-2 ne peut être exercé car le pays en référence était à l’époque le mandat britannique. Ce pays n’existe plus, il est remplacé par l’Etat d’Israël, ne faisant pas référence dans l’application de cet article. Des divergences sont installées aussi concernant la partie du territoire de la "Cisjordanie" correspondant au mandat britannique avant le, un territoire issu des lignes de cesser de feu et des accords de Rhodes après le 15 mai 1948 et annexé par le parlement jordanien en 1951. Le déplacement de personnes lors d’une guerre est souvent inévitable. Le système juridique après une guerre ne peut répondre toujours à des revendications personnelles dans le cadre d’une redistribution territoriale. 

Dinstein explique que Le droit au retour selon la perception israélienne, faisant référence au retour vers le « pays de sa nationalité », droit adopté et exercé par tout pays moderne de nos jours. Les dits réfugiés n’ont guère la nationalité israélienne et ne peuvent prétendre donc a un quelconque droit au retour vers Israël, droit qui exercent dans la pratique plus d’un million d’Arabes détendeurs de la nationalité israélienne et résidant en Israël.

La formulation de cet article 13-2 a été élaborée trois ans après la fin de la Deuxième guerre mondiale, faisant référence aux Allemands qui résidaient avant la guerre dans les Sudètes. Cet article a donné à la Tchécoslovaquie et à la Pologne l’appui international de ne pas permettre aux Allemands qui n’étaient pas citoyens de ces pays de revenir dans ces régions. A noter que lors de l’adoption de Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, Ni l’Allemagne, ni Israël n’étaient membres de l’ONU, le problème palestinien n’existait guère non plus.

Le 25 janvier 1946, a commencé le transfert des Allemands des Sudètes de la Tchécoslovaquie. Le premier train amenant des Allemands expulsés est arrivé à la gare de Furt im Wald, en Bavière.  Avant la Deuxième Guerre mondiale, 3 477 000 Allemands vivaient sur le territoire de la Tchécoslovaquie. Selon les données du ministère allemand pour les Affaires des expulsés, 2 921,000 Allemands des Sudètes qui ne pouvaient pas prouver leurs attitudes antihitlériennes ont été transférés, à la fin de la guerre. D'autres 170,000 antifascistes allemands sont partis sans y être obligés.

Ce qui est intéressant dans « l’affaire de Sudètes » est la décision de la Cour européenne des Droits de l'Homme de Strasbourg qui déboute les Allemands des Sudètes de la plainte déposée contre Prague par une petite centaine d'entre eux désirant récupérer les biens confisqués à leur famille après l'entrée en vigueur des décrets du président Benes. Le 13 décembre 2005, le juge strasbourgeois a déclaré cette plainte irrecevable, il décide donc qu’il n’aurait pas de restitution ni de compensation pour les Allemands des Sudètes. D'abord parce que les possibilités de recours juridiques en République tchèque n'ont pas été épuisées, mais aussi parce qu'elle n'était pas en conformité avec la Convention européenne des droits de l'Homme. 60 ans après un déplacement massif et intentionnel d’une population, le droit au retour et la demande de compensation pour des biens détruits ou confisqués n’entrent pas automatiquement dans le cadre des procédures juridiques afférant à la Convention internationale des Droits de l’Homme ni inéluctablement condamnables par les tribunaux.

Ruth Lapidoth, Professeur de droit international affirme que ni les conventions internationales, ni les principales résolutions de l'ONU, ni les accords conclus entre les parties ne confèrent aux réfugiés palestiniens un droit au retour automatique en Israël. Une comparaison entre ces divers textes et l’examen des débats autour du droit au retour qui traite de la liberté de mouvement, mène à la conclusion que le droit au retour est réservé exclusivement aux ressortissants d'un Etat. La clause la plus universelle est insérée dans la Convention internationale sur les droits civils et politiques de 1966, stipulant : « Personne ne peut être privé arbitrairement du droit de pénétrer dans son propre pays ». Ce droit des ressortissants, explique Ruth Lapidoth, n'est pas absolu, mais peut être limité sous réserve que les raisons du refus ou de la restriction ne soient pas arbitraires. La question se pose à savoir qui dispose d'un droit au retour et quelle sorte de relation doit exister entre l'Etat et la personne qui souhaite revenir.

Selon Stig Jagerskiold, dans la Convention internationale de 1966, le droit au retour ou le droit de pénétrer dans son pays s'applique aux personnes revendiquant ce droit à titre individuel. Il ne s'agit aucunement ici des prétentions d'un grand nombre de personnes ayant été déplacées par suite d'une guerre ou de transferts politiques de populations, la réinstallation des minorités allemandes d'Europe orientale pendant et après la Seconde Guerre mondiale, la fuite des Palestiniens de ce qui est devenu Israël, ou le mouvement des Juifs des pays arabes.

Le paragraphe 11 de la Résolution 194 adoptée par l'Assemblée générale, le 11 décembre 1948, est une résolution majeure traitant des réfugiés. Bien que la Ligue Arabe a initialement rejeté cette résolution de même que la résolution 181 (plan de partage novembre 1947), elle revient à la charge et s’attelle à ce texte le considérant comme une reconnaissance d'un droit au retour pour les Palestiniens. Tandis que le texte de cette résolution ne fait aucune mention ni allusion au Palestiniens, une notion politique révélée qu’en 1974.

Ce paragraphe annonce : « [L'Assemblée générale] décide que les réfugiés désireux retourner dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient être autorisés à le faire aussitôt que possible, des indemnités à titre de compensation devront être payées pour le bien de ceux qui choisiront de ne pas revenir, et pour tout bien perdu ou endommagé causé en vertu des principes du droit international ou de l’équité, cette perte ou ce dommage devra être réparé par les gouvernements ou les autorités responsables ». Rien dans cette déclaration fait guère allusion à un « droit au retour » ni mentionne le nom d’Israël comme responsable du problème des réfugiés, ni indique la citoyenneté des réfugiés.

L’analyse de ce texte laisse comprendre que ce paragraphe ne reconnaît aucun « droit », il ne fait qu’exprimer une recommandation. Il propose que les réfugiés soient autorisés à revenir dans leurs foyers. Cette autorisation est soumise à deux conditions : que les réfugiés souhaiteraient revenir à leurs foyers et qu’ils vivent en paix avec leurs voisins. Désormais, ces deux conditions n’ont jamais pu être réunies à même temps.

Ruth Lapidoth rappelle qu’en vertu de la charte des Nations unies, l'Assemblée générale n'est pas autorisée à adopter des résolutions contraignantes à ses membres, sauf pour certaines questions budgétaires et pour son propre règlement interne. La référence aux principes du droit international ou de l'équité ne s'applique qu'aux indemnités et ne concerne pas l'autorisation du retour. Toutefois, ce texte ne précise guère desquels réfugiés s’agit t-il, ni les gouvernements ou les autorités responsables de leurs déplacements. Le Conseil ne propose pas de solution spécifique, ni ne limite la clause aux réfugiés arabes ou juifs, probablement parce que la question des indemnités aux réfugiés juifs des pays arabes mérite également un « règlement équitable ».

Le droit au retour pour les Palestiniens est au centre des multiples débats allant généralement toujours dans le même sens : les réfugiés palestiniens doivent retourner dans leurs foyers en Israël, le droit au retour est un « droit inaliénable et non discutable, ce que beaucoup appellent « La tactique du gros mensonge ».  Cette idée a été mise en avant dans de nombreuses lettres et opinions publiées par les médias, et ce qui est remarquable, c’est qu’elle accorde aux Palestiniens un "droit" dont n’a bénéficié aucun autre réfugié au cours de l’histoire. Chose que la plupart de ceux qui se sont exprimés sur ce sujet ignorent ou alors font passer leurs désirs pour une réalité indéniable. Mais que tant de gens bien intentionnés puissent colporter sans réfléchir, comme des perroquets, ce ragot selon lequel le rapatriement de réfugiés constitue un "droit inaliénable", est une preuve supplémentaire de l’efficacité de la tactique bien connue qui consiste à dire de "gros mensonges", et selon laquelle l’on finira par croire n’importe quel histoire, aussi monstrueux soit-il, si on le répète suffisamment de fois. Or, s’il est un mensonge réfutable, c’est bien celui qui consiste à alléguer le "droit au retour" à des réfugiés.

Il faut savoir que l’Assemblée générale de l’ONU à crée par la résolution 302 du 8 décembre 1949, une agence d’aide spécialement pour les réfugiés palestiniens l’UNWRA (United Nations Relief and Works Agency). Les réfugiés palestiniens deviennent alors les seuls réfugiés au monde à bénéficier d’une agence d’aide exclusive et ne pas dépendre du Haut Commissariat aux Réfugiés.

Les réfugiés juifs venus du monde arabe ont été entièrement intégrés en Israël. Ce n’est pas le cas des pays arabes dans lesquels les réfugiés sont installés. Seule la Jordanie leur a accordée la citoyenneté, mais, nul ne les aide à sortir des camps.l’Autorité palestinienne n’a pas dépensé un seul centime sur les millions de dollars qu’elle a reçus de l’Europe et les USA pour améliorer les conditions de vie des réfugiés.

Israël comme Etat, ne peut et ne trouve aucune raison logique de reconnaître une quelconque responsabilité dans ce que les Palestiniens ont l’habitude d’appellent la Nakba. La stigmatisation d’Israël ne fait qu’accentuer la manipulation arabe qui consiste à délégitimer son existence par tous les moyens et avec une imagination en accroissement permanente.

Albert Hourani « Histoire des peuples arabes », Edition du Seuil, Paris, 1993

Yoram Dinstein est professeur de droit international humanitaire, mondialement écouté et ancien président de l’Université de Tel-Aviv (Israël).

Elaborée par André Cassin aidé par Eleanor Roosevelt la veuve du président de l’USA Théodore Roosevelt. René Cassin (Bayonne 1887 - Paris 1976) est l'un des fondateurs de l'Union Fédérale des anciens combattants et victimes de guerre. De 1924 à 1936, il préside le ‎Conseil supérieur des pupilles de la Nation. Délégué à la société des Nations, il refusa de siéger à Genève après sa dénonciation publique des accords de Munich. En 1940, il fut l'un des conseillers du Général De Gaulle et rédigea les accords définissant les relations de la France Libre et de l'Angleterre. Il devint secrétaire ‎permanent du Conseil de défense de l'Empire, et, en 1943, Président du Comité juridique du Gouvernement provisoire d'Alger. A la libération, il est nommé vice-président du Conseil d'état. Il participa à la création de l'ENA, dont il présidera le Conseil d'administration jusqu'en 1960. Il soutient l'installation du siège de l'UNESCO à Paris. Délégué de la France à l'ONU, il est le principal inspirateur et rédacteur de la Déclaration Universelledes Droits de l'Homme. Au Conseil d'état, à l'Institut, au Conseil constitutionnel, à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, à l'Institut international du droit des pays d'expression française, René Cassin, Compagnon de la Libération, accumule les titres et les tâches qui lui vaudront en 1968 le Prix Nobel de la Paix.

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 15:07

 

European-coalition-for-Israel.png

NON à une déclaration unilatérale à l'ONU d'un "Etat Palestinien" - Les chrétiens allemands : Un exemple à suivre !

 

Adapté par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

http://www.israpundit.com/archives/36779

http://www.ec4i.org/

 

Et la FRANCE ! et la FRANCE !!!!!

 

Berlin, le 09 juin 2011- Plus de 16 000 personnes ont déjà signé une pétition en faveur de la décision de la Chancelière allemande Angela Merkel de dire non à une déclaration unilatérale d'un Etat Palestinien lors de la semaine d'ouverture de l'Assemblée Générale des Nations-Unies à New-York en Septembre.

Mercredi a été organisée une première réunion avec le bureau de la Chancellerie à Berlin pour la remise des 16 027 signatures manuscrites. Cette première réunion a marqué le lancement officiel de la campagne populaire qui va progresser au cours des mois d'été et être présentée en Septembre à la Chancellerie, a temps donc pour l'ouverture à l'Assemble générale de l'ONU  New York.

Selon Harald Eckert, l'initiateur de la campagne et président du Christen une der Seite Israels et la Coalition européenne pour Israël, les 16 000 noms ne sont qu'un début. La camapgne devrait prendre un fort élan et se propager à d'autres pays européens comme une expression de soutien à Israël à l'ONU en Septembre. Au moment où les gouvernements des Pays-Bas, d'Italie, de la République Tchèque sont en accord avec Angéla Merkel pour s'opposer à une déclaration unilatérale, d'autres Etats sont encore indécis. [NDLR - Sans parler du zèle de la France !!!]

La pétition a donc été présentée lors d'un symposium à Berlin, Mercredi au Bundestag allemand, où plusieurs orateurs ont exprimé leur soutien pour la chancelière allemande.

La députée Gitta Conneman dans son discours que la position du gouvernement bénéficie d'un large soutien au sein du Bundestag allemand. Elle a regretté toutefois le fait que l'été dernier le Parlement allemand ait publié une déclaration appuyant la flottille de Gaza, demandant à Israêl de lever le "blocus" maritime sur Gaza.

"Ce fut une erreur de la part du Parlement allemand et aujourd'hui, nous devons mieux nous renseigner", indiquant qu'une autre flottille serait probablement sévèrement critiquée par le Parlement allemand.

Connemann est l'un des co-présidents du groupe d'amitié Israël-Allemagne au sein du Parlement et a été l'hôte officiel de la conférence de Berlin qui a été organisée par la coalition européenne pour Israël et Initiativ 27 Januar.


Ancien membre du Bundestag et président de la conférence de l'OSCE historiques contre l'antisémitisme en 2004, le Professeur Gert Weisskirchen a salué l'initiative d'organiser un colloque à Berlin.

"Soutenir Israël est la pierre angulaire de tout gouvernement allemand, mais ce n'est pas seulement la politique d'une élite politique, elle est soutenue aussi par la base, tel que cela a été exprimé ici aujourd'hui" a-t-il dit !

Dans son discours il a proposé la campagne "une paix maintenant" pour contrer et s'opposer à la déclaration unilatérale à l'ONU.

 

"Cette campagne doit faire appel à l'Autorité palestinienne pour qu'elle retourne immédiatement à la table des négociations et éviter toute action unilatérale et respecter Israël comme un Etat Juif"

 

 

 

Le conférencier d'honneur au symposium, le Dr Cynthia Wallace de Génève, a décrit le fondement juridique de l'Etat moderne d'Israël en expliquant le processus historique qui a conduit à la renaissance de l'Etat Juif.

 

 

'Le plan de partition des Nations-Unies en 1947 n'a pas créé Israël dit-elle. "Les droits juridiques d'Israël ont été reconnus par la Communauté internationale en avril 1920, lorsque la Déclaration Balfour a été incorporée dans le droit international, et lus tard confirmé à l'unanimité par la Société des Nations.

Aujourd'hui les aspects juridiques du conflit entre Israël et les arabes ont été faussées par des demi-vérités et la distorsion des faits" dit-elle encore. "Israël à une base juridique solide qui peut-être examinée par toute personne ayant quelques connaissances de base de droit et de l'histoire".

 

Le directeur de l'ECI Thomas Sandell a conclu le séminaire en expliquant pourquoi ECI (Européan Coalition for Israël) veut sensibiliser sur les droits juridiques d'Israël au moment où l'accent est mis sur la création d'un Etat palestinien.

 

L'unilatéralisme ne mène pas à la paix. Seul un accord négocié entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne basé sur des faits historique et le droit international peut créer une paix juste et durable"

 

En ce qui concerne le futur statut Jérusalem :

 

"La seule façon de "partager" le capital est de maintenir sous souveraineté juive Jérusalem comme capitale indivisible de l'Etat Juif. L'histoire prouve que sous domination juive la capitale est restée ouverte et respectueuse de toutes les confessions.

 

Le prochain colloque aura lieu à Rome en Fin Juin.

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 13:09

 

 

Dossier - la corruption de l'Autorité palestinienne

 

 

Ca la fiche mal juste avant la conférence à Paris des donateurs - Allez hop dans la poche !!!!!

Continuez de payer Chers contribuables !

 

 

 

العربية

محمود عباس ومحمد دحلان

Dahlan lance une attaque frontale contre Abbas, l’accusant de corruption financière et administrative.



Al Arabiya Samedi– 11 Juin 2011, 2009 Rajab 1432 AH


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


http://www.alarabiya.net/articles/2011/06/11/152797.html

 
[traduction en anglais à partir de Google]


Mohammed Dahlan est membre du Comité central du Mouvement du Fatah.

Le texte complet du message envoyé à Abu Maher Ghoneim.

 

 

Frère Abu Maher Ghoneim/ Secrétaire du Comité central du Mouvements du Fatah,

Frères appartenant au mouvement, membres du Comité central,

..
1 - Concernant le Fonds d’Investissement, reçu par le Président Abu Mazen, à la suite du Martyre de feu notre dirigeant Yasser Arafat, qui comprend l’investissement en liquide et en espèces de sommes internes et externes, estimées à un milliard et 300, 62 millions de $. Cette somme a été gérée par le Président Abu Amar (Yasser Arafat), de mémoire éternelle et que D.ieu l’en gratifie, afin d’assurer l’avenir du directoire en situation d’ état d’urgence. Est-ce que la destinée de ce Fonds devrait être seulement vouées à des manipulations, alors qu’on constate qu’il a été enregistré au nom de l’Autorité Nationale Palestinienne et non du Comité exécutif ou du Gouvernement Central (du mouvement), et sans que soit établie la moindre relation avec lui, en totale violation de toute règle de transparence financière et à la grande surprise du procureur ?

 

محمد دحلان


2 - Les mouvements de cet argent ont été détournés vers des caisses noires et le Président a rejeté toutes les demandes d’information du Comité Central, en dépit d’une tentative de ce même Comité Central et du Conseil révolutionnaire d’obtenir l’inventaire de tels fonds, alors qu’ils ne sont affectés qu’à une seule adresse de référence. J’ai essuyé un refus cinglant à notre requête, en pleine connaissance de ce que nous avons appris (d’abord par de simples murmures), en tant que membres du 6ème Congrès, que ces fonds excédaient 250 millions de $ en espèces et que 350 millions de $ sont distribués à l’étranger, ce qui reste limité à une partie de la somme. Nous attendons encore qu’un rapport financier nous soit soumis, après un délai de plus de vingt ans, depuis la première conférence et alors qu’on s’approche de presque deux ans, après la fin de la Sixième conférence, nous ne savons toujours rien concernant les mouvements de fonds, en tant que membres du Comité central.



3 – On constate la perte de Gaza, qui a depuis, été négligée et ignorée et l’absence de tout projet fondé sur une vision stratégique, durant environ quatre ans. Ce n’est la conséquence que des décisions personnelles et du comportement erratique du Président, qui a manqué toutes les occasions et de toute perspective concernant Gaza.


• Il n’a de cesse d’’insister sur l’impératif d‘aller vers des élections législatives, contraire à la décision du mouvement qui a considéré que la dynamique nationale n’était pas prête à faire face à cette échéance.


• Il ne requiert d’aucun participant de respecter les accords politiques électoraux, signés par le comité, compliquant tous les sujets et le confinant à constituer un gouvernement sans la moindre base politique.


• Il a approuvé la force exécutive du Hamas qui souhaite établir le premier gouvernement sous son total contrôle.



• Il a affecté une très large partie du matériel et des équipements (militaires) à la garde présidentielle, tout en éjectant la garde du cœur de la bataille! Et il a fait cette mise en relation avec sa déclaration, deux jours avant le « coup d’état » [de juin 2007] (Or, il ne peut pas, à la fois, accuser l’une des parties et ensuite appeler les deux camps à mettre un terme aux combats !).


4 - Il a largement contribué à la défaite du mouvement, lors des élections municipales et législatives (de 2006), qui n’ont alors plus permis de retrouver la voie vers la stabilité depuis ce moment.


5 - Je conteste, en outre, l’intégralité des procédures et des décisions prises par le Président contre moi, puisqu’il a utilisé tous les pouvoirs de façon injuste et contraire aux normes et valeurs qui doivent être respectées, à l’égard d’un membre du Comité Central et membre du Conseil législatif élu.

6 - On doit la perte de la lutte pour l’identité et du véritable esprit de militantisme qui nous anime à l’ère du règne sans partage d’Abu Mazen.

7 - On lui doit également les retards et l’absence de suites au rapport Goldstone, ainsi que les scandales qui ont résulté de cette façon de faire.

 

أبو ماهر غنيم


Mohammed Dahlan,au sujet de Mahmoud Abbas,

 Chers frères,


Parce que le problème est devenu une “guerre personnelle” contre le seul Mohammed Dahlan, à cause de mon désir de réfréner cette façon d’entraîner le mouvement, ses institutions et ses normes de fonctionnement dans ce sale jeu, qui ne peut que produire des effets négatifs, et encore, [ du fait de ma volonté] de me dresser contre tous ceux qui pensent se jeter dans des campagnes de désinformation, de distorsions et dans l’illusion qui feraient que les circonstances peuvent sembler appropriées pour parvenir à la liquidation de Mohammed Dahlan, j’en appelle aux instances de commandement pour qu’on résolve enfin cette farce, au plus vite, qu’on instaure un Comité National composé de personnalités (indépendantes des factions), qui soient connues et reconnues de tous pour leur intégrité, et qu’elles puissent travailler pour découvrir tous les faits et les rendre publics. Et je suis personnellement et complètement prêt à témoigner honnêtement et sérieusement, ainsi qu’à mettre à disposition tous les dossiers et documents en ma possession.

Il est temps de mettre en lumière les occasions manquées et les informations cachées, par ceux qui voulaient utiliser “l’épouvantail” Mohammed Dahlan parce qu’ils visent à s’accaparer les investissements nationaux et politiques, et parce que je ne permettrai plus à ceux qui me haïssent, d’accomplir leurs objectifs, indépendamment de tout souci autre que leurs intérêts personnels, en tentant de faire diversion.

محمد دحلان ومحمود عباس

Je me réserve le droit de tenir pour responsables tous ceux qui m’ont gravement offensé, par tous les moyens éthiques appropriés. La vindicte ne peut être convertie en un outil employé par certains pour renforcer leurs fortunes personnelles, peu importe les campagnes de haine que cela nécessite, et ceux qui n’ont pas le moindre égard envers les modalités de régulation, les systèmes dynamiques internes. Je veillerai à leur rappeler que tous les membres du mouvement, indépendamment de leur rang, disposent des mêmes droits et devoir et d’une complète égalité au sein de l’organisation, et que la liberté est pleinement garantie, en l’espèce, et attribuable à toute personne, peu importe à quel organisme dirigeant et régulateur elle appartient, face à tout cercle dirigeant compétent.


Pour conclure, je promets à chacun d’entre nous, fier de notre mouvement ( et de son système de base) que nous conserverons ce pouvoir fondamental et la vigilance nécessaire pour débusquer les mensonges et l’hypocrisie qui affectent le camp national, que nous ferons face à la haine et répliquerons aux ennemis du projet d’unité nationale.


Je ne peux qu’agir en faisant mention des discours d’éloge, provenant de tous les fils de ce mouvement en général et des membres du Sixième Congrès, qui ont placé leur confiance en moi, en particulier. Et je leur dit, avec toute la sympathie qu’ils m’accordent, qu’ils doivent enfin connaître l’entière vérité, sans hypocrisie, ainsi que l’atmosphère de haine et de cupidité, et que cette haine est devenue le véritable obstacle qui empêche le leadership qui continue de nous diriger de réaliser les résultats qu’on est en droit d’attendre de lui. Ils doivent réaliser que j’ai été l’objet de pratiques mises en place pour simples convenances personnelles, d’ostracisme au sein du mouvement, qui hypothèquent totalement mon propre destin et mon avenir, mais que je resterai fidèle au pacte contracté avec eux et tenterai tout ce qui est en mon pouvoir pour accomplir la tâche que j’ai poursuivi inlassablement. Je les assure également, à nouveau, qu’il n’existe aucun pouvoir sur terre qui puisse être assez fort pour contenir notre quête de victoire finale dans la pleine réalisation de notre liberté nationale, notre retour et notre auto-détermination vers un état indépendant ayant Jérusalem réunifiée pour capitale.



Frères, membres du Comité Central,

Je souhaite que vous continuez à exercer la pleine responsabilité de préserver l’espoir constant des fils du mouvement, dans ce contexte et que le cercle dirigeant soit jugé devant eux en totale conscience. [Il faut] maintenir les principes fondamentaux de justice et d’équité et renforcer notre système de valeurs pour nos enfants, et la moralité qui constitue la soupape de sécurité et la boussole du groupe, pour qu’il reste le véritable pilote capable d’affronter les défis et les responsabilités de la nation.

Finalement, on tire ces leçons d’al-Hakim (?)… Les observateurs ont la sagesse de comprendre qu’on ne puisse faire autre chose que tirer les leçons de ce qui est en train de se produire autour de nous, tiré tous les enseignements, et sans doute, le plus important, que le pouvoir est transitoire et qu’il n’appartient pas à un seul… Une fois perdu, il n’appartenait qu’à des dirigeants notoires, mais leurs enfants et petits-enfants ne doivent pas perséverer dans la haine qui les animent contre les intérêts du peuple.


Il s’agit d’une “révolution jusqu’à la victoire”, slogan que nous avons, pour ainsi dire, presque oublié, sous l’égide du Président Abu Mazen ».



Frère / Mohammed Dahlan

23-4-2011

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 21:49

 

 

 

 

La «Palestine» n' est pas arabe ! Arguments historiques à retenir pour contrer la propagande palestinienne

par Frédéric SROUSSI

pour  © 2011 www.aschkel.info

 Lire également - 

L'invention de la Palestine,
instrument de stigmatisation
du peuple juif
par Sacha Bergheim
cliquez
 

Cela n'empêche pas que dans la lutte engagée mes sympathies ne soient entièrement pour Israël(...)Je ne partage pas du tout la sympathie passionnée de notre ami Massignon pour les Arabes, qui en réalité n' ont jamais ce qu' on appelle «habité» cette terre où ils bivouaquent...»

                                                                                                 

Paul Claudel, Lettre à Jacques Madaule du 6 juin 1948

 

Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, dit le proverbe.

En effet, tous ceux qui essayent de convaincre les antisémites/antisionistes de l’absolue légitimité historique, politique et morale d’Israël, se retrouvent face à des personnes butées qui ne veulent rien savoir de la réalité des faits puisque ces derniers les condamneraient au silence.

Pour autant, si l’on ne peut lutter contre la haine par le biais d’arguments raisonnables, on peut tenter de lutter contre l’ignorance. C’est pour cela que chaque personne ayant à cœur de défendre la vérité et l’honneur d’Israël devrait connaître les quelques points essentiels suivants afin de pouvoir éclairer l’esprit de toutes les personnes de bonne foi avides de vérités sur ce sujet brûlant :

 

– Le «peuple» palestinien, tel qu’on nous le présente depuis des décennies, ne représente aucune entité nationale, ethnique ou religieuse spécifique.

Comme l’a déclaré, Zuher Mohsen (1936-1979), qui fut un membre influent dans l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), au quotidien  néerlandais Trouw le 31 mars 1977 :

«Le peuple palestinien n’existe pas. La création de l’État de Palestine est seulement un moyen pour continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différences entre Jordaniens,  Palestiniens, Syriens et Libanais. Nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien seulement pour des raisons tactiques… ».

L’Atlas de Géopolitique du Moyen-Orient et du Monde Arabe (éditions Complexe, 1993,p.185), par exemple, explique clairement la création très récente des «Palestiniens»:  «Alors qu’au moment de la partition de la Palestine (en 1947, NDA) ses habitants arabes ne se pensaient pas comme une nation mais comme des Arabes habitant la Palestine, l’expérience de la guerre, de l’exode et de la lutte a forgé une identité spécifique, commune aux Palestiniens, Musulmans et Chrétiens. »

Les Arabes ne sont pas dupes de cela et c’est pourquoi le président égyptien déchu Hosni Moubarak, déclara dans une interview au magazine français L’Express daté du 19 décembre 1996 : «Les Palestiniens ont, en tant que tels, à peine 30 ans d’existence. » 

 

– Pendant des siècles, le terme «Palestinien» définissait les Juifs. Ainsi, par exemple, le philosophe Emmanuel Kant (1724-1804) décrivait les Juifs  – de façon furieusement antisémite d’ailleurs- dans la première partie de L’Anthropologie comme les «natifs de Palestine en exil». Jusqu’à peu près la moitié du 20ème siècle la Palestine était pour tous – y compris les Arabes – la terre du peuple juif.

 

 Le mot Palestine se réfère en fait au peuple des Philistins dont les origines géographiques se trouvent dans la région de la Mer Égée. C’est donc  un peuple occidental qui n’a aucun rapport avec le monde arabe dont sont issus les «Palestiniens» dont on parle dans les médias depuis quelques décennies et qui sont une «création» datant du 20ème siècle. 

 

 C’est avant ou après (on ne sait exactement) la révolte juive de Bar-Kochba qui se déroula entre 132 et 134, que l’Empereur romain Hadrien, qui occupait avec son armée la terre d’Israël, décida de débaptiser la Judée (région de l’ancien royaume d’Israël où vivait l’une des 12 tribus d’Israël, la tribu de Juda, dont la majorité des Juifs actuels sont les descendants) et de la renommer Palæstina. Ici encore, aucun lien n’existe entre le mot «Palestine»  et un quelconque peuple arabe !

 

– C’est seulement au 7ème siècle que les Arabes conquirent la «Palestine», c'est-à-dire la terre ancestrale des tribus d’Israël.  Par la suite la Palestine – qui ne fut jamais un État - connut d’autres conquérants tels que les Ottomans (des non-arabes), pour ne citer qu’eux.

 

–  Au  7ème siècle de l’ère chrétienne  , les Arabes violèrent le lieu le plus saint du judaïsme en construisant à Jérusalem, sur l’emplacement même où se trouvait le Temple de Salomon - dont l’achèvement se situe aux alentours du 10ème siècle avantl’ère chrétienne ! - la Mosquée El-Aqsa et le Dôme du Rocher.

Plus de cent constructions musulmanes existent maintenant sur le mont du Termple, le lieu le plus saint du Judaïsme !

 

 

–  Dans un article d’avril 1854, Karl Marx, alors journaliste, enquête sur Jérusalem. Il confirme que la population de la Ville Sainte est à majorité juive et que ces derniers sont  «victimes d’une oppression et d’une intolérance constantes de la part des musulmans…»

 

–  Le 24 avril 1920, lors de la Conférence internationale de San Remo, les Britanniques obtinrent la responsabilité de la Palestine (le fameux mandat).  Le 25 avril 1920 fut donc adoptée une résolution qui incluait la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 et dans laquelle le Royaume-Uni se déclarait favorable à l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif. Pourtant, en 1921, les autorités britanniques, reniant une grande partie des promesses officielles faites au peuple juif (à cause de menaces arabes), donnèrent près de 80% de la Palestine sur laquelle devait se trouver le Foyer National juif, aux Arabes (à l’émir hachémite Abdullah). Ce territoire prit le nom de Transjordanie.

Les Juifs furent donc dépouillés de 80 % du territoire qui leur avait été promis et malgré cela on demande encore et toujours à Israël de faire de nouvelles concessions territoriales  sur le peu qu' il lui reste.

 

–Winston Churchill déclara le 28 mars 1921 aux Arabes habitant la Palestine : «Il est manifeste que les Juifs, qui sont dispersés tout autour du monde, devraient avoir un centre national et un foyer national où certains pourraient se réunir. Et où cela pourrait-il en être autrement que sur la terre de Palestine, avec laquelle depuis plus de 3000 ans ils ont été intimement et profondément associés ? ».

Le 24 juillet 1922, la Société des Nations – l’ancêtre de l’ONU - reconnaît « le lien historique entre le peuple juif et la Palestine ». La Palestine est donc bien, une fois de plus, reconnue pour ce qu’elle est : un territoire juif !

 

 En 2009, le journal Koweitien Al Watan, publiait un article dans lequel était cité le pourtant très antisémite fondateur de la Confrérie des Frères Musulmans, Hassan el-Banna qui déclara en 1940 : «Les Juifs sont les premiers habitants de la Palestine ». (rapporté « par le magazine français L’Express du 15/01/2009)

 

–  Le 29 novembre 1947, une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies recommande la création de deux États, l’un juif, l’autre arabe sur le territoire situé à l’Est du Jourdain, les Juifs acceptent le plan de partage, les Arabes le rejettent.

Aucune guerre n' aurait eu lieu, aucune goutte de sang n’aurait été versée depuis plus de 60 ans si les Arabes n’avaient pas fait preuve, une fois de plus, d’une intransigeance criminelle en n’acceptant pas un plan qui leur était pourtant très favorable !

 

– L’un des éléments majeurs de la propagande palestinienne est la question dite des «réfugiés». Les Israéliens sont accusés d’avoir chassé les «Palestiniens» arabes en 1948.

Pourtant, tous les historiens sérieux s’accordent à dire qu’aucun plan d’expulsion délibéré contre les Arabes fut mis en œuvre par le pouvoir israélien.

C’est en fait l’invasion de l’État d’Israël par 5 armées arabes (Jordanie, Égypte, Irak, Liban, Syrie) le 15 mai 1948 – c'est-à-dire à peine quelques heures après la déclaration d’indépendance de l’État hébreu – qui amena certains arabes (pas tous , loin de là, sinon l’État hébreu ne compterait pas 20 % d’Arabes israéliens sur son territoire !) à fuir pour se mettre à l’abri.

 Le paradoxe c’est qu’ils fuirent sous l’impulsion des États arabes eux-mêmes et des «Comités nationaux palestiniens».

Ainsi, une figure aussi importante pour «Palestiniens» que feu le poète et activiste Mahmoud Darwich (qui fut membre de l’OLP), déclara dans un entretien intitulé En marge du transitoire (Revue d études palestiniennes, n.10) : «On avait à l’époque commandé aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne pas gêner le déroulement des opérations militaires arabes qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Pour mes parents, notre séjour au Liban était temporaire; nous étions en visite ou même en villégiature ».

 

Cette liste d’arguments n’est évidemment pas exhaustive mais elle apporte déjà la preuve de l’imposture totale de ceux qui se targuent de défendre une prétendue «cause palestinienne ». Une «cause» qui utilise de plus les moyens les plus barbares pour se faire entendre, en visant sciemmentpar le biais du terrorisme le plus abject, les civils juifs, hommes, femmes et enfants.

Israël, quant à lui, doit cesser de reprendre à son compte la propagande de l’ennemi en utilisant la terminologie et la mythologie de ceux qui se prétendent, de manière totalement infondée, propriétaires d’une terre qui ne leur a jamais appartenue et au nom de laquelle ils tuent.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 21:27

Merci Claude, 

 

 

Shalom ou Salam ? Quel choix…


Par Claude TENCER

pour© 2011 www.aschkel.info

Claude TENCER est historien, docteur en Communication, Civilisations et Médias.



Au Moyen-Orient, la paix n’a pas la connotation universelle connue en Occident, ce n’est qu’un statu quo d’un processus de non agression qui peut être éradiqué à tout moment. L’exemple de la paix signée à Camp David en 1979, entre l’Égypte et Israël, montre que cette paix s’inscrit essentiellement dans une « relation dilatoire » de tranquillité territoriale. Compte tenu les divergences politiques et les clivages qui existent dans la société arabe instrumentalisée par la religion, cet accord n’a pas une vocation éternelle et peut devenir caduc à tout moment. Toutefois, ni le courage exemplaire d’Anouar Sadate se rendant au Parlement israélien à Jérusalem en novembre 1977, ni celui de Rabin qui permit la création de l’Autorité palestinienne, par la signature des accords d’Oslo, n’ont pu changer les mentalités, ni faire oublier la vieille rancœur des Arabes qui rendent Israël responsable de tous leurs maux.

Les derniers événements en Egypte, les manifestations du WE du 14 mai demandant de renvoyer l’ambassadeur d’Israël du Caire, les manifestations à la journée de la Nakbah du même jour, montrent une fois encore que la paix entre Israël et ses voisins n'a qu'une connotation éphémère et explosive à tout moment. Les slogans affichés par les manifestants ne demandent rien d’autre que l’élimination d’Israël. La masse arabe, guidée par la haine de l'état juif et de l’Occident bénéfice de la compréhension de ce dernier qui n'a pas trouvé encore une cohésion face l'objectif réel de certains groupuscules qui tentent à détruire la société occidentale au nom d'un Islam réécrit.

On parle encore "d’occupation israélienne" pour justifier des actions terroristes, on parle de "résistance" pour bombarder des localités israéliennes et justifier les morts civils, on propage la haine de l’Occident pour justifier une instrumentalisation de la religion pour des intérêts politiques. Il faut être un Etat naïf ou inconscient pour croire dans ces conditions à un espoir de paix, même virtuel, tant que 22 pays arabes et 54 pays musulmans, privés pour l’instant de cohésion, ne virent pas vers une vraie démocratie civile.

Aussi, en lisant la Charte de l’OLP, toujours en vigueur, ou celle du Hamas, nul ne peut ignorer les intentions des leaders palestiniens. Pour l’exemple : dans le préambule de sa Charte, le Hamas annonce : « Israël s’élèvera et restera en place jusqu’à ce que l’Islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs ». L’article 2 annonce : « Le Mouvement de la résistance islamique [Hamas] est l’une des branches des Frères musulmans en Palestine. Le mouvement des Frères musulmans est une organisation mondiale, le plus important mouvement islamique à l’époque contemporaine ». Dans l’article 7 on peut lire : « Le temps ne viendra pas avant que les musulmans ne combattent les juifs et ne les tuent. »

Certes, certains assimilent ces dires à des slogans non réalistes, d’autres, à une action de « résistance », d’autres encore les assimilent à la passion de la haine et à une incitation au meurtre. Cette haine est propagée aussi d’une façon complètement officielle sur la télévision palestinienne. 

Pour l’exemple, observons quelques propos haineux propagés par le cheikh Ibrahim Mudeiris à la TV palestinienne dans son prêche du vendredi 13 mai 2005 : « Israël est un cancer [...] Les juifs sont un virus semblable au SIDA [...] Les juifs sont derrière toutes les guerres civiles de ce monde [...] Ce sont les juifs qui ont provoqué le nazisme [...] "Nous avons autrefois dominé le monde, et par Allah, le jour viendra où nous le dominerons à nouveau [...] Sous notre domination, les juifs n’auront pas une vie tranquille [...] Le jour viendra où tous seront soulagés des juifs ... Chaque arbre et chaque pierre voudront que les musulmans viennent à bout de tous les Juifs...
Ces propos n’ont guère de rapport avec une divergence territoriale, mais, avec la paix.

En juin 1951, le roi Abdallah, premier roi de Jordanie, déclare à un envoyé de l’ONU sa crainte face à l’action internationale en faveur de la paix : « Je suis un vieil homme ; je sais que mon pouvoir est limité ; je sais que je suis détesté par mon propre fils. Je sais aussi que mon propre peuple me déteste en raison de mes efforts de paix. Mais en dépit de tout, je sais que je pourrais obtenir un règlement de paix si seulement j’avais quelques encouragements et si je pouvais obtenir des concessions raisonnables de la part d’Israël... S’il vous plaît, aidez-moi. Je suis un vieil homme et je ne veux pas mourir le cœur brisé. » Le roi est assassiné un mois plus tard, après la prière à la mosquée Al Aqsa, par un homme du mufti de Jérusalem.

D’ailleurs, après la guerre de 1948, le roi Abdallah de Jordanie a proclamé : « la Jordanie est prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents » (Le Monde, 21 avril 1951). Le roi Abdallah n’a fait qu’assumer rationnellement le rôle d’un Etat. La Jordanie est en effet majoritairement palestinienne.

Le royaume de Jordanie ou la Transjordanie a été fondé par les Britanniques en 1921avant même l’octroi du Mandat sur la Palestine et sans l’aval de la Société des nations ni d’aucune instance internationale. D’un point de vue historique, avant la guerre de 1948, la Cisjordanie ne faisait pas partie de la Jordanie. C’est durant la guerre de 1948, après le refus arabe de la résolution 181 (plan de partage de la Palestine) votée par l’ONU, que la Légion arabe et l’armée des volontaires arabes s’emparèrent de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

La Cisjordanie, faisant partie de l’espace du mandat britannique, n’a jamais été un État souverain, par conséquent, n’a jamais été un État palestinien. Le 24 avril 1950, le Parlement de la Jordanie vote une loi d’annexion de la Cisjordanie. Le 14 décembre 1955, la Jordanie est admise comme membre des Nations unies sans qu’aucune contestation ne soit faite quant à sa souveraineté sur ce territoire annexé et pourtant conquis par la guerre, en contradiction avec la Chartre de l’ONU.

Après sa victoire dans la Guerre des six jours en 1967, Israël s’empare de la Cisjordanie et de Gaza dans une guerre imposée par un casus belli. On parle alors de territoires occupés, que les Israéliens doivent rendre aux Palestiniens. Pourtant, aucun Etat palestinien n’existait ni n’a pris part à cette guerre. Comme le fait remarquer aussi J.F. Legrain : « Nulle part on ne trouve revendiquée la création d’un État palestinien, impensable en période de panarabisme triomphant et, de toute façon, exclue par la Jordanie. »

Dans l’histoire contemporaine, nous ne connaissons pas d’exemple où un État récupère un territoire perdu à l’issue d’une guerre offensive.

Quelques exemples : 

- Le 8 août 1945 l'Union soviétique déclarait la guerre au Japon après avoir dénoncé le traité de neutralité soviéto-japonais de 1941. Les îles Kouriles sont progressivement occupées, de même que la moitié sud de Sakhaline. La population japonaise des Kouriles (environ 17 300 personnes) est déportée dans des camps au Kazakhstan et en Ouzbékistan sans possibilité de retour. Le Japon n’a jamais récupéré ces territoires et la population déplacée n’a jamais était considérée réfugiée.

- Le 29 septembre 1938, Hitler déclare vouloir « libérer les Allemands des Sudètes » de l'oppression tchécoslovaque. Le Führer évoque alors le « droit des nations » pour exiger de Prague l'annexion au Reich de Région des Sudètes. Le 21 octobre les Sudètes deviennent citoyens du Reich. En 1945, la République tchécoslovaque est rétablie dans ses frontières initiales et le président Edvard Beneš émet les décrets Beneš qui, en application de la conférence de Potsdam, expulsent du territoire tchécoslovaque plus de deux millions d’allemands et confisquent leurs biens, en échange, l'État tchèque ne réclame pas de dommages de guerre à l'Allemagne vaincue.
Durant des années, les Allemands ont assigné les tribunaux afin d’obtenir un statut de réfugiés et des indemnisations pour la confiscation de leur biens, sans succès. 
En 2005, la Cour européenne des Droits de l'Homme de Strasbourg déboute les Allemands des Sudètes de la plainte déposée contre Prague par une petite centaine d'entre eux désirant récupérer les biens confisqués à leur famille après l'entrée en vigueur des décrets du président Benes. Le 13 décembre 2005, le juge strasbourgeois a déclaré cette plainte irrecevable, il décide donc qu’il n'y aurait pas de restitution ni de compensation pour les Allemands des Sudètes. 

- La Prusse et la Poméranie orientale faisaient partie intégrante de l’Allemagne. Celle-ci les a définitivement perdues en 1945, au bénéfice de la Pologne et partiellement de l’URSS.

- Lorsque l’Inde et le Pakistan accèdent à leur indépendance le 14 et 15 août 1947, ils entretiennent des relations tendues en raison du partage entre ces deux pays du territoire du Cachemire. Des millions de Musulmans ont fui l’Inde pour le Pakistan, à la suite des émeutes sanglantes de 1947. Non seulement l’Inde les a dépouillés de leur citoyenneté, mais, en l’inscrivant dans sa constitution, elle leur a interdit de revenir à jamais. Personne n’a jamais suggéré que ces réfugiés avaient "un droit au retour".

- Lorsque les communistes ont pris le pouvoir au Vietnam, des millions de "boat people" ont fui aux Etats-Unis et dans divers pays asiatiques. Personne n’a jamais suggéré que ces gens avaient "un droit au retour" »

Comme l’explique Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël auprès des Nations-Unies (1997 à 1999), l’utilisation de l’expression « territoires palestiniens occupés » dénie à Israël la possibilité de revendiquer cette terre : si l'on utilisait l’expression « territoires disputés », Israël et les Palestiniens se retrouveraient sur un pied d’égalité. De plus, présenter Israël comme un « occupant » a l’avantage de permettre aux partisans de la cause palestinienne de délégitimer le lien historique entre les Juifs et Israël.

En effet, Les termes « territoires occupés » ou « occupation » semblent ne s’appliquer qu’à Israël, ils ne sont jamais utilisés dans d’autres conflits territoriaux au monde.

Etonnant de constater que l’OLP ne revendique guère un État dans aucun des 33 articles de sa Charte, mais « la libération de la Palestine ». Un fait juridique controversé par le droit international, car l’espace de la Palestine inclut aussi bien la Jordanie que l’Irak. Il est invraisemblable que l’OLP ne revendique pas, non plus, une souveraineté sur la Cisjordanie et Gaza, bien que nous soyons après la Guerre des six Jours et que ces régions soient sous autorité israélienne.

Le 1 janvier 1969, après la Guerre des six jours, le Comité central du Fatah expose les perspectives de la lutte palestinienne. Dans l’article 5 de sa déclaration, il est mentionné : « Le mouvement de libération nationale palestinienne Fatah proclame solennellement que l’objectif final de sa lutte est la restauration de l’État palestinien indépendant et démocratique dont tous les citoyens, quelle que soit leur religion, jouiront à droits égaux. »

La formule « la restauration de l’État palestinien » laisse croire que l’État palestinien existait dans le passé, et que l’objectif palestinien n’est que de le libérer et de le restaurer. Une malhonnêteté intellectuelle qu’il convient de corriger.

Depuis les accords d’Oslo, l’Etat d’Israël a participé à la création de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et à Gaza, acceptant même d’armer plus de 40,000 policiers. Certes, l’opinion internationale ne comprend pas pourquoi les négociations israélo-palestiniennes n’aboutissent pas à la création d’un Etat palestinien, et la rumeur a édifié l’idée que seul l’Etat d’Israël soit responsable de la détresse palestinienne.

Il est sans doute étonnant de constater qu’aucun accord n’a été conclu entre Israël et les Palestiniens prévoyant la création d’un Etat palestinien. Seules, la création d’une Autorité et ses institutions de gestion ont été prévues. 

Toutefois, si les accords d’Oslo ont fait naître l’espoir de paix au Moyen-Orient, Arafat anéantit tout rêve. Dans son discours à Johannesburg en mai 1994, il compare les accords d’Oslo à l’accord Khodeïbeh, que Mahomet signa avec la tribu de Koreïsh, lorsqu’il était en position de faiblesse. Il dénonce l’accord deux ans plus tard, les attaque et occupe la Mecque. Arafat explique l’apologue : « Les accords avec les mécréants et les infidèles ne sont toujours que des accords temporaires et sans valeur selon l’Islam, nous avons le droit de nous soustraire à nos obligations à tout moment, cela s’applique de même aux accords d’Oslo. »

Depuis son installation en 1994, l’Autorité palestinienne veut tout négocier, sauf ses exigences inamovibles, à savoir : retrait israélien sur les lignes de démarcation du 4 juin 1967 (avant la Guerre des six jours), Jérusalem capitale, et le droit de retour des réfugiés palestiniens en Israël. Israël n’accepte guère ces conditions. A son sens, la création d’un Etat palestinien doit résoudre le problème des réfugiés dans l’espace de cet Etat. Etonnant de constater qu’une majorité des dits réfugiés demeurant hors des territoires n’a guère l’intention de déménager et de passer sous contrôle de l’Autorité palestinienne, préférant leur situation actuelle.

Sous le titre « Un alibi pour la Ligue arabe », Le Monde du 21 avril 1951 relate la réflexion de Richard Crossrrian, député travailliste, au cours du débat du 15 mars à la Chambre des communes au sujet des réfugiés : Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe... ! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël... L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël... Telle est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés...

La conception de l’entité palestinienne est récente. Cette entité palestinienne ne se distingue d’aucune exception ou particularité de l’entité ou de l’identité arabe comme ne cesse de le faire remarquer l’OLP dans sa Charte dans son article 1: La Palestine est le foyer du peuple arabe palestinien ; c'est une partie indivisible du foyer arabe, et le peuple palestinien est une part intégrale de la nation arabe… Dans cette optique, il ne serait pas exagéré d’imaginer la communauté maghrébine de Marseille ou celle de Roubaix revendiquer un jour, « au nom des peuples à disposer d’eux-mêmes » et du « droit à la terre », le territoire marseillais ou celui du Nord comme territoire musulman. Cette revendication peut paraitre amplement « logique » pour le néophyte imprégné de l’exemple de la revendication palestinienne sur la Palestine. Cependant, n’oublions pas que la Palestine n'a jamais été un Etat comme le fait courir la rumeur, mais, une région nommée ainsi par les Romains en l’an 132...

 

 

 

 

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:05

 

 

 


Abbas cherche à se sortir de l’impasse de sa déclaration unilatérale à l’ONU

Des sources palestiniennes font savoir que leur président préfèrerait abandonner sa manœuvre devant l’ONU pour cette fois, tout en sauvant les apparences, pour des raisons de crédibilité.

Elior Levy et AP

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4080227,00.html

 


 

 

Les Palestiniens eux-mêmes ont-ils des arrière-pensées en ce qui concerne leur propre tentative de déclaration unilatérale de leur état ? Confronté à l’opposition des Etats-Unis, un certain nombre de responsables palestiniens de 1er plan conseillent tranquillement au Président Mahmoud Abbas   de laisser tomber ses projets d’obtenir la reconnaissance d’un état devant les Nations-Unies, dans des temps rapprochés.

 

A côté de ces hesitations perceptibles, le Ministre des Affaires étrangères palestiniens, Riyad al-Maliki a déclaré jeudi que l’AP soumettra sa requête pour devenir membre des Nations-Unies au Secrétaire-Général Ban-Ki-Moon, bien plus tôt, en juillet.

 

Après avoir rencontré le Consul Général d’Espagne à Jérusalem, al-Maliki a souligné que cette requête devait être la première phase menant à une tentative d’obtenir la reconnaissance de l’ONU d’un état palestinien dans les frontières de 1967.

Des responsables palestinien de premier plan expliquent que tout demeurant engagé sur ce projet, Abbas aimerait bien disposer d’une autre option pour “descendre de l’arbre où il se trouve perché” et trouver une formule mutuellement acceptable pour relancer les négociations avec Israël, de préférence fondée que les idées   présentées récemment par le Président Barack Obama.

 

Certaines sources palestiniennes expriment qu’il y a un sentiment très répandu qu’Abbas, ayant à ce point clamé haut et fort ses intentions, se trouve désormais disposer d’une très faible marge de manœuvre et pourrait alors poursuivre sa manœuvre devant l’ONU simplement pour éviter de perdre toute crédibilité.

 

“Nous nous sommes piégés avec cette échéance de septembre”, raconte un responsable, “nous ne savons absolument pas quoi faire après ça”.

 “”Il n’y a pas d’options palestiniennes claires”, explique Hani Masri, un analyste proche du cercle rapproché d’Abbas : « Abbas ira résolument devant l’ONU afin de préserver sa crédibilité. Mais s’il reste la moindre occasion de retourner à la table des négociations, il la saisira ».

 

Les Palestiniens explorent les alternatives, tells que celle qui consisterait à demander à l’Assemblée Générale, où ils disposent d’un large soutien, une reconnaissance d’un autre genre.

 

“Les décisions de l’Assemblée ne sont pas liées légalement, et il est devenu complètement évident qu’une approbation correspondrait à un peu plus qu’une simple victoire symbolique”.

 

Elior Levy est le correspondant d’ Ynet pour les affaires palestiniennes 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 11:01

 

Lettre à Mr Barroso - L'UE principal contributeur de l'A.Palestinienne versant des salaires à des prisonniers terroristes ayant tué des civils.

 

"Professsion : terroriste", pas d’accord !

Dans une lettre datée du 6 juin 2011, la porte-parole de l’Alliance Internationale Contre le Terrorisme, le président du Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme, le dirigeant de l’association de victimes du terrorisme d’Irlande du Nord, Omagh Support and Self Help Group et le représentant du groupe allemand NzT, Nein zum Terrorismus, écrivent ensemble au Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Motif : leur émotion suscitée par l’information sur des salaires versés par l’Autorité Palestinienne à des prisonniers détenus en Israël pour des actes terroristes.

L’Union Européenne étant un des deux principaux contributeurs au budget de l’Autorité Palestinienne, elle se doit de faire la lumière sur cette affaire et de refuser que des fonds destinés à aider la population palestinienne ne soient utilisés pour verser des salaires à des terrroristes qui ont délibérément attaqué des civils.

Extraits de la lettre signée par Huguette Chomski Magnis, le Dr Richard Rossin, Michel Gallagher et Reiner Scheicher :

 

 

"... Il ne s’agit pas d’un geste humanitaire mais bien d’une légitimation et d’une promotion du terrorisme puisque ce salaire n’est pas versé aux détenus palestiniens emprisonnés pour des vols de voitures.

Le terrorisme, massacre de civils est ainsi érigé en profession honorable méritant salaire.

Nous souhaitons naturellement que tous les prisonniers bénéficient de procès équitables et, s’ils sont condamnés, que leurs conditions de détention soient humaines.

Mais cette mesure, qui indigne les familles des victimes de ces terroristes, nous choque. Elle nous inquiète aussi car l’incitation au terrorisme favorise sa recrudescence...

L’Union Européenne contribue pour plus de 150 millions d’euros au budget de l’Autorité Palestinienne.

Nous n’acceptons pas que cet argent, qui doit aider la population palestinienne, soit détourné pour verser des salaires à des terroristes.

Le terrorisme est un des fléaux de notre temps.

Durant le seul mois de mai, selon nos calculs, les actes terroristes ont tué 614 civils dans le monde et en ont blessé 1351.

Quelles que soient sa nationalité et la cause qu’il prétend servir, celui qui vise délibérément des civils est assimilable à un criminel contre l’humanité.

Monsieur le Président, la condamnation du terrorisme perd tout son sens si elle tolère sa justification".

La réponse de Monsieur Barroso est attendue avec la plus grande impatience.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 17:54

 

Les USA et Israël "enterrent" la proposition française

 

 

 

 

Par Shraga Blum

La tentative franco-palestinienne de contourner l’axe israélo-américain a échoué. La Secrétaire d’Etat US Hillary Clinton a déclaré lundi « que les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens devaient être directs et non dans un cadre plus large, et pour l’instant ni les uns ni les autres n’étant prêts au dialogue, il n’est pas opportun de les réunir ». Elle a fait cette déclaration en présence du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l’issue d’une rencontre entre les deux. Juppé a déclaré quant à lui « qu’il avait été agréablement surpris par le fait que les Palestiniens avait dit ‘oui’ à la proposition française et que les Israéliens n’avaient pas dit ‘non’ ! »
A Jérusalem, on s’est félicité de l’attitude américaine, « qui montre aussi que le message de Netanyahou a passé ». Le Cabinet du Premier ministre a rappelé « le refus de contacts avec une Autorité Palestinienne alliée au Hamas » et les lignes rouges énoncées par le Premier ministre à Washington. En début de semaine, l’émissaire spécial de Binyamin Netnyahou, Itshak Molkho s’est rendu à Washington, ainsi que les délégués terroristes Saeb Arekat et Nabil Abou Rodeyneh. Ils se sont entretenus séparément avec la Secrétaire d’Etat US. Selon les éléments obtenus par les Israéliens, il semblerait que les Etats-Unis réussissent à convaincre d’autres pays de voter contre la déclaration unilatérale d’un Etat palestinien à l’ONU au mois de septembre.
Les Etats-Unis considèrent que la gestion du conflit israélo-palestinien est de leur ressort exclusif, pour des intérêts qui leur sont propres. Israël suit cette ligne car l’Europe occidentale et la France en particulier sont considérés à la fois par Washington et par Jérusalem comme des intervenants trop partiaux envers la cause palestinienne pour des raisons à la fois mercantiles, électoralistes, ou liées à une longue tradition antisémite pour ce qui est du Quai d’Orsay plus particulièrement.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:02

 

Dora Marrache-copie-1

 

 

UN DISCOURS QUI PASSERA  À L’HISTOIRE

par Dora Marrache

 

pour © 2011 www.aschkel.info

 

"Le coeur du conflit israélo-palestinien, ce n'est pas l'absence d'un Etat palestinien, c'est l'absence de reconnaissance d'un Etat juif par les Palestiniens » (B .Netanyahou)

 

 

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Je voudrais commencer cette chronique en rendant un hommage tout spécial à notre Premier Ministre, Stephen Harper, dont l’attachement à Israël ne se dément pas.

Grâce au Canada et, seulement au Canada, qui avait fait savoir qu’il s’opposerait « au fait d’imposer à Israël de négocier sur les bases des lignes qui prévalaient avant la Guerre des Six jours », les chefs d’État réunis à Deauville pour le sommet du G8 n’ont pu, dans leur communiqué final, faire mention d’un futur État palestinien dans les frontières de 1967. On imagine aisément la déception de l’ « ami » d’Israël, le président Obama qui, soutenu par un grand nombre de pays, était convaincu que tous s’aligneraient sur la demande qu’il avait formulée pour un processus de paix basé sur « les lignes de 67 ».

 

Toute notre reconnaissance à notre Premier Ministre, Monsieur Stephen Harper dont nous, Juifs canadiens, ne pouvons qu’être très fiers.

 

Dans son discours du 19 mai, Obama a déclaré que « Les frontières d’Israël et de la Palestine doivent être fondées sur les lignes de 1967 avec des échanges mutuellement agréés ». Ces frontières souhaitées par Obama rendraient Israël très vulnérable et, une fois bien armés, les Palestiniens attaqueraient Israël.

 

Le président américain, mais aussi les medias et les politiques, nous rebattent les oreilles des frontières de l’État palestinien avant 67 et, ce faisant, ils falsifient l’histoire et désinforment leurs populations. En parlant de l’État palestinien dans les frontières d’avant 67, ils laissent entendre qu’Israël a spolié les terres de l’État palestinien. Mais quel État ?  Quelles frontières ? Il n’existait pas d’État palestinien avant 67 ! Pas plus qu’il n’existait de Palestiniens ! Qu’on nous présente donc une carte de la Palestine avant 67 et qu’on nous montre les frontières de l’État de la Palestine !

 

Quant aux frontières avec l’Égypte, la Syrie, la Jordanie et le Liban, « elles n’étaient pas des frontières de paix, mais des frontières de guerres répétées parce que l’agression contre Israël était si attractive pour eux ».

 

Israël, entend-on dire sans cesse, est isolé dans les instances internationales ; Israël se trouve dans une position très délicate ; Israël fait face à de graves dangers si un État palestinien est proclamé. Et on laisse sous –entendre qu’Israël a tout intérêt à se plier aux desiderata des Palestiniens, aux diktats du Hamas,  s’il veut assurer sa sécurité. Quelle paix l’Occident propose-t-il aux Israéliens ? Une paix dans un État qui ne sera plus le leur puisque 5 millions, voire 7, en auront pris le contrôle, et d’où ils seront chassés à brève échéance.

 

Les prophètes de malheur ne manquent pas, mais heureusement le gouvernement israélien ne se laisse pas impressionner et a su tirer les leçons des sacrifices consentis dans le passé. Si Obama avait cru lancer un défi à Israël, Netanyahou lui a adressé, dans un discours qui passera à l’Histoire, une réponse cinglante. Bibi est,  sans l’ombre d’un doute, un orateur hors-pair qui a choisi de se démarquer par son refus de parler la langue de bois et le langage diplomatique.

 

Peut-être s’est-il demandé ce qu’aurait fait Churchill à sa place et il s’est dit qu’il aurait tenu tête. Benjamin Netanyahou a compris qu’il ne faut pas céder et se plier aux revendications territoriales des Palestiniens. Il a donc choisi de jouer cartes sur table en énonçant clairement la position d’Israël dans le processus de paix.

 

Ovationné par les membres du Congrès américain qui lui accordent un soutien inconditionnel, Bibi a été en revanche lourdement critiqué par les États arabes qui n’ont vu dans son discours rien de moins qu’ « une déclaration de guerre ».

Comment interpréter en effet la déclaration suivante au Congrès ?« Israël veut la paix. Israël a besoin de paix. Alors je dis au président Abbas: déchirez votre pacte avec le Hamas ! Asseyez-vous et négociez ! Faites la paix avec l'Etat juif ! Et si vous le faites, je vous le promets,  Israël ne sera pas le dernier pays à reconnaître un Etat palestinien en tant que nouveau membre de l'Organisation des Nations Unies. Il sera le premier à le faire. »

 

Et comme toujours, les Palestiniens sont soutenus par la Gauche et surtout par la Gauche israélienne dont le soutien est indéfectible. Peu lui importe la sécurité d’Israël, la Gauche est prête à tous les sacrifices pour être reconnue des Palestiniens, pour jouir de leur faveur, ce qu’elle n’obtient même pas d’ailleurs.

 

Avraham Burg, ancien président de la Knesset,  ainsi qu’une vingtaine de personnalités ont adressé une lettre ouverte aux chefs d’États européens, lettre dans laquelle ils les conjurent de voter pour un État palestinien , lors de l’Assemblée  générale des Nations-Unies, en septembre, à Durban : « En tant qu'Israéliens, nous déclarons que le jour où les Palestiniens proclameront leur indépendance dans un Etat souverain, destiné à vivre dans la paix et la sécurité aux côtés d'Israël, nous soutiendrons cette proclamation. »

La Russie voit aussi dans ce discours un obstacle à la paix. Aux-États Unis, Obama a salué « l'important pas en avant franchi par Israël dans le discours du Premier ministre ». Quant aux pays européens, s’ils feignent de saluer, comme Obama, « un pas en avant », ils ont choisi d’adopter une attitude mitigée, voulant ménager, passez-moi l’expression, la chèvre et le chou. Et ils précisent qu’ils attendent d’autres pas.

 

De toute façon, même si on donnait aux Palestiniens la totalité de Jérusalem (c’est d’ailleurs une de leurs revendications) et la Judée-Samarie, même si Israël était disposé à faire toutes les concessions possibles, voire à accepter que l’État soit réduit à peau de chagrin, Israël ne connaîtrait pas la paix pour autant. « Les territoires contre la paix » n’est rien d’autre qu’un beau slogan destiné à affaiblir Israël.  Souvenons-nous simplement de Gaza. En guise de paix, l’État d’Israël a reçu, comme l’a souligné Bibi « 12.000 roquettes tirées à partir de ces zones sur nos villes, sur nos enfants, par le Hezbollah et le Hamas ». Mais l’abandon de Gaza contre une promesse de paix aura eu à tout le moins eu un effet positif : il aura servi de leçon aux Israéliens.

 

Il faut qu’on comprenne – et tous les chefs d’État l’ont compris, mais feignent de l’ignorer-  que la guerre n’est pas une guerre de territoires, mais bien une guerre idéologique entre la démocratie et les libertés d’une part, et l’Islam et les dictatures d’autre part.  Et il est vrai que, dans une certaine mesure, Israël est responsable de ce qu’on a choisi d’appeler « le printemps arabe » : l’État d’Israël, démocratie authentique, est vu par les Arabes comme un corps étranger dans la région- s’il en est un qui ne l’est pas, c’est bien l’État d’Israël-, il se greffe en plein cœur des dictatures, donc il donne « un mauvais exemple » aux peuples de la région que leurs dirigeants veulent voir soumis, et l’existence même de ce petit pays est à leurs yeux inacceptable. Tous le savent : les Israéliens, les Européens, les Américains et les Arabes eux-mêmes qui ne soutiennent les Palestiniens que dans l’espoir d’éradiquer l’État hébreu.

 

 

Toujours est-il qu’en cas de reprise du processus de paix- reprise fort improbable  non pas à cause du discours de Netanyahou,  mais du refus de négocier des Palestiniens dont le but est la reconnaissance unilatérale de leur État – certains points ne feront pas l’objet de négociations parce que, au risque de froisser son allié américain, Bibi leur a opposé une fin de non-recevoir.

 

En ce qui concerne les exigences des Palestiniens, il a dit

 

- NON au retour aux "frontières de 67"

- NON à la division de Jérusalem ;

- Non au retour des réfugiés.

- Non au gel de la colonisation ;

- Non à des négociations de paix avec le Hamas

 

Et en ce qui concerne la proclamation unilatérale, il a fixé des conditions drastiques certes, mais nécessaires pour assurer l’existence de l’État d’Israël

 

1. Retour aux "frontières de 67" ? NON !

Obama pourra se vanter d’avoir été le premier président américain à oser envisager la création d’un État palestinien dans les "frontières de 67". Certes, pour adoucir sa demande, il va « tolérer » des échanges de territoires par consentement mutuel, de façon à permettre « l’établissement de frontières sûres et reconnues pour les deux Etats ».  De quoi se plaindrait-on ? Tel-Aviv serait alors à 16 kms de la ligne verte et, avec Jérusalem, elle serait à portée de tir d ‘un État palestinien.

Obama ne s’attendait certainement pas à essuyer  un refus catégorique de la part du Premier Ministre  Netanyahou qui a fait valoir que, si en 67 ces frontières étaient défendables, elles ne le sont plus aujourd’hui puisqu’on ne fait plus la guerre de la même façon.

De toute façon, Mahmoud A-Zahar  a énoncé les prétentions du Hamas concernant les frontières : « Mais qui a dit que nous acceptions les "frontières d’avant 67" ? Peut-être voulons-nous parler des frontières d’avant 48 ! ». Il est donc clair que le Hamas exige la totalité du territoire israélien.

 

 

2. Le statut de Jérusalem : Enfin, il est fixé ! « Jérusalem ne doit jamais être divisée. Jérusalem doit rester la capitale unifiée d’Israël. » a déclaré Netanyahou. Et en mars 2010, il avait déclaré à l’AIPAC : « Jérusalem n’est pas une colonie. C’est notre capitale. »

 

Il est clair que Jérusalem ne peut être à l’ordre du jour d’éventuelles négociations, la ville est et  restera pour l’éternité, comme l’avait proclamé l’État d’Israël dès 1949, la « capitale éternelle » et  indivisible d’Israël.

 

Comment parler de  l’histoire du peuple juif sans évoquer en même temps celle de Jérusalem ? Ce sont là deux destins inextricablement liés alors qu’il n ‘existe pas la moindre preuve d’un lien entre l’Islam et Jérusalem. Les fouilles ont permis d’affirmer que son existence remonte à l’Antiquité et nous savons tous que, depuis la destruction du temple et la dispersion du peuple juif, les Juifs n’ont jamais cessé d’évoquer leur retour dans la Cité du Roi David.

 

Même quand Jérusalem a été occupée par d’autres peuples, les Juifs y ont toujours été présents. Et alors que les Juifs se tournent vers Jérusalem quand ils prient, c’est vers La Mecque que se tournent les Arabes, et ceux de Jérusalem, dans leurs prières,  tournent alors le dos à la ville sainte. Tout cela n’est-il pas largement symbolique et ne suffit-il pas à prouver à tous les détracteurs d’Israël qu’il existe des liens très forts entre Israël et Jérusalem ? Et il va sans dire que ces liens ne sont pas seulement d’ordre religieux.

 

On pourrait ajouter évidemment que le nom de Jérusalem apparaît 613 fois dans l’Ancien Testament alors qu’on ne le rencontre pas une seule fois dans le Coran.

Les Arabes l’ont appelée Al Qods, autrement dit la sainte, alors que la ville n’a aucune signification pour eux. Elle n’en a même pas eu à l’époque où le royaume hachemite en avait pris possession, c’est-à-dire de 48 à 67. Et voilà que depuis la Guerre des Six jours, maintenant que de facto la ville est réunifiée et qu’elle est administrée par les Israéliens, ils la revendiquent.

 

Pourquoi les Arabes insistent-ils tant pour que la ville soit partagée ? Pourquoi veulent-ils installer la capitale du nouvel État palestinien dans la vieille ville de Jérusalem alors qu’ils n’ont AUCUN DROIT sur cette ville ? Et si les Juifs demandaient en contrepartie que La Mecque soit divisée en deux ? Comment les Arabes réagiraient-ils ? « Et en réalité, disait Alain Legaret, ils se fichent complètement de ces territoires : ils veulent cette terre uniquement pour que les Juifs ne l'aient pas. »

 

N’en déplaise à tous les sympathisants de la cause palestinienne, qu’ils soient israéliens ou autres, la construction devra se poursuivre à Jérusalem car il ne s’agit nullement d’un territoire occupé. De toute façon, elle avait été gelée pendant dix mois et cela n’a pas permis le moindre progrès. Geler la construction, c’est reconnaître que ces territoires n’appartiennent pas au peuple juif, qu’ils ont été conquis. Or ce n’est nullement le cas !

 

Jaloux du succès remporté par Bibi au Congrès américain, Obama a déclaré au lendemain du discours de Netanyahou que « Jérusalem est un dossier très délicat » et il a ajouté qu’ « il faudra l’aborder ». Il feint d’ignorer que le Premier ministre israélien a été on ne peut plus clair et qu’il ne reviendra pas sur sa décision. D’ailleurs, quoi de plus rassurant que les propos qu’il a tenus  à son retour des Etats-Unis : «  Jérusalem est le fondement de l’unité d’Israël, et ce principe d’acier que j’ai martelé aux Etats-Unis a été compris. Il fait que le monde sache que nous serons toujours fidèles à Jérusalem, que nous ne bougerons pas de cette position même si nous tendons notre main à nos ennemis pour tenter de faire la paix avec eux. Mais aujourd’hui, les choses sont plus claires pour tout le monde ».

 

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3. Le droit au retour ? NON !

En quoi Israël serait-il responsable de la non-intégration des Palestiniens dans les pays arabes ? Ils ont fui Israël en 48, convaincus par leurs frères arabes qu’ils reviendraient une fois tous les Juifs exterminés. Le scénario ne s’est pas déroulé comme ils l’escomptaient, les Juifs sont sortis vainqueurs. Alors, si les Arabes ont perdu la guerre qu’ils ont eux-mêmes initiée contre Israël, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.

 

Par ailleurs, si l’on se fie à la version originale de la  Résolution 242 du Conseil de sécurité, on s’aperçoit qu’elle insiste simplement sur « la nécessité de parvenir à un juste règlement du problème des réfugiés ». Est-ce que cela implique qu’Israël doive  les absorber ? Nullement !

 

Faut-il rappeler qu’en fait il y a eu échanges de populations. : 500.000 Arabes ont quitté Israël en 48 et 900.000 juifs ont été chassés des pays arabes à la même époque. Ces Juifs se sont intégrés partout où ils sont allés, Israël a aidé tous ceux qui ont choisi de s’y installer et jamais on n’a vu de camps de réfugiés juifs . Pourquoi les Arabes (Palestiniens) n’en ont-ils pas fait autant ? Pourquoi « leurs frères arabes » ne leur sont-ils pas venus en aide et les ont-ils parqués dans des camps ?  Et si demain les Palestiniens ont un État, ne serait-il pas normal que ce soit dans cet État pour lequel ils ont tant souffert qu’ils choisissent de s’installer ? Que viendraient-ils faire au milieu de leurs ennemis ?

 

 

En réalité, ils revendiquent le droit au retour non pas pour s’installer  parmi les Juifs, mais parce qu’ils savent pertinemment que le retour des réfugiés signera la fin de l’État hébreu

 

4. La Judée-Samarie : « En Judée-Samarie, le peuple Juif n’est pas un occupant étranger. Nous ne sommes pas les Britanniques en Inde. Nous ne sommes pas des Belges au Congo »  a dit Netanyahou dans son discours.

 

Ce territoire abrite 2000 ans d’histoire juive et ce n’est pas parce qu’il est tombé aux mains des Jordaniens en 48 que les Juifs sont dépossédés de leurs droits sur cette partie de la terre d’Israël.

 

On parle sans cesse de territoires occupés illégalement. Et on n’a pas tout à fait tort. En effet, la Judée-Samarie était occupée illégalement, non par Israël, mais par la Jordanie depuis 1948. Le mot même de Cisjordanie a été inventé par référence à la Jordanie, effaçant du même coup toute connotation biblique. Avant 48, les Occidentaux n’employaient que le terme Judée-Samarie et Israël n’a fait que libérer ce territoire. Faut-il rappeler que la Résolution 242 du Conseil de sécurité dans la version en langue anglaise, contrairement à celle en français,  ne prône pas le retrait de tous les territoires occupés depuis la Guerre des Six jours, mais des territoires,  et que jamais l’ambiguïté n’a été levée ?

 

Certes, Netanyahou s’est dit prêt à certaines concessions territoriales en Judée-Samarie : « Je suis prêt à faire des compromis douloureux pour parvenir à cette paix historique. En tant que leader d’Israël, il est de ma responsabilité de diriger mon peuple vers la paix ».

 

Il n’est donc pas exclu que les forces israéliennes doivent se retirer d’une partie de la Judée-Samarie, il a d’ailleurs annoncé que certaines localités juives de Judée-Samarie se retrouveront au-delà des frontières d’Israël : « Je reconnais que, dans une paix véritable, nous serons obligés de renoncer à des parties de la patrie juive. » Certes, on comprend le mécontentement des habitants des localités de Judée-Samarie qui risquent de tomber aux mains des Palestiniens.

 

Ce qu’on sait en revanche, c’est que les implantations ne sont pas concernées et que Bibi n’abandonnera que les terres qui ne mettront pas en danger la sécurité d’Israël.  Car la Judée-Samarie est indispensable à la sécurité d’Israël.

 

Bien sûr, nombreux sont ceux qui, comme Danny Danon, président du Likoud mondial,  souhaiteraient voir Netanyahou proclamer l’annexion par Israël de la Judée- Samarie. Et on le comprend très bien en regardant une carte : la chaîne de montagnes de Judée-Samarie surplombe Tel-Aviv. Alors inutile d’imaginer ce qui se passerait si les Palestiniens en avaient le contrôle.

 

Mais il nous semble prématuré de nous en en inquiéter et il faut comprendre que si le Premier ministre veut dissuader la communauté internationale de reconnaître un État palestinien, il se doit de poser des gestes destinés à la rassurer.

Par ailleurs, il est fort à parier que les pourparlers de paix ne reprendront pas vu que les Israéliens ne négocieront jamais avec le Hamas.

 

5. Le Hamas : Comment la communauté internationale peut-elle envisager Israël négociant avec un gouvernement dont la Charte prône l’élimination d’Israël et de son peuple ? « Depuis 1948, les Arabes ont toujours eu le même but,nous dit Alain Legaret. Ils sont pour le partage : la terre pour les Arabes, la mer pour les Juifs. Point. Tout autre partage accepté par eux ne sera qu'une étape pour se rapprocher du but. Et en réalité, ils se fichent complètement de ces territoires : ils ne veulent cette terre uniquement pour que les Juifs ne l'aient pas.»

 

6. Proclamation d’un État palestinien

 

Quant à la reconnaissance par l’État d’Israël d’un État palestinien, elle ne peut se faire que si certaines conditions sont remplies : démilitarisation de l’État palestinien, contrôle par l’armée israélienne de la vallée du Jourdain qui sépare Israël de la Jordanie et, condition sine qua non, la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif : "Si nous obtenons la garantie d'une démilitarisation et les dispositions qu'Israël requiert en matière de sécurité, et si les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu'État-nation du peuple juif, nous serons prêts à un véritable accord pour parvenir à la solution d'un État palestinien démilitarisé aux côtés de l'État juif », a affirmé Benjamin Netanyahou.

 

On devine que, pour les Palestiniens, il est hors de question d’accepter les conditions imposées par le gouvernement israélien :« Le Hamas ne reconnaîtra pas Israël comme un Etat », a tenu à préciser le directeur politique du Hamas et il a qualifié d’ « erreur historique » la reconnaissance d’Israël par Arafat.

 

On sait également que les dirigeants du Hamas ne changeront pas , comme ils l’ont dit, un iota dans leur Charte. Alors comment espérer qu’ils reconnaissent Israël quand c’est l’éradication pure et simple de cet État qu’ils visent ? Quand bien même ils déclareraient le contraire, faudrait-il les croire ?

 

Bien sûr, il s’en trouve parmi les Israéliens qui reprochent à Netanyahou de n’avoir pas insisté sur les dangers que représente la création d’un État palestinien.

Bien sûr, si jamais cet État était créé, les espoirs de paix seraient anéantis à tout jamais. Une fois qu’ils auront obtenu de la communauté internationale la reconnaissance de leur État, les Palestiniens décideront alors de libérer la Palestine.

 

 

En conclusion, disons que la reprise des négociations est impossible, la demande du Hamas fermant définitivement la porte au dialogue. Et comme Mahmoud Abbas a déclaré qu’il est «  hors de question de renoncer à la collaboration avec le Hamas », le problème est réglé : en l’absence d’un interlocuteur valable, Israël n’aura rien à négocier. Et c’est à se demander si, dans une certaine mesure, cette réconciliation de deux frères ennemis, n’est pas une chance pour Israël.

 

 

Quant à la proclamation unilatérale de l’État palestinien, elle sert essentiellement à faire pression sur Israël, à l’intimider  pour qu’il cède aux pressions d’Obama et aux pressions internationales. Mais tout porte  croire que Netanyahou restera inflexible, il sait que la survie d’Israël  dépend des décisions qu’il prendra et il ne se laissera nullement intimidé par Obama qui, de toute façon, sacrifierait volontiers Israël pour gagner l’amitié des peuples arabes.

 

Faisons confiance au Premier ministre israélien, ayons confiance aussi en Tsahal et il est fort probable que ce sont les autres qui vont devoir se plier aux exigences d’Israël. Israël aurait certainement consenti des sacrifices et aurait gelé en 2010 la construction de logements à Jérusalem-Est si les Palestiniens avaient accepté de reconnaître Israël comme un État juif.  Alors, tant et aussi longtemps qu’ils opposeront un refus catégorique à une demande on ne peut plus justifiée, ce sera le statu quo qui prévaudra même si, au dire de la France, il « n’est pas tenable ».

 

Dora Marrache

Chroniqueuse Radio-Shalom Montréal

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 06:24

 

 

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dans l'eau dans le gaz au 'hamas-'hamas

de l'eau dans le gaz au 'hamas -Fatah'

De l'au dans le gaz au Fatah' - Fatah'

 

Pas de gouvernement d'union nationale pour aller à l'ONU enSeptembre

 

Bien attendons la prochaine entourloupe après le piège monté par la france et sa conférence pour la paix, déjà mis sur le carreau par l'administration américaine

 

«L'idée d'une réunion quelle qu'elle soit ou d'une conférence doit être associée à une volonté des parties de reprendre la négociation», a-t-elle observé. «Nous soutenons fermement un retour aux négociations, mais nous ne pensons pas qu'une conférence sur le retour aux négociations serait productive.» H.Clinton - cyberpresse

 

Accord-Hamas-Fatah.jpg

 

Le 'Hamas admet les conflit internes - pas de gouvernement d'union nationale avant Septembre

 

Par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=10174&Itemid=56

 


lire aussi 

 

>Accord 'Hamas - Fatah' - Nouveau gouvernement annoncé pour le 06 Juin

>Le Hamas lui-même est divisé. 

 

Mah'moud Zahar le second du 'Hamas a admis qu'il y avait un conflit interne entre les responsables terroristes de la Bande de Gaza et le chef terroriste du bureau politique à Damas 'Khaled Meshaal.

Lors d'un entretien avec la BBC , Al Zahar a confirmé les pressions exercées mises en œuvre pour retarder la formation du nouveau gouvernement palestinien (pas de trace de cette interview)

Al-Zahar a ajouté que les responsables du Fatah' ont demandé de reporter la formation du gouvernement  après septembre pour éviter les obstacles face a d'éventuelles négociations et l'initiative française

Al Zahar pense qu'Abbas tente d'aller a l'Onu et de faire déclarer un Etat palestinien "Le mouvement du Fatah fait une danse dans l'air et fuit les négociations"

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