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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 05:31

 

 

Enquête Stuxnet

 

NANOJV.jpg

 

 

Par Dominique BOURRA

 

 

 

 

Le 15 décembre dernier, le sympathique expert en sécurité Ralph Langner accordait une interview téléphonique choc au Jerusalem Post (ici) qui titrait euphorique ‘le virus stuxnet fait reculer le programme nucléaire iranien de deux ans ». Le spécialiste allemand  qui connut son heure de gloire en septembre dernier en désignant aux médias du monde entier Israël comme étant la source probable de Stuxnet en raison de la signature « myrtus » (ici),  en rajoute donc une couche dans la même veine :  oui c’était bien une frappe militaire, un grand succès, conçu par l’armée israélienne. Le journaliste du JPost sur un nuage appuie l’affirmation en rappelant que l’AIEA avait signalé  dans un rapport publié le mois dernier une interruption de production d’uranium en Iran, probablement due à Stuxnet. Du coup Langner fanfaronne un peu et annonce que l’Iran ferait mieux de jeter tous ses ordinateurs infectés. D’ailleurs poursuit-il en verve :  l’Iran n’est pas bon en technologie de l’information (ndlr cela reste à prouver –ici), pour remettre leur système en route, les iraniens devront se débarrasser du virus, cela leur prendra du temps, et puis ils devront remplacer l’équipement, les centrifugeuses de Natanz, et peut être même une nouvelle turbine à Bousher.

Cerise sur le gâteau, le JPost procède à une petite investigation expresse et appelle le patron d’une société de sécurité canadienne spécialisée en sécurité pour les automates industriels, Tofino (ici) qui confirme que des centaines de connexions sur son site proviennent d’Iran depuis plusieurs semaines, et que donc, cqfd,  la République Islamique a bien de gros problèmes avec Stuxnet. Tout va donc très bien madame la Marquise, se dit le lecteur du JPost à qui l’on demande en attendant le marchand de sable, de tout gober sur parole. Et surtout de faire l’impasse sur les analyses très nuancées d’Isis (ici) quant à l’impact éventuel de Stuxnet sur les centrifugeuses iraniennes, d’oublier les déclarations des meilleurs experts en cyberdéfense israéliens (ici, et ) écartant l’implication israélienne, et last but not least le discours de départ du précédent patron des renseignements militaires israéliens pas franchement optimiste sur l’Iran (ici).

Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Et ce que les lecteurs du JPost ne savent peut-être pas c’est que le jour où le quotidien publie l’interview, le 15 décembre, l’excellent Ralph Langner donne une autre interview,  radiophonique cette fois, à Dale Peterson, un ancien de la NSA (National Security Agency) fondateur de Digital Bond une société américaine spécialisée dans la sécurité des systèmes industriels SCADA et fondateur du salon spécialisé S4 (ici). Et là, changement de ton.

Pour la petite histoire, l’émission d’une heure est sponsorisée par la société israélienne d’élite Waterfall, spécialisée dans la sécurisation des centrales nucléaires entre autres (ici). Alors, fait remarquable, pendant tout le temps de l’émission Langner interrogé par Peterson sur les zones d’ombres de Stuxnet ne prononcera pas une seule fois le nom d’Israël. Le leitmotiv de l’émission est en effet : Stuxnet a ouvert une brèche dans la sécurité des systèmes industriels mondiaux en lançant une preuve de concept qui sera tôt ou tard copié par les cyber mafias (ici) et les hackers, mettant en péril des milliers voire des millions de cibles industrielles.

Ralph explique en préambule de l’émission qu’avec sa petite équipe (ici) il travaille à Hambourg depuis plusieurs années sur les systèmes de contrôles de Siemens et que l’expertise développée notamment en se livrant à du « reverse engineering » sur les dits systèmes lui a permis de devenir un des meilleurs spécialistes de Stuxnet. D’ailleurs poursuit il cela va être très dur de faire face à la crise post Stuxnet en Allemagne parce que les systèmes visés par le virus, sont omniprésents outre-rhin. Dans les ascenseurs, les feux de circulation, les usines, les centres de production, partout.

La thèse longuement développée par Langner, est que Stuxnet a ouvert une boîte de Pandore en révélant un nouveau type d’attaque et que des imitations ne tarderont pas à apparaître n’importe où dans le monde. Selon lui le plus grand danger vient de l’injection de code dans les contrôleurs industriels. Les hackers n’auront pas besoin de décrypter Stuxnet pour le copier, il leur suffira de suivre les forums de discussions spécialisés, de lire toute la littérature technique en ligne sur le sujet puis de concevoir leur propre scénario. Tous les types d’automates industriels sont d’après lui attaquables sur ce modèle, quelle que soit la marque. Stuxnet a ciblé Siemens en fonction de besoins spécifiques mais il aurait aussi bien pu s’attaquer à des systèmes concurrents.

L’injection de code et l’attaque de type « HDM » (homme du milieu ou  MITM en cryptographie) est à la base de tout, si vous faites cela « you are in the business » confirme-t-il à plusieurs reprises. Un vrai cauchemar pour les spécialistes de sécurité le « man in the middle ». Dans le cas de Stuxnet, l’automate industriel est non seulement dévié de ses fonctions d’origine mais au moment de l’attaque, il rejoue des données normales préenregistrées si bien que l’opérateur ne voit que du feu sur son écran de contrôle. Comme dans les films hollywoodiens (ici) précise Langner, quand les cameras de surveillance diffusent un film pré-enregistré montrant un environnement parfaitement normal sur les écrans de contrôle, alors que l’effraction est en cours.

Pour Langner le pire est à venir. D’ailleurs note-t-il au passage, les concepteurs de Stuxnet ont eux même au moins deux ans d’avance sur l’état de l’art compte tenu des nombreux mois de développement qui ont été nécessaires pour élaborer le ver. De manière générale observe Peterson tous les Etats vont s’intéresser à cette nouvelle forme d’attaque comme alternative aux guerres conventionnelles. Mais pour Langner le danger imminent vient des groupes terroristes ou des cyber mafias,  désormais instruits par ce précédent.

En attendant l’expert allemand ne comprend toujours pas pourquoi Siemens a si peu communiqué sur la question, pourquoi l’attaque 417 (ciblant potentiellement les convertisseurs de centrifugeuses) n’a été révélée que le 22 novembre, pourquoi il y a quelques semaines encore le géant allemand indiquait que Stuxnet cherchait probablement encore sa cible. Peterson et Langner concluent de conserve en formulant le même reproche de rétention d’information à l’encontre de l’autorité américaine de cyberdéfense : l’ICS CERT(ici). Et Langner, confessant sa grande perplexité sur le ver, de s’exclamer: « Please tell us what the damn thing does ! (*) ».  

(*) Pour l’amour du ciel dites nous ce que fait cette P… de chose !

 

Dominique Bourra, CEO NanoJV

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 20:21

 

SILICON VALLEY ISRAELIENNE. EN 2011, LA REALITE AUGMENTEE FAIT ENTRER LA SCIENCE-FICTION DANS LA MAISON.

 

 

Par Dominique BOURRA

 

La réalité augmentée organise les interactions entre le monde virtuel et réel. Elle ouvre non seulement de nombreuses perspectives dans le domaine des loisirs: vidéo, cinéma, sport, etc… mais également dans tous les secteurs industriels et en médecine.  Grâce à la superposition d’images de synthèse sur un environnement réel, la réalité augmentée génère de l’information facilement assimilable et permet une interaction intuitive avec une infinité d’appareils complexes.

Les opérations de maintenance industrielles  sont considérablement simplifiées et  les simulations de plus en plus réalistes permettent des apprentissages accélérés dans de nombreux secteurs.  De manière générale la prise de décision est plus rapide, les interactions hommes machines sont facilitées et les risques d’erreurs humaines diminués. La réalité augmentée s’étend également aux perceptions tactiles et auditives.

Illustration des progrès en cours, XTR (extreme reality -ici-), une start-up israélienne de Tel-Aviv spécialisée en réalité virtuelle a noué à l’automne 2010 un partenariat stratégique avec le géant Texas Instrument en vue de lancer une interface intuitive sans contact pour les téléphones mobiles. Les mouvements de la main permettant le contrôle à distance de toutes les applications du téléphone sans toucher l’écran (clics, zooms, défilements, rotations etc.). 

Autre exemple qui suscite un vif intérêt de la presse spécialisée américaine, PrimeSense (ici), start-up basée à Tel-Aviv également a mis au point une puce électronique permettant de capter l’environnement visuel et sonore en 3D. La solution de PrimeSense a été intégrée en 2010 par Microsoft dans le système de jeu Kinect (ici). Pour Inon Beracha, le patron de PrimeSense, c’est la machine qui doit se rapprocher l’homme et non l’inverse. Il ne s’agit pour lui que d’un premier pas et il envisage en 2011 d’étendre les applications au smart phone, aux ordinateurs, aux automobiles et à la maison  intelligente. Beracha, comme ses pairs,  s’attaque donc désormais à l’environnement quotidien  des consommateurs et promet de révolutionner le monde des objets pour apporter tout ce dont on a rêvé et même davantage. En 2011, « nous ferons entrer la science-fiction dans la maison », promet-il.

 

Dominique Bourra, CEO NanoJV

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 03:51

De quoi faire réflechir un peu le mafieux Poutine et sa clique de vendeurs d'armes aux sanguinaires !

 

 

 

Israël - Des réserves de gaz naturel astronomiques
Par AMIRAM BARKAT / GLOBES 
29.12.10

16 trillions de m3 de gaz naturel dans les réserves de Léviathan. Les résultats préliminaires des tests pour le gisement de gaz naturel offshore Leviathan viennent en effet d'être communiqués et confirment ainsi tous les pronostics.


PHOTO: ALBATROSS , JPOST

La quantité de gaz exploitable de ce champ correspond ainsi au double des réserves de Tamar et pourrait suffire à assurer la consommation d'Israël pour les prochaines décennies. Des chiffres qui dépassent toutes les attentes.

Les résultats des tests ont été annoncés par l'entreprise exploitante Noble Energy Inc, qui détient 39,66% des parts du Léviathan.

Selon le PDG de Noble Energy, Charles Davidson, "Leviathan constitue la dernière des grandes découvertes au tableau de Noble Energy et de loin la plus grande découverte en matière d'exploitation de notre histoire". L'entreprise estime que le site fera d'Israël un exportateur mondial de gaz ces prochaines années.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 10:02

ISRAELVALLEY SECURITE - LA CNIL ETAIT EN ISRAËL - LUTTE POUR LE RESPECT DE LA VIE PRIVEE : LA 32ÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE DES COMMISSAIRES À LA PROTECTION DES DONNÉES S'EST TENUE À JÉRUSALEM.

DEC 201029

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Sécurité
Publié le long

 

YOUTUBELors de leur Conférence internationale, qui s’est tenue à Jérusalem ce dernier trimestre 2010, les autorités de protection des données du monde entier ont souligné l’urgence d’adopter rapidement une convention internationale dans le domaine de la protection des données personnelles. Elles se sont engagées à promouvoir ce projet auprès de leurs autorités gouvernementales et parlementaires respectives. Elles ont également appelé à convoquer une conférence intergouvernementale sur le sujet, si possible en 2011 et au plus tard en 2012.

La 32ème Conférence internationale des commissaires à la protection des données et de la vie privée s’est tenue à Jérusalem. Cette conférence, organisée cette année par l’ILITA, l’autorité de protection des données d’Israël, a rassemblé plus de 600 représentants des autorités de protection des données, des gouvernements, des entreprises, des universités, de la société civile, etc.

Le thème de la Conférence internationale 2010 était : “Vie privée : générations”. Ce thème et les différentes sessions ont permis d’illustrer les changements de comportement des individus induits notamment par le déferlement d’une nouvelle génération de technologies sans frontières, souvent particulièrement intrusive pour le respect de la vie privée.

De nombreux sujets ont ainsi été abordés au cours des deux journées de séances publiques : les initiatives des régulateurs, l’internet des objets, “l’accountability” (impliquant pour les responsables de traitement de prendre les mesures appropriées pour protéger les données personnelles et de démontrer que ces mesures ont été prises), les liens avec la protection des consommateurs, le droit applicable, l’accès des gouvernements aux données personnelles, le futur de la vie privée.

Le Président de la CNIL a présidé une session sur le droit à l’oubli, qui a permis de mettre en lumière les différentes perspectives prévalant aux Etats-Unis et en Europe. Cette session. a mis en avant la nécessité de trouver des solutions normatives, techniques et pédagogiques pour pallier certains effets néfastes d’une “mémoire numérique infaillible”.

Par ailleurs, à l’initiative de la CNIL, la Conférence a, adopté une résolution pour promouvoir auprès des gouvernements et des parlements nationaux l’élaboration d’un instrument international contraignant dans le domaine de la protection des données. Cette résolution appelle les gouvernements à organiser une conférence intergouvernementale, en 2011, ou au plus tard en 2012, pour parvenir à un accord sur ce sujet.

Source: (Source : CNIL)

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 08:25

 

      sélection de conférences

 

 

 

Voir la catégorie :  Science et Technologie : ICI

 

Israël - Economie - Technologie - Le grand développement d'un petit pays

 

Le développement économique d’Israël reflète le parcours exemplaire d’un petit pays pauvre en ressources naturelles, devenu en moins de 30 ans un pôle technologique mondialement respecté. Face au manque d'eau, le pays a trouvé des solutions innovantes, dépourvu d'or noir, il a tout misé sur la matière grise...

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 08:17

 

 

sélection de conférences

 

Les juifs et la modernité

 

Le capitalisme, la révolution scientifique, la laïcisation, la création de l’État-Nation et la libération féminine, en un mot la modernité, réinterrogent le judaïsme et l'identité juive. 
Aux prises avec la modernité et la sécularisation, l'identité juive se redessine aussi en dehors des cadres traditionnels. Elle a contribué au fil de l'histoire aux développements des idées politiques…
Les meilleurs experts, réunis en colloque au printemps dernier, à l'initiative de l'AJHL et pour son vingtième anniversaire, faisaient le point sur les influences croisées entre judaïsme et monde moderne. 

 

 

 

 

 

 

 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 03:21

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Par Dominique BOURRA

 

Télécommunications stratégiques France-Israël. Une nouvelle liaison haut-débit relie désormais Tel-Aviv et Marseille sous la mer.

 

 

 

« TI Sparkle », filiale du groupe Telecom Italia, révèle cette semaine une information de première importance pour les relations France-Israël. Une nouvelle connexion sous-marine en fibre optique relie désormais Tel-Aviv et Marseille.

Cette avancée est le fruit d’une coopération entre Mednautilus filiale irlandaise de TI Sparkle et Cyta le premier opérateur de télécom chypriote (Chypre est aujourd’hui une plaque tournante stratégique des télécommunications en Méditerranée). Le système de câble  permettant de relier Tel-Aviv à Marseille est nommé « Telmar ». Il s’agit de  la troisième liaison assurée par Mednautilus entre Israël et l’Europe.

Telmar s’ajoute donc aux deux liaisons sous-marines entre Israël et la Sicile. (Petah-Tikva-Haïfa et Catania; et Tel-Aviv- Mazara). Le système Telmar utilise le câble Lev, amélioré récemment, qui connecte par sa part Israël, Chypre par une dérivation vers Yeroskipos et la Sicile à Mazara. La Sicile étant ensuite reliée à l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord via le réseau haut débit pan-européen.

Mednautilus précise qu’Israël est un marché très important pour elle, avec une demande en forte croissance en matière de télécommunications.  
 
La technologie mise en oeuvre est fournie par Alcatel Lucent.  Le principe utilisé est le multiplexage en longueur d’onde (Dense Wavelength Division Multiplexing- DWDM- en anglais) une technique de communications optiques qui permet de faire passer plusieurs signaux de longueurs d’ondes différentes sur une seule fibre optique. 

Mednautilus et Cyta annoncent dans la foulée qu’elles vont, sur le même modèle, activer une nouvelle portion de fibre optique entre Haïfa et Pentaskhinos afin de renforcer encore les communications entre Israël et Chypre.

Au total près de 6000 kms de câbles gérés à partir de Dublin par Mednautilus relient l’Italie, la Grèce, la Turquie, Chypre et Israël. Autant dire que le réseau est hautement stratégique, notamment pour Israël.

 

Dominique Bourra, CEO NanoJV.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 05:59

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Par Dominique BOURRA


 

 

 

D’après une récente étude publiée par Merrill Lynch, Israël présenterait le plus faible taux mondial d’investissement dans les infrastructures mobiles. Particulièrement dans le secteur de l’internet mobile. Les grands opérateurs Cellcom et Bezeq se trouvent épinglés, tandis que Partner Communications riposte, mettant en avant son leadership technologique et le passage de son réseau au  4G. 

Les statistiques déconcertantes de la grande banque d’affaires américaine  vont à l’encontre des idées reçues présentant Israël comme un leader et un pionnier en matière d’investissement dans le numérique en général. Le journal économique Globes souligne ainsi le paradoxe et s’inquiète de la qualité du service aux utilisateurs sur le long terme, alors que les tarifs restent relativement élevés. (Pour le moment car dans un délai de 3 ans le ministère des télécoms a promis de faire chuter les tarifs et d’abaisser la barrière d’entrée sur le 3G pour booster la concurrence).

Pour pondérer son constat, Merrill Lynch livre cependant plusieurs explications rassurantes et appelle la topographie à la rescousse. La taille minuscule du pays (moins étendu que la Lorraine) constitue en effet un avantage en matière de couverture. Par ailleurs 70% de la population vit dans 3 grandes agglomérations dont la superficie cumulée équivaut à celle de Moscou. Enfin, les régions les plus peuplées sur la zone littorale sont quasi plates, donc facile à couvrir avec un minimum d’antennes.

Merril Lynch n’étend pas toutefois son analyse au réseau militaire israélien. Tsahal étant l’un des plus grands opérateurs israéliens de téléphonie. Fermé aux abonnés certes, avec la particularité notable d’inclure le cryptage et la résilience à haute dose, d’où l’adoption de certaines dispositions spécifiques  comme  le recours massif à la fibre optique.

 

Dominique Bourra, CEO NanoJV.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 13:56

 

 

 

Un lecteur fait remarquer que l'échelle de la carte est fauusse c'est 50 kms et non 500 kms !

source ; lexpansion

Promesses de très importantes recettes, les réserves d'hydrocarbures qui dorment dans les sous-sols maritimes libanais et israélien exacerbent les tensions entre les deux pays.

Un champ gazier prometteur. Tous les sondages réalisés en Méditerranée orientale le montrent: "l'arc syrien" (de l'Egypte à la Syrie, en passant par Gaza) pourrait être riche en gaz. Le Bassin du levantin, que se partagent Israël, le Liban et Chypre, semble particulièrement propice. Les Israéliens ont déjà réalisé des forages, à Tamar. Ils y ont trouvé du gaz. L'exploitation de ce gisement pourrait démarrer en 2012.

On l'appelle Léviathan. Il dort au fond de la mer, par 2 000 mètres de fond. Et comme le monstre biblique, annonciateur de cataclysmes, le gisement de gaz que les Israéliens ont découvert début 2010 au large de leurs côtes pourrait bien semer la désolation. Car ce champ gazier est proche de la frontière maritime avec le Liban. La traverse-t-il ? C'est tout le problème : il n'existe pas de tracé précis des eaux territoriales - les deux pays, toujours en guerre, n'ayant jamais signé d'accord frontalier. Léviathan gît donc en eaux troubles, et, des deux côtés, il aiguise les appétits.

En juin dernier, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, affirmait que ce gisement se trouvait "dans les eaux libanaises", tandis que le Hezbollah déclarait qu'il ne laisserait pas Israël "piller" les ressources gazières du Liban. Réponse, quelques jours plus tard, du ministre israélien des Infrastructures, Ouzi Landau : ce gisement appartient à Israël. Pour faire valoir ses droits, son pays n'hésitera pas à "utiliser la force".

Les enjeux sont considérables. Si l'on en croit les études réalisées par la compagnie américaine Noble Energy pour le compte du gouvernement israélien, Léviathan contiendrait 450 milliards de mètres cubes de gaz. Presque le double de Tamar, situé plus au sud, à 90 kilomètres d'Haïfa. Et sous la nappe de gaz, il y aurait du pétrole en quantités considérables - on parle de 2,7 milliards de barils.

Ces immenses réserves pourraient bouleverser en profondeur l'économie israélienne. "Il y a suffisamment de gaz dans le sous-sol pour assurer à Israël trente ans de consommation. Nous pourrons même exporter notre gaz en Europe du Sud et en Asie", s'enflamme Gideon Tadmor, PDG de Delek, compagnie israélienne opérant en partenariat avec Noble Energy. Des négociations portant sur la vente de gaz auraient déjà été entamées avec la Grèce.

Les opérateurs pétroliers et les politiciens israéliens n'ont pas attendu le démarrage de la production (2012 à Tamar, plus tard à Léviathan) pour estimer les futures recettes : au moins 100 milliards de dollars - un chiffre à manier avec précaution tant qu'il n'a pas été confirmé par des forages.

450 milliards de mètres cubes. C'est la quantité de gaz que contiendrait le gisement Léviathan, découvert au large des côtes israéliennes

A Beyrouth aussi, le sujet échauffe les esprits. Conseiller en énergie auprès du Parlement libanais, Rabih Yaghi soupçonne Noble Energy de mener des études géologiques dans une zone encore plus proche des eaux libanaises, le bloc Alon 369. Il craint que les Israéliens, s'ils trouvent un nouveau gisement, n'en profitent pour pomper le gaz situé du côté libanais. "Des technologies de forage horizontal permettent de siphonner un gisement situé à plus de 15 kilomètres d'une plate-forme. Si nous voulons préserver nos intérêts, nous devons nous aussi faire des recherches dans cette région", tempête cet expert en pétrole. Même suspicion de la part de Sarkis Hlaiss, directeur général des installations pétrolières au ministère libanais de l'Energie et de l'Eau : "Nous avons envoyé deux lettres à Noble Energy pour leur demander de ne pas travailler dans la zone limitrophe, déclare-t-il. S'ils passent outre, nous le prendrons comme une provocation."

Le problème des Libanais, c'est que les Israéliens ont pris six ans d'avance dans la course au gaz. Dès 2004, Noble Energy effectuait les premiers sondages. Puis il y a eu des forages - une douzaine en tout. Quand on sait qu'à cette profondeur creuser un puits coûte plus de 100 millions de dollars, on imagine la joie des géologues lorsqu'ils ont "lu" les échographies des fonds marins. Stratégie risquée mais payante, qui fait aujourd'hui des envieux. "Il faut reconnaître que les Israéliens ont joué un rôle d'aiguillon, commente un politicien libanais. C'est parce qu'ils ont trouvé du gaz que nous nous mobilisons aujourd'hui."

Le 9 juillet dernier, le gouvernement libanais demandait officiellement aux Nations unies d'intervenir. Avec, en annexe de sa lettre, une carte des eaux territoriales libanaises... L'organisation internationale n'a jamais répondu. "Ce tracé a été décidé de façon unilatérale, il n'a aucune valeur juridique, dit un proche du dossier aux Nations unies. Mais comment Libanais et Israéliens pourraient-ils s'accorder, alors qu'ils ne s'entendent pas sur leur frontière terrestre ? En réalité, cette lettre a surtout eu pour effet de dissuader les grandes compagnies pétrolières d'exploiter les gisements de Tamar et de Léviathan. C'était une façon de leur dire : si vous y allez, ce sera à vos risques et périls." Quelle major prendrait le risque de se mettre à dos le monde arabe ? "Nous aurions aimé qu'un grand pétrolier nous rejoigne, mais aucun ne s'est manifesté", déplore Gideon Tadmor.

Jusqu'où les Libanais sont-ils prêts à aller, face à leur puissant adversaire ? La guerre du gaz aura-t-elle lieu ? Certains le pensent. Mais peut-être une société norvégienne permettra-t-elle de l'éviter. Fin 2009, Petroleum Geo-Services (PGS) a quadrillé la côte libanaise.

Les résultats ? "Très encourageants", dit-on à PGS, notamment dans deux zones situées clairement à l'intérieur des eaux territoriales du Liban. En 2001, déjà, une autre compagnie, Spectrum, identifiait une trentaine de sites prometteurs dans les eaux libanaises. "Depuis longtemps, on pense qu'il y a un potentiel assez important de gaz et de pétrole sur la côte orientale de la Méditerranée, confirme Nicolas Sarkis, directeur du Centre arabe d'études pétrolières. Chaque fois que l'on a cherché des hydrocarbures dans cette zone, que l'on appelle l'arc syrien, on en a trouvé." D'abord l'Egypte, puis au large de Gaza en 1999, maintenant Israël...

Les Libanais ne sont pas les seuls à y croire. Une dizaine de compagnies pétrolières ont acheté l'étude réalisée par PGS. Parmi elles, ENI, BP, Lukoil, Statoil et Shell - ce dernier vient même de créer un département Liban. "Il n'est pas le seul", confirme Sarkis Hlaiss, qui prépare actuellement les décrets de la loi sur l'exploration-production votée cet été à Beyrouth, en trois mois seulement - un record, pour ce pays où toute décision politique nécessite le consensus.

La prochaine étape, c'est de dessiner et d'attribuer la vingtaine de blocs d'exploration aux trois majors qui seront retenues pour exploiter le site. "Dans dix-huit mois ce sera fait, précise Sarkis Hlaiss. L'exploration pourrait commencer en 2013, et la production, en 2020." Encore faut-il régler un point épineux : que fera-t-on des recettes ? Le sujet est tellement délicat qu'il a été reporté sine die. "Le climat politique n'était pas propice, commente Ghazi Wazni, conseiller économique auprès du Parlement. Mais l'on peut imaginer que ces fonds serviront à réduire l'endettement, qui dépasse les 50 milliards de dollars." Ou à abaisser le coût de l'énergie en s'équipant progressivement de centrales au gaz plutôt qu'au fioul. Au Liban, la production électrique ne couvre pas les besoins. Selon le Fonds monétaire international, les fréquentes coupures de courant font perdre un demi-point de croissance annuelle au pays.

 

 

 

 

ISRAELVALLEY - ENERGIE - LES ENTREPRISES PARTENAIRES À L’ORIGINE DE L’EXPLOITATION DU CHAMP « LÉVIATHAN » - NOBLE ENERGY ET DELEK - ONT ANNONCÉ LUNDI 29 NOVEMBRE AVOIR PERÇU LES PREMIERS SIGNES CONCRETS DE GAZ NATUREL.

NOV 201030

 

israelvalley

 

petroleL’annonce a été faite à la bourse de Tel Aviv après que, peu avant l’aube, les premières couches aient été percées dans le « Léviathan 1 ». On estime à 4.84 milliards de mètres cubes la quantité de gaz naturel contenue dans cette réserve, soit pratiquement le double de celle du champ Tamar actuellement en exploitation. 


Pour rappel le champ « Léviathan » se trouve à 130 kilomètres des côtes de Haïfa. Les opérations de forages ont commencé le 18 octobre dernier et doivent durer cinq mois afin de prouver la rentabilité économique du projet d’exploitation de ce champ.

Les opérations s’effectuent à 1634 mètres de profondeur et coûtent 150 millions de dollars. Selon les géologues, la probabilité que le champ puisse contenir du gaz naturel est d’environ 50%.

Un pari risqué donc mais il semble que la chance a souri aux exploitants du site. « Les analyses préliminaires des informations obtenues par nos sondes montrent que les cibles explorées contiennent bien du sable et du gaz naturel », ont-ils affirmé dans un communiqué.

« Il ne s’agit que d’analyses préliminaires, il n’est pour l’heure pas possible de savoir quelle quantité se trouve dans l’espace exploré, ni sa qualité ou encore la viabilité économique du champ. Mais quoi qu’il en soit, l’existence d’un champ de gaz naturel n’est plus à remettre en cause. Dans les prochains jours, nous allons poursuivre le forage sur la cible principale tout en continuant d’effectuer une batterie de tests sur le puits. Des tests électroniques seront notamment effectués. Lorsque que nous serons en possession de l’intégralité des résultats de ces derniers, nous procéderons à leur analyse pendant environ deux semaines. Un nouveau communiqué sera publié une fois cette étape achevée », peut-ont encore lire.

L’ensemble du champ « Léviatan » pourrait contenir jusqu’à 453 milliards de mètres cubes de gaz naturel : de quoi subvenir aux besoins énergétiques d’Israël pour les prochaines décennies.

Julien Bahloul

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 08:27

 

Nous vous révélions ces photos exceptionnelles dès lundi : 

> Photos du Jour - IRAN

aschkel.info

 

 


Sur Google earth ICI

 Google Earth ICI  dans les jardins ou parking de  l'université de Bandar Abbas en Iran

 

 

israelvalley

ISRAËL IRAN - LA FAUTE A GOOGLE MAPS !!! DEPUIS PLUS DE TRENTE ANS, LES AVIONS QUI SE POSENT À L'AÉROPORT INTERNATIONAL DE TÉHÉRAN SURVOLENT UN DES SYMBOLES DU JUDAÏSME.

DEC 201002

 

 

Isr. Europe flagLe symbole du judaïsme est visible sur le toit d’un immeuble de la compagnie nationale Iran Air. Il a été découvert grâce à Google Maps. Depuis plus de trente ans, les avions qui se posent à l’aéroport international de Téhéran survolent un des symboles du judaïsme. Ce week-end, des médias iraniens ont découvert qu’une étoile de David figure sur le toit du quartier général de la compagnie nationale Iran Air. Sur les photos aériennes de Google Maps, l’étoile d’une dizaine de mètres apparaît clairement au centre de ce bâtiment, situé en plein cœur de l’aéroport Mehrabad.

La présence de cette étoile de David sur un immeuble iranien a une explication historique, ont rapporté des médias iraniens, ce qui suggère que la réalisation est délibérée. L’immeuble d’Iran Air aurait été conçu avant la révolution islamique de 1979 par des architectes israéliens, à une époque où le régime du Shah d’Iran collaborait avec Israël, et ne menaçait pas l’État hébreu de destruction. Israël vendait alors des armes à l’Iran et des vols reliaient régulièrement Téhéran et Tel Aviv, rappelle le Jerusalem Post.

Ce vestige architectural prend aujourd’hui une toute autre signification. «Il est intéressant de remarquer que trente-deux ans après le succès de la révolution [islamique], cette étoile symbole du sionisme n’a pas encore été retirée de cet immeuble», a réagi un site iranien d’information local cité par Yedioth Ahronoth, le quotidien le plus lu d’Israël. Des appels ont été lancés pour faire retirer l’étoile, rapporte encore le journal.

Dans le monde, les images de Google Maps ont conduit à d’autres découvertes polémiques et à des imbroglios diplomatiques. Il y a peu, une frontière mal tracée a causé un incident entre le Costa-Rica et le Nicaragua. En Iran, des croix gammées avaient déjà été repérées dans le jardin d’une université de Bandar Abbas. Le cas le plus fameux reste celui d’un immeuble de la Navy qui, vu de haut, a aussi la forme d’une croix gammée.

Par Benjamin Ferran

Source: http://www.lefigaro.fr/hightech/2010/12/01/01007-20101201ARTFIG00534-teheran-decouvre-une-etoile-de-david-dans-son-aeroport.php

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