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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 18:05
 

 

Exclusif - Tableau de la menace nucléaire, ballistique, chimique et bactériologique de l'Iran - Vidéo

Par Aschkel

 Pour aschkel.info  et lessakele . 

 

Cette vidéo date de 2007, depuis 2003 Israël prévient du grave danger mais le monde tergiverse et l'Iran avance bien déterminé à poursuivre le but qu'il s'est fixé. Comme les révélations de Wikileaks le montre, le Proche et le Moyen Orient bien plus réaliste vivant sous une menace de plus en plus précise, nous rappelle que le temps de la fermeté est venu.

 

A la suite de cete vidéo vous trouverez un tableau et des cartes, ces données datent de 2009 et prouvent que l'Iran n'a aucun but pacifique. Les sanctions restent à ce jour inéficcaces.

 

 

 



D'autres documents en cliquant sur les bannières


Dossier Menace iranienne Bann Gil bann-oeil-de-l-epervier.jpg

 


 

 

 

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>IIran, Corée du nord et les autres : les missiles

>La menace du développement et de l'exportation de missiles par l'Iran

 

 

 

missiles-iraniens-copie-1.jpg

 

 

Avant la découverte de la centrale secrète de Qôm

>Accélération du développement du programme nucléaire militaire iranien

 

Cliquez pour aggrandir

 

  


Localité Latitude Longitude Nucléaire Chimique Bactériologique 
        MISSILES
               
  Abadan N30°21' E48°17'      
Abu Musa Island N25°52' E55°01'      
  Aliabad ?N34°47' ?E51°05'      
  Arak N34°05' E49°41'      
Bandar Abbas N27°11' E56°16'      
  Bonab N38°25' E45°54'      
Bushehr 28°51'N 50°53'E      
  Chalus N36°40' E51°25'      
  Damghan N36°10' E54°20'    
  Darkhovin N30°45' E48°24'      
  Dorud ?N36°00' ?E51°29'      
Esfahan N32°40' E51°40'  
  Esteghlal ---- ----      
  Fasa N28°56' E53°38'      
  Gamsar ?N35°40' ?E51°45'      
  Gostaresh N35°28' E48°53'      
  Hama N??°??' E??°??'      
  Islaker N??°??' E??°??'      
Karaj N35°50' E51°00'    
  Khorramabad N33°28' E48°21'      
Kukh-e-Barjamali N35°39' E51°39'      
Lavizan N35°46' E51°29'    
  Maghdad N??°??' E??°??'      
Manzariyeh N35°49' E51°28'      
  Mashhad N36°18' E59°35'      
  Mo'allem Kalaych N36°26' E50°29'      
  Neka N36°39' E53°17'      
  Okaraman N?? ?? E?? ??      
  Pairzan N??°??' E??°??'      
Parchin N35°31' E51°46'    
  Qazvin N36°15' E50°01'      
  Qeshm Island N26°57' E56°16'      
  Saghand N32°32' E55°15''      
  Saidabad N29°27' E55°40'      
  Sultanatabad N35°47' E51°28'      
  Sarji ?N32°46' ?E59°35'      
  Semnan N35°34' E53°23'      
  Shahriyar N35°39' E51°03'      
  Shiraz N29°36' E52°32'      
  Seman N35°07' E47°05'      
  Shahroud N36°25' E55°00'      
  Shargfabad N36°25' E55°00'      
  Sirri Island N25°54' E54°31'      
  Sirjan N29°27' E55°40'      
  Taba N??°??' E??°??'      
  Tabas N32°48' E60°13'      
  Tabriz N38°05' E46°15'    
Tehran N35°40' E51°25'    
  [Uranium Mines] various various      
  Yazd N31°55' E54°20'  

Nucléaire civil ou arme atomique. INFOgraphie

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 06:09

 

Dossier nucléaire iranien : une nouvelle étape clé franchie ?
Par .jpost.
05.12.10

 

 

Selon Ali Akbar Salehi, qui dirige l'Organisation atomique iranienne, l'Iran est capable de produire de l'énergie nucléaire dans sans aucune aide externe. Téhéran utilisait jusque-là du concentré d'uranium (yellowcake) acheté à l'Afrique du Sud dans les années 1970, pour soutenir le programme nucléaire du Shah.


Pour la première fois donc, le Régime des mollahs a extrait son propre uranium, rendant de fait caduques les sanctions de l'ONU prohibant l'importation du minerai qui, enrichi, peut servir à la fabrication d'énergie ou d'armes nucléaires.Il s'agit d'une nouvelle avancée dans son programme nucléaire, annoncée à la veille de l'ouverture d'un nouveau round de négociations sur le sujet avec l'Occident.

Salehi, a affirmé que l'Iran avait extrait du "yellowcake" de la mine de Gachin, dans le sud du pays, pour être acheminé vers Isaphan où il sera enrichi.

Toujours selon Salehi, également vice-président du pays, l'Iran est désormais capable de produire de l'énergie atomique sans aucune aide, depuis l'extraction de l'uranium jusqu'à son enrichissement et la production d'énergie.

L'Iran prévoit de surcroît l'inauguration d'une nouvelle mine d'uranium à Saghand, dont les réserves sont estimées à plus d'un 1,7 millions de tonnes d'uranium.

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 05:42

 

 

Dossier Menace iranienne

 

 

 

iran-menace.png

Infographie jcpa


Désormais, seule une action militaire peut stopper l'Iran nucléaire et ses effets désastreux

par le professeur Efraim Inbar, directeur du Centre Begin Sadate, Perspectives Paper No. 124

Date de publication: le 2 décembre 2010

 

Titre original : Halt Nuclear Iran

 

Traduction : 

objectif-info

 

Résumé : L'Iran nucléaire compromettrait la stabilité régionale du Moyen-Orient et aurait des implications de grande portée sur les affaires internationales. La localisation géographique de l'Iran le place en bonne position pour dominer le secteur stratégique de l'énergie et impulser une alliance anti-occidentale avec des pays producteurs de pétrole comme le Venezuela et la Russie. L'Iran cherche également à créer un corridor chiite radical à travers l'Irak, la Syrie et le Liban, et pourrait transférer des engins nucléaires à des groupes terroristes. Dans cette phase tardive, seule une action militaire peut arrêter la course de l'Iran vers la nucléarisation et prévenir ses conséquences désastreuses.

 

L'Iran continue à narguer la communauté internationale qui saouhaite le gel de son programme nucléaire. Téhéran pourra probablement surmonter les difficultés récentes de son programme d'enrichissement de l'uranium. Malheureusement, la diplomatie a suivi son cours, avec des sanctions économiques généralement dérisoires. Seule l'action militaire peut arrêter la course de l'Iran visant à se doter d'armes nucléaires.

 

L'inaction est dangereuse, car les ambitions nucléaires de l'Iran constituent une menace sérieuse pour le Moyen-Orient et elles ont des répercussions bien delà de la région. C'est pourquoi le premier ministre Benjamin Netanyahu a poussé le vice-président américain Joseph Biden à donner plus de poids à l'option militaire.

 iran-menace1.png

Infographie 

jcpa

Le programme nucléaire de l'Iran, surtout qu'il est couplé à des système balistiques à longue portée, menace la stabilité régionale du Moyen-Orient. Les alliés de l'Amérique comme Israël, la Turquie, l'Arabie Saoudite et les états arabes du Golfe, sont à la portée de ses engins, de même que plusieurs bases importantes des Etats-Unis. Les progrès à venir des missiles iraniens mettront en premier la plupart des capitales européennes –- et, par la suite, le continent nord-américain –- à portée d'une attaque nucléaire iranienne potentielle.

 

Un Iran nucléaire renforcerait son hégémonie dans le secteur stratégique de l'énergie du seul fait de sa position le long du Golfe Arabique riche en pétrole, et du bassin de la Mer Caspienne. Ces régions limitrophes forment une "ellipse de l'énergie," contenant plus de 70 pour cent des réserves prouvée de pétrole dans le monde et plus de 40 pour cent des réserves de gaz naturel.

 

En accroissant la capacité de l'Iran révolutionnaire d'intimider les gouvernements contrôlant une part de ces énormes réserves d'énergie, sa position dans la région et dans les affaires du monde se renforcerait. D'ailleurs, Téhéran semble en train d'arrêter une stratégie misant sur ses relations avec d'autres états producteurs de pétrole comme le Venezuela et la Russie, des pays anti-occidentaux, pour accroitre leur pouvoir commun sur le marché de l'énergie et affaiblir celui des acheteurs occidentaux.

 

Pour l'Occident, l'Iran nucléaire aurait également pour conséquence la perte d'états d'Asie centrale. Après l'effondrement de l'Union soviétique, ces nouveaux états ont adopté une orientation pro-occidentale en politique étrangère. Suite à l'émergence de l'Iran nucléaire, ils graviteront autour l'Iran ou essayeront de mettre leur sécurité sous le parapluie nucléaire de la Russie ou de la Chine, pays beaucoup plus proches de la région, et ils mettront fin à leur alignement sur l'Occident.

 

En outre, un arsenal nucléaire iranien compromettrait l'équilibre nucléaire précaire du sous-continent indien. Le Pakistan, pays voisin de l'Iran, devra ajuster son dispositif nucléaire. Cet ajustement se traduira inévitablement par une modification du dispositif nucléaire indien, aboutissant probablement à un nouvel équilibre nucléaire bien plus fragile.

 

Une fois nucléarisé, Téhéran, soutiendra plus activement les éléments radicaux chiites en Irak et agitera les communautés chiites dans les état du Golfe Arabique. Par ailleurs, Téhéran prête un appui décisif aux organisations terroristes comme le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique. Les entités terroristes se sentiront plus en sécurité et plus confiantes avec le support d'un Iran devenu nucléaire. Les Gardes de la révolution pourraient être assez téméraires pour transférer plusieurs bombes nucléaires à des organisations terroristes agissant par procuration. De telles organisations n'auraient pas le moindre scrupule moral à faire exploser un engin nucléaire dans un port européen ou américain.

 

L'Iran est l'allié de la Syrie, un autre état radical prédisposé à l'antiaméricanisme, cherche à créer un couloir radical chiite allant de l'Iran à la Méditerranée en passant par l'Irak, la Syrie et le Sud-Liban. Un tel couloir faciliterait la capacité iranienne de projeter sa puissance dans les Balkans, où trois états musulmans sont présents, la Bosnie, l'Albanie et le Kosovo. L'Iran nucléaire pourrait également encourager le radicalisation des musulmans d'Europe. Malheureusement, l'Europe n'a pas réussi la pleine intégration de ces minorités dans le tissu de ses sociétés.

 

L'Iran nucléaire peut se sentir assez fort pour déstabiliser la Turquie. Téhéran a essayé dans les années 90 de se mêler des affaires turques et de renforcer les extrémistes islamistes. Aujourd'hui, l'Iran révolutionnaire peut profiter de la crise d'identité de la Turquie pour la pousser sur le chemin de l'islamisme. Le gouvernement, mené par le Parti de la Justice et du Développement très engagé dans l'islamisme, évolue en direction de l'Iran.

 

L'Iran a déjà essayé au cours de l'été 2009, de saper le régime pro-occidental de Hosni Moubarak en Egypte. Les services de sécurité égyptiens ont capturé des agents du Hezbollah entrainés par l'Iran qui ont été envoyés en Egypte en passant par Gaza, dominée par le Hamas, pour opérer des sabotages et nouer des liens avec l'opposition islamiste égyptienne.

 

Par une réaction en chaine, l'Iran doté d'armes nucléaires conduirait à la prolifération nucléaire dans la région. Les dirigeants moyen-orientaux ne seront vraisemblablement pas convaincus par l'offre américaine d'un parapluie contre le chantage nucléaire iranien ou contre une attaque nucléaire réelle. Par conséquent, des états comme la Turquie, l'Egypte et l'Arabie Saoudite adopteront probablement des programmes nucléaires semblables, sapant de fait les bases du Traité de non-prolifération nucléaire.

 

Un Moyen-Orient multipolaire et nucléaire représente un cauchemar stratégique. L'exigüité géographique de la région, le défaut de systèmes d'alarme précoce, le stade rudimentaire des arsenaux nucléaires, les stratégies régionales qui autorisent les politiques de la corde raide et l'utilisation de la force, ainsi que la faible sensibilité aux coûts d'un échec, créeront un cauchemar stratégique. Une stratégie visant à contenir l'Iran en escomptant de dissuader les ayatollahs serait extrêmement problématique.

 

Les discussions sur les scénarios post-nucléaires de l'Iran sous-estiment les répercussions stratégiques d'un arsenal nucléaire iranien. Dans cette phase tardive, seule une action militaire peut empêcher la transformation régressive du grand Moyen-Orient en une région très brutale.

 

Efraim Inbar est professeur d'études politiques à l'université de Bar-Ilan et directeur du Centre d'études stratégiques Begin-Sadate. Une première version de cet article est parue dans Defense News, le 15 novembre 2010, p. 37

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 21:49

 

 

 

Une nouvelle unité spéciale protègera les experts nucléaires iraniens 


DEBKAfile  Reportage exclusif  5 Decembre 2010, 12:56 PM (GMT+02:00)

Tags:  Iran      scientists    security 

 

Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

http://www.debka.com/article/20429/

Le chef du nucléaire iranien parlant des nouvelles mesures de sécurité pour les équipes affectées au programme nucléaire. 

 

 

D’après les sources du renseignement de DEBKAfile, une unité spéciale chargée de fournir aux scientifiques nucléaires, à leurs domiciles et à leurs familles le même niveau de sécurité que celui des têtes du régime est en phase d’être mise en place conjointement par le Ministère des renseignements (MOIS), les Gardiens de la Révolution et les Brigades al Qods. Cette décision est intervenue à l’issue des conférences non-stop que les dirigeants iraniens ont tenu depuis le lundi 29 novembre, lorsque deux physiciens nucléaires de haut rang ont été atteints dans l’explosion de leurs véhicules par « des bombes sales » en pelin cœur de Téhéran. Le Prof. Majid Shahriari est mort sur le coup. Le Prof. Fereydoun Abbassi a été grièvement blessé. Leurs deux femmes ont été blessées.

 

Le Prof. Shahriari, le plus grand spécialiste de l’encryptage informatique du programme nucléaire iranien, dirigeait la guerre contre le [présumé] virus Stuxnet qui aurait incapacité des parties de ce programme, alors que le Prof. Abbassi, son supérieur par le rang, était directeur du projet d’enrichissement d’uranium des centrifugeuses de Natanz.


Les dirigeants iraniens ont été consternés par la facilité avec laquelle ces équipes de deux hommes montés à motocyclette ont été capables de se faufiler dans les embouteillages en plein cœur de Téhéran et de s’échapper, après des attaques séparées contre les véhicules des professeurs. Il est devenu évident que les scientifiques se trouvaient sous le coup de surveillances hostiles rapprochées depuis des mois, sans avoir attiré l’attention d’aucun corps du renseignement iranien. Deux autres failles sécuritaires sautant aux yeux devenaient alors évidentes :

 

 

1.Les bombes artisanales utilisées par les tueurs étaient de fabrication iranienne. Les concepteurs d’armement des Brigades al Qods les ont eux-mêmes développées à l’usage d’al Qaeda pour les attentats terroristes en Irak. Des fragments de ces bombes récupérées dans les deux voitures ont conduit les enquêteurs  à la découverte que les bombes qu’al Qods envoient en contrebande en Irak avaient été réacheminées vers Téhéran dans une opération clandestine « boomerang » mise au point par la partie prenante qui a orchestré les attentats contre les scientifiques.


2.  L’adresse du domicile du Prof. Shahriari a été trace – malgré même le fait qu’en mars dernier, sa famille et lui-même s’étaient volatilisés de leur domicile habituel et qu’ils avaient été relogés dans une résidence sécurisée sous la protection d’une unité gardant les sites nucléaires et ses directeurs.


Le Ministre du MOIS, Heydar Moslehi a suggéré qu’une pénétration en profondeur de cette unité pourrait avoir fourni aux agents ennemis son adresse secrète.

 

Le Président de la Commission à l’énergie atomique d’Iran, Ali Akhbar Salehi a mentionné durant la conférence en continu de Téhéran, la panique qui s’est emparée des équipes scientifiques, techniques et administratives, depuis l’attentat contre les deux professeurs. Les membres des équipes demandent pourquoi ils ne sont pas encore mieux protégés, onze moins après qu’un autre scientifique nucléaire, le Prof. Massoud Ali Mohammadi ait été assassiné par une main [encore] inconnue [à ce jour]. Beaucoup sont en quête d’un tout autre emploi.

 

 

La décision d’établir une nouvelle unité disposant de mesures de sécurité renforcées à l’attention de l’équipe du programme nucléaire et leurs familles a été prise afin de stopper cette ruée vers la sortie. Les responsables des mesures de sécurité actuelles seront tous renvoyés. Moslehi en personne, ainsi que le Général en chef des Gardiens de la Révolution, Ali Jafari et le Commandant des Brigades al Qods, le Général Qassem Suleimani prendront la responsabilité des nouvelles nominations et mesures.

 

 

Jusqu’à ce que la nouvelle unité soit en place, les instructions détaillées correspondant à la garde des VIP du gouvernement et de l’armée vaudront également pour la sécurité de l’équipe affectée au programme. On va fournir aux experts de haut rang des véhicules blindés capables de résister aux bombes artisanales et aux tirs de RPG.

 

 

Les nouvelles orientations sécuritaires dévoilées ici par DEBKAfileont été brutalement esquissées par Salehi, durant le week-end. « Nous avons poursuivi la mise en œuvre de mesures de protection pour des centaines de nos scientifiques et experts depuis l’an dernier », a-t-il précisé, « et, fondée sur de récentes décisions, nous allons  renforcer les mesures de protection multi-options et si nécessaire, franchir de nouvelles étapes ».

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 07:34

 

Merci à Vincent Eiffling pour ce reportage qui nous éclaire

 

Reportage en Iran - La jeunesse d'Iran et l'Occident par Vincent EIFFLING

chroniques-persanes

 

 

A peine rentré d'Iran, je jette un coup d'œil sur la revue de presse de l'actualité iranienne du mois de novembre et une dépêche me saute aux yeux : "Manifestation anti-américaine à Téhéran".
Cette manifestation qui s'est tenue le 4 novembre dernier s'avère être la commémoration de la prise d'otage à l'ambassade américaine par des étudiants islamistes. Les manifestants présent dans les rues sont principalement des jeunes écoliers et lycéens, aussi me semble-t-il judicieux de s'interroger sur le réel regard que portent ces jeunes sur le monde occidental.
Photo prise devant l'ancienne ambassade américaine à Téhéran. On peut y voir une représentation de la culture américaine, importée par les moyens audiovisuels, brulant la culture iranienne.
Dans les grandes villes à l'instar de Téhéran, l'Occident fascine, intrigue et suscite une curiosité à peine voilée en présence de l'étranger. Le désir de poser des questions est omniprésent. Les jeunes iraniens abordent par ailleurs un look branché inspiré directement par les stars américaines et européennes. Look qui tranche sévèrement avec l'image caricaturale que l'on peut avoir de l'Iran en Occident : dans un monde caractérisé par les interdits, cette jeunesse est devenue maître dans l'art de flirter avec les limites. 
Jeune couple dans les montagnes aux abords de Téhéran.

Jeune couple dans les montagnes aux abords de Téhéran.

En fin d'après midi, les jeunes rangent leurs planches de snowboard et retournent vers la capitale.
Les contrefaçons de marques occidentales abondent, les fast-foods s'inspirent dans leurs menus des burgers de l'oncle Sam et les pizzerias iraniennes n'ont rien à envier à celle de Little Italy. Les plus jeunes qui tapent la balle dans les rues portent fréquemment les maillots de grands clubs européens tels que Chelsea, Barcelone ou Manchester.
Des jeunes jouant au foot devant le mausolé de Khomeiny. L'un d'eux aborde un maillot du FC Barcelone. Au premier plan : une vieille femme 
en tchador.
Jeunes écolières au moment de la récréation du matin.
Jeune couple dans la ville de Shiraz.
A cela vient s'ajouter la possibilité de regarder la télévision occidentale grâce à une antenne satellite et de télécharger musiques et films sur internet. Aujourd'hui, il n'est pas rare d'observer de jeunes couples se tenant la main et le bras dans les parcs ou sur les rives des cours d'eau. Evidemment, l'Etat iranien a tenté de brider cette liberté de fait mais depuis que la boite de Pandore fut ouverte sous la présidence de Khatami, il n'y est pas arrivé.
Jeunes Iraniens sur la grand place d'Ispahan.
A Ispahan. Notez le nez opéré de la jeune fille. Ce genre de chirurgie esthétique est très répandu en Iran.
Ispahan.
Ispahan. 
L'Occident continue à faire rêver une jeunesse dans un pays où plus de 50% de la population à moins de 30 ans. Attention cependant à ne pas faire d'amalgame et à ne pas tirer trop de résolutions hâtives. Si la culture occidentale moderne et plus encore, l'hypothèse d'un éventuel visa pour les Etats-Unis continuent à exciter les imaginaires, un attrait pour les libertés individuelles d'Europe ou d'outre-Atlantique ne s'accompagne pas systématiquement d'un pro-américanisme en matière de politique. Cela constitue un point intéressant : alors que les opinions publiques occidentales s'imaginent une population iranienne aussi plongée dans l'obscurantisme que ses dirigeants, cette même population s'avère capable de dissocier gouvernement et population lorsqu'on l'interroge sur ses opinions à l'égard de l'Occident. Cependant, pour cette jeunesse bridée dans ses aspirations, il faut bien réaliser que la politique internationale est un sujet d'ordre totalement secondaire : les plus favorisés ne se font guère d'illusion sur la nature du régime et rêvent avant toute chose de quitter le pays, alors que les plus défavorisés se préoccupent avant tout d'avoir suffisamment de nourriture au quotidien. 
 Jeunes filles à Ispahan. Notez encore une fois le nez opéré.
 Jeunes à Ispahan. Remarquez les looks : de la veste en cuire et lunettes de soleil genre macho au pull à capuche de rapeur en passant par le chapeau de cow-boy.
Autrement dit, la jeunesse iranienne ne semble pas hostile dans les faits à l'égard de l'Occident, au contraire. Même parmi ceux qui défendent le régime, il apparaît assez facilement que le discours est avant tout rhétorique et ne répond en rien à une véritable obédience idéologique mais plutôt à la sauvegarde d'un intérêt personnel. Il en est ainsi pour de nombreux Bassidjis qui défendent leur position par les avantages qu'elle leur apporte : salaire, pouvoir, facilités pour entrer à l'université, service militaire raccourci, ... Aussi, bien que les mots émanant de leur bouche puissent prendre partie pour le régime, il est tout à fait possible que ce discours se tienne autour d'un fast-food à l'américaine avec un Coca sur la table et avec en fond sonore un CD reprenant les derniers titres de Lady Gaga ou de Britney Spears... Il importe de comprendre que beaucoup de jeunes présents à ces manifestations n'y sont pas par choix mais par obligation. Il en va ainsi pour de nombreuses manifestations pro-régime en Iran : le clergé, la police, les militaires et les fonctionnaires sont systématiquement présent, ce qui suffit déjà en soi à donner une impression de foule nécessaire à l'illusion d'une assise populaire... Sans compter les plus démunis que l'on apporte par bus en échange de sandwichs et d'une faible somme d'argent.
Une jeune étudiante, encore avec un nez opéré, sur la grand place d'Ispahan.
Non, la jeunesse iranienne n'est pas si différentes de la nôtre : elles partagent les mêmes modes en de nombreux domaines et aspirent aux mêmes rêves, à savoir la possibilité de connaître un bel avenir dans un monde sans contraintes injustifiées.
Jeunes filles jouant au volley-ball sur la grand place d'Ispahan.
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 19:04

 

Dossier Menace iranienne

 

shir.jpg

 

A lire

>Expert du nucléaire iranien kidnappé : nous fabriquons bien des bombes nucléaires

 

 

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche   spéciale n° 3414

 

Un employé enlevé révèle le lieu d´une centrale nucléaire secrète en Iran et le nom des scientifiques : "La centrale enrichissait de l´uranium jour et nuit dans le but d´obtenir la bombe atomique"

 

Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV :

http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2699.htm

 

Ci-dessous des extraits d´une interview d´Amir Hossein Shirani, employé d´une centrale nucléaire secrète enlevé par le groupe Jundallah – de l´opposition sunnite baloutche. L´interview a été diffusée sur Al-Arabiya le 27 novembre 2010.

 

"J´ai travaillé dans une centrale nucléaire secrète pendant trois ans."

 

Amir Hossein Shirani : Au nom de Dieu, le Clément et le Miséricordieux, je m´appelle Amir Hossein Shirani, fils de Mohammad. Mon n° d´identité est 2428 et je suis né en 1971. Je suis titulaire d´une licence.

 

Grâce à un membre de ma famille, l´ingénieur Ahmad Soltani, qui dirigeait une installation nucléaire secrète, j´ai travaillé dans cette centrale pendant trois ans. Alors que j´y travaillais, j´ai constaté que cette centrale servait à enrichir de l´uranium, nécessaire à l´élaboration d´une arme nucléaire. Cette installation était inconnue de toutes les agences de sécurité.

 

Interviewer : Quels étaient les sujets abordés lors des réunions dans cette installation ?

 

Amir Hossein Shirani : Dans cette installation secrète, des réunions étaient tenues. J´ai participé à plusieurs d´entre elles grâce à ma relation [de parenté] avec l´ingénieur Soltani. Lors de ces réunions, M. Soltani et d´autres ingénieurs disaient que puisque nos ennemis, comme l´Amérique et Israël, détiennent des armes atomiques, et puisque le Pakistan, pays voisin, détient [également] cette arme, nous devons aussi l´obtenir. Ils disaient que notre statut ne devait pas être inférieur à celui du Pakistan.

 

Interviewer : Qui dirigeait cette installation ? Pouvez-vous nommer les personnes ?

 

Liste des noms
 
Amir Hossein Shirani : Les noms des ingénieurs et des directeurs sont, par exemple : l´ingénieur Aghazadeh, aussi connu sous le nom de Hajji, en charge de la supervision et de l´inspection générale des groupes de travail. Il faisant une fois par semaine le voyage de Téhéran à Ispahan pour mener l´inspection.

 

L´ingénieur Ahmad Soltani, qui habite en haut de la rue Charbagh à Ispahan, dirigeait mon groupe de travail.

 

L´ingénieur Reza Pasandi, l´un des ingénieurs et conseillers de Soltani, habite la rue Charbagh, à Ispahan.

 

L´ingénieur Ali Farahamnd, l´un des conseillers et experts de Soltani, habite la rue Khadjou à Ispahan.

 

L´ingénieur Mohammad Tavakkoli vit à Darvazeh Shiraz à Ispahan.

 

L´ingénieur Ghanbarian et l´ingénieur Ghassemi, qui font partie des experts de la centrale, vivent dans un immeuble résidentiel de la rue Abbasabbad, à Ispahan.

 

L´ingénieur Adeli habite à Shahin Shahr, dans le nord-est d´Ispahan.

 

Interviewer : Combien de personnes travaillent dans cette centrale ?

 

"Chaque équipe comprend cinquante membres. Ils travaillent 24 heures sur 24 à l´enrichissement d´uranium."

 

Amir Hossein Shirani : Il y a trois équipes qui se relaient. Chaque équipe comprend cinquante membres. Ils travaillent 24 heures sur 24 à l´enrichissement d´uranium.

 

Interviewer : Quelle est l´adresse exacte de cette centrale ?

 

Amir Hossein Shirani : Elle se trouve à 15 km au sud-est d´Ispahan, en face d´un village du nom de Baran Shomali.

 

Interviewer : Quelles institutions envoyaient des personnes surveiller cette centrale ?

 

Amir Hossein Shirani : Différentes institutions, telles que le bureau du Guide, le bureau du Président, le ministère du Renseignement, et le Corps des Gardiens de la Révolution islamique.

 

"Tout ce qu´ils faisaient, c´était enrichir de l´uranium nuit et jour, dans le but d´obtenir la bombe atomique"

 

Interviewer : Ils disent ne pas vouloir fabriquer d´armes nucléaires, mais utiliser [l´énergie nucléaire] à des fins uniquement agricoles, médicales et industrielles. Pouvez-vous confirmer ces affirmations de l´Iran ?

 

Amir Hossein Shirani : Non. A l´époque où je travaillais dans cette centrale, ces objectifs pacifiques n´étaient pas évoqués lors des réunions et n´étaient pas évidents. Tout ce qu´ils faisaient, c´était enrichir de l´uranium nuit et jour, dans le but d´obtenir la bombe atomique, dans le but de menacer les pays arabes et le [reste du] monde." (…)   

 

 

 

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à :memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 12:32

 

N. Sarkozy: La Corée du Nord utilise la crise pour couvrir ses transferts de composants nucléaires à l’Iran 


DEBKAfile Reportage exclusif 2 Décembre 2010 9:43 AM (GMT+02:00)

 

 

Adaptation  : Marc Brzustowski


Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/20414/

 


 

 

France's President Nicolas Sarkozy gestures as he speaks during a round table meeting on rurality, in Bonneval, France on Thursday, Oct. 21, 2010.

Nicolas Sarkozy – pressions discrètes en direction de Washington

 

Lors de contacts discrets, le Président français Nicolas Sarkozy avertit que la Corée du Nord utilise la crise avec le Sud pour couvrir ses transferts planifiés de pièces de systèmes d’armement nucléaire et de centrifugeuses ultra-rapides d’enrichissement d’uranium  à l’Iran, qui devraient permettre à l’Iran de se lancer dans la production de bombes dès la première moitié de 2011. Ce sont des sources du renseignement deDEBKAfile' qui l’indiquent. Le Président français a demandé aux dirigeants pro-occidentaux du Golfe Arabo-persique de tenter de persuader le Président Barack Obama de décider d’une action militaire contre la Corée du Nord – non seulement à cause de son agression contre le Sud, mais également afin d'interrompre l’assistance nucléaire de Pyongyang à Téhéran.

 

 

Nos sources mentionnent des appels téléphoniques urgents et secrets en provenance de l’Elysée à destination de l’hôpital New-yorkais où le Roi Abdallah se repose en convalescence, après une opération chirurgicale, adressés au Ministre des Affaires étrangères, le Prince Saoud al-Faiçal et au chef des renseignements, le Prince Moqrin Ben Abdul Aziz, aussi bien qu’envers l’Emir du Koweit, le Cheikh Sabah al Ahmad al Sabah. Il leur a demandé d’employer toute leur influence afin d’appuyer lourdement une action urgente. Selon l’opinion de Sarkozy, l’Iran n’est d’accord de rencontrer les représentants des six grandes puissances, pour de supposées négociations en décembre, que dans le cadre d'une nouvelle manœuvre pour gagner du temps, jusqu’à ce que ces composants coréens supplémentaires lui parviennent bien en main. Il a indiqué aux dirigeants du Golfe qu’il avait été informé par des sources hautement crédibles que ces pièces détachées en provenance de Corée du Nord aideraient grandement l’Iran à résoudre les problèmes techniques qui empoisonnent la mise en œuvre de son programme et suspendent ses progrès réels.


Nos sources mentionnent également une session de débriefing à huis-clos qui s’est tenue à Paris, en présence du Président, il y a quelques jours, réunissant de hauts-responsables, lors de laquelle il a exposé les motifs de ses avertissements. Il a, notamment, trouvé que c’était une erreur tactique de la part du Président Obama de masser des forces aériennes et navales tout autour des rives iraniennes durant les mois précédents afin de maintenir la République islamique sous haute pression militaire, en vue de ces seules négociations nucléaires. Ces unités, a-t-il déclaré, seraient bien mieux employées dans l’encerclement de la Corée du Nord, avec l’objectif de bloquer son exportation de composants nucléaires vers l’Iran. La mer est la seule voie d’expédition possible vers Téhéran, pour Pyongyang, a expliqué Sarkozy. Si nous travaillons tous ensemble (Les Etats-Unis, la France, l’Arabie Saoudite et les autres Emirats du Golfe), a-t-il ajouté, nous pouvons encore faire avorter ce projet.

 


Les sources de DEBKAfile dans l’armée précisent que le déploiement naval et aérien américano-français face à l’Iran comprend deux porte-avions américains et un français : l’USS Truman, l’USS Lincoln et leCharles De Gaulle et leur force de frappe. Plusieurs navires de guerre britanniques et allemands ont rejoint cette armada. Des sources rompues aux débriefings de Sarkozy le citent en train de réaffirmer que l’USS Lincoln aurait dû être dépêché en direction de la Mer Jaune avant que la crise ne se mette en éruption lors du bombardement par la Corée du Nord d’une île sud-coréenne durant la troisième semaine de novembre. Il aurait alors ordonné au Charles de Gaulle de rejoindre le porte-avion américain autour du théâtre de guerre avec la Corée.

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 09:14

 

 

Nasrallah - "la décision de guerre et de paix est entre les mains de la résistance" 

Caricature souhaits de 'Hanouccah Saméah' de la part de la République Islamique d'Iran - Presse Israelienne

 

 

 

Sous les pieds et à la barbe de la FINUL (ONU)...

BD sud Liban

 

Hier nous vous parlions de la capacité de nuisance du 'Hezbollah dont Israël connait les moindres détails (voir les vidéos).

>Israël : Le Hezbollah possède un arsenal "de plus de 40 000 roquettes " Vidéo

Lors d'un exercice régulier de l'Armée israélienne à sa fontière nord, le 'Hezbollah a montré une fois de plus sa nervosité, mais surtout apporte toujours davantage la preuve que ses terroristes sans foi ni loi dirigés par l'Iran n'ont qu'un but mettre la région à feu et à sang. Le sort du Liban leur importe peu...........

 

De nos voisins libanais - lorientlejour

Israël a multiplié ses actions hier le long de la ligne bleue : ses soldats postés dans les lieux-dits Sammaka et Roueissate el-Aalam, sis dans les collines de Kfarchouba, ont tiré à l'arme moyenne et lourde pendant une demi-heure sur les positions avoisinantes, le tout sous un survol intensif d'hélicoptères qui s'est étendu jusqu'aux pistes de ski situées au sud-ouest du mont Hermon. 
De même, les patrouilles militaires étaient nombreuses du côté de la position dite de Fachkoul et de la colline de Tahra à l'intérieur de la partie occupée du village de Abbassiyé : des bulldozers creusaient des tranchées sous la surveillance de plusieurs Hummers. 

Du côté libanais, soldats et blindés ont également patrouillé entre Ghajar-Nord jusqu'à la frontière avec la colonie de Metulla et la colline Aabad.
Il est à noter, selon une source militaire rapportée par l'agence al-Markaziya, que les Israéliens ont rapproché des équipements de surveillance et d'espionnage de l'autre côté de la porte de Fatima. Une source proche de la Finul a assuré que cela est destiné à mesurer la vitesse du vent, ce qu'une source sudiste, toujours citée par al-Markaziya, a formellement démenti. Signalons à ce sujet que le ministre des Télécommunications Charbel Nahas a jugé que les actions entreprises par son département et visant à dévoiler les infiltrations par Israël du réseau étaient un « devoir ».
Parallèlement à cela, des sources proches du Hezbollah, citées par le quotidien koweïtien al-Raï, ont affirmé que « pour la première fois depuis la création d'Israël, la décision de guerre et de paix est entre les mains de la résistance », et ce « depuis 2010. La résistance peut entamer la bataille si elle le souhaite et nos dépôts regorgent d'armes en tout genre », ont indiqué ces mêmes sources.
Elles révèlent aussi que le Hezb a parachevé son « plan des tunnels » et qu'il a « hâte » de se frotter aux soldats israéliens sous terre, à l'intérieur de ces tunnels. « Les masques anti-armes biologiques et chimiques sont fin prêts », ont-elles ajouté, indiquant que la résistance a construit « dans ces réseaux souterrains des » pièges presque identiques à ceux des pharaons égyptiens ; on dirait les films d'Indiana Jones, a commenté un responsable hezbollahi chargé du terrain. Il raconte que ces tunnels ne ressemblent pas à ceux de Tora Bora en Afghanistan, « ce qui fait que les Israéliens ne pourront profiter de rien à ce niveau ».
Signalons que l'élue républicaine de la Chambre des représentants, Ileana Ros-Lehtinen, a exprimé ses inquiétudes au sujet de l'influence du Hezbollah au Liban, qu'elle juge « croissante ».
« Je suis inquiète du fait que les efforts américains et internationaux au Liban ne fassent pas avancer les objectifs cruciaux concernant la souveraineté libanaise et la sécurité régionale », a-t-elle indiqué à l'issue d'un entretien avec l'envoyé spécial de l'ONU pour le Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen.

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 05:30

 

 

Dossier Menace iranienne

 

Iran's President Mahmoud Ahmadinejad is welcomed by Venezuela's President Hugo Chavez at Miraflores Palace in Caracas

 

L'Iran prévoit de construire une base de missiles au Venezuela 

Source 

welt



Merci à 

EoZ


Adapté par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Articles associés

>

Téhéran et Caracas pour une relation stratégique forte, visant à éliminer la domination occidentale des affaires mondiales



>

 

L’Axe Iran/Venezuela emergent, Robert M.MORGENTHAU

 

 

 

L'Iran prévoit d'installer des missiles de moyenne portée sur le sol vénézuélien et renforcer sa coopération stratégique  avec le régime d'Hugo Chávez. "Welt Online" a appris de sources de sécurité occidentales qu'un accord entre les deux pays a été signé au cours de la dernière visite du président vénézuélien à Téhéran  le 19 Octobre . Le contrat non divulgué auparavant prévoit la création d'une base militaire exploitée conjointement au Venezuela pour le développement conjoint de missiles sol-sol. 


L'accord fait suite à une recommandation du Conseil suprême de la sécurité du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et du chef religieux Ali Khamenei il ya quelques mois. Selon les informations de ce journal, le Conseil de sécurité avait proposé une installation militaire conjointe sur le sol vénézuélien pour augmenter le pouvoir de dissuasion de l'Iran contre l'Occident. La coopération serait un moyen pour l'Iran de mettre en place une base stratégique dans le continent sud-américain - (contre les " Etats-Unis "sur l'arrière). 

"Welt Online» a appris que le Venezuela a accepté de permettre à l'Iran d'établir une base militaire, qui serait habitée par les Gardiens de la Révoltion iranienne et des soldats vénézuéliens. 

Cette  base serait principalement un lieu de stockage pour une réserve stratégique d'armes iraniennes.

En outre, l'Iran a donné son autorisation pour que les missiles soient utilisés en cas d'urgence. En retour, l'accord stipule que le Venezuela pourra utiliser la base pour ses «besoins nationaux». Cela permettrait d'accroître la menace sur ses voisins comme la Colombie.

L'Iran s'est aussi engagé à aider le Venezuela sur le plan technique au niveau de la conception de missiles, tels que la formation intensive de techniciens. 

Il est également prévu le développement conjoint d'un missile sol-sol, sur la base de la vaste expérience des Iraniens. L'accord prévoit également de déménager des missiles iraniens Shahab 3 (de 1300-1500 km), des missiles Scud-B (285-330 km) et de missiles Scud-C lanceurs (300, 500 et 700 km) sur la nouvelle base. 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 05:19

 

logo wikileaks Dossier Menace iranienne

 

 

Etrange, de la part du "Courrier International", ou hommage du vice à la vertu? Le choix de la vérité?

courrierinternational

 

Wikileaks - Israël avait raison sur toute la ligne !

 

Le monde entier, notamment le monde arabe, est terrifié par la menace nucléaire iranienne. Mais l’Etat hébreu est le seul à avoir eu le courage de le dire ouvertement.

02.12.2010 | Sever Plocker | Yediot Aharonot

Si WikiLeaks n’existait pas, Israël devrait l’inventer. Une vérité qui ne laisse place à aucune ambiguïté a éclaté au grand jour. Le monde entier, et pas seulement Israël, est terrifié par la menace nucléaire iranienne. La nucléarisation de l’Iran ne relève pas de la paranoïa israélienne, comme certains le prétendent. De Riyad à Moscou, les dirigeants du monde en perdent le sommeil. La question iranienne est le fil conducteur des centaines de milliers de documents rendus publics par WikiLeaks. Il en ressort que le monde attend d’Israël et des Etats-Unis, dans cet ordre, qu’ils fassent quelque chose pour barrer la route au “Hitler de Téhéran”.

Les fuites ne portent pas atteinte à la politique étrangère de Washington ; elles viennent étayer la principale thèse avancée par deux gouvernements américains, qui s’avère incroyablement similaire au message central du discours officiel israélien : l’Iran représente la plus grande menace, claire et immédiate, pour la stabilité du monde, lequel doit agir pour supprimer cette tumeur maligne. Tout le reste est secondaire.

Certains médias ont tenté d’exagérer l’importance d’un ordre qu’aurait donné la secrétaire d’Etat Hillary Clinton au personnel diplomatique américain, consistant à espionner des hauts fonctionnaires des Nations unies. Mais, si l’on étudie d’un peu plus près les documents, on s’aper cevra que l’étroite coopération entre certains fonctionnaires de l’ONU et le Hamas ou le Hezbollah, était effectivement une source de préoccupation. Là encore, c’est une question qu’Israël avait fréquemment soulevée.

Le fait est que, jusqu’ici, rien dans la masse des révélations n’a jeté une lumière défavorable sur Israël. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou s’en sort (relativement) indemne, tout comme son prédécesseur Ehoud Olmert. Même la déclaration du chef sortant du Mossad, Meir Dagan [Tamir Pardo lui succédera au 1er janvier 2011], sur la nécessité pour les Etats-Unis d’encourager la révolte des intellectuels et des étudiants en Iran s’inscrit dans une vision du monde démocratique – et dans une longue expérience en matière de renversement des dictatures. Les politiques étrangère et de défense d’Israël n’ont sans doute jamais été autant confortées ces dernières années que le dimanche 28 novembre dernier. Au moins sur le front iranien, et apparemment pour bien d’autres questions également, les dirigeants du monde, y compris du monde arabe, pensent comme nous, même s’ils ont honte de le reconnaître. Une honte que WikiLeaks a montrée au grand jour.

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