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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 11:45

Les précautions de l'Iran (TTU.fr)



Par Gilles



 

http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/lesprecautionsde.html


Alors que le second essai d’un missile Sejil-2, d’une portée d’au moins 2 000 km, le mois dernier, vient souligner l’accélération du programme balistique iranien, Téhéran a entrepris d’importants travaux visant à disperser et à enterrer ses sites de lancements.

Les installations situées à proximité du camp de l’imam Ali, à l’ouest de Khorramābād, ont ainsi été activement développées depuis 2008. La base de l’imam Ali, à Khorramābād, abritait déjà la brigade al-Hadid, des gardiens de la Révolution, qui disposent d’au moins cinq batteries de trois lanceurs.


Les travaux au nord des premières installations, dans une zone située au cœur d’un relief accidenté, se démarquent du complexe de l’Imam Ali avec de nombreuses installations creusées dans la montagne, disposant de larges entrées, ce qui laisse présumer que le site peut abriter des lanceurs balistiques. Une solution qui doit permettre à Téhéran de disposer d’installations de préparation, notamment pour le remplissage des réservoirs des Shahab 3 et des Shahab 3M, à l’abri de moyens de détection américains et israéliens. Deux zones clairement dégagées à proximité des tunnels de Khorramābād permettent une mise en batterie rapide des lanceurs.


Ces nouvelles installations complètent celles du site de Kermânchâh, développées depuis le milieu des années 90, et un complexe similaire situé près de Tabriz. Ce dernier apparaît cependant bien plus exposé à une frappe aérienne que Khorramābād et Kermânchâh, vu sa localisation au cœur d’une vaste plaine et sa proximité avec la frontière turque.

Des observations satellites laissent apparaître ce qui semble être des travaux de construction d’au moins deux silos de lancements enterrés. Certains observateurs s’interrogent néanmoins sur l’opportunité pour Téhéran de figer ainsi ses missiles, en les rendant vulnérables à des munitions “bunker-busters”, type BLU-109, BLU-113 et BLU-116.


De fait, pour plusieurs experts, le programme balistique iranien Tabriz ne constituerait qu’un centre d’essai balistique et un site de déploiement secondaire. A noter que les installations de Khorramābād et de Kermânchâh sont situées à 1 200 km des centres urbains israéliens, qui se trouvent donc ainsi en limite de portée des Shahab 3M, alors que les capacités de guidage de ces engins sont aujourd’hui limitées.

Tel-Aviv estime les stocks iraniens de Shahab 3 à une centaine d’engins et une quarantaine de lanceurs. Deux à trois lanceurs de type Sejil-2 seraient également opérationnels. Ces stocks devraient cependant s’accroître rapidement, l’objectif de Téhéran étant de disposer, à l’horizon 2015, de 500 lanceurs et d’un millier de missiles, dont une partie à propulsion solide, d’une portée de 2 000 à 2 500 km.


Enfin, il faut noter que l’Iran dispose aussi de sites plus au sud du pays. L’un est installé à proximité de Shiraz, probablement pour constituer un second rideau balistique, mais également orienté vers des cibles dans le Golfe. Un autre site est situé à moins de 350 km de la nouvelle base française aux EAU.


vendredi, 22 mai 2009

CNRI - Selon les informations obtenues par l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) à l'intérieur de l'Iran, le missile « Sejil 2 » est capable de transporter des ogives nucléaires et fait partie du programme des mollahs pour se doter d’armes atomique. Le régime clérical a annoncé le 20 mai qu'il avait effectué ce tir d’essai avec succès.

La portée de ce missile, supérieure au Shahab3, est de 2500 kilomètres, et peut atteindre certains pays européens. Afin d'éviter les critiques internationales et un renforcement des sanctions, le régime s'abstient d'en annoncer la véritable portée.

Il s'agit d'un missile à deux étages, ce qui lui permet d'avoir une plus longue portée, avec une mpropulsion à combustible solide, ce qui constitue une nouvelle technologie dans les missiles balistiques des mollahs.

Le Sejil 2 a été fabriqué par l'Organisation de l’industrie aérospatiale (OIA) du ministère de la Défense, à savoir le Groupe industriel Bakeri et le groupe industriel Hemmat (filiales de l’OIA) situé dans la région de Khojir, à l'est de Téhéran. La majeure partie du missile a été fabriquée par la Bakeri. L'OIA a été développée de manière significative sous la présidence Ahmadinejad.

Le commandant du Groupe industiel Bakeri est Mehrdad Akhlaqi Ketabchi, des gardiens de la révolution, et le commandant de Hemmat est Nasser Maleki, lui aussi des gardiens de la révolution. Ces deux hommes ainsi que les groupes industriels impliqués dans la fabrication de missiles, figurent sur la résolution 1747 du Conseil de sécurité de l’ONU et sur la liste des sanctions du gouvernement américain.

En l'absence d'une politique de la communauté internationale et profitant de la politique occidentale de complaisance doublée d’appels répétés à des négociations, la dictature religieuse a intensifié ses efforts pour se doter de la bombe atomique et élargir son arsenal de missiles.

La Résistance iranienne met en garde contre les menaces immédiates posées par le régime des mollahs à la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde. Il appelle également le Conseil de sécurité de l’ONU à lui imposer sans délai des sanctions technologiques, diplomatiques, en armes et en pétrole.

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 04:45

Pensées pour toutes ces femmes bafouées








http://www.kabyles.net/Les-martyres-du-voile-on-connait,04503.html

Des dizaines et des dizaines de femmes sont victimes tous les jours de la terreur islamique. Des femmes et des filles qu’on assassine parce qu’elles refusent de porter le voile de la soumission et de la misogynie maladive de l’islam. Le texte qui suit parle d’une jeune fille kabyle qui a refusé le dictat islamique. Mais d’elles, jamais Albadji et ses frères islamistes ne souffleront mot.

On commençait à s’ennuyer sérieusement, ces derniers jours, et les animateurs de la chaîne Al-Jazeera avaient la mine triste et renfrognée des correspondants de guerre privés de leurs jouets. Comme c’est beau la guerre en Palestine, décrite à partir du gros porte-avion américain « Le Qatar », équipé des tout derniers fleurons de la technologie de l’image ! Même la sortie du Premier ministre turc, Erdogan, à Davos, n’a pas relancé la machine à exulter. Erdogan, pour les masochistes arabes, c’est l’incarnation du rêve ottoman qui n’a absolument rien à voir avec le rêve américain, version Obama.

Dans le rêve ottoman, Obama pourrait prétendre, au mieux, aux hautes fonctions d’eunuque du gynécée impérial. Le rêve ottoman des Arabes, nostalgiques et masochistes, c’est Erdogan bombardant les Kurdes du nord de l’Irak. Erdogan niant le génocide arménien, réprimant le « rêve kurde » mais dénonçant à tue-tête le massacre des dernières tribus palestiniennes. C’est le dirigeant turc madré qui se paye une pinte de popularité à bon compte : on claque la porte à Davos, mais on garde entrouverte celle de l’Union européenne. Je suis désolé d’avoir à le dire : les islamistes turcs sont plus intelligents que les nôtres parce qu’ils pensent d’abord Turquie. Ils ne pensent pas à casser les branches de l’arbre pour accéder au fruit, sachant que celui-ci va tomber et qu’il n’y aura plus qu’à le ramasser. Oui, Messieurs et Mesdames les députés salariés de l’Etat-providence : Erdogan n’est pas plus disposé que vous à mourir à (pour) Ghaza.



Après tout, c’est facile de rêver au rétablissement du khalifat, dont on n’a pas expérimenté le joug. C’est tellement plus commode de pleurer dans les chaumières et sur les plateaux des télévisions à la vue des enfants palestiniens bombardés au phosphore blanc. Des images comme celles-là vous prennent aux tripes, pour peu que vous ayez trop à cœur d’oublier les bébés égorgés ou rôtis au four, entre Mitidja et Ouarsenis. Al-Jazeera n’avait pas encore mobilisé ses caméras et ses « pleureuses » pour une cause qui n’a pas fait 1 500 morts mais cent fois plus au moins, excusez du peu ! Il est vrai que les tueries, chez nous, se déroulent en circuit interne, en « studio » en quelque sorte, sans l’émir du Qatar pour nous filmer et pour compatir. Circulez ! Il n’y a rien à voir : ce sont des Algériens qui massacrent d’autres Algériens ! D’accord pour l’amnésie collective. Vous ne voulez pas vous embrouiller les idées à l’heure de la réconciliation nationale et du troisième mandat, à votre aise !

Permettez seulement, Mesdames et Messieurs les députés, sénateurs du tiers, du quart et d’ailleurs. Permettez qu’après avoir sincèrement pleuré les enfants palestiniens, loin des caméras, je verse une larme furtive pour Katia. Ce prénom ne vous dit rien ? Il devrait pourtant : Katia Bengana a été froidement, et lucidement, assassinée, il y aura quinze ans ce 28 février, pour avoir refusé de porter le voile. C’est dur d’évoquer ce symbole du refus d’obtempérer aux injonctions religieuses et terroristes, surtout en cette période. En ces temps de disette morale et sociale où ce n’est plus le voile qui fait débat mais sa couleur et la façon de le porter. Je ne crois pas que Katia aurait fini, aujourd’hui, par mettre le hidjab si ses assassins lui avaient donné un sursis.

Mais à voir comment nos femmes se précipitent aujourd’hui pour obéir aux bourreaux de Katia, sans avoir un pistolet sur la tempe, je m’interroge : cette Algérie-là, soumise et résignée, mérite-t-elle que Katia se soit sacrifiée pour elle ? Je suis tenté de répondre par non, mais je sais que lorsque je suis saisi par le découragement et assailli par le sentiment d’appartenir à une minorité en voie de disparition, je m’accroche au souvenir de Katia. Elle est l’oriflamme d’une lignée d’hommes et de femmes qui sont morts, assassinés ou tués à petit feu, sans renier leurs idées. C’est à elle et à ses compagnons que je pense lorsque j’entends, ça et là, des appels m’invitant à oublier Katia pour Ghaza. Or, je sais que pour les dizaines de Katia qui ont péri sous les bombes israéliennes, il y en a encore des dizaines qui vont sentir à nouveau le joug du Hamas. Ceux qui saluent de façon inconsidérée la « victoire » du Hamas oublient la première « victoire » du mouvement intégriste il y a moins de deux ans. C’était lorsque les paramilitaires du Hamas avaient balancé du 16e étage de la plus haute tour de Ghaza un dirigeant du mouvement rival le Fatah [*].

Aujourd’hui, les brigades militaro-policières du Hamas paradent parmi les ruines avec des uniformes soudain ressortis de leurs cachettes. A Ghaza, raconte la correspondante du quotidien Al-Qabas, le keffieh traditionnel palestinien strié de bandes noires n’est plus de mise. Plus personne n’ose le porter parce qu’il est la marque d’identification du Fatah. En revanche, le keffieh à bandes vertes du Hamas et celui à bandes rouges du Front populaire sont omni-présents. L’espionnite et la délation créent un climat de peur et de suspicion, aggravé par les enlèvements et les exécutions sommaires. Des paramilitaires du Hamas tirent des balles dans les genoux des militants et sympathisants du Fatah pour les réduire à l’immobilité. Ils appellent ça les assigner à résidence. Ceux qui peuvent encore bouger, malgré leurs blessures, ne sont autorisés à sortir de chez eux que le vendredi pour aller à la mosquée. Quant aux blessés, victimes du Hamas, transférés dans les hôpitaux, il est parfois impossible de les retrouver. Notre consœur qui se renseignait sur deux d’entre eux a été immédiatement entourée par des éléments du Hamas qui ont contrôlé son identité. Ils l’ont appelée à plus de prudence sous prétexte que Ghaza fourmillait d’espions et d’indicateurs du Mossad. Or, relève encore la journaliste, s’il y a des indicateurs qui font peur, ce sont ceux du Hamas. Plus personne n’ose exprimer ouvertement son opinion : la moindre critique contre la « résistance » ou la formulation d’un doute sur la « victoire » sont immédiatement réprimées. La correspondante d’Al-Qabas craint, enfin, que si la chasse aux éléments du Fatah se poursuit, il y ait des actes de représailles similaires en Cisjordanie.

Comme on ne peut pas tout mettre sur le dos des Israéliens, sachez que, pendant l’offensive meurtrière sur Ghaza, l’usine à fatwas n’a pas cessé de fonctionner, produisant des armes, fatales aux femmes, comme d’habitude. La première fatwa, d’une sommité saoudienne, décrète qu’une petite fille doit être mariée dès l’âge de dix ans. Ceci, en réaction à l’affaire de la petite Yéménite de dix ans, mariée à un « vieux » de trente ans et qui a obtenu le divorce. La seconde fatwa s’adresse aux femmes dont l’état de santé nécessiterait un transfert par ambulance. Elles ne doivent pas se retrouver seules en compagnie d’un infirmier ou d’un réanimateur à l’arrière de l’ambulance. Ce qui est assimilable à une promiscuité illégitime et donc répréhensible. Toute dame, gravement malade, doit exiger que l’ambulancier soit de sexe féminin, ou accompagné d’un tiers. La promiscuité en triangle n’ayant pas été encore examinée par les théologiens spécialisés en soins intensifs.

Dans la revue électronique laïque, Al-Awane, l’Egyptienne Assia Ghanem se penche sur cette manie qu’ont les Arabes d’appeler le ciel à leur rescousse. Elle affirme avoir entendu lors d’un prêche dans une mosquée voisine cette invocation que je vous livre traduite ainsi : « Dieu ! Frappe les agresseurs par le fer d’autres agresseurs ! Et fais que nous sortions indemnes de leur mêlée ! Fais-nous hériter de leurs terres, de leurs maisons, de leurs femmes et de leurs biens ! » Amen !

Ahmed Halli


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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 18:06

[Jeudi 07/16/2009 16:43]

 


Jérusalem a accusé l’Iran et la Syrie de violer de façon « directe et flagrante » les résolutions de l’Onu après les explosions qui se sont produites mardi dans un entrepôt d’armes du Hezbollah, au Sud Liban, non loin de la frontière avec Israël. 

Le porte-parole du gouvernement, Mark Reguev, a souligné que les deux pays procuraient toujours des armes à l’organisation terroriste d’obédience chiite, allant ainsi à l’encontre des décisions prises lors du cessez-le-feu proclamé par l’Onu, qui a mis fin à la deuxième guerre du Liban en été 2006. De son côté, Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a annoncé qu’Israël envisageait sérieusement de porter plainte officiellement aux Nations unies.

Selon des sources officielles libanaises, les explosions ont été provoquées par un incendie qui s’est déclaré dans cet arsenal du Hezbollah installé dans une habitation et comprenant notamment un grand nombre de roquettes et d’obus de mortier.

Les forces de la Finul, censées protéger la région, ont admis elles aussi qu’il s’agissait d’une « violation flagrante » du cessez-le-feu mais les observateurs de l’Onu n’ont pas été autorisés à s’approcher du lieu de l’explosion, dont l’accès a été interdit par le Hezbollah.

Commentant ce grave incident, un haut responsable israélien a souligné que jusqu’à présent, les forces de la Finul n’avaient pas encore fini de démanteler toutes les armes qui  ont été découvertes sur place. « Cela témoigne de la taille de cet entrepôt et nous avons les preuves attestant qu’il était caché au milieu de la population civile », a-t-il encore souligné.

D’après les estimations des services de sécurité israéliens, le Hezbollah a acquis des centaines de maisons dans des villages du sud Liban, composés pour certains d’une population sunnite ou même chrétienne. Il compte bien s’en servir, « en cas de nécessité », comme base de lancement pour attaquer Israël.

Et c’est dans ce contexte qu’un diplomate américain de haut rang, Fred Hoff, est arrivé à Damas et a rencontré le chef de la diplomatie syrienne Walid al Mouallem. Hoff, précisons-le,  n’est autre que l’adjoint de George Mitchell, émissaire spécial du président américain au Proche-Orient. Cette visite aurait pour objectif de tenter de relancer les pourparlers entre Israël et la Syrie, qui sont gelés depuis un certain temps.

Hoff a refusé de parler aux journalistes après son entrevue avec Mouallem, qui a duré près d’une heure et demie. Rappelons qu’avant de se rendre en Syrie, Hoff était en Israël au début de la semaine pour s’entretenir avec les membres du gouvernement israélien.

George Mitchell, de son côté, devrait effectuer prochainement un voyage dans la région et se rendre dans plusieurs pays arabes dont la Syrie.

par Claire Dana-Picard

Actu.co.il

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 20:19



WHAT NEXT MICHELE ?


Israël est en "colère" à la suite d'une rencontre en Suisse entre une délégation du Hamas et des collaborateurs du DFAE révélée par des médias. L'Etat hébreu a demandé des explications aux services de Micheline Calmy-Rey. La conseillère fédérale a confirmé la rencontre.

ats - le 15 juillet 2009, 19h49

Israël est en "colère" à la suite d'une rencontre en Suisse entre une délégation du Hamas et des collaborateurs du DFAE révélée par des médias. L'Etat hébreu a demandé des explications aux services de Micheline Calmy-Rey. La conseillère fédérale a confirmé la rencontre.

Le porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères a déclaré: "Nous sommes en colère, car le Hamas est toujours considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne, même si la Suisse n'est pas membre de l'UE".

En début de soirée, sur la Radio Suissse romande, la cheffe du DFAE Micheline Calmy-Rey a confirmé "une rencontre au niveau des experts entre l'International Crisis Group et les experts de la division politique IV du DFAE".

"L'objectif de la réunion a été de mieux se comprendre entre différents acteurs", a ajouté la conseillère fédérale. "Le Hamas est un acteur qui compte, qu'on ne peut pas ignorer dans la résolution du conflit" israélo-palestinien.

Contrairement à l'UE et aux Etats-Unis, la Suisse ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste.

Dans son édition de mercredi, le journal israélien "Haaretz", citant l'agence Chine Nouvelle, écrit que la délégation du Hamas, conduite par Mahmoud al-Zahar, s'est rendue à Genève "il y a environ deux semaines" à l'invitation d'une ONG. Le journal affirme que la délégation a rencontré des diplomates suisses à cette occasion.

L'ambassade d'Israël en Suisse a confirmé avoir demandé des explications aux autorités helvétiques à la suite des révélations de presse. "Les éclaircissements fournis par Berne sont jugés insuffisants", a déclaré une collaboratrice du porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères à Jérusalem.

Réagissant à ces critiques, Mme Calmy-Rey a indiqué sur la RSR que l'ambassadeur de l'Etat hébreu en poste à Berne, Ilan Elgar, serait reçu jeudi au DFAE.

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 05:20
Israël:
2009-07-15 09:21:00

 

Israël a accusé mardi le Liban d’avoir violé la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU après l’explosion accidentelle d’une cache d’arme dans le sud du Liban.

L’explosion est survenue dans le village de Hirbet Selm, à vingt kilomètres au nord de la frontière israélo-libanaise, dans la zone protégée par la force des Nations unies, la FINUL, au sud de la rivière Litani.

Les médias libanais ont indiqué que la cache d’arme datait d’avant la Seconde guerre du Liban, en 2006.

Les officiels israéliens ont contesté cette version, détaillant que la cache abritait des douzaine de roquettes Katyusha.

« La cache d’arme était dissimulée au sein d’un village, c’est une preuve indéniable que le Hezbollah se sert des infrastructures civiles pour cacher son arsenal, comme nous l’avons toujours affirmé », a indiqué un responsable israélien.

Adoptée en 2006, la résolution 1701 prévoyait le désarmement complet du Hezbollah et le maintien d’une zone tampon au sud de la rivière Litani, protégée par la FINUL.

 
 
http://www.iloubnan.info/politique/actualite/id/36407
AFP - Le 14 juillet 2009, 15h12
 


 
BEYROUTH - Des explosions se sont produites mardi dans un dépôt d'armes d'un village du sud du Liban, a affirmé à l'AFP un porte-parole de l'armée, qui a bouclé cette zone considérée comme un fief du Hezbollah.

Plusieurs médias ont affirmé que ce stock appartenait au parti chiite. Selon le porte-parole, "plusieurs explosions se sont produites dans une maison abandonnée dans le village de Khirbet Selm", un fief du Hezbollah situé à 20 kilomètres de la frontière avec Israël.

"Il s'agit d'un dépôt d'armes datant de la guerre de juillet" 2006 entre Israël et le parti chiite, a précisé le responsable. Interrogé sur l'identité du propriétaire du dépôt, le militaire s'est contenté de dire qu'"il n'y avait que le Hezbollah qui se trouvait dans cette zone" avant le déploiement en 2006 de l'armée libanaise dans le sud pour la première fois depuis 30 ans.

Selon des télévisions et des sites internet libanais, le dépôt contient des roquettes, des armes automatiques et des munitions appartenant au Hezbollah. L'armée a rapidement bouclé la zone et empêché les journalistes et les habitants de s'approcher.

La résolution 1701, qui avait abouti à la cessation des hostilités mais pas à un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hezbollah en 2006, exige le strict respect d'un embargo sur les armes à destination des milices libanaises ou étrangères présentes au Liban.

L'arsenal du Hezbollah, mouvement qui prône la lutte contre Israël, n'est plus visible dans le sud depuis 2006, mais il reste puissant et a même triplé depuis le conflit, selon l'Etat hébreu, avec 42.000 missiles pouvant atteindre des villes du sud d'Israël.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a prévenu à plusieurs reprises que la capacité militaire conservée par le Hezbollah était un défi majeur à la souveraineté du Liban.
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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 21:44





TENSIONS
 Mardi14 juillet 2009
Source : Temps présent
 

Le colonel Kadhafi veut «démanteler» la Suisse

PAR VALÉRIE DE GRAFFENRIED
Mouammar Kadhafi n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Au G8, le leader libyen, qui préside l’Organisation de l’Union africaine, a accusé la Suisse de «financer le terrorisme international» avec ses «comptes secrets» et d’être une «mafia mondiale et non un Etat». Il menace du coup de la démanteler. Le colonel compte ni plus ni moins faire une proposition en ce sens devant l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. Pour le Libyen, «la Suisse est composée de communautés italophone, francophone et germanophone qui doivent revenir à l’Italie, à la France et à l’Allemagne»…

Ces propos hostiles ont été tenus vendredi à L’Aquila lors d’une séance du G8 consacrée à l’Afrique. L’agence de presse officielle libyenne en a fait état dimanche, information aussitôt reprise par différents journaux arabophones et relayée, lundi soir, par la RSR. Cette provocation intervient près d’un an après l’arrestation musclée d’Hannibal Kadhafi, le fils du colonel, et de sa femme, le 15 juillet 2008 à Genève. Une arrestation qui a déclenché une crise sans précédent entre Berne et Tripoli. Et qui vaut à deux Suisses d’être toujours retenus contre leur gré en Libye.

Mouammar Kadhafi hausse le ton alors que le récent voyage de Micheline Calmy-Rey en Libye semblait augurer d’une certaine accalmie dans les relations tendues entre Berne et Tripoli. Le président de la Confédération a de son côté déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à rencontrer le leader libyen. Le colonel cherche-il aujourd’hui à faire savoir au monde entier qu’il n’a aucune intention d’accueillir Hans-Rudolf Merz?

Visa enfin obtenu

La visite présidentielle s’annonce effectivement très délicate. Mais si le leader libyen, habitué à souffler le chaud et le froid, a accusé la Suisse d’être le «bailleur du terrorisme international», la situation s’est quelque peu détendue sur un autre plan: le nouveau chargé d’affaires suisse vient d’obtenir son visa pour la Libye après plusieurs mois de tracasseries administratives. Le Département fédéral des affaires étrangères confirme l’information. Le diplomate se rendra prochainement à Tripoli pour y diriger l’ambassade.

«Le colonel avait, il y a quelques mois déjà, demandé à son ambassadeur à New York de proposer le démantèlement de la Suisse à l’ONU. Ce dernier a refusé, ce qui lui a valu d’être rappelé sur le champ à Tripoli», rappelle Hasni Abidi. Pour le directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen, les attaques du leader libyen contre la place financière suisse ne sont pas sans lien avec l’affaire UBS. «Le colonel veut marquer son retour et sa réhabilitation par Washington», analyse-t-il.

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 12:55


AFP - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner est arrivé jeudi soir au Liban pour une visite de deux jours lors de laquelle il rencontrera des responsables politiques, dont ceux du mouvement chiite Hezbollah.

"Le but de ma visite, c'est de voir mes amis", a lancé le ministre aux journalistes, à son arrivée à l'aéroport de Beyrouth.








Les activités militaires et politiques du Hezbollah depuis août 2006

Le Hezbollah, groupe terroriste soutenu par l'Iran, a continué à développer son arsenal et ses capacités de lutte de guérilla depuis août 2006 en violation directe de la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU qui demande au Hezbollah de se désarmer. [7] Aujourd'hui, le stock d'armes du Hezbollah comprend : 

• 40 000 roquettes – 26 000 de plus lancées avant la guerre défensive d'Israël contre le Hezbollah selon les rapports des renseignements israéliens ; [8]
• Zelzal iranien - 2 missiles balistiques, capables de transporter une ogive de 600kg avec une portée de 200km, mettant toutes les principales villes israéliennes sur la ligne de mire du Hezbollah ; [9] 
• Un vaste arsenal de missiles antichars guidés, y compris les modèles avancés construits par les Russes. La milice possède également un stock important de missiles rive-mer. [10] 

Le Hezbollah compte également 2 500 troupes actives formées et 10 000 réservistes près de la frontière entre le Liban et Israël. [11] Le Hezbollah a reçu 200 millions de dollars américains de l'Iran en 2008 pour financer ses activités terroristes. L'Iran a formé 3 000 militants du Hezbollah dans des camps iraniens. 

En ce qui concerne le désarmement, le secrétaire général du Hezbollah a dit : " 
Quiconque veut désarmer la résistance [le Hezbollah] par la force — et je l'ai dit plus d'une fois – nous lui amputerons les mains, le décapiterons et nous nous débarrasserons de son âme. Nous sommes à ce point déterminés. " Le 29 mai, Hassan Nasrallah a déclaré sur Al-Manar que l'Iran arme et soutient inconditionnellement le Hezbollah. 

Les exercices militaires du Hezbollah

La Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU interdit au Hezbollah d'opérer au sud du fleuve Litani au Liban.[15] Le Hezbollah a violé à plusieurs reprises cette clause. 

• En novembre 2008, le Hezbollah a simulé un exercice militaire de trois jours au sud du fleuve Litani. [16]

• Le 27 mai 2008, le Hezbollah a simulé un exercice militaire à grande échelle au sud du fleuve Litani. [17]

• Le Hezbollah construit des remparts terrestres et des villages piégés au sud du Litani, qui n'ont pas été interrompus par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et qui n'est pas autorisée à entrer dans ces villages. [18]

La montée politique du Hezbollah

L'influence politique du Hezbollah a considérablement augmenté depuis la guerre contre Israël en 2006. Par ailleurs, la popularité de la milice a grimpé, notamment démontré lors des élections libanaises en juin 2006 lorsque la coalition du Hezbollah a remporté 58 des 128 sièges du parlement. [19]

• Le 9 mai, le Hezbollah a lancé une offensive armée contre le gouvernement libanais après que ce dernier ait essayé de démanteler un réseau de communications du Hezbollah. Des batailles armées ont eu lieu à l'Ouest et au Sud de Beyrouth, au cours desquelles 11 personnes ont été tuées et 20 autres blessées. [20]

• A la suite des tensions croissantes entre le Hezbollah et le parti libanais de l'alliance politique pro-occidentale, le Hezbollah a demandé un pouvoir de véto au cabinet du parlement libanais. Le groupe a insisté que 11 des 30 sièges du cabinet lui soient attribués. Le 21 mai 2008, après des pourparlers entre le Hezbollah et l'alliance politique pro-occidentale à Doha au Qatar, le Hezbollah a obtenu les 11 sièges.[21] Cependant, la coalition du 14 mars qui a remporté les élections libanaises en 2009 a juré de reprendre ce pouvoir. [22] 

Le réarmement du Hezbollah depuis la guerre de 2006

La contrebande et le réarmement

• Dans le cas d'une attaque terroriste contre les Etats-Unis, le Hezbollah est capable de causer des dommages plus importants que ceux causés par Al-Qaida, selon le commissaire adjoint au contre-terrorisme du département de la police de New York, Richard Falkenrath. [23]

• Le gouvernement israélien estime que le Hezbollah possède 42 000 roquettes depuis novembre 2008. [24]

• Selon les estimations israéliennes, le Hezbollah possède 500 missiles guidés iraniens Zelzal d'une portée pouvant atteindre 300km. [25]

• Le Hezbollah possède 4 000 à 6 000 roquettes iraniennes supplémentaires, Fajr 3 et Fajr 5, avec des portées respectives de 43km et 74km. [26]

• L'Iran transporte des armes au Hezbollah par voie aérienne en utilisant des avions civils et militaires. [27]

• L'Iran a fourni au Hezbollah des lunettes pour des armes antichars et des lanceurs de grenades autopropulsées en provenance d'Europe de l'Est. [28]

Le Hezbollah a réapprovisionné son arsenal presqu'immédiatement après la fin des hostilités avec Israël en août 2006. Aujourd'hui, le Hezbollah possède plus que ce qu'il avait au début de la guerre le 12 juillet 2006 ; le Hezbollah possédait 20 000 missiles au début des hostilités.[29] Hassan Nasrallah prétend que le groupe a accumulé 33 000 roquettes peu après la fin du combat. [30]

Le 23 juillet 2007, Hassan Nasrallah déclarait déjà sur 
Al Jazeera que le Hezbollah pouvait frapper sur n'importe quelle ville en Israël avec des roquettes dans une future opération. [31]

La majorité des armes du Hezbollah ont été passées en contrebande par la frontière entre la Syrie et le Liban. Le dirigeant druze libanais, Walid Joumblatt, a accusé les gardes de la frontière libanaise de complicité dans les activités de contrebande du Hezbollah en raison des opérations de contrebande d'armes à grande échelle au profit de l'organisation terroriste. [32]

Au cours d'un incident, l'armée libanaise a tenté d'empêcher des chargements d'armes d'atteindre le Hezbollah. Le 8 février 2007, l'armée a confisqué des camions qui transportaient des armes pour le Hezbollah dans la région de Hamziye à Beyrouth.[33] Hassan Nasrallah est apparu sur 
Al-Manar le jour suivant, prétextant que les armes lui appartenaient et demandant au gouvernement libanais de restituer les armes au Hezbollah. [34]

L'armée turque a également découvert un chargement d'armes secret en provenance de l'Iran vers la Syrie destiné au Hezbollah. [35] Les autorités turques ont dit qu'elles ignoraient tout des chargements d'armes iraniens pour le Hezbollah par l'intermédiaire de leurs ports ; de tels chargements sont en violation avec les Résolution 1701 du CSNU. [36] Le gouvernement iranien transfère également des armes au Hezbollah par voie aérienne. [37] 

Afin de couvrir son trafic d'armes dans la vallée de Beqaa au sud Liban, le Hezbollah entreprend intentionnellement des activités qui mettent en danger les civils libanais. En juin 2008, un membre sunnite du parlement libanais, Sa’ad Hariri, a accusé le Hezbollah de tirer aveuglément sur des civils libanais dans le but de cacher au monde extérieur ses activités de contrebande à grande échelle dans la vallée de Beqaa. [38] Au cours du bombardement et du combat consécutif, trois libanais ont été tués et quatre autres ont été blessés. [39] 

Les ressources financières du Hezbollah et le soutien iranien 

• L'Iran est le plus grand donateur financier du Hezbollah, donnant plus de 200 millions de dollars par an à l'organisation terroriste. [40]

• Le département du Trésor des Etats-Unis a bloqué deux comptes bancaires appartenant aux organisations de collecte de fonds du Hezbollah, la 
Goodwill Charitable Organization et Martyrs’Foundation. [41]

• Des cellules criminelles affiliées au Hezbollah en Amérique du Nord vendent des cigarettes en contrebande et des comprimés de Viagra contrefaits, envoyant les bénéfices au Hezbollah au Liban. [42]

• Le Hezbollah collecte des fonds à travers une variété d'activités illégales et illicites en Amérique du Sud, telles que le trafic de drogues et d'êtres humains en particulier dans la région à trois frontières entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay.[43] Les membres du Hezbollah en Amérique du Sud se sont également lancés dans la contrebande d'armes et la contrefaçon de la devise américaine. [44]

• Une forme célèbre de hachich, le Libanais rouge, pousse dans la région de Baalbek à l'Est du Liban qui est sous le contrôle du Hezbollah et ainsi passé en contrebande en Israël et en Europe. [45] 

Le Hezbollah tire profit d'une variété d'activités illicites dont certaines sont conflictuelles avec les objectifs politiques et religieux de l'organisation. Par exemple, le Hezbollah approuve la culture du cannabis dans la vallée de Beqaa au Liban, malgré la critique officielle du trafic de stupéfiant. [46]

Une autre source de financement illicite pour le Hezbollah a été la contrebande de cigarettes et la contrefaçon des comprimés de Viagra aux Etats-Unis et au Canada. En 2006, 18 membres d'un groupe basé dans le Michigan qui faisaient de la contrebande ont été accusés d'extorsion d'argent. Parmi ces accusés, cinq sont des citoyens canadiens [47] et huit sont des fugitifs qui se cachent à l'étranger. [48] Le groupe criminel transférait régulièrement ses bénéfices supplémentaires au Liban pour financer les opérations du Hezbollah. 

Le même groupe de criminels a également blanchi de l'argent, transporté et vendu des biens volés dans une affaire de plusieurs millions de dollars par an. Le groupe a opéré en Chine, au Paraguay, au Brésil et au Liban, en dehors de ses activités en Amérique du Nord. 

Des agents du Hezbollah étaient également impliqués dans la contrebande de lait infantile, de chaussettes et de papier toilette. [49] 

Des membres du Hezbollah en Amérique du Sud donnent de l'argent à l'organisation en provenance d'un centre commercial prospère leur appartenant, Galeria Page, et un magasin d'électronique, Case Hamze, au Paraguay. Le propriétaire du magasin d'électronique, Hamzi Ahmad Barakat, est également soupçonné de trafic de stupéfiant, de contrefaçon de la devise américaine et de trafic d'armes. Son frère, Hamzi, a collecté de l'argent pour le Hezbollah au Chili. [50] Un des autres individus nommés dans le cadre des efforts du département du Trésor des Etats-Unis pour mettre fin aux activités du Hezbollah en Amérique du Sud, Ali Muhammad Kazan, a collecté plus d'un demi million de dollars pour le Hezbollah en provenance d'hommes d'affaires libanais dans la région aux trois frontières entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. [51] 

Le Hezbollah a également établi des organisations de collecte de fonds parmi les sympathisants du Hezbollah à l'extérieur du Liban. Une branche de collecte de fonds pour le Hezbollah, l'Organisation de soutien pour la résistance islamique (
Islamic Resistance Support Organization - ISRO) basée à Beyrout qui reçoit des dons de l'étranger a été mise sur liste noire par le département du Trésor des Etats-Unis en 2006. Aujourd'hui, il interdit aux citoyens américains de faire des transactions avec l'organisation. Les donateurs d'ISRO ont eu le choix de déterminer si leurs fonds étaient alloués pour acheter des armes pour les combattants du Hezbollah ou pour le réseau des services sociaux de l'organisation au Liban. [52] 

Un autre groupe de collecte de fonds pour le Hezbollah, moins transparent, basé aux Etats-Unis était l'organisation 
Goodwill Charitable Organization (GCO) à Dearborn, dans le Michigan. [53] Les comptes bancaires de l'organisation aux États-Unis ont été bloqués en 2007 et les Américains se sont vus interdire toute transaction avec l'organisation. GCO était affiliée à Martyrs' Foundation, un groupe écran qui permet à l'Iran de faire passer de l'argent à ses mandataires du Hezbollah, du Hamas et du Jihad Islamiques Palestinien. [54]

Les violations de la Résolution 1701 du CSNU par le Hezbollah

La Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU stipule : 

• Aucun groupe armé, y compris le Hezbollah, opère au Liban autre que l'armée libanaise. 

• Tout le stock d'armes doit être contrôlé par l'armée libanaise.Ceci doit être appliqué par la FINUL. 

• Le Hezbollah doit retirer l'ensemble de son personnel, ses armes et tout autre bien du territoire situé entre la frontière d'Israël avec le Liban (la Ligne bleue), se repliant sur le Litani. [55] 

 Les violations de la Résolution 1701 du CSNU par le Hezbollah

2009

• 
13 avril : Des suspects liés à la cellule du Hezbollah en Egypte avouent comploter des attaques sur le sol égyptien et d'être impliqués dans la contrebande d'armes sur la frontière entre Gaza et l'Egypte vers le Hamas. Plusieurs des suspects ont fait passer en contrebande des armes par des intermédiaires libanais dans la Bande de Gaza. [56]

• 
21 février : Une roquette Katyusha est tirée du Liban et atterrit près d'une maison au Nord d'Israël, blessant trois civils. [57]

• 
14 janvier : Le Hezbollah utilise des groupes de militants palestiniens pour lancer deux roquettes Katyusha du Sud Liban vers le Nord d'Israël, dont une a frappé une vieille maison à Nahariya. [58]

2008

• 
21 novembre : Le Hezbollah effectue des exercices militaires au sud du fleuve Litani, en violation de la Résolution 1701 du CSNU, qui interdit toute activité du Hezbollah au sud du fleuve du Litani. [59]

• 
27 mai : La télévision du Hezbollah, Al-Manar, rapporte que le Hezbollah dirige un exercice militaire dans un lieu tenu secret, dans lequel des terroristes prennent d'assaut une colline qui représente un poste de Tsahal. Les membres du Hezbollah sont filmés en tirant avec différentes armes. La possession de toute arme par le Hezbollah est expressément interdite par la Résolution 1701. [60]

• 
8 janvier : Une bombe explose au bord de la route alors qu'un véhicule de la FINUL roule sur l'autoroute côtière près de la ville sud libanaise de Sidon. Deux soldats de la FINUL sont blessés au cours de l'attaque. Le Conseil de Sécurité de l'ONU condamne l'attaque. [61]

• 
8 janvier : Deux roquettes Katyusha sont tirées sur Shlomi, ville située au Nord d'Israël. Il semble probable que le Fatah al-Islam, ou un groupe apparenté, soit responsables de cette attaque. [62] Le Conseil de Sécurité de l'ONU publie un communiqué de presse condamnant fermement les attaques de roquettes. [63]

La FINUL 

À l'origine, la FINUL a été créée en 1978 par les Résolutions 425et 426 du Conseil de Sécurité de l'ONU à la suite du conflit de 1978 au Sud Liban. Sa mission d'origine incluait un mandat pour restaurer la paix internationale, confirmer le départ d'Israël du Liban et assurer l'autorité du gouvernement libanais. 

A la suite de la guerre défensive d'Israël contre le Hezbollah en 2006, la 
Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU a été approuvée dans une tentative de résoudre le conflit entre Israël et le Hezbollah. Cette résolution a augmenté le nombre de forces armées sur la frontière israélo-libanaise à 15 000. [64]

La Résolution 1701 renforce le précédent mandat de la FINUL. La force du maintien de la paix a aujourd'hui de plus grandes responsabilités et l'autorité de : 

• Aider le gouvernement libanais à protéger ses frontières et à empêcher l'entrée d'armes illégales et de tout autre matériel ; 

• Soutenir les forces armées libanaises dans leur déploiement à travers le sud et le long de la Ligne bleue (frontière israélo-libanaise) ;

• Etablir la coordination de ses activités avec les gouvernements libanais et israélien ; 

• Aider à assurer que l'aide humanitaire parvienne aux populations civiles et à ramener saines et sauves les personnes expulsées ; 

• Établir une zone entre le fleuve du Litani et la Ligne bleue avec les forces armées libanaises, sans corps armé ou des armes autres que celles destinées au gouvernement libanais ou aux troupes de la FINUL déployées dans la région. [65]

Contexte : la FINUL établie dans le cadre de la Résolution 1701 de l'ONU le 11 août 2006 [66] 

Effectif : 13 225 troupes en provenance de la Belgique, la Chine, Chypre, du Danemark, la Finlande, la France, la Macédoine, l'Allemagne, le Ghana, la Grèce, le Guatemala, la Hongrie, l'Inde, l'Indonésie, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Malaisie, le Népal, les Pays Bas, la Pologne, le Portugal, le Qatar, la République de Corée, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, la Suède, la Tanzanie et la Turquie. Cela représente une augmentation en troupes de 11 235. 

Budget approuvé : 497 millions de dollars américains de juillet 2006 au 30 juin 2007. Cela représente une augmentation de 400 pour cent – soit 397 millions de dollars – par rapport à la même période l'année précédente. 

Commandant : Le général italien, Claudio Graziano

Evénements depuis la guerre défensive d'Israël contre le Hezbollah en 2006 

• 
Mai 2009 : En violation de la Résolution 1701, le Hezbollah a renouvelé son stock d'armes en construisant des lanceurs de roquettes et en important illégalement des armes et des technologies iraniennes. Le Hezbollah a également construit des remparts terrestres et des villages piégés au Sud du fleuve Litani. [67]

• 
Septembre 2008 : Israël a demandé à la FINUL d'enquêter sur les violations du Hezbollah de la Résolution 1701. Le commandant de la FINUL, Claudio Graziano, a répondu, " La FINUL n'a aucune preuve des opérations du Hezbollah au sud du Litani et si Israël a de tels renseignements, il est invité à nous les communiquer. " [68] Israël a présenté plusieurs rapports précisant les violations directes par le Hezbollah de la Résolution 1701. 

• 
Avril 2008 : Des hauts fonctionnaires israéliens affirment que la FINUL a intentionnellement ignoré les informations sur les activités militaires du Hezbollah pour éviter un conflit avec le groupe terroriste. Durant les six mois qui ont précédé, la FINUL a identifié au moins quatre cas de membres armés du Hezbollah qui opéraient au Sud du Litani, mais n'a pas réussi à les arrêter ou à signaler les violations. [69]

• 
Avril 2008 : La FINUL a attaqué, sans succès, un convoi militaire du Hezbollah après avoir découvert un camion du Hezbollah rempli d'armes et de munitions. L'incident marquait la première confrontation au Sud du fleuve Litani entre la FINUL et le Hezbollah. [70] 

• 
Janvier 2008 : Deux soldats du maintien de la paix de l'ONU ont été blessés lorsqu'une bombe a explosé près de leur véhicule au Sud Liban. Les soldats travaillaient avec la FINUL pour enquêter sur les attaques de roquettes Katyusha du Hezbollah sur Israël plus tôt dans la journée. Depuis août 2006, ce fut la troisième attaque sur les soldats de la FINUL. [71]

• 
Août 2007 : Le Conseil de Sécurité de l'ONU a voté pour prolonger d'une année la présence de la FINUL. [72]

• 
Novembre 2007 : Le Hezbollah a organisé un exercice à grande échelle de trois jours, coïncidant avec les exercices militaires de Tsahal en Galilée. La porte parole de la FINUL, Yasmina Bouziane, a démenti les rapports sur l'exercice militaire du Hezbollah dans le journal libanais Al-Akhabar. [73]

Alliance entre l'Iran et la Syrie

• Les relations entre l'Iran et la Syrie se sont renforcées ces dernières années en raison de l'hostilité des deux pays à l'égard des Etats-Unis. [74]

• Les deux pays renforcent leurs liens économiques, culturels et militaires. L'Iran a investi plus de 10 billions de dollars américains en Syrie pour des projets de construction tels que des usines automobiles et des raffineries de pétrole. [75]

• Le 2 mai, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rencontré le président syrien Bashaar al-Assad à Damas. Bashaar al-Assad a parlé de l'alliance stratégique entre la Syrie et l'Iran, basée sur des idéologies et des intérêts communs. Par ailleurs, il a renouvelé son soutien au mouvement de résistance palestinien et au programme d'enrichissement nucléaire iranien. [76] Mahmoud Ahmadinejad a dit que les relations entre les deux pays " 
s'approfondissaient et se développaient à plusieurs niveaux… Il n'y a aucun obstacle à leur développement. " [77] 

• En mai 2009, le président Mahmoud Ahmadinejad a dit : " 
la Syrie et l'Iran ont été dès le début unis et en accord pour se tenir aux côtés de la résistance palestinienne. Ils continueront à le faire. Nous voyons que la résistance se poursuivra tant que tous les territoires occupés ne seront pas libérés. " [78]

• Dans la dernière ligne droite avant les élections parlementaires libanaises de 2009, l'Iran a passé en contrebande près de 1 billion de dollars au Liban pour la campagne électorale du Hezbollah. [79]

• Au cours d'une interview sur la télévision iranienne 
Al-Alamm, le président syrien Bashar al-Assad a dit : " Les liens stratégiques [entre la Syrie et l'Iran] se sont avérés très importants dans la région au cours des dernières décennies… la victoire de la résistance libanaise et le solide courage de la résistance en Palestine depuis l'Intifada … soulignent l'importance de la coopération [iranienne et syrienne] et la justesse de la politique de la Syrie et de l'Iran. " [80]

• En violation directe avec la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l'ONU, l'Iran a continué de fournir des armes au Hezbollah en passant par la Syrie. [81] Pendant la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006, l'Iran a expédié des armes au Hezbollah directement par la Syrie. [82]

• En 2007, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a declaré : " 
Nous sommes très clairs et nous avons des armes. Le Hezbollah le dit publiquement, en ajoutant qu'il se réarmait et augmentait la portée de ses armes ... Nous transportons les armes secrètement et dans des camions de paille pour ne pas vous embarrasser (le gouvernement libanais). " [83]

• La Syrie continue à abriter des groupes terroristes palestiniens soutenus par l'Iran tels que le Hamas et le Jihad Islamique Palestinien. Le chef politique du Hamas, Khaled Mashaal vit à Damas. [84]

Hassan Nasrallah dans ses propres mots 

Mai 2007 : A partir d'une interview sur le programme " Qalam Rasas " sur la télévision par satellite de Dubaï

Lorsque j'ai dit que le Hezbollah possédait plus de 12 000 missiles et puis j'ai dit que nous avions plus de       20 000 roquettes, cela signifie que peut être que nous avons 30 000 ou 80 000 roquettes ou peut être plus. " [85]

16 février 2007 : A partir d'un discours diffusé sur Al-Manar, à la date d'anniversaire du meurtre de deux membres haut placés du Hezbollah 

Nous disons : Nous avons des armes. Nous avons beaucoup d'armes. Toutes sortes d'armes. " [86]

La résistance a des armes. Elle le dit publiquement, en ajoutant qu'elle se réarme et qu'elle augmente la portée de ses armes pour obtenir des armes plus dangereuses. " [87]

31 octobre 2006 : A partir d'une interview sur Al-Jazeera 

Lorsque j'ai dit que la résistance avait plus de 13 000 missiles, elle avait, en réalité, plus de 33 000 missiles. Maintenant, lorsque je parle de 20 000 … Nous nous sommes préparés depuis six ans … où nous prévoyons une guerre, un de ces jours - une guerre vicieuse et dangereuse à grande échelle…" [88]

22 septembre 2006 : A partir d'un discours de victoire au cours d'un rassemblement politique sur Al-Manar

La résistance aujourd'hui – soyez attentifs – a plus de 20 000 roquettes. Elle a retrouvé toutes ses capacités militaires et d'organisation. Elle est plus forte qu'à la veille du 12 juillet [début du conflit entre le Hezbollah et Israël]." [89]

"
En l'espace de quelques jours, même si elle a surgi d'une guerre cruelle, la résistance a tout à fait restauré son infrastructure militaire et d'organisation, ainsi que son stock d'armes. Aujourd'hui, la résistance est plus forte qu'à la veille du 12 juillet [2006]" [90] - le premier jour de la guerre défensive d'Israël contre le Hezbollah. 

Sur la culture de la haine du Hezbollah à l'égard d'Israël 

25 mai 2009 : A partir d'un discours le jour de la résistance et de la libération marquant le départ d'Israël du Liban

"…
J'aimerais prévenir les Druzes contre ceux qui cherchent à présenter le Hezbollah et les chiites comme vos ennemis et je préviens les chiites contre ceux qui cherchent à présenter les Druzes, en particulier le parti socialiste progressif, comme leurs ennemis. Nous ne sommes pas ennemis. Les " Israéliens " sont les ennemis qui souhaitent que cela arrive entre nous. " [91] 

14 mars 2009 : A partir d'un discours qui marque l'anniversaire du prophète Mohammed 

"
 Nous rejetons les conditions américaines. Tant que le Hezbollah existe, il ne reconnaîtra jamais Israël. " [92]

22 septembre 2006 : A partir d'un discours prononcé à Beyrouth pour fêter la victoire du Hezbollah contre Israël 

Une fois, un vieil homme, qui connaissait son temps, sa place et son époque, a dit : si chacun de nous portrait un seau d'eau et le jetait sur la Palestine occupée, Israël aurait disparu de la vie ; oui, juste un seau d'eau. Deux ou trois millions de personnes qui tiennent tête à Israël peuvent le vaincre, en particulier lorsque quelques milliers au Liban ont vaincu Israël. " [93] 

Sur le dévouement constant du Hezbollah pour une résistance armée contre Israël 

29 mai 2009 : A partir d'un discours lors du neuvième anniversaire de la résistance et de la libération, marquant le départ d'Israël du Liban 

Tuez nous, et notre peuple deviendra de plus en plus conscient. Quelle est la pire des choses qu'ils puissent faire contre nous ou contre vous, nos hommes, nos personnes âgées, nos femmes et nos enfants ? Nous, menacer de mort ? Notre réponse est prête. Ce n'est pas la réponse du Hezbollah de cette époque mais celle qui remonte à des centaines d'années. Nous l'avalons avec le lait de nos mères et nos pères nous ont élevés avec. Nous disons à quiconque nous menace de mort et de meurtre: Ô fils du gracié. La mort est une habitude pour nous et le martyre est un honneur qu'Allah nous accorde. Ils ont réalisé que les meurtres, les massacres, les assassinats, la destruction de maisons et l'instigation ne marchent pas avec le Hezbollah, la Résistance islamique et le peuple béni qui nous soutient. " [94]

15 février 2008 : A partir d'un discours qui commémore le décès du dirigeant militaire du Hezbollah, Imad Mugniyeh

Après qu'ils [les Israéliens] aient tué Hajj Imad, laissez les bien m'entendre : dans toute guerre à venir, ce n'est pas un seul Imad Mugniyah qui vous attendra, et pas juste quelques milliers de combattants. Imad Mugniyah a laissé derrière lui des dizaines de milliers de combattants formés, équipés et qui espèrent le martyre. " [95]

25 mai 2007 : A partir d'un discours dans le cadre du septième anniversaire marquant le début de l'Intifada 

"[le Hezbollah] a réalisé que combattre Israël était plus clair, plus pur et plus honorable que de s'engager dans la politique. " [96]

30 janvier 2007 : A partir d'un discours diffusé sur Al-Manar 

Oui ! Ô people libanais, le peuple palestinien, et les peuples de notre nation, je le répète : Par Allah, Israël est plus faible qu'une toile d'araignée. "

L'avenir d'Israël est la mort et l'enfer. L'avenir de notre nation est celui de la vie, de la liberté et de la reconquête des lieux saints. Nos martyres inscrits dans le sang pendant la guerre de juillet – août : Mort à Israël. " [97]

19 janvier 2007 : A partir d'une interview diffusée sur Al-Manar 

Manifestement, je ne peux pas imposer mon opinion à qui que ce soit, mais si un frère en Palestine, par exemple, me demande, je lui dirai que la résistance est le moyen de sauver la Palestine. " [98]

Sur l'antiaméricanisme

29 mai 2009 : A partir d'un discours dans le cadre du neuvième anniversaire de la résistance et de la libération, marquant le départ d'Israël du Liban

Nous faisons face à des élections dans lesquelles l'administration des Etats-Unis est directement impliquée par la création de billets, en résolvant des problèmes liés aux billets et en puisant de l'argent. Le fonctionnaire politique le plus haut placé est impliqué dans ces élections. Ce n'est pas le Secrétaire d'Etat mais plutôt le Vice président américain en personne. S'ils avaient pu amener Barack Obama, ils l'auraient fait. " [99]

Sur le lien entre le Hezbollah et l'Iran

29 mai 2009 : A partir d'un discours dans le cadre du neuvième anniversaire de la résistance et de la libération marquant le départ d'Israël du Liban 

La République islamique de l'Iran, et en particulier Ayatollah Khamenei, n'épargnera rien qui pourrait aider le Liban à être un état fort et digne, et sans conditions. " [100]

29 mai 2009 : à partir d'un discours dans le cadre du neuvième anniversaire de la résistance et la libération marquant le départ d'Israël du Liban 

"… 
L'Iran aidera tout gouvernement libanais qui sollicite une aide militaire. " [101]

3 février 2007 : A partir d'une interview publiée dans le journal koweitien Al-Rai Al-aam

L'Iran aide l'organisation avec de l'argent, des armes et une formation, motivé par une fraternité religieuse et une solidarité ethnique. Et l'aide converge par la Syrie et tout le monde le sait. " 

Pour toutes les notes et les références lire http://www.theisraelproject.org 

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 19:58
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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 14:45
Moi je dirais qu'il a 14 siècles

Par Guy Senbel pour Guysen International News

dimanche 12 juillet 2009

Les violences perpétrées au nom de l’Islam et les dangers intégristes encouragés par des régimes dits islamiques, suscitent encore de drôles de réactions. Cette semaine, le G8 s’est réuni en Italie. C’était l’occasion de parler des grands problèmes du monde auxquels devaient s’atteler les grandes puissances. Après les élections truquées qui ont permis à Ahmadinejad de se maintenir au pouvoir, nous attendions une condamnation unanime, voire des sanctions. Occasion manquée. Le G8 s’est contenté de « déplorer » les violences, sans les condamner toutefois. Depuis trente ans, les grandes puissances se taisent sur l’Iran.

Un communiqué final du sommet a affirmé la détermination des membres du G8 à « trouver une solution diplomatique » au problème nucléaire iranien. Alors que tous les experts s’accordent aujourd’hui sur la forte probabilité qu’une bombe nucléaire iranienne soit prête à l’emploi dans trois ans au plus tard, les grandes puissances rassemblées dans la ville d’Aquila, détruite par un séisme en avril dernier, sont restées calmes et discrètes sur l’Iran. Pourquoi cette prudence ? Condamner un Etat islamique qui prône et encourage le terrorisme, sanctionner le plus puissant des régimes intégristes, n’aurait pas seulement un impact sur l’Iran, mais sur tous les pays, les mouvements et peut-être les hommes qui pourraient prendre Mahmoud Ahmadinejad comme modèle.

La tentation intégriste est grande, parce que le modèle marche, parce que personne n’ose le remettre en cause.

La première option stratégique consiste à jouer la carte de l’isolement. Fermer les frontières, les ambassades, se couper du monde pour pratiquer à l’envie toutes les discriminations dignes des régimes théocratiques. Avant même les attentats de New York revendiqués par Ben Laden, la destruction des bouddhas de Bamyan montrait la volonté des talibans de se couper de la communauté internationale. Les dessins de Plantu de femmes portant la Burqa ont immortalisé le symbole de cette violence intégriste. La liste est longue. L’intégrisme sévit presque partout. Les violences reprennent en Irak à l’heure où l’Amérique s’y désengage. Elles s’intensifient en Afghanistan, elles explosent dans le Xinjiang voisin, où les Ouïghours, musulmans chinois, sont soupçonnés par les Hans d’abriter des groupes intégristes qui fomentent des attentats.

L’intégrisme, phénomène mondial, se banalise. A l’hôpital parisien Robert Debré, en 2006, un gynécologue est agressé parce qu’il ausculte une femme musulmane qui a eu un accouchement difficile. Dimanche 5 juillet dernier, à Talence, un imam est agressé par deux fondamentalistes qui lui reprochent son discours sur le port de la Burqa. Réputé strict, l’imam Mahmoud Doua s’oppose à l’interdiction de la Burqa, mais son discours est jugé « trop républicain, trop intégré », pour les salafistes girondins.

Si l’intégrisme musulman est dangereux pour les pays musulmans, c’est parce qu’il n’y rencontre pas vraiment de contre-pouvoirs. Une fois aux commandes de l’Etat, l’intégrisme se mue en théocratie. Ce n’est donc pas l’Islam qui est intégriste mais la politique. Ce n’est pas l’Imam qui opprime, mais l’Etat islamique.

Dans les pays où l’Islam est minoritaire, pour éviter le risque de passer pour islamophobe, on hésite à dénoncer les abus. Or c’est bien pour éviter les amalgames que l’on se doit d’opérer la distinction entre les intégristes musulmans et les musulmans. C’est grâce à l’accusation de « racisme anti islam » que l’intégrisme musulman s’est progressivement installé dans le paysage occidental. Tariq Ramadan, fondamentaliste musulman, se présente comme un défenseur des droits de l’Homme. Les attentats suicides deviennent des opérations martyres, sans que l’on ne précise jamais qui sont les martyres.

Cet intégrisme est né il y a 30 ans. C’est d’ailleurs au cours de la Révolution islamique en Iran en 1979 que les premiers « islamophobes » sont apparus ; dans le langage shiite intégriste iranien, « islamophobe » voulait dire « opposant au régime des Mollahs »… Et parmi les premiers islamophobes, figurèrent les féministes, celles et ceux qui encourageaient les femmes iraniennes à ne pas porter le foulard islamique…

Les premières victimes de l’intégrisme musulman sont les musulmans eux-mêmes. Au Moyen Orient, les pays modérés vivent dans la crainte permanente d’une menace intégriste. En Europe ou ailleurs, l’intégrisme musulman donne une image souvent caricaturale de l’Islam.

Il serait bien naïf de considérer que l’intégrisme musulman se présente comme une réaction contre la domination occidentale, à la manière d’un Roger Garaudy. Condamné pour négationnisme et récipiendaire du Prix Kadhafi des droits de l’homme, Garaudy expliquait dans les années 90 que la cause de l’intégrisme musulman se trouve dans la décadence morale de l’occident et la politique des dirigeants israéliens…

C’est avec de tels discours que l’intégrisme musulman a réussi à obtenir son droit de cité loin des « terres d’Islam ». Après des siècles de colonisation, et trente ans de culpabilisation, le discours du Caire prononcé au mois de juin dernier par Barack Obama était un mea culpa.

Au G8, on stabilise l’ordre mondial. Il faut rassurer, et il convient plutôt de sourire. Ne pas inquiéter, éviter de menacer. Remises à plus tard, donc, les éventuelles nouvelles sanctions contre l’Iran. Nicolas Sarkozy, seul partisan avec la Grande Bretagne d’une condamnation ferme de Téhéran, a fixé une « deadline » : Pittsburgh, où s’organisera un G20, cette fois, au tout début de l’automne prochain. « S’il n’y a pas d’avancées, nous serons amenés à prendre des décisions », a indiqué le Président français, le seul à avoir haussé le ton. Il s’est aussi distingué de son homologue américain en émettant des doutes sur la régularité du scrutin présidentiel iranien, en condamnant les violences contre les manifestants.

Cette liberté de ton a irrité le régime iranien. L’arrestation et l’emprisonnement de Clotilde Reiss sont des mesures de représailles contre la France, qui compte désormais deux otages chez les intégristes. Clotilde Reiss est l’otage de Téhéran. Accusée d’espionnage pour avoir pris des photos avec son téléphone portable et envoyé un email, elle risque de rester dans une geôle de Téhéran tant que Paris ne rassurera pas l’Iran sur son attitude en cas de conflit armé.

L’autre otage dont la France parle moins, c’est Guilad Shalit. Soldat de Tsahal et citoyen français, il est l’otage du Hamas depuis trois ans, deux semaines, et deux jours.

Ce soir, nous pensons aussi à lui.

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 14:11


Donc si je comprend bien Sarko, il faut attendre bien gentiment de se prendre la bombinette iranienne dans la tronche !

Les mollahs n'en n'ont rien a faire des sanctions, ils l'ont déjà prouvé, ce n'est pas cela qu'il les fera reculer, le bien-être de leur peuple ils s'en tapent, vu les dernières repressions sanglantes.



L'AQUILA, Italie, 9 juillet (Reuters) - Une frappe unilatérale d'Israël contre l'Iran, accusé de vouloir se doter de l'arme nucléaire, serait une "catastrophe absolue", a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy.

Le président français a précisé que les dirigeants israéliens ne lui avaient pas donné l'assurance qu'ils ne procèderaient pas à une telle attaque.

"Je dis simplement qu'une attaque unilatérale serait une catastrophe absolue", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse en marge du sommet du G8 à L'Aquila, en Italie.

"Israël n'est pas seul" et il faut "regarder tout ceci avec calme", a insisté le président français.

Le G8 a donné mercredi une nouvelle chance aux tentatives de dialogue avec l'Iran sur son programme nucléaire jusqu'à la fin septembre. Faute de résultats, de nouvelles sanctions contre Téhéran pourraient être alors envisagées.

"C'est aux Iraniens de réfléchir", a souligné Nicolas Sarkozy. "En août le président iranien (Mahmoud Ahmadinejad, fraîchement réélu) prêtera serment, un nouveau gouvernement sera présenté. Est-ce qu'il veut la discussion ou est-ce qu'il ne la souhaite pas ? S'il ne la souhaite pas, il y aura des sanctions." (Emmanuel Jarry, édité par Jean-Baptiste Vey)

Le président américain, Barack Obama, a déclaré vendredi que les pays du G8 n' attendront pas « indéfiniment » que l'Iran de développe des armes nucléaires.

« L'opinion mondiale est très claire », a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse à la fin du sommet du G8. « Notre prémisse est que nous laissons la porte ouverte, mais nous disons également que nous n'attendrons pas indéfiniment et permettre le développement d'armes nucléaires, la violation des traités internationaux ».

M. Obama a indiqué que des actions seront requises si l'Iran ne change pas de position dans les prochains mois.

Si l'Iran ne change pas ses violations nucléaires d'ici l' échéance, « nous devrons prendre d'autres mesures », a souligné M. Obama.

L'Iran rejette les accusations américaines, affirmant que son programme nucléaire est conçu pour produire de l'électricité, et que la nation iranienne a le droit d'utiliser l'énergie nucléaire. 

Radio chine internationale

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