Au mois de janvier, le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman qui recevait le premier ministre macédonien Nicolas Gruevski, mettait en garde les dirigeants des pays des Balkans contre « l’avancée de l’islamisme dans cette région qui devient une nouvelle terre de mission pour l’Islam conquérant ».
Le journal britannique « Sunday Times » rapporte il y quelques jours que « des organisations islamiques balkaniques ont reçu des centaines de millions de dollars de la part de ‘ donateurs’, gouvernementaux ou privés – situés à Riyad, la capitale saoudienne ». Toujours selon le « Sunday Times », l’objectif de cette manne financière serait triple : attiser dans cette région la haine de l’Occident, déstabiliser à terme toute cette région, et former des combattants qui partiraient pour l’Afghanistan ou d’autres zones de « Jihad ».
Le journal britannique se base sur un rapport établi par des organes officiels macédoniens, qui « s’inquiètent de l’aide accrue de l’Arabie Saoudite à des mouvements d’obédience wahabbiste ou salafiste dans les Balkans. » Grâce aux sommes obtenue de nombreux centres islamiques et mosquées ont été construits, notamment en Macédoine, en Albanie, au Kosovo et au Montenegro, qui servent de viviers à l’Islamisme militant. Rien qu’en Bosnie, que les Occidentaux ont largement contribué à créer, 150 mosquées ont été édifiées depuis la fin de la guerre. Les dirigeants locaux obligent leurs adeptes à laisser pousser la barbe, et forcent les femmes à se couvrir du « niqab », usage qui n’existait pas auparavant dans l’Islam des Balkans. Les autorités macédoniens disant avoir déjà « dans le collimateur » 50 terroristes potentiels appartenant à Al-Qaïda. Dans certaines mosquées macédoniennes, les Imams prêchent « que la Macédoine, qui a envoyé 200 soldats en Irak et en Afghanistan, fait partie d’une croisade anti-musulmane aux côtés des forces américaines et britanniques ».
Dans la Balkans comme dans le reste du monde, les organisations « caritatives » musulmanes servent de devanture à des activités beaucoup moins avouables, et la Police macédonienne soupçonne certaines de ces organisations de blanchir des fonds afin de financer le terrorisme. L’un des exemples en est « International Islamic Relief Organization », basée à Riyad, qui se trouve sur la liste noire de l’ONU des « organisations soutenant le terrorisme », et qui « arrose » abondamment les organisations islamiques basées dans les Balkans. Le site de l’ I.I.R.O. révèle cependant « qu’elle est active dans 32 pays, et que son but est….de venir en aide aux victimes de tremblements de terre ainsi que de promouvoir des programmes dans le domaine de l’Education et de la Santé » !!!
« L’exportation principale de l’Arabie Saoudite n’est pas le pétrole mais le Jihad », résume ainsi un responsable macédonien. « Le problème est que l’Arabie Saoudite joue un double jeu : d’un côté, elle est un acteur central de la vie économique mondiale, elle a un alliance stratégique avec les Etats-Unis, et en même temps elle est la pompe financière de nombreuses organisations islamiques qui propagent la haine de l’Occident et des Etats-Unis ».
Phénomène typique, des organes macédoniens d’application des lois reprochent aujourd’hui « à l’Union Européenne et aux Etats-Unis de n’avoir pas décelé à temps le problème de l’essor de l’islamisme dans les Balkans ». Et bien que les Européens comme les Américains, déclarent régulièrement « que la stabilité des Balkans reste une priorité », les dirigeants locaux se plaignent de la réduction constante des effectifs de l’OTAN et de l’Union Européenne dans des zones-clé des Balkans où l’Islamisme progresse, par exemple au Kosovo ou en Bosnie ».
Lorsque des dirigeants occidentaux – y compris israéliens – parlent de ces fameux « pays arabes modérés » qu’il faut ménager et courtiser, ils parlent entre autre de l’Arabie Saoudite…
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