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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 21:21

L'enquête de l'ONU accusée de partialité anti-israelienne




Par233533
Richard FALK





Ben Evansky


Adaptation française de Marc Brzustowski


Pour lessakele et aschkel.info

 

http://liveshots.blogs.foxnews.com/2010/03/05/un-inquiry-accused-of-anti-israel-bias/ 

5 Mars 2010  | par : Ben Evansky


 

(... rappels de contexte) Les critiques du Rapport Goldstone mettent en cause l’investigation menée, en affirmant que les membres principaux qui ont participé à la rédaction de ce rapport étaient, de façon flagrante, politiquement orientés en faveur des Palestiniens.



C’est une recommandation de Richard Falk, rapporteur spécial aux Nations Unies qui a créé la Commission Goldstone.


 

Avant même sa nomination, Falk a écrit un article affirmant que “l’imposition d’une punition collective par Israël ressemblait » à ce que les Nazis ont fait durant la Seconde Guerre Mondiale. Il est, par ailleurs, un farouche révisionniste remettant en cause le 11 septembre 2001, puisu'il a déclaré à Fox News que les « Américains méritent une réponse plus appropriée aux questions en suspens… que celles qui ont été apportées par la Commission du 11/09 ».

 

Falks a déclaré son soutien total à la Commission Goldstone, affirmant que ses membres étaient “hautement qualifiés et respectés pour leur professionnalisme”.


Nile Gardiner est en désaccord complet avec lui. Gardiner est un expert de l’ONU au sein de la Fondation Héritage de Washington. Il a rappelé à Fox News que les supposés “experts” qui ont contribué à la rédaction du rapport avaient accusé Israël de crimes de guerre avant même d’être embauchés pour mener cette enquête. Selon Gardiner, elle est « l’exemple extrême de cette propagande anti-israélienne à l’ONU, qui est subventionnée grâce à un coûteux défraiement aux dépends du contribuable”. 

 

Pas plus tard que le mois dernier, Desmond Travers a prétendu, sur le site internet pro-palestinien “l’Observatoire du Moyen-Orient”( NDLR : extraits de l'interview à suivre :

Transcription d’un pdf du site Middle East Memo, 3 février 2010), que le Hamas n’avait tiré « à peine que deux roquettes » sur Israël, avant le déclenchement du conflit, en décembre 2008. Selon les responsables israéliens, le nombre de roquettes tirées sur Israël (ce même mois de décembre) était de 125, en plus de 80 roquettes. Travers a également désigné Gaza comme étant « le seulgoulag de l’hémisphère Ouest », et dans la même interview, a accusé « le « Lobby Juif » britannique  d’exercer une influence abusive sur la politique étrangère de ce pays. Travers a, ensuite, refusé de répondre à une demande d’interview à ce sujet.

Christine Chinkin, un autre membre de l’équipe, qui, dans une lettre publiée par le Sunday Times de Londres au plus fort des combats, a rejoint d’autres signataires, en accusant Israël de commettre « des "crimes de guerre »(NDLR : donc bien avant toute enquête). Plusieurs mois plus tard, Madame Chinkin était appelée pour participer au rapport Goldstone.  Chinkin a également décliné de répondre à une autre interview sur le même sujet.

 

Le week-end dernier (27 février), Francesca Marotta, un membre de tout premier plan de l’équipe de l’ONU qui a contribué à concocter le rapport Goldstone, s’est vue promue, par une campagne publicitaire comme étant l’une des principales conférencières, lors d’un évènement pro-palestinien en Suisse(« Tribunal Russel pour la Palestine »). Marotta a expliqué à Fox News qu’elle comptait bien y participer et qu’elle refusait de répondre à toute nouvelle question. De nombreux appels pour qu’elle soit rappelée à l’ordre ont été adressés par l’entremise du porte-parole de l’ONU, chargé du Haut Comité pour les Droits Humains. Ruppert Colville a répondu à Fox News que rien ne serait entrepris à son encontre, ajoutant « Pourquoi, bonté divine, le devrait-on ? ».Colville a également ajouté que l’équipe attachée à son bureau  «  assiste à une grande variété de rencontres sur des sujets liés à ce "travail" ».

 

Hillel Neuer est le directeur exécutif de l’ONG “UN Watch” basée en Suisse et a été le premier à révéler la présence de Marotta à cette conférence. Il argue que personne dans sa position ne devrait participer à des campagnes politiques partisanes et déclare que ses actions minent l’autorité et la neutralité de l’ONU.

 

Concernant les 4 membres principaux qui ont produit le rapport, Neuer  met encore en lumière une lettre envoyée par les futurs membres de l’enquête menée par le Juge Goldstone, Hina Jilani et le déjà mentionné Desmond Travers, un bon mois avant leur nomination, qui protestait contre l’action israélienne à Gaza. Neuer explique que « Goldstone a promis l’impartialité, mais les membres de la mission ont tous maquillé leurs intentions réelles, en adoptant le discours du Hamas sur Israël, depuis le tout début ».

 

Cela va jusqu’au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon qui, alerté sur le fait que la neutralité de l’ONU était remise en question, a fait savoir à Fox News, par son porte-parole Farhan Haq, qu’il « n’avait pas de commentaire à faire » sur la composition de l’équipe Goldstone et que « les découvertes substantielles du rapport « étaient assez parlantes par elles-mêmes ».

 

Rupert Colville a déclaré que les membres de la mission “devaient être remerciés et félicités, et non pas ouspillés pour des abus personnels ». Hillel Neuer a répliqué en informant Fox News que « l’investigation manquait aux principes élémentaires de toute recherche internationale de preuves, du fait même de la composition de ses membres triés sur le volet ».

 

Alors que le Juge Goldstone a refusé de répondre à une requête pour une interview au sujet de l’impartialité des membres de l’équipe, Hillel Neuer de UN Watch pense que « les pays islamiques qui dominent le Conseil des Droits de l’Homme ont précautionneusement sélectionné les membres de la mission dont ils savaient par avance qu’ils étaient tous de fervents opposants à Israël ».

 

L’Assemblée générale de l’ONU traitera à nouveau du rapport Goldstoneau début du printemps 2010.

 


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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:41






L'agenda de Ban Ki-moon..vite au Proche-orient !!! ........pour le massacre au Nigéria juste attristé !

pour le conflit suisso-libyen..........oh bah !!! chacun a ses tords !!!


Je ne sais pas si vous pensez comme moi !






Par Yéochoua Sultan

Ban Ki-moon attristé par les violences survenues dans la ville de Jos






Des éleveurs musulmans ont mené au Nigéria des attaques contre des villages chrétiens situés non loin de la ville de Jos, dans la nuit de samedi à dimanche, y massacrant environ 500 personnes, tous âges et sexes confondus. Le secrétaire général de l’Onu, pour sa part, M. Ki-moon, ne se rendra pas dans cette région de l’Afrique. Il s’est contenté d’exprimer un appel à « un maximum de retenue ».

En revanche, M. Ban doit se déplacer à la fin du mois pour rencontrer les dirigeants de la Ligue arabe, en Libye, qui doivent s’y réunir. Bien que Kadhafi, le président et dictateur de ce pays depuis plus de 40 ans, a unilatéralement déclaré la « guerre sainte » à la Suisse, Ban Ki-moon, qui a émis son avis sur la question, a jugé que les responsabilités étaient partagées: « Il est fâcheux que la querelle entre la Suisse et la Lybie ait abouti à une telle escalade », a-t-il commenté.

 Mais avant ce voyage, il doit se rendre dans plusieurs pays du Moyen-Orient, afin de « s’impliquer personnellement » et de tenter de faire redémarrer le processus des pourparlers entre Israël et l’Autonomie arabe en Judée-Samarie.

Face à la recrudescence de l’intérêt pour la région depuis l’annonce officielle des Etats-Unis de la reprise des pourparlers avec les terroristes dirigés officiellement par Mahmoud Abbas, le vice Premier ministre, Moshé Ya’alon, a toutefois tenu à préciser, en marge de la distribution de prix à des soldats dans le cadre d’un colloque qui s’est tenu lundi à l’université de Tel-Aviv:

« Des pourparlers qui visent un rapprochement ne sauraient en aucun cas remplacer des pourparlers directs entre les parties. De telles discussions peuvent traiter des questions ayant trait au cadre d’un éventuelle reprise des pourparlers directs, mais absolument pas de problèmes essentiels. »

par Yéochoua Sultan
http://www.actu.co.il/ 
 



Ban Ki-moon attristé par les violences survenues dans la ville de Jos
02/12/2008 à 08h:35 Par APANEWS
-JEUNE AFRIQUE
   
Ban Ki-moon attristé par les violences survenues dans la ville de JosBan Ki-moon attristé par les violences survenues dans la ville de Jos

 

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est déclaré profondément attristé par les violences interconfessionnelles meurtrières survenues dans la ville de Jos, au centre du Nigéria, faisant des centaines de morts et beaucoup de dégâts matériels, indique un communiqué parvenu à APA.

 

Il a présenté « ses sincères condoléances aux familles des victimes, au gouvernement et au peuple du Nigéria », déclarant que les Nations Unies étaient « prêtes à contribuer aux efforts pour aider les personnes affectées ».

La presse rapporte que plus de 300 personnes ont été tuées dans les affrontements qui se sont déclenchés jeudi soir entre chrétiens et musulmans dans la ville de Jos.

Plus de 7. 000 personnes ont fui leur maison et ont trouvé refuge dans des bâtiments publics et des centres religieux.

L’armée a été envoyée pour faire respecter un couvre-feu. 
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:43










philosemitismeblog
ejpress




Rapport Goldstone: une résolution négative du Parlement européen pourrait affecter les relations israélo-européennes







"Nous assistons en Europe à une campagne anti-israélienne puissante et bien organisée visant à délégitimer Israël. Cette campagne est menée à l'initiative de musulmans et d'organisations pro-palestiniennes et, indirectement, par des États qui cherchent à influencer les opinions publiques en utilisant des outils politiques." (Moshe Kantor)

A la veille d'un débat sur le rapport 
Goldstone au Parlement européen à Bruxelles, Moshe Kantor, président du Congrès juif européen a mis en garde contre une résolution négative qui"pourrait affecter les relations israélo-européennes." 

Les groupes politiques du Parlement européen se sont rencontrés mercredi à Bruxelles pour discuter et débattre du rapport Goldstone qui accuse Israël de crimes de guerre dans la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza Janvier 2009. Le 10 mars, l'Assemblée de l'Union européenne adoptera une résolution lors de sa session plénière mensuelle de Strasbourg. 
  
"Il est vital que tous les parlementaires européens comprennent non seulement les faits, mais les implications d'une résolution partiale", a indiqué Moshe Kantor, ajoutant qu'"une résolution négative pourrait affecter les relations israélo-européennes, en particulier à un moment où il y a tant d'enjeux régionaux d'une grande importance qui exigent qu'Israël et l'Europe travaillent en étroite collaboration, notamment l'Iran. " [...]

Moshe Kantor a rencontré le ministre des Affaires étrangères israélien, 
Avigdor Lieberman à Jérusalem pour des discussions sur le rapport Goldstone et les "tentatives systématiques et orchestrées, en particulier en Europe, visant à délégitimer Israël." 

"Nous assistons en Europe à une campagne anti-israélienne puissante et bien organisée visant à délégitimer Israël. Cette campagne est menée à l'initiative de musulmans et d'organisations pro-palestiniennes et, indirectement, par des États qui cherchent à influencer les opinions publiques en utilisant des outils politiques", a dit M. Kantor au ministre. 
  
"Les boycotts économiques et ceux prônés par des syndicats d'une part et la délivrance de mandats d'arrêt contre des responsables israéliens d'autre part font partie de la même campagne". 
  
Moshe Kantor a évoqué en particulier la ""Semaine de l’Apartheid israélien" qui a débuté lundi dans des universités et collèges à travers le monde qu'il considère comme étant 
"juste une autre manifestation de cette opération néfaste".  

"Nous essayons de contrer individuellement chaque manifestation mais ne comprenons pas que derrière y a une force organisée et active qu'il faut confronter sans tarder", a averti Moshe Kantor. 

  
Au cours de sa visite au Parlement européen à Bruxelles la semaine dernière, Avigdor Lieberman a rencontré l'eurodéputé démocrate-chrétien italien 
Gabriele Albertini qui préside l'importante commission des Affaires étrangères, et également un groupe de plus de 30 membres de l'European Friends of Israel (EFI).


Colère européenne contre Israël: "L'affaire de Dubaï a influencé le vote"
"Lorsque nous lui avons rappelé que Mabhouh était un multi-terroriste qui avait du sang israélien sur les mains et qu'il orchestrait la contrebande d'armes vers Gaza, conçues pour tuer encore plus de citoyens, Lajcak a déclaré qu'il fallait envisager la question sous une perspective européenne." 

Source: article de Herb Keinon repris du site du JPost

La colère européenne s'est fait ressentir. La possible usurpation d'identités par Israël, de citoyens européens dans l'opération d'élimination de 
Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï, aurait eu des conséquences. 

Le vote de l'Union européenne (UE) sur le rapport 
Goldstone à l'Assemblée générale de l'ONU la semaine dernière, en aurait même été largement influencé, a commenté le ministre slovaque des Affaires étrangères, Miroslav Lajcak au Jerusalem Postmercredi, à l'occasion de sa visite en Israël. En novembre, la République slovaque, considérée comme l'un des plus fidèles alliés d'Israël, parmi les pays de l'UE, avait voté en faveur d'Israël, désapprouvant le rapport de la commission Goldstone. Dans un deuxième vote vendredi, les sept pays de l'UE qui avaient voté contre se sont abstenus [1], et 10 autres pays qui s'étaient abstenus lors du vote de novembre - dont la Grande-Bretagne, la France, la Suède, la Belgique et la Finlande - ont voté en faveur d'une résolution arabe demandant de laisser la question à l'ordre du jour. 

Et Lajcak d'affirmer : 
"N'y voyez pas là une position officielle, mais je pense que l'opinion publique européenne a été affectée par l'élimination à Dubaï. Cela a causé du tort à Israël et a probablement joué un rôle dans le revirement de certains pays." 

Les identités usurpées, selon lui, sont un sujet 
"très sensible" en Europe. "L'Europe est fondée sur le respect des valeurs et de la loi, et les éliminations extrajudiciaires ne souffrent d'aucune tolérance, peu importe par qui elles sont effectuées." 

Lorsque nous lui avons rappelé que Mabhouh était un multi-terroriste qui avait du sang israélien sur les mains et qu'il orchestrait la contrebande d'armes vers Gaza, conçues pour tuer encore plus de citoyens, Lajcak a déclaré qu'il fallait envisager la question sous une perspective européenne. 

"Imaginez que vous êtes un citoyen européen innocent et ordinaire, vous voyagez en tant que touriste, et tout d'un coup vous êtes arrêté parce que quelqu'un a volé votre identité et l'a utilisée pour faire quelque chose d'illégal ¬ c'est comme ça que les Européens voient les choses", a-t-il expliqué. "Ils [les citoyens européens] veulent s'assurer que leur identité et leurs passeports sont protégés, et qu'ils ne seront pas dans une position où ils devront endosser la responsabilité des actes de quelqu'un d'autre." 

[1] Ventilation du vote européen - aucun pays membre, contrairement au Canada et aux États-Unis, n'a pris la défense d'Israël:
Abstenstions: Allemagne, Bulgarie, Croatie, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, République Tchèque, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie.
Vote en faveur du rapport Goldstone: Autriche, Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie, Suède - auxquels il faut ajouter également la Suisse qui ne fait pas partie de l'Union européenne. 
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 14:42









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Implication d'ONG, de l'Europe et des églises dans la "Semaine de l'apartheid israélien"
Un nouveau rapport d'ONG Monitor (Israeli Apartheid Week 2010: NGO Involvement) pointe l'implication d'ONG importantes - dont certaines sont financées par l'Union européenne, des pays européens et des églises - dans la "semaine de l'apartheid israélien" :

- Adalah (subsidiée par le New Israel Fund et l'Union européenne) 

- Alternative Information Center (subsidiée par la Suède par l'intermédiaire de l'ONG chrétienne Diakonia, et Christian Aid) 

- Palestinian Center for Human Rights (subsidiée par l'Union européenne, Oxfam NOVIB (Pays-Bas), l'Open Society Institute, Christian Aid (U.K.), Dan Church Aid (Chrétienne, Danemark), Trocaire (l'agence officielle pour le développement à l'étranger pour l'église catholique irlandaise, la Norvège, l'Irlande, le Danemark)

Lancement de la "semaine contre l'apartheid israélien", article deBen Hartman dans The Jerusalem Post

La sixième Semaine internationale contre l'apartheid israélien débutera lundi. Des festivités se tiendront pendant près de 14 jours, et dans plus de 40 villes à travers le monde. Les organisateurs ont cependant tenu à préciser que les évènements ne seront "ni antisémites, ni antisionistes". Le but serait, cette année, d'"éduquer les gens à la nature d'Israël et à son système d'apartheid". Appels au boycott et aux sanctions seront monnaie courante lors des festivités, "dans le cadre d'un mouvement de prise de conscience de plus en plus grand". 

L'événement ne vise pas seulement à mettre fin à "la colonisation de toutes les terres arabes" et à prôner "l'égalité totale pour les citoyens arabes palestiniens d'Israël", mais appelle également au démantèlement de la barrière de sécurité occidentale, et au droit de retour des Palestiniens réfugiés." 

Rapport de NGO Monitor: Israeli Apartheid Week 2010: NGO Involvement


philosemitismeblog
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 19:35

Terra Incognita : le lobby européen en Israël

par Seth J. Frantzman pour Jerusalem Post

Article publié le 23 février 2010



Traduction : Danielle Elinor Guez

Réalisant qu’elle ne pourrait pas obtenir  un changement de son système législatif par des moyens diplomatiques, l'Union européenne s’est résolue à créer localement un lobby pour faire plier Israël, de confortables financements d’ONG à l’appui. 

Depuis la publication de l’ouvrage « Le lobby israélien » de John Mearsheimer et Stephen Walt il y a eu beaucoup de discours sur le "lobby." En Angleterre, la Chaine 4 qui appartient au courant d’opinion majoritaire et respectable a diffusé toute une émission, Le lobby israélien en Grande Bretagne, où on a prétendu que le « lobby » était « propriétaire » du parti conservateur. Tout au long de ces discussions sur l’existence d’un lobby israélien en Occident, on a totalement passé sous silence le développement d’un lobby, implanté en terre sainte cette fois, le lobby européen en Israël.

Le Parlement européen a adopté en 1994 un texte intitulé l'Initiative européenne pour la démocratie et les droits de l'homme (EIDHR). Il faisait partie d’une affirmation plus générale des principes de l’Union européenne selon laquelle "la démocratie et les droits de l'homme sont des valeurs universelles qui doivent être vigoureusement soutenues dans le monde entier." L'initiative se proposait de favoriser la démocratisation par la promotion d’élections "libres et loyales" et des " valeurs démocratiques" communes caractérisées par "la responsabilité, la transparence et l'égalité."

En 2007, un changement subtil est intervenu dans la dénomination de l'EIDHR. Le mot "initiative" a été remplacé par "instrument." Ce changement apparemment anodin pouvait être la conclusion d’un débat sémantique entre fonctionnaires européens. C’était en fait l’expression d’une attitude de plus en plus intrusive que l’Union européenne avait décidé d’adopter à l’endroit d’Israël.

L'Union européenne s’était rendu compte au cours de la seconde Intifada que ses avis n’étaient pas suivis. Peut-être a-t-elle été sensible aux déclarations alarmistes d’Israéliens, comme l’ancien rédacteur en chef de Haaertz David Landau qui avait dit en 2007 à la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice que les E-U devaient imposer un règlement avec les Palestiniens quitte à "violer" Israël. Peu importe la cause exacte, l’Union européenne a entrepris en 2002 de financer avec largesse des organisations non gouvernementales en Israël. Elle prétendait que c’était au nom "de la contribution essentielle des ONG à la promotion et à la défense des principes de liberté, de démocratie, de respect des droits de l'homme et du règne de la loi."

Entre 2002 et 2008, 14 millions de dollars ont été versés au total à différentes ONG israéliennes dans le cadre de l’EIDHR. Mes recherches sur les O.N.G. destinataires de ces financements ont montré que la part du lion avait été attribuée à deux groupes sociaux, les Palestiniens et les Arabes israéliens. 5.5 millions de dollars étaient consacrés spécifiquement à des partisans des Palestiniens comme l'Association pour les droits civiques en Israël et au projet "Construire un meilleur avenir : permettre aux résidents palestiniens de Jérusalem de jouir de leur droit à un urbanisme [sic] et à des habitations en propre" qui a reçu 135.000 dollars. 7 millions de dollars supplémentaires servirent à mettre en œuvre des programmes au seul bénéfice des Arabes israéliens comme le programme du fonds Al-Awna : "Programme cadre pour les villages bédouins non reconnus : garantir les droits de la minorité au logement et aux services sociaux" qui a reçu 263.000 dollars. Quand des programmes financés par l’EIDHR étaient destinés aux femmes, ils étaient réservés uniquement aux femmes arabes israéliennes ou bédouines à l’exception d’une somme de 100.000 dollars attribuée à une organisation appelée Isha le Isha (Femmes pour les femmes) qui contribue à la lutte contre les réseaux de prostitution.

Il n'y avait pas un seul cent affecté spécifiquement à l’une des nombreuses communautés juives d’Israël : les Éthiopiens, les Russes, les Yéménites, les iraniens ou les juifs du Caucase. La seule mention de citoyens juifs comme destinataires potentiels était une contribution au Centre Mossawa, un organisme de soutien aux citoyens arabes en Israël. Il a reçu 402.000 dollars pour un projet visant à "combattre le racisme et à transformer des relations intercommunautaires entre les groupes ciblés composés de la majorité juive, de la minorité arabe et de groupes ethniques dont les Russes, les Éthiopien, et les communautés juives Mizrahi et libérales."

73.000 dollars environ ont été orientés vers d’anciens soldats de l’armée israélienne. Ce n'était pas pour les aider à surmonter leurs traumatismes ou pour les récompenser de leur engagement citoyen. Il s’agissait de les amener à « briser le silence » sur ce qu’ils avaient vu quand ils étaient dans l'armée, à fournir des témoignages qui pourraient permettre éventuellement de traduire devant des tribunaux européens pour crimes de guerre dles soldats et leurs officiers. Ce n'est évidemment pas ce que « Breaking the Silence » explique publiquement, décrivant son projet comme l’organisation de « rencontres personnelles avec d’anciens soldats israéliens ».

L'EIDHR utilisé comme «instrument» pour influencer la politique israélienne n’est que la pointe émergée de l'iceberg. Dans son rapport de novembre 2009, « Un cheval de Troie : l'impact du financement public européen des O.N.G. israéliennes », NGO Monitor a montré dans un rapport que certaines ambassades européennes en Israël ainsi que d'autres programmes de l'Union Européenne financent généreusement certaines O.N.G. israéliennes. Ils y consacrent même quelquefois la plus grande partie de leur budget. En fait, selon ce rapport, les O.N.G. locales financées par des capitaux étrangers sont responsables d'une grande partie des plaintes déposées devant la Cour Suprême israélienne.

Réalisant qu’elle ne pourrait pas obtenir un changement de son système législatif par des moyens diplomatiques, l'Union européenne s’est résolue à créer localement un lobby pour faire plier Israël, de confortables financements d’ONG à l’appui.

Les organisations israéliennes des droits de l'homme peuvent répliquer que la provenance du financement n'est pas le plus important du moment que leur cause est juste. Il est vrai que certaines organisations des droits de l'homme en Israël voient tout à travers le prisme du conflit, ce qui signifie qu'elles ne s'impliquent que pour des projets destinés à des Palestiniens ou à des « citoyens palestiniens d'Israël » et qu’elles ne sont pas intéressées par les droits de la population juive du pays.

Shatil, qui prétend aider les Juifs éthiopiens, a demandé 1 million de dollars pour les Bédouins et 1 million de dollars pour « éduquer et sensibiliser les résidents arabes de cinq villes d'Israël dont la population est mixte, arabe et juive ». Il n’a rien demandé pour les Éthiopiens.

La question est de savoir si le financement de ces organisations revient à la constitution d'un lobby masqué. L'EIDHR n'engage pas de poursuites directement contre Israël pour défendre la liberté de mouvement des Palestiniens. Elle préfère financer des O.N.G. locales qui le font à sa place. En outre, l'EIDHR apporte 8,4 millions de dollars pour financer directement des O.N.G. dans les Territoires Palestiniens, en plus de l'argent qu'elle donne aux O.N.G. israéliennes dont les programmes ne bénéficient qu’aux seuls Palestiniens.

Dans tous les autres pays du monde, l'EIDHR oriente ses financements vers des programmes à grande échelle qui soutiennent la « démocratie » et la « société civile ». En Égypte elle a donné 10 millions de dollars entre 2003 et 2008, qui n’ont pas servi à financer un seul projet destiné à la minorité chrétienne copte.

Il est temps pour ceux qui parlent d'un lobby juif israélien, en particulier en Europe, de reconnaître que depuis huit ans l'Europe a déployé des efforts concertés pour créer un groupe de pression européen en Israël, qui discrimine sa population juive et porte à bout de bras des O.N.G. extrémistes.

L'auteur est chercheur à l’Université hébraïque de Jérusalem
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 06:14


unvsisrael.1255762648



"Le rapport Goldstone paraît objectif et solide." (Diego Lopez Garrido, secrétaire d'Etat pour l'Union européenne)

"Une nouvelle journée de honte à l'ONU [...]. Vendredi, lors du dernier vote de l'Assemblée générale, la Grande-Bretagne s'est déplacée du camp des abstentionnistes pour rejoindre les rangs des pays comme l'Iran, l'Arabie saoudite, le Zimbabwe et le Turkménistan et soutenir une résolution visant à insuffler une nouvelle vie de cinq mois au rapport Goldstone. Pas un seul Etat membre de l'Union européenne n'a rejoint les Etats-Unis, le Canada et quatre autres pays qui ont voté contre." (Robin Shepherd)

Article de Tovah Lazaroff @ The Jerusalem Post (L'UE soutiendra le rapport Goldstone ) 25/02/2010

Deux jours avant le débat prévu à l'Assemblée générale des Nations unies, concernant le rapport Goldstone, les leaders de l'Union européenne ont choisi de soutenir le document controversé. Il stipule que des crimes de guerre ont été commis par Israël durant l'opération Plomb durci à Gaza, en janvier 2009.

"Le rapport Goldstone paraît objectif et solide", a déclaré Diego Lopez Garrido, secrétaire d'Etat pour l'Union européenne, durant un débat au Parlement européen. Une déclaration prononcée au nom de la présidence espagnole de l'Union européenne, a-t-il ajouté.

Pour Israël, le rapport, basé sur l'enquête d'une mission menée au nom du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, est biaisé et défectueux. Le pays milite contre ce document, dont l'auteur principal est le juge sud-africain Richard Goldstone. Les Palestiniens et les pays arabes l'ont soutenu devant l'ONU, espérant qu'il serait éventuellement remis à la Cour pénale internationale et utilisé comme base d'une action légale contre l'Etat hébreu.


L'UE veut agir au Proche-Orient

Jusqu'à présent, l'Union européenne était restée divisée face à ce rapport. Mais mercredi, les deux plus importants représentants de l'organisation, Lopez Garrido et Kristalina Georgieva, Commissaire européenne pour l'aide humanitaire, se sont prononcés en sa faveur. "Pour que l'UE soit un acteur crédible dans le processus de paix, il est nécessaire de montrer qu'elle applique ses valeurs fondamentales dans tous les contextes, et qu'elle se conforme à la loi internationale", a déclaré Georgieva. Elle ajoute que son prédécesseur [le belge Louis Michel], présent sur les lieux durant l'opération Plomb durci, avait lui-même constaté des violations des droits de l'Homme aussi bien de la part des Israéliens que des Palestiniens. La Commission est concernée par "la situation horrible à Gaza" et elle ne peut pas rester "indifférente", selon Lopez Garrido, qui souligne le "sérieux" du rapport.

Toutefois, un certain nombre de parlementaires se sont élevés pour contester l'appui européen au rapport Goldstone. Pour le député européen danois Morten Messerschmidt, Israël est un Etat qui respecte la suprématie de la loi, alors que les terroristes palestiniens n'ont jamais été jugés pour leurs actes.
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 01:17



Voir le dossier :





informazionecorretta




Jérusalem ne finance plus les ONG pacifistes et anti-israéliennes, 

Libero, 26/2/2010, page 21
 Angelo Pezzana 




Pour aschkel.info/ 
et lessakele 

Adapté par DEG

Ces dernières années, Israël a dû faire face non seulement à des ennemis externes ( terroristes palestiniens, Liban, Syrie, Irak, Iran), mais aussi à des adversaires internes, particulièrement insidieux, qui sous couvert de ce concept indéfini "le pacifisme" ont presque toujours fait avancer la cause de ceux qui veulent la destruction de l'Etat "sioniste".

 
Jusqu'à présent, au nom de la démocratie, tous ces groupes étaient tolérés et même soutenus par des fonds publics. 

Les résultats ont été catastrophiques et l'opinion publique israélienne s'est réveillée brusquement et a dit : « stop », après avoir découvert que, par exemple, la plupart des informations contenues dans le Rapport Goldstone sur la guerre à Gaza en janvier de l'année dernière, ont été
 fournies non seulement par le Hamas, comme beaucoup l'avaient cru, mais également par des ONG (organisations non gouvernementales) israéliennes que les lecteurs de Libero connaissent puisque j’ai déjà parlé de leurs méfaits dans plusieurs articles. 



Il y a B'Tselem, qui a pour objectif le démantèlement des postes de contrôle, en quelque sorte donner le feu vert à la libre circulation de ceux qui veulent se faire exploser parmi les civils israéliens, puis l'Association pour les Droits Civils, les Médecins pour
 les Droits de l'Homme, ainsi qu’une foule de sigles aux noms séduisants, mais qui ont tous comme objectif clair de chercher à porter atteinte à  l'image d'Israël au niveau international, grâce aux millions des fonds recueillis dans le monde par le NIF (New Israel Fund), une organisation définie jusqu'ici simplement comme « humanitaire », alors qu’en réalité elle exécute les ordres des « bienfaiteurs » qui sont pour la plupart des fondations américaine, comme la Fondation Ford, la Fondation Soros, la Fondation Carter et, en partie, la Ligue arabe. 



Au Maariv, le journaliste Ben Caspit a calculé que le budget annuel du NIF est de 25 millions de dollars par an, distribués avec prodigalité au nom de la défense de la démocratie et qui financent en réalité les actions de diffamation d’Israël dans le monde entier.
 

La présidente, Naomi 'hazan, est maintenant visée par une enquête parlementaire, après que les activités de son organisation aient été rendues publiques en raison de la plainte de « Im Tirzou », un groupe de jeunes se définissant comme nouveaux sionistes, désirant se réapproprier les valeurs du sionisme.



L’extrême gauche (à gauche de Meretz), mais surtout les différentes ONG qui risquent d’avoir leurs fonds coupés, ont crié à la chasse aux sorcières, mais sans avoir identifié qui peut bien être le futur Joseph McCarthy local.
 La vérité c’est qu'on a fait sauter un système de financement pervers, menaçant la sécurité intérieure d'Israël. Espérons que l'enquête parlementaire ne traîne pas en longueur selon l’habitude italienne et qu’elle pointe bien les responsabilités.

Israël n’a vraiment pas besoin d’une guerre interne en parallèle.



adapté par Deg


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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 00:52
Im Tirtsou accuse
Par ABE SELIG
23.02.10






jpost.



A lire le dossier
 

           


A sa création il y a quatre ans, l'organisation sioniste Im Tirtzou avait pour objectif de donner la parole aux réservistes, au lendemain de la seconde guerre du Liban. 
Aujourd'hui, forte de milliers de membres, l'association estudiantine se retrouve au cœur d'un scandale retentissant
Un document a mis le feu aux poudres et enflammé la chronique. Désormais désigné comme "le rapport Im Tirtsou", et publié le mois dernier, il dénonce les activités du "New Israel Fund" (NIF), Nouveau fonds israélien.

 

Des T-shirts de l’association Im Tirtsou, en vente sur Internet.
Photo: JPost



Le NIF, qui figure parmi les organisations les plus importantes agissant en Israël, serait le principal bailleur de fonds de plus d'une douzaine d'ONG (organisations non gouvernementales) israéliennes. 

Parmi elles : l'association pour les droits civils en Israël, Adalah ; le centre juridique pour les droits de la minorité arabe en Israël, Bimkom ; le centre pour la défense de l'individu, le Comité public contre la torture en Israël et Yesh Din
qui œuvre pour les droits de l'Homme. Des groupes tous à l'origine de témoignages négatifs sur Israël, utilisés dans le cadre du rapport Goldstone.


A la tête du groupement Im Tirtsou : un jeune homme, Ronen Shoval. Lors d'une interview accordée au Jerusalem Post, il revient sur le rapport qui continue de faire des vagues. Dans le cadre des enquêtes effectuées auprès du NIF, il explique que sa démarche suit le "modèle des agences de renseignements qui étudient le financement des groupes terroristes. 

"Le processus a été soigné : "Nous avons investi beaucoup d'efforts pour comprendre la stratégie de financement et l'idéologie qui se cache derrière le NIF. Ce que nous avons révélé n'est que la partie émergente de l'iceberg", assure-t-il sans vouloir pour autant s'expliquer davantage.



"Le rapport Goldstone représente l'arme du crime", commente-t-il. "Il est la preuve que ces groupes rattachés au NIF ne se sont pas engagés dans une critique constructive mais destructrice, au contraire. Ils travaillent à nuire à l'Etat." Shoval s'est montré inspiré : 

"Nous savions que les témoignages accordés étaient très imparfaits et souvent sans attributions", poursuit-il. "Il était donc important pour nous d'entamer des recherches sur ces groupes et de révéler à qui ils sont liés."



Pour cela la démarche d'Im Tirtsou paraît simple : "Tout ce que nous avions à faire était de remonter la filière des dons financiers. Nous sommes ainsi parvenus jusqu'au NIF."
Dans les semaines qui ont suivi la publication du rapport, des centaines de personnes se sont jointes à Im Tirtsou. Le groupe est devenu le point de ralliement des opposants du NIF et des ONG mises en cause. 

"Parfois, vous avez le droit de jeter la vérité au visage des gens", affirme le jeune président. "Nous devions trouver le moyen de nous élever contre un mouvement dont personne ne soupçonnait l'existence."


Nouvelle mise au point : l'idée - fausse - qu'Im Tirtsou ait reçu une aide politique pour rédiger son rapport. "Beaucoup de groupes, y compris des organismes gouvernementaux, nous soutiennent", déclare-t-il, "mais ce n'est pas comme si nous recevions des instructions d'en haut. Des responsables gouvernementaux ont réagi avec intérêt à nos constatations, tout simplement parce qu'ils reconnaissent en ces groupes et en leurs actions une véritable menace."



Pour le renforcement des valeurs sionistes en Israël



"Quant à nous, nous considérons cette information comme une question d'éthique, non un problème juridique", ajoute-t-il. Et de mentionner les milliers de courriels le remerciant pour le rapport. L'affaire lui tient à cœur : 

"Il ne s'agit plus d'être de droite ou de gauche, mais de soutenir Israël. Un point c'est tout." Et telle est l'essence même d'Im Tirtsou.


Tout a débuté par une volonté de soutenir les soldats de Tsahal, en particulier face aux manifestations pacifistes organisées sur les campus universitaires lors de la seconde guerre du Liban. 

"Nous voulons que les gens comprennent ce que signifie être sioniste aujourd'hui. Pourquoi ils doivent rester en Israël. Pourquoi ils doivent être réservistes."

Im Tirtsou regroupe désormais des milliers de membres et retient l'attention des politiques. 

"L'association s'est présentée comme un moyen de revenir à l'essentiel et propose des alternatives à l'ensemble des sentiments antisionistes qui existent." 

Son succès est spectaculaire : elle est devenue un mouvement de référence pour les membres de la Knesset.



Il faut dire qu'avec son rapport, Im Tirtsou a jeté un sacré pavé dans la mare. Ses accusations portées à l'encontre du New Israel Fund ont fait grand bruit. Les chiffres avancés ont choqué et généré un tollé tant en Israël qu'à l'étranger. 

Seize ONG auraient reçu un soutien financier du NIF à l'origine de 92 % des citations défavorables à Israël reprises par le rapport Goldstone. En réaction, le NIF a publié jeudi 18 février un contre-rapport.


Et les deux parties s'affrontent. Dans le camp d'Im Tirtsou, certains ont exigé des enquêtes complémentaires sur les activités du NIF. En face, celui-ci a entrepris d'examiner les réclamations d'Im Tirtzou. 

Et d'appeler le Dr Amir Paz Fuchs - maître de conférences à la Faculté de droit de l'établissement supérieur Ono, près de Kyriat Ono, et expert en matière de droits de l'Homme - à travailler à la publication d'une contre-enquête.



Le NIF contre-attaque


Le rapport d'Im Tirtzou est "une série de mensonges, de manipulations et de distorsions qui découlent d'une méthodologie de recherche amateur et de la volonté systématique d'adapter les 'faits' à des conclusions décidées par avance", prétend Paz Fuchs en introduction au contre-rapport.


"Sans considérer le contenu ou le contexte, les auteurs ont examiné la proportion des citations qui provenaient des organisations soutenues par le NIF, de façon arbitraire, et ont mal calculé le nombre de propos incriminants. Ils ont manipulé et gonflé les chiffres afin d'exagérer le rôle tenu par le NIF dans le rapport de Goldstone", fait-il valoir. La majorité de ces références n'étaient pas activement transmises à la commission Goldstone, mais ont été recueillies par le comité à partir de sources disponibles sur Internet."

 

"Une grande partie des données utilisées comme base pour les conclusions du rapport Goldstone reposent sur des sources israéliennes (médias, déclarations de commandants supérieurs de Tsahal ou de ministres du gouvernement) qui ont fourni de la matière au juge sud-africain. Ces sources ne sont pas mentionnées dans le rapport Im Tirtzou !" D'autres éléments viennent démonter les allégations du mouvement sioniste. "Ainsi, si six organisations ont signé une lettre mentionnée une fois dans le rapport Goldstone, ses rédacteurs l'ont comptabilisée six fois. Et si le rapport Goldstone se réfère à la même lettre ou au compte-rendu d'une organisation plus d'une fois, celui d'Im Tirtzou a compté les références comme si elles provenaient de sources différentes. Ces types de distorsions se sont produits dans de nombreux cas."


En outre, tous les témoignages pris en compte ne concerneraient pas l'opération Plomb durci. 
"Certains des faits concernent des événements qui ont eu lieu en Judée-Samarie ou en Israël plutôt que dans la bande de Gaza. Certains d'entre eux se sont même produits avant l'opération Plomb durci !", s'insurge le NIF. "Finalement, sur l'ensemble des témoignages contenus dans le rapport Goldstone, seuls 46 proviennent d'organismes soutenus par le NIF et portent sur des événements qui ont se sont déroulés dans la bande de Gaza, lors de l'opération Plomb durci. Soit une proportion de 3,8 %."


Mais cette version des faits n'est pas de nature à faire fléchir Im Tirtsou. Ronen Shoval sait que son association est comme le veut le dicton : "la bonne personne, au bon endroit, au bon moment". Il a confiance en ses membres, qu'il qualifie d'"intelligents et capables d'accomplir du bon travail". 
Il sait que sur sa route, il trouvera de nombreux "groupes anti-israéliens, dont un bon nombre en Europe, qui ont rallié à leur cause des Israéliens prêts à faire leur sale boulot". Mais lui a foi dans le potentiel que représentent les campus universitaires. "Nous avons toujours considéré l'université comme un moyen pour parvenir à nos fins, comme le premier échelon d'un plan sur dix ans qui nous permettra de passer d'un groupe estudiantin à une force influente au sein de la société israélienne."

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 20:33
L'ONU, déjà décérébrée par le vote islamique, les tendances à la censure de la critique des religions, veut maintenant transférer les piliers de la Torah (Patriarches, Rachel...) à l'Islam. Ceci relève de la confiscation et destruction de Patrimoine, propre et incontestable au Judaïsme. J'espère qu'Israël portera plainte... à l'UNESCO.
Gad.

L'ONU condamne le "plan d'héritage" de Netanyahou
Par JPOST.FR ET AP 
22.02.10




Le coordinateur des Nations unies au Processus de Paix s'est dit préoccupé par les tensions qui ont suivi l'inscription au patrimoine national israélien du Tombeau des Patriarches à Hébron et la Tombe de Rachel à Bethléem. "Ces sites se trouvent en territoire palestinien occupés et ont une signification profonde, pas seulement dans le judaïsme, mais aussi dans l'islam et le christianisme. Je demande à Israël de ne pas faire de geste inconsidéré qui pourrait nuire aux négociations de paix, notre priorité à tous", a déclaré le coordinateur Robert Serry.

Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Il a également appelé "au calme et à la modération" et ajouté qu'il souhaiterait "voir plus de bonne volonté de la part des Israéliens pour aider le développement de la Cisjordanie et le renforcement des institutions palestiniennes, conformément à ce qui a été prévu, en vue d'une solution à deux Etats".

Réactions de protestation à Hébron

Lundi matin, une foule de jeunes Palestiniens s'est rassemblée à Hébron et a pris pour cible des soldats israéliens. Ils leur ont lancé différent projectiles : pierres, bouteilles vides, gaz lacrymogène et des grenades à gaz. Tsahal a indiqué qu'un soldat avait été légèrement blessé. Les commerçants de la ville ont également baissé leurs rideaux en signe de protestation contre la décision du programme patrimonial.

Netanyahou s'est déclaré en faveur de l'inscription au patrimoine national des sites de Hébron et de Bethléem qui montrent, selon lui, la présence ancestrale des Juifs sur ce territoire. "Notre présence ici n'est pas juste due à notre puissance militaire, économique ou technologique. Notre présence ici est, aussi et surtout, due à notre héritage national et affectif", a t-il expliqué.

Le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Ghassan Khatib, a condamné cette décision qui pourrait "faire prendre au conflit israélo-palestinien une dangereuse direction" et "et aggraver la dimension religieuse de ce conflit".

 
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 20:46

Critique du Rapport Goldstone

Shmuel Trigano Chronique du 6 février 2010 sur Radio J

Le rapport Goldstone sur l’opération plomb durci à Gaza marque un tournant, non pas sur le plan des rapports de force militaire entre Israël et le monde arabe mais du statut international de l’Etat d’Israël et, par ricochet, de l’image des Juifs du monde entier.

Jacques et Stéphanie Amar, Jean Pierre Bensimon, Malka Marcovich, Anne Lifshitz Krams, viennent d’en publier dans la Revue Controverses une étude critique. Sur 240 pages, ils en analysent –détail après détail– les défaillances, sur le plan du mode d’investigation, sur une forme qui n’a qu’un vernis juridique sans satisfaire aux critères primordiaux de la procédure juridique. Ils montrent en quoi les accusations de « crime de guerre » et de « crime contre l’humanité » qu’Israël aurait commis à Gaza, non seulement ne reposent sur aucune preuve mais encore impliquent un retournement brutal du droit international. Enfin, ils montrent comment ce rapport constitue une étape dans un processus de 40 ans qui a pour finalité de mettre Israël au ban des nations.

Le Congrès américain l’a rejeté, de sorte que ce document n’a aucun avenir de ce côté-là. La France est plus ambiguë : elle demande l’ouverture de commissions d’enquête des deux côtés. Le danger qu’il représente se situe dans l’arène idéologique, qui, aujourd’hui, est aussi importante que l’arène militaire. Les ennemis d’Israël ont un projet bien précis, relayé dans le monde entier par l’islamo-gauchisme : faire d’Israël l’Afrique du Sud de l’apartheid, un pays qui avait été banni de ce que l’on appelle erronément « la communauté internationale ». La mythification de Gaza, hier de Jenine, de la barrière de sécurité, du système national israélien, etc, vise à imposer une figure de l’Etat d’Israël caractérisée par la discrimination raciale envers les Palestiniens. C’est cette mouvance qui a le vent en poupe dans toutes les tribunes médiatiques. Elle repose sur un impressionnant consortium d’associations et d’ONG qui répercutent sans cesse ses mots d’ordre et ses mystifications.

Elle n’hésite pas à recourir à des figures antisémites, notamment celle du crime rituel avec une étonnante créativité de formes nouvelles. Les chaînes de télévision françaises ont célébré (célébré ?) le premier anniversaire de l’opération de Gaza de façon saisissante en ne nous montrant que des femmes et des enfants victimes.

Tout ce discours porte la puissance d’une explosion antisémite dont on ne sait pas encore où elle se produira, et c’est en cela que la stratégie des ennemis d’Israël engage et hypothèque le destin des Juifs dans le monde occidental, et notamment en Europe.

Le rapport Goldstone authentifie en quelque sorte les pires accusations et légitime, voire légalise, des actes de violence à venir. C’est pourquoi il est temps de prendre la mesure de la gravité de la situation et de son développement possible dans les années à venir. Il est temps d’opter pour une stratégie plus offensive sur les fronts symbolique, idéologique et médiatique. Il ne faut plus laisser passer aucune falsification de la réalité.

L’analyse critique du rapport Goldstone a été publiée dans le n° 13 de la Revue Controverses
(http://www.controverses.fr) 


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