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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 14:52











Sans que cela n’entraîne de réaction de rejet ou la moindre rétorsion à l’égard des pays producteurs de pétrole, un regard sur les 35 dernières années montre clairement que la marche du monde a été fondamentalement conditionnée et transformée par la dépendance de l’Occident face à l’or noir, et par l’utilisation cynique de l’arme énergétique par les pays arabes producteurs de pétrole, depuis la Guerre de Kippour, au service de leurs intérêts à courte vue et de leur haine vis-à-vis d’Israël ou des Etats-Unis. Les pays les plus puissants ont été ainsi sommés de danser au rythme de la volonté des émirs et autres dictateurs, afin de ne pas troubler le niveau de vie de leur population, et leurs politiques étrangères s’en sont trouvées grandement influencées, notamment au détriment de leur allié civilisationnel, Israël. L’alliance stratégique entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite et la politique (pro-)arabe de la France ne sont que deux exemples parmi tant d’autres de ce que peux générer le besoin impératif de se préserver des sources d’énergie nécessaires à la bonne marche des économies nationales occidentales.

Lors du « Congrès du Président » qui a ouvert ses portes mardi en Israël, le Premier ministre israélien s’est largement référé à cette question, et a annoncé la création d’une Commission Nationale qui sera chargée de trouver dans les dix ans à venir une énergie capable de remplacer le pétrole dans la plupart des domaines. Binyamin Netanyahou s’est dit convaincu « qu’Israël est capable de générer une révolution au niveau mondial dans le domaine de l’énergie ». Il a fait clairement allusion à la dépendance politique du monde face aux pays producteurs, lorsqu’il déclarait : « Cette dépendance nous pèse et nous harasse depuis des dizaines d’années. Mais de même que les producteurs de sel ont perdu leur puissance et se sont effondrés lorsque sont apparus les boîtes de conserves et le procédé de congélation, ainsi nous pouvons mettre fin à cette dépendance par rapport au pétrole, qui met en danger la sécurité du monde autant que nos économies et l’environnement ».

La Commission que compte créer le Premier ministre serait composée de scientifiques, d’industriels, d’ingénieurs et de fonctionnaires d’Etat. « Nous ferons appel à des cerveaux sur le plan international comme sur le plan national, car il s’agit d’un intérêt qui dépasse celui d’Israël, même si nous sommes concernés au premier plan par les effets de la dépendance des pays occidentaux à l’égard des pays producteurs de pétrole ».

Très enthousiaste, le Premier ministre a cité le célèbre verset des Prophètes « C’est de Jérusalem que jaillira la Thora », afin d’illustrer son vœu qu’Israël « joue son rôle de Lumière des Nations », et soit une fois de plus à l’origine d’une avancée prodigieuse de l’Humanité.

Il n’a cependant pas caché la difficulté de la tâche qui attend les chercheurs, et a expliqué pourquoi lui, grand adepte du libéralisme, souhaite ici une implication active de l’Etat : « Parfois, le secteur privé n’a pas les moyens d’entreprendre de tels projets d’ordre stratégique national. Il y a alors besoin d’un coup de pouce de l’Etat, et le grand projet pour Israël dans les dix ans à venir, sur le plan géopolitique, sécuritaire, environnemental et économique, est de mettre fin à sa dépendance par rapport au pétrole »

En Israël, on n’a pas de pétrole…

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 13:22


Allez, c'est reparti !



Les Etats-Unis sont toujours aussi déterminés à régler à leur manière le conflit au Proche-Orient. Et alors que George Mitchell tente de prouver qu’il n’a pas échoué dans sa mission, comme certains le laissent entendre, le président Barack Obama remet la question à l’ordre du jour en publiant un nouveau communiqué pour exiger qu’Israël « mette un terme aux constructions dans les implantations ».

Obama a pris cette initiative à l’issue d’un entretien avec sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, qui venait de lui présenter un rapport circonstancié sur l’état des préparatifs des nouvelles discussions entre Israël et les Palestiniens.

Dans le texte publié par la Maison Blanche, il est écrit ce qui suit: « Israël doit prendre des mesures sérieuses pour arrêter la construction en Judée-Samarie. Les Palestiniens doivent de leur côté cesser leurs provocations et empêcher les actes terroristes ».

La Maison Blanche précise également que les deux camps doivent œuvrer pour reprendre leurs discussions et annonce l’arrivée prochaine de George Mitchell pour une nouvelle série d’entretiens. Autre information: Hillary Clinton compte rencontrer au début du mos prochain les ministres arabes des Affaires étrangères lors d’un voyage au Maroc.

C’est dans ce contexte que George Mitchell a indiqué, dans la nuit de jeudi à vendredi, qu’il était « prématuré » de parler d’échec concernant les efforts qu’il déployait en vue d’une relance des pourparlers entre Israël et les Palestiniens. Prenant la parole devant les étudiants d’un collège aux Etats-Unis, Mitchell a déclaré que « l’administration Obama s’était déjà sérieusement impliquée dans le processus de paix » et a souligné « qu’aucun chef d’Etat avant Obama n’avait œuvré aussi rapidement, dès le début de son mandat, pour que les négociations reprennent au Proche-Orient ».

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 06:44
Sarkozy, nouvelle bête noire de l'Iran

 


Ahmadinejad : « La France mérite mieux que ses dirigeants »





Les efforts du président américain Barack Obama pour gagner du temps dans les négociations se sont heurtés à de nouveaux obstacles mardi 20 octobre, quand la délégation iranienne a rechigné à accepter un accord en vertu duquel elle devrait envoyer la plupart de son matériel nucléaire hors du pays, dans le but de le convertir à des fins médicales. L'Iran devait notamment l'envoyer en France, à laquelle elle ne veut désormais plus avoir à faire. Une troisième journée de négociations a finalement été décidée.

Mohamed El Baradei, directeur de l'AIEA (Agence internationale pour l'Energie atomique), a souligné «Nous progressons, mais plus lentement que prévu». En privé, d'autres sources étaient plus pessimistes selon leNew York Times. El Baradei a expliqué que la journée s'était déroulé autour de diverses consultations bilatérales, impliquant la France, la Russie, les Etats-Unis et l'Iran et qu'il croyait toujours possible d'arriver à un accord.

A la conférence de Genève qui se tenait début octobre, l'Iran avait, selon les diplomates occidentaux, accepté le principe d'envoyer la majorité de son uranium faiblement enrichi en France et en Russie pour qu'il soit encore raffiné. Cet uranium aurait ensuite été converti en combustible nucléaire afin de reconstituer les stocks d'un réacteur de Téhéran qui commence à en manquer, réacteur qui produit des isotopes contre le cancer.

Le refus de Téhéran de négocier avec la France a été soudain. Le ministre iranien des affaires étrangères Manouchehr Mottaki ainsi que d'autres officiels de Téhéran ont accusé Paris d'avoir, par le passé, dénoncé des contrats qui prévoyaient la livraison de matériel nucléaire. Les négociations ont finalement repris incluant la France dans les discussions, et le New York Times souligne que les négociateurs travaillaient à un compromis qui sauverait la face: l'Iran pourrait maintenir l'accord avec la Russie sur l'envoi d'uranium; la Russie pourrait ensuite sous-traiter à la France.

Selon le magazine Timecette volonté iranienne d'écarter la France ne devrait surprendre personne: il s'agit simplement pour l'Iran de diviser ses ennemis, stratégie adoptée depuis longtemps par Téhéran. Le comportement de Nicolas Sarkozy, «qui joue régulièrement le mauvais flic avec l'Iran, menaçant et titillant ses leaders, et poussant Barack Obama à adopter une ligne dure» a fait de lui la cible facile. Le magazine raconte comment, en septembre 2009, Sarkozy avait semblé tourner en dérision l'attitude modérée d'Obama lors de l'assemblée des Nations Unies à New York. «Les narines écartées, Sarkozy a répondu à la modération de son homologue américain en qualifiant le programme nucléaire iranien de menace à la sécurté internationale, menace que trois ans d'efforts fournis par les Nations Unies n'avaient pas dissipée». Sarkozy s'est fait le porte parole de la dénonciation du régime iranien selon le Time. Pas très difficile de comprendre aujourd'hui pourquoi les Iraniens s'évertuent à écarter la France.

[Lire l'article complet sur Time.com]
http://www.slate.fr/ 

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 22:14
Volte-face pour la Chine, comme pour la Russie un coup oui, un coup non !
Par JPOST.FR 
21.10.09

Pékin ne discutera pas du rapport de la commission Goldstone au Conseil de sécurité de l'ONU et n'acceptera pas que le document serve de base à des poursuites juridiques contre Israël à la Cour pénale internationale à La Haye. C'est ce que les députés chinois ont déclaré lors d'une visite à la Knesset mercredi.

Le Président chinois, Hu Jintao. 
PHOTO: AP , JPOST

Le rapport Goldstone dans lequel il est fait mention de "crimes de guerre" commis par Israël pendant l'opération "Plomb durci", jette un voile sombre de critiques sur Israël.

La déclaration chinoise intervient après que le député Tsahi Hanegbi, membre de Kadima, a réagi avec déception suite au vote de la Chine en faveur du rapport Goldstone au Conseil des droits de l'Homme vendredi dernier.

La résolution avait été acceptée à 25 voix contre 6, 11 pays s'abstenant et cinq déclinant le vote. La Russie, l'Inde et la Chine avait tous trois voté contre Israël à la réunion de vendredi dernier, permettant ainsi au rapport d'être renvoyé en Assemblée générale de l'ONU.

Les députés chinois ont souhaité mettre l'accent sur le fait que le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies détient les moyens nécessaires pour inspecter les différentes données du rapport sans impliquer d'autres instances internationales.
S'exprimant sur les votes russe et chinois, Danny Ayalon, le vice-ministre des Affaires étrangères, a déclaré que cette réaction était "très décevante". "Nous allons tenter de vérifier cela de façon diplomatique avec les pays concernés.

"Nous respectons et apprécions profondément la Russie et la Chine, c'est pour cela que nous ne comprenons pas la signification de leur vote, qui s'avère aller à l'encontre de leurs propres intérêts".

Un Officiel de l'ONU à New York a annoncé lundi que l'Assemblée générale de l'ONU tiendrait une session spéciale Goldstone avant la fin 2009, la date exacte reste à débattre.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 06:36


Internet et les refoulés du Cerveau Global (vive le système electrosynaptique global)


cerveau-global-sapiens-3-0
« Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventé les hommes… ». Jacques Séguéla n’est pas le premier à refouler Internet, il ne sera pas le dernier. De toute façon, il n’y a rien de bien nouveau dans ce débat. Car pour tout dire, tous ces petits boutiquiers de la pensée me rappellent les moines copistes du Moyen-Âge, qui voyaient certainement d’un très mauvais œil l’arrivée de l’imprimerie. Les druides n’ayant jamais réussi, avant les copistes, à digérer l’écriture, tant ils devaient percevoir les livres comme une concurrence déloyale pour leur monopole de la mémoire. Aussi, le sapiens-sapiens n’évoluant que très lentement, pourquoi voulez-vous que le débat ne se pose pas de nouveau, avec Internet, dans les mêmes termes et réflexes. Un débat qui fait bien rire les sapiens 3.0 dans notre genre, n’est-ce pas ?

Car ces Netophobes sont finalement risibles. Tout limités qu’ils sont dans leur propre cervelle, ils ne se rendront jamais compte qu’Internet constitue l’une des plus grandes révolutions humaines depuis l’écriture, et que ce système fonctionne ni plus ni moins comme un cerveau global, avec les mêmes avantages et les mêmes inconvénients qu’un cerveau classique. Les moteurs de recherche étant quant à eux de sublimes systèmes electrosynaptiques permettant de connecter la production de cerveaux bien réels dans le monde entier ; des générateurs hyperdrive de savoir…

Et oui tas de sapiens 2.0 voire 1.0 ou carrément 0.0, Internet c’est comme votre cervelle.On y trouve du reptilien, du paleo-mammalien et du supérieur. On peut s’en servir pour fantasmer, se défouler belliqueusement ou sexuellement, mais aussi s’informer, penser, méditer, créer. Il est vrai que pour cela, il faut déjà maîtriser son propre cerveau, ne pas trop refouler, savoir réprimer ce qui doit l’être lorsque ça doit l’être, mais surtout être capable de penser, de hiérarchiser les informations, de trier les fonctions inférieures des fonctions supérieures. Toutes choses qui ne sont pas données à tout le monde il est vrai ; ce que n’améliorera pas Internet, c’est sûr. Ce que n’amélioreront pas, que ce soit d’un point de vue micro ou macrocérébral, tous ces refoulés et autre immatures qui vivront à jamais, à côté du cerveau global, de crainte de s’y perdre…

SILgmund

http://extremecentre.org/2009/10/20/internet-et-les-refoules-du-cerveau-global-vive-le-systeme-electrosynaptique-global/

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 19:15

Obama anobli par Nobel. Enfin la paix ?

[Lundi 19/10/2009 17:42]

http://www.actu.co.il/

Barack Obama, prix Nobel de la paix pour "l'espoir"
© Reuters

Par Yéochoua SULTAN

C’est la saison des prix Nobel. A défaut de briller en médecine ou en physique, le président américain  vient de se voir décerner celui de la paix. Beaucoup ne comprennent pas ce qu’il a fait pour l’obtenir. Les gens perplexes se demandent, outre l’interrogation quant au mérite qu’il aurait ou non à son propos, si ce geste est positif pour l’ensemble de la planète
.

Les réactions concernant les prix Nobel en général sont assez intéressantes en elles-mêmes, bien plus que les lauréats ou leurs mérites. Pour le prix Nobel de chimie, qui aurait dû peut-être être celui de biologie, les avis en général, restent très superficiels. Personne, à quelques exceptions près, ne s’intéresse au travail qui a été effectué et qui a justifié son attribution. Ce n’est qu’après avoir parcouru de nombreux sites internet que j’ai trouvé sur le site de « Pour la science » qu’il s’agissait de la cristallisation d’une des parties du ribosome présent dans la cellule vivante, et de sa représentation en trois dimensions. Sinon, ce qui intéresse le public et les politiques, c’est l’émotion, la fierté ou la jalousie, voire la désapprobation, selon le point de vue sous lequel on se place. Le comble, c’est qu’on ne posera aucune question qui obligerait la gagnante, en l’occurrence,  à défendre sa thèse, mais qu’on lui demandera par contre volontiers ce qu’elle pense de problèmes d’actualité pour lesquels elle n’a aucune compétence. Est-ce que, dans le même ordre d’idée, on pose à Shimon Pérès des questions sur les mitochondries ?

Dans ce cas, bien que le prix Nobel de la paix ne corresponde a priori à aucun travail réel, cela ne dérange personne, puisque les considérations le concernant ne toucheront, comme pour tous les autres prix, que les circonstances et les aspects représentatifs des personnes qui s’y rattachent. Quand les prix scientifiques sont raflés presque systématiquement par les Américains, on pense presque systématiquement au drainage des cerveaux et aux investissements quasi illimités des Américains pour la recherche, un point c’est tout. Quand un Polonais obtient le prix Nobel de la paix en plein rideau de fer, on jubile du pied-de-nez qui éclate à la face des Soviétiques.

Ce qui est plus inquiétant, c’est ce à quoi sont prêts les candidats au prix Nobel. Si, dans le domaine des sciences, il faudra trouver un sujet de thèse et s’y atteler corps et âme pour se faire oublier pendant vingt ou trente ans, la méthode est moins noble dans la rubrique « paix ». Là, il faudra au contraire se faire connaître, et la fin, le prix, la postérité fictive, justifient les moyens.

Quand quelqu’un est déterminé à l’obtenir coûte que coûte, il peut mettre la planète à feu et à sang. Le triple coup, ou plutôt le triple prix Nobel lié aux accords d’Oslo a fait plus de trois mille victimes. Des centaines de terroristes ont été libérés, armés, et n’ont pas été inquiétés sur le sol de l’autonomie pour préparer des attentats-suicides, aussi bien au niveau technique que du bourrage de crâne psychologique de jeunes dont le manque sexuel était soigneusement entretenu dans le but de leur faire miroiter un au-delà bien peu décent. Des bus ont explosé et leurs passagers ont été déchiquetés, des bombes ont éclaté dans des centres commerciaux ou des cafés, dans l’indifférence générale. Aux citoyens décontenancés, on expliquait que c’était le prix de la paix, les sacrifices de la paix. Des sacrifices humains. 

Mais la propagande laissait bien entendre que tout cela était peu au regard du court métrage tourné sur la pelouse de la Maison blanche, sorte de happy end d’un film beaucoup plus long, quand les ennemis deviennent enfin amis. Avant de déchanter, de nombreux téléspectateurs ont sorti leurs mouchoirs, sincèrement convaincus par une assez bonne mise en scène. Mais qui avait-il eu, hormis quelques poignées de mains, une pelouse et un bureau à la symbolique bancale ? Lors de la réunion tripartite de septembre 09, entre Netanyahou, Obama et Abbas, les Israéliens ont exigé, puisque des conditions préalables à la reprise des pourparlers pouvaient être demandées, que l’Olp, ou son descendant dégénéré, l’AP, reconnaisse Israël.

Un regard global sur l’actualité des dix à quinze dernières années nous permet de comprendre que le fameux principe des territoires contre la paix, qui ne s’est traduit concrètement que par une avalanche d’attentats sans précédent dans l’histoire d’Israël depuis sa récente indépendance, n’a pas été accompagné de la moindre contrepartie, puisque c’est aujourd’hui seulement que l’ont comprend rétrospectivement que la reconnaissance d’Israël par les terroristes qui ne faisait que recevoir sans rien donner n’avait pas été d’actualité. Et quelle est la cause de ce chaos ? Un prix Nobel et une fausse postérité, puisque, comme on le sait, le peuple de la mémoire qui a ordre d’écouter dans le plus grand recueillement le texte qui préconise « Souviens-toi et n’oublie pas », est le fixateur de la mémoire universelle, et que c’est lui qui distingue par ses valeurs immuables le bien du mal et les bons des méchants.

Depuis, les politiciens ont réservé un emplacement de choix au prix Nobel de la paix sur leur tableau de chasse. Or, seules les « victimes » des Israéliens intéressant l’opinion, comme l’ont fait remarquer judicieusement Elie Wiesel, Finkielkraut ou Elie Kling, une « paix » rentable, nobeliquement parlant, ne sera pas à chercher en essayant de régler des conflits au Niger ou chez des dictateurs écrasant leurs opposants dans des bains de sang, comme en Iran pour des affaires d’élections truquées pour lesquels on s’alignera avec le dictateur, pourvu qu’il s’entête un peu, en criant haut et fort que son pouvoir est légitime et qu’il ne reste plus au monde libre qu’à le respecter.

La méthode infaillible et qui peut mener au Nobel sans coup férir, c’est d’imposer à Israël un contrat de reddition, de renoncement à ses aspirations nationales, historiques et légitimes qui l’ont vu proclamer à nouveau son indépendance sur sa terre, autrement dit de « paix », dans l’esprit terminologique de vigueur, au profit d’un mouvement terroriste plus ou moins islamique. L’acharnement, quoique dérivant de nombreuses motivations, pas uniquement nobeliques, mais fortement renforcé par cette considération, fera bouger le chasseur qui épiera les signes d’hésitation, de fatigue, voire de querelles intérieures qui lui permettront  d’ajuster son tir et de faire chanceler le Premier ministre israélien de service dans sa besace.

Le prix Nobel, pour finir, ressemble un peu à un diplôme universitaire. Pour être reconnu comme intellectuel, ou pour pouvoir se faire entendre, il faut souvent être titulaire au minimum d’un titre académique. En ce moment, on reproche sévèrement à l’un des parlementaires du parti Kadima d’avoir menti. Il n’aurait, semble-t-il, jamais terminé les études requises pour l’obtention de sa licence à l’université de Bar-Ilan. Pour se laver du discrédit et de l’opprobre, il lui faudrait donc à nouveau chauffer les bancs de la fac et réussir à ses examens. D’autres sont docteurs sans n’avoir jamais fait d’études et sans que personne n’y trouve rien à redire. On les appelle « docteurs honoris causa ». Par conséquent, de la même façon que ces docteurs n’ont pas besoin d’étudier, puisqu’ils sont déjà diplômés, Obama n’aura pas besoin de traquer Israël, puisqu’il a déjà été récompensé pour ses intentions, et il pourra laisser ce pays en paix et rester tranquille, étant d’ores et déjà prix Nobel de la paix, Nobel « Honoris causa ».

Il y a 15 ans: le premier attentat à Tel-Aviv

[Lundi 19/10/2009 17:30]

 

C’était le 19 octobre 1994. Un terroriste palestinien du Front Populaire de Libération de la Palestine, muni d’une charge explosive de 20kg, se faisait sauter dans un autobus de la ligne 5 en plein centre de Tel-Aviv, rue Dizengoff. L’attentat fit 22 morts et des dizaines de blessés. Il s’agissait du premier attentat d’envergure perpétré à Tel-Aviv, mais qui fut hélas le premier de toute une série. Il provoqua un choc profond dans la ville, dont les habitants croyaient jusqu’alors que les terroristes ne nourrissaient de haine qu’à l’encontre de « ceux qui habitent dans les territoires ». Il survenait aussi un an à peine après la signature des Accords d’Oslo et les promesses du Prix Nobel de la Paix Yasser Arafat de faire cesser la violence

par Shraga Blum 

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 18:51

Rapport Goldstone : Un général britannique prend la défense d’Israël!

[Dimanche 18/10/2009 17:21]

 


Dans le déferlement de mauvaise foi et de condamnations, il revient de citer positivement l’ancien chef du contingent britannique en Afghanistan, le général Richard Kemp, qui a écrit une lettre de plaidoirie pour Israël adressée au Président du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Alex Van Meeuwen. Dans son courrier, il se prévaut de sa longue expérience militaire en Afghanistan, en Bosnie, Macédoine et Irlande du Nord, de sa participation à la Guerre du Golfe ainsi que de son action au sein des forces anti-terroristes, pour affirmer que « Tsahal a pris plus de précautions lors de l’Opération ‘Plomb Durci’ que n’importe quelle autre armée au monde ne l’aurait fait, pour préserver la vie de civils en zone de combats ».

Le général Kemp rappelle « qu’Israël a dû faire face à des ennemis qui se sont délibérément placés en zones civiles habitées, se servant de leur propres populations comme boucliers humains ». Il tient également à insister sur le fait que « le Hamas tout comme le Hezbollah sont passés maîtres dans l’art d’utiliser et tromper les médias, en demandant à leurs gens de déformer ou inventer des faits qui accuseraient ensuite Israël de commettre des crimes de guerre ».

Rarement, un officier supérieur d’une armée étrangère, de surcroît d’un pays qui adopte une politique étrangère hostile à Israël, ne sera allé aussi loin dans un plaidoyer en faveur de Tsahal : « La vérité est que l’Armée israélienne a pris des mesures exceptionnelles pour avertir les populations civiles de l’imminence d’une attaque, soit par des millions de tracts disséminés par avion, ou des centaines de milliers d’appels téléphoniques, dans l’unique but de réduire ou éviter les pertes civiles innocentes », notant au passage « que d’importantes opérations de Tsahal qui auraient porté de durs coups au Hamas, ont été annulées au dernier moment à cause de la présence de civils dans les zones visées ». « Toutes ces choses, incompréhensibles pour un tacticien militaire, ont été cependant faites par Israël », atteste le général.

Richard Kemp reconnaît toutefois « qu’il y a eu des erreurs qui ont coûté la vie de civils, tout comme cela est arrivé aux troupes britanniques ou américaines » mais statue « qu’en aucun cas, une erreur involontaire ne peut être qualifiée de crime de guerre ». Concernant l’Opération « Plomb Durci » à proprement parler, le général Kemp attribue l’entière responsabilité des morts civils au Hamas, « qui a délibérément et cyniquement choisi de combattre parmi et au milieu des civils palestiniens, dans l’intention de les sacrifier »

Il termine sa lettre si méritoire en disant : « M. le président, Israël n’avait pas d’autre choix que de défendre ses propres citoyens face au terrorisme et aux roquettes du Hamas », et en revenant encore une fois sur ce qui fait l’honneur et la fierté de Tsahal : « Aucune autre armée au monde n’aurait pris autant de mesures pour limiter les pertes civiles dans le camp ennemi ».
Merci, général Kemp, lueur d’espoir dans l’obscurité !

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 13:32
Mouuaaaaaaaiss  !!!!!


La Chine "fermement opposée" à une arme nucléaire iranienne
Par PAR YAAKOV LAPPIN 
16.10.09

"La Chine est fermement opposée à un programme iranien d'armes nucléaires" a assuré au Jerusalem Post, l'ambassadeur de Pékin en Israël, Zhao Jun.

L'ambassadeur chinois en Israël, Zhao Jun. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

"La position de la Chine sur la question nucléaire iranienne a été cohérente et claire: nous soutenons le maintien du régime de non-prolifération international. En ce sens, nous sommes résolument contre l'idée que les Iraniens développent des armes nucléaires", a affirmé l'ambassadeur.

"Dans le même temps, nous pensons que chaque pays, selon le Traité de non-prolifération des armes nucléaires, a le droit d'utiliser l'énergie nucléaire dans un but pacifique", ajoute-t-il.
"La diplomatie est le meilleur moyen de résoudre cette crise".

Jeudi, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, a accueilli Le Premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi, à Beijing, remarquant que les relations sino-iraniennes avaient connu "un développement rapide" et que "la coopération dans le commerce et l'énergie s'était élargie et approfondie".

La Chine est le deuxième plus grand importateur de pétrole brut au monde, tandis que l'Iran possède la deuxième plus grande réserve de pétrole brut.

L'ambassadeur, interviewé par le Post, assure que ces liens n'influencent en rien l'approche de la Chine.

"La Chine poursuit une politique étrangère de paix et d'indépendance".

Il s'est déclaré optimiste par l'avancée des négociations: "Nous nous félicitons des progrès accomplis récemment à Genève. J'espère que toutes les parties investiront davantage d'efforts diplomatiques dans les pourparlers et négociations".

"La communauté internationale est extrêmement préoccupée par la stagnation du processus. Nous exhortons les parties concernées à reprendre le dialogue et les négociations le plus tôt possible, et dans l'intérêt de la stabilité de cette région et de ses peuples."

«En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine a toujours joué un rôle important dans le processus de paix au Moyen-Orient."



Alliance Pékin-Téhéran

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a assuré au premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, en visite à Pékin jeudi, que la Chine et l'Iran maintiendraient des échanges de haut niveau.

Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao. 
PHOTO: AP , JPOST

"Les relations sino-iraniennes ont connu un développement rapide, les dirigeants des deux pays ont eu des échanges fréquents et la coopération commerciale et énergétique s'est élargie et approfondie", a affirmé Jiabao d'après l'agence de presse officielle Xinhau.

Par conséquent, Pékin et Téhéran accentueront leur entente mutuelle, une coopération bilatérale pragmatique et coordonneront de près les affaires internationales, a assuré Jiabao à Rahimi.

La Chine continuera aussi de jouer un rôle constructif dans la recherche d'une solution pacifique à la question du nucléaire iranien, a poursuivi Jiabao.

De son côté, Rahimi a expliqué que le développement de relations bilatérales avec la Chine était l'expression de la volonté de la République islamique et de son peuple.

Avant la rencontre des représentants iraniens avec les puissances mondiales à Genève le 1er octobre, un responsable chinois s'était opposé fin septembre à l'idée d'imposer des sanctions à l'Iran s'il refusait de coopérer.

"A présent, ce n'est pas favorable aux efforts diplomatiques", avait estimé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jiang Yu. "La résolution de cette question relève du dialogue et de la négociation."

Mercredi, le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui se trouvait également en Chine, a critiqué à son tour les propositions de sanctions contre l'Iran, ruinant ainsi les efforts américains visant à présenter un front uni contre le programme nucléaire de Téhéran.

"Si nous parlons de sanctions dès maintenant, avant d'entreprendre des mesures concrètes, nous ne réussirons pas à créer des conditions favorables aux négociations", a affirmé Poutine. "C'est pourquoi nous considérons que de tels débats sont prématurés."

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 06:35


Ben Evidemment !

****

PEKIN - Vladimir Poutine a mis en garde mercredi le groupe des six puissances négociant avec l'Iran sur le dossier du nucléaire contre la tentation de se livrer à de l'intimidation envers la République islamique.
Par Reuters, publié le 14/10/2009 à 18:24 http://www.lexpress.fr/ 

A l'occasion de sa visite à Pékin, Vladimir Poutine (ici avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao) a mis en garde le groupe des six puissances négociant avec l'Iran sur le dossier du nucléaire contre la tentation de se livrer à de l'intimidation envers la République islamique. (Reuters/Kyodo/Minoru Iwasaki/Pool)

 

A l'occasion de sa visite à Pékin, Vladimir Poutine (ici avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao) a mis en garde le groupe des six puissances négociant avec l'Iran sur le dossier du nucléaire contre la tentation de se livrer à de l'intimidation envers la République islamique. (Reuters/Kyodo/Minoru Iwasaki/Pool)

"Il n'y a pas besoin de faire peur aux Iraniens. Il nous faut rechercher un compromis. Si on ne trouve pas de compromis et que les discussions se soldent pas un fiasco, alors nous aviserons", a dit le Premier ministre russe à Pékin.

Poutine, dont le pays fait partie des Six aux côtés des quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et de l'Allemagne, se trouvait à Pékin pour un sommet régional de l'Organisation de la coopération de Shanghai.

"Et si maintenant, avant de prendre des mesures pour avancer (vers des pourparlers), nous commençons à parler de sanctions, cela ne créera pas des conditions favorables pour qu'ils débouchent sur du positif. C'est pourquoi il est prématuré de parler de cela maintenant", a-t-il ajouté.

En visite à Moscou, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait concédé la veille avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, que l'heure n'était pas venue de décréter de nouvelles sanctions contre l'Iran.

La Russie est "très réservée" sur d'éventuelles sanctions contre l'Iran pour lui faire abandonner ses activités nucléaires sensibles, a déclaré Lavrov après son entretien avec Clinton, qui a assuré pour sa part n'avoir formulé à son homologue aucune demande en ce sens.

"LE MONDE N'ATTENDRA PAS ÉTERNELLEMENT"

Hillary Clinton a toutefois rappelé que le président russe Dmitri Medvedev a lui même estimé que de telles sanctions pourraient s'avérer inévitables, mais elle a ajouté: "Nous n'en sommes pas encore à ce point."

"Ce n'est pas une conclusion à laquelle nous avons abouti. Et nous tenons à souligner clairement que nous préférons que l'Iran travaille avec la communauté internationale (...) pour remplir ses obligations sur les inspections" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-elle dit.

Pourtant, avant sa visite, des responsables du département d'Etat avaient déclaré que Clinton discuterait avec Moscou de "formes spécifiques de pression" sur l'Iran, si Téhéran enfreignait ses assurances quant à la finalité pacifique de son programme nucléaire.

Lavrov a insisté mardi, comme Poutine le lendemain, sur la nécessité à ce stade d'accorder la priorité à la diplomatie, dans la foulée de la réunion le 1er octobre à Genève de l'Iran et des six puissances qui négocient avec lui sur le dossier du nucléaire.

Lors de cette rencontre, le représentant de Téhéran a fait savoir que les inspecteurs de l'AIEA pourraient se rendre sur le site d'enrichissement d'uranium en cours de construction près de Qom, dont l'Iran avait jusque-là dissimulé l'existence.

Les Etats-Unis ont qualifié cette rencontre de positive, mais Hillary Clinton a tenu à prévenir l'Iran que le monde n'attendrait pas éternellement qu'il prouve que son programme nucléaire ne lui sert pas à se doter d'armes atomiques.

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 03:22
Barack Obama et la guerre médiatique, acte 1
Par David Bronner pour Guysen International News
Mardi 13 octobre 2009 à 22:11
 
Il fallait s'y attendre. Promesses électorales non tenues ou franchement précipitées, lobbys et groupes de pressions qui se sentent lâchés ou trahis, la côte de popularité du Président américain n'est pas au beau fixe. Son image dans la presse se détériore franchement. Face aux critiques des médias, la Maison Blanche a décidé de contre-attaquer en visant tout particulièrement la chaîne conservatrice Fox News, qu'elle accuse purement et simplement d'avoir déclaré "la guerre à Barack Obama".
 
C'est la directrice de communication de la Maison Blanche, Anita Dunn, qui a mené la charge, lors d'interviews accordées ces derniers jours à la chaîne CNN, au magazine Time et au quotidien New York Times. S'attaquer à Fox News, la stratégie est loin d'être sotte. La chaîne Fox News a l'image d'un média républicain populaire qui ne pousse pas souvent très loin les analyses ; ses commentateurs et présentateurs, dont les propos ne sont pas toujours très nuancés, invitent volontiers sur leurs plateaux des personnalités crédibles pour appuyer parfois assez durement leurs critiques de la politique de la Maison Blanche. En général, l'électorat de base démocrate n'aime pas trop.
 
Et justement, Fox News tape un peu fort, mais son patron Rupert Murdoch (photo), n'a pas souhaité relayer pour autant les véritables campagnes, dont certaines frisent la "contre-information". Le quotidien "Washington Times", qui a la réputation d'être contrôlé par la secte Moon ou le magazine "American Spectator" y vont beaucoup plus franchement, à la limite de la caricature, ou de la diffamation.
 
Ce ne sont pas à ces détracteurs-là que s'attaque Obama. Pas de chasse aux sorcières aux "Croisés" anti Obama en vue, donc… Sa "communication" ne va pas répondre aux organisations anti-avortement, au puissant lobby des armes à feu et aux racistes américains qui rappellent que Barack s'appelle aussi Hussein ou qu'il ne serait pas né sur le territoire américain, comme l'exige la Constitution américaine…
 
 
Obama dans le rouge médiatique
 
Barack Obama doit affronter une opposition croissante à son projet de réforme du système de santé, une inquiétude grandissante de l'opinion publique face au conflit afghan et un malaise persistant quant à la situation économique. Le président américain a également subi un revers avec la défaite de sa ville de Chicago dans la course à l'organisation des jeux Olympiques d'été de 2016, sans compter que son prix Nobel de la Paix lui a attiré plus de hallebardes que d'éloges. Certains chroniqueurs américains n'hésitent pas à parler d'un "piège suédois qui risque d'enfermer Washington dans une logique diplomatique pacifique" que l'Amérique ne peut pas assumer.
 
En effet, il est difficile d'imaginer que les Etats-Unis abandonnent leurs ambitions sécuritaires en Afghanistan tant que le problème d'Al-Qaïda ne sera pas réglé. C'est d'ailleurs très discrètement qu'il a annoncé l'envoi de près de 65 000  soladts américains supplémentaires en Afghanistan. Pour l'industriel de l'Illinois ou le fermier du Wyoming, l'attribution d'un Nobel à un Président en exercice, c'est plutôt un accident...
 
C'est dans ce contexte qu'Anita Dunn a déclaré au New York Times de lundi 12 octobre, en parlant de la chaîne Fox News du magnat des médias Rupert Murdoch, que la Maison Blanche allait "la traiter comme on traite ses adversaires".
 
 
Fox News, un journalisme d'opinion…
 
"Puisqu'ils mènent une guerre contre Barack Obama et la Maison Blanche, nous ne sommes pas obligés de faire comme s'il s'agissait du comportement normal d'une organisation de presse", a-t-elle insisté. Quelques jours plus tôt, cette stratège en communications chevronnée du Parti démocrate avait, dans le magazine Time, dénoncé Fox News comme une chaîne de "journalisme d'opinion déguisée en chaîne d'information".
 
"En réalité, Fox News agit souvent comme un auxiliaire du Parti républicain", insistait-elle encore dimanche 11 octobre sur CNN, prévenant que la Maison Blanche ne "resterait pas un témoin passif" face à des opposants qui tentent de "faire chuter le président et sa présidence".
 
La riposte a notamment pris la forme d'un message publié sur le blog de la Maison Blanche, Whitehouse.gov, dénonçant "les mensonges de Fox" et "une tentative de diffamation visant les efforts de l'administration pour obtenir les jeux Olympiques".
 
Le blog de la Maison Blanche s'en prend tout particulièrement à Glenn Beck, un animateur conservateur qui a son émission sur Fox News, qu'elle accuse de lancer des attaques partisanes pour faire monter l'audience. Glenn Beck, critique inlassable de l'administration Obama, a qualifié en juillet de "raciste" le premier président noir des Etats-Unis, qui aurait selon lui "une haine profonde des Blancs".
 
Pour Larry Sabato, directeur du Center for Politics à l'université de Virginie, la Maison Blanche s'en prend à Fox News parce que "la base démocrate commence à être plus critique envers Obama".
Après son arrivée au pouvoir, "on s'attendait à ce qu'en un mois, le monde soit transformé, et ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé", explique-t-il. "Donc, si vous êtes dans cette situation et que vous avez besoin de rallier vos partisans, il vous faut trouver un ennemi commun", poursuit-il, soulignant que la base démocrate déteste les médias de droite. 

Interrogée par l'Agence France Presse sur ces attaques venant de la Maison Blanche, la direction de Fox News a renvoyé aux déclarations de Michael Clemente, son vice-président chargé des médias, dans le New York Times et sur CNN. En s'en prenant à Fox News "au lieu de gouverner, la Maison Blanche est toujours en mode 'campagne'", a déclaré M. Clemente, conseillant à l'exécutif de "consacrer son énergie aux problèmes importants qui inquiètent les électeurs". "Attaquer le porteur du message, à la longue, cela ne fonctionne jamais", a-t-il mis en garde.

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