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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 10:49

Des exigences de type national pour maquiller l’absence de réalité nationale

 


Par Bertrand Ramas-Muhlbach,

 

pour http://lessakele.over-blog.frwww.aschkel.info. et

http://aschkeletgad.blog.guysen.com/



Le 15 décembre 2009, Mahmoud Abbas a une nouvelle fois assuré que la paix avec l’Etat hébreu était possible et ce, dans un délai de 6 mois, à condition qu’Israël gèle ses implantations en Cisjordanie (Mazal tov !).

Il a, par la suite, nuancé son propos en ajoutant que cette paix n’interviendrait que dans l’hypothèse d’un retrait d’Israël sur les (fameuses mais, en réalité, imaginaires) frontières de 1967. Ainsi, et comme toujours, Mahmoud Abbas impose préalablement les conditions de la paix alors que ces points doivent précisément être négociés dans le cadre d’un accord de paix futur.

Enfin, sa volonté timide, mais affichée, de faire la paix avec Israël, a immédiatement été démentie dans son discours du 17 décembre 2009, à l’occasion duquel il a affirmé : « Jérusalem restera à jamais la capitale de la Palestine et de la nation arabe et islamique. Personne ne peut rivaliser avec nous sur ce point. Jérusalem est à nous et restera à nous ».

Bien que cette position réduise à néant toute perspective de paix, elle n’en reste pas moins intéressante en ce qu’elle révèle, à travers une contradiction subtile, l’absence de réalité de la nation palestinienne. En effet, soit Jérusalem est la capitale des Palestiniens, c'est-à-dire de la nation palestinienne (dont les droits ont été historiquement  bafoués), soit Jérusalem est la capitale de la grande nation arabe et « islamique », ce qui n’a plus rien à voir avec la nation palestinienne. D’ailleurs, la formule « Jérusalem restera à nous » ne permet pas de savoir s’il s’agit de la nation palestinienne ou de la nation arabe. Naturellement, Mahmoud Abbas a précisé « nation arabe et islamique » pour éviter que les arabes de confession chrétienne ne puissent revendiquer Jérusalem comme étant également la capitale du christianisme.

En fin de compte et c’est sûrement l’un des aspects fondamentaux du problème au Moyen orient : les Palestiniens mettent en avant des exigences de type national comme s’ils constituaient une nation spécifique, alors que la nation palestinienne n’existe pas. Autrement dit, les Palestiniens tentent de se présenter comme constituant une unité humaine résultant d’un processus historique tout à fait original, doté d’un projet politique, disposant d’une maturité politique et d’une volonté de s’autodéterminer, alors que tel n’est pas le cas.

Les Palestiniens n’ont aucune identité spécifique à faire valoir sur le plan culturel, artistique, linguistique, artisanal, musical, religieux qui pourrait leur donner le sentiment d’appartenir durablement à une communauté historique. Ils n’ont aucun passé propre en dehors de celui de la grande nation arabe et ne sont mus par aucune réflexion philosophique nationale, corpus de valeurs fondamentales ou autre ambition collective particulière en dehors, bien entendu, de la nécessité d’évincer les juifs de Palestine.

D’ailleurs, non seulement les palestiniens ne constituent pas un peuple à part entière, distinct de la grande nation arabe (dont ils reconnaissent faire partie) mais en outre, ils ne disposent d’aucun moyen propre pour s’autodéterminer : pas d’économie suffisamment riche pour financer leur projet, pas de budget en dehors de celui alloué par la communauté internationale, et surtout, pas de volonté nationale particulière pour construire leur futur Etat ou fédérer les membres de la collectivité autour d’un projet.

Leur seule volonté commune, en l’occurrence : chasser les juifs de Palestine, ne caractérise pas une identité nationale spécifique. Or, le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, ne leur suffit pas, s’ils ne peuvent également disposer du territoire israélien.

Cette absence de réalité nationale pose tout d’abord un problème pour le Président de l’Autorité Palestinienne. Mahmoud Abbas s’exprime comme s’il était investi d’un pouvoir de représentation de la population d’origine palestinienne et comme s’il pouvait parler en son nom. Or, faute de nation palestinienne, il ne peut prendre des décisions qui l’engage. Le Hamas de la bande de Gaza le lui a encore rappelé le 16 décembre 2009 lorsque l’Olp a prolongé son mandat pour une nouvelle période indéfinie. Le Hamas, qui conteste également la prolongation du mandat du Conseil législatif palestinien, ne veut pas en entendre parler et réclame la tenue d’élections conformément au calendrier, c'est-à-dire dès le mois de janvier 2010.

La communauté internationale est également paralysée dans sa gestion du conflit. En effet, parmi les objectifs que s’est fixé l’article 1er de la Charte de l’Onu, les nations doivent favoriser le respect du principe d’égalité des peuples et leur droit à disposer d’eux mêmes, c'est-à-dire décider de leurs représentants, être maître de leur devenir dans leur Etat et disposer des ressources naturelles du territoire. Or, faute d’Etat palestinien, la communauté internationale ne peut fixer d’autorité les frontières étatiques ni imposer un gel des constructions juives en Cisjordanie. L’Etat hébreu peut donc calmement poursuivre sa politique d’aménagement du territoire comme il l’entend. Pour y faire obstacle, les Palestiniens se réfèrent aux circonstances dans lesquelles est né le principe du droit des peuples à s’autodéterminer, à savoir l’époque de la colonisation européenne du monde, qui était en parfaite contradiction avec les réveils nationalistes des populations dominées. Il suffit donc de se retrancher derrière une soi-disant « colonisation » de leur territoire (qui n’en est pas, une faute d’Etat palestinien), pour solliciter la communauté internationale.

Le problème est enfin pour les Palestiniens eux-mêmes qui, faute de constituer un peuple doté de valeurs historiques, tentent de s’identifier soit par la technique de l’agression : jets de pierres sur les véhicules israéliens, tentatives d’infiltrations en Israël muni de couteaux ou autres instruments contondants, ports de ceintures explosives pour tuer le plus grand nombre de juifs, soit, pour les moins violents, par la complainte ininterrompue adressée à ces israéliens voleurs de terres et d’histoire.

Ainsi, et pour maquiller l’absence d’identité nationale, les Palestiniens gagnent du temps en imposant des conditions préalables aux négociations tout en imputant aux juifs l’absence de progrès dans les pourparlers de paix. Ils faudra bien un jour qu’ils cessent de se mentir et qu’ils reprennent leur mode de définition propre : ils ne sont pas Palestiniens, mais membres de la grande nation arabe, originaires de la Palestine. La frontière de leur futur Etat sera donc négociée avec Israël et non imposée préalablement à toute discussion. Les frontières de « 67 » n’existent pas et le territoire du futur Etat palestinien sera assis sur les terres sur lesquelles Israël n’exerce aucune souveraineté.

Enfin, et à l’instar de « l’Alsace Lorraine » qui a été française jusqu’au traité de Francfort de 1871, puis allemande jusqu’en 1918 puis intégrée au III° Reich jusqu’en 1945 avant de redevenir française, Jérusalem était successivement sous domination juive (sous le Roi Salomon), puis romaine, puis arabe, puis ottomane, puis britannique, puis jordanienne. Désormais, elle est sous souveraineté israélienne. Il faut être beau joueur.

Le véritable problème palestinien des implantations en Cisjordanie
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 05:34
Abbas : la présence des Palestiniens au Liban est temporaire
Par Cécile Cailliez pour Guysen International News - Mardi 8 décembre 2009




AFP

Mahmoud Abbas, s’est rendu lundi 7 décembre au Liban pour rencontrer son homologue Michel Sleimane. Au cœur des discussions, le statut des réfugiés palestiniens au Pays du Cèdre. Abbas a catégoriquement rejeté une installation permanente des centaines de milliers de réfugiés qui vivent au Liban depuis plusieurs dizaines d'années. Soulevant ainsi la question du statut des réfugiés, mais sans apporter de réponse.
 

Un voyage éclair pour un dossier très épineux. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’aura pas apporté d’éléments nouveaux lundi au Liban où il doit rester trois jours. A la question des réfugiés, Abou Mazen, de son nom de guerre, se contente de servir le message de ses prédécesseurs : "Le statut des réfugiés palestiniens demeurera inchangé tant que nous n'arriverons pas à une solution globale et finale. Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre solution à la paix que la paix elle-même, et nous poursuivrons notre combat politique pour cela".
 
Bloqués depuis des décennies, les réfugiés palestiniens vivent dans des conditions pitoyables et le risque d'une pérennisation de la situation est de plus en plus mal vécu. Côté libanais, on s’inquiète d’une possible implantation palestinienne sur le territoire. Par son discours, Mahmoud Abbas a donc tenté de rassurer le gouvernement Hariri, alors qu’il tente de relancer les discussions dans la région.
 
Nombreux sont en effet ceux qui, au Liban, craignent que les Libanais soient les grands perdants d'un hypothétique accord sur la question des réfugiés pouvant bouleverser le fragile équilibre confessionnel de leur pays. "L'installation permanente des Palestiniens au Liban constitue une véritable menace démographique, politique et pour la sécurité", affirme à l'AFP le député libanais Farid al-Khazen, professeur de sciences politiques à l'Université américaine de Beyrouth.
 
 
Un statut précaire

Les réfugiés sont en majorité arrivés après la première guerre israélo-arabe, en 1948. Une seconde vague a suivi dans les années 1970, suite à la décision du roi Hussein de Jordanie d'expulser l'Organisation de libération de la Palestine et ses milliers de combattants. Bien que l'ONU les chiffre à 400.000, certains avancent un chiffre plus proche de 250.000 à 270.000, car l'ONU n'a pas effacé de ses listes les réfugiés partis dans d'autres pays. Le Liban compte quatre millions d'habitants.

Si 
leur présence devait initialement être temporaire, les chances de voir la situation évoluer se sont évanouies avec l'enlisement du conflit israélo-palestinien. Comme la loi libanaise leur interdit d'acheter des propriétés et d'exercer la majorité des professions, ils dépendent de l'Agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) et vivent dans une situation très précaire depuis près de trois générations. Le statut de réfugiés se transmet en effet aux descendants. 

Par ailleurs, la situation des quelque 5 000 réfugiés palestiniens sans-papiers sera également à l'ordre du jour de la visite du président palestinien. Le Liban reconnaît seulement comme
"réfugiés" les Palestiniens et leurs descendants, arrivés sur son territoire en 1948. La majorité des sans-papiers sont, eux, arrivés au Liban dans les années 1970. Leurs conditions de vies sont encore plus difficiles. En effet, considérés comme des étrangers au sein même des camps de réfugiés ou dans les villes dans lesquelles ils ont réussi à s'installer, ils ne bénéficient pas de l’aide de l’ONU.
 
 
Inflexibles sur le droit au retour

Principal blocage des négociations, le droit au retour est considéré comme non négociable pour la plupart des réfugiés. Or, pour les autorités israéliennes il s’agit d’un problème existentiel : le nombre réel de réfugiés palestiniens pouvant faire valoir le droit au retour d’avant 1948 représente un réel risque démographique pour le seul Etat juif du monde.
 
Lors des négociations de camp David en 2000, qui s’étaient soldées par un échec, les négociateurs israéliens avaient suggéré qu’un nombre limité de réfugiés palestiniens serait autorisé à retourner en Israël pour des raisons humanitaires ou dans le cadre d’une réunification familiale. Une proposition rejetée par les Palestiniens. 

L'espoir d’une solution était réapparu avec l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche laissant place rapidement à l'amertume et au cynisme. 
"La lenteur des négociations et l'absence de progrès tangibles signifient que les discussions sur le statut final et la question des réfugiés sont indéfiniment reportées", a déclaré Karen Abu Zayd, commissaire générale de l'Unrwa, lors d'une récente visite à Beyrouth.

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 05:22

L’AP satisfaite de la décision de l’Union Européenne

[Mardi 08/12/2009 22:29]

 

Lentement mais sûrement, ce qui à une époque n’aurait jamais dû être évoqué en cercle restreint le devient aujourd’hui dans des forums internationaux de première importance. Les Arabes palestiniens le sentent bien, et c’est ce qui à fait dire au chef de cabinet de l’Autorité Palestinienne, Salam Fayyad « que l’AP est satisfaite de la décision prise ce mardi par les pays de l’Union Européenne », même si de manière formelle, les ministres de l’Union n’ont pas déclaré officiellement la partie orientale de Jérusalem comme capitale de la Palestine.

Ce qu’Israël considère comme une victoire est en réalité, selon Fayyad « une reconnaissance internationale de l’occupation de Jérusalem-Est par Israël depuis 1967, et l’exigence officielle que cette partie devra devenir capitale de l’Etat palestinien au final du processus de paix ». Le responsable terroriste en complet-cravate considère « que l’Europe s’est désormais engagée pleinement dans le processus de paix, et qu’ensemble avec les autres membres du Quartet, elle fera pression sur Israël afin qu’il se conforme au Droit International ».

Il a également remercié les délégués européens d’avoir « inclus dans le texte l’exigence pour Israël de stopper toute construction en Judée-Samarie et à Jérusalem, ainsi que de rouvrir sans délai les institutions officielles palestiniennes à Jérusalem-Est ». Rappelons que la principale d’entre elles, « Orient House », qui fonctionnait comme un quasi-ministère des Affaires Etrangères avec la bienveillance de plusieurs Premier ministres israéliens, avait été fermée par Ariel Sharon après qu’il ait été prouvé qu’elle avait également servi de QG des activités terroristes pendant la 2e Intifada !

Autre son de cloche, celui du responsable de la Propagande Mustafa Barghouti, qui aurait « préféré une déclaration plus explicite et plus ferme de la part de l’UE». « Ce qu’il faut maintenant», explique ce responsable qui mérite bien son dicastère, « c’est une très forte pression internationale sur Israël, du même style que celle qui fut exercée à l’encontre de l’Afrique du Sud de l’Apartheid ».

Du côté officiel israélien on applique le stratagème du récit populaire de « la chèvre que l’on sort de la chambre pour se sentir plus à l’aise » : on se dit « satisfait et soulagé que la proposition suédoise ait été repoussée », et comme l’on s’attendait au pire, on s’accommode finalement de la déclaration présente, alors qu’il s’agit en réalité d’un pas supplémentaire – et de taille – dans la formation internationale pour arracher une partie de la capitale du peuple juif à son légitime propriétaire.

Un regard rapide sur les positions et déclarations officielles israéliennes depuis 40 ans montre à quel point les revendications nationales juives ont été revues à la baisse de manière constante et régulière, au rythme des pressions internationales, des vagues de violence terroriste et du manque croissant de conviction des dirigeants israéliens quant au bon droit des Juifs sur Erets Israël.

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 14:22
Suite des minarets en Suisse

Minarets: la gauche suisse veut un nouveau vote!

[Lundi 07/12/2009 14:40]

 

Dans l’esprit populaire, les raccourcis de la pensée sont courants: la gauche est étiquetée comme étant synonyme de progrès, de justice, d’esprit éclairé et de démocratie. La droite, au contraire, évoque les idées de conservatisme, d’injustice, d’esprit primaire, de dureté voire parfois d’esprit guerrier ou de fascisme. L’Histoire et la réalité nous donnent une image bien plus nuancée, quand elle n’est pas aux antipodes des axiomes imposés par les faiseurs d’opinion depuis plusieurs siècles.
Ainsi, en Suisse, après le vote clair sur le refus de voir fleurir des minarets dans le paysage, des intellectuels, des partis et des militants de gauche, se mobilisent aujourd’hui pour initier un nouveau référendum dans le but d’annuler le dernier dont les résultats ne leur conviennent pas! Selon le quotidien britannique « The Independant », qui révèle cette information, il s’agirait pour ces groupes de « redonner aux Musulmans suisses la confiance en leurs institutions, et redorer l’image de la Suisse dans le monde et particulièrement dans pays musulmans ».
Il faut rappeler que d’après le système démocratique suisse, en dehors des échéances électorales régulières, tout groupe peut provoquer une « Initiative Populaire » pour faire voter une loi, pour contrer une loi ou même une intention de loi de la part du législateur. Si les initiateurs arrivent à récolter au moins 50.000 ou 100.000 signatures de citoyens, suivant les cas, un vote populaire est organisé dans les 18 mois qui suivent.

Un groupe d’une vingtaine d’intellectuels suisses, intitulé « Club Helvétique », a rédigé un programme d’action dans le but de lutter contre le résultat du dernier scrutin par tous les moyens. « Un nouveau référendum serait pour nous le meilleur moyen de faire annuler le précédent », a déclaré l’avocat Joerg Mueller, membre de ce groupe. A l’opposé, le petit parti chrétien SVP, qui avait soutenu l’interdiction des minarets, accuse le « Club Helvétique » d’être un groupe « qui ne sait pas perdre ». Dans le même sens, de grandes manifestations de la gauche avaient eu lieu à Zurich, Bern et Bâle dans les jours qui avaient suivi la publication du résultat du référendum, et deux recours ont été déposés auprès du Tribunal Fédéral pour « atteinte à la liberté de culte ».
Cette réaction de refus de la sanction démocratique provient également de la peur des réactions du monde musulman qui ne se sont pas fait attendre. Hormis l’Iran et la Turquie, la Libye de Kadhafi s’est également joint au concert des condamnations. Le dictateur de Tripoli, qui détient déjà deux ressortissants Suisse en otage, menace maintenant les « Chrétiens de Lybie de mesures de rétorsion », et a annoncé que « le vote des Suisse va favoriser le recrutement de volontaires chez Al-Qaïda »!!
Les complexes de l’Occident face à l’Islam, et les menaces de ce dernier, arriveront-ils à faire remettre en question des choix démocratiques des pays libres?



Minarets: l'Iran a convoqué l'ambassadeur suisse à Téhéran pour l'avertir des "conséquences" du vote

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=11582555
05.12.2009 22:16
L'Iran a mis en garde samedi la Suisse des "conséquences" du vote contre la construction de minarets et l'a invitée à ne pas appliquer cette interdiction.

Le ministère des Affaires étangères a dit à l'ambassadrice suisse à Téhéran, qu'il a convoquée, que ce vote accentue la tension entre l'islam et le christianisme.

Au téléphone avec M.Calmy-Rey, le ministre M.Mottaki a souligné que le référendum allait "à l'encontre du prestige d'un pays qui se targue de défendre la démocratie et les droits de l'homme".

La conseillère fédérale a assuré que tous les moyens seraient utilisés pour soutenir les droits des musulmans. (SWISS TXT)


 
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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 18:52







http://www.njcmania.com/news/images/106.bmp






CE CHANTAGE PALESTINIEN QUI BAFOUE LES REGLES DU DROIT ET DE LA MORALE

 

Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH

pour : http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info

 

 

Depuis le 23 novembre 2009, des informations circulent sur une prochaine libération du soldat Guilad Shalit, kidnappé le 25 juin 2006 par des groupes terroristes palestiniens aux abords de la Bande de Gaza. Dans le cadre de l’accord, seraient libérés quelques 1400 palestiniens dont deux terroristes du Hamas, Ibrahim Hamedet Abdallah Barghouti, impliqués dans l’assassinat de dizaines d’israéliens (ces derniers ne devraient toutefois pas être autorisés à retourner en territoire palestinien). Le premier Ministre Palestinien Fayyad souhaiterait également un élargissement de la transaction à des terroristes comme Marwan barghouti ou encore Ahmed Saadat (condamné pour l’assassinat du Ministre israélien du tourismeRehavam Zeevi en octobre 2001), mais pour l’heure, le Ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman s’y est résolument opposé.

http://2.bp.blogspot.com/_4skqFpB4HMM/SoE2zTvNZvI/AAAAAAAAIak/8CA4FyLtJLI/s400/marwan+barghouti.jpg

 

http://4.bp.blogspot.com/_57lM0WK7BTg/Sl4y90ZonOI/AAAAAAAABwU/5R-WBf2OKMg/s400/Saadat-1507.jpg

Selon le numéro 2 du Hamas Moussa Abou Marzouk, l’accord ne serait pas encore finalisé en raison d’un refus israélien de franchir « certaines lignes » mais en réalité, d’autres paramètres compliquent les négociations en cours. Tout d’abord les USA sont hostiles à une libération d’un trop grand nombre de prisonniers affiliés au Hamas qui constituerait une victoire morale pour l’organisation terroriste au détriment du Président Mahmoud Abbas. Par ailleurs, il faut tenir compte de l’opinion publique israélienne qui accepte difficilement qu’Israël relâche des terroristes « ayant du sang sur les mains ». Des familles de Haifa dont les enfants ont été tués dans des attaques terroristes ont déjà fait part de leur intention de présenter une pétition devant la Cour de Justice pour exiger du gouvernement une publication de la liste des prisonniers palestiniens afin d’empêcher leur  éventuelle libération.

 

Il est vrai que depuis toujours, Israël accepte des conditions draconiennes pour obtenir la libération de soldats et leur retour au pays. Cela s’est produit le 20 mai 1985, lorsque Ahmed Jibril chef du FPLP-CG (bras armé syrien au sein du mouvement national palestinien) a obtenu d’Israël qu’il libère 1 150 prisonniers en échange de trois soldats. Notons que parmi les terroristes relâchés, figuraient notamment Ahmad Yassine (fondateur deux ans plus tard, du Mouvement de la résistance islamique Hamas), mais également Jibril Rajoub, ancien chef de la Sécurité préventive (antiterrorisme) de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. En 1982 et en 1983, Israël a relâché respectivement 700 et 4 600 prisonniers retenus dans le camp Ansar créé dans la zone contrôlée dans le sud du Liban, en échange de 8 puis de 6 soldats capturés lors de l’opération “Paix en Galilée”. En juillet 2008, les corps des deux soldats israéliens Ehud Goldwasser et Eldad Regev enlevés en 2006, ont été échangés contre cinq détenus libanais dont Samir Kuntar du Front de libération de la Palestine, condamné en 1980 à cinq peines d’emprisonnement à vie. Le Hezbollah avait de façon ignoble, attendu la dernière minute pour confirmer le décès des soldats.

http://www.terredisrael.com/Images/Informations/Soldat-kidnape-1.jpg

Aujourd’hui, le prix versé pour obtenir la libération de Guilad Shalit devrait être très lourd mais le Ministre de la Défense Ehoud Barak a confirmé que  la libération d’un soldat captif prévalait sur toute autre considération, et notamment le principe d’interdiction de négocier avec des kidnappeurs (qu’Israël s’est fixé). Cet avis est également partagé par le Premier Ministre Benyamin Netanyahou même si le choix entre l’urgence impérieuse de sauver une vie et le souci d’éviter de nouveaux enlèvements, demeure un véritable dilemme.

 

Les tractations ont été suspendues fin novembre 2009, en raison de la fête de l’Aidal Adha. Cependant, le Premier  Ministre de l’Autorité Palestinienne Salam Fayyads’est déjà engagé à faire reconnaître un statut de «prisonniers de guerre » au niveau international, pour les prisonniers palestiniens en Israël. Cette démarche est en effet d’une grande utilité car un tel statut minimiserait la gravité des actes accomplis par les terroristes palestiniens voire, les cautionnerait. Elle traduit en fait la difficulté pour les palestiniens d’assumer leur comportement spécifique.

 

Dans la société palestinienne, non seulement le meurtre de personnes israéliennes ou l’enlèvement de soldats ne constitue pas un crime mais encore les auteurs de ces forfaits sont considérés comme étant des héros. Le statut de « prisonniers de guerre» leur permettrait donc d’échapper au sort des criminels de droit commun. Naturellement, les soldats palestiniens refusent ce statut lorsqu’Israël les place en situation de guerre comme lors de l’intervention à Gaza fin décembre 2008 janvier 2009. Ils préfèrent alors se présenter comme étant des victimes de « crimes de guerre ».

http://farm4.static.flickr.com/3093/3209780257_8708e8ff87_o.jpg

En tout état de cause, l’échange de Guilad Shalit avec des terroristes palestiniens heurte la conscience et bafoue toutes les règles du Droit et de la morale. Tout d’abord, Guilad Shalit a été enlevé alors qu’il accomplissait une mission de surveillance de la frontière. En aucun cas, il n’a tué de personnes palestiniennes ni même essayé de le faire. De leur côté, les personnes palestiniennes dont la libération est envisagée sont impliquées dans des actes portant atteinte à la sécurité d’Israël ou à la vie de personnes israéliennes.

 

S’agissant des conditions de détention, le soldat Guilad Shalit n’a reçu aucune visite au cours de ces 3 années et demi de détention. Les palestiniens n’ont pas non plus donné de gages concernant son état de santé hormis une cassette audio, une lettre et récemment une vidéo de quelques minutes (le 2 octobre 2009) remise contre la libération de 20 détenues palestiniennes membres du Hamas, du Fatah ou encore du Djihad Islamique.

 

Sur le plan de la morale, l’accord risque d’être parfaitement contreproductif. Il est déjà difficile de faire comprendre aux palestiniens qu’il est interdit de tuer (ou d’essayer de le faire), a fortiori lorsqu’il s’agit de personnes civiles qui ne sont pas engagées dans un combat de type armé. Si donc les criminels arrêtés ne sont pas sanctionnés par une peine privative de liberté ni obligés de réparer, ils ne pourront ni se corriger ni chercher à s’améliorer.

 

Enfin, l’atmosphère dans laquelle s’opère l’échange est loin d’être placée sous le signe de la détente et de dispositions d’esprit paisibles. Les palestiniens refusent toute réconciliation avec les juifs comme en témoignent les actes de terroristes de la bande de Gaza en ce 27 novembre 2009, qui ont contraint l’armée israélienne à effectuer un raid sur le camp (dit) de réfugiés de Jabaliya. De même, le 25 novembre 2009, l’armée israélienne a été amenée à déjouer une tentative d’attentat à proximité de Eilat, mettant en fuite des individus en possession d’un sac contenant 15 kilogrammes d’explosifs.

http://4.bp.blogspot.com/_AdIHMWrb79k/SaLILT5StmI/AAAAAAAABC4/PUmWNbjipFE/s400/commando_israelien.jpg


Il est vrai qu’idéalement, le peuple juif doit être « miséricordieux, modeste et pratiquer des actes de bonté » (Yev 79 a) puisque « Tout comme D. est miséricordieux, vous-même vous devez l’être aussi » (Sifré equev 89). Pour autant, il n’est pas certain que cette nouvelle libération de terroristes ait un effet pédagogique, dissuade les intéressés de recommencer et les responsabilise. Bien au contraire.

 

CE CHANTAGE PALESTINIEN QUI BAFOUE LES REGLES DU DROIT ET DE LA MORALE

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 06:28
Le syndrome de Khartoum, Réflexions sur la stratégie palestinienne
Editorial de la semaine du 21/11/09

Par Guy Senbel pour Guysen International News
Vendredi 20 novembre 2009 à 01:07


http://www.guysen.com/
 
PHOTO : ASSOCIATED PRESS

Le 1er septembre 1967, les Etats arabes réunis en sommet au Soudan proclamèrent les "trois non de Khartoum" : non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d'Israël, non à toute négociation avec Israël. Moins de trois mois après la guerre des Six-Jours, en rompant pour longtemps toute possibilité de dialoguer avec l'Etat hébreu, les Arabes écartèrent de fait la possibilité qu'Israël restitue les territoires conquis. Fierté arabe, drame palestinien…

A Khartoum, les Arabes décidèrent également la création de l'OLP, dont Yasser Arafat devint le Président quelques mois plus tard. Au cours de sa longue carrière politique, il mena de front deux combats : un combat "externe", celui de la lutte pour une libération nationale, le choix de la violence l'empêcha d'aller au bout de l'histoire…, et un combat "interne", pour conserver le leadership palestinien, et mener une campagne politique au sein du monde arabe pour entretenir l'esprit anti-israélien de Khartoum, mais aussi convaincre ses leaders de la nécessité de soutenir un mouvement palestinien, une "cause" qui leur permettait d'entretenir à l'encontre d'Israël griefs et reproches. L'idée d'un Etat impossible parvint à nourrir le mythe qu'Israël occupait une Palestine improbable.

 
Malgré des accords de paix entre Israël et des voisins arabes, le "syndrome de Khartoum" n'a pas complètement disparu. Khartoum fut le symbole du refus arabe d'Israël, qui s'exprima pour la troisième fois, après le rejet par les Arabes en 1937 de la partition proposée par la Commission Peel qui aurait alors créé deux Etats. Ce refus arabe se manifesta à nouveau en 1947, lorsque les pays arabes repoussèrent la solution proposée par l'ONU qui voulait créer deux Etats pour deux peuples, en 1967, avec la guerre des Six-Jours et en 2000, lorsqu'Arafat refusa de signer les accords de paix à Camp David. Quatre fois dans l'histoire, Israël fut confrontée au syndrome du refus arabe.
 
2009 sera peut-être l'année d'un cinquième refus historique. Les manœuvres politiques conduites ces derniers jours par le leader de l'Autorité palestinienne confirment que les Palestiniens sont toujours marqués par l'esprit de Khartoum. Mahmoud Abbas rejette toute négociation avec Israël tant que le Premier ministre israélien n'aura pas décrété le gel des constructions dans les implantations, alors que ce dernier se dit prêt à négocier sans condition, et qu'il a exprimé avec emphase son acceptation de dialoguer avec les Palestiniens en vue de la création de leur Etat souverain.
 
Le leader de l'Autorité palestinienne trouve le prétexte des implantations, rares sont ceux qui rappellent que les Accords d'Oslo ont entériné la gestion de 99% des territoires palestiniens. La question des implantations n'entrave pas la création d'un Etat palestinien, ni la gestion de ses territoires. En revanche, l'attitude du Hamas constitue bel et bien un frein. Le refus d'organiser les élections palestiniennes à Gaza est la première épreuve de Mahmoud Abbas.
 
Echappatoire politique, le projet de Mahmoud Abbas de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU en vue de décider unilatéralement de la création d'un Etat indépendant dans les frontières de 1967 est une voie impossible du point de vue du droit international. Un Etat n'existe que parce qu'il est reconnu comme tel par d'autres Etats. L'Union européenne, sollicitée pour soutenir le projet devant le Conseil de sécurité, a déjà répondu que l'initiative était prématurée, et Washington opposera sans doute son véto, si toutefois le projet est présenté devant les Nations-Unies.
 
Cette solution permettrait aussi à Abbou Mazen de conserver une posture de résistance et de lutte face à ce que le Hamas appelle encore "l'ennemi sioniste".
Mais ce projet de décider unilatéralement de la création de l'Etat palestinien permettrait à Abbas d'éviter de négocier avec Israël, de ne pas reconnaître Israël, et d'éviter de s'inscrire dans le processus de paix que Paris et Washington demandent avec beaucoup d'insistance. 
 
Avec urgence même. Les Américains ont accusé Israël mardi 16 novembre de compliquer les efforts de paix en autorisant la construction de 900 logements dans le quartier de Gilo. A l'issue de sa visite en Jordanie et en Israël, Bernard Kouchner s'est dit plus optimiste, après avoir compris que la décision était d'ordre municipal…
 
Pour les Occidentaux, l'enjeu d'un Etat palestinien dépasse le stade symbolique et la réponse juridique du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La création d'un Etat palestinien est d'abord la solution d'une paix attendue entre Israéliens et Palestiniens, un acte que Paris et Washington considèrent comme inscrit dans l'histoire.
 
Un Etat palestinien serait aussi le gage d'une certaine "normalisation" arabe. Perçue comme une cause révolutionnaire par tous les fanatiques du Moyen-Orient, la cause palestinienne alimenterait une idéologie qui emploie le terrorisme.
 
La question palestinienne, au cœur des discours des leaders syriens, égyptiens, turcs, algériens ou iraniens, est un des derniers et principaux prétextes politiques au refus arabe d'Israël. La question de l'Etat palestinien se fait d'autant plus pressante qu'elle alimenterait aussi l'idéologie d'un radicalisme islamique dangereux. Enfin, régler la question palestinienne permettrait de défléchir des tensions inter communautaires, en Europe notamment.
 
Le Hamas est le plus fidèle héritier du sommet de Khartoum. Ni dialogue, ni reconnaissance, ni paix avec Israël, le mouvement terroriste a fait sienne la devise de 1967. Pour entretenir sa guerre contre l'ennemi sioniste, il emploie la terreur et s'arme sans cesse. Jeudi 19 novembre, un missile est tombé sur le Néguev occidental, après la destruction par Tsahal de réserves d'armes dans la bande de Gaza.
 
Cette semaine, des rumeurs ont circulé sur la constitution de nouvelles listes de prisonniers palestiniens que le Hamas aurait proposées à Israël, en échange de la libération de Guilad Shalit.
 
A Gaza, Guilad Shalit, soldat de Tsahal et citoyen français, est l'otage du Hamas depuis
1244 jours.
 
Ce soir, nous pensons à lui.
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 18:18
Emmanuel Navon sur Guysen TV : un Etat palestinien indépendant ne serait pas viable
Une interview réalisée pour Guysen TV et retranscrite par Mathias Sabah pour Guysen International News
Mardi 17 novembre 2009 à 23:37
 
Il y a quelques jours, l’Autorité palestinienne annonçait sa volonté de déclarer unilatéralement son indépendance. Bien que surprenant, le fait n’est pas nouveau et suscite des réactions plus que mitigées au sein même de l’Autorité. A l’heure où la communauté internationale se prononce sur la suite à donner à cette proposition, Emmanuel Navone, professeur de sciences politiques à l’Université de Bar-Ilan de Tel-Aviv, a levé le voile sur les enjeux actuels.
 
Guysen : Croyez vous que les palestiniens iront jusqu’à déclarer leur indépendance de façon unilatérale ?

Emmanuel Navon
 : Je ne le pense pas. Ils l’ont d’ailleurs déjà fait en 1988 lorsque Yasser Arafat avait proclamé l’indépendance d’un Etat palestinien. Et cela n’avait eu aucune implication juridique concrète !

"Une déclaration unilatérale du côté palestinien constituerait une
violation fondamentale des accords d’Oslo, qui seraient alors annulés. Cela
aurait alors des implications sur l’existence de l’Autorité palestinienne elle-même,
car elle tire sa légitimité et sa raison d’être de ces mêmes rapports d’Oslo ! "
 
Guysen : C’était en effet à Alger le 21 novembre 1988, soit il y a 21 ans presque jour pour jour. Où en est restée cette déclaration ?

E.N
 : Cette déclaration n’a eu aucune suite concrète. A cette époque, Arafat avait menacé le gouvernement d’Ehoud Barak de déclarer unilatéralement l’indépendance d’un Etat palestinien. Or les seconds accords d’Oslo signés en 1995 entre Israel et l’Autorité palestinienne confirment bien que ces deux acteurs s’engagent à ne pas prendre de mesures unilatérales. Une déclaration unilatérale du côté palestinien constituerait donc une violation fondamentale des accords d’Oslo, qui seraient alors annulés. Cela aurait alors des implications sur l’existence de l’Autorité palestinienne elle-même, car elle tire sa légitimité et sa raison d’être de ces mêmes rapports d’Oslo !
 
Guysen : Il semble que le but de ces déclarations, que l’Autorité palestinienne laisse allégrement filtrer, c’est d’exercer une pression sur les Etats-Unis pour qu’ils exigent du gouvernement Netanyahou le gel des constructions juives en Judée-Samarie. La décision de Mahmoud Abbas de ne pas se représenter à sa succession va dans le même sens. Même s’il ne s’agit que de tentatives palestiniennes, d’où vient cette témérité palestinienne ?
 
E.N : Aujourd’hui, je pense surtout que l’Autorité palestinienne, autant que l’administration Obama, se sont "coincées" elles-mêmes en exigeant le gel total des constructions au-delà de la "Ligne verte " (NDLR : ligne de démarcation après l’armistice de 1949). En tout cas, je pense en effet que l’arrêt des constructions est une des raisons principales expliquant toutes ces déclarations. Les palestiniens ne veulent pas négocier avant d’obtenir le gel de ces constructions. Mais cette exigence a été repoussée, y compris par les Etats-Unis eux-mêmes. Du coup, Abbas essaie de trouver une porte de sortie, alors même que c’est l’Autorité palestinienne qui bloque, de fait, le processus de paix.
 
 
"Si l’Autorité palestinienne décidait de poursuivre ses intentions,
Israël serait en droit de prendre à son tour des mesures unilatérales,
comme l'indexation de territoires au-delà de la ligne verte. "
 
Guysen : Concernant le gel des constructions, les voix américaines étaient discordantes : Obama l’avait d’abord exigé, Hillary Clinton est venue plus ou moins dire l’inverse il y a deux semaines. Pourrait-on imaginer un accord secret entre les Etats-Unis et l’Autorité palestinienne pour appuyer les Palestiniens ?

E.N
 : Si cela était le cas, ce serait très grave. Cela voudrait dire que les Américains eux-mêmes encourageraient les palestiniens à violer les accords d’Oslo et les résolutions des Nations Unies. En effet, je rappelle que l’une des principales résolutions qui régit le conflit-israélo-palestinien, c’est la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Elle affirme que le retrait israélien doit être un retrait des territoires (NDLR " from territories " selon la version anglaise qui fait autorité). La profondeur du retrait israélien est donc sujette à négociations. De plus, les lignes d’armistice de 1949 n’ont jamais été des frontières contrairement à l’opinion répandue. Ce n’étaient que des lignes d’armistice temporaire. Pour ces deux raisons, il n’y a jamais eu d’Etat palestinien indépendant. Il n’y a donc aucune base légale à une déclaration unilatérale d’indépendance palestinienne dans les lignes de 1949. Si l’Autorité palestinienne décidait de poursuivre ses intentions, Israël serait en droit de prendre à son tour des mesures unilatérales, comme l’indexation de territoires au-delà de la Ligne verte.
 
Guysen : Les Palestiniens souhaitent soumettre à l’ONU cette proposition de déclaration unilatérale. Pensez vous qu’elle recevrait l’appui d’une majorité de pays membres ?

E.N
 : Depuis les années 60, les Palestiniens bénéficient d’une majorité "automatique " à l’ONU : c’est l’Assemblée générale de l’ONU qui avait adopté la résolution de 1975 définissant le sionisme comme une forme de racisme. C’est cette même majorité qui, "s’il fallait voter que la Terre est plate voterait que la Terre est plate," comme l’avait dit à l’époque Abba Eban (NDLR : diplomate et homme politique israélien). Toutefois les décisions de l’Assemblée n’ont aucune portée juridique. Elles n’ont pas force de loi en droit international.
 
Guysen : Mais il n’en est pas de même au Conseil de sécurité !

E.N
 : C’est vrai. Les dispositions adoptées au Conseil de sécurité s’imposent à la communauté internationale. Mais encore une fois, il faut préciser les choses. Il y a des résolutions adoptées sous le chapitre 6 et d’autres sous le chapitre 7. Sous le chapitre 6, ce sont des dispositions qui doivent être négociées entres les parties concernées. Sous le chapitre 7, les résolutions donnent pouvoir aux membres du Conseil d’utiliser la force pour les appliquer. Or, on imagine très difficilement le Conseil adopter la résolution en faveur de la création d’un Etat palestinien indépendant sous le chapitre 7 : cela serait contraire à tous les efforts de paix entrepris jusqu’à présent ! Si les Palestiniens s’engagent toutefois dans cette voie, Israël a de nombreux moyens de répliquer.

 
"Il faut dire que cela (proclamation de l’Etat palestinien) ne serait pas forcément
un scénario si négatif : il y aurait alors une séparation physique entre Israéliens
et Palestiniens, et Israël annexerait ce qu’elle voudrait. Cette séparation se ferait
sans accord de paix, certes, mais selon des termes qui arrangent les deux parties".
 
Guysen : Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait justement répliqué en disant que si les Palestiniens déclaraient unilatéralement leur Etat, les accords passés avec Israël se verraient du même coup annulés. Avec l’arrêt des accords d’Oslo, ce pourrait être la fin de l’Autorité palestinienne ?
 
E.N : Oui. Si les Palestiniens décident de déclarer leur indépendance unilatéralement, en dehors des négociations, les accords d’Oslo seraient annulés et ce pourrait être la fin de l’Autorité palestinienne. Mais il faut dire que cela ne serait pas forcément un scénario si négatif : il y aurait alors une séparation physique entre Israéliens et Palestiniens et Israël annexerait ce qu’elle voudrait. Cette séparation se ferait sans accord de paix, certes, mais selon des termes qui arrangent les deux parties.
 
Guysen : Ce nouvel Etat palestinien serait-il viable à long terme ?

E.N
 : Je crois qu’il suffit de voir ce que les Palestiniens ont fait de la bande de Gaza pour imaginer ce que deviendrait la Judée-Samarie sous souveraineté palestinienne… Les Palestiniens avaient l’opportunité de donner forme à la bande de Gaza et surtout à la Judée-Samarie, territoire qu’ils gèrent à 99% depuis 1995 ! Ce nouvel Etat palestinien ne sera donc pas viable, mais alors, ce sera uniquement le problème des Palestiniens…

http://www.guysen.com/ 
 
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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 10:30
Indépendance palestinienne ou non ?
 


http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1258489192850&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 


Les Palestiniens ne comptent pas proclamer de manière unilatérale un Etat indépendant, affirme le négociateur palestinien Saëb Erakat. Ils préfèrent demander le vote d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui viendrait valider la solution à deux Etats, sur la base des frontières définies avant 1967.

Le négociateur palestinien, Saëb Erakat.
Photo: AP , JPost

Les Israéliens estiment qu'Erakat est ainsi revenu sur les déclarations précédentes de l'Autorité palestinienne (AP) au sujet d'une éventuelle "auto-proclamation d'Etat indépendant". "Les Palestiniens veulent que le Conseil de sécurité établisse les frontières de leur futur Etat ainsi que celles d'Israël", a assuré Erakat. "Nous cherchons avant tout à préserver la formule de deux Etats. Un seul Etat n'est pas une option." Et compte tenu du point mort dans lequel se trouvent actuellement les négociations, les Palestiniens ont senti qu'ils n'avaient aucune autre solution que de se tourner vers la communauté internationale, poursuit Erakat.

Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères - dont le pays occupe actuellement la présidence tournante de l'Union européenne - a déclaré, mardi, que "le moment n'est pas encore venu" pour une telle initiative. "J'aurais aimé que nous soyons en mesure de reconnaître un Etat palestinien. Mais il faut d'abord que celui-ci existe."

Le négociateur palestinien indique, par ailleurs, que la demande de l'AP est parfaitement conforme à la résolution 1515 du Conseil de sécurité, votée en 2003. Celle-ci adoptait les principes de la Feuille de route et la solution à deux Etats, sans toutefois préciser la délimitation des futures frontières. "Nous voulons simplement que le monde reconnaisse ces frontières comme étant celles d'avant 1967 (...). Et je veux que les Israéliens comprennent que nous ne parlons pas d'une déclaration unilatérale." Et d'ajouter : "Les Israéliens cherchent toujours à déformer nos propos."

Les Palestiniens n'ont pas encore fixé la date à laquelle ils comptent s'adresser à l'ONU. En effet, ils cherchent d'abord le soutien international avant de passer au vote d'une nouvelle résolution, explique Erakat. Et le rejet américain et européen, exprimé cette semaine, d'une éventuelle déclaration d'indépendance palestinienne n'est pas à prendre en compte, selon lui, puisque la demande de l'AP avait été mal interprétée.

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 13:59

http://fr.jpost.com/

L'Union européenne (UE) a rejeté, mardi, une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant présentée au Conseil de sécurité de l'ONU, sans le consentement israélien.

le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt. 
PHOTO: AP

Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères - dont le pays assure la présidence tournante de l'UE -, a expliqué que "les conditions ne sont pas encore là" pour une telle reconnaissance.

Les chefs de la diplomatie des 27 membres de l'UE s'entretenaient, cette semaine, afin de trouver un moyen de coordonner leurs efforts avec ceux des Etats-Unis. Ils espèrent pousser Israéliens et Palestiniens à reprendre les négociations de paix.

Carl Bildt a décrit le projet palestinien comme "un acte provoqué par la situation difficile des Palestiniens qui ne voient aucune issue".









UE: la demande de l’AP est prématurée

[Mardi 17/11/2009 12:29]

 

L’Union européenne semble cette fois prise de court face aux dernières déclarations de certains dirigeants palestiniens qui ont manifesté leur intention de proclamer de façon unilatérale la création d’un État palestinien, sans attendre l’accord d’Israël.  Cette démarche n’a en effet pas suscité l’enthousiasme chez les Européens. La Suède, qui assure en ce moment la présidence tournante de l’UE, a tenu à souligner que la demande de l’AP, qui a sollicité l’aide d’institutions de l’Onu, était prématurée.

Le chef de la diplomatie suédoise Carl Bildt a précisé qu’il était encore trop tôt pour entreprendre une telle démarche mais il a ajouté que l’UE souhaitait que l’existence d’un tel État soit reconnue à l’avenir  avant sa formation. Il a toutefois tenté d’expliquer les plans des Palestiniens « qui agiraient en raison de leur situation difficile et parce qu’ils ne voient aucun moyen de progresser ».

Ce « refus » prudent  des Européens suit de près celui, plus ferme, du département d’État américain qui n’a pas hésité, quant à lui, à dire clairement qu’un État palestinien ne pouvait voir le jour qu’à l’issue de pourparlers entre Israël et les Palestiniens.

Les Américains ont encore souligné que l’AP n’avait pas pris contact avec les États-Unis à ce sujet et n’avait pas demandé leur autorisation avant de lancer leur campagne de mobilisation dans le monde en vue d’obtenir le soutien de la communauté internationale.

Côté palestinien, on prétend être « découragé »  par le « gel diplomatique » et on explique ainsi la démarche entreprise pour la proclamation unilatérale d’un État.  L’un des membres du conseil exécutif de l’Olp, Abou Ala, a déclaré au site Ynet que « toutes les options étaient ouvertes actuellement ». Et d’ajouter : « Jusqu’à présent, la priorité était donnée aux négociations mais cela n’a mené nulle part ».

par Claire Dana-Picard
http://www.actu.co.il/ 


Joe Lieberman : « Les Etats-Unis s’opposeront à une décision unilatérale des Palestiniens »

[Lundi 16/11/2009 22:17]

 

En visite en Israël, une délégation de sénateurs américains a participé au « Forum Saban » qui se tient en ce moment. Joe Lieberman (Indép.) et Ted Kaufmann (Démocrates) ont tous deux affirmé lors de leur intervention que « les Etats-Unis ne permettraient jamais aux Palestiniens de déclarer leur indépendance de manière unilatérale ».

Joe Lieberman a insisté sur « la nécessité d’une solution négociée entre les deux parties », et Kaufmann a accusé les Palestiniens « de perdre du temps avec ce genre de déclarations car ils savent très bien que les Etats-Unis ne laisseront pas une telle initiative arriver devant l’ONU ».

Joseph Lieberman s’est aussi référé au dossier iranien, estimant « que s’il était d’accord avec l’approche de Barack Obama de vouloir tenter un dialogue avec Téhéran, il fallait admettre aujourd’hui que les Iraniens n’ont pas été à la hauteur et qu’il va probablement falloir changer de stratégie ». « Il faut trouver des moyens pour faire pression de manière forte sur le régime iranien sans que ce soit le peuple qui en pâtisse », a-t-il ajouté. Sur ce point, tous les membres de la délégation, Démocrates comme Républicains, étaient d’accord, tout comme sur leur soutien affiché à Israël.

Les USA s'insurgent contre l'auto-proclamation d'un État palestinien

Les États-Unis s'opposent à la création d'un État palestinien via une décision unilatérale à l'ONU, a affirmé lundi soir un responsable du département d'Etat américain.

Le négociateur palestinien, Saeb Erekat. 
PHOTO: AP , JPOST

"Nous soutenons la création d'un État palestinien mais sommes convaincus qu'il doit voir le jour par des négociations entre les deux parties", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly.

Lors d'une visite en Israël lundi, une délégation de sénateurs américains a qualifié l'idée de "perte de temps" et affirmé que l'Amérique apposerait vraisemblablement son veto face à une telle proposition devant le Conseil de sécurité.

Les sénateurs ont également exhorté les dirigeants arabes à ne pas soutenir cette mesure et à inciter les Israéliens et les Palestiniens à revenir à la table des négociations.

Quant à lui, le chef de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas désire faire pression à l'étranger pour faire reconnaître un État palestinien indépendant auprès des Nations unies.

Son conseiller Saeb Erekat, a en effet déclaré à une conférence de presse à Ramallah, qu'Abbas rencontrerait le président égyptien Hosni Moubarak au Caire mardi puis se rendrait en Argentine, au Brésil, en Colombie et au Mexique dans le but de promouvoir la reconnaissance d'un État palestinien par l'ONU.

"La direction palestinienne appelle le monde à soutenir cette démarche", a affirmé Erekat en ajoutant que des lettres avaient été envoyées aux membres de l'Union européenne pour s'attirer son soutien.

Abbas s'est tourné vers l'ONU après s'être vu refusé sa demande par Israël et les États-Unis de geler la construction dans les implantations comme condition préalable à la reprise des négociations.

Netanyahou s'est dit prêt à reprendre les pourparlers de paix immédiatement, sans conditions préalables. Propos qu'il a répétés lors du forum Saban dimanche soir.

Il a en outre prévenu que si les Palestiniens déclaraient leur indépendance unilatéralement, Israël saurait comment réagir, sans préciser ses propos.

 
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 13:54

L’AP appelle au boycott de deux compagnies françaises

[Mardi 17/11/2009 13:57]

 


Ca empêche peut-être les buldozers fous conduits par des terroristes de commettre des méfaits !!!!

Le progrès, On ne l'arrête pas !




Ils seront sans doute nombreux les Arabes palestiniens ou israéliens à profiter des commodités offertes par la modernité israélienne, et utiliser le tramway de Jérusalem lorsqu’il entrera en fonction. Cela n’empêche pas l’Autorité Palestinienne d’appeler cette semaine le monde arabe à rompre toutes relations économiques avec les deux compagnies françaises qui sont responsables de l’ouvrage dans la capitale israélienne, à savoir « Alstom » et « Veolia ».
Le directeur de cabinet d’Abou Mazen, Rafik Al-Husseini, participait lundi à une conférence de presse convoquée par le « Comité National pour le Boycott, les Sanctions et pour l’Annulation d’Investissements », qui est composé de diverses organisations palestiniennes, et il a lancé un appel pressant aux pays arabes. A cette conférence de presse anti-israélienne et dont le contenu n’avait absolument rien de religieux, participaient pourtant le Mufti de Jérusalem, le Sheikh Muhamad Hussein, et l’Archimandrite orthodoxe Atallah Hanna!!
Généralement, le Comité National du Boycott s’adresse aux pays européens, avec un certain succès d’ailleurs, puisque les sociétés « Alstom » et « Veolia » ont connue des déconvenues en Suède, en Grande-Bretagne, en Australie et même en France. A titre d’exemple, au mois de janvier dernier, l’ONG suédoise « Diakonia » annonçait que la société « Veolia » avait perdu un gigantesque de contrat de près de 2 milliards d’euros, concernant la gestion du métro de la capitale suédoise. A l’époque, l’Autorité des Transports Publics de Stockholm avait invoqué des « motifs commerciaux » à sa décision. Mais il s’est avéré ensuite qu’une campagne internationale, orchestrée par le Comité de Boycott et d’autres ONG, avait fait pression sur le Conseil Municipal de Stockholm, et que des pétitions signées par des milliers de citoyens étaient parvenues au Conseil à la veille de sa prise de décision. Les pétitionnaires exigeaient que soit choisi « un opérateur qui n’est pas associé à des violations du droit international humanitaire ». Le représentant de « Diakona », Joakim Wohlfeil, très heureux de cette décision, avait alors déclaré: « Ceci est un autre signe clair de l’importance pour les acteurs commerciaux de ne pas associer leur marque à des comportements anti-éthique, et en ce qui concerne les colonies illégales en territoire palestinien occupé, on peut déjà voir un mouvement des compagnies internationales qui cessent toute activité dans les colonies ».
Cette fois-ci, c’est la première fois que le Comité lance un appel aux pays arabes, en particulier à l’Arabie Saoudite et aux Emirats, leur demandant « de rompre tous les contrats qui les lient actuellement aux deux sociétés françaises qui construisent le tram de Jérusalem ». L’Arabie Saoudite a signé des accords d’un montant de plusieurs milliards de dollars avec « Alstom » portant sur la construction d’un TGV reliant La Mecque et Médine et d’une centrale électrique.
Rafik Al-Husseini a eu des mots durs envers ses « frères arabes qui poursuivent leurs relations économiques et commerciales avec les deux compagnies françaises, et qui ne remplissent pas leurs obligations de solidarité avec les Palestiniens malgré leurs appels incessants et ceux de le Ligue Arabe ». Plus modéré dans le ton, les responsables du Comité ont appelé les pays arabes « à traduire en actes les promesses qu’ils font lors des sommets internationaux arabes ou musulmans ».
Pour le Comité de Boycott, le Tramway de Jérusalem se trouve « en territoire occupé et donc, en violation du Droit international », et de nombreuses actions ont déjà été intentées, notamment en France pour « sanctionner » « Alstom » et « Veolia », coupables de collaborer avec « le colonialisme israélien ».

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