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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 06:03
Les Juifs de BabyloneLa plus vieille et plus stable des communautés juives a été sauvée des Chrétiens par la vague déferlante des Musulmans à travers le Moyen-Orient.

L’histoire des Juifs de Babylonie a commencé quelque 1 000 ans avant l’époque que nous traitons actuellement, en 434 avant l’ère commune, quand les Babyloniens ont marché pour la première fois sur Israël pendant leur campagne pour s’attribuer les dépouilles de l’empire assyrien. Lors de cette première incursion, les Babyloniens n’ont pas détruit le Temple, ni envoyé les Juifs en exil. Ils ont réussi en revanche à emmener en captivité une grande partie de l’élite intellectuelle et spirituelle du Royaume de Juda.
Cet exil avait alors semblé un terrible désastre, mais ces hommes brillants, tous érudits en Tora, ont immédiatement entrepris, dès leur arrivée à Babylone, d’y établir une infrastructure juive. Lorsque le Temple a été détruit, une douzaine d’années plus tard, les exilés y ont trouvé des 
yechivoth, des synagogues, des boucheries cachères, tout ce qu’il leur fallait pour y maintenir une vie juive.
Soixante-dix ans après, quand les Babyloniens sont tombés sous la domination des Perses et que les Juifs ont reçu la permission de revenir, seul un petit nombre l’a fait. Sur une population totale probable d’un million de Juifs dans l’Empire Perse, 42 000 seulement sont revenus, ce qui signifie que 95 % sont restés en Babylonie sous domination perse.

Le Rèch galoutha descendait directement de la Maison du roi David.
Pendant la période du deuxième Temple, et jusqu’à sa destruction en 70, la communauté juive de Babylonie – loin de la tourmente qui faisait rage en Erets Yisrael – continua de prospérer.
En outre, c’est cette région qui est devenu le centre de l’autorité rabbinique après que Byzance a dissous le Sanhédrin en 363.
Le chef de la communauté juive de Babylonie – officiellement reconnu par les autorités perses – était appelé en araméen 
Rèch galoutha, ce qui correspond à Roch galouth en hébreu, et à « Tête de la Diaspora » (« exilarque ») en français.
Le 
Rèch galoutha descendait directement de la Maison du roi David. Bien qu’il ne fût pas roi en Erets Yisrael même, il était reconnu non seulement comme représentant de la communauté juive en Babylonie mais aussi comme possédant un statut de noblesse.
Au cours des 1 500 ans qu’a duré l’histoire de la communauté juive en Babylonie, environ quarante personnes ont détenu ce titre. Ils faisaient tous remonter leur généalogie jusqu’au roi David. C’est une lignée noble qui a toujours été conservée dans l’histoire juive.

 

 

LA DYNASTIE DES SASSANIDES

 

Une des raisons de la stabilité de la communauté juive en Babylonie était que la région était sous la domination de la dynastie perse des Sassanides depuis le troisième siècle de l’ère commune. Les Sassanides ont réussi à tenir leur royaume hors d’atteinte des Romains puis des Byzantins. (Pour plus de détails sur les Byzantins, voir chapitre 41.) C’est ainsi que les Juifs de Babylonie ont été protégés des maux que les Chrétiens byzantins infligeaient ailleurs.
Dans cette atmosphère, le niveau d’érudition juive a pu prospérer dans la grande yechiva de Soura, fondée par rabbi Abba ben Ibo, mieux connu sous le nom de 
Rav, et à Nehardéa, fondée par le Sage babylonien Rav Chemouel, et transférée plus tard à Poumbedita.
C’est là que le Talmud de Babylone a été rédigé, comme nous l’avons vu au chapitre 39, et qu’il a immortalisé les grands rabbins de Babylonie, surtout Abbayei et Rava. Comme le raconte l’historien Berel Wein dans 
Echoes of Glory (p. 267) :
L’empreinte de leurs analyses et de leurs discussions apparaît dans les innombrables débats et discussions qui forment le Talmud. En fait, le Talmud aurait pu s’appeler : « Les discussions de Abbayei et Rava ».
Un autre grand érudit en Babylonie a été Rav Achi, rédacteur principal du Talmud de Babylone au début du cinquième siècle.
Ces rabbins, comme nous l’avons expliqué au chapitre 39, sont connus sous le nom d’
Amoraïm : « ceux qui expliquent » ou « interprètes ». Les Amoraïm ont vécu entre les années 200 et 500. Après eux sont venus les Gaonim, les « grands » ou « génies ». Le Gaonim ont dirigé les yechivoth à l’époque où le niveau d’érudition juive a prospéré en Babylonie.
Mais la situation a alors changé.
Les choses ont commencé de s’aggraver pour la communauté juive babylonienne lorsque les prêtres perses, au milieu du cinquième siècle, dans leur résistance aux missionnaires chrétiens, ont déclenché des persécutions anti-chrétiennes qui incluaient les Juifs.
Wein écrit à ce sujet (p. 277) :
L’aggravation de la situation en Babylonie a eu des contrecoups fâcheux sur la communauté juive, car rien de ce genre ne s’y était jamais produit pendant presque un millénaire. La confiance juive en fut brisée.
Les choses sont allées de mal en pis, le Reich Galoutha étant même exécuté, et la Babylonie fut précipitée dans une guerre civile tandis que les Byzantins continuaient leurs empiètements.
Au milieu de ce chaos, la conquête musulmane du Moyen-Orient au 7ème siècle procura des avantages inattendus à la communauté juive babylonienne.

 

LE CALIFE OMAR

 

Mahomet étant mort en 632 sans successeur, il s’ensuivit une situation de crise et de sécession au sein du monde musulman naissant. Les candidats pour le califat étaient au nombre de deux : son cousin Ali, mari de Fatima, fille de Mahomet ; et son beau-père et premier converti, Abou Bakr.
Cette lutte entraîna la création de deux courants au sein de l’islam :
– Les Chiites, qui reconnaissaient Ali comme successeur légitime de Mahomet.
– Les Sunnites, qui reconnaissaient Abou Bakr comme son successeur légitime.
Aujourd’hui, le Chiites représentent une minorité dans le monde musulman, environ 16 % de tous les fidèles de cette religion. La plus grande partie des Musulmans sont sunnites, fidèles d’Abou Bakr et de son successeur Omar, qui fonda la première importante dynastie musulmane, les Omeyyades.
Le Calife Omar considérait que la route vers l’unité passait par l’existence d’un ennemi commun. Il entreprit donc une série de guerres de conquête, dans lesquelles les Musulmans se montrèrent remarquablement expérimentés.

Le Calife Omar envahit Jérusalem en 638, en l’arrachant aux Byzantins.
En particulier, le Calife Omar envahit Jérusalem en 638, en l’arrachant aux Byzantins.
On peut voir les restes de maisons byzantines de cette époque dans les excavations archéologiques pratiquées en dessous de l’extrémité sud du Mont du Temple dans la Vieille Ville de Jérusalem. C’est ce quartier, en particulier, qu’Omar a restitué à 70 familles juives après sa conquête. (Jusque-là, les Byzantins avaient interdit à tout Juif de vivre à Jérusalem.)
Omar trouva le site du Mont du Temple couvert d’ordures, les Byzantins y ayant délibérément installé une décharge à immondices afin d’humilier les Juifs. Il fit nettoyer l’endroit, et il se peut qu’il ait prié à l’extrémité sud, en direction de La Mecque. Il se pourrait que cela ait été la première fois qu’une mosquée y ait été construite. Il est vrai que les historiens n’en sont pas certains,
Ce qui est absolument sûr, en revanche, c’est que Jérusalem, jusqu’à cette époque, n’avait pas de signification particulière pour les Musulmans. Pendant sa vie déjà, Mahomet avait fixé la direction de prière en direction de La Mecque, et le Coran ne mentionne pas une seule fois Jérusalem !
On vit cependant se développer plus tard le récit d’un conte, signalé dans le Coran (
Sourate 17), dans lequel Mahomet aurait fait un rêve à propos de Jérusalem. Dans ce rêve, Mahomet chevauchait son cheval volant, El Burak – un coursier au corps de femme et à la queue de paon – jusqu’à « l’endroit le plus éloigné ». « L’endroit le plus éloigné » en arabe est El Aksa. Il y rencontrait Jebril (Gabriel) et montait au ciel pour y séjourner quarante jours et y rencontrer tous les prophètes. Il parla ainsi à Moïse, à Jésus, etc.
Les Musulmans décidèrent que l’endroit le plus éloigné (
El Aksa) devait être l’extrémité sud du Mont du Temple. Et que le centre du Mont du Temple, où émergeait une pierre énorme, devait être le lieu d’où Mahomet est monté au ciel.
En 691, cinquante ans environ après la conquête d’Omar, un souverain omeyyade nommé Abd al-Malik y construisit le Dôme du Rocher, appelé Qubbat as Sakrah. Il s’y trouve encore aujourd’hui et domine l’horizon de Jérusalem.
Il est à noter que le Dôme du Rocher n’est pas une mosquée, mais un sanctuaire construit autour de l’énorme rocher considéré par les Juifs comme étant la pierre sur laquelle Abraham déposa Isaac pour y être sacrifié, sur laquelle Jacob a rêvé d’une échelle qui montait jusqu’au ciel, et sur laquelle reposait jadis le Saint des saints. La mosquée –
 El Aksa – est un bâtiment complètement différent, construit en 701 à l’extrémité du Mont du Temple par le fils d’Abd al-Malik, El Walid.
Le Dôme du Rocher n’a pas toujours été couvert d’or comme il l’est aujourd’hui. Il avait été revêtu en 1956 d’une couche d’aluminium anodisé, et le roi Hussein de Jordanie, il y a une dizaine d’années, fit poser une couche de 80 kilos d’or, produit de la vente d’une de ses maisons à Londres.
Aujourd’hui, ce site est le troisième lieu saint des Musulmans sunnites et le quatrième des Musulmans chiites, pour lesquels Karbala vient après La Mecque et Médine.

 

Jérusalem est connue des Musulmans sous le nom de El Quds : « la Sainte ».
Le Mont du Temple est connu des musulmans sous le nom de Haram el Charif : « le Noble Sanctuaire », et Jérusalem sous celui de El Quds : « la Sainte ».
La prise de Jérusalem a été un coup dur pour les Chrétiens, déjà affaiblis par les coups que leur avaient portés d’autres conquêtes musulmanes à travers le monde. Les Juifs l’ont saluée plus favorablement, désormais soulagés des persécutions chrétiennes. Même si les Musulmans les ont humiliés, ils ne les ont jamais massacrés en masse.
De fait, quand Omar vainquit les Perses et reprit la Babylonie, il donna aussitôt sa bénédiction au Reich Galoutha, l’autorisant ainsi à diriger la communauté juive. On raconte qu’il avait tant d’affection pour le 
Reich Galoutha – Boustenaï ben Haninai – que lorsqu’il décida d’épouser la fille du roi de Perse, il insista pour que Boustenaï prenne pour femme lzdundad, la sœur de la mariée. C’est ainsi que, par une étrange anomalie du destin, le Reich Galoutha est devenu le beau-frère du Calife.
(Après la mort de Boustenaï, ses fils nés d’une autre épouse ont contesté la légitimité de ceux que lui avait donnés la princesse perse, prétendant qu’elle ne s’était jamais convertie au judaïsme. Cette assertion était cependant hautement invraisemblable dans le cas d’un Reich Galoutha, dont il est difficile d’imaginer qu’il ait pu épouser une femme non juive et non convertie sans provoquer un scandale et une condamnation publics. De fait, les 
Gaonim de l’époque ont tranché le litige en ce sens que tous ses enfants étaient des Juifs légitimes.)

 

 

LES KARAÏTES

 

Pendant la longue histoire du judaïsme babylonien, il est arrivé que les pouvoirs duReich Galoutha ont prédominé sur ceux des Gaonim, et parfois aussi le contraire. Cela dépendait beaucoup du climat politique et des personnalités impliquées. En règle générale, cependant, la position du Gaon était déterminée par l’érudition, tandis que celle du Reich Galoutha l’était par l’idée qu’il se faisait de sa lignée, puisqu’il a toujours été considéré comme un descendant du roi David.
C’est une dispute sur la lignée qui a donné naissance à Bagdad au huitième siècle à une secte d’hérétiques – une secte plantée comme une écharde qui sera bientôt connue comme celle des Karaïtes.
Quand Chelomo, le 
Reich Galoutha, est mort sans enfant en 760, deux de ses neveux, Hanania et Anan, se sont présentés pour lui succéder. Hanania a été nommé à la fonction, et Anan est parti créer sa propre religion.
C’est un genre de démarche que nous avons déjà rencontré – un schisme entre Juifs provoqué par un problème d’ego. (Nous l’avons vu, par exemple, au chapitre 20, avec Roboam et Jéroboam.)
La secte que Anan a créée ressemble à beaucoup d’égards à celle des Sadducéens. Comme eux, les Karaïtes ne reconnaissent pas l’autorité de la Tora orale, et donc ils lisent la Tora écrite de manière littérale, d’où leur nom – les Karaïtes – emprunté à l’hébreu 
kara, qui veut dire : « lire ».
Comme nous l’avons vu plus haut, il est impossible de mener une vie juive sans la Tora orale étant donné que la Tora écrite n’est pas assez précise. Par exemple, quand la Tora écrite énonce : « Tu écriras [ces mots] sur les poteaux de ta maison et dans tes portes », comment peut-on savoir de quels mots il s’agit, à moins que ce soit la Tora entière qui doive être écrite sur le poteau ? C’est la Tora orale qui explique que ce passage se réfère aux mots de la prière de Chema’, qui doivent être écrits sur un rouleau de parchemin et apposés à un endroit et d’une manière qu’elle spécifie : la mezouza !

Les Karaïtes observent Chabbath dans une obscurité totale.
Etant donné leur lecture littérale de la Tora, les Karaïtes en sont venus à observer Chabbath dans une obscurité totale, sans pouvoir sortir de leurs maisons de toute le journée sauf pour aller à la synagogue. Ils ont abandonné l’observance de ‘Hanouka parce qu’il n’est pas mentionné dans la Tora écrite, ainsi que la séparation de la viande et du lait, pour la même raison.
On aurait pu penser que cette secte n’aurait qu’une faible influence, et cela a été le cas au début. Mais, au fil des ans, les Karaïtes ont commencé d’attirer ceux parmi les Juifs qui voulaient se défaire de l’autorité des rabbins ; cela leur a valu un énorme succès.
Jusqu’à ce qu’est entré en scène un grand Sage, Sa‘adia Gaon.

 

 

SA‘ADIA GAON

 

Sa‘adia Gaon est célèbre pour ses ouvrages, en particulier le Livre des Croyances et Opinions, et pour ses virulentes critiques prononcées contre les Karaïtes.
Ses arguments ont arrêté le développement du karaïsme qui aurait pu submerger l’ensemble du monde juif. Ce mouvement était parvenu à un tel essor que la majorité de Juifs en 
Erets Yisrael, au dixième siècle, étaient des Karaïtes.
Cependant, les Karaïtes ne se sont jamais remis des assauts que leur a infligés Sa‘adia Gaon contre la logique de leurs croyances. Leur nombre s’est rétréci avec le temps, sans toutefois jamais disparaître complètement comme l’avaient fait les Sadducéens.
(Signalons au passage qu’il existait, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, une importante communauté karaïte en Crimée. Ses dirigeants ont prétendu, pour échapper aux Nazis, qu’ils n’étaient pas vraiment des Juifs. Cela ne leur a servi à rien, et ils ont été massacrés eux aussi.)
Il reste aujourd’hui un petit nombre de Karaïtes, principalement en Israël, mais on n’en connaît pas le nombre, leur religion s’opposant à tout recensement. On estime généralement que leur population se situe entre 7 000 et 40 000 personnes. Ils sont connus pour être des gens très religieux, peu différents, dans leur apparence extérieure, des Juifs orthodoxes. Il leur est interdit d’épouser des Juifs et ils ne se marient qu’entre eux.
A la mort de Sa‘adia Gaon, en 942, la période des 
Gaonim de Babylonie était presque terminée. Elle prit fin officiellement en 1038 avec la mort de ‘Haï Gaon. A cette époque, un grand nombre de Juifs avaient quitté la Babylonie, afin de profiter des avantages qui s’offraient à eux dans les autres parties du monde conquises par les Musulmans, notamment en Espagne.

Source : http://www.lamed.fr/

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 14:05

Il y a 53 ans : la Guerre du Sinaï

[Jeudi 29/10/2009 14:17]

 




Le 29 octobre 1956 débutait la seule guerre menée par Israël conjointement avec des armées étrangères : la France et la Grande Bretagne. Cette campagne, plus connue en Israël sous le nom d’Opération Kadesh fut dirigée contre l’Egypte de Gamal Abdel Nasser et permit à Israël de prendre pour quelques jours seulement le contrôle de la moitié de la péninsule du Sinaï. Ce conflit intervint près que le Raïs égyptien ait fermé en 1955 le détroit de Tiran, près du Golfe d’Eilat, empêchant la navigation israélienne, et surtout après qu’il eut décidé en 1956 de nationaliser le canal de Suez, point de passage obligé d’une grande partie de la flotte marchande internationale. Israël se sentait de plus en plus isolé, et craignait, en plus de nombreuses infiltrations terroristes, une nouvelle offensive arabe sur trois fronts, après la signature la même année d’un accord stratégique entre l’Egypte, la Syrie et la Jordanie.
Pour illustrer l’atmosphère de l’époque, il suffit de lire ces quelques phrases prononcées à l’époque par le représentant d’Israël à l’ONU : « Encerclé par des armées ennemies sur la totalité de ses frontières, exposé aux incursions et aux raids perpétuels, pleurant de nouveau morts chaque jour et chaque nuit, injurié par les gouvernements voisins qui lui annoncent son extermination imminente, voilà dans quelles conditions Israël doit reprendre, à chaque aube, sa lutte solitaire pour la vie ». Phrase intemporelle.

De leur côté, la France et la Grande Bretagne voyaient d’un très mauvais œil la nationalisation du Canal de Suez par un dictateur imprévisible tel que Nasser, qui privait également d’un coup d’énormes droits de passages perçus jusqu’alors par les deux puissances européennes. Une convergence d’intérêts se fit alors jour entre Israël, la France et la Grande Bretagne.
Dès le mois de juin 1956, Ben Gourion envoyait sa nouvelle ministre des Affaires Etrangères Golda Meïr, préparer la riposte avec Guy Mollet – le Premier ministre français le plus pro-israélien qui n’ai jamais existé – et le britannique Anthony Eden. Il se rendit lui-même à Paris le 22 octobre pour finaliser ces accords, qui portèrent le nom de « Protocole de Sèvres ». Les objectifs de l’intervention militaire qui s’annonçait étaient quadruples : rouvrir le Détroit de Tiran à la navigation israélienne, forcer Nasser à libéraliser le Canal de Suez, faire cesser les incursions terroristes en Israël en provenance d’Egypte, de la Bande de Gaza, de Syrie et de Jordanie et enfin, freiner le réarmement égyptien par l’URSS via la Tchécoslovaquie. Selon les accords militaires, Tsahal devait attaquer les armées égyptiennes dans le Sinaï, avant que la France et la Grande Bretagne n’utilisent un stratagème en lançant un ultimatum à l’Egypte et à Israël, pour qu’ils se retirent simultanément à 15 km du canal de Suez. Un deuxième accord franco-israélien devait assurer un soutien aérien et maritime français des villes israéliennes au cas où l’armée de l’air égyptienne attaquait. Il était enfin prévu que des troupes franco-britanniques interviennent plus tard au cas où l’Egypte ne se plierait pas à l’ultimatum.
Le 29 octobre 1956, les troupes blindées de Tsahal déferlèrent dans le désert du Sinaï en deux directions : l’une vers le sud, pour forcer le blocus du détroit de Tiran, et la 2e vers l’ouest en direction du Canal de Suez. En quatre jours, Tsahal défit les armées égyptiennes, fit la conquête de Sharm-El-Sheikh à l’extrême sud, de la Bande de Gaza, à l’ouest et arrivait jusqu’à proximité du Canal de Suez, pendant que les troupes franco-britanniques prenaient le contrôle de Port-Saïd. Comme prévu par le plan, la France et la Grande Bretagne lancèrent alors leur ultimatum, qui fut accepté par Israël mais refusé par Nasser.
Alertées par l’Egypte, les Nations-Unies condamnèrent le 5 novembre l’intervention israélo-franco-britannique, et exigèrent « le retrait immédiat de toutes les troupes étrangères du Sinaï ». Parallèlement, les Etats-Unis et l’URSS firent une pression énorme pour qu’Israël et ses alliés du moment mettent fin à cette campagne, l’URSS envoyant même de nouvelles armes à l’Egypte. « Israël joue dangereusement avec son avenir », déclarait alors Nicolas Boulganine, Président du Conseil des Ministres de l’URSS !
Le 8 novembre, le gouvernement israélien acceptait de se retirer du Sinaï après avoir obtenu l’accord des Nations-Unies quant au déploiement d’une force internationale dans la Péninsule.
Malgré qu’elle fut stoppée, la rapide victoire militaire israélienne fut reconnue sur le plan international, et l’image de Tsahal s’en trouva encore rehaussée. Cette courte campagne accorda au pays un répit de 10 ans, jusqu’à la Guerre des Six Jours. Mais durant cette période, l’Egypte accueillait sur son sol l’Union des Etudiants Palestiniens, dirigée par un certain Yasser Arafat, qui put librement poser les bases de la lutte terroriste contre Israël, et de la création de l’OLP, en 1964, trois ans avant la Guerre des Six Jours.



Acte de terrorismeHar Tsion, Arik Sharon et Moche Dayan



Terroristes abattus
Les années de l'édification de l'Etat furent néanmoins assombries par de graves problèmes de sécurité. Non seulement les accords d'armistice de 1949 n'avaient pas débouché sur une paix permanente, mais ils étaient constamment violés.

Contrairement à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU du 1er septembre 1951, les liaisons maritimes avec Israël étaient entravées par l'interdiction faite aux navires à destination ou en provenance d'Israël de traverser le canal de Suez.

Le blocus du détroit de Tiran fut renforcé; des incursions en Israël, à partir des pays arabes voisins, semant la mort et perpétrant des actes de sabotages se multiplièrent ; et la péninsule du Sinaï devint progressivement une immense base militaire égyptienne.

Avec la signature de l'alliance militaire tripartite entre l'Egypte, la Syrie et la Jordanie (octobre 1956), l'imminence de la menace contre l'existence d'Israël se précisa.

Au cours d'une campagne de huit jours, Tsahal (l'armée israélienne) conquit la bande de Gaza et toute la péninsule du Sinaï, en s'arrêtant à 16 kilomètres à l'est du canal de Suez.

La décision des Nations unies d'envoyer des forces d'urgence pour stationner le long de la frontière israélo-égyptienne et les garanties fournies par l'Egypte d'assurer la libre navigation dans le golfe d'Eilat conduisirent Israël à accepter une évacuation par étapes (de novembre 1956 à mars 1957) des territoires conquis par Israël quelques semaines plus tôt. En conséquence, le détroit de Tiran a été ouvert, permettant le développement de relations commerciales avec les pays d'Asie et d'Afrique, ainsi que l'importation de pétrole du golfe Persique:



Terroristes abattusRetour de Ben Gourion a la Defense


             

http://www.terredisrael.com/ISRAGuerresinai.php
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 05:19

Restauration des grottes de Beit Shéarim

[Mercredi 28/10/2009 16:01]

 

Le président de la Knesset Réouven Rivlin a dévoilé mardi un grand bas-relief représentant la Ménorah (chandelier à sept branches) au parc national de Beit Shearim en Galilée. Cette Ménorah, qui mesure 1,90 m de haut, est l’une des majeures attractions pour les visiteurs du site archéologique, qui vient d’être rénové.

Les grottes d’inhumation ont été découvertes il y a déjà longtemps, mais ce n’est que récemment que des rénovations sérieuses ont été réalisées sur le site, à l’initiative de Rivlin. En 2004, alors qu’il était président de la Knesset pour la première fois, Rivlin a fait une visite sur le site et a été ému par les nombreuses représentations de la Ménorah, qui sert aujourd’hui de symbole de l’Etat d’Israël moderne.

Rivlin a alors fait en sorte que ce site reçoive en priorité des fonds soient pour sa restauration et sa conservation. Une équipe, comprenant l’expert en restauration Jacques Neger et l’architecte Ram Shoef, a, entre autres, éliminé les racines qui avaient envahi les grottes de toutes parts. L’équipe a rénové les murs sculptés et le site ainsi restauré a été rouvert au public.

Rivlin, qui a été à nouveau nommé président de la Knesset, a été invité à participer à la cérémonie au cours de laquelle a été révélée la plus impressionnante Ménorah du site, dont le style est presque moderne.

Le parc national de Beit Shearim est situé près de Tivon, à l’est de Haïfa. Il présente les ruines d’une communauté juive qui devint le siège du Sanhédrin – sorte de Haute courte de justice – après la destruction du Second Temple. C’est là qu’est enterré Rabbi Yéhouda HaNassi, le compilateur de la Mishna.

Au cours de la cérémonie, Rivlin a évoqué le lien qui, selon lui, existe entre le Sanhédrin et la Knesset. « L’établissement de l’Etat, le sionisme, le renouveau de l’hébreu et la souveraineté israélienne sont à mes yeux la continuation naturelle de ce qui a commencé ici à Beit Shearim », a conclu Rivlin.

Photos du site avant et après la restauration (Israel Antiquities Authority) :

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Beit-Shearim est une ville antique de Basse Galilée, qui abrita le Sanhédrin du IIIe siècle de l’ère commune jusqu’au milieu du IVe siècle. Le lieu servit également de cimetière juif. Sur le site ont été découvertes plus de 100 grottes d’inhumation taillées dans la roche (qu’elles soient communes ou familiales), plus de 300 écritures en différentes langues et les restes d’une synagogue antique et d’un bâtiment public. Beit-Shéarim est depuis devenu un parc national comprenant un nombre important de vestiges archéologiques. Seules les grottes 13, 14 et 20 sont visitables.

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 04:04

Un tsunami pourrait toucher Israël

Espérons que non, vu ceux auxquels nous sommes déjà confrontés entre cynisme désinformation et accusations morbides et, et ...

 

[Mercredi 28/10/2009 21:46]

 

Un chercheur de l’université de Haïfa affirme qu’il est tout à fait probable qu’un raz de marée touche un jour Israël. La scientifique a par ailleurs affirmé avoir trouvé des preuves qu’un tsunami a déjà touché les côtes d’Israël par le passé.

Le Dr Berverly Goodman, une chercheuse de l’école des Sciences de la mer Leon H. Charney, indique avoir réalisé une étude géoarchéologique dans le port de Césarée. Dans le cadre de cette recherche, elle a trouvé que « des tsunamis avaient eu lieu en Méditerranée, certes moins souvent que dans l’océan pacifique. »

Au début de son étude, le DGoodman cherchait les vestiges de navires dans l’ancien port de Césarée. Mais la géoarchéologue et son équipe ont eu la surprise de découvrir « des couches géologiques inhabituelles, telles qu’on n’en avait encore jamais vu dans la région. »

Des excavations maritimes ont alors débuté, partant du principe que ces couches locales étaient liées à la construction du port. Mais l’équipe à découvert que ces couches se trouvaient tout le long du secteur, montrant qu’ils avaient découvert quelque chose de plus important.

Les forages géologiques – sur un secteur de 1 à 3 mètres de long et à diverses profondeurs – ont permis à Goodman de dater les couches sous-marines en utilisant deux méthodes : la datation par le carbone 14 et l’OSL (optically stimulated luminescence ou luminescence stimulée optiquement).

De cette façon, la géoarchéologue a découvert des éléments prouvant que quatre tsunamis auraient touché Césarée au cours de l’histoire : vers 1 500 avant l’ère commune, en 100-200 de l’ère vulgaire, en 500-600 et en 1 100 et 1 200. Goodman a décrit ces raz de marée dans un article publié dans la revue Geological Society of America.

Goodman explique que le premier de ces tsunamis a été provoqué par l’éruptionminoenne (l’explosion du volcan qui formait avant celle-ci l’île de Kallistē à l’emplacement de l’actuelle Santorin et l’effondrement de sa partie centrale vers 1645). Quelque 400 ans plus tard survint un second effondrement, touchant cette fois l’anneau insulaire. Cette nouvelle catastrophe provoqua à nouveau un gigantesque tsunami qui traversa la mer Méditerranée de part en part.

Goodman suppose que les tsunamis suivants étaient des raz de marée locaux, générés par des glissements de terrain sous-marins provoqués par des tremblements de terre. « Local ne signifie pas forcément petit. Il est fort probable qu’il y ait eu des vagues de cinq mètres de haut qui auraient atteint deux kilomètres à l’intérieur des terres », explique la scientifique.

« Les communautés qui se trouvaient dans ce rayon ont certainement été très sérieusement endommagées par un tel tsunami », ajoute la chercheuse. « Alors que les communautés du littoral ont été reconstruites, les preuves des tsunamis ont été préservées dans l’eau », explique-t-elle.

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 05:52

Première partie 
http://aschkel.over-blog.com/article-histoire--38320348.html
Deuxième partie
http://aschkel.over-blog.com/article-histoire-du-proche-orient-les-peregrinations-d-abraham-2-3-38320389.html


LA TERRE PROMISED.ieu a donné à Abraham et à sa famille la Terre d’Israël comme un laboratoire où ses descendants auront à créer la nation qui servira de modèle pour le monde.

L’histoire juive commence au chapitre 12 du livre de la Genèse, quand D.ieu parle pour la première fois à Abraham, et elle se poursuit dans ce même livre jusqu’à la mort de Jacob et de Joseph. Cette partie pourrait être définie comme le récit du développement de la « famille » d’Israël, qui deviendra une « nation » dans le livre de l’Exode.

Dans le précédent chapitre de cette étude, nous avons examiné les modèles que D.ieu a établis dans l’histoire quand Il a envoyé Abraham entreprendre ses pérégrinations.

Abraham est né à Ur Kasdim, en Mésopotamie (aujourd’hui l’Irak), puis il a migré avec son père à Haran (aujourd’hui en nord-Syrie / sud-Turquie), et c’est là qu’il a reçu l’ordre de partir en Canaan, la Terre Promise, qui deviendra la terre d’Israël.

D.ieu a dit à Abram : « Va-t’en de ton pays… vers le pays que Je te montrerai » (Genèse 12, 1).

Cette annonce est essentielle, et la promesse sera répétée plusieurs fois. Par exemple :

Ce jour-là, D.ieu conclut avec Abram une alliance, en disant : « A ta descendance J’ai donné cette terre, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate. Le pays des Kénites, des Kenizites, et des Kadmonites ; des ‘Hittites, des Perizites, et des Refaïm ; des Emorites, des Canaanites, des Guirgachites et des Yevoussites. » (Genèse 15, 18 à 21).

Je te donnerai à toi et à ta descendance après toi la terre de tes séjours, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle. Je serai un Dieu pour eux (Genèse 17, 8).

Nous disons que le judaïsme, c’est D.ieu, la Tora et la Terre d’Israël. La Terre d’Israël n’est pas un cadeau d’adieu. D.ieu n’a pas dit à Abraham : « Soutiens-moi, et si le monothéisme s’étend à travers le monde, je te donnerai un bonne parcelle de terrain en propre. » D.ieu a donné à Abraham et à sa famille la Terre d’Israël comme un laboratoire où ses descendants devront créer la nation qui sera un modèle pour le monde.

 

UN PAYS SPIRITUELLEMENT SENSIBLE

 

 La Terre d’Israël est un pays exceptionnel ; il est le seul endroit sur la planète Terre où le peuple juif puisse exécuter sa mission. Une nation appelée à servir de modèle ne peut s’installer nulle part ailleurs. Aussi est-il très important de comprendre le rapport entretenu par les Juifs avec leur terre.

Et parce que c’est un pays exceptionnel, un pays spirituellement sensible, un pays porteur d’un immense potentiel, c’est aussi un pays où l’on doit se comporter d’une façon spéciale. Les Juifs n’ont reçu leur terre qu’à cause de leur mission. S’ils abandonnent la mission, ils perdent la terre. C’est une leçon également très importante dans l’histoire juive, et c’est aussi une des prophéties les plus souvent répétées : « Si vous ne gardez pas la Tora, la Terre vous vomira. »

Une des prophéties les plus souvent répétées est : « Si vous ne gardez pas la Tora, la Terre vous vomira. »

Tout au long de la première partie de la Bible, D.ieu parle constamment de donner au peuple juif la Terre d’Israël et Il réaffirme cet engagement.

De fait, Rachi, le grand commentateur du XIème siècle, pose une question dès le premier verset de la Bible : Pourquoi D.ieu commence-t-Il par la création de l’univers ?

Si la Bible est un livre de théologie pour les Juifs, pourquoi ne pas commencer par la création de la nation juive et ne pas aborder d’emblée l’histoire de l’Exode, c’est-à-dire le moment où les Juifs deviennent une nation, reçoivent la Tora, et entrent sur leur terre ?

Et Rachi de répondre, en citant une ancienne tradition orale, que les nations du monde diront un jour au peuple juif : « Vous êtes des voleurs ! Vous avez volé votre pays aux tribus Canaanites ! » Aussi D.ieu commence-t-il la Bible avec la création de l’univers, afin de signifier au monde : « Je suis le Créateur de l’univers. Tout m’appartient. C’est Moi qui ai choisi de donner la Terre d’Israël au peuple juif. »

Les droits de conquête

Chaque nation au monde prétend avoir un droit de conquête sur la terre qu’elle occupe. Un peuple est venu (comme les Anglais ou les Espagnols) et a vaincu un peuple indigène (comme les Indiens). Il s’est emparé de sa terre, s’y est installé et lui a donné un nouveau nom (comme les Etats-Unis d’Amérique). « La force crée le droit », tel est l’argument invoqué par presque toutes les nations à travers l’histoire.

Le peuple juif, en revanche, appuie sa revendication sur une promesse divine. C’est là une revendication morale parce que D.ieu est Dieu, que D.ieu est vérité par excellence, et que D.ieu est moralité par excellence. D.ieu a donné la Terre d’Israël au peuple juif. A défaut de cette référence, la seule prétention que pourrait faire valoir l’Etat d’Israël moderne serait qu’il a été le plus fort et qu’il a pu arracher le pays aux Arabes.

La Bible donne aux Juifs une justification morale à leur possession de la Terre d’Israël.

C’est une chose très importante, et essentielle pour l’Etat d’Israël  qui n’est pas un Etat religieux et qui se situe souvent très loin des valeurs juives de se rendre compte que la Bible donne aux Juifs une justification morale à la possession de leur terre.De fait, les fondateurs de l’Etat d’Israël moderne, même s’ils n’étaient pas religieux, étaient profondément imprégnés de la conviction que le peuple juif tient son héritage de la Bible et que c’est elle qui le relie à sa terre. Ben Gourion était convaincu de la nécessité pour l’Etat d’Israël, même s’il devait être placé sous le signe de la laïcité, d’être ancré dans le judaïsme et dans la tradition juive. (Nous reviendrons plus loin sur le sionisme.)

 

ISMAEL

 

Après qu’Abraham arrive dans la Terre Promise, il doit affronter un dilemme. Sa femme Sara est stérile, et elle veut qu’Abraham ait une descendance. Aussi suggère-t-elle qu’il prenne une autre femme pour la remplacer, Hagar, qui avait accompagné Abraham à son retour d’Egypte. Hagar est la fille du Pharaon, et elle a choisi de voyager avec Abraham comme servante de Sara. Les grands personnages ont de grands serviteurs. C’est ainsi qu’Abraham prend Hagar comme sa seconde femme et que de leurs relations va naître un enfant qui s’appellera Ismaël.

Ismaël ne voudra pas accomplir la mission impartie à Abraham. Il partira fonder sa propre lignée. Tout cela est enregistré dans la Bible, dans le livre de la Genèse, chapitre 16.

L’histoire humaine va voir se développer deux grandes religions monothéistes, qui apparaîtront plus tard, après que le judaïsme aura déjà été installé depuis plus de 2 000 ans : le christianisme et l’islam.

Les Arabes, selon leur propre tradition et selon la tradition juive, sont les descendants d’Ismaël.

L’Islam est une religion qui a pris naissance dans les peuples arabes. Les Arabes, selon leur propre tradition et selon la tradition juive, sont les descendants d’Ismaël. Un des grands attributs de la culture arabe est l’hospitalité. Et la Bible nous dit qu’Abraham était célèbre pour cette vertu.

Il semble donc qu’Ismaël, bien qu’il n’ait pas poursuivi la mission d’Abraham, ne puisse être autrement que grand. Il est béni. La Bible indique d’ailleurs explicitement qu’Ismaël sera grand et qu’il sera en conflit avec le reste du monde civilisé :

Tu appelleras son nom Ismaël… Et il sera un homme sauvage, sa main sera contre tout homme, et la main de tout homme sera contre lui. Et il demeurera à la face de tous ses frères (Genèse 16, 11 et 12).

UN COMMENCEMENT SURNATUREL

Quand il est devenu clair qu’Ismaël n’accomplira pas la mission, D.ieu dit à Abraham, qui est alors âgé de 99 ans, que Sara, qui en a 90, va tomber enceinte. Et c’est ainsi qu’est né Isaac, de manière surnaturelle.

Ainsi que nous l’avons souligné plus haut, c’est là que se situe la définition du peuple juif. Les Juifs auraient dû ne jamais exister, les Juifs auraient dû ne pas survivre, et pourtant ils l’on fait et ils sont toujours là.

Avant que Sara conçoive son fils, D.ieu dit à Abraham :

Ta femme Sara t’enfantera un fils, tu l’appelleras Isaac. J’établirai Mon alliance avec lui, comme alliance perpétuelle pour sa descendance après lui. Et pour Ismaël… je l’ai béni, je le ferai fructifier, je le ferai multiplier extrêmement. Il deviendra le père de douze princes, et je ferai de lui une grande nation. Mais mon alliance, je l’établirai avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci, l’année prochaine (Genèse 17, 19 à 21)

C’est donc Isaac qui accomplira la mission d’Abraham, la mission des Juifs.

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Traduction et adaptation de Jacques KOHN
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 05:48

Première partie 
http://aschkel.over-blog.com/article-histoire--38320348.html


LES PEREGRINATIONS D'ABRAHAMAbraham a été l’ancêtre du peuple des Hébreux – du peuple qui vit « de l’autre côté ».

L’histoire est un guide pour l’avenir. Les premières leçons de l’histoire juive révèlent un modèle, de sorte que nous devons prêter une attention particulière à tous les événements qui se sont produits à cette époque-là.

Quand nous faisons la connaissance d’Abraham dans le livre de la Genèse, il a déjà 75 ans, et nous aimerions bien savoir ce qu’il faisait comme enfant et à quels jeux il se livrait, etc. Mais D.ieu n’a pas voulu gorger nos cerveaux d’informations superflues. Il a voulu seulement nous transmettre des messages que nous avons besoin d’apprendre, parce qu’Il essaie de nous instruire et de nous guider.

L’histoire d’Abraham commence à 75 ans, lorsque Dieu lui parle pour la première fois.

L’histoire d’Abraham commence lorsque D.ieu lui parle pour la première fois. Cela signifie qu’Abraham a passé toute sa vie sans prophétie, sans aucune sorte de confirmation venue du dehors l’assurant que son intuition du monothéisme était correcte, et cela nous apprend beaucoup sur le dévouement d’Abraham à la vérité.



Dans un monde entièrement païen, Abraham a choisi de voir la réalité d’un Dieu unique et de se consacrer à la mission au besoin, au péril de sa vie  de présenter cette réalité à la conscience humaine. Il a fait cela non pas parce que D.ieu a besoin que les gens meurent pour Lui, mais parce que c’est une réalité.

Lorsqu’un homme dialogue régulièrement avec D.ieu, il n’a pas de difficulté à vivre dans cette réalité, mais il doit déployer de grands efforts pour qu’elle s’accorde avec sa propre conviction. Cela nous donne une petite indication de la grandeur du personnage qu’a été Abraham et de son immense idéalisme. Cela ne lui a rien fait de se tenir « de l’autre côté », et c’est ce que veut dire le mot ‘ivri (« Hébreu »).

Voilà pourquoi j’ai appelé Abraham le « proto-Juif ». C’est depuis Abraham que nous voyons cet idéalisme cette tendance intransigeante à vouloir « changer le monde » dans la personnalité juive.

Abraham a transmis cette tendance à ses descendants, et ceux-ci ont été au premier rang de presque toutes les avancées majeures, les grandes causes et les mouvements sociaux de l’histoire mondiale. Les Juifs ont non seulement reçu un nombre de prix Nobel sans rapport avec leur importance numérique, mais ils ont été à la tête de mouvements comme le communisme, le socialisme, le féminisme, les droits civils, les syndicats de travailleurs, etc. Voici ce qu’écrit à leur sujet l’historien non juif Ernest Van den Haag :

Si on leur demandait de dresser la liste des hommes qui ont le plus dominé les courants de pensée du monde moderne, beaucoup de personnes éduquées nommeraient Freud, Einstein, Marx et Darwin. De ces quatre, seul Darwin n’était pas juif. Dans un monde où les Juifs ne représentent qu’une partie infime de la population, quel peut bien être le secret de leur importance démesurée dans l’histoire de la culture occidentale ? (Ernest Van den Haag, The Jewish Mystique).

La réponse à la question de Van den Haag est contenue dans la personnalité d’Abraham.

 

TROIS TRAITS DE PERSONNALITE

 

Examinons maintenant la manière dont Abraham est présenté dans le texte biblique, non pas à des fins d’étude, mais pour identifier les traits sous-jacents de sa personnalité. Nous pouvons en identifier trois.

Trait numéro un :

D.ieu dit à Avram : « Va-t’en de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers le pays que Je te montrerai » (Genèse 12, 1).

D.ieu n’est pas un auteur de romans-feuilletons, payé au nombre de mots qu’il écrit, et donc aussi prolixe que possible. Il est tout le contraire. Aussi devons-nous nous poser la question : Pourquoi est-ce que D.ieu, qui s’exprime si parcimonieusement à travers toute la Bible, est ici aussi volubile : « Sépare-toi complètement, non seulement de ta terre, mais de ton lieu de naissance, de la maison de ton père » ?

Lorsqu’on a grandi pendant un certain temps dans une maison, elle restera toujours « sa » maison. Quand on pense à sa maison, quel que soit le lieu où l’on a habité plus tard et même si l’on a bénéficié par la suite d’un plus grand confort, on continue de s’en souvenir comme de son « chez soi ». C’est là un lien qui reste très fort. Aussi D.ieu a-t-Il voulu dire à Abraham : « Sépare-toi de ta terre natale même au niveau émotionnel le plus fondamental ! »

Dieu dit à Abraham et au peuple juif : Séparez-vous complètement et partez dans une direction différente !

Plus important encore, et dans une perspective historique macrocosmique, D.ieu a dit à Abraham, et donc au peuple juif : « Séparez-vous complètement, et partez dans une direction différente ! »

Les pérégrinations que D.ieu incite Abraham à entreprendre ne sont pas seulement un voyage physique, elles sont un voyage à travers une histoire qui sera différente de celle de tous les autres. Abraham va devenir le père d’une nation qui n’est pas comptée parmi les autres peuples, une nation qui habite seule.

C’est là une première caractéristique spécifique de l’histoire juive.

Trait numéro deux :

Je te ferai devenir une grande nation, et Je te bénirai, et Je grandirai ton nom. Et tu seras bénédiction (Genèse 12, 2).

Ce verset contient la promesse de D.ieu de rester activement impliqué dans l’histoire juive : « Je te ferai… »

Au XVIIème siècle, quand Louis XIV demanda à Blaise Pascal, le grand philosophe, de lui proposer une preuve du surnaturel, il répondit : « Le peuple juif, Majesté ! » Pourquoi ? Parce qu’il connaissait l’histoire juive et qu’il se rendait compte que le fait pour le peuple juif d’avoir survécu jusqu’à son époque violait toutes les lois de l’histoire. Peut-on imaginer ce qu’il aurait dit s’il avait pu voir des Juifs au XXème siècle ? ! L’histoire juive est un phénomène surnaturel.

Le peuple juif aurait pu ne jamais exister. Sara, la femme d’Abraham, étant stérile, c’est ce qui aurait dû arriver. Abraham serait mort, et sa mission serait morte avec lui. Mais il n’en a pas été ainsi. Un miracle est arrivé.

Le peuple juif est une nation avec une mission unique, une nation avec une histoire unique

Nous apprenons ainsi que le peuple juif est né miraculeusement, et que c’est miraculeusement qu’il survit à toute l’histoire humaine, y compris à certains des plus grands empires ayant jamais existé.

Il en est ainsi parce que les Juifs sont une nation avec une mission unique, une nation avec une histoire unique. Il est des choses qui arrivent aux Juifs et qui n’arrivent pas à d’autres peuples.

Vivre pendant 2 000 ans en tant que nation sans disposer d’un territoire national n’est pas chose normale. C’est un fait unique dans l’histoire humaine. Rétablir une patrie sur la terre qui était la sienne il y a 2 000 ans n’est pas chose normale C’est un fait unique dans l’histoire humaine.

Trait numéro trois :

Et je bénirai qui te bénira, et qui te maudira je le maudirai. Et seront bénies par toi toutes les familles de la terre (Genèse 12, 3).

D.ieu dit ici à Abraham que lui et ses descendants les Juifs seront sous la protection divine. Les nations et les peuples qui sont bienveillants envers les Juifs seront bénis. Ceux qui seront intolérants envers les Juifs seront maudits. Et le monde entier sera changé par le peuple juif.

On peut dresser un tableau de l’essor et du déclin de presque toutes les civilisations dans le monde selon la manière dont elles ont traité les Juifs.

C’est là un des grands modèles de l’histoire. On peut dresser un tableau de l’essor et du déclin de presque toutes les civilisations dans le monde occidental selon la manière dont elles ont traité les Juifs. Une partie en est sûrement surnaturelle, que ce soit l’Espagne, l’Allemagne, la Pologne, l’Amérique ou la Turquie. Nous verrons cela dans notre tableau récapitulatif.

Mais une autre partie n’est pas si surnaturelle. Car si l’on accueille, dans un pays, un groupe de gens éduqués, disciplinés, loyaux et créatifs, et si l’on se comporte envers eux avec bonté en leur permettant de participer à la vie nationale d’une manière significative, ce pays ne peut qu’en tirer profit. Tandis que si on écrase ces gens et on les expulse, le pays en souffrira, à cause des retombées économiques qui en résulteront.

Nous avons donc un troisième modèle : l’essor et le déclin des nations et des empires dépendent de la manière dont ils traitent les Juifs. C’est là une idée étonnante, mais que l’on peut vérifier tout au long de l’histoire de l’humanité.

On peut constater l’impact incroyablement positif que les Juifs ont exercé sur le monde. Le plus fondamental est constitué par la contribution des Juifs aux valeurs qui sont maintenant liées à la démocratie les valeurs issues de la Tora : le respect pour la vie, la justice, l’égalité, la paix, l’amour, l’instruction, la responsabilité sociale, etc.

C’est ainsi que ces trois versets de la Genèse nous permettent d’entrevoir les principaux modèles sous-jacents de l’histoire juive.

Les pérégrinations d’Abraham en sont le paradigme. Sa vie personnelle et celle de ses descendants immédiats vont être une version en réduction, un microcosme, de toute l’histoire juive dans sa généralité.

 

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Traduction et adaptation de Jacques KOHN
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 05:38

En prélude à la paracha que nous lirons ce Shabbat, voici 3 textes sur Abraham Avinou, notre ancêtre






Le monde d'ABRAHAMEn comprenant le caractère d’Abraham, le « proto-Juif », on peut comprendre ce que sont les Juifs en général.

L’histoire juive ne surgit pas dans un vide. L’histoire d’aucun peuple ne surgit dans un vide. Aussi devons-nous nous pencher sur le monde auquel appartenait Abraham et nous efforcer de le comprendre.

Abraham se présente à une époque appelée « l’âge du bronze moyen », autour du 18ème siècle avant l’ère commune. (Les civilisations pré-antiques sont caractérisées par les métaux que l’on y employait, et l’âge du « bronze moyen » embrasse la période qui s’étend de 2200 à 1550 avant l’ère commune.)

Tandis que la plupart des anthropologues croient que les hominidés, précurseurs des êtres humains, étaient originaires d’Afrique, la civilisation humaine a commencé au Moyen-Orient, dans le Croissant Fertile, là où est né Abraham.

La civilisation humaine a commencé au Moyen-Orient, dans le Croissant Fertile, là où est né Abraham

L’écriture a été une invention extraordinaire, encore que nous la prenions aujourd’hui pour un fait accompli. Tout a commencé avec des pictogrammes. On dessinait un bâton, et cela voulait dire « un homme ». Par la suite, ces images ont évolué vers des symboles plus abstraits représentant des sons, jusqu’à ce qu’on en arrive à un système à « trois lettres », chacune représentant un son et se combinant entre elles pour former un mot contenant une idée. (A ce jour, l’hébreu est basé sur un système de racines trilittères.)

L’écriture a été la plus grande invention humaine. Toute la technologie d’aujourd’hui dépend de l’accumulation collective d’informations exactement transmises, qui nous arrivent maintenant si vite que nous ne pouvons plus les suivre.

 

« UNE AME PARLANTE »

 

Du point de vue juif, l’aptitude à s’exprimer que ce soit par l’écriture ou par la parole caractérise la condition humaine en général. Nous apprenons que quand D.ieu a créé le premier être humain, Adam, Il « insuffla dans ses narines un souffle de vie, l’homme fut âme vivante » (Genèse 2, 7). L’expression hébraïque lenéfech ‘haya (« âme vivante ») peut aussi être traduite par une « âme parlante » (Targoum Onkelos).

Des deux premières grandes civilisations, l’Egypte a ceci de particulier qu’elle est entourée par des déserts et qu’elle est difficilement accessible. L’Egypte a survécu en tant que civilisation pendant près de 3 000 ans. Cette durée est incroyablement longue pour la survie d’une civilisation. Pourquoi l’Egypte a-t-elle survécu aussi longtemps ? Parce que personne ne pouvait l’envahir. Ce sont les Grecs en l’occurrence Alexandre le Grand qui l’ont détruite, et elle est alors devenue une de leurs colonies.

La Mésopotamie n’avait pas de telles défenses naturelles. C’est une immense plaine bien irriguée installée au milieu des grands flux migratoires qu’ont traversés tous les peuples de l’Antiquité. La plupart des conquérants venus d’Asie ou d’Europe y ont pris pieds. Elle est dépourvue de défenses naturelles montagnes ou déserts et elle est une région très fertile et très attirante.

Ce pays va changer plusieurs fois de mains, et accueillir un nombre considérable de civilisations, celles des Assyriens, des Babyloniens, des Perses, des Grecs, des Romains, et bien entendu celle des envahisseurs musulmans.

 

A LA CROISEE DES CHEMINS

 

C’est dans cette région turbulente, berceau de la civilisation, que prend naissance l’histoire juive, au confluent du Tigre et de l’Euphrate. C’est là que, tout naturellement, est née la civilisation en termes du développement de l’agriculture et de la culture. C’est là aussi que, tout naturellement, Abraham a fait son apparition. Il fallait en effet, puisqu’il allait influer sur le destin du monde, qu’il naisse à la croisée des chemins empruntés par les grands flux migratoires de l’Antiquité. S’il était né Esquimau ou Amérindien, toute l’histoire humaine en aurait été différente.

Le premier emblème de la civilisation  l’écriture  provenait du Croissant Fertile.

Mais Abraham est né en Mésopotamie, dans un endroit animé appelé Ur Kasdim, ou Ur-en-Chaldée, dont les ruines ont été mises à jour en Irak par des archéologues.

C’était alors le centre de la plus ancienne civilisation humaine, une cité cosmopolite. Et c’est de là que vont commencer les pérégrinations d’Abraham.
 

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 05:21
Chasse au trésor

Shelley, je vous présente l'homme qui a décrypté le code du rouleau de cuivre !" Après cette mystérieuse entrée en matière, je serre la main de Jim Barfield. Nous nous trouvons devant les stands de produits israéliens, à la pause-déjeuner du congrès des Sionistes chrétiens de Forth Worth, au Texas.

Illustration. 
PHOTO: SHELLEY NEESE , JPOST

Je réponds un peu perdue : "Tous mes compliments. Mais de quoi s'agit-il au juste ?"
"D'une carte au trésor", me répond Barfield, "établie par le prophète Jérémie."
J'examine Barfield et son compagnon afin de déterminer s'ils appartiennent à la catégorie des fous inoffensifs ou à celle des fous dangereux. Habitant de la petite ville d'Oklahoma, Barfield possède une stature impressionnante et arbore une longue (vraiment très longue) chevelure grise et une barbiche. Son partenaire sur le "projet du rouleau de cuivre" est Chris Knight, cheveux longs lui aussi, voix douce et manières affables. Avec le même regard confiant et les mêmes certitudes de Barfield, il se joint à nous pour fournir davantage d'explications.

Le rouleau de cuivre a été découvert en 1952 dans l'une des grottes de Qumran, aux abords de la mer Morte. S'il fait partie de ce qu'on appelle les Manuscrits de la mer Morte, il diffère des autres par sa forme : il n'a pas été fabriqué en papyrus ou en cuir, mais en feuilles très fines d'un alliage de cuivre. Il n'est en outre ni scriptural, ni littéraire, mais renferme une liste très détaillée d'une soixantaine de cachettes où de grandes quantités d'or, d'argent, de pièces de monnaie, de vases et d'articles religieux seraient dissimulés. Ces trésors du Temple pourraient bien inclure également la fameuse Arche perdue, l'arche d'alliance.

Un canular antique ?

Le manuscrit de cuivre a été découvert roulé en deux parties et gravement oxydé. Redoutant de le voir s'effriter lors de son ouverture, les experts ont mis quatre ans à déterminer la meilleure façon de procéder. En fin de compte, un laboratoire de Manchester, en Angleterre, l'a découpé en vingt-trois bandes à l'aide d'une scie électrique à grande vitesse. Des clichés ont été pris, puis les bandes de cuivre ont été envoyées en Jordanie. L'expédition est en effet sponsorisée par le Département des Antiquités d'Amman, à l'origine de la découverte.

Il existe diverses théories sur l'histoire des richesses répertoriées dans le rouleau et sur leurs propriétaires. Selon l'une d'elles, il s'agirait d'un canular antique. Une autre, tout aussi populaire, affirme que les objets mentionnés sont des trésors du Second Temple. Ils auraient été dissimulés juste avant l'encerclement de Jérusalem par les troupes romaines de Titus.

Autre théorie, à laquelle souscrit Barfield, et que récusent beaucoup de spécialistes : ni canular, ni un vestige du Second Temple, le rouleau daterait du Premier Temple. Une hypothèse qui s'appuie sur le Second livre des Maccabées, ainsi que sur un ouvrage du XVIIe siècle, moins connu, intitulé Emek Hamelech (La vallée du roi). Ces deux livres relatent l'histoire du prophète Jérémie qui, avec l'aide de cinq hommes très pieux, dont Shimour Halevi, a pris soin de dissimuler les objets saints du Temple pour les préserver des conquérants babyloniens. Il a ensuite répertorié les cachettes sur la fameuse tablette de cuivre.

Caverne d'Ali Baba

Le texte figurant sur le rouleau de cuivre est extrêmement difficile à déchiffrer. Rédigés dans une forme très primitive d'hébreu mishnaïque, de nombreux mots employés n'apparaissent dans aucun autre texte biblique ou rabbinique et sont donc inconnus des experts. L'écriture est, en outre, peu soignée, comme si le scribe avait été pressé par le temps. Un vrai casse-tête pour les paléographes. La plupart des lieux sont décrits à l'aide d'obscures références, trop spécifiques pour ceux qui n'ont pas vécu à la période concernée : il est question de tombes, de puits asséchés, de grottes et de bassins dont les propriétaires ou les sites ont depuis longtemps sombré dans l'oubli.

Le rouleau éveille les appetits : "Soixante-cinq barres d'or sont cachées dans la troisième terrasse de la maison de la vieille blanchisseuse", peut-on lire ou encore : "Soixante-dix talents d'argent sont enfermés dans un coffret de bois, dans la citerne d'une chambre funéraire de la cour de Matia." Par ailleurs, associées à sept des lieux répertoriés, figurent deux ou trois lettres grecques qui semblent avoir été choisies à l'aveuglette.

Comment Barfield est-il parvenu à découvrir l'identité de la "vieille blanchisseuse" ou la signification des lettres grecques ? Il a suivi son instinct. "Les autres chercheurs ont voulu appliquer des théories préconçues et ils se sont perdus dans des détails", explique-t-il.
L'ancien pompier ne ressemble en rien à un spécialiste de l'époque biblique et n'a pas non plus le profil d'un Indiana Jones. Avant de s'intéresser aux rouleaux, l'Américain ignorait tout : la langue hébraïque, l'archéologie et la géographie de la région. Soldat du feu, il excellait jadis dans la traque des pyromanes. Mais Barfield avait envie d'autre chose. En lisant une chronologie biblique, il a pris connaissance pour la première fois de l'existence du rouleau de cuivre et, de son propre aveu, cette histoire l'a royalement ennuyé, au point de qualifier le manuscrit de "liste de métaux casher".

Sa vision des choses va radicalement changer en décembre 2006. A la suite d'une conversation avec Vendyl Jones, l'homme qui aurait inspiré le personnage d'Indiana Jones à Spielberg et qui a lui-même recherché les trésors énumérés dans le rouleau, Barfield a décidé de revisiter l'antique texte. Et de mettre à profit ses talents de chasseur de pyromanes. A l'époque où il enquêtait sur les incendies criminels, il s'efforçait de prouver l'innocence de chacun en éliminant les facteurs annexes. Cette expérience lui a été d'un grand secours dans l'étude du rouleau. "J'ai éliminé les facteurs annexes et j'ai fait coïncider les empreintes", raconte-t-il.

Cinq minutes seulement lui ont été nécessaires pour décrypter dans le texte la première cachette. Au bout de vingt minutes, il avait résolu le mystère des quatre autres lieux mentionnés. Il s'est alors rendu en Israël avec sa femme, afin de vérifier si les sites qu'il avait identifiés existaient bien dans la réalité. "Je voulais m'assurer que je ne me faisais pas d'illusions."

Rendre ce trésor à Israël

Il faudra ensuite six mois à Barfield pour finir de décrypter les textes et localiser les autres lieux cités. Exploitant encore son expérience professionnelle, il a couché sur le papier le fruit de ses recherches comme un rapport d'enquête sur les incendies criminels. Puis s'est rendu à Jérusalem pour remettre son travail à l'Autorité israélienne des Antiquités (IAA).
Son CV ne plaidait pas en sa faveur : pas de formation en archéologie, sa confession chrétienne... Sans compter que l'IAA reçoit chaque jour la visite de chercheurs de trésors un peu farfelus. Ce qui a fait la différence ? "Dès qu'ils ont lu le rapport, ils m'ont tout simplement nommé premier de la classe", répond Barfield.

Selon lui, les archéologues, rabbins et historiens qui ont parcouru ses conclusions ont tous été convaincus. "C'était tellement simple !", affirme-t-il. "Ils se sont demandé pourquoi ils n'y avaient pas pensé plus tôt..."
Depuis, Barfield a effectué quatre voyages en Israël, afin de travailler avec l'archéologue de l'IAA chargé de l'expédition. Si les formalités nécessaires à l'organisation de telles recherches, dans un climat religieux et politique sensible, constituent d'ordinaire un vrai parcours du combattant, Barfield, lui, a obtenu les autorisations avec une relative facilité. Dès l'hiver prochain, il pourra ainsi partir en quête des lieux indiqués dans le manuscrit. Il est sûr à 99 % d'avoir identifié 56 des 60 sites répertoriés dans le rouleau de cuivre. S'il conserve sur les quatre autres certaines réserves, il reste confiant. Mais il reconnaît que ces sites ont pu être déjà pillés au cours des 2 000 dernières années.

De 160 à 200 tonnes d'or et d'argent se dissimulent donc peut-être dans les montagnes de Judée ou sous les sables du Néguev, soit une valeur totale estimée à plus de 2 milliards de dollars. Quelle que soit la réalité de ces chiffres, il est certain que l'importance de ces découvertes dépasserait la simple valeur marchande. Selon Barfield, le rouleau de cuivre offre à l'humanité des chances encore inégalées de retrouver des objets sacrés utilisés pour le culte à l'intérieur du Premier Temple.

Barfield et Knight se présentent comme des Chrétiens respectant la Torah et liés à Israël et au peuple juif par un amour sincère. En se lançant dans cette aventure, ils ont pour unique objectif de restituer le trésor à son propriétaire légitime : la nation d'Israël. Et Barfield balaye d'un revers de la main les arrières-pensées pécunières. En cas de succès, il aurait droit à des dédommagements financiers considérables. "Si Dieu m'a désigné pour cette mission, sachez qu'il a choisi un homme qui se fiche éperdument de l'argent. Mes enfants et mes petits-enfants aiment Dieu et mon seul souhait est qu'ils continuent ainsi. Pour ma part, je désire de tout cœur restituer ces objets à Israël. Au pays de décider ce qu'il en fera ensuite."

Barfield a-t-il résolu l'antique énigme du rouleau de cuivre ? Cela reste à prouver. Toujours est-il qu'après l'avoir rencontré, je ne peux m'empêcher d'espérer que cet homme entre dans l'histoire comme le nouvel Indiana Jones. n

Shelley Neese est rédactrice en chef et éditorialiste du magazine américain pro-israélien The Jerusalem Connection.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 09:35

La Anne Frank de Bagdad


P
ar LELA GILBERT
25.10.09


 



http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1256150047083&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 


Linda Abou-Aziz Menouhin a fui Bagdad et ses violences antisémites il y a près de
40 ans. Elle raconte aujourd'hui la "nakba" méconnue des Juifs irakiens.


Linda Abou-Aziz Menouhin.
Photo: DR , JPost

 


"Ces dernières années, beaucoup de Juifs irakiens ont commencé à parler de ce qu'ils avaient vécu. Pour ma part, j'étais si mal, si renfermée sur moi-même que je croyais ne pas en avoir la force", raconte Linda Abou-Aziz Menouhin. Elle a fui Bagdad et ses violences antisémites en 1970. "Et puis, très récemment, je me suis dit qu'il fallait absolument que je soigne cette blessure trop profonde. C'est ainsi que j'ai commencé à m'ouvrir, peu à peu. Maintenant, j'affirme que le fait d'avoir dû quitter ma maison en Irak a été ma nakba à moi, ma catastrophe."

En 1948, à la création d'Israël, 500 000 à 750 000 Arabes ont abandonné leurs domiciles. Plus de 60 ans plus tard, leur nombre et celui de leurs descendants s'élève à plus de 4 millions. Il vivent soit dans des camps de réfugiés, soit dans des villages. Ce qu'ils ont laissé sur place et la politisation de leur exil est un sujet familier pour les journalistes, militants, hommes politiques et autres observateurs du Moyen-Orient. Pour autant, une autre histoire d'exode et de réfugiés, celle incarnée par Linda Menouhin, reçoit beaucoup moins de publicité.

Les réfugiés oubliés

Entre 1948 et 1970, de 850 000 à un million de Juifs ont fui ou ont été expulsés de pays arabes. Beaucoup de ces réfugiés oubliés étaient membres de très anciennes communautés juives, dont la présence sur ces terres était antérieure à la naissance du christianisme. Un grand nombre d'entre eux étaient riches, puissants et brillants. Presque tous ont fui leurs foyers sans rien emporter d'autre que la chemise qu'ils avaient sur le dos, laissant derrière eux maisons, comptes bancaires, investissements, trésors personnels et gagne-pain. Ils ont dû refaire leur vie ailleurs, généralement en Israël. Jusqu'à présent, ils n'ont reçu aucune réparation, aucun inventaire de leurs possessions perdues n'a été dressé et ils n'ont droit à aucune attention ou presque dans les négociations de paix au Proche-Orient.

"Contrairement aux réfugiés palestiniens, toujours sur le devant de la scène, les réfugiés juifs ont entamé un coûteux programme de réhabilitation et ont tout fait pour ne pas mettre en avant leur statut de réfugiés", commente l'universitaire Maurice M. Roumani. "Leur histoire est d'ailleurs restée méconnue jusqu'en 1976, année où une nouvelle organisation nommée le WOJAC (World Organization of Jews from Arab Countries : organisation mondiale des Juifs des pays arabes) a entrepris de faire entendre leur voix, afin qu'aucun règlement du problème des réfugiés au Moyen-Orient ne puisse se faire, sans une prise en compte de leurs revendications dans l'équation. Ces revendications se fondent sur des droits à la fois historiques et juridiques, qui découlent de siècles de vie passés dans la région méditerranéenne sous des gouvernements musulmans."
L'Irak, tout comme l'Afrique du Nord, l'Egypte, la Syrie, le Liban et le Yémen, abritait autrefois une communauté juive dynamique. En Irak, la population juive s'élevait à 135 000 habitants en 1948, dont 77 000 à Bagdad. Aujourd'hui, il reste moins de 10 Juifs dans le pays.

Linda Menouhin n'était pas encore née quand les violences antisémites modernes ont commencé à frapper le pays, en 1941. Cela a débuté par un pogrom, le "Farhoud", à l'instigation du collaborateur ami des nazis Haj Amin el-Husseini, grand mufti de Jérusalem. Résultat : 180 Juifs tués et 250 blessés. Les persécutions se poursuivront par vagues jusqu'en 1948. A la création de l'Etat d'Israël, des dizaines de milliers de Juifs irakiens ont été destitués de leurs biens et ont fui pour sauver leur vie.
Ensuite, arrive la guerre des Six-Jours. Linda ne se souvient que trop bien des mois terrifiants qui suivront la victoire militaire d'Israël contre plusieurs nations arabes en 1967.

Un témoignage dans Maariv

"Après la guerre des Six-Jours, j'ai commencé à avoir vraiment peur", raconte-t-elle. "Les problèmes ont débuté avec une manifestation de rue devant l'Institut britannique, dans l'immeuble de Waziriya. J'ai dû m'enfuir de la classe par l'arrière avant la fin de l'examen que j'étais en train de passer pour pouvoir entrer dans une université britannique. J'entendais la radio à plein volume, qui hurlait que les Arabes avaient gagné la guerre et que quantité d'avions israéliens avaient été abattus. Nous sentions la fièvre s'emparer du pays, à la radio, au marché... Mais nous savions que rien de tout cela n'était vrai, car la nuit, nous écoutions Kol Israël, qui diffusait une émission en arabe.

"Ensuite, on a commencé à arrêter des Juifs. L'un de nos très proches amis vivait avec son père âgé. Un jour, ils sont venus le chercher chez lui, 'juste pour quelques questions', ont-ils dit. Ils ont rapporté son corps dans un sac."
En l'espace de deux mois, la vie des Juifs de Bagdad s'est transformée en enfer. Terrorisés, ils prenaient soin de faire profil bas. Leurs clubs de sport et leurs centres communautaires ont été fermés, leurs lignes téléphoniques coupées et leurs biens gelés. De terribles histoires d'enlèvements et de meurtres circulaient. La famille de Linda a été expulsée de sa maison.

Désespérée, la jeune femme écrit alors à une tante d'Amérique pour lui décrire les terribles conditions de vie des Juifs à Bagdad. Elle choisit de s'exprimer en français, pensant avoir ainsi moins de chances d'être interceptée par les censeurs du gouvernement. Après lecture, la tante en question l'a aussitôt envoyée en Israël, où le journal Maariv l'a publiée sous le titre "La Anne Franck de Bagdad".

En 1969, la crise atteint des sommets dramatiques : neuf Juifs innocents sont pendus sur la place publique, accusés d'espionnage pour Israël. Quatre ans plus tard, Linda couchait sur le papier les impressions que la scène avait éveillées à la jeune fille qu'elle était : "Cela a été un coup terrible, un horrible choc, de voir à la télévision la Place de la Libération couverte de gens qui dansaient et chantaient comme s'ils célébraient une fête ou un mariage. Nos neuf victimes étaient... suspendues dans les airs, sous des potences de fortune... Leurs têtes tordues retombaient et leurs corps se balançaient. La foule avait un comportement sauvage, barbare, féroce. On insultait les neuf morts, on crachait sur eux et on leur jetait des pierres. C'est la scène la plus humiliante, la plus dramatique et la plus inoubliable que j'aie vue de ma vie. J'avais les joues inondées de larmes. Notre douleur était au-delà de toute description."

 

 

... Finalement, contre la volonté de leurs parents, Linda et son frère parviendront à s'échapper d'Irak. Guidés par des mercenaires, ils regagneront Téhéran, puis Israël. Peu après, le père de Linda, avocat célèbre de Bagdad, sera arrêté par les autorités irakiennes. Ses proches ne devaient plus jamais le revoir. Aujourd'hui, Linda continue à rechercher des personnes qui le connaissaient et pourraient lui révéler les détails de ses derniers jours.


Le reste de la famille vit désormais en Israël, souffrant de son passé, mais reconnaissante pour cette nouvelle vie qui lui est offerte. Avec des centaines de milliers d'autres, ses membres composent la foule de ces "réfugiés oubliés" qui ont fui les pays arabes au milieu du XXe siècle. Chacun d'eux est détenteur d'une histoire familiale faite de terreur, de désespoir et de pertes. Chacun d'eux a vécu sa nakba à lui.


Réfugiés contre réfugiés


L'histoire de ces réfugiés trouvera-t-elle la place qui lui revient parmi les sujets de discussion du processus de paix ? Dans un rapport de 2005 rédigé pour le Centre juif des Affaires publiques, le Dr Avi Beker a bien résumé le sujet : historiquement, il y a eu un échange de populations au Moyen-Orient et le nombre de personnes déplacées juives excède celui des réfugiés arabes palestiniens. La plupart des Juifs ont été expulsés à la suite de politiques d'incitation ouverte à l'antisémitisme, voire de nettoyage ethnique.


Cependant, contrairement aux réfugiés arabes, les Juifs qui ont fui ont sombré dans l'oubli. Cela s'explique par un mélange de cynisme international et d'une volonté de dissimuler le problème en Israël même. Un débat public sur l'exode des Juifs s'impose désormais pour faire face à la demande palestinienne de "droit au retour". Ce débat exigera un examen plus objectif des mythes sur les origines du conflit israélo-arabe.

 

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 14:19

Jeudi, des responsables israéliens ont annoncé que le pays prévoyait de lancer des fouilles archéologiques de grande envergure sous l’esplanade du Mur occidental face au Mont du Temple. Ces excavations mèneront alors à la création d’un parc archéologique directement sous l’endroit où les fidèles prient actuellement devant le Kotel.

L’esplanade où se recueillent les fidèles restera ouverte, soutenue par des piliers, tandis que le nouveau parc sera ajouté au sous-sol, au niveau où se tenaient les Juifs à l’époque du Temple.

Les fouilles risquent fort de provoquer de violentes réactions auprès des Musulmans et des leaders arabes israéliens et de l’AP. Ces derniers ont déjà accusé Israël d’essayer d’abîmer la mosquée Al-Aksa sur le Mont du Temple. Récemment, des émeutes arabes ont eu lieu dans la Vieille Ville de Jérusalem, les Arabes souhaitant empêcher les Juifs de prier sur le Mont du Temple. Les Musulmans étaient prêts à s’en prendre à tout ce qui bougeait, au point de jeter des pierres sur des touristes chrétiens français, qui ne ressemblaient pourtant pas trop aux « fidèles du Mont du Temple ».

En attendant, le Bureau de presse du gouvernement a présenté le secteur où auront lieu les excavations à des journalistes étrangers. La visite, une parfaite occasion pour admirer des découvertes archéologiques d’une valeur historique indéniable, avait apparemment aussi pour but de contrecarrer les critiques des Musulmans contre les excavations.

Le rabbin du Kotel Rabbi Shmouel Rabinovitch s’est entretenu avec les journalistes et a critiqué les leaders religieux qui font des excavations au Kotel un prétexte pour s’adonner à la violence. Interrogé, le rabbin a déclaré qu’il faisait allusion, entre autres, au Sheikh Raed Salah. Ce dernier, leader du Mouvement islamiste, est impliqué dans de nombreuses émeutes contre Israël autour du Mont du Temple.

Rabbi Rabinovitch a informé les journalistes que la loi juive interdisait la tenue de fouilles directement sous le Mont du Temple, là où se trouve en fait la mosquée d’Al-Aqsa. Il a souligné que toutes les excavations avaient toujours lieu autour du Mont et jamais sous ce dernier.

Les reporters ont également rencontré des ingénieurs et autres experts participant aux fouilles archéologiques. Ces derniers leur ont expliqué qu’en dépit des accusations des Arabes, les excavations menées par Israël n’avaient en aucun cas porté préjudice aux structures situées dans le secteur. En fait, ont-ils précisé, les travaux ont au contraire amélioré la stabilité du Mont du Temple, car ils ont permis de découvrir et de renforcer plusieurs endroits qui étaient sur le point de s’écrouler.

Pour voir une photo en plus haute résolution : http://files.arutzsheva.com/?file=20091023105839.jpg

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