Des parlementaires européens se pressent pour rencontrer les terroristes du 'Hamas
Par Aschkel - © 2011 www.aschkel.info
http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=407881
http://www.qassam.ps/news-4766-Haniyeh_met_European_parliamentary_delegation.html
http://terrorw.wordpress.com/
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-802487,0.html
Nous avons quelques photos de 2010 de la "Star" du parti vert Gallois qui est tombée en extase devant Mah'moud Zahar en disant de lui qu'elle a été impressionée par sa générosité et son érudition, et dit d'Ismail Haniyeh qu'il est calme et réfléchi, et accusant Israël de perpétrer des actes de terrorisme dans la bande de Gaza.
on l'a voit ici poser
1. avec Haniyeh et Zahar - 2010
2. Aux cotés de son véhicule portant de logo de l'organisation IHH turque - 2010
3. Portant un drapeau peace et du parti national syrien (inspiré su parti nazi) à Lattaquié en Syrie - 2010
Une délégation de haut parlementaires européens est arrivée Dimanche 24.07.2011 à Gaza par le passage Egyptien de Rafah..
Le Conseil européen des relations pour les palestiniens a déclaré dans un communiqué que des membres du parlement européen et des parlements nationaux se rendent à Gaza pour ensuite sensibiliser sur la situation humanitaire, les effets de siège d'Israël et du rôle de l'Egypte à Rafah
Cette délégation comprend le président du Parti travailliste Tony Llyod, et la porte parole libérale démocrate pour le Ministère de la Justice la baronne Faulkner (seule musulmane à la chambre des Lords)
Le groupe se réunira avec des responsable de l'Onu sur place, les autorités locales du (Hamas), des groupes de femmes, visite d'universités et centres culturels sont prévus.
Et la visite de tunnels de contrebande
Et la visite des entrepôts d'armes du 'Hamas
Et la visite des hotels, centre commerciaux grands luxe
Et la visite des superbes villas des dirigeants du 'Hamas
Non !!!
Par contre Visite des quartiers pallywod, laissés délabrés à cet effet !
Ismail Hanyeh a rencontré cette délégation au siège des ministres, les a informé sur les derniers développements de la question palestinienne, en soulignant les violations d'occupation contre le peuple palestinien désarmé, en particulier dans la bande de Gaza, appelant à des efforts concertés pour arrêter les pratiques d'occupation contre le peuple palestinien.
Il n'y a plus un juif qui vive dans la Bande de Gaza depuis 2005, sauf Guilad Shalit, déténu et dans quelles conditions ? Pas de visite pour lui.
Les responsables sécuritaires insistent sur les capacités renforcées du 'Hamas depuis l'ouverture du Passage de Rafah. Des armes en quantités massives et de plus en plus élaborées transitent par le Sinaï.
http://www.haaretz.com/print-edition/news/israeli-sources-arab-spring-let-palestinians-ramp-up-gaza-arms-smuggling-1.375067
Haniyeh a donné une lettre pour le parlement européen et les parlements du monde, à travailler pour lever le siège sur la bande de Gaza, soulignant la nécessité de se déplacer et de faire cesser toute occupation.
Un petit texte pour se rappeler des bonnes oeuvres des anglais
L'islam européen, version anglaise
par Xavier Ternisien
LE MONDE | 10.08.2006
La scène était d'anthologie. Le soleil couchant illuminait la Corne d'or. Sur fond de musique ottomane, le gratin de la prédication islamique posait devant le belvédère du palais de Topkapi, le soir du 2 juillet à Istanbul. Le grand mufti de Bosnie, Mustafa Ceric, lisait d'une voix solennelle un texte intitulé "Déclaration de Topkapi". "Le terrorisme sous toutes ses formes est un affront à l'humanité, proclamait l'homme de foi. En aucune circonstance, l'islam ne peut admettre le terrorisme et le meurtre de civils."
Il y avait là le cheikh qatari Yussuf Al-Qaradawi, le grand mufti d'Egypte Ali Gomaa, l'intellectuel musulman suisse Tariq Ramadan, le chef de l'opposition islamiste tunisienne Rachid Ghannouchi et bien d'autres. Les grandes instances représentatives de l'islam dans les pays européens, telles que le Conseil français du culte musulman (CFCM), le Muslim Council of Britain, l'Islamrat et le Zentralrat allemands, étaient présentes. Les quelques jeunes musulmans présents se poussaient du coude pour être pris en photo devant les icônes de l'islam contemporain : Sami Yussuf, un chanteur de pop islamique azéri qui vend des millions d'albums à travers le monde, Amr Khalid, le "télécoraniste" égyptien, coqueluche des classes moyennes musulmanes, Yussuf Islam (alias Cat Stevens) ou encore Hamza Yusuf, un Américain converti qui prêche la réconciliation entre l'Islam et l'Occident...
Discrètement, quelques diplomates du Foreign Office veillaient au bon déroulement de l'opération. Car si cette "conférence des musulmans d'Europe" était officiellement préparée par un "comité d'organisation" composé de personnalités musulmanes, c'étaient bien les Anglais qui étaient à l'initiative de l'événement et le finançaient.
La diplomatie britannique a fait de l'islam un axe majeur de son action. Au Foreign Office, une section spéciale, créée après les attentats du 7 juillet 2005, a pour nom "Engaging with the Islamic World". "C'est un instrument de diplomatie publique en direction du monde musulman, explique un diplomate français. Les Britanniques sont soucieux d'améliorer leur image, après leur participation à la guerre en Irak." Cette communication s'adresse également à la communauté musulmane en Grande-Bretagne. Elle vise à montrer que la politique britannique à l'égard du monde musulman ne se résume pas à la question irakienne et que le gouvernement de Sa Majesté considère l'islam avec bienveillance. Le pragmatisme des Anglais les conduit même à entretenir des relations avec des personnalités influentes, mais jugées peu fréquentables en Occident, comme Youssouf Al-Qaradawi, qui soutient les attentats-suicides dans les territoires palestiniens.
La conférence d'Istanbul a été l'occasion de mettre en avant les vertus du modèle d'intégration anglais. Lors de la soirée d'ouverture, une série de photos de Peter Sanders a été projetée aux participants, sous le titre : "L'art de l'intégration. L'islam dans le doux et vert pays britannique." On pouvait y voir une jeune femme aux yeux bleus voilée dans le drapeau anglais, un imam officiant au prestigieux collège d'Eton, le prince Charles visitant une école coranique entre deux petites filles voilées, une église anglicane transformée en mosquée, une styliste dessinant des vêtements islamiques, un chirurgien musulman officiant, avec ce commentaire sous la photo : "Votre coeur est entre ses mains."
Au cours des débats qui ont précédé la déclaration finale, l'interdiction du voile dans les écoles en France a été souvent évoquée comme une forme de discrimination. Visiblement, la loi française n'a pas été suffisamment expliquée dans le monde musulman. Controversé en France, Tariq Ramadan n'en a pas moins défendu le modèle français : "Il ne faut pas comparer les modèles et dire que le britannique est supérieur au français, a-t-il lancé. Il faut juger chaque modèle selon ses propres principes et protester lorsqu'il y a un écart entre les principes et la pratique."
OPÉRATION DE SÉDUCTION
L'opération de séduction menée par la diplomatie britannique s'exerce aussi en France. En mai, une délégation de jeunes musulmans de Grande-Bretagne, qui comprenait la baronne Kishwer Faulkner, l'un des sept membres musulmans de la Chambre des Lords, est venue en France pour un voyage d'études organisé par le Foreign Office. Ils ont visité des mosquées, rencontré des imams, ont été reçus au lycée privé musulman Averroès à Lille.
L'ambassade de Grande-Bretagne multiplie les contacts avec les organisations musulmanes françaises. Lhaj Thami Brèze et Fouad Alaoui, les deux dirigeants de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), ont des relations régulières avec ses diplomates. Par comparaison, M. Brèze, qui est pourtant président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) en Ile-de-France n'a jamais été reçu par le maire de Paris, Bertrand Delanoë.
La politique française de relations avec le monde musulman est plus frileuse. Le gouvernement semble privilégier les relations avec l'islam officiel, étroitement contrôlé par les Etats. Successivement, Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Sarkozy, lorsqu'ils étaient ministres de l'intérieur, et Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, ont rendu visite à l'imam de l'université d'Al-Azhar, au Caire, Mohammed Sayed Tantaoui, dont la représentativité est très contestée par les musulmans. La France aurait pourtant besoin de faire des efforts de communication : d'après un sondage de l'institut américain Pew Research Center, publié en juin, son image s'est beaucoup dégradée dans les pays musulmans, avec par exemple 61 % d'opinions négatives en Turquie. La laïcité à la française n'exclut pas, pourtant, un dialogue avec des responsables religieux : Jacques Chirac a reçu à l'Elysée, le 15 mai, sept patriarches et chefs d'Eglises orientales. A cette occasion, le président de la République a vanté "l'ancienneté et l'étroitesse des liens qui unissent la France" aux communautés chrétiennes d'Orient.
Dans le cadre du "dialogue des civilisations" et de la lutte contre le terrorisme islamiste, plusieurs pays européens entament un dialogue volontariste avec le monde musulman. En avril, l'Autriche a organisé, à Vienne, une conférence européenne des imams. Les musulmans français étaient quasiment absents des débats. A Istanbul, sous l'impulsion des Britanniques, il a été décidé de créer un "forum des organisations musulmanes à l'échelon européen". Un islam d'Europe est en train de voir le jour. Le paradoxe veut que, bien que la France soit le premier pays musulman d'Europe, cet islam s'exprime pour le moment en anglais.